15 Décembre 2024 |
UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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ST - GERMAIN - le - VASSON |
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Canton de Bretteville-sur-Laize |
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Janvier 1904 - Dans un puits. - A St-Germain-le-Vasson, près Bretteville-sur-Laize, le sieur Louis Mauger, 38 ans, ouvrier mineur, s'étant approché trop près d'un puits en construction est tombé au fond. Il
est mort quelques heures après. Mauger laisse une veuve et deux petits
enfants. ( Le Bonhomme Normand )
Septembre
1904 -
Les autos. -
Le
sieur Leteurtais, cultivateur à Saint-Germain-le-Vasson, près
Bretteville-sur-Laize, conduisait une voiture sur la route de Caen,
lorsqu'il rencontra une automobile, il se gara, mais l'auto, le frôlant,
lui écrasa un pied. Le chauffeur n'arrêta pas et le blessé ne put
regagner son domicile que deux heures après. (
Le Bonhomme Normand )
Décembre 1904 - Les voleurs d’églises. - Se sentant signalés, les voleurs d'églises ont modéré leurs exploits cette semaine. Pourtant, l'autre jour, on en avait vu un rôder dans l'église de St-Germain-le-Vasson, près Bretteville-sur-Laize. Il avait une perruque noire, la barbe coupée, et il était venu à bicyclette. La présence du curé l'a empêché d'accomplir le vol prémédité. — A l'église Sainte-Trinité, de Falaise, trois troncs ont été fracturés. Le montant du vol est presque nul. —
Au Havre, l'église de Sanvic
a été cambriolée. On y a pris 110 francs. (
Le Bonhomme Normand )
Mai
1907 - Fermeture de l’école.
-
De nombreux cas de rougeole
et de scarlatine ayant été signalés parmi la population scolaire de
l'école mixte de Saint-Germain-le-Vasson, le préfet du Calvados a
prononcé la fermeture de cette école pour une durée de quinze jours. (source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1913 - Les
mines de fer - Les mines de Saint-Germain sont entrées
dans une période d'activité intense. L'entreprise va construire
une usine électrique de 6000 chevaux, un nouveau puits d'extraction et 20
fours à griller le minerai, qui vont s'ajouter aux deux venant d'être
achevés.
Septembre
1913 - Vengeance
à la dynamite - Une rixe a eu lieu à la cantine des époux
Gramayse, installée à la fête du pays entre les dits époux et le
nommé Louis
Mars 1914 - Grave accident - Dans la mine, les gaz d'échappement d'une locomotive allemande fonctionnant au benzol sont refoulés dans une galerie par la pression d'air d'une explosion de mine et asphyxient sept mineurs. Au péril de sa vie, le chef mineur en sauve six, mais le mécanicien de la locomotive meurt à son poste.
Juin 1914 - La foudre. — La foudre est tombée hier soir, vers six heures, sur un pommier, près de l'établissement de M. Gramayze, cantinier à Saint-Germain-!e-Vasson. Elle n'a coupé qu'un fil de fer et enlevé une partie de l'écorce du pommier.
Janvier 1917 - Une ruade. - Le jeune Joseph Gulbert, 16 ans, domestique chez Mme Poret, cultivatrice à St-Germain-Ie-Vasson, canton de Bretteville-sur-Laize, a reçu un coup de pied de cheval en plein front et a été assez sérieusement blessé. Il lui faudra de longs soins.
Avril
1917 -
Voul’ous vend vos caudières ?
-
L'État cherche à acheter du cuivre et, de préférence, en
France. Aussi a-t-il fait savoir qu'on pourrait lui proposer les alambics
devenus sans usage, depuis la loi sur l'alcool. Mais peut être nos
bouilleurs auxquels, avec cruauté, on a leur crû ôté, aimeront-ils
mieux les conserver quand même. On ne sait jamais ce qui peut
Avril 1917 - Jour de deuil. - Gros émoi, ces jours-ci, parmi nos riches possesseurs d'autos. Malgré que plusieurs aient soigneusement caché leurs voitures, on les a dénichées et réquisitionnées. L'un d'eux a vu prendre la sienne qui lui avait coûté, assurait-il, 22 000 frs. Un autre, gros bonnet municipal, avait muchi son auto chez un ami et se servait d'un mauvais « taco ». On l'en a dépouillé aussi, pas du « taco », mais de la bonne voiture. Sa mauvaise humeur n'a pas émotionné le moins du monde l'officier acheteur. Pauvres gens ! faudra nous coucher pour les plaindre !
Mai 1917 - Un peu de surveillance, S.V.P. ! - Le feu s'est déclaré, ces jours-ci, aux mines de fer de Barbery, à Saint-Germain-le-Vasson, actuellement sous séquestre, et a consumé environ un hectare de fougères et d'herbes sèches entourant les mines, ainsi que cinq bobines de câble électrique, déposées à cet endroit. Les pertes s'élèvent à une dizaine de mille francs. On ignore les causes du sinistre.
Mars
1918 -
Vandales.
- M.
Surtray,
maire,
surveillant
des travaux
dans le
cimetière
de Saint-Germain-le-Vasson,
constata
que des
monuments
funéraires
avaient
été brisés
dans la
concession
de la
famille
de Paulmier.
Trois colonnes de marbre blanc ont été renversées, et l'une d'elles brisée. Trois autres monuments ont été décapités de leurs urnes et croix. Les auteurs de cette profanation sont inconnus. M. Surtray en a prévenu la gendarmerie qui enquête. Mme la baronne de Marçay, descendante de la famille de Paulmier, habitant Paris, en a aussi été avertie.
Août 1923 - Macabres découvertes. - Le cadavre de M. Arthur Vaquerel, de St-Germain-le-Vasson, canton de Bretteville-sur-Laize, a été trouvé dans un fossé le long de la ligne de Caen à Falaise. Le malheureux était mort d'une embolie cardiaque. —
On a découvert derrière la morgue, à Honfleur, le cadavre d'un homme
qu'on n'a pu identifier. Près de lui se trouvait un revolver de gros
calibre. Une enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1924
- Des
coups
de
feu
dans
la
nuit.
- Dimanche
soir,
vers
minuit,
M.
Fernand
Manoury,
âge
de
27
ans,
chef d'équipe
aux
mines
de
Lourmont,
revendait
à
bicyclette
du
hameau
du
Rocher,
ou
il
avait
frappé
vainement
à la
porte
d'un
ami.
Soudain,
un
coup
de
feu
lui
frôla
l'oreille
un
deuxième
coup
traversa
l'avant-bras
gauche.
Quelqu'un
lui
cria
alors
« On
ne
vient
pas
à
cette
heure-ci
troubler
le
repos
des
habitants.
Dépêche-toi
de
partir
où
je
recommence ».
Juin
1926 -
Vol avec effraction.
- M.
Julien
Leboucher, garde,
actuellement
à la ferme
des Roches,
habitait
dernièrement
au hameau
du Vieux-Château
où dans
cette maison
il y
a encore
laissé
divers
objets
notamment
du linge.
Le 5
juin, allant
montrer
à un journalier
l'endroit
où il
devait
faire des
fagots
dans le
bois, ils
aperçurent
deux hommes
qui venant
à leur
rencontre
rebroussèrent
chemin
et disparurent
dans la
foret.
M. Leboucher
revint
vers sa
maison
et constata
que celle-ci
avait été
visitée
par des
malfaiteurs,
l'armoire
avait été
bouleversée
et du
linge d'une
valeur
d'environ
400 francs
avait été
enlevé
les malfaiteurs
avaient
brisé
un carreau
de la
porte pour
rentrer. Les deux individus vu rodant, sont activement recherchés. L'enquête continue.
Août
1926 -
Abus de confiance.
- M.
Georges
Honoré, garde
particulier des
mines de
Liret, fut
prévenu que
deux des
ouvriers, Stanislas
Kania et
Antoine
Brizozorvski, sujets
polonais, avaient
quitté la
mine emportant
deux couvertures
et deux
draps de
lit qui
leur avaient
été prêtés,
en outre
un drap
était resté
tout déchiré.
Le préjudice
s'élève à
environ 120
francs. Plainte a été portée contre les deux polonais qui avaient signé un contrat d'un an avec la compagnie pour pouvoir venir en France. On les recherche.
Décembre 1926 - Grave accident. - M. Louis Nicolas, 71 uns, journalier, travaillait à l'entretien d'un chemin vicinal de la commune de Saint-Germain-le-Vasson, lorsqu'il tomba si malencontreusement qu'il se fractura le col du fémur de la cuisse droite. Des passants se portèrent à son secours et le transportèrent à son domicile. Le docteur Lallier, vu la gravité de la blessure l'a fait transporter à l'hôpital de Falaise. La guérison sera longue.
Juin
1927 -
Un vilain monsieur. -
Sur
plainte de Mme Fernand Marie, de Saint-Germain-le-Vasson, Émile Claus, 27
ans, ouvrier maréchal, a été arrêté sous l'inculpation d'attentat à
la pudeur sur la petite Fernande Marie, 6 ans. Malgré l'accusation formelle de l'enfant et de ses petites camarades, l'inculpé nie.
Septembre
1928 -
La sécheresse. -
Après les incendies de bois ou de bruyères à Touffréville,
Livarot, Vignats, Rapilly, Saint-Omer et Versainville que nous avons
déjà relatés, ces derniers jours de sécheresse ont encore vu s'allumer
divers feux dans le département : À
Martigny, canton de Falaise, une vingtaine d'hectares de bois et de
vignons au marquis de la Moussaye et à divers propriétaires, ont été
ravagés. Après de longs efforts, la
population et les gendarmes sous les ordres du lieutenant
Duval, sont parvenus à circonscrire le fléau. À
Saint-Germain-le-Vasson,
canton de Bretteville-sur-Laize, le feu a également ravagé en partie le
bois du Rocher. L'incendie qu'il a fallu plusieurs heures pour maîtriser
aurait pris naissance dans une coupe de bois exploitée par des bûcherons
étrangers qui auraient allumé du feu pour préparer leur repas. Enfin,
près Fontenay-le-Marmion, canton de Bourguébus, trois meules de grains
et trois de paille à Mme Groult, ont été la proie des flammes après le
passage d'un train des chemins de fer du Calvados. C'est la locomotive qui aurait mis le feu aux herbes. Les dégâts atteignent 30 000 francs.
Janvier
1930 - L'affaire Hamon. -
Personne n'ignore que M. André Hamon, maire de saint-Germain-le-Vasson et
candidat malheureux aux dernières élections législatives,
Février 1930 - L’affaire André Hamon. - Sur réquisition du Parquet de la Seine, André Hamon, maire de Saint-Germain-le-Vasson, et président de l'Automobile-Club de Paris, a été, comme nous l'avons annoncé, inculpé d'abus de confiance envers la compagnie d'assurances « la Lancashrie » et traduit devant la 11e Chambre correctionnelle de la Seine. L'affaire était au rôle de l'audience du 30 janvier, après celle du banquier Meurisse, inculpé d'escroqueries et d'abus de confiance se montant à onze millions. Le
président M. Gaultier n'ayant retenu que cette dernière affaire, qui
doit occuper plusieurs audiences, l'affaire André Hamon a été remise à
une autre date que nous ferons ultérieurement connaître.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1932 - Triste découverte. - Le cadavre en décomposition d'un ouvrier mineur polonais Rayetan Mastalarezy, a été découvert pendu à une poutre, dans une maison des cités de St-Germain-le-Vasson, canton de Bretteville-sur-Laize. Déjà
Rayelan Mastalarczy, qui buvait beaucoup, avait essayé de se trancher la
gorge avec un rasoir. (Bonhomme Normand)
Juillet 1932 - Suicide. - Dans une maison inhabitée de la cité du Livet, à St-Germain-le-Vasson, on a trouvé un cadavre en décomposition, couché sur le dos, Il portait au cou une corde avec laquelle le désespéré s'était pendu à une poutre. Dans
une poche, les gendarmes ont trouvé divers papiers, dont une carte
d'immatriculation au nom de Rayetan Mastalarz, né en 1889 à Turbia
(Pologne). Cet individu avait travaillé il y a peu de temps aux Mines du
Livet. Il buvait beaucoup et avait déjà tenté de se tuer en s'ouvrant
la gorge avec un rasoir. (Bonhomme Normand)
Janvier 1936 - Une voleuse s’échappe des mains des gendarmes. - Le 28 décembre dernier, les gendarmes de Condé-sur-Noireau arrêtaient, en flagrant délit de vol une nommée Anicette Aude, 42 ans, journalière, sans domicile fixe, originaire de Vire. Amenée au bureau de la brigade, la voleuse profita d'un moment d'inattention de ses gardiens pour prendre la fuite. Son signalement fut aussitôt transmis aux brigades de gendarmerie du département et elle ne devait pas jouir longtemps de sa liberté. Les
gendarmes de Bretteville-sur-Laize, apprenant qu'une femme étrangère à
la localité et dont la description semblait celle de la femme Aude, avait
été vue à Croisilles, firent des recherches dans les communes de la
région où ils relevèrent le passage de la femme qu'ils recherchaient.
Finalement, ils la retrouvèrent dans un débit de St-Germain-le-Vasson.
Il s'agissait bien de l'évadée de Condé-sur-Noireau, toute surprise
d'avoir été si rapidement rattrapée. Elle a été aussitôt conduite
devant M. le
Avril 1937 - Des carriers se mettent en grève. - Les vingt-cinq ouvriers carriers de l'Entreprise Raux, à Gouvix et Saint-Germain-le-Vasson se sont mis en grève par solidarité avec un ouvrier congédié pour s'être absenté de son travail durant un jour sans autorisation. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1937 -
On
a inauguré hier un monument à la mémoire des victimes des Aucrais. –
Il y a
un an que se produisit, aux Aucrais, dans la carrière dont le nom sonne
maintenant comme un glas, la terrible explosion qui coûta la vie à vingt
ouvriers . C 'étaient : Ambroise
Decroix, Norbert Decroix, frère du précédent ; Clair Guérin, Lurovie
Luno, Arthur Ducrocq, Maurice Arrhien, Arthur Pannel, Lucien Mesure, de
Cauvicourt. Gaston
Vivien, Gustave Furet, Léon Lamotte, de Gouvix. Eugène
Dorel, de Soumont-Saint-Quentin. Julien
Dumas, de Potigny. Maurice
Marie, Georges Laidet, de Maizières. Roger
Suriray, Noël Fray, Jules Hébert, de Langannerie. Georges
Lamotte, de Bretteville-sur-Laize. Constant
Lemarié, de Saint-Germain-le-Vasson. Tous
Français, à l'exception de Luno, Sarrois réfugié, en instance de
naturalisation. Leurs
camarades de travail eurent la pieuse pensée de commémorer le souvenir
des victimes en érigeant un monument sur le lieu de leur tragique destin.
La Société Métallurgique de Normandie tint à s'associer à ce projet
et offrit le terrain où devait s'élever le monument, constitué par un
monolithe en granit de Vire, portant gravés les noms des victimes, avec
l'inscription suivante : «
Aux victimes de la catastrophe des Aucrais, 22 octobre 1936 ». Il
se dresse en bordure de la route nationale n° 158, de Caen à Falaise, à
une centaine de mètres du lieu de l'accident. L'inauguration en a eu lieu
hier matin, avec la plus grande simplicité, mais avec toute la
dignité que commandait un tel souvenir. L'invitation, faite par le
délégué ouvrier, avait été adressée aux maires des communes
endeuillées par la catastrophe et à leur conseil municipal, à
l'exclusion de toute personnalité politique ou syndicaliste. Dans
l'église de Cauvicourt, que remplissait une foule émue débordant jusque
dans le cimetière, un catafalque avait été dressé. M.
le chanoine Hédé, vice-chancelier de l'évêché de Bayeux, célébra le
service funèbre chanté par la maîtrise locale et rehaussé par des
morceaux de circonstance, exécuté, par l'excellente harmonie de la
S.M.N., de Mondeville dirigée par M. Delarue. Mgr Adam, vicaire
général, spécialement délégué par Mgr Picaud, évêque de L'harmonie
ouvrait la marche, suivie du clergé comprenant outre les personnalités
citées, MM. le chanoine Renouf, doyen de Saint-Sylvain ; l'abbé
Romen, curé de Langannerie ; l'abbé Ranvillet, curé d'Urville,
desservant de Cauvicourt ; les enfants des écoles de Cauvicourt ;
les veuves et les familles des victimes ; les personnalités. Les
prières liturgiques dites, le monument béni, Mgr Adam prononça une
délicate allocution. M.
Rouër, au nom de la S.M.N. dit son émotion de se retrouver, en ce
tragique anniversaire, au milieu de ceux qui pleurent de chers disparus,
et dont la fidélité à leur souvenir est attestée par le monument
destiné à le perpétuer. Après avoir remercié toutes les
collectivités, toutes les personnalités qui au lendemain de la
catastrophe, apportèrent à ceux qu'elle avait éprouvés le
témoignage de leur sympathie et de leur solidarité, le directeur
général de la Société Métallurgique de Normandie remercia les
camarades de travail des victimes de leur pieuse initiative, à laquelle
la S.M.N. a tenu à s'associer, il remercia aussi les ouvriers des usines
de Colombelles dont les généreuses
souscriptions ont aidé à l'érection du monument, les
personnalités et les délégations présentes, M. Rouër tint, en
terminant, à renouveler l'assurance donnée aux familles des victimes que
tous les efforts seraient faits pour leur venir en aide moralement
et matériellement.
M.
Puges. au nom de M. le Préfet, s'associa à cette manifestation du
souvenir et s'inclina devant le monument érigé à ceux qui ont donné
l'exemple du travail consenti jusqu'au sacrifice, devant les familles
inconsolées. Il associa les morts du travail des Aucrais à tous les
morts pour de nobles causes. La musique joua des airs funèbres, puis des couronnes furent déposées au pied du monument. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Écrasé par un tracteur.
- Un
chauffeur de tracteur agricole attelé d'une remorque, s'était arrêté
au débit Launay, à Saint-Germain-le-Vasson, pour prendre une
consommation en compagnie d'un nommé Stanislas Piotrowsky. Étant
remonté sur son siège, il avait à peine parcouru cinq ou six mètres
qu'il entendit des appels. Il s'arrêta. Un
homme dans lequel on reconnut son compagnon était coincé sous la
remorque. Dégagé avec peine, le malheureux, qui était mortellement
blessé, fut transporté à l'hôpital de Caen, mais il devait décéder
au cours du voyage. Les
gendarmes de Bretteville-sur-Laize ont procédé aux constatations sur
place. On ignore quant à présent, dans quelles circonstances l'accident
a pu se produire.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Les dégâts de l’orage du 7 juin.
- Voici
quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts
causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la
tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ;
Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ; Urville,
Aucune estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson, qui a également beaucoup souffert. Ajoutons
que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont été
faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville, 10 000
fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1943 -
Pour les prisonniers.
- Dimanche
dernier eut lieu à St-Germain-le-Vasson, une fête en faveur des
prisonniers de la commune, qui a obtenu un succès bien mérité.
A 11 h., la
population était réunie sur la place pour recevoir M. Cacaud, Préfet du
Calvados, accompagné de son chef de Cabinet, M. Perreau. Entourée de ses
camarades et de celles de Mondeville repliée dans la commune, une
charmante fillette récita, avec beaucoup d'aisance, un compliment fort
joliment tourné.
Elle exprima la fierté de tous les habitants de recevoir, pour la
première fois, un Préfet en tenue. M. Cacaud très touché de cet
accueil, après avoir remercié et embrassé la charmante interprète,
déposa au pied du Monument aux Morts, encadré par la Compagnie des
Sapeurs-pompiers la gerbe de fleurs qu'elle venait de lui offrir. Un vin
d'honneur fut ensuite servi dans la salle de la Mairie. Le
sympathique Maire M. Launay, entouré de son Conseil Municipal, souhaita
la bienvenue au Préfet. Ce dernier lui répondit en termes choisis,
insistant sur l'obligation pour chacun de remplir avec conscience son
devoir de Français sur l'union qu'il est indispensable de faire derrière
le Grand Chef qu'est le Maréchal Pétain pour obtenir le redressement de
notre pays. L'après-midi,
dans un champ mis gracieusement à la disposition du Comité par M. Porée,
syndic agricole, eut lieu une fête champêtre études séances
récréatives qui furent
admirablement réussies. On remarquait dans l'assistance, plusieurs maires
des environs ainsi que M. Simon, Conseiller Départemental, et M.
Aze, président des A. C. de Normandie. Sur l'initiative de M le
Préfet, une quête fut faite au profit des sinistrés du dernier
bombardement de la Région parisienne, et rapporta près de 1.300 francs.
Mars
1944
- Fait divers. -
M. Faucondel,
débitant à St-Germain-le-Vasson, a reçu la visite d'un inconnu qui,
armé d'un revolver et d'une grenade, s'est fait remettre par la force une
somme de 40.000 fr., un pull-over, des chaussures, puis mangea et
disparut. On
le recherche.
Mai
1944 -
Défense Passive. - Il
est instamment recommandé à la population de revoir les caves
susceptibles de servir d'abri, en particulier de vérifier les voies
d'accès et de dégagement, d'avoir constamment dans l'abri au moins une
pelle et une pioche et si possible une barre de mine, un seau rempli
d'eau, une boite de conserve vide, du sable, quelques vivres et des
vêtements chauds. En
cas de bombardement, toutes les portes des couloirs doivent rester
ouvertes dans les maisons afin de permettre aux personnes se trouvant dans
la rue de se mettre à l'abri, Il est interdit de rester ou de circuler
dans les rues. (Journal de Mai
1944 -
Un bûcheron de Saint-Germain-le-Vasson assassine un cantonnier.
- Lundi
soir, vers 22 heures, on a découvert à Saint-Germain-le-Vasson, près de
Bretteville-sur-Laize, dans le chemin de la Broquette, à 500 mètres de
la ferme de M. Leroy, le corps de M. Charles Blanlot, 50 ans, cantonnier.
Le malheureux avait été assassiné à coups de couteau. Aussitôt
prévenus les gendarmes de Bretteville-sur-Laize commencèrent leur
enquête qui devait aboutir très rapidement à l'identification de l’assassin
: le bûcheron Fernand Marie, dit Beaumay, 62 ans, et à son arrestation. Marie
a déclaré qu'il avalt assassiné le cantonnier au cours d'une discussion
à propos du paiement d'un travail. Marie
a été écroué. Le Parquet s'est rendu sur les lieux. (Journal de
Normandie)
Mai
1944 -
Un cantonnier
assassiné.
Le
meurtrier
est arrêté.
- Un
crime dont
les causes
n'ont pu
encore
être établies,
a été
commis
samedi
dans la
soirée.
Le cantonnier
Adalbert
Blanlot,
50 ans,
père de
deux enfants
a été
trouvé
assassiné
sur le
chemin
de la
Broquette,
à environ
500 mètres
de la
ferme de
son beau-frère,
M. Leroy,
chez qui
il était
allé,
après
sa journée.
Le malheureux
avait reçu
15 coups
de couteau
dont deux
dans le
ventre.
Aussitôt alertée, la gendarmerie de Bretteville-sur-Laize procéda aux premières constatations. Un ouvrier, qui avait été vu dans les parages, peu de temps avant le crime, Fernand Marie dit Beaumay, bûcheron, 64 ans, habitant la commune, fut soupçonné. Immédiatement recherché et questionné, il passa des aveux complets. Il a été arrêté et conduit à la prison de Falaise pour être mis à la disposition de M. le Juge d'Instruction.
Mai
1944
-
Fait
divers. -
Deux
jeunes voleurs de bestiaux René Pupin, ouvrier agricole à Urville, et
Roland Aumont, 18 ans, ouvrier d'usine à Mesnil-Mauger, ont été
arrêtés pour avoir
pris une vache à M. Léon Docagne, cultivateur à St-Germain-le-Vasson,
et abattu clandestinement 3 veaux qu'ils avaient toutefois
achetés.
Janvier 1946 - Coup dur ! - Les gendarmes ont interpellé M. P……, épicier à Saint-Germain-le-Vasson, alors qu’il transportait dans sa camionnette, sans autorisation, quatre « messieurs de soie » bien dodus. Les porcs ont été aussitôt saisis et livrés au ravitaillement. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1946 - Des récoltes flambent à Saint-Germain-le-Vasson. - Un incendie s’est déclaré dans une grange appartenant à M. Cauvigny, de Barbery, et louée à M. Guérinel, provoquant la destruction de 3 000 bottes de paille de blé et d’avoine. Le sinistre se communiqua à un bâtiment voisin, propriété de Mme Garnier, où 200 bottes de paille furent également brûlées. Les toitures des deux constructions ont été entièrement consumées. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Une grange flambe. -
Au
cours de la nuit, un incendie a ravagé, à Saint-Germain-le-Vasson, une
grange appartenant à M. Faucardel, épicier, et dans laquelle le gendre
de ce dernier, M. Lamaine, boulanger, avait remisé 1 100 bottes de foin.
M. Faucardel éprouve un préjudice de 30 000 fr., et M. Lemaine, 17 000
fr.
Novembre 1947 - L’enfance abandonnée. - Les gendarmes de Bretteville-sur-Laize enquêtent sur les agissements d’une femme Lainé, cité du Livet, à Saint-Germain-le-Vasson, accusée par la rumeur publique de mauvais traitements à ses enfants âgés de 9, 8, 6 et 3 ans. La mégère dont l’intempérance serait notoire s’adonnerait à son vice avec l’argent du ménage tandis que son mari, maçon, travail hors de la commune. Dans ses moments d’ivresse elle enfermerait chez elle sa nichée privée de nourriture et de soins de propreté. Livrés à eux-mêmes, les deux aînés font l’école buissonnière et se nourrissent du produits de larcin commis dans les vergers du voisinage. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1948 - Une vie d’enfer. - Brutalisée par son mari ainsi que ses huit enfants âgés de 2 à 13 ans, Mme André Lenvoisié, 32 ans, de Saint-Germain-le-Vasson, a quitté le domicile conjugal avec sa nichée pour se rendre chez son frère à Blainville, et porté plainte contre son époux. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948
-
Des bois flambent à Saint-Germain-le-Vasson.
-
Un incendie qui a pris d'assez sérieuses proportions s'est
déclaré dans des bois au lieu-dit » La livret ». Les
pompiers de Caen se sont rendus sur les lieux. (Source : Le Bonhomme
Libre) |
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Saint-Germain-le-Vasson (Calvados) |
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