Août
1843 -
Chroniques des Assises du Calvados.
- La femme Bénard, de St-Georges-en-Auge, avait servi comme
domestique à gages chez les époux Chemin. Une nuit, à l'aide
d'effraction et d'escalade, elle entra chez ses anciens maîtres, brisa
une armoire, et déroba 40 fr. et divers effets. La femme Bénard avoue
son vol , et le jury ayant admis des circonstances atténuantes, elle
n'est condamnée qu'à trois ans de prison.
—
Tessier, qui a subi déjà cinq condamnations pour vol, a entendu
prononcer contre lui la peine de dix années de travaux forcés pour
s'être introduit, à l'aide d'effraction et d'escalade, dans le
domicile des époux Morel, d'Hermival, prés Lisieux, et leur avoir
dérobé, après bris d'armoire, une somme de 15 fr.
—
Les époux Lebourgeois, cultivateurs à St-Vigor-le-Grand, avaient à
leur service la fille Marie-Anne Lebœuf, dont nous avons déjà
entretenu nos lecteurs. Ne trouvant pas dans leur domestique toutes les
qualités qu'ils se croyaient en droit d'en attendre, ils lui avaient
plusieurs fois annoncé l'intention de ne pas la conserver.
Le
18 juin dernier, la dame Lebourgeois signifia à cette fille qu'elle
eût à chercher une place pour la St-Clair. Marie-Anne avait depuis
lors manifesté des intentions de vengeance contre ses maîtres, qu'elle
tenta d'empoisonner le 23 juin.
Les
soupçons se portèrent immédiatement sur elle, aux premières
accusations dont elle se voit l'objet, elle se trouble, puis entrant
dans un cabinet voisin, elle s'arme d'un couteau, et se frappe de
plusieurs coups à la gorge dans l'intention de se donner la mort. Les
époux Lebourgeois qui l'avaient suivie l'empêchèrent d'accomplir
cette résolution.
La
justice, qu'on était allée prévenir, arriva sur les lieux, la fille
Lebœuf passa les aveux les plus complets. C'était à l'aide d'un acide
de sulfate de cuivre qu'elle avait tenté d'empoisonner ses maîtres. On
trouva dans sa poche un papier qui avait évidemment renfermé de
l'arsenic. Elle n'avait renoncé à se servir de cette substance que
parce qu'elle avait craint que cette substance, en donnant de la
blancheur à la soupe, n'eût éveillé les soupçons.
Heureusement
pour la fille Lebœuf, il est résulté des débats que son intelligence
est excessivement bornée. Le jury a admis des circonstances
atténuantes, et la cour l'a condamnée aux travaux forcés à
perpétuité. . (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1863 -
Par arrêtés en date des 4 et 7 février.
- M. le
préfet du Calvados a nommé :
Maire de la commune de Saint-Etienne-la-Tillaye, M. Hurel (Antoine-Désiré),
en remplacement de M. Surville, décédé.
Maire de la commune de Saint-Georges-en-Auge, M Leroy
(Ferdinand), en remplacement de M. Leroy (Jean-Désiré), décédé.
Adjoint de la commune d'Esson, M. Berthault (Pierre), en remplacement de
M. Mullois, démissionnaire.
Adjoint de la commune de Cahagnoles, M. Louis (Jean) dit Lemarchand, en
remplacement de M. Thouroude, décédé.
Adjoint de la commune de Maisoncelles-la-Jourdan, M. Maupas (Julien).
Adjoint de la commune de Noyers, M. Cosne (François), en remplacement
de M. Richard, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)
Mai
1863 - Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence
de M. le conseiller Adeline.
Audience
du 19 mai.
Vol
qualifié.
- Le nommé Pichard
(Jean-Constant), agé de vingt-sept ans, journalier, né à La
Lande-Saint-Simon, vient s'asseoir sur le banc des accusés sous
l'inculpation de vol commis la nuit dans une maison habitée et à
l'aide d'une fausse clé, dans les circonstances suivantes :
Un
vol considérable d'eau-de-vie fut commis, le 19 mars dernier, à
Saint-Georges-en-Auge, au préjudice de la dame veuve Leroy. Les
domestiques, en se rendant le matin à leur travail, découvrirent les
traces de ce vol, qui n'étaient que trop évidentes. En effet, le
malfaiteur, après avoir percé avec une vrille la tonne contenant
l'eau-de-vie, et avoir accompli son crime, avait, par maladresse ou
malveillance, fermé le trou de façon que le liquide avait continué de
couler, que la cave en était inondée, et qu'il avait même traversé
le mur et filtré jusque dans la cour de la ferme et le chemin qui la
borne. La tonne devait contenait 8 hectolitres d'eau-de-vie, elle fut
trouvée presque vide.
Les
détours que le voleur avait du faire pour arriver jusqu'à la cave de
la dame Leroy, les obstacles qu'il avait dů éviter, et surtout la
présence d'un chien de garde qui n'avait pas même aboyé, tout
indiquait que le vol avait du être commis par un habitué de la maison,
tel qu'un ancien domestique.
Ces
premières remarques auraient promptement conduit à la découverte du
coupable, quand il vint pour ainsi dire, se dénoncer lui-même. Effraye
par l'activité des recherches de la gendarmerie, un nommé Pichard,
ancien domestique de la veuve Leroy, vint de lui-même faire une
révélation dans laquelle il avait sans doute vu son salut, mais qui,
au contraire, le perdit. Il raconta que, le 18 mars, à neuf heures du
soir, il avait rencontré des inconnus qui lui avaient demandé le
chemin de la ferme de la veuve Leroy , où ils devaient, disaient-ils,
prendre livraison d'eau-de-vie. Il les avait conduits, puis était
revenu garder la voiture pendant qu'ils emplissaient leurs barils. En
rémunération de ce service, ils lui auraient donné de l'eau-de-vie,
qu'il avait vendue à un habitant de Sainte-Marguerite-de-Viette.
Pichard
fut arrêté et ne tarda pas à confesser sa culpabilité. C'est à
l'aide d'une vieille clé, qu'il avait limée sur place, qu'il s'était
introduit dans la cave de la dame Leroy. Il avait percé le tonneau avec
une tarière et avait rempli quatre barils d'eau-de-vie, puis il les
avait provisoirement déposés dans un fossé, à 400 mètres de la
ferme.
Toute
la nuit avait été employée à ce crime, et ce n'est que vers cinq
heures du matin qu'il avait été terminé. A ce moment, il avait livré
à un sieur Delauney un des barils d'eau-de-vie, et avait reçu, à
compte sur le prix, 50 fr.
Pichard
n'était probablement pas à son coup d'essai, car il était connu dans
le pays pour vendre de l'eau-de-vie en cachette.
Cet
homme a été condamné à sept années de travaux forcés.
Sa
défense a été présentée par Me Lauzier. (l’Ordre et la
Liberté)
Juin
1866 -
La sécheresse. - Le
Pays-d'Auge est en ce moment atteint d'une sécheresse qui peut devenir
fatale à beaucoup de cultivateurs herbagers.
Tandis
que la campagne se réjouit de ce temps si favorable pour le colza et
les sainfoins et même ses blés, que l'eau ferait peut-être coucher,
les herbagers du Pays-d'Auge voient à regret les herbes
disparaître sous les ardeurs d'un soleil dévorant, et se trouvent
contraints à vendre en ce moment et sans profit, des animaux qui,
gardés quelques semaines encore, eussent donné de larges bénéfices.
Il
est vrai que dans notre contrée, la récolte des foins arrive
également, mais un peu de pluie ne la perdrait pas et n'apporterait
tout au plus qu'un peu de retard, inconvénient qui se trouverait
amplement compensé par les fruits qui profiteraient au lieu de tomber.
Mars
1868 -
Une circulaire. -
M. le Préfet du Calvados vient d'adresser aux maires du
département une circulaire relative à l'échenillage et au
hannetonnage.
Quant
aux hannetons, M. le Préfet dit qu'il insiste d'autant plus pour leur
destruction que suivant les entomologistes, une reproduction
exceptionnelle de ces redoutables coléoptères doit se manifester cette
année.
Avril
1881
- Incendie.
- Un incendie dont
la cause est inconnue, s'est déclaré jeudi, à 11 heures l/2 du soir,
à St-Georges-en-Auge, dans un bois taillis appartenant à M. Landon et
exploité par M. Théophile Lecointe, Le dégât peut être évalué à
50 fr. Ce bois n'était pas assuré.
Août
1884 -
Incendies. –
La semaine
dernière, un incendie, dont la cause est inconnue, s'est déclaré dans
la forêt de Montpinçon et a consumé environ 2 hectares 50 ares de
bois taillis appartenant à M. de Logivière, propriétaire.
—
A St-Georges-en-Auge, un incendie, dû à l'imprudence de deux
enfants, a consumé, mercredi, un bâtiment d'exploitation appartenant
à M. Lebroussois.
Janvier
1888 -
Morte
de froid.
-
Dans
un herbage situé au village du Tilleul, commune de
Saint-Georges-en-Auge, la femme Lecoq, 57 ans, a été trouvée sans
vie. La levée et la constatation du cadavre ont fait connaître
que la mort était le résultat d'une congestion cérébrale causée par
le froid.
Août
1888 -
Dénonciation calomnieuse. -
Le sieur Jean-Charles de
Clémence, 49 ans, cultivateur, à St-Georges-en-Auge, avait dénoncé
la demoiselle Vérel, l'institutrice, comme frappant et maltraitant ses
élèves et accusé Vérel, père d'avoir commis des actes immoraux. Une
enquête sévère ayant montré l'inanité de la dénonciation,
Clémence, qui avait eu le grave tort d'écouter deux commères
menteuse, a été poursuivi pour dénonciation calomnieuse et condamné
à un mois de prison et l00 fr. d'amende.
Juillet
1891 -
Tentative de meurtre.
- Lundi
matin, la
dame Alexandrine Debaize, demeurant à Saint-Georges-en-Auge, se rendait
à un herbage, lorsqu'elle rencontra Alphonse Basset, 25 ans, né à
Cintheaux, celui-ci, sans avoir aucune discussion avec Mme Debaize,
sortit de sa poche un pistolet chargé de plombs et fit feu sur
elle.
L'arme
ayant raté, Basset tira un second coup et bon nombre de plombs vinrent
se loger dans le corset de la dame Debaize, quelques-uns même
pénétrèrent, les blessures sont heureusement légères. Il parait que
Basset a voulu satisfaire une haine qu'il nourrissait depuis quelque
temps contre sa victime et dont on ne dit pas les
motifs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1891 -
Orages.
- Pendant
qu'une pluie diluvienne tombait sur notre région, la grêle faisait
d'irréparables dégâts du côté de Rouen et dans le Midi. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1891 -
Tentative d’assassinat. -
Alphonse
Basset, 25 ans, journalier à St-Georges-en-Auge, a comparu devant le
jury pour tentative de meurtre sur la veuve Debaize, propriétaire, en
tirant sur elle deux coups de pistolet qui lui firent des blessures
aujourd'hui guéries. Certaines pièces établissant que la folie est
héréditaire dans la famille
de Basset, que lui-même a donné des signes d'aliénation mentale,
l'affaire a été renvoyée à la prochaine session pour que Basset soit
examiné par trois médecins légistes...
. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1894 - Le baptême du
lait. -
Marie Morière, femme Laze, 54 ans, cultivatrice à
Saint-Georges-en-Auge, est prévenue d'avoir écrémé le lait qu'elle
livrait à M. Pelhaître, cultivateur à Mittois, Elle nie, mais n'en
est pas moins condamnée à huit jours de prison avec sursis, 50 fr.
d'amende et publication. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1896 -
Assassinat d’une femme.
- Samedi
matin, M. Brethon, propriétaire à St-Georges-en-Auge, en allant donner
à manger à ses bestiaux, remarqua, avec surprise, l'absence de sa
locataire, Marie Loison, femme Auduc. Cette femme, âgée de 44 ans,
journalière, occupait une maison située près de l'herbage de M.
Lebrethon. Elle habitait la commune depuis six mois et vivait séparée
de son mari qui
l'avait abandonnée. Allant en journée, elle ne rentrait pas tous les
jours chez elle. Or, depuis quelques jours le
propriétaire, sans apercevoir la femme Auduc, remarquait que sa porte
restait entrouverte et à la fin cela lui donna à penser. Samedi donc,
il poussa la porte, appela et, ne recevant pas de réponse,
pénétra dans la maison. Sur le parquet de la chambre à coucher, il
trouva la malheureuse étendue, demi nue, baignant dans son sang. Une
large incision à la gorge avait tranché les carotides, en outre, le
corps portait de nombreuses blessures paraissant occasionnées par un
ciseau de menuisier.
La
gendarmerie prévenue se rendit immédiatement sur les lieux, le parquet
de Lisieux s'y est transporté dimanche. On a constaté dans la maison
un certain désordre, les meubles ont été dérangés et fouillés, et
cependant, d'après certains indices, il ne paraît pas possible que le
crime ait eu le vol pour mobile, d'ailleurs, la victime ne passait pas
pour avoir de l'argent.
Le
médecin appelé à faire l'autopsie a constaté que la mort remontait
à plusieurs jours. Les soupçons se sont de suite portés sur un
individu qui a disparu. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1896 - Les crimes
dans l’Auge. –
L'on n'a pas encore pu découvrir l'auteur du crime de
St-Georges-en-Auge, dont nous avons donné les détails. Le ménage
Auduc vivant en mauvaise intelligence, les soupçons s'étaient tout
d'abord portés sur le mari de la victime. Mais celui-ci, qui travaillé
à St-Martin-de-Bienfaite, a pu fournir l'emploi de son temps, et ses
déclarations ont été reconnues exactes... L'on suppose que la femme
Auduc était couchée et que, appelée du dehors, elle aura ouvert la
porte a son assassin, qui l'a frappée de deux coups de ciseau à
froid. Le vol a été le mobile du crime.
—
Dans le même numéro, nous avons raconté l'assassinat commis à
Vaudeloges sur la personne de M. Bunel, âgé de 85 ans. Voici comment
le drame a pu être reconstitué. Le vieillard, qui était alité, a
été tiré brusquement de son sommeil.
Une
lutte a eu lieu entre lui et son agresseur qui lui a porté un coup dans
le ventre. Les nombreuses tracés de coups relevées sur le corps de la
victime en témoignent assez. L'autopsie a révélé que M. Bunel n'est
pas mort des suites de ces blessures, le malheureux vieillard a
succombé à la frayeur. L'argent de la victime a été retrouvé
intact. On se perd en conjectures sur le mobile du crime. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1896 -
Voleur de vache
condamné. -
Octave Edmond dit Peulvey, avait volé, il y a
quelques mois, à. St-Georges-en-Auge, une vache appartenant au sieur
Vicaire, cultivateur à Sainte-Marguerite-des-Loges. Peulvey vendit
cette vache 325 fr. à un sieur Bernis, puis il fila en Belgique où il
fut arrêté à son débarquement. Ramené en France, il a été
condamné à trois ans par le tribunal correctionnel.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1898 -
On y
revient. -
De nouveau on
soupçonne Vacher, le tueur de vachers, d'avoir, il y a, deux ans,
assassiné la dame Auduc, propriétaire à St-Georges, dans le pays d’Auge.
Un autre crime, l'assassinat du sieur Bunel, propriétaire à Vaudeloges,
commis vers la même époque, serait aussi mis sur le compte de
Vacher.
Toujours
est-il que les auteurs de ces deux assassinats n'ont jamais été
découverts. Vacher vient d'être transféré à Lyon pour être
examiné par les médecins aliénistes. Il a fallu cinq
gendarmes pour le ligoter. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1898 -
Tombée
à l’eau. - A
Saint-Georges-en-Auge, on
a découvert; dans une mare située près de l'habitation d'une nommé
Debaize, 73 ans, le cadavre de celle-ci. On suppose que
cette malheureuse sera tombée accidentellement dans cette mare,
dimanche soir. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1900 -
Mauvais fils. -
Le sieur François Alexandre, propriétaire à Meuvaines, a
porté plainte à la gendarmerie de Ryes contre son fils, journalier à
Ver-sur-Mer, qui, à diverses reprises, a exercé des violences sur lui.
A
la suite d'une scène, il aurait arraché méchamment le robinet d'un
tonneau et une certaine quantité de cidre aurait été perdue.
—
Procès-verbal a été dressé par la gendarmerie de St-Pierre-sur-Dives
contre le jeune Victor Robbes, 18 ans, journalier à St-Georges-en-Auge,
pour coups à sa mère dont il ne voulait pas supporter les
observations. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Vols d’animaux.
- Un
cheval, d'une valeur de 600 fr., au piquet dans un herbage, a été
volé, la nuit, au sieur Emile Yvray, cultivateur à Percy-en-Auge,
près Mézidon.
—
On a volé, la nuit, dans un herbage, une vache de 350 fr. au sieur Paul
Lainé, cantonnier à St-Georges-en-Auge, prés Saint-Pierre-sur-Dives.
Le voleur, Arthur Morand, 37 ans, taupier à Boissey, a été arrêté
à Argentan, sur le marché, au moment où il venait de vendre la vache.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1903 - Déserteur récidiviste.
- Au
mois de novembre dernier, le soldat Robbes, du 30e de ligne,
à Caen, quittait son régiment pour venir chez sa mère, à
Saint-Georges-en-Auge.
Retrouvé
par la gendarmerie de Saint-Pierre-sur-Dives, il fut reconduit à son
corps. Ce militaire a de nouveau quitté irrégulièrement son
régiment. Neuf mois de service seulement
lui restaient à faire, mais cette nouvelle frasque va lui attirer bien
des ennuis. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Les inconvénients du braconnage. -
M. Biaise, propriétaire et maire de Saint-Georges-en-Auge,
prés Saint-Pierre-sur-Dives, avait congédié un domestique parce qu'il
s'occupait de braconnage.
Celui-ci,
pour se venger, sans doute, se mit à tendre des collets dans la
propriété de son ancien maître pour y prendre les lapins qu'il parque
dans sa cour. M. Blaise résolut de pincer le braconnier et se cacha un
matin pour l'attendre. Quand l'autre arriva pour visiter les collets, M.
Biaise tira un coup de fusil dans sa direction pour l'effrayer. Par
malheur, un des plombs atteignit légèrement au cou le braconnier qui a
porté plainte immédiatement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1917 -
Une mort suspecte. -
On a découvert
sous un petit hangar, à St-Georges-en-Auge, canton de
St-Pierre-sur-Dives, le cadavre, presque nu, de Marie-Ange Boivin, 28
ans. une femme qui ne vivait
que de mendicité. Un sillon bleuâtre entourait son cou. Le parquet de
Lisieux s'est transporté sur place et a ordonné la continuation de
l'enquête.
Mars
1936 - Noyée
dans une mare.
- Mme
Fonuquet, née Bizet Augustine, 69 ans, ménagère à St-Georges-en-Auge,
quittait le domicile de Mme Cordier chez laquelle elle avait travaillé
dans la journée, pour rentrer à son domicile où son mari l'attendit
toute la nuit. Au jour, il se mit à sa recherche et la découvrit
noyée dans une mare de la propriété de M. Denis,
cultivateur.
On
suppose que voulant prendre un raccourci par les champs, elle est
passée par une brèche située auprès de la mairie, aura glissé sur
le sol humide et roulé dans l'eau glacée où elle a succombé. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1936 -
L’alcool
qui tue.
-
M. Triger, cultivateur
à Saint-Georges-en-Auge, passant sur la route, non loin de la mairie de
la localité, découvrait dans le fossé bordant la route, M. Gontier
Georges, 53 ans, marié, journalier, habitant la commune, ne donnant
plus signe de vie.
M
Gontier avait quitté son domicile la veille, vers 21 h. 30, disant à
sa femme qu'il allait se promener. Il était pris de boisson et fut
découvert à environ trois kilomètres de sa demeure.
Le
docteur, appelé à le visiter, a reconnu que la mort était naturelle
et due à une congestion. Toute idée de crime doit être écartée, la
montre du décèdé était arrêtée à 21 h. 30. On suppose qu'il est
tombé dans le fossé assez profond à cet endroit et n'a pu en sortir.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juillet
1947 -
Au feu !
–
Un incendie a ravagé un bâtiment à usage de buanderie, situé
dans la ferme de M. Émile Triger, à Saint-Georges-en-Auge. Les
pompiers de Saint-Pierre-sur-Dives ne purent que protéger les locaux
voisins. Les dégâts s’élèvent à 60 000 fr. (Source :
Le Bonhomme Libre)
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