1er Mai 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS | Page 1 | |
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MALLOUÉ | ||
Canton du Bény-Bocage |
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Le
département du Calvados, qui compte 6 arrondissements et 37 cantons,
comprend 767 communes, divisées de la manière suivante, sous le rapport
de la population : au-dessous de 100 habitants, 12 ; de 100 à 200 h., 100
; de 201 à 300 h., 164 ; de 301 à 400 h., 131 ; de 401 à 500 h., 90 ;
de 501 à 1 000 h., 198 ; de 1 001 à 1 500 h., 42 ; de 1 501 à 2 000 h.,
12 ; de 2 001 à 3 000 h., 6 ; de 3 001 à 4 000 h., 4 ; (il n'existe
pas de communes de 4 001 à 5 000 h.); de 5 001 à 10 000 h., 6 ; de 10
001 à 20 000 h., 1 ; enfin de 20 001 habitants et au dessus, 1. La
commune de Malloué, dans le canton de Bény-Bocage, est
celle du département qui à la population la plus faible, elle ne compte
que 75 habitants. Les
dix-huit communes dont le dénombrement est le plus élevé sont, en
suivant l'ordre progressif : Aunay, 2 005 h. ; Douvres, 2 131 h. ; Isigny,
2 305 h. ; Saint-Désir, 2 347 h. ; Littry, 2 351 h. ;
Saint-Germain-de-Tallevende, 2 940 h. ; Vassy, 3 080 h. ; Pont-l'Evêque,
3 114 h. ; Saint-Jacques, 3 234 h. ; Orbec, 3 266 h. ; Trouville, 5 200 h.
; Vire, 7 036 h. ; Condé-sur-Noireau, 7 234 h. ; Falaise, 8 561 h. ;
Bayeux, 9 483 h. ; Honfleur, 9 553 h. ; Lisieux, 13 121 h. , et Caen, 43
740 h. Parmi
les cantons, neuf n'atteignent pas le chiffre de 10 000 habitants. Ce sont
: Cambremer, 6 997 h. ; Saint-Pierre-sur-Dives, 7 790 h. ; Mézidon, 8 172
h. ; Livarot, 8 474 h. ; Morteaux-Coulibœuf, 8 522 h. ; Blangy, 8 666 h.
; Dozulé, 8 761 h. ; Falaise (Sud), 8 906 h. ; Bourguébus, 9 019 h. Vingt-un
ont une population de 10 000 à 15 000 habitants : Villers-Bocage, 10 631
h. ; Caumont, 11 062 h. ; Ryes, 11 310 h. ; Trévières, 11 666 h. ; Aunay,
11 875 h. ; Vassy, 12 092 h. ; Évrecy, 12 145 h. ; Orbec, 12 293 h. ; Bény-Bocage,
12 674 h. ; Troarn, 12 834 h. ; Creully, 12 880 h. ; Falaise (Nord), 13
394 h. ; Tilly-sur-Seulles, 13 455 h. ; Bretteville-sur-Laize, 13 724 h. ;
Thury-Harcourt, 13 734 h. ; Condé-sur-Noireau, 14 174 h. ; Lisieux, (1re
section), 14 368 h. ; Bayeux, 14 531 h. ; Saint-Sever, 14 585 h. ;
Douvres, 14 892 h. ; Isigny, 14 947 h. Cinq
cantons présentent une population qui varie de 15 000 à 18 000 environ :
Balleroy, 15,571 h. ; Pont-l'Evêque, 15 755 h. ; Honfleur, 16 423 h. ;
Lisieux (2e section), 17 044 h., et Vire, 17 710 h. Enfin
les deux cantons de Caen offrent les chiffres suivants : canton ouest,
22,343 h. ; canton est, 28 225. Le
total général de la population pour le département est de 480 992. Il
est réparti ainsi qu'il suit dans les six arrondissements: Pont-l'Evêque,
56 701 h. ; Falaise, 58 026 h. ; Lisieux, 67 667 h. ; Bayeux, 79 064 h. ;
Vire, 83 110 h., et Caen, 136 424 h. D'après
le dénombrement fait en 1856, deux arrondissements présentent une différence
en moins : Falaise, de 690 individus, et Vire, de 1 189. La population des
quatre autres arrondissements s'est accrue ainsi : Bayeux, 329 h. ;
Lisieux, 957 h. ; Caen, 1 369 h. ; Pont-l'Evêque, 1 839 h. Le total de la
différence en plus, pour le département, est donc de 2 595 individus. Du
rapprochement de ces chiffres, on voit que, si le Calvados était livré
à ses propres ressources, et en admettant même le mariage de tous les
garçons indigènes, 4 071 filles seraient encore nécessairement condamnées
au célibat. On voit également que la femme semble supporter plus stoïquement
les douleurs du veuvage, puisque le nombre des veuves dépasse de 18 888
celui des veufs. L'arrondissement
qui a le plus de veuves à consoler est Caen, qui en compte 8 802 ; vient
ensuite Bayeux, 5 185 ; puis Vire, 5 138, et Lisieux, 4 493. Falaise et
Pont-l'Evêque sont ceux qui en ont le moins. Après
Caen, c'est dans l'arrondissement de Vire où l'on trouve le plus de
veufs, 2 074. viennent ensuite ceux de Lisieux, 1 896 ; de Bayeux, 1 890 ;
de Falaise, 1 574, et Pont-l'Evêque, 1 406. Seule, la ville de Caen
compte 1 000 veufs et 2 651 veuves. Il nous reste maintenant à faire connaître le dénombrement de la population caennaise, par professions. Ce sera l'objet d'un prochain article. ( L’Ordre et la Liberté )
Septembre
1896 -
Enfant noyé. -
Le jeune Albert Marie, 2 ans, qui était depuis un an chez ses
grands-parents, les époux Harivel, meuniers à Malloué, profitant du
moment où son grand-père berçait sa jeune sœur âgée de 5 mois,
sortit de la maison et alla au bord de la rivière pour s'amuser. Il y est
tombé et s'est noyé. Ses père et mère habitent St-Martin-Don,
arrondissement de Vire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1922 - Mort subite et accidentelle. - M. Adolphe Julienne, 76 ans, au Bény-Bocage, s'était rendu à Mallouet, en compagnie de M. Voisin, cultivateur, pour ramasser des pommes de terre sur une ferme qu'il quittait. Le chargement fait, M. Julienne est monté sur le haut de la voiture. En sortant des champs, la voiture a versé. Le vieillard est tombé sur la tête. Il s'est fracturé le crâne et a expiré aussitôt. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1922 - Le temps qu’il fait. - Après une superbe période de soleil et de sécheresse à laquelle nous ne faisions pas plus attention que si elle nous était due, le froid, la neige, le brouillard et la pluie ont sévi avec intensité. Il a gelé assez dur déjà et les arbres ont été, en quelques jours, complètement dépouillés. C'est Novembre, le triste, que suivra sans doute Décembre, le rigoureux... Mais courage ! dans six semaines les jours augmenteront. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1922 - Por dire qu’y a des pommes. - Bien malin celui qui pourrait classer exactement, la récolte des pommes de cette année. On la croit moyenne chez nous, assez faible dans la Manche, indécise dans l'Eure et la Seine-Inférieure, abondante en Ille-et-Vilaine et très abondante dans le Morbihan. Comme on le voit, ce sont les «Bertons » les plus favorisés. Quant aux prix, ils suivent les récoltes. 70 fr. dans le Bessin, presque le double dans le Pays-d'Auge, 110 à 115 fr. dans la Manche. Presque partout les poires sont abondantes et relativement pas chères. En définitive, l'année peut-être considérée moyenne et comme disait, Mait'Jacques de Berteville : « J'en r'bairons co du gros baire ! » (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1923 -
Le feu. -
L'imprudence
de Ferdinand Barnier domestique qui, en allumant une cigarette a jeté son
allumette enflammée dans des taillis, a provoqué un incendie. M.
Tanquerel, meunier, à Malloué, canton du Bény-Bocage, a éprouvé un
préjudice de 1 000 fr. —
Un bâtiment à usage de grange et contenant des fourrages et du matériel
agricole à M. Harel à St-Martin-de-Sallen, canton d'Evrecy a été la
proie des flammes. Pertes: 22 000 francs. (Source : Le Bonhomme
Juillet
1925 -
La mort
suspecte d'un
cultivateur de
Malloué.
- Le
17 juillet
dernier, une
discussion
s'éleva entre
un cultivateur
de Malloué,
nommé Poupion,
et son
voisin, Levallois.
Levallois perdant
patience se
jeta sur
Poupion et
le roua
littéralement de
coups. Le lendemain, Poupion qui semblait ne pas se ressentir de la correction, s'en allait avec sa femme à Pont-Bellenger. Là, il s'enivra au point que sa femme dut le laisser cuver son vin en cours de route. Cependant, quelques heures plus tard, elle s'inquiéta du retard de son mari et partit à sa recherche. Elle le trouva affalé dans un trou de 3 mètres de fond. Aujourd'hui,
Poupion est
mort. Mais
les événements
qui ont
précédé ce
décès et
les blessures
que portait
le défunt
ont déterminé
le médecin
à refuser
le permis
d'inhumer et
la police prévenue
a ouvert
une enquête. Poupion
est-il mort
des suites
des coups
que lui
donna son
voisin ?
Plus simplement,
a-t-il été
victime de
son ivresse
et s'est-il
tué en
tombant dans
le trou
où sa
femme le
retrouva ? C'est ce que le Parquet, descendu sur les lieux et qui a ordonné l'autopsie s'emploie à éclaircir.
Février
1926 -
Une affaire
de coups.
-
Le 17
juillet dernier, Poupion Alcide, 42 ans,
cultivateur
à
Malboué,
se prenait
ne querelle
avec Levallois
constant,
âgé de 36
ans, charpentier
à Bures.
Les deux
hommes
se colletèrent,
roulèrent
à terre
et Poupion
se fit
dans
la chute une blessure à la tête. L’amie de
Levallois,
la veuve
James,
témoin
de la
lutte,
prit un
caillou
et le
lança sur Poupion qui fut assez grièvement
atteint
au coté
droit du
visage.
Le lendemain,
18 juillet,
Poupion
et son
épouse,
née Godard
Alphonsine,
41 ans,
actuellement domestique
à la Ferrière-Harang,
se trouvant
chez une
cultivatrice
de Pont-bellenger,
la dame
Michiels,
se chicanèrent.
Poupion
reçut même
de son
épouse
des coups,
le soir
même,
il fallut
rentrer
à Malloué.
L'homme,
quelque
peu ivre,
marchait
lentement
la femme,
plus alerte,
eut vite
fait de
laisser
derrière
elle son
compagnon
qui, pris
de malaise
ou de
fatigue,
s'assit
sur le
bord d'un
ravin
au fond
duquel
il fut
trouvé
quelques
heures
après
sans connaissance. Ramené
à son
domicile,
Poupion
y décédait
le 2 août
d'une hémorragie
cérébrale.
Cette
affaire
qui, en
son temps,
fit un
certain
bruit amène
devant
le tribunal
Levallois
et les
veuves
James et Poupion qui sont poursuivis pour
coups et
blessures,
le motif
de décès
survenu
à la suite
de coups
ayant été
écarter par l'instruction.
Levallois est condamné à 100 fr. d'amende les deux femmes à 50 fr. d'amende chacune.
Avril 1931 - Classement des rivières. - Les rivières de notre Département sont classées en deux catégories : 1° les cours d'eau où dominent le saumon et la truite. 2° Ceux où domine le poisson blanc. Les
pêcheurs de Vire et de Pontfarcy ont fait justement remarquer qu'une
partie de la rivière la Vire, particulièrement peuplée de poisson
blanc, devrait être classée dans la M. l'Inspecteur des eaux et forêts a reconnu le bien fondé de leur demande, et d'un commun accord, le classement en 2e catégorie de la rivière la Vire, est demandé à partir et en aval de Pont-Bellenger (Pont-Bellenger à Malloué). La Commission propose à M. le Préfet à modifier dans ce sens le classement de la Vire.
Avril 1931 - Subvention. - Un crédit de 15.000 francs est affecté au budget de. 1931, à titre de subventions aux communes, pour les travaux à exécuter aux maisons d'école et pour le renouvellement des mobiliers scolaires. Un certain nombre de demandes ont été présentées. La Commission des Travaux publics propose de donner satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de 9.700 fr., conformément aux propositions suivantes faites par M. le Préfet : Malloué. — Réparations à l'école mixte 300 fr.
Juillet
1938 -
Un
enfant tombe d’un cerisier et se blesse mortellement.
- Un
garçonnet de 14 ans, le petit Marie, dont les parents sont cultivateurs
à Malloué, cueillait des cerises. Il était à une hauteur de 7 mètres
et tentait d'attraper une branche, quand, perdant l'équilibre, il est
tombé, se brisant les poignets et se fracturant la cuisse gauche. Le
docteur Couppey, appelé d'urgence, a fait transporter aussitôt le petit
blessé à l'hôpital de Vire où il est décédé jeudi matin, malgré
les soins empressés qu'il y a reçus.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1946 -
Un grave incendie à Malloué.
- Un
sinistre qui aurait été provoqué par des mines dont la bourre aurait
sauté sur la toiture en chaume s’est déclaré dans les dépendances d’une
ferme exploitée par M. Guillouet. |
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