1er Juin 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS    Page 1
AVRANCHES
Les habitants sont les Avranchais ou Avranchinais

Janvier 1829   -   La statue.   -     La statue du général Valubert est enfin parvenue à Avranches, mais aucunes dispositions n'avaient encore été faites pour la recevoir.

Le commissionnaire du roulage proposa de la déposer sur le lieu où elle doit être élevée, son offre fut refusée, et elle a été déchargée dans un magasin, où, si l'on en croit les bruits qui circulent, elle pourrait bien dormir longtemps, puisqu'on ne parle pas même des préparatifs auxquels depuis longtemps on aurait dû songer.

Lorsqu'il s'agira de la transporter sur la place que lui est destinée, la dépense s'élèvera à près de 2 000 francs, elle est du même poids que le bloc de marbre qui a servi au piédestal de notre statue de Louis XIV. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Juin 1833    -    On nous écrit d'Avranches.   -    Un incendie causé par imprudence a éclaté, le 11 de ce mois, dans la commune de Ponts.  Quatre maisons et leurs mobiliers sont devenus la proie des flammes. Personne n'a péri, mais quelques individus ont été légèrement blessés.  On cite avec les plus grands éloges le zèle déployé dans cette circonstance par le curé et le vicaire de la commune. (Mémorial du Calvados)

 

Octobre 1833    -    On nous écrit de Vire.   -   Des condamnés politiques, au nombre de quatre, sont passés par Avranches, escortés d'un maréchal-des-logis et trois gendarmes, se rendant au Mont-St-Michel.

Aucun désordre n'a signalé leur passage, bien qu'on s'attendît à quelques manifestations républicaines en leur faveur. (Mémorial du Calvados)

 

Novembre 1833    -    Vol sacrilège à l'église de Saint-Germain d'Avranches.   -   Dans la nuit du 2 an 3 novembre 1833, un vol de vases sacrés dont suit le détail, a été commis à l'aide d'escalade, d'effraction extérieure et intérieure dans l'église de Saint-Germain d'Avranches :

1º.    Un ostensoir en vermeil.

2º.    Deux calices en vermeil.

3º.    Deux calices en argent, double coup.

4º.    Trois calices, coupe argent, fond cuivre argenté, dont deux de 10 pouces et l'autre de 8.

5º.    Un ciboire en vermeil, de 10 pouces.

6º.    Un ciboire en argent, double coupe, environ 10 pouces.

7º.    Une custode pour porter le viatique.

8º.    Un encensoir ciselé, avec sa chaîne le tout en argent.

9º.    Une navette avec sa cuillère, le tout en argent.

10º. Deux paires de burettes, en argent.

11º. Un plateau, en argent.

12º. Une paix en vermeil.

13º. Un bénitier avec le goupillon en cuivre argenté.

14º. Une croix de cuivre argenté de 14 pouces.

15º.  Un vase pour les saintes huiles.

On n'a aucun indice sur les auteurs de ce vol.  (Mémorial du Calvados)

 

Février 1834    -   On nous écrit d'Avranches.   -   Le 30 janvier dernier, on a trouvé à Folligny, dans une masure inhabitée depuis longtemps, le cadavre d'un enfant nouveau-né. La justice se transporta sur les lieux, pour constater les faits, La malheureuse victime avait dans la bouche un bouchon de paille, ce qui fit supposer qu'elle avait vécu, il ne resta plus de doute après l'autopsie, il paraît même que l'enfant n'avait pas moins de deux mois lorsqu'il était mort.

C'est donc un nouvel infanticide que l'on a à déplorer. On ne sait encore rien de positif sur l'auteur de ce crime. (Mémorial du Calvados)

 

Mars 1856   -   Le Tribunal Correctionnelle.   -   Nous croyons devoir porter à la connaissance de nos marins les deux jugements suivants prononcés par le tribunal correctionnel d'Avranches :

Antoine Méquin, demeurant à Donville, est patron d'un bateau qui fait la pêche de l'huître, au moment de mettre à la voile, le 9 février, il s'aperçut qu'un de ses matelots était par trop lesté. Sans penser à mal, il le débarqua au plus vite, et prit, à sa place, le premier marin qui lui tomba sous la main.

Ces faits de débarquement et d'embarquement, sans permission de l’autorité maritime, constituent deux contraventions prévues et punies par les art. 4 et 5 du décret du 22 mars 1852, Aussi. Méquin, traduit devant le tribunal correctionnel d'Avranches, le 27 février a-t-il subi une condamnation de 50 fr d'amende.

Le tribunal, dans la même audience, a prononcé une condamnation à 50 francs d'amende contre les sieurs Nicolas Laurent et Romain Rose de Porbail, reconnus coupables d'avoir 1º pêché avant l'époque fixée sur le banc dit la Costaise, et 2º pêché sans bulletin, sur le quartier de Granville (Source Le journal de Honfleur)

 

Février 1864   -   Le tirage.   -    C'est le 15 de ce mois que commence, dans les 89 départements de l'Empire français, la grande opération du tirage au sort des jeunes gens de la classe de 1863, nés en 1843. (l’Ordre et la Liberté)

 

Février 1864   -   On lit dans l'Avranchin.   -   Ducey vient d'être le témoin des résultats fâcheux de la détestable habitude que les enfants contractent aujourd'hui de fumer dans un âge beaucoup trop tendre. Encore celui-ci avait-il pour excuse de chercher à calmer une vive souffrance.

Le 29 décembre, dans la matinée, le jeune Jean-Marie Bailleul, âgé d'environ 14 ans, fut pris d'un violent mal de dents. Pour apaiser la douleur, il eut l'idée d'acheter du tabac. Il se mit à fumer immédiatement, et il continua jusqu'à la fin du paquet de

15 centimes qu'il avait pris au bureau.

On ne sait si la douleur se passa, mais bientôt il tomba sans connaissance et il expira, dans la soirée, des suites d'une congestion cérébrale. On avait présumé d'abord que le jeune

Bailleul était ivre, mais la nicotine seule avait causé tout ce désordre. (l’Ordre et la Liberté)

 

Février 1864   -   L’hiver est là.   -    L'hiver ne nous laisse absolument plus rien à désirer, après les gelées assez fortes que nous avons endurées, puisqu'elles ont dépassé dix degrés, la neige est survenue, et aujourd'hui toutes nos rues en sont couvertes, depuis plusieurs jours. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1864   -   Un accident.   -   Notre contrée était, depuis quelques jours, sous l'impression de la nouvelle d'un accident affreux arrivé à M. le marquis de Montécot. En visitant des travaux de maçonnerie qu'il fait exécuter à son château de Bousset, près d'Avranches, M. de Montécot était tombé d'une hauteur de près de 20 pieds.

A la suite d'une aussi horrible chute, et quoiqu'il n'y eût ni lésion ni fracture apparentes, l'état du malheureux blessé causait à sa famille et à ses très nombreux amis les plus vives inquiétudes. Nous sommes très heureux d'apprendre qu'à l'heure qu'il est, les symptômes les plus alarmants ayant disparu, M. de Montécot est considéré comme étant à peu près hors de danger. (l’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1864   -   Une pomme monstre.  -   On lit dans le Journal d'Avranches, du 30 octobre : Une pomme monstre, comme il en a été rarement vu dans notre arrondissement, figure à l'exposition horticole d'aujourd'hui. Ce fruit phénoménal mesure 46 centimètres de circonférence. (l’Ordre et la Liberté)

 

Février 1865   -   Une nouveauté.   -   On annonce que bientôt une importante modification serait appliquée dans tous les départements. Chaque facteur, soit de ville, soit de campagne, porterait, à côté du sac renfermant les dépêches à distribuer, une petite boîte fermant à clef et destinée à recevoir les lettres en partance. De cette manière, la tournée des facteurs serait une réception de lettres, en même temps qu'une distribution. (l’Ordre et la Liberté)

 

Février 1865   -   Infanticides.   -   Dans son numéro de dimanche dernier, le Journal d'Avranches signale trois crimes d'infanticide commis à Avranches, au Pont-Gilbert et à Vessey, canton de Pontorson. Ce dernier aurait été accompli dans des circonstances odieuses.

Un habitant ayant des relations incestueuses avec sa fille, aurait eu d'elle un enfant né viable. Les deux coupables, pour dissimuler leur crime, ont étouffé l'enfant et, après cet acte de cruauté, l'ont enterré sous un tas de fumier. Ces misérables sont entre les mains de la justice. (l’Ordre et la Liberté)

 

Avril 1865   -   Une évasion.   -   Trois malfaiteurs que l'on conduisait, la semaine dernière, de la prison de Mortain à celle d'Avranches, d'où ils devaient être dirigés sur la maison d'arrêt de Coutances, pour passer aux prochaines assises, ont réussi à tromper la surveillance de leur escorte et se sont évadés aux environs de l'embranchement, sur le territoire de la Chapelle-Urée. Il paraît qu'à l'aide d'un couteau qu'ils s'étaient procuré on ne sait comment, ils avaient coupé d'avance les liens qui les retenaient, et qu'ils se sont échappés simultanément.

Deux d'entr'eux ont été repris ; le troisième, nommé Cineux, a réussi jusqu'à présent à se soustraire à toutes les poursuites. (l’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1865   -   La taxe officielle du pain.  -  Nous avons déjà fait connaître l'arrêté de M. le maire d'Avranches qui rétablit la taxe officielle du pain.  Voici une nouvelle mesure qui montre de quelle sollicitude ce magistrat municipal est animé envers ses administrés.

Le maire de la ville d'Avranches, dans l'intérêt des consommateurs et pour empêcher le débit de viande malsaine a, d'après le récent arrêté de M. le préfet, convoqué MM. les vétérinaires, à l'effet d'organiser un Comité ayant pour mission la visite des animaux destinés à être abattus pour l'alimentation des habitants de notre ville.

A l'avenir tout animal avant d'être abattu, aura passé cette visite qui, par conséquent, assure de la viande saine et bonne aux besoins des consommateurs. (l’Ordre et la Liberté)

74    -    AVRANCHES.   -  La Halte du Tramway à la Gare.   -   LL.
AVRANCHES.   -   La rue de la Constitutions et le Tramway

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