UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
1 |
||
![]() |
VACOGNES |
|
|
Canton d'Évrecy |
|||
|
|
||
|
|||
Vers le mois de septembre de cette même année, la fille du sieur Féron , trouva dans un herbage voisin de sa maison, trois pièces de fil enveloppées dans un des mouchoirs de sa servante, de retour à son domicile, elle dirigea ses recherches dans l'appartement qu'occupait la fille Delalande, et elle y trouva deux autres pièces de fil. Cette prise en flagrant délit, confessa sa culpabilité, et elle renouvela ses premiers aveux devant M. le juge d'instruction. Au mois de décembre 1840, Françoise Delalande entra au service de la veuve Mallon, et elle y resta 15 mois environ. Pendant ce temps il fut dérobé à cette veuve une grande quantité de blé, de graine de colza, des draps, du pain, du cidre et autres provisions de ménage. L'auteur de toutes ces soustractions serait resté longtemps inconnu peut-être, si la fille Delalande n'eût point été surprise volant du pain, alors, la preuve qu'elle avait commis tous les autres vols dont se plaignait sa maîtresse, se trouvait subitement acquise. On reconnut qu'elle en portait le produit chez une veuve Blanchard, de St-Honorine-du-Fay, et chez Rose et Philippe Huard, celle-ci couturière, celui-là journalier, et demeurant ensemble à Evrecy. La fille Delalande, tout en se reconnaissant l’auteur du vol dont il s'agit, a constamment soutenu que la femme Blanchard était innocente, qu'elle avait porté du blé et de la graine de colza seulement chez la famille Huard. La fille Huard de son côté, a fait l'aveu de sa participation aux vols commis par la fille Delalande, mais elle a nié de la manière la plus formelle que son père s'en fût rendu complice. Une
peine de cinq années d'emprisonnement a été prononcée contre la
fille Delalande, la fille Rose Huard en sera quitte pour trois années.
Philippe Huard et la femme Blanchard ont été déclarés non coupables
des faits qui leur étaient imputés et rendus immédiatement à la
liberté. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1875
-
Incendie. - Un
incendie, dont la cause est inconnue, a éclaté à Vacognes, samedi
dernier, à une heure du matin, et a consumé : 1° deux maisons
d'habitation appartenant à la dame Adèle Frilay, veuve Thorel,
propriétaire, pertes approximatives, 5 500. Octobre
1875
-
La vie. - On
a fait un curieux travail sur la longévité comparée de nos
départements. Il en résulte que le nombre annuel de décès, à l'âge
de 100 ans et au-dessus, est en France de 148. Les départements qui se
distinguent par la durée de la vie, sont les suivants : Calvados, Orne,
Eure, Eure-et-Loir, Sarthe, Lot-et-Garonne, Deux-Sèvres, lndre-et-Loire,
Basses-Pyrénées, Maine-et-Loire,
Mars
1883 -
Incendie.
– A
Vacognes, un incendie s'est déclaré au domicile des nommés Lebatard,
couvreur, et Duclomesnil, journalier à Vacognes.
Septembre
1884 -
Mort mystérieuse. –
Une femme,
employée comme servante chez M. Thorel, cultivateur à Vacognes près
Evrecy, s'était absentés dans la soirée pour aller aux champs soigner
quelques bestiaux. Vers dix heures, ses maîtres ne la voyant pas
revenir conçurent quelques inquiétudes et se mirent à la recherche de
leur domestique. Bientôt, on trouvait la malheureuse étendue sans vie
près d'une vache qu'elle devait traira. La figure de la morte était
couverte de taches violacées, la gorge paraissait avoir été serrée
avec force. Le bruit se répandit que cette fille avait été
assassinée. M. le docteur Hauttement, appelé en toute hâte, se rendit
sur les lieux, il crut reconnaître les signes d'un suicide. La défunte
aurait, suivant ce médecin, absorbé des sels de cuivre pour
s'empoisonner, afin de dissimuler une grossesse assez avancée.
Octobre 1884 - La vérité sur une mort mystérieuse. - Il y a six semaines, nous signalions la mort mystérieuse à Vacognes d'une servante au service de M. Thorel, cultivateur. Voici les faits qui ont été révélés par l'enquête terminée aujourd'hui. Cette servants était une fille Goubien, originaire de Sainte-Honorine-du-Fay. Elle avait déjà, eu deux enfants et s'était de nouveau trouvée enceinte, étant en place à Hermanville. Sa grossesse était de cinq mois et demi. Elle chercha à la faire disparaître, et ce sont les breuvages pris par elle qui l'ont empoisonnée. Elle a été trouvée le 11 septembre dans un herbage presque mourante et a été rapportée chez ses maîtres, où elle est morte le lendemain.
Janvier 1894 - Mort en pleine campagne. - Samedi matin, M. Auguste Madelaine, cantonnier à Vacognes, arrivait à son travail, lorsqu'il aperçut, dans une pièce d'avoine bordant la route, le corps d'un individu entièrement nu, à genoux et s'appuyant sur les coudes. A ce moment, passaient sur la route MM. Berthout et Saulier, ils remirent les vêtements à cet homme et le transportèrent près de la haie, pour l'abriter. Ce malheureux est mort un quart d'heure après, sans avoir repris connaissance. On
a trouvé sur le cadavre un livret au nom de Joseph Sureau, 36 ans,
terrassier, né à Noyant (Maine-et-Loire). Ce livret faisait connaître
qu'il avait été occupé par M. Madelaine, maire de Monts, du 6
décembre 1893 au 8 janvier 1894. Cet homme ne portait aucune blessure
et la mort parait due à une congestion cérébrale, mais on ne
s'explique pas pourquoi il était nu.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1894 - La Cocotte.
- Dans
divers cantons de la Manche, limitrophes du Calvados, la fièvre
aphteuse prend un tel caractère envahissant que le préfet a pris un
arrêté interdisant l'introduction dans le Calvados des animaux des
espèces bovine, ovine, caprine et porcine de la Manche. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août 1898 - Ignorance volontaire. – Beaucoup de maires ignorent, ou plutôt feignent d'ignorer, que l'assistance médicale gratuite est organisée dans le Calvados et répondent aux malades dans la gène qu'ils n'ont pas de ressources pour les faire soigner. La préfecture ferait bien de rappeler ces maires là à leurs devoirs. (Source : Le Bonhomme Normand) Août
1898 -
Méchanceté. –
Des
arbres fruitiers ont été mutilés chez le sieur Joseph Deschamps, à
Vacogues, près Évrecy.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier 1899 - Mérite agricole. - Sont nommés officiers : MM. Pérrinne, maire de Ste-Marguerite-de-Viette ; Pagny, conseiller d'arrondissement à Cartigny-l'Epinay. —
Sont nommés chevaliers MM. Amand Leneveu, dresseur de chevaux
d'attelage et de selle à Caen, 31 ans de services ; Lair, instituteur
à Langrune-sur-Mer ; Postel, cultivateur à Vacognes ; Quesnel,
propriétaire-cultivateur à Bonneville-la-Louvet ; Sabine,
propriétaire à Sannerville ; Sebire, propriétaire-pépiniériste à
Ussy ; Tricault, propriétaire à Vire: Vignioboul, directeur de la
Société laitière des fermiers normands, à Morteaux-Coulibœuf ;
Lemariey, cidres et eaux-de-vie à Paris, mise en valeur de terrains
meubles dans le Calvados ; Martine, maire de la commune de
Gonneville-sur-Merville. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1899 - Incendie. - Un
incendie, dont les causes sont restés inconnues, s'est déclaré le 12
février, vers 10 heures du soir, dans des meules appartenant à M.
Constant Postel, cultivateur à Vacognes. M. Postel, s'étant
aperçu de l'incendie, s'empressa de réveiller le personnel de sa
ferme, et se rendit aussitôt avec ses domestiques sur le lieu du
sinistre, où ils constatèrent que trois meules étaient la proie des
flammes. Les meules, qui se composaient de 3500 gerbes de blé et
d'avoine, 11 550 bottes de paille de blé et d'avoine, et 12 000 bottes
de foin.
Mars
1926 - Il se noie par peur des gendarmes.
- Depuis quelque temps Louis Langotière, 65 ans, employé depuis
40 ans dans la ferme exploitée par M. Moisson, Le lendemain, surpris de ne pas le revoir, ses camarades de travail se mirent à sa recherche. On retrouva le cadavre du malheureux dans une mare voisine de l'habitation.
Juin
1938 - L’un
des auteurs du vol de bijoux commis à Vacognes est arrêté.
-
Le 27
mai dernier, M. Georges Gouet, cultivateur à Vacognes, s'étant aperçu
d'un cambriolage commis chez lui et au cours duquel plusieurs bijoux
avaient été dérobés, déposa une plainte à la gendarmerie d'Evrecy.
L'enquête
vient de permettre l'arrestation du malfaiteur : Gaston Lenormand, 18
ans, ouvrier agricole, sans domicile fixe, ayant déjà comparu devant
le Tribunal pour vol. Lenormand,
qui, au moment de son arrestation, était employé chez M. Bellou, à
Avenay, a indiqué que le cambriolage avait été accompli par lui dans
la nuit du 10 au 11 mai, avec un individu rencontré dans la soirée et
qu'il ne connaissait pas. Tous
les deux ont escaladé le mur de clôture de la cour surmonté d'une
grille et ont pénétré dans l'habitation par la salle de bains, dont
la porte n'était pas fermée à clef. S'étant introduits dans la
chambre occupée au premier étage par M. Gouet, les deux individus,
sans réveiller celui-ci, qui dormait, ont fouillé une armoire et
enlevé de leurs écrins trois épingles de cravate. Lenormand
et son complice purent sortir de l'habitation sans être entendus, mais
comme ils tentaient de monter dans le grenier à foin pour y passer la
nuit et d'y monter également leurs bicyclettes, ils ne purent éviter
de faire un certain bruit qui attira l'attention de Mme Gouet, âgée de
56 ans et couchant dans une chambre séparée. La cultivatrice
étant descendue dans la cour une bougie à la main, trouva Lenormand,
auquel elle ouvrit la porte pour lui faciliter la sortie de la
propriété. Le
lendemain, elle ne parla pas de l'incident à son mari et ce n'est que
plus de quinze jours après que M. Gouet s'aperçut du vol dont il avait
été victime. D'après
Lenormand, son cambriolage ne lui a rapporté que 20 francs que lui
aurait remis son complice lequel a conservé les trois épingles de
cravate. Bien
que partiellement la déclaration se soit trouvée continuée par les
dires de Mme Gouet, entendue par les gendarmes, il semble que Lenormand
ne dit pas toute la vérité.
(source le Moniteur du Calvados)
Novembre
1943 -
Fait divers. -
En venant prendre
la garde au poste de guet des parachutistes, au lieudit « La patte
d'oie », à Vacognes, M. Gaston Lepley, 50 ans, journalier, a trouvé
celui qu'il venait remplacer, M. Paul Godard,
65 ans, journalier, étendu à terre sans vie. L'enquête a conclu à
une mort naturelle.
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division. Arrondissement
de Caen
Canton d'Évrecy. - Évrecy (A) ; Amayé-sur-Orne (D) ; Avenay (D) ; Baron-sur-Odon (R) ; Bougy (R) ; Rully (R) ; La Caine (R) ; Curcy (R) ; Esquay-Notre-Dame (D) ; Éterville (D) ; Feuguerolles-sur-Orne (D) ; Fontaine-Étoupefour (R) ; Gavrus (R) ; Goupillières (R) ; Hamars (R) ; Maizet (R) ; Maltot (D) ; Montigny (R) ; Neuilly-Le-Malherbe (R) ; Ouffieres (R) ; Prèaux-Bocage (R) ; Sainte-Honorine-du-Fay (R) ; Saint-Martin-de-Sallen (R) ; Tourville-sur-Odon (R) ; Troismonts (R) ; Vacognes (R) ; Verson (R) ; Vieux (D). (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
À l'honneur. -
Dimanche prochain, le colonel Gras, et M. Robiquet, chef de
division à la Préfecture, remettrons la Croix de Guerre au commune d'Éterville,
9 h. ; Vacognes, 10 h. ; Préaux, 10 h. 45 ; Montigny, 11
h. 30 ; La Caine, 12 h. 15 ; Curcy, 15 h. 15, ; Hamars, 16 h. et
Saint-Martin-de-Sallen, 17 h. 15. (Source : Le Bonhomme Libre) |
|||
![]() |
|||
![]() |
|
||
EN NORMANDIE - Le Pressoir |
|||
|
|
||
|