Novembre
1789 -
Les limites respectives desdits départements sont les paroisses.
- Il a été
définitivement arrêter entre Messieurs les députés du département de
Caen et d'Alençon que les limites respectives desdits départements sont
les paroisses dont le détail suit, lesquelles feront partie du
département de Caen : Le
Petit et le grand Treiuttemer (Truttemer-le-Grand) ; Bernière (Bernières-le-Patry) ;
Ruilly (Rully) ; Vassi (Vassy) ; St Germain du Crissous (St
Germain du Crioult) ; Condé-sur-Noireau ; St
Christophe ; Ouilly ; Les Esles Bardel (Les Iles Bardel) ;
Fourneaux ; Cordey (Corday) ; Vignards (Vignats) ; Fourche
(Fourches) ; le Marais ; la Chapelle Chouquet (la Chapelle
Souquet) ; Grandmenil (Grandmesnil) ; Garnetot ; St
Geneviève ; St Germain
de Mongommery (St Germain de Montgommery) ; et la Halle Bourdière
(commune de familly) de sorte qu’au delà desdites paroisses du côté
du departement d’Alençon, celui de Caen ne pourra réclamer aucune
partie du territoire, mais il est entendu que les deux regards* (Voir dans
la marge) font partie de celui de Caen. Fait et arrêté ledit jour et an.
Signé le Cte Louis de Vassy et Belzais de Courmenil.
*
Les paroisses de St Martin
et St Pierre du Regard font partie du Bourg de Condé-sur-Noireau.
(Source : Archives Nationales)
Janvier
1873 -
Échenillage.
- M.
le préfet rappelle aux intéressés que la loi prescrit l'échenillage
des arbres, haies ou buissons, sous peine d'amende. La douceur
exceptionnelle de la température depuis le commencement de l'hiver, qui
aura pour effet de hâter réclusion, rend encore plus nécessaire cette
année l'exacte application de la loi.
Février
1873 -
Renards et voleurs.
-
Une guerre
acharné est livrée à tous les poulaillers de la commune de Garnetot,
près St-Pierre-sur-Dives. Il y a quinze jours, un renard s'introduisait
dans l'étable du sieur Motte, et étranglait treize volailles et dix
lapins. Peu de jours après, le carnassier abattait un coin de muraille
chez le sieur Châtel s’introduisait, dans le poulailler et enlevait
trois belles poulardes et un coq d'espèce. Deux jours plus tard le renard
voulait s'assurer si madame Leroux était toujours aussi bonne éleveuse,
va chercher chez elle huit poules grasses et trois dindons. Les
cultivateurs, victimes de tant de ravages se sont armés de pelles, de
pioches et ont tués, dans un terrier. de Garnetot, trois jeunes renards,
mais le père et la mère n'ont pu être pris. Avis aux chasseurs.
Dans
une autre partie de le commune ce sont des renards à deux pattes, qui se
chargent de faire concurrence aux renards en visitant les poulaillers,
dimanche on a enlevé à la veuve Malfilatre, trois poules destinées sans
doute à figurer dans quelques fêtes de famille pendant les gras jours. C’est
à la gendarmerie que nous recommandons ce gibier d’un
nouveau genre.
Octobre
1876
-
Les élections. - V’la
que ça commence les histoires d'élection….. J'en ai déjà haut comme
cela.
Je
pêche dans le tas :
A
X……., canton de Dozulé, un prétendant municipal a tant fourré de
galette et de goutte à ses partisans, que la plupart, pris d'une
indigestion subite, n'ont pu aller voter.
Naturellement,
c'est l'autre qui a été élu.
Dans
une autre commune, à Y…….., canton de Vire, un citoyen a été
éliminé parce qu'il est fabricant de tombeaux.
C'est
l’adjoint qui a poussé à la roue$
en disant : « Si no l'nomme, cha portera malheu à la
commeuns. » .
Dans
l’arrondissement de Bayeux la commune de C……., a rappelé de l'exil
un seigneur et maire dégommé.
Il
a promis qu'à l'avènement du comte de Chambord il ferait ériger la
commune en duché..., afin d'en prendre le titre.
En
voilà une chique commune que celle de Garnetot.
Les
membres du conseil municipal ne peuvent être jaloux les uns des autres.
Sur ce qu'ils étaient dimanche à voter, pas un ne savait lire et
écrire. On a été obligé de tiré au court fétu à qui serait maire et
adjoint.
Avril
1885 - Les jeteurs de sort.
- Le sieur Année, demeurant à Garnetot, croit aux jeteurs de sort.
Ne pouvant plus boire douze verres de gros cidre sans être dérangé et
sa vache ne lui donnant pas autant de lait qu'il en désirait, il se dit :
" By sù, no m'a j'té
un sort ... " sous l'emprise de cette idée, il va trouver la mère
Mathieu, qui lui confirme, moyennant finance, qu'on lui avait jeté un
sort et qu'il ne fallait pas chercher au loin celui qui avait fait le
coup. Année avait supposé de suite que ce devait être son voisin Félix
Motte, et il était allé le répétant partout. Irrité de cette stupide
accusation, Félix Motte a eu le tort d'administrer a son accusateur un
coup de poing qui lui a valu 25 francs d'amende et les dépens.
Août
1904 -
Les armes à feu. -
Joseph Bertout, 17 ans, fils du cantonnier de Garnetot, canton de
St-Pierre-sur-Dives, s'amusait à charger un vieux fusil à pierre, la
pression fit partir la charge et la baguette, violemment projetée, lui
creva l'œil gauche. Le jeune imprudent, dont l'état est grave, a été
transporté a l'hôpital de Lisieux. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1905 -
Domestique infidèle. -
Depuis le 24 janvier, Mme Motte, cultivatrice à Garnetot, avait à
son service la nommée Noémie Blanche Bonnet, âgé de 22 ans. Il y a
quelques jours, ayant eu à s'absenter pour aller dans le voisinage, Mme
Motte constata à son retour qu'on avait dérobé dans le tiroir de son
armoire une somme de 30 francs. Elle soupçonne sa bonne, restée seule à
la maison en son absence, d'avoir commis ce vol. Du reste, celle -ci prit
aussitôt la fuite sans même réclamer le montant de ses gages et les
recherches faites par la gendarmerie pour retrouver sa trace sont
jusqu'ici restées sans résultat.
Juin
1925 -
Vol.
- Un
litre d'eau-de-vie,
du lard
et des
mouchoirs ont
été volés
au préjudice
de Mme
Julienne Denis,
cultivatice à
Garnetot,
hameau de
Marecourt.
Cette
personne a
porté plainte
à la gendarmerie
contre la
femme Ernestine
Lemonnier,
44 ans, gardienne
d'herbages à
Montpinçon,
laquelle interrogée,
a reconnu,
en effet,
être l'auteur
du vol
d'eau-de-vie et
du lard,
mais non
des mouchoirs.
L'affaire se
poursuit.
Janvier 1973
- La commune de L'Oudon a été créée par la
fusion-association, décrétée le 26 décembre 1972, des
communes d'Ammeville (171 habitants en 1968), Berville (160
habitants), Écots (95 habitants), Notre-Dame-de-Fresnay (159 habitants), Garnetot
(89 habitants), Grandmesnil (123 habitants), Lieury (242 habitants),
Montpinçon (167 habitants), Saint-Martin-de-Fresnay (169 habitants) et
Tôtes (125 habitants). Saint-Martin-de-Fresnay est alors désigné
chef-lieu de l'association.
Janvier 1990
- Par arrêté le chef-lieu est transféré à la commune de Tôtes,
dont l'ancien code INSEE (14697) devient le nouveau code de L'Oudon.
Janvier
1891 -
Vols importants.
- Mme veuve Boutron,
propriétaire à Garnetot, a été, cette semaine, victime d'un vol de 800
fr. Auteurs inconnus.
En
l'absence du sieur Albert Dalé, cultivateur à Grandmesnil, des
malfaiteurs lui ont enlevé avec effraction une somme de 1 000 fr.
Pendant
la messe, des voleurs se sont introduits chez le sieur Vieil cultivateur
à Basly, et ont enlevé une somme de 5 000 fr.
Novembre
1946 -
Procès-verbal a été dressé.
- Contre
Mme Henriette Lerebourg, cultivatrice à St-Ouen-le-Pin, pour transport
illicite de 11 kilos de beurre.
Contre
M. Hudère, à Garnetot, qui expédiait en gare de Mézidon un colis de 14
kilos de beurre destiné à un consommateur parisien. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1948
-
La maraude.
-
Dans la laiterie de M. Noé Gautier, maire de Garnetot, des
malfaiteurs on fait main-basse sur 10 kilos de beurre, une paire de
brodequins et une paire de pantoufles. Préjudice 6000 francs. (Source
: Le Bonhomme Libre)
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