15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - GERMAIN - le - VASSON

Canton de Bretteville-sur-Laize

Les habitants de la commune sont des Vassonnais, Vassonnaises


Février 1901   -   Concession de Mines.  -   Les demoiselles de Mecflet, domiciliées à Estrées-la-Campagne ; les sieurs de Mecflet, sous-intendant militaire à Reims ; Pierre Tastemain, industriel ; Victor Mullois, pharmacien ; Adolphe Pouettre, courtier de commerce, domiciliés à Caen, sollicitent une concession de mines de fer sur le territoire de Saint-Germain-le-Vasson, Fontaine-le-Pin, Grainville-Langannerie, Estrées-la-Campagne, Soumont-St-Quentin, Ouilly-le-Tesson, Potigny, Bons-Tassilly, Olendon, Epaney, Perrières et Sassy, arrondissement. de Falaise. ( Le Bonhomme Normand )  

 

Janvier 1904  -   Dans un puits.   -    A St-Germain-le-Vasson, près Bretteville-sur-Laize, le sieur Louis Mauger, 38 ans, ouvrier mineur, s'étant approché trop près d'un puits en construction est tombé au fond.

Il est mort quelques heures après. Mauger laisse une veuve et deux petits enfants. ( Le Bonhomme Normand )  

 

Septembre 1904  -   Les autos.    -   Le sieur Leteurtais, cultivateur à Saint-Germain-le-Vasson, près Bretteville-sur-Laize, conduisait une voiture sur la route de Caen, lorsqu'il rencontra une automobile, il se gara, mais l'auto, le frôlant, lui écrasa un pied. Le chauffeur n'arrêta pas et le blessé ne put regagner son domicile que deux heures après. ( Le Bonhomme Normand )  

 

Décembre 1904  -  Les voleurs d’églises.  -  Se sentant signalés, les voleurs d'églises ont modéré leurs exploits cette semaine. Pourtant, l'autre jour, on en avait vu un rôder dans l'église de St-Germain-le-Vasson, près Bretteville-sur-Laize. Il avait une perruque noire, la barbe coupée, et il était venu à bicyclette. La présence du curé l'a empêché d'accomplir le vol prémédité. 

  A l'église Sainte-Trinité, de Falaise, trois troncs ont été fracturés. Le montant du vol est presque nul. 

 Au Havre, l'église de Sanvic a été cambriolée. On y a pris 110 francs. ( Le Bonhomme Normand )  

 

Mai 1907  -  Fermeture de l’école.  -  De nombreux cas de rougeole et de scarlatine ayant été signalés parmi la population scolaire de l'école mixte de Saint-Germain-le-Vasson, le préfet du Calvados a prononcé la fermeture de cette école pour une durée de quinze jours. (source : Le  Moniteur du Calvados)

 

Mars 1913  -  Les mines de fer  -  Les mines de Saint-Germain sont entrées dans une période  d'activité intense. L'entreprise va construire une usine électrique de 6000 chevaux, un nouveau puits d'extraction et 20 fours à griller le minerai, qui vont s'ajouter aux deux venant d'être achevés.  

 

Septembre 1913  -  Vengeance à la dynamite -  Une rixe a eu lieu à la cantine des époux Gramayse, installée à la fête du pays entre les dits époux et le nommé Louis Fressaguet, plâtrier. Après une discussion au sujet de consommations des injures, puis des coups, furent échangés. Dans la nuit qui suivit deux explosions de dynamite se produisirent sans d'ailleurs causer aucun accident ou dégâts au débit. On accuse Fressaguet d'avoir voulu se venger.

 

Mars 1914 Grave accident  -  Dans la mine, les gaz d'échappement d'une locomotive allemande fonctionnant au benzol sont refoulés dans une galerie par la pression d'air d'une explosion de mine et asphyxient sept mineurs. Au péril de sa vie, le chef mineur en sauve six, mais le mécanicien de la locomotive meurt à son poste.

 

Juin 1914 -  La foudre. — La foudre est tombée hier soir, vers six heures, sur un pommier, près de l'établissement de M. Gramayze, cantinier à Saint-Germain-!e-Vasson. Elle n'a  coupé qu'un fil de fer et enlevé une partie de l'écorce du pommier. 

 

Juillet 1914  -  Constructions. - Déjà une cité d'une quarantaine de maisons avait été construite en 1913 par la Société des Mines de Barbery. On achève en ce moment, pour le compte de la même société, une cité de soixante maisons, quatre pavillons pour employés, et un hôtel qui pourra recevoir cinquante ouvriers célibataires. Environ 250 ouvriers travaillent actuellement à la mine, et celle-ci produit journellement près de 250 tonnes de minerai, grillé, qui est expédié au port de Caen par le tramway partant de Falaise. un hôtel qui pourra recevoir cinquante ouvriers célibataires. Environ 250 ouvriers travaillent actuellement à la mine, et celle-ci produit journellement près de 250 tonnes de minerai, grillé, qui est expédié au port de Caen par le tramway partant de Falaise. un hôtel qui pourra recevoir cinquante ouvriers célibataires. Environ 250 ouvriers travaillent actuellement à la mine, et celle-ci produit journellement près de 250 tonnes de minerai, grillé, qui est expédié au port de Caen par le tramway partant de Falaise. un hôtel qui pourra recevoir cinquante ouvriers célibataires. Environ 250 ouvriers travaillent actuellement à la mine, et celle-ci produit journellement près de 250 tonnes de minerai, grillé, qui est expédié au port de Caen par le tramway partant de Falaise. un hôtel qui pourra recevoir cinquante ouvriers célibataires. Environ 250 ouvriers travaillent actuellement à la mine, et celle-ci produit journellement près de 250 tonnes de minerai, grillé, qui est expédié au port de Caen par le tramway partant de Falaise. un hôtel qui pourra recevoir cinquante ouvriers célibataires. Environ 250 ouvriers travaillent actuellement à la mine, et celle-ci produit journellement près de 250 tonnes de minerai, grillé, qui est expédié au port de Caen par le tramway partant de Falaise.

 

Janvier 1917  -  Une ruade. -  Le jeune Joseph Gulbert, 16 ans, domestique chez Mme Poret, cultivatrice à St-Germain-Ie-Vasson, canton de Bretteville-sur-Laize, a reçu un coup de pied de cheval en plein front et a été assez sérieusement blessé. Il lui faudra de longs soins.

 

Avril 1917  -  Voul’ous vend vos caudières ?  -  L'État cherche à acheter du cuivre et, de préférence, en France. Aussi a-t-il fait savoir qu'on pourrait lui proposer les alambics devenus sans usage, depuis la loi sur l'alcool. Mais peut être nos bouilleurs auxquels, avec cruauté, on a leur crû ôté, aimeront-ils mieux les conserver quand même. On ne sait jamais ce qui peut arriver !

 

Avril 1917 -  Jour de deuil.  -  Gros émoi, ces jours-ci, parmi nos riches possesseurs d'autos. Malgré que plusieurs aient soigneusement caché leurs voitures, on les a dénichées et  réquisitionnées. L'un d'eux a vu prendre la sienne qui lui avait coûté, assurait-il, 22 000 frs. Un autre, gros bonnet municipal, avait muchi son auto chez un ami et se servait d'un  mauvais « taco ». On l'en a dépouillé aussi, pas du « taco », mais de la bonne voiture. Sa mauvaise humeur n'a pas émotionné le moins du monde l'officier acheteur. Pauvres gens ! faudra nous coucher pour les plaindre !

 

Mai 1917 -  Un peu de surveillance, S.V.P. !  -  Le feu s'est déclaré, ces jours-ci, aux mines de fer de Barbery, à Saint-Germain-le-Vasson, actuellement sous séquestre, et a consumé  environ un hectare de fougères et d'herbes sèches entourant les mines, ainsi que cinq bobines de câble électrique, déposées à cet endroit. Les pertes s'élèvent à une dizaine de mille francs. On ignore les causes du sinistre.

 

Mars 1918  -  Vandales.  -  M. Surtray, maire, surveillant des travaux dans le cimetière de Saint-Germain-le-Vasson, constata que des monuments funéraires avaient été brisés dans la concession de la famille de Paulmier.

Trois colonnes de marbre blanc ont été renversées, et l'une d'elles brisée. Trois autres monuments ont été décapités de leurs urnes et croix. Les auteurs de cette profanation sont inconnus. M. Surtray en a prévenu la gendarmerie qui enquête. Mme la baronne de Marçay, descendante de la famille de Paulmier, habitant Paris, en a aussi été avertie.

 

Août 1923   -   Macabres découvertes.   -   Le cadavre de M. Arthur Vaquerel, de St-Germain-le-Vasson, canton de Bretteville-sur-Laize, a été trouvé dans un fossé le long de la ligne de Caen à Falaise. Le malheureux était mort d'une embolie cardiaque.

— On a découvert derrière la morgue, à Honfleur, le cadavre d'un homme qu'on n'a pu identifier. Près de lui se trouvait un revolver de gros calibre. Une enquête est ouverte.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1924  -  Des coups de feu dans la nuit.  -  Dimanche soir, vers minuit, M. Fernand Manoury, âge de 27 ans, chef d'équipe aux mines de Lourmont, revendait à bicyclette du hameau du Rocher, ou il avait frappé vainement à la porte d'un ami. Soudain, un coup de feu lui frôla l'oreille un deuxième coup traversa l'avant-bras gauche. Quelqu'un lui cria alors « On ne vient pas à cette heure-ci troubler le repos des habitants. Dépêche-toi de partir je recommence ».
M. Manoury reconnut la voix d'un journalier, nommé Corbin, habitant la commune et avec lequel il n'eut jamais de discussion. Cet individu a été laissé en liberté provisoire.
M. Manoury a été admis à l'hôpital de Falaise et le docteur Cailloué lui a prodigué ses soins. L'enquête se poursuit.  

 

Juin 1924  -  L’instruction.  -   Corbin Julien, 33 ans, journalier, qui tira deux coups de feu sur M. Manoury, 27 ans, chef d'équipe au chemin de fer minier, a déclaré que, rentrant chez lui, il fut dépassé par un homme à bicyclette. Voyant cet homme frapper à la porte d'une de ses voisines, Mme Anne et la sachant seule, il prit cet homme pour un malfaiteur, l'interpella et, n'obtenant pas de réponse, tira. Corbin regrette son acte.
La version de Manoury, qui est bien considéré, marié et père de deux enfants, est contradictoire. Corbin a été laissé en liberté provisoire.

 

Juin 1926  -  Vol avec effraction.   -  M. Julien Leboucher, garde, actuellement à la ferme des Roches, habitait dernièrement au hameau du Vieux-Château dans cette maison il y a encore laissé divers objets notamment du linge. Le 5 juin, allant montrer à un journalier l'endroit il devait faire des fagots dans le bois, ils aperçurent deux hommes qui venant à leur rencontre rebroussèrent chemin et disparurent dans la foret. M. Leboucher revint vers sa maison et constata que celle-ci avait été visitée par des malfaiteurs, l'armoire avait été bouleversée et du linge d'une valeur d'environ 400 francs avait été enlevé les malfaiteurs avaient brisé un carreau de la porte pour rentrer.

Les deux individus vu rodant, sont activement recherchés. L'enquête continue.  

 

Août 1926  -  Abus de confiance.  -   M. Georges Honoré, garde particulier des mines de Liret, fut prévenu que deux des ouvriers, Stanislas Kania et Antoine Brizozorvski, sujets polonais, avaient quitté la mine emportant deux couvertures et deux draps de lit qui leur avaient été prêtés, en outre un drap était resté tout déchiré. Le préjudice s'élève à environ 120 francs.

Plainte a été portée contre les deux polonais qui avaient signé un contrat d'un an avec la compagnie pour pouvoir venir en France. On les recherche.

 

Décembre 1926  -  Grave accident.  -  M. Louis Nicolas, 71 uns, journalier, travaillait à l'entretien d'un chemin vicinal de la commune de Saint-Germain-le-Vasson, lorsqu'il tomba si malencontreusement qu'il se fractura le col du fémur de la cuisse droite. Des passants se portèrent à son secours et le transportèrent à son domicile. Le docteur Lallier, vu la gravité de la blessure l'a fait transporter à l'hôpital de Falaise. La guérison sera longue.

 

Juin 1927  -  Un vilain monsieur.  -  Sur plainte de Mme Fernand Marie, de Saint-Germain-le-Vasson, Émile Claus, 27 ans, ouvrier maréchal, a été arrêté sous l'inculpation d'attentat à la pudeur sur la petite Fernande Marie, 6 ans. Sur plainte de Mme Fernand Marie, de Saint-Germain-le-Vasson, Émile Claus, 27 ans, ouvrier maréchal, a été arrêté sous l'inculpation  d'attentat à la pudeur sur la petite Fernande Marie, 6 ans.

Malgré l'accusation formelle de l'enfant et de ses petites camarades, l'inculpé nie.

 

Septembre 1928   -   La sécheresse.   -   Après les incendies de bois ou de bruyères à Touffréville, Livarot, Vignats, Rapilly, Saint-Omer et Versainville que nous avons déjà relatés, ces derniers jours de sécheresse ont encore vu s'allumer divers feux dans le département :

À Martigny, canton de Falaise, une vingtaine d'hectares de bois et de vignons au marquis de la Moussaye et à divers propriétaires, ont été ravagés. Après de longs efforts, la  population et les gendarmes sous les ordres du lieutenant  Duval, sont parvenus à circonscrire le fléau.

À Saint-Germain-le-Vasson, canton de Bretteville-sur-Laize, le feu a également ravagé en partie le bois du Rocher. L'incendie qu'il a fallu plusieurs heures pour maîtriser aurait pris naissance dans une coupe de bois exploitée par des bûcherons étrangers qui auraient allumé du feu pour préparer leur repas.

Enfin, près Fontenay-le-Marmion, canton de Bourguébus, trois meules de grains et trois de paille à Mme Groult, ont été la proie des flammes après le passage d'un train des chemins  de fer du Calvados.

C'est la locomotive qui aurait mis le feu aux herbes. Les dégâts atteignent 30 000 francs.

 

Janvier 1930 - L'affaire Hamon. - Personne n'ignore que M. André Hamon, maire de saint-Germain-le-Vasson et candidat malheureux aux dernières élections législatives, a été inculpé d'abus de  confiance en qualité de président de l'automobile-club de Paris, envers la compagnie d'assurances " La Lancashire ". Cette affaire, qui était inscrite le 30 janvier, au rôle de l'audience correctionnelle du tribunal de la Seine, a été renvoyé à une audience ultérieure. D'ici la, comme certains le prétendent, une transaction interviendra-t-elle ?   (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1930   -  L’affaire André Hamon.  -   Sur réquisition du Parquet de la Seine, André Hamon, maire de Saint-Germain-le-Vasson, et président de l'Automobile-Club de Paris, a été, comme nous l'avons annoncé, inculpé d'abus de confiance envers la compagnie d'assurances « la Lancashrie » et traduit devant la 11e Chambre correctionnelle de la Seine.

L'affaire était au rôle de l'audience du 30 janvier, après celle du banquier Meurisse, inculpé d'escroqueries et d'abus de confiance se montant à onze millions.

Le président M. Gaultier n'ayant retenu que cette dernière affaire, qui doit occuper plusieurs audiences, l'affaire André Hamon a été remise à une autre date que nous ferons ultérieurement connaître. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1932   -   Triste découverte.   -    Le cadavre en décomposition d'un ouvrier mineur polonais Rayetan Mastalarezy, a été découvert pendu à une poutre, dans une maison des cités de St-Germain-le-Vasson, canton de Bretteville-sur-Laize.

Déjà Rayelan Mastalarczy, qui buvait beaucoup, avait essayé de se trancher la gorge avec un rasoir. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1932   -   Suicide.   -   Dans une maison inhabitée de la cité du Livet, à St-Germain-le-Vasson, on a trouvé un cadavre en décomposition, couché sur le dos, Il portait au cou une corde avec laquelle le désespéré s'était pendu à une poutre.

Dans une poche, les gendarmes ont trouvé divers papiers, dont une carte d'immatriculation au nom de Rayetan Mastalarz, né en 1889 à Turbia (Pologne). Cet individu avait travaillé il y a peu de temps aux Mines du Livet. Il buvait beaucoup et avait déjà tenté de se tuer en s'ouvrant la gorge avec un rasoir. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1936  -  Une voleuse s’échappe des mains des gendarmes.  -  Le 28 décembre dernier, les gendarmes de Condé-sur-Noireau arrêtaient, en flagrant délit de vol une nommée Anicette Aude, 42 ans, journalière, sans domicile fixe, originaire de Vire. Amenée au bureau de la brigade, la voleuse profita d'un moment d'inattention de ses gardiens pour prendre la fuite. Son signalement fut aussitôt transmis aux brigades de gendarmerie du département et elle ne devait pas jouir longtemps de sa liberté. 

Les gendarmes de Bretteville-sur-Laize, apprenant qu'une femme étrangère à la localité et dont la description semblait celle de la femme Aude, avait été vue à Croisilles, firent des recherches dans les communes de la région où ils relevèrent le passage de la femme qu'ils recherchaient. Finalement, ils la retrouvèrent dans un débit de St-Germain-le-Vasson. Il s'agissait bien de l'évadée de Condé-sur-Noireau, toute surprise d'avoir été si rapidement rattrapée. Elle a été aussitôt conduite devant M. le Procureur de la République à Vire. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1937  -  Des carriers se mettent en grève.  -  Les vingt-cinq ouvriers carriers de l'Entreprise Raux, à Gouvix et Saint-Germain-le-Vasson se sont mis en grève par solidarité avec  un ouvrier congédié pour s'être absenté de son travail durant un jour sans autorisation. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1937  -    On a inauguré hier un monument à la mémoire des victimes des Aucrais.      Il y a un an que se produisit, aux Aucrais, dans la carrière dont le nom sonne maintenant comme un glas, la terrible explosion qui coûta la vie à vingt ouvriers . C 'étaient :

Ambroise Decroix, Norbert Decroix, frère du précédent ; Clair Guérin, Lurovie Luno, Arthur Ducrocq, Maurice Arrhien, Arthur Pannel, Lucien Mesure, de Cauvicourt.

Gaston Vivien, Gustave Furet, Léon Lamotte, de Gouvix.

Eugène Dorel, de Soumont-Saint-Quentin.

Julien Dumas, de Potigny.

Maurice Marie, Georges Laidet, de Maizières.

Roger Suriray, Noël Fray, Jules Hébert, de Langannerie.

Georges Lamotte, de Bretteville-sur-Laize.

Constant Lemarié, de Saint-Germain-le-Vasson.

Tous Français, à l'exception de Luno, Sarrois réfugié, en instance de naturalisation.

Leurs camarades de travail eurent la pieuse pensée de commémorer le souvenir des victimes en érigeant un monument sur le lieu de leur tragique destin. La Société Métallurgique de Normandie tint à s'associer à ce projet et offrit le terrain où devait s'élever le monument, constitué par un monolithe en granit de Vire, portant gravés les noms des victimes, avec l'inscription suivante :

« Aux victimes de la catastrophe des Aucrais, 22 octobre 1936 ».

Il se dresse en bordure de la route nationale n° 158, de Caen à Falaise, à une centaine de mètres du lieu de l'accident. L'inauguration en a eu lieu hier matin, avec la plus grande  simplicité, mais avec toute la dignité que commandait un tel souvenir. L'invitation, faite par le délégué ouvrier, avait été adressée aux maires des communes endeuillées par la catastrophe et à leur conseil municipal, à l'exclusion de toute personnalité politique ou syndicaliste.

Dans l'église de Cauvicourt, que remplissait une foule émue débordant jusque dans le cimetière, un catafalque avait été dressé.

M. le chanoine Hédé, vice-chancelier de l'évêché de Bayeux, célébra le service funèbre chanté par la maîtrise locale et rehaussé par des morceaux de circonstance, exécuté, par  l'excellente harmonie de la S.M.N., de Mondeville dirigée par M. Delarue. Mgr Adam, vicaire général, spécialement délégué par Mgr Picaud, évêque de Bayeux, donna l'absoute. Et  un imposant cortège se forma sous le soleil clair pour gagner l'emplacement du monument.

L'harmonie ouvrait la marche, suivie du clergé comprenant outre les personnalités citées, MM. le chanoine Renouf, doyen de Saint-Sylvain ; l'abbé Romen, curé de Langannerie ; l'abbé Ranvillet, curé d'Urville, desservant de Cauvicourt ; les enfants des écoles de Cauvicourt ; les veuves et les familles des victimes ; les personnalités.

Les prières liturgiques dites, le monument béni, Mgr Adam prononça une délicate allocution.

M. Rouër, au nom de la S.M.N. dit son émotion de se retrouver, en ce tragique anniversaire, au milieu de ceux qui pleurent de chers disparus, et dont la fidélité à leur souvenir est attestée par le monument destiné à le perpétuer. Après avoir remercié toutes les collectivités, toutes les personnalités qui au lendemain de la catastrophe, apportèrent à ceux  qu'elle avait éprouvés le témoignage de leur sympathie et de leur solidarité, le directeur général de la Société Métallurgique de Normandie remercia les camarades de travail des victimes de leur pieuse initiative, à laquelle la S.M.N. a tenu à s'associer, il remercia aussi les ouvriers des usines de Colombelles dont les généreuses souscriptions ont aidé à  l'érection du monument, les personnalités et les délégations présentes, M. Rouër tint, en terminant, à renouveler l'assurance donnée aux familles des victimes que tous les efforts  seraient faits pour leur venir en aide moralement et matériellement.

M. Puges. au nom de M. le Préfet, s'associa à cette manifestation du souvenir et s'inclina devant le monument érigé à ceux qui ont donné l'exemple du travail consenti jusqu'au sacrifice, devant les familles inconsolées. Il associa les morts du travail des Aucrais à tous les morts pour de nobles causes.

La musique joua des airs funèbres, puis des couronnes furent déposées au pied du monument. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Écrasé par un tracteur.   -   Un chauffeur de tracteur agricole attelé d'une remorque, s'était arrêté au débit Launay, à Saint-Germain-le-Vasson, pour prendre une consommation en compagnie d'un nommé Stanislas Piotrowsky. Étant remonté sur son siège, il avait à peine parcouru cinq ou six mètres qu'il entendit des appels. Il s'arrêta.

Un homme dans lequel on reconnut son compagnon était coincé sous la remorque. Dégagé avec peine, le malheureux, qui était mortellement blessé, fut transporté à l'hôpital de Caen, mais il devait décéder au cours du voyage.

Les gendarmes de Bretteville-sur-Laize ont procédé aux constatations sur place. On ignore quant à présent, dans quelles circonstances l'accident a pu se produire. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939   -   Les dégâts de l’orage du 7 juin.  -  Voici quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ; Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ; Urville, Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ; Rouvres, 900 000 fr. ; Maizières, 1 miilion ; Grainville, 600 000 fr. ; Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le Bù-sur-Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ; Fresnay-le-Vieux, 300 000 fr.

Aucune estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson, qui a également beaucoup souffert.

Ajoutons que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont été faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville, 10 000 fr.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1943    -   Pour les prisonniers.   -   Dimanche dernier eut lieu à St-Germain-le-Vasson, une fête en faveur des prisonniers de la commune, qui a obtenu un succès bien mérité.  A 11 h., la population était réunie sur la place pour recevoir M. Cacaud, Préfet du Calvados, accompagné de son chef de Cabinet, M. Perreau. Entourée de ses camarades et  de celles de Mondeville repliée dans la commune, une charmante fillette récita, avec beaucoup d'aisance, un compliment fort joliment tourné. Elle exprima la fierté de tous les habitants de recevoir, pour la première fois, un Préfet en tenue. M. Cacaud très touché de cet accueil, après avoir remercié et embrassé la charmante interprète, déposa au pied du  Monument aux Morts, encadré par la Compagnie des Sapeurs-pompiers la gerbe de fleurs qu'elle venait de lui offrir. Un vin d'honneur fut ensuite servi dans la salle de la Mairie. Le  sympathique Maire M. Launay, entouré de son Conseil Municipal, souhaita la bienvenue au Préfet. Ce dernier lui répondit en termes choisis, insistant sur l'obligation pour chacun de remplir avec conscience son devoir de Français sur l'union qu'il est indispensable de faire derrière le Grand Chef qu'est le Maréchal Pétain pour obtenir le redressement de notre  pays.

L'après-midi, dans un champ mis gracieusement à la disposition du Comité par M. Porée, syndic agricole, eut lieu une fête champêtre études séances récréatives qui furent  admirablement réussies. On remarquait dans l'assistance, plusieurs maires des environs ainsi que M. Simon,  Conseiller Départemental, et M. Aze, président des A. C. de Normandie.  Sur l'initiative de M le Préfet, une quête fut faite au profit des sinistrés du dernier bombardement de la Région parisienne, et rapporta près de 1.300 francs.  

 

Mars 1944    -   Fait divers.   -   M. Faucondel, débitant à St-Germain-le-Vasson, a reçu la visite d'un inconnu qui, armé d'un revolver et d'une grenade, s'est fait remettre par la force une somme de 40.000 fr., un pull-over, des chaussures, puis mangea et disparut. On le recherche.

 

Mai 1944   -   Défense Passive.   -   Il est instamment recommandé à la population de revoir les caves susceptibles de servir d'abri, en particulier de vérifier les voies d'accès et de dégagement, d'avoir constamment dans l'abri au moins une pelle et une pioche et si possible une barre de mine, un seau rempli d'eau, une boite de conserve vide, du sable, quelques vivres et des vêtements chauds.

En cas de bombardement, toutes les portes des couloirs doivent rester ouvertes dans les maisons afin de permettre aux personnes se trouvant dans la rue de se mettre à l'abri, Il est interdit de rester ou de circuler dans les rues.    (Journal de Normandie)

 

Mai 1944   -   Un bûcheron de Saint-Germain-le-Vasson assassine un cantonnier.   -   Lundi soir, vers 22 heures, on a découvert à Saint-Germain-le-Vasson, près de Bretteville-sur-Laize, dans le chemin de la Broquette, à 500 mètres de la ferme de M. Leroy, le corps de M. Charles Blanlot, 50 ans, cantonnier. Le malheureux avait été assassiné à coups de couteau.

Aussitôt prévenus les gendarmes de Bretteville-sur-Laize commencèrent leur enquête qui devait aboutir très rapidement à l'identification de l’assassin : le bûcheron Fernand Marie, dit Beaumay, 62 ans, et à son arrestation.

Marie a déclaré qu'il avalt assassiné le cantonnier au cours d'une discussion à propos du paiement d'un travail.

Marie a été écroué. Le Parquet s'est rendu sur les lieux. (Journal de Normandie)

 

Mai 1944  -  Un cantonnier assassiné.  Le meurtrier est arrêté.  -  Un crime dont les causes n'ont pu encore être établies, a été commis samedi dans la soirée. Le cantonnier Adalbert Blanlot, 50 ans, père de deux enfants a été trouvé assassiné sur le chemin de la Broquette, à environ 500 mètres de la ferme de son beau-frère, M. Leroy, chez qui il était allé, après sa journée. Le malheureux avait reçu 15 coups de couteau dont deux dans le ventre.

Aussitôt alertée, la gendarmerie de Bretteville-sur-Laize procéda aux premières constatations. Un ouvrier, qui avait été vu dans les parages, peu de temps avant le crime, Fernand Marie dit Beaumay, bûcheron, 64 ans, habitant la commune, fut soupçonné. Immédiatement recherché et questionné, il passa des aveux complets. Il a été arrêté et conduit à la prison de Falaise pour être mis à la disposition de M. le Juge d'Instruction.

 

Mai 1944    -   Fait divers.  -  Deux jeunes voleurs de bestiaux René Pupin, ouvrier agricole à Urville, et Roland Aumont, 18 ans, ouvrier d'usine à Mesnil-Mauger, ont été arrêtés pour avoir pris une vache à M. Léon Docagne, cultivateur à St-Germain-le-Vasson, et abattu clandestinement 3 veaux qu'ils avaient toutefois achetés.

 

Janvier 1946  -  Coup dur !  - Les gendarmes ont interpellé M. P……, épicier à Saint-Germain-le-Vasson, alors qu’il transportait dans sa camionnette, sans autorisation, quatre « messieurs de soie » bien dodus. Les porcs ont été aussitôt saisis et livrés au ravitaillement. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1946  -  Des récoltes flambent à Saint-Germain-le-Vasson.  -  Un incendie s’est déclaré dans une grange appartenant à M. Cauvigny, de Barbery, et louée à M. Guérinel,  provoquant la destruction de 3 000 bottes de paille de blé et d’avoine. Le sinistre se communiqua à un bâtiment voisin, propriété de Mme Garnier, où 200 bottes de paille furent  également brûlées. Les toitures des deux constructions ont été entièrement consumées. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Novembre 1946  -  Une grange flambe.  -   Au cours de la nuit, un incendie a ravagé, à Saint-Germain-le-Vasson, une grange appartenant à M. Faucardel, épicier, et dans laquelle le gendre de ce dernier, M. Lamaine, boulanger, avait remisé 1 100 bottes de foin. M. Faucardel éprouve un préjudice de 30 000 fr., et M. Lemaine, 17 000 fr. C’est le second sinistre qui se produit en trois semaines, dans la localité, on croit à la malveillance. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1947  -    L’enfance abandonnée.  -  Les gendarmes de Bretteville-sur-Laize enquêtent sur les agissements d’une femme Lainé, cité du Livet, à Saint-Germain-le-Vasson, accusée par la rumeur publique de mauvais traitements à ses enfants âgés de 9, 8, 6 et 3 ans.

La mégère  dont l’intempérance serait notoire s’adonnerait à son vice avec l’argent du ménage tandis que son mari, maçon, travail hors de la commune. Dans ses moments d’ivresse elle enfermerait chez elle sa nichée privée de nourriture et de soins de propreté. Livrés à eux-mêmes, les deux aînés font l’école buissonnière et se nourrissent du produits de larcin commis dans les vergers du voisinage. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Une vie d’enfer.   -   Brutalisée par son mari ainsi que ses huit enfants âgés de 2 à 13 ans, Mme André Lenvoisié, 32 ans, de Saint-Germain-le-Vasson, a quitté le domicile conjugal avec sa nichée pour se rendre chez son frère à Blainville, et porté plainte contre son époux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Des bois flambent à Saint-Germain-le-Vasson.   -   Un incendie qui a pris d'assez sérieuses proportions s'est déclaré dans des bois au lieu-dit » La livret ». Les pompiers de Caen se sont rendus sur les lieux. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

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Saint-Germain-le-Vasson  (Calvados) 

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