UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

1

ST - ETIENNE - la - THILLAYE

Canton de Pont-l'Évêque

Les habitants de la commune sont des Stéphanois, Stéphanoises


Février 1870   -   Fait divers.   -   Samedi dernier, à Saint-Etienne-la-Thillaye, vers 7 heures du soir, le cadavre du nommé Germain-Joseph Julienne, âgé de 53 ans, garde champêtre, a été trouvé dans le fossé bordant la route de Beaumont à Honfleur, à 30 mètres de son habitation. Samedi dernier, à Saint-Etienne-la-Thillaye, vers 7 heures du soir, le cadavre du nommé Germain-Joseph Julienne, âgé de 53 ans, garde champêtre, a été trouvé dans le fossé bordant la route de Beaumont à Honfleur, à 30 mètres de son habitation. Samedi dernier, à Saint-Etienne-la-Thillaye, vers 7 heures du soir, le cadavre du nommé Germain-Joseph Julienne, âgé de 53 ans, garde champêtre, a été trouvé dans le fossé bordant la route de Beaumont à Honfleur, à 30 mètres de son habitation.  

D'après les renseignements obtenus, on attribue cette mort à l'état d'ivresse dans lequel se trouvait le sieur Julienne.

 

Janvier 1872   -  Fait divers.   -   La triste nouvelle que nous ayons donnée la semaine dernière, relativement au typhus, se confirme malheureusement de plus en plus.

A Saint-Etienne-la-Thillaye, deux bœufs appartenant à M. Beaudet ont été abattus et enfouis sur place; cinq autres ont été tués et leur viande dépecée. Cinq bœufs étant la propriété de M. Brocquehaye ont été enfouis; dix-sept autres bœufs appartenant également à ce dernier ont été tués par précaution, et la viande en a été expédiée sur Paris.

Mais là ne se son pas bornées les atteintes du fléau : Dix animaux de la race bovine ont été abattus à Clarbec, sur la propriété de M, Pilate où un bœuf était mort précédemment ; sept autres animaux appartenant à M. Hardrey, fermier de M. Gisiet, ont aussi été tués et enfouis immédiatement par ordre.

Jeudi, à Beaumout, M. le sous-préfet et M. le substitut ont fait dresser une vingtaine de procès-verbaux contre les vendeurs qui ne s'étaient pas mis en règle.

 

Août 1894  -  Découvertes de cadavres.   -  A St-Etienne-la-Tillaye, on a retiré d'un petit ruisseau le cadavre d'un individu connu sous le nom de Lagniel ou Daniel. Cet homme est âgé de 45 ans. L'accident est dû à l'état d'ivresse dans lequel il se trouvait et, d'après le certificat médical, une congestion s'est déclarée après la chute. 

— A St-Arnoult, canton de Pont-l'Evêque, le corps du sieur Crenn, journalier, a été trouvé dans un ruisseau. Cette mort est accidentelle. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1895  -  L’immoralité aux champ.  -  Nous avons dit, dans notre dernier numéro, qu'un nommé Hervieu, 38 ans, déchargeur sur les quais de Rouen, avait tenté de violer la jeune fille de M. Ozerais, cultivateur à St-Etienne-la-Thillaye, chez lequel il avait déjà fait une saison. Profitant que la jeune-fille, qui est âgée de 14 ans, était  seule, il se jeta sur elle et la renversa, mais, d'une poussée énergique, la jeune Ozerais fit trébucher Hervieu, qui est un vrai colosse cependant, et s'échappa en faisant entendre des appels désespérés. Hervieu la saisit de nouveau  et parvint encore une fois à maîtriser sa victime en lui serrant la gorge et en étouffant ses cris, mais avec une énergie désespérée, la jeune fille se dégagea de nouveau et allait s'échapper quand Hervieu la saisit à la fois par une jambe et par les cheveux. C'est alors que les voisins accoururent. Hervieu se sauva. Il a été arrêté à Beaumont, mais ce n'a pas été sans mal. Les gendarmes, pour lui mettre les menottes, ont dû menacer ce misérable de leur revolver. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1896  -  Double suicide.   -   Lundi, le nommé Jules Boutard, 48 ans, journalier à St-Etienne-la-Thillaye et la femme Daniel, 39 ans, journalière au même endroit, ont été trouvés pendus sous la charretterie du sieur Boutard.

Tous deux étaient alcooliques. Boutard avait quitte sa femme pour vivre avec la Daniel, dont le mari est actuellement en prison. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1896  -  Morts accidentelles.   -   Une femme Lemoine, presque aveugle, demeurant à Saint-Etienne-la-Tillaye, a été trouvée brûlée dans son domicile. En s’approchant du foyer le feu a pris à ses vêtements.

  La veuve Martin, 55 ans journalière à Honfleur, en sortant du café au Repos-du-Marin, a été écrasée par la voiture du sieur Leroy, boulanger. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1896  -  Morts accidentelles.   -   Le nommé Léon Brisson, 60 ans, journalier à St-Etienne-la-Thillaye, a été trouvé mort dans un ruisseau.

— On a trouvé sous le lit de camp de l'asile de nuit, à Honfleur, le cadavre du nommé Jules David dit Gobette, 65 ans, originaire de Honfleur. La mort est attribuée à la misère. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1899  -  Mort subite.   -   Le sieur Jules Delaplace, 45 ans, adjoint au maire de Saint-Etienne-la-Thillaye, est mort subitement à Pont-l’Evêque.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1899  -  Découverte de cadavre.   -   Samedi, le cadavre du nommé Eugène Prévot, dit Nasillard, 55 ans environ, a été trouvé noyé dans un ruisseau, à Saint-Étienne-la-Thillaye. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1901 -  Découvert d'un cadavre. -  Dimanche dernier, la gendarmerie de Pont-l'Evêque a été appelée à constater la découverte du cadavre d'un mendiant se nommant Lebon, trouvé dans une cabane, sur le territoire de la commune de Saint-Étienne. D'après les déclarations de M. le docteur Morin de Beaumont, il résulte que la mort est due à une congestion occasionnée par le froid(Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1901   -   Victime de l’alcool.  -  On a trouvé, dans un fossé, près de Pont-l'Évêque, le cadavre du sieur Dossin, 45 ans, fabricant de cercles à St-Etienne-la-Thillaye. Il était venu au marché, et s'était grisé. Sa mort est due à une congestion causée par l'alcool.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1901   -   Abus de pouvoir.  -  Plusieurs maires, notamment celui de Saint-Étienne, ont interdit le port de la soutane dans leurs communes. Abus de pouvoir, car les juges de paix ont acquitté les prêtres poursuivis pour avoir enfreint ces arrêtés ridicules. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1903   -   Découverte de cadavre.  -   On a trouvé, dans une mare, le cadavre du sieur Stanislas Mauger, 57 ans, tonnelier à Saint-Etienne-la-Thillaye, près Pont-l'Evêque. Trompé par l'obscurité, le malheureux était tombé à l'eau et s'était noyé.  ( Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1915  -  Morts glorieuses.  -  Sont morts pour la patrie : MM. Pierre Fleury, de Saint-Etienne-la-Thillaye, soldat au 319e ; Lucien Delain, de Port-en-Bessin ; Gustave Le  Clerc, d'Asnelles, soldat au 236e ; Désiré Roger, de Juaye-Mondaye, soldat au 46e ; Gustave Chandivert, de Caen, soldat au 129e.

 

Août 1919  -  Souscription. - Une souscription publique est ouverte par les soins de M. le Maire de Saint-Etienne, en vue d'ériger un monument commémoratif aux morts pour la  patrie. M. Levallois. secrétaire de la mairie, est chargé de recevoir les souscriptions.

 

Janvier 1920  -  Mort du maire. -  M. Émile Delamvrisière, maire de Saint-Etienne-la-Thillay, est décédé, jeudi, à l'âge de 79 ans.

 

Avril 1921  -  Cour d’Assises du Calvados.   -   Une mère coupable.   -  La fille Marie, journalière à St-Etienne-la-Thillaye, est poursuivie pour infanticide. 

Hospitalisée depuis six mois à l'hôpital de Pont-l’Évêque, elle avait réussi à dissimuler sa grossesse on marchant courbée en deux. Au mois d'octobre, un enfant nouveau-né fut trouvé dans la fosse d'aisances de l’établissement. Les soupçons se portèrent sur la fille Marie, qui fut arrêtée. 

Après avoir nié, elle est entrée dans la voie des aveux. Examinée au point de vue mental, sa responsabilité se trouve atténuée. La fille. Marie, qui a déjà eu deux condamnations, dont une pour suppression d'enfant, est condamnée à 5 ans de travaux forcés. —  Défenseur: Me  Jouanne. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1922  -   Ah ! Chaleur !    -   Cette expression va revenir de mode : On suffoque, on étouffe, on cuit ! Pourquoi ce changement si brusque, d'où vient cette vague de feu qui nous submerge ?

Nos météorologistes nous l'expliqueront, s'ils le peuvent. En attendant, bien des gens souffrent dans les appartements étroits, les ateliers, les usines.

Heureux ceux qui, le soir, peuvent chercher la fraîcheur à la campagne, au bord de l'eau ! Disons, à ce propos, que la saison des bains s'est brusquement ouverte dans nos écoles de natation. Chez Maës, le bon baigneur Crouvisier est aux cent coups. Pourtant, qu'on se rassure, il y a de l'eau pour tout le monde ! (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1922  -   Le feu.    -   Un corps de bâtiment d'habitation et d'exploitation, dépendant de la ferme de M. Charles Chrétien, cultivateur à Sainte-Etienne-la-Thillaye, canton de Pont-l’Évêque, a été détruit par un incendie. Les dégels sont importants. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1922  -  Nécrologie.  -  M. Verger, maire de St-Etienne-la-Thillaye, vient de mourir à l'âge de 70 ans. C'était un expert agricole très apprécié.

 

Novembre 1922  -  Élections municipales.  -  L'élection qui avait lieu dimanche à St-Etienne-la-Thillaye, a donné les résultats suivants Votants : 79 ; nuls, 3 ; suffrages exprimés, 76 ; majorité absolue, 39.
Ont obtenu M. Gabriel Paul. 42 voix, élu ; M. Ferdinand Hauton, 21 voix ; divers, 13 voix.

 

Décembre 1922   -  Un enfant noyé.   -   Pendant, que sa mère Mlle Juliette Lemonnier domestique, à St-Etienne-la-Thillaye, était occupée dans la cuisine, son enfant, 27 mois, lui a échappé.

Un moment après, s'apercevant de sa disparition, la mère se mit à sa recherche. Elle le trouva tombé dans la mare. On s'empressa de le retirer de l'eau. Il était trop tard, l'enfant était mort. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923   -  Une fin tragique.   -   Mme Lucas, 83 ans, à St-Etienne-la-Thillaye, canton de Pont-l’Évêque, a été trouvée dans sa cheminée où elle était tombée. La pauvre vieille, horriblement brûlée, a succombé quelques heures après dans de terribles souffrantes. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1923   -   Mœurs champêtres.   -   Une jeune domestique de 16 ans, trayait les vaches à St-Etienne-la-Thillaye, canton de Pont-l'Évêque, lorsqu'elle, mit au monde un enfant. Elle rentra à la ferme pour se coucher et avoua à une domestique ce qui venait de se passer.

On a retrouvé le cadavre de l'enfant dans l'herbage, était mort faute de soins. La jeune fille dont les parents habitent Tourgéville avait, réussi à cacher sa grossesse à sa famille et à son entourage.

Le parquet de Pont-l’Évêque s’occupe de cette triste affaire. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1924  -  Abandonné par sa mère, le nouveau-né était mort dans un herbage.  -  Le 28 juillet I923 la jeune L. A. 17 ans, servante chez M. Hermorel, cultivateur à St-Etienne-la-Thillaye accouchait clandestinement dans un herbage où elle était allée traire les  vaches, abandonnait son enfant sans soins et rentrait à la ferme où elle ne tardait pas, a avouer ce qui c'était passé. Quand on trouva le pauvre enfant il était mort. Poursuivie pour avoir involontairement donné la mort à un nouveau-né, la Jeune L. est condamnée, à 3 mois de prison avec sursis.

 

Février 1937  -  Un charretier périt écrasé par un attelage.  -  Conduisant un chargement de bois pour le compte de son patron, M. Paul, propriétaire à Saint-Etienne-la-Thillaye, M. Elie Boudin, 28 ans, se disposait à faire pénétrer la voiture dans la cour de la charronnerie Drouet, à Beaumont-en-Auge, où il devait effectuer sa livraison, lorsqu'on essayant de redresser le cheval de flèche qui s'engageait dans une mauvaise direction, il fut coincé entre le véhicule et un mur. Dégagé inanimé, M. Boudin fut transporté à l'Hôpital de Pont-l'Evêque où il est décédé. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1937  -  Tué par un arbre.  -   Vendredi dernier, alors qu'il était occupé à. abattre un arbre sur la ferme de la fontaine Brelocq, appartenant à M. Patin de Beaumont, M. Alexandre Drumard, domicilié à Blangy, âgé de 50 ans, glissa malencontreusement et tomba au moment précis où tirant sur la corde, il amenait la chute de l'arbre. Une grosse branche atteignit i'ouvrier à la tête et lui fractura le crâne entraînant la mort instantanée.

Ce triste événement a causé une vive émotion dans la région où le défunt avait la sympathie générale. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1939   -   Un odieux individu est arrêté.   -   Les gendarmes de Trouville viennent d'arrêter après huit jours de recherches, l'auteur de tentatives abominables à l'égard de deux mineurs de 15 et 19 ans, à St-Etienne-la-Thillaye.

Immédiatement transféré à Pont-l’Évêque, il a comparu devant M. Fatome, procureur de la République, qui l'a fait incarcérer à la maison d'arrêt.

Il s'agit d'un ouvrier agricole dénommé Villain, âgé de 48 ans, sans domicile fixe. (Source  :  Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939  -  Encore un suicide !  -  Souffrant depuis longtemps d'une maladie incurable, Mme Aubert, 42 ans, ménagère, à Saint-Etienne-la-Thillaye, s’est suicidée par pendaison à son domicile.

Avant d'en finir avec la vie, la désespérée avait écrit une lettre à l'adresse de son mari et préparé un suaire et des cierges.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1939  -  Un ouvrier agricole tombe d’une charrette.    Transportant du foin et monté sur le haut d'une charrette, un employé de M. Fortier, maire de St-Etienne, est tombé de son chargement, se blessant grièvement.

M. le docteur Godard, de Beaumont-en-Auge, aussitôt appelé, lui donna ses soins, mais le blessé  devait succomber dans la soirée. La gendarmerie procède à une enquête. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1944    -   Fait divers.      A la suite de l'arrestation d'une bande de malfaiteurs, les gendarmes de Pont-l'Évêque ont interrogé, Abel Lebel, 21 ans, machiniste à Deauville. Il a avoué avoir volé, 650 litres d'eau de vie, le 18 Janvier, à St-Etienne-la-Thillaye, au préjudice de M. Paul Gabriel, cultivateur, vol auquel avaient participé Panel, Crestin et un nommé Cottentin, ainsi que le chauffeur Lemains Jules, 40 ans, habitant à Deauville. L'eau-de-vie avait été livrée chez Lelièvre, café du Centre, à Deauville.

 

Juin 1947  -  Et les règlements ?    Léon Ameline, cultivateur, à Saint-Étienne-la-Thillaye, transportait dans son camion 13 sacs d’orge avec un acquit de 13 sacs d'avoine qui a été d'ailleurs reconnu faux. Le délinquant a été invité à s’expliquer avec les indirectes. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Un grave incendie à St-Étienne-La-Thillaye.   -   Un sinistre qui aurait été provoqué par des flammèches provenant d'un feu de brindilles allumé dans les environs à ravagé une dépendance de la ferme exploitée par Marcel Legrand et appartenant à M. Duhomme.

Le bâtiment à usage de pressoir et de cave contenait 8 000 bottes de foin, du matériel agricole, 200 hectolitres de cidre et un grand nombre de douves.

Les pompiers de Beaumont-en-Auge, Touquest et Pont-l'Évêque ont réussi à protéger les bâtiments couverts de l'habitation voisine. Les dégâts atteindraient plusieurs millions. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Environs de Pont-l'Évêque.  -  St-ETIENNE-la-THILLAYE  -  Ferme du Buisson  -  bâtiment vieux Normand
St-ETIENNE-la-THILLAYE.  -  Calvaire de la Croix Godet
St-ETIENNE-la-THILLAYE  -  Maison DUHOMME
Commentaires et informations : Facebook - @