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MARTAINVILLE

Canton de Thury-Harcourt

Les habitants de la commune sont des Marttainvillais, Marttainvillaises

Août 1854   -   Un assassinat.   -   Un crime horrible, qu'on ne saurait expliquer que par la passion portée jusqu'aux limites de la folie, a plongé dans la désolation et le deuil une honorable famille de la commune de Martainville.

M. Bosquier, âgé de trente ans, a été tué chez son père, mardi dernier, à trois heures du matin, d'un coup de fusil tiré à bout portant, à travers la fenêtre, par un nommé Louis-Victor Cauvin, qui s'était placé en embuscade dans la cour. Cauvin, marié et père d'un enfant, était domestique à Martainville, où il avait entretenu certaines relations avec une fille de cette commune.

Cependant il avait vu avec un vif déplaisir celle-ci entrer au service chez M. Bosquier, et il avait juré de se venger sur le fils, qu'il considérait, dans sa jalousie furieuse, comme l'instigateur du départ de sa maîtresse.

C'est la nuit, au moment où, entendant, croit-on, du bruit dans la cour, il passait avec une lumière devant la fenêtre, que le malheureux Bosquier à été frappé au cœur et a expiré, pour ainsi dire, sous les yeux de sa vieille mère infirme, qui l'aimait au point de ne vouloir recevoir des soins que de lui.

MM. de Bordecôte, juge d'instruction, et Tardif, substitut du procureur impérial, se sont transportés sur les lieux et ont procédé à une enquête. Le sieur Cauvin a été arrêté et écroué à la prison de Pont-Audemer. (Source : Le Journal de Honfleur)

Juin 1866   -   Un incendie.   -   Un incendie a complètement réduit en cendres une maison couverte en paille, appartenant à M. Bisson Pierre, cultivateur à Martainville, canton Thury-Harcourt. La perte est évaluée à 2800 francs.  

Octobre 1867   -   La demande des fermiers.   -   Les fermiers qui avaient demandé des chevaux de l'artillerie pour le service agricole, ont été autorisés à venir les chercher. Cela a lieu tous les ans, et la nouvelle n'a d'importance que parce que l'on avait affirmé un moment qu'il n'en serait pas ainsi en 1867.

Mars 1868   -   Une circulaire.   -   M. le Préfet du Calvados vient d'adresser aux maires du département une circulaire relative à l'échenillage et au hannetonnage.

Quant aux hannetons, M. le Préfet dit qu'il insiste d'autant plus pour leur destruction que suivant les entomologistes, une reproduction exceptionnelle de ces redoutables coléoptères doit se manifester cette année.

Avril 1868   -   La récolte.   -   Nous recevons du Pays d'Auge les nouvelles les plus rassurantes sur l'apparence des récoltes.

Les pommiers sont couverts de bourgeons, et, si le temps est favorable, il y aura une abondante moisson.  

Décembre 1897  -  Les femmes témoins.  -  On vient de promulguer la loi accordant aux femmes le droit d'être témoins dans les actes de l'état civil et dans les actes instrumentaires en général. (Source  : Le Bonhomme Normand)

Août 1898  -  Vol qualifié.   -  Malgré son jeune âge, Edmond Bordelle, 25 ans, a déjà subi neuf condamnations dont sept pour vol. On lui reproche d'avoir, à Martainville, où il est né, dévalisé la maison de la veuve Bucaille. Il reconnaît ce vol, mais nie celui commis chez le sieur Legay, propriétaire à la Chapelle-Bayvel. Bordelle a été condamné à 5 ans de réclusion et à la relégation. (Source  : Le Bonhomme Normand)

Octobre 1922   -  Deux affaires de mœurs.   -   François Lécluse, 57 ans, sans profession, rue du Milieu à Caen, est poursuivi pour attentat à la pudeur sur deux fillette de 10 ans et 7 ans. L'accusé nie les faits qui lui sont reprochés. Malgré cela, il a été condamné à 1 an de prison. — Défenseur : M^e  Sénécal.

— Un domestique de Martainville, canton de Thury-Harcourt, Alexandre Havas, 41 ans, est, lui aussi, accusé d'attentat à la pudeur sur une enfant de 11 ans 1/2. Il a fait des aveux et a récolté 2 ans de prison avec sursis.  — Défenseur : M^e  P. Adam. (Source  : Le Bonhomme Normand)

Septembre 1947  -    Blessé par un engin de guerre.  –  A Martainville, l’explosion d’une grenade incendiaire a grièvement brûlé le jeune Michel Driquert, 13 ans, qui jouait avec sa sœur dans un herbage appartenant à ses parents. L’enfant a été transporté à l’hôpital de Caen. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Avril 1948  -   Guerre au chauffard.   -  Après avis de la commission départementale de retrait des permis de conduire, le Préfet du Calvados a suspendu : deux permis pour 15 jours et deux permis jusqu'à décision judiciaire, il a prononcé le retrait de deux permis pour une durée d'un mois et d'un permis pour une période de 3 mois. Dans ces deux dernier cas, le retrait entraîne l'annulation du permis avec obligation pour l'automobiliste, pour un obtenir un autre de se présenter à nouveau devant l'inspecteur des examens à l'expiration du délai imparti.

De conducteurs ayant fait l'objet d'une condamnation pour défaut de certificat de capacité ont été frappés de l'interdiction au droit du permis de conduire pendant 6 mois. Enfin plusieurs automobilistes et motocyclistes ont reçu un avertissement. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Environs d'Ussy  -  Château de MARTAINVILLE

Château de MARTAINVILLE, prés CESNY-BOISHALBOUT (Calvados) -  La basse-cour

MARTAINVILLE   -   Le Château   (Renaissance)

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