1er Juin 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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GONNEVILLE s/HONFLEUR |
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Canton de Honfleur |
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- Cinq vols d'argent et de nombreux effets, commis avec
les diverses circonstances de maison habitée, d'escalade et d'effraction,
faisaient comparaître, dans cette séance, un marchand de peaux de lapin,
le nommé Quesnel ( Jean-Baptiste ) agé de 37 ans, demeurant à
Gonneville-sur-Honfleur. Il a été déclaré coupable par le jury, et condamné à 20 ans de travaux forcés et à l'exposition. (Mémorial du Calvados)
Novembre
1841 -
Cour d’assises du Calvados.
- Le nommé Demmer que M. de Manneville avait placé à la tête
de son exploitation de fabrique de clous d'épingle à
Gonneville-sur-Honfleur, était accusé d'avoir soustrait au détriment de
ce manufacturier des matières premières et même des paquets de clous
confectionnés. Malgré l'admission de circonstances atténuantes Demmer a été condamné à 2 ans d'emprisonnement. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Octobre 1846 - Nouvelles locales. - Le conseil municipal de Gonneville-sur-Honfleur, s'est réuni le 8 octobre, à un nombre des plus imposés de la commune égal à celui des membres du conseil, à l'effet de statuer sur la réparation ou la substitution d'un chemin. Après s'être transportés sur les lieux, ils ont unanimement décidé la réparation du chemin actuel sauf la diminution de la pente, et enfin de pourvoir à la dépense, une imposition, pendant trois ans, de centimes additionnels aux principales contributions a été reconnue indispensable. L'important était de se procurer immédiatement les fonds nécessaires pour ce travail, on ne le pouvait que par un emprunt à la caisse des consignations à 4 1/2 p. %. Tout ceci délibéré à l'unanimité, un des citoyens présents a offert de prêter, en ce moment même, à la commune, la somme indiquée, et seulement à 3 p. %, mais à condition que le travail dont il est question sera exécutée et hiver pour concourir à l'amélioration de l'état de la population nécessiteuse de la commune pendant la rigoureuse saison qui se prépare. Cet offre, on le conçoit, a été accueillie avec empressement et reconnaissance et la condition sera remplie.
Janvier 1848 - Nouvelles Locales. - M. de Varin de Prêtreville, maire de Gonneville-sur-Honfleur, est décédé en cette commune le 18 courant. Il était âgé de 72 ans. Un ancêtre de M de Varin avait été échevin et receveur de la ville de Honfleur. Suivant un volume M. S. G. ayant pour titre : Nobles de la province de Normandie, et contenant 1 152 noms de personnes nouvellement anoblies, soit en récompense de services rendus, soit moyennant finance, Guillaume Varin, que nous venons de citer, fut anobli par charte donnée à Paris au mois de septembre 1594, sans finance. Les armoiries qui lui furent données sont : d'or, à trois fleurs de gueules, une en cœur, une en pointe au chef d'argent surmonté d'azur, au croissant d'or, au milieu de deux autres croissants d'argent. La tradition rapporte que cet anoblissement fut la récompense des services rendus à la personne du roi Henri IV. lorsqu'il vint en 1590 au siège de Honfleur, alors occupé pour la ligue. La date de la charte et les armoiries semblent confirmer la tradition. On désigne comme ayant été, en cette circonstance, le logement de S. M. une maison entre les rue des Buttes et Bourdet, beaucoup plus près de la première. On y arrive par un passage, ouvert sur le dernière rue au n° 10, dont la porte est décorée de moulures comme plusieurs autres maisons du même temps. Une tour octogone de 1 mètre 40 de côté et de 10 mètres de haut, au-dessus du sol de la rue des Buttes, est aujourd'hui et paraît avoir toujours été l'escalier de la maison à laquelle elle est accolée et qui, quoique n'ayant qu'un étage, a une assez jolie apparence.
Juin
1849 -
Nouvelles Locales. - Aujourd'hui va avoir lieu l'assemblée de la
Saint-Martin, fête patronale, de la commune de Gonneville-sur-Honfleur.
Cette assemblée est une de celles qui réunit le plus de monde, nul doute
que, le beau temps aidant, la foule ne soit aussi nombreuse que les
années précédentes. Il est à regretter cependant que cette fête se
trouve le même jour que l'élection. (source Journal de Honfleur)
Septembre 1858 - Une bénédiction. - Aujourd’hui, à 5 heures après-midi, aura lieu la bénédiction du nouveau calvaire érigé dans la commune, de Gonneville-sur-Honfleur. Le sermon sera prêché par M. l’abbé Cardinne, curé de Sainte-Catherine de Honfleur et doyen du canton. Une
cérémonie semblable, présidée également par M. Cardinne, aura lieu
dans 8 jours, le 26 de ce mois, dans la commune du Theil. (Source :
Le journal de Honfleur)
Juillet 1859 - Les fêtes St-Pierre et St-Martin. - Dimanche dernier ont eu lieu, ainsi que nous l'avions annoncé, les fêtes St-Pierre à Equemauville et St-Martin à Gonneville. La coïncidence de ces deux fêtes a fait qu'elles n'ont pas présenté l'animation ordinaire, les promeneurs s'étant partagés dans les deux communes. Equemauville possède une église irréprochable comme tenue, mais, d'un autre côté, tout en présentant quelques piliers du genre roman et quelques fenêtres en ogive elle est loin de recréer les yeux du touriste ; elle est faite de pièces et de morceaux et offre des formes choquantes pour un monument de cette nature. Qu'il nous soit permis de dire en passant qu'une commune aussi peuplée que l'est Equemauville pourrait avoir un temple plus convenable que celui qui existe en ce moment, ou du moins rectifier par quelques travaux bien entendus les côtés disgracieux de l'édifice. (Source : Le journal de Honfleur)
Juillet 1859 - Les facteurs ruraux. - Les chaleurs intolérables qui règnent depuis quelque temps, ont attiré l'attention de l'administration des postes sur la condition si modeste et si importante à la fois des facteurs ruraux. On
cite dans plusieurs cantons des facteurs qui n'ont pas à parcourir chaque
jour moins de huit à neuf lieues, c'est à peine si les chevaux, sous un
soleil ardent, pourraient résister à de pareilles fatigues. Il serait
question d'accorder deux jours de repos par mois aux facteurs ruraux dont
le traitement modique ne dépasse pas 1 fr. 40 cent, par jour, un facteur
postulant, rétribué par l'administration des postes, pourrait servir de
suppléant. ( Moniteur
du Calvados )
Janvier 1861 - Le temps. - La gelée est arrivée à temps pour nous préserver des inondations. Dans tous les departements, le cours des rivières s'était enflé dans des proportions menaçantes. A
Paris, la Seine a acquis un niveau auquel elle ne s'était pas élevée,
assure-t on, depuis 1819. A cette époque et au moment des plus grandes
eaux, la Seine fut prise, et les
Janvier
1861 - Le Tribunal Correctionnel de Pont-l'Evêque.
- Dans
son audience du 16 janvier 1861, a condamné : -
Bucaille Victor-Joseph, 28 ans, jardinier, né et demeurant à
Gonneville-sur-Honfleur, à 25 fr. d'amende et confiscation du fusil, pour
chasse sans permis et en temps de neige. -
Giffard Eugène-Théodore, 45 ans, journalier, né à Villerville,
demeurant à Gonneville-sur-Honfleur, à 25 fr. d'amende et confiscation
du fusil, pour chasse sans permis et en temps de neige. - Lepeltier Jean-Pierre, 24 ans, domestique, né à Criquebeuf, demeurant à Pennedepie, à 16 fr. d'amende, pour chasse en temps de neige. ( L’Écho Honfleurais)
Février
1861 - Toujours le temps.
- Depuis
Mercredi la température a changé du tout au tout et a atteint plusieurs
degrés au-dessus de O. Aujour d'hui, à l'exposition du midi et au soleil
le thermomètre a atteint 15 degrés ; c'était comme un beau jour de
printemps. Mercredi
la brume était tellement intense le soir, que le bateau à vapeur du
Havre ici, n’a pas pu effectuer son voyage. ( L’Écho Honfleurais)
Mai 1861 - On écrit de Gonneville au Journal de Honfleur. - Le pluie qui est tombée la semaine dernière, après la sécheresse printanière que nous avons eue, a été un véritable bienfait. Les blés ont repris de la vigueur, et les herbes et les trèfles ont poussé depuis huit jours d'une manière étonnante, seuls les colzas sont très mauvais. Généralement faits avec de la plante petite, les colzas, par suite de la saison humide de l'automne dernier, ont mal poussé. Après avoir traversé un rude hiver, ils ont retrouvé au printemps une sécheresse qui les a arrêtés dans leur complet développement. Ils sont actuellement en pleine fleur, mais maigres et clair-semés. Les pommiers qui n'ont pas rapporté de fruits l'année dernière sont très beaux, et on peut compter sur une récolte sinon abondante, au moins passable. La récolte de l'année dernière n'a pas produit ce qu'on espérait. Les fruits, non mûris par le soleil n'ont, produit que des cidres amers, et, comme dit le cultivateur, sans bouche, c'est-à-dire sans goût. Espérons
que l'année qui commence
par une si belle floraison nous donnera des cidres plus agréables que
ceux de 1860. ( Le Journal de Honfleur )
Décembre 1865 - Une mort suspecte. - Samedi soir, vers neuf heures, M. le commissaire de police s'est transporté au village de Troussebourg, commune de Gonneville-sur-Honfleur, accompagné du docteur Leseigneur, pour constater la mort du nommé Lemonnier, âgé de 56 ans, qui avait été trouvé mort dans son lit. Le lendemain, M. le juge d'instruction, M. le procureur impérial de Pont-l’Évêque, accompagnés d'un médecin, ont été instruire cette affaire et l'autopsie du cadavre a été pratiquée. La femme de Lemonnier était absente depuis samedi dans la journée, et des voisins ont prétendu que ces deux époux avaient eu querelle avant l'absence de la femme. Au
retour de la femme Lemonnier, elle a été arrêtée et conduite à Pont-l’Évêque
à la disposition du parquet. (
Echo Honfleurais )
Avril
1866 -
Le bureau télégraphique. -
La commune de Gonneville-sur-Honfleur, sur la demande qu'elle en a
faite à l'administration, possède maintenant un bureau Le
matériel de ce bureau a été posé samedi dernier, et dimanche 22
courant, à trois heures du soir, après plusieurs expériences
satisfaisantes entre Honfleur et Gonneville, il a été mis
à la disposition du public.
Février
1867
-
Un incendie. -
Jeudi, vers dix heures du matin, un feu de cheminée s'est
déclaré au domicile de M. Lecoq, boulanger Gonneville-sur-Honfleur,
village du Nouveau-Monde. Grâce à l'activité du propriétaire et des personnes attachées à son établissement, ainsi qu'au dévouement du sieur Coutey, le feu a été immédiatement arrêté, et n'a causé aucun dommage. On
attribue la cause de cet incident à la présence d'une poutre en bois,
aboutissant dans l'intérieur de la cheminée. Octobre
1867 -
Un accident. -
Un bien déplorable accident vient de plonger dans la douleur et
dans le deuil une très honorable famille des environs de Honfleur. L'enfant
de M. Paul Bédel, cultivateur à Gonneville, se trouvait, mercredi
dernier, aux champs avec le laboureur attaché à la ferme. Cet enfant,
paraît-il, se plaignit du besoin qu'il éprouvait de se désaltérer.
Renvoyé à la maison d'habitation, l'enfant ne trouva pas ses parents. Il
lui vint à l'idée d'atteindre une bouteille de liqueur au cassis, il en
absorba trois verres. Cette liqueur détermina promptement chez l'enfant
une ivresse complète. Un médecin fut appelé presque immédiatement, et malgré les soins qui lui furent donnés, le pauvre petit imprudent n'a pu supporter une telle dose, et il est mort le lendemain matin. Cet enfant était âgé d'environ cinq ans.
Mai
1872 - Incendie.
- La
7 mai, vers une heure du matin, un incendie a éclaté dans la ferme de M.
Clément Lebret, cultivateur à Gonneville-sur-Honfleur, et a réduit en
cendres un corps de bâtiment à usage de granges, écuries et
étables. Une grande quantité de foin et de paille, ainsi que les
instruments aratoires renfermés dans le bâtiment et appartenant au
fermier ont été la proie des flammes, on évalue la perte pour ce
dernier à 3.000 francs. La cause de cet incendie est due à l'imprudence
du sieur Lebret, qui veillait une vache dans son étable avec une lanterne
qui a communiqué le feu à la paille.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le Calvados
- Arrondissement
de Pont-l'Evêque :
Rumesnil,
école mixte ; Gonneville-sur-Honfleur,
école mixte ;
La Rivière-Saint-Sauveur,
école de
garçons ; Blonville,
école mixte ;
Clarbec, école de garçons.
Février 1880 - Un philanthrope malheureux. - Nous avons, avec tous nos confrères, annoncé la surprenante condamnation d'un sieur Bottentuit, de Gonneville-sur-Honfleur, convaincu d'avoir, sans tenir le livre de présence prescrit par les règlements, couché sous son hangar des malheureux sans asile. Bottentuit le faisait par charité et ne se croyait pas tenu de se conformer aux formalités exigées des aubergistes.
A
propos du juge de paix de Honfleur, il paraît qu'il va être changé, et
on ajoute qu'il ne sera pas regretté.
Juillet
1880
- Les orages.
- Samedi
soir, un orage épouvantable à éclaté sur Caen et une partie du
Calvados. A Caen, les rues de la ville ont été transformées en torrents
et l'eau a envahi beaucoup
de maisons. Des arbres ont été renversés par l'ouragan, notamment près
de l'école de natation, ainsi qu'à Louvigny Dans
les communes d'Hérouvillette et Ranville, les colzas, blés, sarrasins,
ont été broyés par la grêle. Le
canton d'Évrecy a beaucoup souffert. Les blés, les orges sont roulés et
hachés, les seigles, plus avancés, ont la paille moins altérée, mais
les sarrasins sont endettés et absolument perdus. Les avoines n'ont plus
d'épis, les colzas sur pied sont émondés, ceux qui étaient coupés
sont aux trois quarts battus. L'écorce des jeunes pommiers est même
détachée du tronc dans les endroits où les grêlons ont frappé. C'est
un désastre complet. Les communes les plus frappées sont :
Sainte-Honorine-du-Fay , Maizet, Avenay, Esquay, Vieux, Maltot
et Feuguerolles. A Hamars, les récoltes des quatre principales
fermes sont complètement détruites et non couvertes par assurances. Dans
le canton de Ryes, on évalue à plus de trente mille francs les dégâts
causés par la grêle. A
Fontaine-Etoupefour, les dégâts s'élèvent à 30 000 fr. A
Argences, la foudre a tué une jument appartenant au sieur Deschamps,
maître d'hôtel. A Billy.
elle est tombée sur la maison du sieur Bisson, a dérangé un lit dans
lequel étaient couchées
deux personnes, mais n'a fait que de légers dégâts. A Livarot, elle a
brûlé une meule de foin. A Trouville, il y a eu un véritable déluge. A
Goustranville, la foudre a tué une jument
appartenant à M. Gosselin. A Dozulé, les marronniers placés de chaque
côté de l'église ont été rompus. Cet
orage a aussi occasionné de grands dégâts dans le canton de Balleroy :
la foudre est tombée plusieurs fois, et a renversé, à Balleroy, deux
personnes qui se trouvaient dans un champ, sans leur faire néanmoins de
graves blessures. A Castillon, par suite de la foudre, le feu a pris à
une boulangerie dépendant de la ferme de M. Pelcerf. Perte 600 fr.
Assurée. A
Honfleur et les environs, notamment du côté de Gonneville,
l'orage a fait des dégâts considérables. Rue Boudin, à Honfleur, une
petite fille a été renversée par la masse d'eau qui, de la côte, se
précipitait par cette rue en pente. Sans le prompt secours d'un habitant
du quartier qui fut assez heureux pour ressaisir l'enfant qui
disparaissait entraînée par le courant, il est certain qu'elle n'eût pu
d'elle même échapper au danger qui la menaçait. Le
préfet rappelle aux maires
dont les communes ont subi des pertes, qu'ils doivent adresser à la
préfecture une demande de secours, indiquant nominativement les
cultivateurs sinistrés et la perte de Chacun. Dans la même pétition,
ils feront connaître les noms de deux cultivateurs d'une commune voisine
les plus aptes à assister les contrôleurs dans l’estimation des
pertes.
Septembre
1880
- Les
orages. -
Lundi un orage, accompagné d'éclairs et de coups de tonnerre, a
éclaté sur la ville et les environs, vers neuf heures du soir. Les
éclairs étaient Les
orages se succèdent dans les environs de Bayeux. Jeudi dernier, pendant
la nuit, la foudre est tombée sur le presbytère de Bucéels, elle a
causé des dégâts assez considérables
à la cheminée de la cuisine, aux rampes du gable et au gable lui-même. Un
orage épouvantable a encore éclaté lundi soir sur notre littoral et
s'est particulièrement fait sentir entre Courseulles et Ouistreham. L'un
des gardes-barrière de la ligne de la mer, émotionné par les
coups de tonnerre et sans doute par autre chose aussi, frappait vers
minuit à toutes les portes de Saint-Aubin pour demander un asile. Une
âme charitable lui a accordé l'hospitalité, et notre homme, au petit
jour, a regagné son logis sans demander excuse aux nombreuses personnes
qu'il avait réveillées. Lundi, à Honfleur, l'orage a été très violent. La foudre est tombée dans divers endroits, on cite entre autres une ferme située à Gonneville, appartenant à M. Lance-Briant et occupée par M. Thomas Moulin, le fluide électrique y a causé d'assez grands dégâts, une cheminée a été lézardée et une partie du toit a été détruite. Ces pertes sont couvertes par les assurances.
Mai
1888
- Brutalité.
-
L'autre dimanche, les
jeunes Lhérondel et Oriot, de Honfleur, s'étaient rendus dans un des
bois de M. de Honnaville, à Gonneville-sur-Honfleur, sous le prétexte de
dénicher des nids. D'après une autre version il se serait agi d'un
maraudage de bois. Surpris par le garde du sieur Giret. Ils tentèrent de
s'esquiver. Lhérondel avait déjà
pris une certaine avancé
sur le garde, lorsque
celui-ci, au risque
de le
tuer, déchargea sur
lui son fusil chargé de chevrotines qui l'atteignirent sur diverses
parties du corps : Lhérondel,
revenu à Honfleur, ne songea pas a porter plainte, mais, jeudi, son état
étant devenu plus grave, on dût demander son admission d’urgence à
l'hospice et la justice fut ainsi prévenue. Une enquête est ouverte.
Février
1890 -
Un sauvage. -
Dernièrement,
à la chute du jour, Je nommé Victor Ruffin, 24 ans, journalier à
Gonneville-sur-Honfleur, étant ivre, passant devant la porte du sieur
Herblin, vit l'âne de ce dernier qui y était attaché, il détacha
l'animal et monta dessus. Mais, trouvant qu'il ne marchait pas assez vite,
il le larda de coups de couteau, puis l'abandonna. L'âne est mort de
ses blessures. Procès-verbal a été dressé contre Ruffin.
Novembre 1892 - Empoisonnement avec de la bouillie. - Comme on allait enterrer, à Gonneville-sur-Honfleur, le sieur Léonard Lefèvre, 61 ans, mort presque subitement, la gendarmerie arriva et ordonna de surseoir à l'inhumation. Les
époux Lefèvre avaient adopté Alphonsine Rouval, aujourd'hui âgée de
23 ans. Elle épousa un nommé Ruffin. Tous les deux vivaient chez les
Lefèvre avec leurs trois enfants. Un testament avait été fait
dit-on, en leur faveur. Mercredi, la femme Ruffin prépara de la bouillie.
Lefèvre en mangea abondamment, sa femme un peu moins, les Ruffin firent
semblant d'en manger. Le surlendemain, Lefèvre était mort et sa femme
bien malade. Quant aux Ruffin, ils n'éprouvèrent aucune indisposition.
On parla tout bas d'empoisonnement. Le parquet en fut informé,
s'est rendu à Gonneville et a fait avouer à la femme Ruffin qu'elle
avait mis du poison dans la bouillie parce que Lefèvre battait sa Les époux Ruffin ont une mauvaise réputation, le mari, un batailleur, est très redouté. Lefèvre n'était pas non plus bien considéré. Il martyrisait sa femme, aveugle depuis huit ans. Un jour, il l'aurait attachée à un arbre et rouée de coups de fouet. Il y a quelques années, au 15 d'août, Lefèvre monta dans un guignier et cria à tue-tête : « Vive l'empereur ! » Il fut condamné. (source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1892 -
Les empoisonneurs de Gonneville. -
L'enquête sur les
empoisonnements de Gonneville-sur-Honfleur se continue. Les époux Ruffin,
arrêtés pour empoisonnement du sieur Lefèvre, ont avoué avoir, il y a
sept mois, empoisonné aussi la
mère de Lefèvre. Le parquet a fait exhumer le cadavre. (source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre 1892 - L’empoisonnement de Gonneville. - La justice a fait procéder à l'autopsie de Lefebvre, la victime des époux Ruffin, de Gonneville-sur-Honfleur. L'examen des viscères a établi que les inculpés s'étaient servis d'avoine empoisonnée et broyée, destinée à détruire les animaux nuisibles, ils avaient fait infuser cette avoine dans l'eau et s'étaient ensuite servis de cette eau pour faire la bouillie qu'ils avaient fait absorber à Lefebvre. Le bruit court que les époux Ruffin auraient empoisonné, dans les même conditions, la mère de Lefebvre, il y a deux ans. Il est probable que l'exhumation du cadavre de cette femme va être ordonnée. (source : Le Bonhomme Normand)
Février
1893 -
Deux empoisonneurs. -
Les époux Lefebvre,
cultivateurs à Gonneville-sur-Honfleur, avaient recueilli. à l'âge de 7
ans, Alphonsine-Celestine dite Rouval, cousine du sieur Lefebvre. Ils
prirent soin d'elle jusqu'à son mariage avec Victor Ruffin, au mois
d'avril 1887. Ruffin avait alors 22 ans. Depuis cette époque, les époux
Ruffin habitèrent une dépendance de la ferme occupée par les époux
Lefebvre. Ils ne leur payaient pas de loyer et prenaient leurs repas avec
eux. L'accusée
tenait le ménage des époux Lefebvre, la femme est du reste aveugle. Les
Ruffin parvinrent insensiblement à commander dans la maison. Ils
abusèrent de la situation pour commettre de nombreux actes
d'indélicatesse.
En
novembre 1889, la mère Lefebvre vint demeurer avec son fils et sa bru,
elle n'avait pas tardé à s'apercevoir des agissements des accusés. Ils
résolurent de s'en débarrasser. Le
18 février 1892, la femme Ruffin prépara du café dans lequel son mari
versa une certaine quantité de vitriol et elle porta ce breuvage à la
veuve Lefebvre. Après l'avoir absorbé, la veuve Lefebvre fut prise
de violents vomissements et mourut dans la nuit du 23 au 24 février. Elle
avait dit à diverses reprises qu'elle était empoisonnée, à cause de
son grand âge, on ne fit pas attention à ses paroles. Les époux Ruffin,
débarrassés de la veuve Lefebvre, n'hésitèrent pas à commettre un
deuxième crime. Les
époux Lefebvre devaient cesser leur exploitation à Noël et quitter
Gonneville-sur-Honfleur. Les accusés allaient donc être réduits à
leurs propres ressources. Lefebvre possédait une petite fortune montant
à 4 ou 500 francs de rente, ils avaient fait le calcul que, s'il venait
à disparaître, sa femme, qui ne pouvait se suffire à elle-même,
continuerait à habiter avec eux, et leur ferait un testament. Aussi,
résolurent-ils de faire disparaître Lefebvre. Le
16 novembre, Ruffin acheta chez un pharmacien de Trouville une
préparation d'avoine à base d'arsenic, dite la « Foudroyante » pour la
destruction des rats. A Saint-Gatien-des-Bois, il acheta une certaine
quantité de farine de blé. Rentré chez lui, vers le soir, il fit
préparer par sa femme de la bouillie avec la farine qu'il avait
rapportée. Ruffin
est sournoisement méchant. Il y a dix-huit mois environ, venant de
Honfleur, il apercevait sur la route une petite voiture attelée d'un
âne. Il détela l'animal, l'emmena à quelques pas plus loin et le
laboura, c'est le mot, de coups de couteau. Quelques semaines plus tard,
dans un pré, il faisait subir le même sort à un mouton. Pendant
l'agonie de Lefebvre, qui a duré cinq
jours, Ruffin, qui était près du lit du malade, lui dit : « J'ai vu un
cas comme le vôtre, le bonhomme est mort ». —
« Comment, reprit le malheureux Lefebvre, est-ce que je vais mourir aussi
? » —
« Oui, dit Ruffin, vous y passerez aussi ». Ruffin, dont l'attitude pendant les débats a été cynique, est condamné à la peine de mort et sa femme aux travaux forcés à perpétuité. (source : Le Bonhomme Normand)
Février 1893 - Prix de vertu. - Le prix de vertu fondé par M. Pimont de Honnaville, ancien maire de Gonneville-sur-Honfleur, dont la valeur est de 225 francs, vient d'être décerné à Mlle Laisné, 65 ans, habitant la Rivière-St-Sauveur. Mlle Laisné, qui est sans fortune, est toujours restée seule avec ses parents infirmes et pour les soutenir dans leur vieillesse a refusé tout mariage. Elle a encore aujourd'hui à sa charge son vieux père, âgé de 85 ans, et a néanmoins recueilli chez elle sa sœur, la veuve Lemercier, qui est aveugle, et ses trois enfants. (source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1893 - Rejet de pourvoi. - La cour de cassation a rejeté le pourvoi de Victor Ruffin, condamné à mort aux assises du Calvados, pour avoir, de complicité avec sa femme, empoisonné les époux Lefebvre, fermiers à Gonneville-sur-Honfleur. Le condamné n'a plus à espérer qu'en la clémence présidentielle. Tout porte à croire qu'il ne l'obtiendra pas. (source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1893 - Exécution à Caen. - Les époux Lefèvre habitaient Gonneville-sur-Honfleur. Ils avaient recueilli, à 7 ans, une cousine du mari qui épousa en 1887 un nommé Victor Ruffin, d'un naturel sournois et méchant. Les époux Ruffin abusèrent de leur situation. La mère de Lefèvre, âgée cependant de 80 ans, s'en aperçut et les surveilla. Ils résolurent de supprimer ce témoin clairvoyant. Le 18 février 1892, la femme Ruffin prépara du café, dans lequel son mari versa du vitriol, et elle le porta à la pauvre vieille. Cinq jours après, elle expirait dans d'horribles souffrances, disant qu'elle avait été empoisonnée. Malheureusement,
elle était vieille et on ne fit pas attention à ses pressentiments.
Lefèvre avait 500 fr. de rentes, sa femme, qui avait eu bien à souffrir
avec son mari, qui la rouait de coups, était aveugle. Les époux Ruffin
calculèrent que, Lefèvre mort, ils seraient les maîtres. C'est alors
que Ruffin acheta à Trouville une préparation arsenicale employée Les coupables essayèrent de nier, mais la femme fît bientôt, des aveux complets en mettant tout l'odieux du crime sur son mari. Ruffin fut condamné à mort, sa femme à perpétuité. Ruffin savait que c'était à six voix contre six qu'il n'avait pas obtenu des circonstances atténuantes, il savait aussi que les membres du jury avaient signé un recours en grâce, et s'il ne l'a pas obtenue, c'est, parait-il, parce que le recours portait la date du 28 février au lieu du 8, la commission des grâces a cru à une manœuvre. IL ne croyait pas qu'il serait exécuté et passait son temps très calme, jouant aux cartes, mangeant bien et dormant de même. Aussi, dur a été son réveil. Il a poussé un cri et s'est mis à sangloter. Il a fallu le soutenir pour lui faire gravir les 75 marches conduisant à la chapelle et de là descendre à la geôle, où a eu lieu la toilette. Il a pris quelques gouttes de rhum, puis s'est livré. C'est une masse inerte qu'on a jetée sous le couperet, il a fallu même que le bourreau s'y reprit à deux fois pour lui placer la tête dans la lunette, ce fait a fait croire à un instant de résistance. La femme Ruffin, qui a 24 ans, est à Rennes, elle croyait à la grâce de son mari et lui écrivait en bâtissant des châteaux en Calédonie. Ruffin était âgé de 21 ans. Il y avait relativement peu de monde à l'exécution. La nouvelle nous était arrivée au milieu de notre tirage et nous n'avons pu l'annoncer que dans nos quinze mille derniers exemplaires. Il y avait 6 mois que la fatale sentence était prononcé. Ruffin avait demandé à son défenseur de ne pas livrer son corps aux médecins. Selon son vœu, il a été inhumé à Saint-Gabriel. (source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1893 - L’immoralité à la campagne. - La jeune Le Bars, 12 ans, demeurant chez ses parents à Gonneville-sur-Honfleur, raconta à sa mère que son oncle entretenait des relations avec elle depuis quelque temps. Un médecin fut appelé, il constata que l'enfant n'était plus pure. L'oncle a été arrêté. Il nie énergiquement avoir eu des relations avec sa nièce. Celle-ci persiste dans ses dires et a de plus, indiqué un autre individu avec lequel elle aurait eu aussi des relations. Comme on le voit cette vilaine affaire n'est pas claire. (source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1894 - Coups et blessures. - Une discussion s'étant élevée entre le nommé René Couathalem, terrassier, employé aux travaux du chemin en construction de Tréprel à Pont-d'Ouilly, et le nommé Mabire, chef de chantier, Couathalem a reçu de Mabire un coup de pelle qui lui a fendu la tète sur une longueur de 10 à 12 cm. On voit la cervelle à travers la blessure. On craint pour la vie du blessé. Mabire a été écroué à Falaise. —
On a arrêté Georges Lormier, 21 ans, qui avait frappé il y a quelques
jours, sans motifs, M. Léon Lihard, cultivateur à
Gonneville-sur-Honfleur. Les blessures reçues au front et à la poitrine
semblent avoir été faites avec un bâton.
(source : Le Bonhomme
Février 1895 - Attentats à la pudeur. - En septembre et en octobre 1892, Yves Guillossou, né à Plougouver (Côtes-du-Nord), alors domestique chez les époux Lebard, à Gonneville-sur-Honfleur, profita de ce qu'il était seul avec la jeune fille Marguerite Lebard pour se livrer sur elle à des attentats à la pudeur. Il a, par contumace, vingt ans de travaux forcés. (source : Le Bonhomme Normand)
Février 1895 - Neige et froid. - L'hiver que nous traversons menace d'être un des plus longs que nous ayons eu depuis longtemps. Il est de nouveau tombé de la neige dimanche la nuit, et le froid continue. Les routes et les chemins sont impraticables. On s'étonne de l'inaction des administrations que cela concerne. Les bras inoccupés sont nombreux dans nos campagnes et en leur faisant appel on pourrait rétablir la circulation sur beaucoup de points, au besoin, on pourrait avoir recours aux prestataires. Si cet affreux temps continue, les navires ne pourront plus arriver à Caen. L'Orne est prise et le paquebot La « Dives » est resté huit jours retenu par les glaces près de Longueval. Il n'a été dégagé que mercredi matin. Quant au canal, les glaçons l'encombrent. Cette situation est d'ailleurs générale. La Seine est prise à Paris et à Rouen. (source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1898 - Bouton de gilet accusateur. - La semaine dernière, à Gonneville-sur-Honfleur, la propriété du sieur Carré avait été mise à sac : on avait dérobé des victuailles, vin, cognac, rhum, tabac, etc…. Le voleur vient d'être découvert, grâce à un bouton de gilet qu'il avait perdu sur les lieux du vol. La piste a conduit les gendarmes Chez un journalier de Genneville, Hardy, au gilet duquel manquait un bouton semblable à celui trouvé. Hardy ne nia pas, il avoua même avoir volé, en janvier dernier, du linge à la dame Contentin. Détail typique : la femme Hardy portait ce jour-là une des chemises volées chez la dame Contentin, elle a dû en opérer la restitution. (source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1898 - Morte en allant chercher de la sicasse. - A trois kilomètres de Honfleur, sur la route de Gonneville, la femme Zénaïde Desportes, 51 ans, habitait une chaumière dans laquelle des amis de bouteille se donnaient quelquefois rendez-vous pour boire et s'amuser. Dimanche, cette femme s'était relevée pour aller chercher de la sicasse chez son fournisseur ordinaire. Mais, saisie par le froid, elle tomba frappée d'une congestion. (source : Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
Vols qualifiés. -
Joseph
Gourvellec, 23 ans,
domestique à Gonneville-sur-Honfleur, est accusé d'avoir, à l'aide
d'effraction, soustrait frauduleusement un pupitre contenant une certaine
somme d'argent et divers objets au préjudice du sieur Malon et de son
neveu, ainsi que le porte-monnaie de la fille Roberge, servante même
ferme. Gourvellec
a été condamné à 5 ans de travaux forcés avec relégation.
Défenseur, Me Desportes. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre 1900 - Incendiaire. - Le feu s'est déclaré dans un bâtiment situé à Gonneville-sur-Honfleur, occupé par le sieur Aubine et appartenant au sieur Champain, marchand à Honfleur. On suppose qu'il a été mis par malveillance, car, au moment où on apercevait les flammes au-dessus de la toiture, un individu se sauvait à travers champs. Les
pertes sont évaluées à 1 000 fr. pour le propriétaire, et à 1 700
francs pour le locataire.
Avril
1901 - Un désespéré. -
Le sieur Alphonse Flambard, 58 ans, berger à
Gonneville-sur-Honfleur, a été trouvé pendu dans la bergerie. Le
malheureux vivait séparé de sa femme et passait pour un alcoolique. Ce
sont là, sans doute, les causes qui ont poussé le malheureux à se
donner la mort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1901 - Tentative de viol. - La jeune Albertine Cruchon, 16 ans, servante à Genneville, près Honfleur, en rentrant chez sa maîtresse, rencontra, près du calvaire, Émile Destin, 15 ans et demi, qui lui fit des propositions déshonnêtes. La jeune fille s'enfuit, mais elle fut bientôt rejointe dans un champ par le garnement, qui, après , l’avoir terrassée, se livra sur elle a un attentat la pudeur. Destin est arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1901 - Médaillés d’honneur. - La médaille d'honneur des épidémies a été décernée a la dame Demeule, à Gonneville-sur-Honfleur, qui a fait preuve de dévouement pendant l'épidémie de variole qui a sévi, cette année, dans cette commune. — Le sieur Emile Maheux, cantonnier à Isigny, a obtenu une médaille d'honneur pour bons et longs services. —
Une médaille d'honneur du travail a été décernée à la demoiselle
Marie Lassery, perleuse depuis quarante ans dans la même maison à
Argences. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Suites mortelles d’une chute.
- Il y a
quelques jours, le sieur Léonor Petit, 61 ans, demeurant à Honfleur, qui
cueillait des fruits chez la dame Madeline, à Gonneville-sur-Honfleur,
tombait d'un arbre et, dans sa chute, éprouvait une fracture des côtes,
compliquée d'une perforation des membranes internes, dont il est mort. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - Incendies. - D'un bâtiment à usage d'étable et de grange au sieur Pierre Quidel, cultivateur à Gonneville-sur-Honfleur. Trois vaches ont été brûlées, une quatrième a été tellement atteinte qu'on a dû l'abattre. Pertes, assurées, 8 000 fr. La malveillance est la cause de ce sinistre. Un incendie avait déjà eu lieu chez le sieur Quidel, le 27 décembre dernier, et avait consumé deux bâtiments. —
D'une remise située au hameau de la Folie, à Caen, et appartenant à la
dame Dufay, logeuse. Pertes, 400 fr. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin 1903 - Voleur arrêté - Louis Fauvel, marchand ambulant, était inculpé de vol de 1 200 f. de marchandises au préjudice de deux commerçants de Bolbec (Seine-Inférieure). La police de Trouville l'a arrêté ces jours derniers au moment ou il vendait sur le marché les marchandises volées. Fauvel dit demeurer à Gonneville-sur-Honfleur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Un homme mort de faim.
- Le cadavre
d'un individu a été trouvé dimanche, à Gonneville-sur-Honfleur, près
des bâtiments de ferme exploitée par le sieur
Octobre 1903 - École primaire supérieure. - A peine notre école supérieure est-elle ouverte que les élèves abondent au point qu'on est obligé de faire certains cours dans les corridors. Cela
s'explique, car les enfants, en plus de l'instruction ordinaire, sont
exercés aux travaux manuels et préparés à entrer dans toutes les
écoles industrielles. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1903 - Un tour de cartouche. - M. Noël du Tilly, maire de Honfleur, possède, sur la côte de Gonneville, une propriété que les vagabonds du pays dévalisaient toutes les nuits. Pour mettre un terme à leurs déprédations, M. Noël y installa deux nouveaux mariés, les époux Carpentier. Le premier soin du gardien fut d'acheter un revolver et soixante cartouches, en se disant que les maraudeurs n'auraient pas l'audace de s'y frotter. Il
se trompait. S'étant absentés quelques heures dans l'après-midi de
dimanche, à leur retour les époux Carpentier trouvèrent leur porte
forcée et le revolver et les soixante cartouches enlevés. Un vrai tour
de Cartouche, quoi ! ( Le Bonhomme Normand )
Novembre
1903 - Reconnaissance de cadavre.
- On
croit que le cadavre trouvé à Gonneville-sur-Honfleur, était celui d'un
nommé Jules Lefrançois, 50 ans, originaire de Les
Préaux (Eure). (Source : Le Bonhomme Normand) Novembre 1903 - Vols qualifiés. - Edmond Vauquelin, 23 ans, et Antoine Dauphin, 27 ans, journaliers, sont accusés de vols nombreux et peu importants commis à Ste-Marguerite-des-Loges, à Tortisambert, à Mesnil-Mauger, à St-Pierre-des-Ifs et à Ammeville. Vauquelin et Dauphin sont deux récidivistes. Les Caennais connaissent Dauphin, c'était lui qui, habillé en sauvage et surnommé Racaco, mangeait, à la foire de Caen, des rats vivants, et de la viande pourrie. Vauquelin a été condamné à 5 ans de prison et Racaco à 6 ans de travaux forcés, qu'il demandait, d'ailleurs, en promettant de recommencer son temps fait. — Défenseurs : Mes Goujet et Villey-Desmezerets. —
Un récidiviste, Louis Boissel, 21 ans, journalier, qui a déjà subi 7
condamnations, était accusé de vols nombreux, mais de peu d'importance,
commis à Gonneville-sur-Honfleur. Il était passible de la
relégation, mais ayant obtenu les circonstances atténuantes il
l'évitera pour cette fois et ne fera que trois mois de prison. —
Défenseur : Me Desportes.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Disparues. - Une enfant de 13 ans, la jeune Marie Pillon, domestique chez M. Petit, cultivateur à Gonneville-sur-Honfleur, est disparue depuis plusieurs jours. Elle était partie pour retourner chez ses parents, demeurant à Fatouville (Eure). —
Alexandre Perrotte, 30 ans, journalier à Cretteville (Manche), a
quitté sa femme et ses trois petits enfants en juillet dernier pour aller
faire la moisson aux environs d'Isigny, et depuis ce temps n'a pas donné
signe de vie. (Source :
Le Bonhomme
Avril
1907 -
Suicide.
-
Le nommé Ganivut, domestique chez M. Marion, cultivateur à
Gonneville a été trouvé pendu samedi matin. On ignore les causes de
cette détermination. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1918 - Un détaché agricole qui fait des bêtises. - Sous l'influence de l'ivresse, Le Bihan Jean, 49 ans, né à Louargat, arrondissement de Guingamp, a menacé M. Jules Varin, cultivateur à Gonneville, de lui « faire son affaire et d'avoir sa peau». Puis, quand celui-ci fut parti aux champs, il alla à la ferme injurier Mme Varin et s'élança vers elle pour la Happer. La cultivatrice saisit un bâton pour se défendre et en porta un coup sur la tète de son agresseur. Elle se réfugia ensuite dans sa laiterie ou telle dut s’enfermer. Le Bihan bouscula également la dame Marguerie, née Brunet, qui se trouvait la. Les gendarmes de Honfleur ont retrouvé l'auteur de cette scène regrettable chez M. Joseph Yger, au Mont-Saint-Jean. Ils lui ont dressé procès-verbal et, comme il était détaché à l'agriculture, il a été signalé à l’autorité militaire.
Juin 1920 - Une chute mortelle. - M. Hagnerel, 50 ans, ouvrier agricole à Gonneville-sur-Honfleur, est tombé d'un arbre où il était monté pour détruire un nid de buses. Dans sa chute, il s'est brisé la colonne vertébrale. La mort a été instantanée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1920 -
Accident de chasse. -
Apercevant
des oiseaux de passage dans un herbage, Eugène Mézerais, 60 ans,
journalier à Gonneville-sur-Honfleur, courut, chercher son fusil. Pour
approcher du gibier, il devait passer une haie. Il posa son arme. Comme il
la reprenait, la gâchette se trouva accrochée à une branche et le coup
partit. Mézerais reçut toute la charge dans l'abdomen. Son état est
très grave. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1921 -
Les dangers de la cueillette.
- Monté au haut d'une échelle pour faire la cueillette
des pommes chez M. Fauvel, cultivateur à Gonneville-sur-Honfleur, M.
Eugène Lecesne, 57 ans, est, par suite d'un glissement de l'échelle,
tombé sur le sol, dans sa chute, le malheureux s'est fracturé la colonne
vertébrale. La mort a été instantanée. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre 1921 - Coupable reconnu. - Arrêté récemment pour un vol de 1 200 fr commis à Barneville-sur-Eure, Georges Aussy, a été signalé comme pouvant ètre l'auteur du vol important de Gonneville, prés d'Honfleur. Après
enquête, il a été démontré qu'Aussy, qui avait été valet de chambre
au château, de Gonneville était bien l'auteur du vol. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1922 -
Visiteurs indiscrets.
- Les
communes de La Rivière-St-Sauveur et de Gonneville ont été visitées
par des voleurs, qui sont entrés chez M. Halley, journalier, au moyen de
pesées faites sur une fenêtre. Après avoir, bouleversé tout dans la
maison, ils se sont emparés de divers objets, estimes 125 fr. Chez M.
Quesney, à Gonneville, la rafle
Décembre 1922 - Service postal. - Un établissement de facteur-receveur sera ouvert à Gonneville-sur-Honfleur, à partir du lw décembre. La circonscription, postale de ce bureau comprendra les communes de Gonneville-sur-Honfleur et de Fourneville.
Janvier 1923 - Trouvailles macabres. - Le cadavre du facteur Léon Enault, 54 ans, de Gonneville-sur-Honfleur, a été trouvé près de la ferme des Ifs. Sa mort, qui remontait à plusieurs heures, était due à une congestion. —
M. Alexandre Leguay, 72 ans, cultivateur, à Courson, canton de
Saint-Sever, qui était disparu depuis plusieurs jours, a été trouvé
mort dans un pré, à 500 mètres environ de toute
habitation. Le malheureux avait été frappé de congestion occasionnée
par le froid. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1923 - Expédition ratée. - En rentrant chez lui dans la soirée, M. Louis dit Picard, 37 ans, cultivateur à Gonneville-sur-Honfleur, fut surpris de voir de la lumière dans sa maison. En s'approchant il aperçut un homme qui sautait par la fenêtre et criait : « Vite, mon revolver ! » M. Picard ne perdit pas la tête. Il saisit le cambrioleur à bras-le-corps. Une lutte s'engagea et M. Picard reçut quatre coups de ciseau dont un à la tête. Malgré ses blessures, le cultivateur, aidé de sa femme, réussit à maîtriser le bandit et à le ligoter. Puis, attelant un cheval. ils amenèrent le cambrioleur à la gendarmerie. Cet
individu, sorti tout récemment, de la prison de Neufchâtel, est un
nommé Victor Roucry, 50 ans, de Nièpes (Nord). Il avait volé chez les
époux Picard, un couteau, un lapin prêt à cuire et une somme de 15 fr.
Il était en outre porteur d'une autre somme de 80 fr. et d'un rasoir. Si
tous les cambrioleurs étaient, reçus comme celui-ci l'a été, Ils
changeraient probablement de méfier. Pour avoir si courageusement
défendu leur maison et leur bien, M. et Mme Picard mériteraient une
distinction. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1923 - Victime de la chaleur. - Mme Vve Fanu, journalière à Honfleur, rue charrière-Saint-Léonard, qui fanait dans un pré sis à Gonneville-sur-Honfleur, pour le compte de M. Redet, propriétaire, a été frappée d'insolation. Transportée à son domicile elle y est décédée quelques instants après.
Avril
1925 -
Élection du maire.
- Dimanche,
M. Arsène
Legrix,
adjoint
au maire
de Gonneville,
a été
élu mairie
de cette
commune,
en remplacement
de M.
Esnault,
décédé.
Mars 1926 - L'arrestation mouvementée d'un dangereux bandit. - Nous avons signalé les nombreux cambriolages commis depuis 3 mois dans la région de Pont-1'Evêque, notamment à Bonneville-sur-Touques, St-Gatien-des-Bois, Vieux-Bourg et Gonneville-sur-Honfleur. Depuis
quelques jours,
la police
mobile
connaissait le
signalement précis
et l'identité
des deux
auteurs de
ces cambriolages. Samedi
matin, la
gendarmerie d'Honfleur
prévenu qu'un
cambriolage
venait encore
d'être commis
à Gonneville,
l'adjudant Guillemette
et l'inspecteur
de la brigade
mobile Beaulieu
Ils
firent volte
face et
engagèrent la
voiture sur
le chemin
d'Ingres, et
ils aperçurent
à un tournant,
pédalant
à toute vitesse,
les deux
fugitifs. L'auto ralentit. L'adjudant et l'inspecteur sautèrent de la voiture en marche, revolver au point. Les bandits se sentirent pris. Ils sortirent leurs revolvers. L'adjudant,
sans se
laisser intimider,
sauta sur
l'un d'eux,
le désarma
malgré une
résistance forcenée.
Pendant
ce temps,
l'inspecteur tenta
d'appréhender le
deuxième. Celui-ci
s'enfuyait à
toute allure.
Poursuivi, il
se retourna
et tira,
mais sans
atteindre
le policier
qui, à
son tour,
déchargea par
deux fois
son arme. Chasse à l'homme - Il y a tout lieu de croire que le misérable fut atteint, mais il ne s'arrêta pas. Après avoir franchi quelques haies et une rivière, il arriva même gagner les bois, ayant toujours sur ses talons le courageux inspecteur. M. Beaulieu, malheureusement, trébucha en franchissait une clôture et tomba. Au moment où il se relevait, il ne voyait plus le dangereux fugitif. Celui-ci s'était caché. Prenant en traître l'inspecteur, il se démasqua soudain, assénant sur la tète de son antagoniste un formidable coup de bûche. Le policier tomba de nouveau, complètement étourdi, et quand il reprit ses esprits, le bandit était déjà à bonne distance. M. Beaulieu voulut tirer encore. Son pistolet était enrayé. Celui du fuyard ne l'était pas. Le misérable eut l'audace de revenir sur ses pas et, à quatre mètres, il déchargea son revolver. Sa maladresse lui fit manquer son but, heureusement ; mais il prit ses jambes à son cou et disparut, sans que cette fois son adversaire puisse le rejoindre. De dangereux bandits - Le malfaiteur arrêté est un nommé Louis-Gilles Rannou, 21 ans, ouvrier maçon, né à Elliant (canton de Rosporden, Finistère). Amené à Honfleur, il a passé des aveux et a été trouvé porteur d'un revolver, d'un couteau serpette et de différents objets volés. Ces deux individus, auteurs de nombreux larcins et cambriolages et qui auraient même opéré dans la Seine-Inférieure, semblent capables de tout. On
recherche active
mont le fugitif,
un nommé
Lemoine, qui
doit être
blessé et
ne tardera
pas à
être sous
les verrous. On-t-ils
aussi assassiné
?
- Les
deux malfaiteurs
sont également
soupçonnés d'avoir
assassiné un
homme non
encore identifié,
dont le
cadavre fut
récemment trouvé
sur la
route à Equemauville.
Ils seraient
en outre
les auteurs
de nombreux
incendies commis
dans la
région.
Juin 1926 - Élection du maire. - M. Lucien Leproux a été élu maire de Gonneville, en remplacement de M. Houssaye, démissionnaire pour raison de santé. M. Lépreux a déjà été depuis de longues années, maire de la commune. Il y a environ trois années qu'il avait annulé ce mandat.
Septembre
1926 -
Un voleur qui ne manque pas de sang-froid.
- Au
début de
la semaine
M. J. Steiner,
demeurant rue
de l'Ouest,
à Rouen,
terminait de
déjeuné,
au restaurant
de M. Dejonckhere. En réglant sa dépense, trois billets de mille francs qui étaient dans son portefeuille tombèrent à terre, sous la table. Aussitôt après leur départ, un inconnu s'installa à la même place. La servante de l'hôtel apercevant les billets sous les pieds du nouveau venu le prévint qu'il perdait son argent. Le plus tranquillement du monde il se baissa pour ramasser les billets. Quelques
instants plus
tard M.
Steiner
se présentait
à l'hôtel de
la Place
et faisait
part de
sa perte
à M. Dejonckhere
qui le
mit au
courant de
l'incident
arrivé avec
sa bonne
et le client Avec le signalement que l'on a pu recueillir sur l'individu et sur sa moto, il est à présumer qu'il ne tardera pas à être coffré.
Novembre
1926 -
Fête patronale.
- La
commune
célébrera
sa fête
patronale
Saint-Martin,
dimanche
prochain,
14 novembre.
Au
programme
Grand'Messe
à 10
heures,
célébrée
par M.
le chanoine
Lelièvre,
grand chantre
de la
cathédrale
de Bayeux,
et suivie
de la
bénédiction
solennelle
d'une statue
de Saint-Louis,
roi de
France. Vêpres
à 2
heures
30, sous
la présidence
de M.
le chanoine
Lautour,
curé doyen
de Sainte-Catherine
de Honfleur.
Au cours
de la
cérémonie
seront
bénis
un autel
et une
statue
dédiés
à la
Très Sainte
Vierge.
Le sermon
d'usage
sera prononcé
par M.
le chanoine
Godard,
curé
doyen de
Sainte-Trinité
de Falaise.
Salut en
musique
avec le
concours
de M.
Louis Fourré
de Honfleur.
Mars
1927 -
Au feu ! -
Comme Mme Casrouge, cultivatrice à Gonneville-sur-Mer, allumait du
feu dans sa buanderie, un incendie, sans doute provoqué par des fissures
de la cheminée, s'est déclaré dans l'étable voisine. Aussitôt prévenus, les pompiers de Houlgate ont maîtrisé rapidement le sinistre. Il y a plusieurs milliers de francs de pertes pour le propriétaire, M. Miocque, maire de Genneville.
Mai
1927 -
Le feu ! -
Pendant que M. Berson
fils, cultivateur à Gonneville-sur-Honfleur, était dans un herbage avec
sa famille, un incendie s'est déclaré dans un vaste bâtiment de
sa ferme. Aussitôt
averti, M. Berson a donné d'alarme, et, grâce à l'intervention des
pompiers de la Rivière-Saint-Sauveur et de Honfleur, la maison
d'habitation a pu être protégé.
Juillet
1931 -
Un Gonnevillais devient Évêque.
-
Le
B. P Pierre
Fallaize des
Oblats de
Marie, vient
d'être promu
à l'épiscopat
comme coadjuteur
de Mgr
Breynat, vicaire
apostolique
de Mackenzie.
Mgr Fallaize
est originaire
de Gonneville-sur-Honfleur
il fit
ses études
au Petit
Séminaire de
Lisieux, puis
à Sommervieu,
d'où il
dut exiler en
Belgique avec
sa congrégation.
Janvier 1936 - Un enfant est victime d’une lâche agression. - Un enfant de neuf ans a été victime d'agissements coupables au lieu dit la Croix-Hauron, à Gonneville-sur-Honfleur. Alors qu'il revenait à la tombée de la nuit de la fromagerie Raux, où ses parents l'avaient envoyé faire une course, le jeune Pierre X…..... fut abordé par un individu qui tenta de lui faire subir d'odieuses violences. Le jeune Pierre se débattit tant et si bien qu'il parvint à se dégager et à s'enfuir. Le triste personnage se lança à sa poursuite, mais dut bientôt renoncer à poursuivre la victime, celle-ci arrivant à proximité de lieux habités. Voici le signalement de l'agresseur qui est activement recherché ; Age, 17 à 18 ans ; taille petite, 1,50 m. environ ; teint pâle, nez long, la face complètement rasée ; vêtements corrects, veston gris foncé à rayures gris-blanc ; Béret basque. (source le Moniteur du Calvados)
Novembre 1936 - Un enfant est victime d’une lâche agression. - Un enfant de neuf ans a été victime d'agissements coupables au lieu dit la Croix-Hauron, à Gonneville-sur-Honfleur. Alors qu'il revenait à la tombée de la nuit de la fromagerie Raux, où ses parents l'avaient envoyé faire une course, le jeune Pierre X.…… fut abordé par un individu qui tenta de lui faire subir d'odieuses violences. Le jeune Pierre se débattit tant et si bien qu'il parvint à se dégager et à s'enfuir. Le triste personnage se lança à sa poursuite, mais dut bientôt renoncer a poursuivre la victime, celle-ci arrivant a proximité de lieux habités. Voici le signalement de l’agresseur qui est activement recherché. Age, 17 à 18 ans, taille petite, 1 m. 50 environ, teint pâle, nez long, la face complètement rasée, vêtement corrects, veston gris foncé à rayures gris-blanc, béret basque. (source le Moniteur du Calvados)
Juillet
1937 - La fièvre
aphteuse dans l’ouest. - La
Préfecture nous communique : Le
directeur des Services Vétérinaires porte à la connaissance de MM. les
cultivateurs, éleveurs, bouchers et commerçants en bestiaux, que la
fièvre aphteuse sévit actuellement sur le territoire français et plus
particulièrement dans certains départements de l'Ouest.
Il leur est en outre rappelé que chaque voiture doit être munie de la quantité du produit nécessaire à sa désinfection, cette opération devant être régulièrement pratiquée après chaque voyage. (Source : le Moniteur du Calvados)
Juillet
1937 - Le dernier
voyage. -
Lundi
matin, vers 6 h. 30, trois personnes de Gonneville-sur-Honfleur, qui
revenaient de Lisieux en voiture hippomobile, Mlle Bandeville,
cultivatrice, et MM. Albert Grieu et Joseph Giref, ouvriers
agricoles, traversaient Honfleur. Au bas de la rue Bourdet, les deux hommes descendaient de voiture afin de soulager le cheval pendant la montée et poursuivaient leur route à pied. Cent mètres plus loin, à l'angle de la rue aux Chats, M. Joseph Giret, s'affaissait subitement. Ses deux compagnons essayèrent, en vain de le ranimer, la mort avait fait, son oeuvre. Il est à présumer que M. Giret qui souffrait d'une maladie de cœur a succombé à une crise cardiaque. Prévenu aussitôt, M. le Commissaire de police vint immédiatement faire les constatations d’usage. (Source : le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - Noyé
en puisant de l’eau. -
En pénétrant
samedi matin vers 8 heures, dans une cour dépendant de sa ferme, M.
Bucaille, propriétaire-cultivateur, à Gonneville-sur-Honfleur, quartier
de l'Église, aperçut dans la mare le cadavre d'un noyé. Il
donna l'alarme. On dégagea le corps qui était pris dans les herbes
et l'on s'aperçut alors qu'il s'agissait de M. Paul Fleury, 64 ans,
marchand de poisson, locataire de la petite maison qui se trouve dans la cour. On croit que M. Fleury, qui était sujet à des étourdissements, est tombé dans la mare au moment où il puisait de l'eau. On a, du reste, retrouvé sous le cadavre, le seau dont il servait habituellement pour cette besogne. (Source : le Moniteur du Calvados)
Janvier 1939 - Un incendie dû à la malveillance. - Mardi matin, vers 10 h. 30, un incendie s'est déclaré dans quatre endroits différents dans la maison d'habitation de M. Leportier, propriétaire-cultivateur, à Gonneville-sur-Honfleur, au lieu dit La « Hiaultre ». Il fut combattu aussitôt par M. Leportier et son personne jusqu'à l'arrivée des pompiers de Honfleur, qui maîtrisèrent rapidement le sinistre avec leurs puissants engins. Les dégâts sont relativement peu importants. Les
gendarmes de Honfleur qui s'étaient rendus immédiatement sur les lieux,
ont ouvert une enquête, qui s'est poursuivie toute la journée, et qui
n'était pas encore terminée mardi soir. Il est d'ores et déjà établi
que le sinistre est dû à la malveillance. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Pour se venger d’une réprimande une jeune bonne avait mis le
feu. -
M. Eugène
Leportier, 62 ans, cultivateur-propriétaire à Gonneviile-sur-Honfleur,
occupe une maison d'habitation qui comprend deux corps de logis
contigus. Le plus important, où sont les appartements personnels de M.
Leportier, comporte un Mardi
matin, vers 9 h. 30, le feu prit naissance dans une caisse située dans le
grenier au-dessus de la chambre du domestique. L'alarme fut donnée par la
bonne. On parvint à éteindre aussitôt le commencement d'incendie. Une
demi-heure plus tard, la bonne donnait l'alarme à nouveau. Mais, cette
fois, c'était dans la chambre du domestique, que le feu avait pris. Puis,
tandis que le personnel de la ferme s'affairait ainsi que les voisins
accourus, que les pompiers étaient alertés, le feu se déclarait au
rez-de-chaussée, dans la pièce dite « débarras ». ainsi qu'au second
étage, dans la chambre de la bonne. On
sait que les pompiers eurent raison des divers foyers et c’est alors que
la gendarmerie commença son enquête. Après maintes reconstitutions confrontations, recoupements, interrogatoires, cette enquête devait aboutir à l’inculpation de la jeune Germaine Martin, 17 ans, née à Grangues, bonne de M. Leportier. Après
ses aveux, la jeune bonne expliqua, avec un cynisme frisant
l'inconscience, la raison de son acte criminel : détruire la maison pour
se venger d'une remontrance de son patron,
faisant suite à la dénonciation du domestique concernant ses mœurs légères.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juillet
1939 -
Une incendiaire
de 17 ans. -
Martin
Geneviève, 17 ans, née à Grangues, domestique, demeurant à
Gonneville-sur-Honfleur est accusée de tentative d'incendie volontaire.
En
décembre 1938, la jeune Martin entra en qualité de bonne au service de
M. Leportier, propriétaire à Gonneville-sur-Honfleur. Le
17 janvier suivant, le patron et son employé, M. Ruffin partirent comme
chaque jour, le matin, à leur travail. Vers 9 h. 30, Geneviève Martin
alla les prévenir, qu'un incendie s'était déclare à la maison.
MM. Leportier et Ruffin rentrèrent aussitôt et constatèrent qu'une
caisse remplie de paille, se trouvant au premier étage, était en
flammes. Ils éteignirent le feu puis retournèrent à leur travail. Vingt
minutes environ plus tard, la bonne revint leur dire que la maison
flambait, puis, s'adressant à M. Ruffin, elle déclara : « C'est surtout
dans votre chambre que le feu se trouve ». M. Ruffin monta dans cette
pièce d’où sortait une épaisse fumée, et, avec l'aide d'un autre
ouvrier, il parvint, non sans mal, à éteindre ce nouveau foyer. Le lit
était déjà à demi consumé. M.
Ruffin en avait à peine terminé que la jeune Martin, vint le prévenir
qu’il y avait du feu dans une pièce servant de débarras et renfermant
de la paille. Le feu avait été mis à deux endroits, dans ce local
après le passage de l'employé. Quelques instants après, un nouveau
foyer se déclarait dans la chambre de la bonne. Les pompiers de Honfleur,
qui avaient été alertés, éteignirent celui-ci én peu de temps. L'attitude
de la jeune Martin avait éveillé les soupçons. Elle protesta tout
d'abord de son innocence, puis elle reconnut avoir mis le feu en
différents endroits. A
l'information, elle a confirmée ses déclarations, mais elle a prétendu
que le premier foyer avait été allumé par un chat. Elle a avoué
finalement qu'elle avait bien l'intention de mettre le feu à la maison et
de la faire brûler entièrement mais, elle n'a fourni aucun renseignement
précis sur le mobile qui l'avait fait agir. La
jeune Martin n'a jamais été condamnée. Ses employeurs ont fourni sur
elle des bons renseignements au point de vue travail et probité mais ils
ont déclaré qu'elle était d'un En
septembre 1938, elle fit une fugue à Paris et ne rentra chez elle que
trois semaines plus tard. L'expert qui l'a examinée au point de vue
mental, a conclu à une responsabilité atténuée. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1941
-
Plus
d'estivants sur la côte.
- Conformément aux
instructions du chef de l'Armée d'Occupation en France et des
Feldkommandanten locaux, l'interdiction des séjours
d'estivants dans les régions côtières vient
d'entrer effectivement en vigueur dans toute la zone du littoral dans la
France occupée. Des
dispositions locales prises, il convient de retenir qu'est interdite
pour toutes les agglomérations situées sur la côte ou à proximité de
la cote, l'installation : 1° des estivants ou baigneurs ; 2°
des propriétaires de villas ou maisons qui n'ont pas leur domicile
dans la commune où est située cette dite villa ou maison. En
conséquence, les personnes qui se seraient déjà installées
ont dû avoir quitté la zone côtière pour le 31 juillet 1941. Dans
chaque département, l'autorité fixe, par des dispositions précises, les
cantons qui doivent être considérés comme zone côtière. Il est
précisé que les contrevenants aux prescriptions
édictées sont punissables en vertu de l'ordonnance allemande relative
aux déclarations obligatoires et aux séjours interdits en date du 9
novembre 1940 (« Journal Officiel des Ordonnances », p. 143.) En outre, sont interdits dans la zone côtière indiquée ci-dessus, les camps de tous genres, tels que camps de jeunesse, foyers pour enfants, colonies de vacances, etc., étrangers à la commune, ainsi que les camps de travailleurs agricoles. Tous les camps existants doivent être fermés poulie 20 août prochain.
Juin
1942 -
Un trafic. - Se
livrant à des transports et trafics illicites de viande, d'œufs, de blé
et d'effets, Hippolyte L........., ouvrier agricole chez M. Rémy
D............, cultivateur Gonneville-sur-Honfleur, sera poursuivi, ainsi
que son patron, lequel aura à répondre d'abattage clandestin, transport
de viande, en vente de viande sans estampille sanitaire, sans ticket
et au-dessus de la taxe, chasse en temps prohibé et non déclaration de
stock de blé.
Avril
1948 -
Le « saisi » s'était ressaisi.
- Me
Bissay à Honfleur à porté plainte contre M. Boudin, cultivateur
à Gonneville, pour bris de scellés chez celui-ci. Une partie du
matériel saisi à disparu dont un cheval vendu à un marchand de
Pont-l'Évêque. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
L'imprudence d’un fumeur provoque un incendie.
-
Un sinistre a causé environ 200 000 francs de dégâts dans un
champ d'escourgeons appartenant à M. Store, de Gonneville-sur-Honfleur.
D'après l'enquête de la gendarmerie, le sinistre aurait été provoqué
par l'impudence d'un fumeur, M. Marcel Hunot, ouvrier agricole.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1949 - Au feu ! - Vers midi, un incendie vraisemblablement provoqué par l'imprudence d'un fumeur s'est déclaré dans un champ d'orge appartenant à M. Storez, cultivateur à Gonneville-sur-Honfleur, ferme du Buquet. Grâce à l'intervention des pompiers de Honfleur, un tiers de la récolte a pu être sauvé. Les dégâts s'élèvent à 150 000 francs environ. L'autre soir, les pompiers de Honfleur étaient alertés pour un feu d'herbes à Ablon. Lorsqu'ils arrivèrent sur les lieux peu après l'incendie avait déjà été pratiquement éteint par les habitants du voisinage. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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9 EN NORMANDIE. - Le Cidre. - La Mise en Tonneau. - ND |
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