1er Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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PARFOURU - l'ÉCLIN

Canton de Caumont-l'Éventé

Les habitants de la commune sont des Parfourutains, Parfourutaines


Mai 1833    -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Daigremont Saint-Manvieux.  -   Séance du 7 Mai.

Le 2 février dernier, un individu s'introduisit, en passant par une fenêtre qu'il escalada, dans un appartement ou couchait le berger du sieur Bélissent, cultivateur à Parfouru. Il fut surpris par une servante de la maison , qui lui demanda ce qu'il faisait là. Il répondit qu'il attendait le berger, mais, dés qu'il vit la servante s'éloigner, il prit la fuite, emportant avec lui une somme de 52 francs qu'il avait voler.

Quelques jours après, cet individu étant revenu dans la même commune, fut reconnu pour le voleur, et pour être le nommé Lantier ( Gilles-François ), domestique, demeurant à Saint-Pierre-Tarentaine, arrondissement de Vire.

Déclaré par le jury, coupable de vol avec escalade et dans une dépendance de maison habitée, il a été condamné à 5 ans de travaux forcés et à l'exposition. (Mémorial du Calvados)

 

Août 1851   -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Au nombre des affaires soumises au jury, dans la présente session de la cour d'assises, nous donnons l'analyse de celle qui suit, et qui s'est passée dans notre arrondissement. Audience du 7 août.

— Le 14 mai dernier le sieur Lecomte, âgé de 77 ans, marchand de peaux de lapins, avait passé sa journée à boire dans différents cabarets, à Parfouru-l'Éclin, avec le nommé Marie, mendiant, et la fille Lepaulmier, avec laquelle ce dernier, quoique marié, vivait en concubinage.

Vers les 4 heures du soir, ces misérables suivirent Lecomte qui était ivre, et annoncèrent qu'ils avaient comme lui l'intention d'aller coucher à Livry.

Arrivés à 300 pas du village, ils s'assirent tous trois sur le bord du chemin, où ils se reposèrent pendant une heure. Tout à coup, Marie et la fille Lepaulmier se jetèrent violemment sûr le vieillard, lui volèrent sa bourse malgré sa résistance,  et s'enfuirent à travers les champs. Mais les cris de Lecomte avaient attiré plusieurs personnes qui rattrapèrent bientôt les coupables.

Le jury a rendu un verdict de culpabilité contre le nommé Marie, ainsi que contre la fille Lepaulmier, malgré ses dénégations à l'audience. Néanmoins, ayant mérité des circonstances atténuantes, en considération de ce que c'était leur première fauté, ils n'ont été condamnés tous les deux qu'a 7 ans de réclusion.

Ministère public, M. Girard, substitut.   défenseurs, MM. Bigard et de Lapparent. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1855   -  Tribunal de Police Correctionnelles.   -   Audience du 21 novembre 1855.  A été condamné :

- Jean-François Lagnel, âgé de 56 ans, journalier, né à Juaye, demeurant à Parfouru-l'Éclin, en trois mois d'emprisonnement, pour avoir, dans le mois de septembre dernier, volé un chaudron en cuivre, au préjudice du sieur Gambier, marchand à Caumont ; un autre chaudron également en cuivre, au préjudice du sieur Lecornu, cultivateur à Barbeville, deux assiettes en étain au préjudice de la dame Aubin, cabaretière, à Caumont ; une chaîne et un piquet en fer, au préjudice du sieur Le Bosquain, marchand, à Caumont, et une couverture de lit, au préjudice du sieur Lambert Ygouf, cultivateur à Cormolain.

Le nommé Jean-Léonard-Dominique Jeanne, dit Guerard, âgé de 45 ans, marchand fripier à Caumont, inculpé de complicité par recel dans plusieurs des vols commis par Lagnel, a été acquitté. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1861   -   -   Par arrêté.   -   Par arrêtés de M. le préfet, ont été nommés :

-   Adjoint au maire de Parfouru, M. Bellissent (Jean-André), en remplacement de M. Caillot, décédé.

Adjoint au maire de Saint-Julien-le-Faucon, M. Guillots (Eugène), membre du Conseil et notaire, en remplacement de M. Marais, décédé.   ( L’Ordre et la Liberté )

 

Mars 1867   -   Le printemps en avance.   -   La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et les guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin de l'hiver et le commencement du printemps sont favorables, il y aura une récolte abondante.

L'herbe pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont avec les gras jours.

 

Mai 1867   -   Un incendie.   -   Un incendie, que l'on croit accidentel, a éclaté dans la commune de Parfouru-l'Eclin, et a détruit un corps de bâtiment, couvert en chaume, ainsi que 700 boites de foin, 600 de bourrées, environ trois stères de bois à brûler, et plusieurs morceaux de bois propres au débit, le tout au préjudice du sieur Avenel, propriétaire au lieu-dit.  

 

Octobre 1868   -   Les chasseurs.    -   D'après une statistique récente, il y aurait en France un million de chasseurs, parmi lesquels près de six cents mille sans ports d'armes. Le nombre des procès de chasse, dans le dernier exercice, s'est élevé à 30 000. Il faudra bientôt des tribunaux spéciaux.

 

Octobre 1868   -   Les archives.    -    D'après une circulaire de M. le ministre de l'intérieur, la garde et la conservation des archives doivent être confiées désormais, dans les communes rurales dépourvues de mairie, à l'instituteur secrétaire de mairie. On déposerait à la maison d'école les archives communales, qui n'en resteraient pas moins sous l'autorité et la surveillance directe du maire.

 

Octobre 1868   -   La garde nationale.    -   Les maires de toutes les communes de France viennent de recevoir du ministre de la guerre la liste des hommes inscrits pour faire partie de la garde nationale.

 

Octobre 1878   -  Secours aux communes.  -  Le Ministre de l'instruction publique a accordé les secours ci-après à des communes du département savoir : Saint-André-d'Hêbertot, 1 500 fr. pour travaux exécutés à l'église ; à Parfouru-l'Eclin, 400 fr., pour solde de la construction du presbytère ; à Saint-Martin-de-Fontenay 250 fr., pour l'acquisition d'objets mobiliers destinés à l'église ; à Montchauvet, 1 900 fr. pour construction d'une salle de classe.  

 

Avril 1879  -  Répartition de secours pour les bâtiments communaux.  -  Le Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Parfouru-l'Eclin, travaux au presbytère, 50 fr.

 

Août 1881  -  Est-ce un fou ?  -  Dimanche, à Parfouru, le sieur Le Rouilly, cultivateur à Villers-Bocage, suivait la route de Caen, quand un jeune homme de 18 ans environ, qui venait en sens inverse, se jeta sur lui sans dire un mot, et lui enfonça dans le ventre la lame d'un couteau à virole. Plus loin, l'assassin porta un coup de couteau à une petite fille de 5 ans, et lui fit à la hanche une blessure heureusement légère. Le père de l'enfant se jeta sur lui et eut le bras traversé d'un coup de couteau. Aux cris poussés par les victimes, plusieurs personnes accoururent et se mirent à la poursuite de l'assassin qui s’enfuyait. Mais ils ne purent le rejoindre et le perdirent de vue. On croit qu'il est de Vendes.  

 

Novembre 1881  -  L’hiver.  -  D'après de récents avis des diverses, agences météorologique les plus dignes de foi, l'hiver de cette année sera l'un des plus rigoureux du siècle, du commencement de décembre à la mi-février, le froid serait très vif, la neige est déjà apparue dans l’Est de la France. Elle est tombée dimanche à Lisieux.

 

Novembre 1881  -  Instruction primaire.  -  Un décret porte que chaque commune va recevoir une subvention extraordinaire destinée à lui rembourser la somme qu'elle doit prélever sur ses revenus ordinaires pour la gratitude de l'instruction.

 

Novembre 1881  -  Une bête fauve.  -  Le dimanche 21 août dernier, le sieur Le Rouilly, cultivateur à Villers-Bocage, traversait la commune de Parfouru, en suivant la route de Caen, quand le nommé Eugène-Auguste Delauney, journalier à Vendes, âgé de 18 ans, qui venait en sens inverse, se jeta sur lui et lui porta un coup de couteau dans le ventre. Delauney frappa également une petite fille de cinq ans et trois autres personnes. II était, paraît-il, surexcité par l'ivresse, et dans cet état il devient semblable à une bête fauve. Il a comparu, vendredi,  devant le tribunal correctionnel de Caen, qui a fait preuve d'une indulgence vraiment remarquable en le condamnant à deux mois de prison seulement.  

 

Juillet 1882  -  Suspension d’un maire.  -  M. Lecoq, maire de Parfouru-l'Eclin, a été suspendu pour deux mois, pour n'avoir pas prêté son concours à l'autorité chargée de la répression d'un méfait qui lui  était signalé.  

 

Juillet 1891  -  Une brute.  -  M. Edmond Delaplanche, clerc de notaire à Caumont, traversait Parfouru-l'Eclin, monté sur une bicyclette, lorsqu'un nommé Eugène Fontaine, 42 ans, carrier, crut faire une bonne farce en lançant un bâton dans la roue de derrière de la bicyclette. M. Delaplanche fut violemment projeté à terre et un des rais de la roue inférieure de la bicyclette s'est brisé. Procès-verbal a été dressé.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1891  -  Orages.  -  Pendant qu'une pluie diluvienne tombait sur notre région, la grêle faisait d'irréparables dégâts du côté de Rouen et dans le Midi.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1892  -  Mort accidentelle.  -  Lundi l'après-midi, le jeune Fernand Laisney, 17 ans, fils de l'adjoint de Parfouru-l'Eclin, traversait la commune de Trungy, ramenant de Juaye-Mondaye une charrette chargée de chaux. Il s'était étendu sur le haut de la charrette et, s'étant endormi par suite de la chaleur, il est tombé si malheureusement qu'une des roues de la voiture lui a passé sur les reins. La mort a été instantanée.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1902  -  Une corrida.  -  Le 25 octobre dernier, vers 9 heures du soir, un taureau appartenant à M. Tostain, cultivateur à Parfouru-l'Eclin, et mis au piquet dans un herbage contigu à la propriété de M. de Morel, a arraché son piquet, et, s'étant précipité sur la grille de la cour de ce dernier, l'a forcée et pénétré dans la cour où se trouvaient deux domestiques de M. de Morel, les poursuivant jusqu'auprés de la maison.

En attendant les beuglements du taureau, M. de Morel, qui était couché au 1er étage, se leva et tira sur l'animal un coup de fusil. Le taureau fit quelques mètres pour s'enfuir et revint à la charge, M. de Morel lui envoya alors un deuxième coup de fusil qui lui fit prendre la fuite. M. Tostain, mécontent des suites de l'équipée de son taureau, a porté plainte.

 

Octobre 1902  -  Triste vengeance.  -  Quelques jours plus tard, dans la nuit du 28 au 29 octobre, un misérable a frappé à coups de couteau, dans diverses partie du corps, huit des vaches de M. Tostain. Le couteau a été retrouvé et permettra peut-être de découvrir l'auteur de cet acte aussi lâche que stupide.

Ce méfait permet de supposer que le taureau de M. Tostain, échappé de son herbage dans la nuit du 25 octobre, pourrait bien avoir été méchamment détaché. C'est un point que  l'enquête  éclaircira sans doute.  

 

Décembre 1904  -  Un curé au violon  -  L'autre soir, Bayeux était en émoi. Un individu, vêtu en prêtre, y causait du scandale. Il était ivre et, sans doute, en quête d'aventures, car il frappait aux portes et faisait aux dames de galantes propositions. Comme il avait à moitié démoli une porte d'un coup le pied et fait grand peur à une fillette, on !e conduisit poliment chez le commissaire où il fut reconnu pour un curé authentique, l'abbé Gehanne, curé de Parfouru-l'Eclin, arrondissement de Bayeux. 

Après interrogatoire, on a relâché l'ivrogne en soutane qui, paraît-il, n'en est malheureusement pas à sa première excursion scandaleuse dans les vignes du Seigneur. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1905  -  Les curés sur la sellette.  -   L'abbé Gehanne, curé de Parfouru-l'Eclin, arrêté la semaine dernière à Bayeux, pour ivresse, tapage et scandale public, puis relâché peu après, a été envoyé quelques jours à la Trappe de Briquebec pour expier ses péchés. Mais il doit de temps en temps revenir faire quelques petites visites au juge d'instruction qui Instruit son affaire. 

 On dit que l'abbé Laloy, le jeune chapelain de l'hospice Saint-Louis, arrêté pour faits d'immoralité, a été mis en observation au Bon-Sauveur, des doutes s'élevant sur l'intégrité de son état mental. 

  A Ranchy, près Bayeux, le curé de la paroisse, l'abbé Voisin, trouvant sans doute ses émoluments trop faibles, les augmente en se faisant industriel. Il a un moulin et une scierie de bois dont il s'occupe si exclusivement, qu'il a été près de trois ans sans demeurer dans son presbytère. Le maire ayant porté plainte à l'évêché, le curé fut semoncé, mais déclara ne pas vouloir quitter Ranchy. 

Le ministre, saisi des faits, vient de suspendre le traitement de l'abbé Voisin, jusqu'au jour où il consentira à se laisser déplacer. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1914  - Les monuments historiques du Calvados.  -  Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados :

Mutrecy : Portail nord de l'église ; Norrey : Église ; Ouistreham : Église ; Ouville-la-bien-Tournée : Église ; Parfouru-l'Eclin, Clocher et pignon oriental du chœur de l'église ; Rosel : Clocher de l'église ; Rots : Église ; Rouvres : Église ; Rucqueville : Église ; Ryes : Église ; Saint-André-d'Hébertot : Église, façades, Douves et parterre du château ; Saint-Contest : Église ; Saint-Gabriel : Restes du prieuré ; Saint-Hymer : Église ; Saint-Loup-hors-Bayeux : Église ; Sainte-Marie-aux-Anglais : Église, etc ...

 

Mars 1916  -  Le temps qu’il fait.  -  Depuis trois jours, on est entré dans le printemps et on attend toujours que l'hiver commence. De l'eau ! toujours de l'eau ! (Que d'eau ! Que d'eau !) Un peu de neige, mais plus de gelées, nous n'avons plus que des hivers pourris. Il doit y avoir quelque chose de détraqué autour de nous. Enfin, malgré les jours mauvais, les arbres bourgeonnent, les oiseaux fredonnent, et notre confrère, M. Lebbyteux, fleuronne, car il a un marronnier déjà épanoui dans sa cour. Celui légendaire des Tuileries va en dessécher de jalousie. 

 

Mars 1916  -  Noyé dans un puits.  -  On a retiré d'un puits situé dans un herbage à Mme Halley, à Parfouru-l'Éclin, canton de Caumont, le cadavre en décomposition d'un nommé Jean Kerruel, 63ans. Kerruel avait été berger chez Mme Tostain, même commune, jusqu'à fin décembre dernier, époque à laquelle il avait été congédié. On ne l'avait pas revu depuis.

 

Novembre 1920  -  Le feu.   -  Un incendie a détruit une partie des communs de la ferme de Mme Legrand, cultivatrice à Sainte-Marguerite-d'EIle, canton d'Isigny. Les dégâts de cet incendie, que l'on suppose être dû à l'imprudence d'un domestique, sont évalués à 60 000 francs. Ils sont assurés. 

— Un bâtiment servant de charretterie, d’une longueur de 20 mètres, appartenant à Mme Halley, propriétaire, à Parfouru-l'Eclin, canton de Caumont, a été détruit par un incendie. 20 000 bottes de foin, 700 gerbes de blé, d'avoine et d'orge, ont été la proie des flammes. Une cheminée non ramonée a dû causer cet incendie. Les dégâts, s'élevant à 30 000 francs, sont couverts, par une assurance. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1920  -  Eau de la ville.   -  En raison de la sécheresse prolongé, il est recommandé de limiter la dépense d'eau au strict nécessaire et d'éviter tout gaspillage. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1920  -  Une fête tragique.   -  Après un déjeuner de fiançailles qui avait réuni, à Balleroy, les familles Langlois, Behu et Bazire, les invités partirent faire une promenade en automobiles. Dans un tournant, à Parfouru-l'Éclin, la seconde voiture faillit entrer en collision avec la première. Le fils Béhu, qui la conduisait donna un violent coup de frein qui fit capoter la voiture. MM. Behu et Langlois père furent très sérieusement blessés. M. Bazire père, fut retiré de sous la voiture, il avait le basin défoncé.

On le transporta dans une clinique à Caen. Il y est mort. Il était âgé de 55 ans.   (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1925  -  Une belle-mère pas commode.  -  Le gendre et la fille de la dame Lefranc, cultivatrice à Parfouru, qui passe pour être folle et aimer un peu trop la bouteille, ennuyés de ses excentricités et de savoir qu'elle vendait des objets provenant de la succession de leur père, demandèrent au greffier de la Justice de Paix de Caumont de mettre les scellés chez elle. Si le gendre croyait maîtriser sa belle-mère il a dû s'apercevoir qu’après d'autres il s'était trompé. 

La dame Lefranc arracha les scellés, qu'on s'était peut être un peu trop empressé de mettre, brisa une partie de la vaisselle qui était dans un buffet et jeta le tout dans sa cour. Les  gendarmes furent mandés pour constater le fait et le greffier replaça les scellés.

Le lendemain la dame Lefranc, pour laquelle gendre, greffier et scellés ne sont rien, les arracha une seconde fois et fit une telle flambée avec certains objets et du papier qu'elle mit le feu à la cheminée. Parents, voisins et municipalité se mêleront de l'affaire si bien que les gendarmes ont arrêté la dame Lefranc pour avoir mis le feu à sa maison. 

Questionnée sur les motifs qui l'avaient faite agir de la sorte, elle répondit que si elle avait fait une telle, flambée que c'était pour ramoner sa cheminée et, que quant aux scellés, elle n'avait pas besoin d'avoir ces étiquettes là chez elle. 

D'après l'enquête des témoins auraient rapporté que si la dame Lefranc était folle c'était souvent après avoir bu mais que toutes les excentricités auxquelles elle se livrait étaient aussi dans l'intention d'être désagréable à son gendre. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1930   -  Plaintes.   -   Lasse des mauvais traitements dont la dame Suzanne Robin, 20 ans, journalière à Parfouru, était l'objet de la part de son mari, 28 ans, a porté plainte contre lui après avoir été blessée le 12 courant.

Ce soir là, cette dame ayant pris la fuite, revint un peu plus tard, accompagnée du garde-champêtre du Torteval, pour reprendre sa fillette âgée de 10 mois.

Le mari refusa et aurait mis en joue, avec son fusil, sa femme et le garde-champêtre.

— Mme Julie Margueritte, ménagère à Noron, a porté plainte contre l'auteur soupçonné du vol de deux poules dans son poulailler et de choux dans son jardin. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1937  -  Croyant boire du cidre une octogénaire absorbe un verre de potasse.  -  Croyant boire un verre de cidre, Mme veuve Sébire, âgée de 85 ans. avala un verre de  potasse. Elle fut aussitôt prise de douleurs atroces et l'on dut la transporter d'urgence à l'hôpital de Caen. Son état est très grave.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1938   -  Une auto défonce le parapet d’un pont.  -  Une automobile appartenant à M. Lelandais, de Vouilly, et conduite par M. Jean Lefol,  cultivateur à Sadouet, venant d'Anctoville, suivait la route de Caen à Saint-Lô.

Alors qu'il arrivait au pont de l'Aure, territoire de la commune de Parfouru-l'Éclin et qu'il abordait la courbe formée par la route à cet endroit, M. Lefol voulut tourner son volant, mais la direction ne fonctionna pas et l'automobile, s'en allant en biais, alla heurter le parapet du pont qui fut en grande partie détruit et tomba dans la rivière.

L'automobile a subi de gros dégâts. Mme Lefol, mère du conducteur, fut blessée dans l'accident, elle est atteinte d'une fracture de la clavicule gauche.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1943    -   Fait divers.   -    Vendredi dernier, à Parfouru-l'Eclin, M. Émile Dubosq, 40 ans, se servait d'une baladeuse électrique branchée sur le courant quand, soudain, il reçut une décharge provoquée, croit-on, par le mauvais fonctionnement de l'appareil. Le malheureux fut tué sur le coup.  

 

Septembre 1945  -  Médailles de la Résistance .   -   Un décret pris par le général de Gaulle attribue la médaille de la Résistance à MM. Louis André, maire de Meuvaines ; le docteur Jeanne, maire de Bayeux ; l’abbé Quilici, organiste de la cathédrale de Bayeux et Piron, secrétaire de mairie de Parfouru-l’Eclin. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Une lamentable affaire.    Jean Beaufils, 30 ans, ouvrier agricole, entretenait depuis sept ans, des relations coupables avec la fille naturelle de sa propre femme. Cette jeune fille, actuellement âgée de 21 ans, était devenue mère à 18 ans.

A la suite d’une scène au cours de laquelle Beaufils menaça de la jeter à l’eau, elle se réfugia à Parfouru-L’Eclin, et informa les gendarmes. Beaufils a été arrêté. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Des inconnus mutilent un taureau.   -  M. Adrien Poret, cultivateur à Parfouru-l'Eclin avait acheté pour 66 000 fr. à Saint-Lô, un jeune taureau qu'il mit à paître dans un herbage.

Au cours de la nuit des malfaiteurs ont sommairement castré l'animal. Le propriétaire a dû faire appel à un vétérinaire pour achever l'opération. (Source  : Le Bonhomme Libre)

PARFOURU -L'ÉCLIN (Calvados)   -   Hôtel  Vve ENAULT   -   Le Pont Mulot

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