15 Février 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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FERRIÈRE - DUVAL |
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Canton de Aunay-sur-Odon |
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Les soupçons proviennent de la découverte qu'on a faite d'un chapeau que l'on dit être celui de ce domestique, qui, quelques jours auparavant, l'aurait perdu en fuyant, poursuivi comme incendiaire par les paysans d'une commune voisine. (Le Pilote du Calvados) Juin
1830 -
Un homme innocent arrêté par erreur.
-
De nouveaux renseignements qui nous parviennent sur l'arrestation
d'un domestique d'une ferme appartenant à M. le général Grouchy, dont
nous avons parlé dans notre dernier numéro, nous apprennent que ce n'est
point par suite de la perte de son chapeau, mais bien sur la fausse
indication du prénom de Pierre, donnée par un enfant du pays, que cet
homme a été arrêté.
Ce domestique est un homme à la conduite duquel tous les habitants de la commune rendent hommage, et personne n'a été surpris lorsque confronté avec le jeune enfant qui accusait un nommé Pierre, sans pouvoir donner d'autre indice, celui-ci a déclaré qu'il ne reconnaissait pas la personne arrêtée. (Le Pilote du Calvados)
Juin 1861 - les cultivateurs méritant. - Nous sommes heureux de publier la liste des cultivateurs du département du Calvados qui ont été signalés comme donnant les meilleurs soins aux chevaux de l'État qui leur ont été confiés à titre de dépôt : -
M. le général de Grouchy, à La Ferrière-Duval, arrondissement de Vire. M.
Le Berrurier, à Amayé-sur-Seulles, arrondissement de Caen. Mme veuve Pouchin, à St-Désir, arrondissement de Lisieux. ( L’Ordre et la Liberté )
Juin 1861 - Le temps qu’il fait. - Aujourd'hui, à midi et demi, le thermomètre de M. de Raveton marquait 28° 5 centièmes de chaleur. ( L’Ordre et la Liberté )
Août 1862 - A signaler. - Voici la liste des propriétaires et cultivateurs du département du Calvados qui ont été signalés comme donnant les meilleurs soins aux chevaux de l'armée qui leur ont été confiés : Mme veuve Pouchin (Marie), à Saint-Désir-de-Lisieux. M. le général marquis de Grouchy, à La Ferrière-Duval. M. Le Berrurier (Marie-Yves), à Amayé-sur-Seulles. M.
Laboire (Charles-Gabriel), à Castillon. (l’Ordre et la Liberté)
Octobre
1863 - Les journaux de Paris publient la note suivante.
- On
sait qu'un décret du 4 septembre dernier affecte une partie des fonds
destinés aux constructions de maisons d'école à l'ameublement du
logement personnel des instituteurs et des institutrices, sous la
condition que les communes contribueront pour une moitié à l'acquisition
de ce mobilier, qui sera leur propriété. Le
ministre de l'instruction publique a décidé, en conséquence, que tout
projet de construction soumis à son approbation devra, à dater du 1er
janvier prochain, comprendre cette dépense évaluée à 600 fr., et au
moyen de laquelle les objets suivants seront achetés : -
2 lits, 2 tables de nuit, 8 chaises, 2 tables rondes, une commode,
une armoire, le tout en noyer ciré. -
2 toiles à paillasse, 4 matelas, 2 traversins, 2 oreillers, 2
couvertures en laine, 2 couvertures en coton. -
1 table de cuisine et 4 chaises de cuisine en bois blanc, 1
marmite en fonte, 3 casseroles, un seau. Toutefois,
l'acquisition d'un mobilier devra être faite, dès à présent, dans les
communes où la direction de l'école serait confiée à un instituteur ou
à une institutrice qui débuterait
dans son emploi. Les
localités où il n'y a pas de mutation d'instituteur ou d'institutrice
recevront également la subvention de 300 fr., dès qu'elles se
décideront à acquérir le mobilier à l'usage personnel du maître ou de
la maîtresse. (l’Ordre et la Liberté)
Mai
1868 -
Une circulaire. -
Quelques du cas de morve s'étant produits dans le département, M.
le préfet croit devoir rappeler à MM. les maires que, au terme de la
loi, les détenteurs de chevaux morveux doivent immédiatement avertir
l'administration municipale, qui, de son côté, doit aussitôt faire
visiter, par un vétérinaire, les animaux infectés. Cette visite donne
lieu à la rédaction d'un procès verbal, dans lequel les parties
intéressées peuvent insérer leurs observations. Les chevaux reconnus atteints de la morve doivent être abattus, tailladés et enfouis sur le champ. Les écuries dans lesquelles ils auront séjourné devront être purifiées et leur harnais désaffectés.
Mai
1868 -
Le climat. -
L'élévation de la température qui n'a cessé de régner pendant
la majeure partie du mois qui se termine, est un événement assez rare
dans nos climats, où la chaleur n'atteint son maximum que vers le mois de
juillet.
En
1702, le thermomètre monta à 39 degrés centigrades au dessus de
zéro. En
1753 et 1793, à 38 degrés. En
1825, à 37 degrés. En
1800 et en 1830, à 36 degrés. La moyenne de la chaleur des étés et de 30 degrés. Cette moyenne à presque été atteinte dans la dernière quinzaine de mai 1868.
Juin
1868 -
Une décision. -
M. le ministre de la guerre a décidé qu'à défaut d'un nombre
suffisant d'ouvriers civils, des militaires pourraient être mis, cette
année, comme cela a eu lieu les années précédentes, à la disposition
des cultivateurs qui en auraient besoin pour leurs travaux. Les cultivateurs qui désireraient recevoir des travailleurs auxiliaires, auraient à adresser à l'Administration des demandes écrites par lesquelles ils s'engageraient à se charger des frais de transport, aller et retour, à loger et à nourrir convenablement les travailleurs, à leur fournir des effets de travail et à payer, pour chaque journée d'homme, une rémunération pécuniaire fixée à deux francs.
Juin
1868 - La
sécheresse. - Depuis
plus de 15 jours, nos cultivateurs demandaient de l'eau, leurs vœux sont
exaucés, il a plu. La terre est tellement sèche que cette pluie n'est
peut-être pas encore suffisante, mais elle aura toujours rendu de grands
services. L'orage
de vendredi et dimanche a été peu violent à Caen, et les nouvelles que
nous recevons de divers points du département nous disent qu'il n'y a
occasionné que d'insignifiants dégâts. Il n'en a pas été de même
dans l'Eure où, outre la pluie, il est tombé de la grêle. Dans
les environs de Bourg-Achard, de l'arrondissement du Havre, les colzas ont
légèrement souffert, ainsi que les blés qui se sont couchés en
quelques endroits. Somme toute, la grêle n'a pas occasionné trop de
graves avaries. La récolte des pommes de terre continue de donner des
plus belles espérances. La
moisson est déjà commencée dans le Midi, et partout elle se présente
sous le plus belle aspect.
Septembre
1873
- Fête et assemblée.
- Concours agricole du comice d'Aunay, sous la présidence de M.
le marquis de Grouchy, capitaine d'état-major, conseiller
d'arrondissement, fête splendide le 14 septembre, concours courses, jeux,
ballons, divertissements, bal, illumination, feu d'artifice fourni par la
Maison du Bonhomme Normand. Rien ne manquera à la solennité, jeux et
baraques, débits et photographes se sont donnés rendez-vous pour y
assister.
Juin
1887 -
Les
fortes chaleurs.
-
Les fortes
chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que nos pères
eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit s'écouler une
période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En 1811, année de la
fameuse comète, les rivières tarirent dans plusieurs départements. En
1844, nouvelles chaleurs, le thermomètre resta stationnaire entre 50 et
60 degrés. Dans quelques départements, les bestiaux périrent faute
d'eau. En 1859, 1860, 1869 et
Juillet 1887 - La sécheresse. - Si le temps devenu si chaud, si serein, n'est pas défavorable aux céréales, la maraicherie se plaint vivement de la sécheresse prolongée, les légumes et les fruits ont soif. D'autre part, les vers rongeurs, qui font, sous terre, la guerre à nos récoltes, se développent à l'aise, la pluie ne venant plus les noyer. On demande un peu d'eau.
Août 1887 - Incendie d’une forêt. - Mardi soir, le feu s'est déclaré dans les bois appartenant au marquis de Grouchy, propriétaire à la Ferrière-Duval. A deux heures du matin, 300 hommes de troupe ont été envoyés de Caen sur le lieu du sinistre. Ils ne sont rentrés que le mercredi soir, à 9 heures. Les fermes avoisinant les bois ont été préservées. Le feu a commencé dans le bois d'Aunay, sur la route de Vire. Il y a de huit à neuf kilomètres de bois de consumés. Si le sinistre est si grand, cela tient, paraît-il, à ce que les pompiers, comme l'un des ancêtres de M. de Grouchy, à Waterloo, sont arrivés trop tard. Du reste, cet incendie a donné naissance à des incidents sur lesquels nous aurons peut-être l'occasion de revenir.
Septembre
1887
- Incendiaires.
-
Dimanche
soir, à 11 heures, un incendie s'est déclaré dans une ferme
appartenant au marquis de Grouchy, non loin de son château de la
Ferrière-Duval. La maison, habitée par le fermier, le sieur Daigremont,
a été épargnée, mais les récoltes, paille, grain, foin, ont été
complètement détruites. Une famille de mendiants, composée de douze
personnes, soupçonnée d'avoir mis le feu, a été arrêtée et conduite
à la prison de Vire.
Juillet 1893 - Les guêpes. - Il y a beaucoup de guêpes cette année par suite des chaleurs. Nos campagnes et nos plages en sont couvertes. Dans le Cher, ces insectes sont si nombreux qu'on ne peut pas cueillir les fruits. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1893 - Fermeture des colombiers. - Les colombiers seront fermés, cette année, depuis le 1er juillet jusqu'au complet achèvement de la moisson des blés, qui sera annoncé par une publication du maire. Ces prescriptions ne s'appliquent pas aux pigeons voyageurs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1893 - Tentative de suicide. - Un nommé Faucon, du bourg de Danvou, s'est jeté dans l'étang du marquis de Grouchy, à la Ferrière-Duval, par suite de la peine qu'il avait eue de voir sa femme condamnée, le jour même, par le tribunal de Vire, à 30 fr. d'amende pour avoir caché une certaine quantité de fonte dans une motte de beurre présentée au marché d'Aunay. On a pu arriver à temps pour le retirer et le sauver. (Source : Le Bonhomme Normand)
— François Vaudru, 35 ans, journalier au Tourneur, 40 jours, coups. — Antime Lair, 35 ans, charpentier au Tourneur, 15 jours, coups. — Théophile Leclerc, 42 ans, étameur au Gast, 40 jours, coups. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1899 -
Incendies. -
De 70 à 80 hectares de
bois taillis à la marquise de Grouchy, à la Ferrière-Duval. Portes, 5
000 fr. —
De bruyères au sieur de Chambarmes, au Pin. Pertes, 1 000 fr. —
D'une meule de 4 à 5 000 bottes de paille au sieur Lefrère, à
Magny-la-Campagne. — De paille dans l'étable de la dame Goudier, à Proussy. Deux veaux ont été brûlés. Pertes, 350 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1900 - Chronique judiciaire.
- Pierre
Basnier, 23 ans, domestique à Bretteville-l'Orgueilleuse, 2 mois de
prison, vol d'un caban et abus de confiance d'objets mobiliers au sieur
Lemière. —
Émile Ignace, 24 ans, journalier à Troarn, 2 mois, coups au sieur Hommet. —
Eugénie Lehec, femme Leblanc, 37 ans, journalière à Cristot, 8 jours de
prison, coups aux époux François. — Vitalien Locard 21 ans, journalier à la Ferrière-Duval, 8 jours de prison, vol d'un réveille-matin au sieur Lefèvre, à Courvaudon, chez lequel il était domestique. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Coup de pied de cheval.
- Le sieur Léon
Fontaine, domestique à Ferrières, près Falaise, à été gravement
blessé d'un coup de pied de cheval qu'il a reçu dans les côtes.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Bonnes prises. - On se souvient d'un vol de 1 090 fr., en argent et effets, commis au préjudice du sieur Abraham, domestique chez le maire de la Ferrière-Duval, près d'Aunay. L'auteur
principal, un nommé Prosper Pilastre, 35 ans, couvreur à St-Jean-le-Blanc,
vient d'être arrêté. Il a été rejoindre ses complices, Emile Bisson,
20 ans, journalier à Montchauvet, et les époux Geslin, sabotiers à
Mesnil-Auzout, arrêtés dernièrement. Bisson serait allé chercher 400
fr., cachés par Pilastre sous une couverture de chaume, à Aunay-sur-Odon,
et les aurait partagés avec les époux Geslin. On les a trouvés porteurs
encore de 200 francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1947 -
Un dépôt de munition saute.
– Deux
tonnes de munitions entreposées près de la Ferrière-Duval, sur la route
du Plessis-Grimoult au Mesnil-Auzouf, ont fait explosion. Il n’y a pas
eu d’accidents de personnes ni de dégâts matériels. L’explosion
serait due à l’éclatement fortuit d’une mine. (Source :
Le Bonhomme Libre)
1972 - Danvou (137 habitants) fusionne avec La Ferrière-Duval (49 habitants) qui conserve dans un premier temps le statut de commune associée. |
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14 - Environs d'AUNAY-sur-ODON - Château de la Ferrière |
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