Mai
1833 - Cour
d’Assises du Calvados. - Présidence
de M. Daigremont Saint-Manvieux. -
Séance du 7 Mai.
Le
2 février dernier, un individu s'introduisit, en passant par une fenêtre
qu'il escalada, dans un appartement ou couchait le berger du sieur Bélissent,
cultivateur à Parfouru. Il fut surpris par une servante de la maison ,
qui lui demanda ce qu'il faisait là. Il répondit qu'il attendait le
berger, mais, dés qu'il vit la servante s'éloigner, il prit la fuite,
emportant avec lui une somme de 52 francs qu'il avait voler.
Quelques
jours après, cet individu étant revenu dans la même commune, fut
reconnu pour le voleur, et pour être le nommé Lantier ( Gilles-François
), domestique, demeurant à Saint-Pierre-Tarentaine, arrondissement de
Vire.
Déclaré
par le jury, coupable de vol avec escalade et dans une dépendance de
maison habitée, il a été condamné à 5 ans de travaux forcés et à
l'exposition. (Mémorial du Calvados)
Août
1851
-
Cour d’Assises du Calvados.
-
Au
nombre des affaires soumises au jury, dans la présente session de la cour
d'assises, nous donnons l'analyse de celle qui suit, et qui s'est passée
dans notre arrondissement. Audience du 7 août.
—
Le 14 mai dernier le sieur Lecomte, âgé de 77 ans, marchand de peaux de
lapins, avait passé sa journée à boire dans différents cabarets, à
Parfouru-l'Éclin, avec le nommé Marie, mendiant, et la fille Lepaulmier,
avec laquelle ce dernier, quoique marié, vivait en concubinage.
Vers
les 4 heures du soir, ces misérables suivirent Lecomte qui était ivre,
et annoncèrent qu'ils avaient comme lui l'intention d'aller coucher à
Livry.
Arrivés
à 300 pas du village, ils s'assirent tous trois sur le bord du chemin,
où ils se reposèrent pendant une heure. Tout à coup, Marie et la fille
Lepaulmier se jetèrent violemment sûr le vieillard, lui volèrent sa
bourse malgré sa résistance, et
s'enfuirent à travers les champs. Mais les cris de Lecomte avaient
attiré plusieurs personnes qui rattrapèrent bientôt les coupables.
Le
jury a rendu un verdict de culpabilité contre le nommé Marie, ainsi que
contre la fille Lepaulmier, malgré ses dénégations à l'audience.
Néanmoins, ayant mérité des circonstances atténuantes, en
considération de ce que c'était leur première fauté, ils n'ont été
condamnés tous les deux qu'a 7 ans de réclusion.
Ministère
public, M. Girard, substitut. —
défenseurs,
MM. Bigard et de Lapparent.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1855 -
Tribunal de Police Correctionnelles.
-
Audience du 21 novembre 1855.
A été condamné :
-
Jean-François Lagnel, âgé de 56 ans, journalier, né à Juaye,
demeurant à Parfouru-l'Éclin, en trois mois d'emprisonnement, pour
avoir, dans le mois de septembre dernier, volé un chaudron en cuivre, au
préjudice du sieur Gambier, marchand à Caumont ; un autre chaudron
également en cuivre, au préjudice du sieur Lecornu, cultivateur à
Barbeville, deux assiettes en étain au préjudice de la dame Aubin,
cabaretière, à Caumont ; une chaîne et un piquet en fer, au préjudice
du sieur Le Bosquain, marchand, à Caumont, et une couverture de lit, au
préjudice du sieur Lambert Ygouf, cultivateur à Cormolain.
Le
nommé Jean-Léonard-Dominique Jeanne, dit Guerard, âgé de 45 ans,
marchand fripier à Caumont, inculpé de complicité par recel dans
plusieurs des vols commis par Lagnel,
a été acquitté. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1861 - - Par
arrêté. -
Par
arrêtés de M. le préfet, ont été nommés :
-
Adjoint au maire de
Parfouru, M. Bellissent (Jean-André), en remplacement de M. Caillot,
décédé.
Adjoint
au maire de Saint-Julien-le-Faucon, M. Guillots (Eugène), membre du
Conseil et notaire, en remplacement de M. Marais, décédé. (
L’Ordre et la Liberté )
Mars
1867 -
Le printemps en avance. -
La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les
abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et les
guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin de
l'hiver et le commencement du printemps sont favorables, il y aura une
récolte abondante.
L'herbe
pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont avec
les gras jours.
Mai
1867 -
Un incendie. - Un
incendie, que l'on croit accidentel, a éclaté dans la commune de
Parfouru-l'Eclin, et a détruit un corps de bâtiment, couvert en chaume,
ainsi que 700 boites de foin, 600 de bourrées, environ trois stères de
bois à brûler, et plusieurs morceaux de bois propres au débit, le tout
au préjudice du sieur Avenel, propriétaire au lieu-dit.
Octobre
1868 -
Les chasseurs. -
D'après une statistique récente, il y aurait en France un
million de chasseurs, parmi lesquels près de six cents mille sans ports
d'armes. Le nombre des procès de chasse, dans le dernier exercice, s'est
élevé à 30 000. Il faudra bientôt des tribunaux spéciaux.
Octobre
1868 -
Les archives. -
D'après une circulaire de M. le ministre de l'intérieur, la garde
et la conservation des archives doivent être confiées désormais, dans
les communes rurales dépourvues de mairie, à l'instituteur secrétaire
de mairie. On déposerait à la maison d'école les archives communales,
qui n'en resteraient pas moins sous l'autorité et la surveillance directe
du maire.
Octobre
1868 - La garde nationale.
- Les maires de toutes les communes de France viennent de
recevoir du ministre de la guerre la liste des hommes inscrits pour faire
partie de la garde nationale.
Octobre
1878
-
Secours aux communes. -
Le
Ministre de l'instruction
publique a accordé les secours ci-après à des communes du département
savoir : Saint-André-d'Hêbertot, 1 500 fr. pour travaux exécutés à
l'église ; à Parfouru-l'Eclin, 400 fr., pour solde de la
construction du presbytère ; à Saint-Martin-de-Fontenay 250 fr., pour
l'acquisition d'objets mobiliers destinés à l'église ; à Montchauvet,
1 900 fr. pour construction d'une salle de classe.
Avril
1879 -
Répartition de secours pour les bâtiments communaux.
- Le
Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13
130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de
1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations
d'églises, mairies et autres édifices communaux. Parfouru-l'Eclin,
travaux au presbytère, 50 fr.
Août
1881
- Est-ce
un fou ?
- Dimanche,
à Parfouru, le sieur Le Rouilly, cultivateur à Villers-Bocage, suivait
la route de Caen, quand un jeune homme de 18 ans environ, qui venait en
sens inverse, se jeta sur lui sans dire un mot, et lui enfonça dans le
ventre la lame d'un couteau à virole. Plus loin, l'assassin porta un coup
de couteau à une petite fille de 5 ans, et lui fit à la hanche une
blessure heureusement légère. Le père de l'enfant se jeta sur lui et
eut le bras traversé d'un coup de couteau. Aux cris poussés par les
victimes, plusieurs personnes accoururent et se mirent à la poursuite de
l'assassin qui s’enfuyait. Mais ils ne purent le rejoindre et le
perdirent de vue. On croit qu'il est de Vendes.
Novembre
1881 - L’hiver.
- D'après de récents
avis des diverses, agences météorologique les plus dignes de foi,
l'hiver de cette année sera l'un des plus rigoureux du siècle, du
commencement de décembre à la mi-février, le froid serait très vif, la
neige est déjà apparue dans l’Est de la France.
Elle est tombée dimanche à Lisieux.
Novembre
1881 - Instruction
primaire.
- Un décret porte que
chaque commune va recevoir une subvention extraordinaire destinée à lui
rembourser la somme qu'elle doit prélever sur ses revenus ordinaires pour
la gratitude de l'instruction.
Novembre
1881 -
Une
bête fauve.
- Le dimanche 21 août
dernier, le sieur Le Rouilly, cultivateur à Villers-Bocage, traversait la
commune de Parfouru, en suivant la route de Caen,
quand le nommé Eugène-Auguste Delauney, journalier à Vendes, âgé de
18 ans, qui venait en sens inverse, se jeta sur lui et lui porta un coup
de couteau dans le ventre. Delauney frappa également une petite fille de
cinq ans et trois autres personnes. II était, paraît-il, surexcité par
l'ivresse, et dans cet état il devient semblable à une bête fauve. Il a
comparu, vendredi, devant le tribunal correctionnel de Caen, qui a
fait preuve d'une indulgence vraiment remarquable en le condamnant à deux
mois de prison seulement.
Juillet
1882
- Suspension d’un
maire. -
M. Lecoq,
maire de Parfouru-l'Eclin, a été suspendu pour deux mois, pour n'avoir
pas prêté son concours à l'autorité chargée de la répression d'un
méfait qui lui était signalé.
Juillet
1891 -
Une brute.
- M.
Edmond Delaplanche, clerc
de notaire à Caumont, traversait Parfouru-l'Eclin, monté sur une
bicyclette, lorsqu'un nommé Eugène Fontaine, 42 ans, carrier, crut faire
une bonne farce en lançant un bâton dans la roue de derrière de la
bicyclette. M. Delaplanche fut violemment projeté à terre et un des rais
de la roue inférieure de la bicyclette s'est brisé. Procès-verbal a
été dressé. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1891 -
Orages.
- Pendant
qu'une pluie diluvienne tombait sur notre région, la grêle faisait
d'irréparables dégâts du côté de Rouen et dans le Midi. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1892 -
Mort accidentelle. -
Lundi
l'après-midi, le jeune Fernand Laisney, 17 ans, fils de l'adjoint de
Parfouru-l'Eclin, traversait la commune de Trungy, ramenant de
Juaye-Mondaye une charrette chargée de chaux. Il s'était étendu sur le
haut de la charrette et, s'étant endormi par suite de la chaleur, il est
tombé si malheureusement qu'une des roues de la voiture lui a passé sur
les reins. La mort a été instantanée. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1902 - Une corrida. - Le
25 octobre dernier, vers 9 heures du soir, un taureau appartenant à M.
Tostain, cultivateur à Parfouru-l'Eclin, et mis au piquet dans un herbage
contigu à la propriété de M. de Morel, a arraché son piquet, et,
s'étant précipité sur la grille de la cour de ce dernier, l'a forcée
et pénétré dans la cour où se trouvaient deux domestiques de M. de
Morel, les poursuivant jusqu'auprés de la maison.
En
attendant les beuglements du taureau, M. de Morel, qui était couché au
1er étage, se leva et tira sur l'animal un coup de fusil. Le taureau fit
quelques mètres pour s'enfuir et revint à la charge, M. de Morel lui
envoya alors un deuxième coup de fusil qui lui fit prendre la fuite. M.
Tostain, mécontent des suites de l'équipée de son taureau, a porté
plainte.
Octobre
1902 - Triste vengeance.
- Quelques jours plus tard, dans la nuit du 28 au 29 octobre, un
misérable a frappé à coups de couteau, dans diverses partie du corps,
huit des vaches de M. Tostain. Le couteau a été retrouvé et permettra
peut-être de découvrir l'auteur de cet acte aussi lâche que stupide.
Ce
méfait permet de supposer que le taureau de M. Tostain, échappé de son
herbage dans la nuit du 25 octobre, pourrait bien avoir été méchamment
détaché. C'est un point que l'enquête éclaircira sans
doute.
Décembre
1904 -
Un curé au violon -
L'autre
soir, Bayeux était en émoi. Un individu, vêtu en prêtre, y causait du
scandale. Il était ivre et, sans doute, en quête d'aventures, car il
frappait aux portes et faisait aux dames de galantes propositions. Comme
il avait à moitié démoli une porte d'un coup le pied et fait grand peur
à une fillette, on !e conduisit poliment chez le commissaire où il fut
reconnu pour un curé authentique, l'abbé Gehanne, curé de Parfouru-l'Eclin,
arrondissement de Bayeux.
Après
interrogatoire, on a relâché l'ivrogne en soutane qui, paraît-il, n'en
est malheureusement pas à sa première excursion scandaleuse dans les
vignes du Seigneur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1905 -
Les curés sur la sellette. -
L'abbé
Gehanne, curé de Parfouru-l'Eclin, arrêté la semaine dernière
à Bayeux, pour ivresse, tapage et scandale public, puis relâché peu
après, a été envoyé quelques jours à la Trappe de Briquebec pour
expier ses péchés. Mais il doit de temps en temps revenir faire quelques
petites visites au juge d'instruction qui Instruit son affaire.
—
On dit que l'abbé Laloy, le
jeune chapelain de l'hospice Saint-Louis, arrêté pour faits
d'immoralité, a été mis en observation au Bon-Sauveur, des doutes
s'élevant sur l'intégrité de
son état mental.
—
A Ranchy, près Bayeux, le curé de la paroisse, l'abbé Voisin,
trouvant sans doute ses émoluments trop faibles, les augmente en se
faisant industriel. Il a un moulin et une scierie de bois dont il s'occupe
si exclusivement, qu'il a été près de trois ans sans demeurer dans son
presbytère. Le maire ayant porté plainte à l'évêché, le curé fut
semoncé, mais déclara ne pas vouloir quitter Ranchy.
Le
ministre, saisi des faits, vient de suspendre le traitement de l'abbé
Voisin, jusqu'au jour où il consentira à se laisser déplacer. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1914 - Les monuments historiques du
Calvados. - Voici, d'après le officiel, la liste des
immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation
de la loi du 31 décembre 1913,
pour le département du Calvados :
Mutrecy
: Portail nord de l'église ; Norrey : Église ; Ouistreham : Église ;
Ouville-la-bien-Tournée : Église ; Parfouru-l'Eclin, Clocher et
pignon oriental du chœur de l'église ; Rosel : Clocher de l'église
; Rots : Église ; Rouvres : Église ; Rucqueville : Église ; Ryes :
Église ; Saint-André-d'Hébertot : Église, façades, Douves et parterre
du château ; Saint-Contest : Église ; Saint-Gabriel : Restes du prieuré
; Saint-Hymer : Église ; Saint-Loup-hors-Bayeux : Église ;
Sainte-Marie-aux-Anglais : Église, etc ...
Mars
1916 -
Le temps qu’il fait. -
Depuis
trois jours, on est entré
dans le printemps et on attend toujours que l'hiver commence. De
l'eau ! toujours de l'eau ! (Que d'eau ! Que d'eau !)
Un peu de neige, mais plus de gelées, nous n'avons plus que des hivers
pourris. Il doit y avoir quelque chose de détraqué autour de nous.
Enfin, malgré les jours mauvais, les arbres bourgeonnent, les oiseaux
fredonnent, et notre confrère, M. Lebbyteux, fleuronne, car il a un
marronnier déjà épanoui dans sa cour. Celui légendaire des Tuileries
va en dessécher de jalousie.
Mars
1916 -
Noyé dans un puits. -
On a
retiré d'un puits situé
dans un herbage à Mme Halley, à Parfouru-l'Éclin, canton de Caumont, le
cadavre en décomposition d'un nommé Jean Kerruel, 63ans. Kerruel avait
été berger chez Mme Tostain, même commune, jusqu'à fin décembre
dernier, époque à laquelle il avait été congédié. On ne l'avait pas
revu depuis.
Novembre
1920 -
Le feu.
- Un incendie a
détruit une partie des communs de la ferme de Mme Legrand, cultivatrice
à Sainte-Marguerite-d'EIle, canton d'Isigny. Les dégâts de cet
incendie, que l'on suppose être dû à l'imprudence d'un domestique, sont
évalués à 60 000 francs. Ils sont assurés.
—
Un bâtiment servant de charretterie, d’une longueur de 20 mètres,
appartenant à Mme Halley, propriétaire, à Parfouru-l'Eclin, canton de
Caumont, a été détruit par un incendie. 20 000 bottes de foin, 700
gerbes de blé, d'avoine et d'orge, ont été la proie des flammes. Une
cheminée non ramonée a dû causer cet incendie. Les dégâts, s'élevant
à 30 000 francs, sont couverts, par une assurance. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1920 -
Eau de la ville.
- En raison de la
sécheresse prolongé, il est recommandé de limiter la dépense d'eau au
strict nécessaire et d'éviter tout gaspillage. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1920 -
Une fête tragique.
- Après un déjeuner
de fiançailles qui avait réuni, à Balleroy, les familles Langlois, Behu
et Bazire, les invités partirent faire une promenade en automobiles. Dans
un tournant, à Parfouru-l'Éclin, la seconde
voiture faillit entrer en collision avec la première. Le fils Béhu, qui
la conduisait donna un violent coup de frein qui fit capoter la voiture.
MM. Behu et Langlois père furent très sérieusement blessés. M. Bazire
père, fut retiré de sous la voiture, il avait le basin défoncé.
On
le transporta dans une clinique
à Caen. Il y est mort. Il était âgé de 55 ans.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1925 -
Une belle-mère pas commode. -
Le gendre et la fille de la dame Lefranc, cultivatrice à
Parfouru, qui passe pour être folle et aimer un peu trop la bouteille,
ennuyés de ses excentricités et de savoir qu'elle vendait des objets
provenant de la succession de leur père, demandèrent au greffier de la
Justice de Paix de Caumont de mettre les scellés chez elle. Si le gendre
croyait maîtriser sa belle-mère il a dû s'apercevoir qu’après
d'autres il s'était trompé.
La
dame Lefranc arracha les scellés, qu'on s'était peut être un peu trop
empressé de mettre, brisa une partie de la vaisselle qui était dans un
buffet et jeta le tout dans sa cour. Les gendarmes furent mandés
pour constater le fait et le greffier replaça les scellés.
Le
lendemain la dame Lefranc, pour laquelle gendre, greffier et scellés ne
sont rien, les arracha une seconde fois et fit une telle flambée avec
certains objets et du papier qu'elle mit le feu à la cheminée. Parents,
voisins et municipalité se mêleront de l'affaire si bien que les
gendarmes ont arrêté la dame Lefranc pour avoir mis le feu à sa
maison.
Questionnée
sur les motifs qui l'avaient faite agir de la sorte, elle répondit que si
elle avait fait une telle, flambée que c'était pour ramoner sa cheminée
et, que quant aux scellés, elle n'avait pas besoin d'avoir ces
étiquettes là chez elle.
D'après
l'enquête des témoins auraient rapporté que si la dame Lefranc était
folle c'était souvent après avoir bu mais que toutes les excentricités
auxquelles elle se livrait étaient aussi dans l'intention d'être
désagréable à son gendre. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1930 -
Plaintes. - Lasse
des mauvais traitements dont la dame Suzanne Robin, 20 ans, journalière
à Parfouru, était l'objet de la part de son mari, 28 ans, a porté
plainte contre lui après avoir été blessée le 12 courant.
Ce
soir là, cette dame ayant pris la fuite, revint un peu plus tard,
accompagnée du garde-champêtre du Torteval, pour reprendre sa fillette
âgée de 10 mois.
Le
mari refusa et aurait mis en joue, avec son fusil, sa femme et le
garde-champêtre.
—
Mme Julie Margueritte, ménagère à Noron, a porté plainte contre
l'auteur soupçonné du vol de deux poules dans son poulailler et de choux
dans son jardin. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1937 -
Croyant boire du cidre une octogénaire absorbe un verre de
potasse. - Croyant
boire un verre de cidre, Mme veuve Sébire, âgée de 85 ans. avala un verre
de potasse. Elle fut aussitôt prise de douleurs atroces et l'on dut
la transporter d'urgence à l'hôpital de Caen. Son état est très grave.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Une auto défonce le parapet d’un pont.
- Une automobile
appartenant à M. Lelandais, de Vouilly, et conduite par
M. Jean Lefol, cultivateur à
Sadouet,
venant
d'Anctoville, suivait la route de Caen à Saint-Lô.
Alors
qu'il arrivait au pont de l'Aure, territoire de la commune de
Parfouru-l'Éclin et qu'il abordait la courbe formée par la route à
cet endroit, M. Lefol voulut tourner son volant, mais la direction ne fonctionna pas et l'automobile,
s'en allant en biais, alla heurter le parapet du pont qui fut en
grande partie détruit et tomba dans la rivière.
L'automobile
a subi de gros dégâts. Mme Lefol, mère du conducteur, fut blessée dans l'accident, elle
est atteinte d'une fracture de la clavicule gauche.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1943 -
Fait divers.
- Vendredi dernier, à Parfouru-l'Eclin, M. Émile Dubosq, 40
ans, se servait d'une baladeuse électrique branchée sur le courant
quand, soudain, il reçut une décharge provoquée, croit-on, par le
mauvais fonctionnement de l'appareil. Le malheureux fut tué sur le coup.
Septembre
1945 -
Médailles de la Résistance .
- Un décret pris par le général de Gaulle attribue la
médaille de la Résistance à MM. Louis André, maire de Meuvaines ;
le docteur
Jeanne, maire de Bayeux ; l’abbé Quilici, organiste de la
cathédrale de Bayeux et Piron, secrétaire de mairie de Parfouru-l’Eclin.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Une lamentable affaire. –
Jean Beaufils, 30 ans, ouvrier agricole, entretenait depuis sept
ans, des relations coupables avec la fille naturelle de sa propre femme.
Cette jeune fille, actuellement âgée de 21 ans, était devenue mère à
18 ans.
A
la suite d’une scène au cours de laquelle Beaufils menaça de la jeter
à l’eau, elle se réfugia à Parfouru-L’Eclin, et informa les
gendarmes. Beaufils a été arrêté. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Des inconnus mutilent un taureau. - M.
Adrien Poret, cultivateur à Parfouru-l'Eclin avait acheté pour 66 000
fr. à Saint-Lô, un jeune taureau qu'il mit à paître dans un herbage.
Au
cours de la nuit des malfaiteurs ont sommairement castré l'animal. Le
propriétaire a dû faire appel à un vétérinaire pour achever
l'opération. (Source : Le Bonhomme Libre)
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