Juin
1830 -
Un jugement surprenant : un voleur acquitté. - Jacques
Balland, dit Petenlair, servait depuis plusieurs mois, en qualité de
domestique à gages, chez les époux Boisramey, cultivateurs à Orbois,
arrondissement de Bayeux, lorsque ses maîtres conçurent quelques soupçons
sur sa conduite, et résolurent de l'épier.
Le
16 novembre dernier, la dame Boisramey le surprit en effet dans la
grange au moment où il remplissait furtivement une taie d'oreiller,
d'une partie du blé qu'il avait battu dans la journée. Cette dame lui
reprocha vivement l'action qu'il commettait. Mais le domestique s'efforça
de la rassurer en lui expliquant que ce qu'il faisait n'avait point pour
but de soustraire le grain de son maître, qu'il n'agissait ainsi que
pour garder ce grain en réserve, afin de se mettre à l'abri, pour un
autre jour, des reproches du sieur Boisramey, qui le réprimandait quand
il n'avait pas dans la journée rempli sa tâche, c'est-à-dire battu
deux barétées de blé. Cette explication n'ayant pas convaincu la dame
Boisramey, Balland fut arrêté.
Devant
la Cour il a reproduit le même système, et aucune charge n'ayant
suffisamment établi sa culpabilité, il a été acquitté.
Peut
être cette leçon lui apprendra-t-elle a être mois prévoyant à
l'avenir. (Le Pilote du Calvados)
Février
1843 -
Vol de poules. - Dans
la nuit du 12 au 13 courant, la gendarmerie de Caumont a constaté un
vol de poules, commis avec effraction, au domicile et au préjudice du
sieur François Louis, propriétaire à Orbois.
Les
auteurs de ce vol sont encore inconnus. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mai
1845 -
Police correctionnelles.
- Audience du 13 mai.
—
Victor Constant,
bourrelier à Lingévres, a été condamné en 3 mois d'emprisonnement,
pour vol de divers objets commis au préjudice du sieur Leroy.
—
Un an et un jour de la même peine ont été prononcés contre
Florence Marie dite Bony, d'Orbois, coupable d'un grand nombre de vols
au préjudice de diverses personnes, le dernier vol reproché à cette
fille a été commis dans la prison même de notre ville où elle était
détenue.
—
Le tribunal a condamné à 10 jours de prison le nommé Cotel,
journalier à Littry, pour vol de colza appartenant à M. Ravenel.
—
Des actes de violences commis envers M. le maire et le
garde-champêtre de sa commune, et une fille Collier, ont valu à Jean
Le Grand, charpentier à Balleroy, une condamnation en un mois de
prison.
—
Jean Le Coutey dit Longeant, journalier à Sommervieu, prévenu
d'un certain nombre de vols, a été renvoyé acquitté.
—
Convaincu de délit d'exercice illicite de la médecine, le
nommé Lebrun (Guillaume), de Coulombières, a été condamné en 10
jours de prison et 30 fr. d'amende.
—
Victor Lasalle, chaufournier, demeurant à Blay, a sur les
poursuites de Michel Onfroy, été condamné pour coups et blessures, à
3 francs d'amende et en tous les dépens à recouvrer par la voie de la
contrainte par corps. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Février
1846 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 3 février. Quatre affaires ont été appelées à cette audience.
—
La première concernait le nommé Pierre-Marie dit Bony, fabricant de
paniers, à Orbois, qui a été condamné en 15 mois d'emprisonnement
pour le vol de plusieurs effets mobiliers, commis par lui le 16 janvier,
dans l'auberge de la veuve Cauvin, à Caumont.
—
Encore un exemple à joindre à tant d'autres, de l'inobservation des
règlements sur la police des routes. Le sieur Frédéric-Aimé Groult,
domestique chez M. Desif à Bayeux, renversa le 28 décembre dernier
d'un coup de poitrail du cheval qu'il montait M. Anger, marchand à
Bayeux, et lui causa des blessures assez graves. Cet accident arrivé
sur la route
de Caen à Bayeux, a valu à son auteur 6 jours de prison.
—
16 francs d'amende ont été prononcés contre Guillemette, Baptiste,
domestique au Molay, pour délit de chasse.
—
Une condamnation « Par défaut » à 6 mois d'emprisonnement,
a été prononcée contre Pierre Le Villy, domestique à Tournières,
pour avoir porté des coups au sieur Philippe
Barette, son maître. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1847 -
Tribunal de Police correctionnelle.
-
Audience du 23 février 1847.
—
Florence Marie, dite Boni, âgée de 17 ans, sans état, née et
demeurant à Orbois, a été condamnée en 13 mois d'emprisonnement pour
vol de 3 tourtes de pain. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1847 -
Police correctionnelle de Bayeux.
- Audience du 9 avril 1847.
—
François-Jean Suret, âgé de 18 ans, domestique, demeurant à Orbois,
pour vol de deux tourtes de pain, de mouchoirs et autres marchandises a
été condamné en deux mois de prison.
—
Aimée Jacqueline, femme de Auguste-Ambroise Henry, journalière à
Port-en-Bessin, a été condamnée en 15 mois de prison, pour vols
d'argent au préjudice du sieur Charpentier, boulanger audit lieu.
—
Marie-Anne Bagneaux, couturière, demeurant à Bayeux, pour différents
vols de linge et de hardes, a été condamnée en six mois de prison.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1855 -
Incendie. -
Un incendie a éclaté vendredi dernier à Orbois, dans la ferme
de M. Laurent Lelandois, exploitée par le sieur Langlois. Les perles en
bâtiments s'élèvent à 1 500 fr. en mobilier, à 2 526 fr. Les
bâtiments seuls étaient assurés. Ce sinistre a été causé par un
enfant de trois ans et demi, que sa grand'mère avait imprudemment
laissé sortir avec du feu. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mars
1867 -
Le printemps en avance. -
La végétation est
tellement avancé dans notre contrée que les abricotiers sont en
fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et les guiguiers vont
épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin de l'hiver et
le commencement du printemps sont favorables, il y aura une récolte
abondante.
L'herbe
pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont
avec les gras jours.
Juin
1867 -
Réparation des édifices religieux. -
Voici la liste des communes du Calvados auxquelles M. le ministre
des cultes vient d'accorder des secours, pour aider aux
réparations de leurs édifices religieux :
300
fr.à Tracy-sur-Mer ; 400 fr. à Saint-Sylvain ; 400 fr. à Soliers ;
300 fr. à Reviers ; 400 fr. à Putot-en-Bessin ; 400 fr. à
Saint-Pierre-Azif ; 500 fr. à Saint-Ouen-le-Houx ; 300 fr. Orbois
; 500 fr. à Moulines ; 800 fr. à Saint-Martin-de-Fresnay ; 500 fr.
à La Lande-sur-Drôme ; 300 fr. à Les Iles-Bardel ; 200 fr. à
Grandcamp ; 1000 fr. à Croissanville ;400 fr. à Cairon ; 500 fr. à
Bures ; 400 fr. à Beuvron ; 300 fr. à Bény-Bocage ; 500 fr. à
Saint-André-d'Hébertot ; 300 fr. à Saint-Aignan-de-Cramesnil ; 200
fr. à Saint-Vaast ;500 fr. à Ver ; 4000 fr. à Saint-Pair et
Saint-Laurent-du-Mont ; 5000 fr.
à Touques.
Juin
1887 -
Les
fortes chaleurs.
-
Les
fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que
nos pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit
s'écouler une période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En
1811, année de la fameuse comète, les rivières tarirent dans
plusieurs départements. En 1844, nouvelles chaleurs,
le thermomètre resta stationnaire
entre 50 et 60 degrés. Dans quelques départements, les bestiaux
périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869 et 1874, le thermomètre
monta à 38 degrés. L'année dernière, il y eut 20 degrés au mois
d'octobre, température exceptionnelle pour la saison.
Juillet
1887 -
Révocations.
-
MM.
de Neuville, maire de Livarot, et Dubourg, maire d'Orbois,
ont été révoqués pour avoir été dernièrement rendre visite au
comte de Paris à Jersey.
Avril
1890 -
Pas d’argent, pas de cloche.
- Ce
serait à croire que si les curés baptisent, ce n'est pas pour la
gloire du bon Dieu, mais avec l'espoir de se rattraper au moment du
décès. Voilà ce qui est arrivé tout récemment à Orbois. Une fille
avait mis au monde un enfant naturel. Le curé se mit en quatre pour
arriver à baptiser le petit être. Au bout de dix jours, l'enfant
trépassait. La mère voulut le faire sonner. Elle ne pu l’obtenir, la
malheureuse fille n’ayant pas d'argent pour payer la sonnerie.
Janvier
1893 -
La cloche. - Pas
d'argent, pas de sonnerie. Voilà la devise de Gros-Battant, sonneur du côté d'Orbois.
Ces
jours-ci, un malheureux vieillard de la commune mourait.
Gros-Battant
dit à la famille :
-
Si vos n'me payez pas d'avance, eh ben ! je n'branlerai pas la
cloche.
Gros-Battant
a été payé.
Et
il a si bien branlé la cloche qu'il l'a cassée. Ce n'était vraiment
pas la peine de se faire payer pour cela.
(Source
B.N.)
Février
1904 - La tempête.
- Depuis
bientôt dix jours une tempête épouvantable désole notre région. Le
veut souffle en bourrasque, la pluie, la grêle et la neige tombent en
cataractes. Partout les rivières débordent.
—
L'Orne et l'Odon sortent de
leur lit et inondent les prairies. Celles de Caen, Mondeville,
Hérouville et Ranville sont sous l'eau. Les habitants de Louvigny et du
bas Venoix sont bloqués chez eux.
—
A Pont-l’Évêque on
aurait pu aller en bateau dans certaines rues et la municipalité a dû
organiser un service de voitures. Une voie de garage s'est affaissée et
devra être refaite.
La
crue de la Touques et de l'Orbiquet a été une des plus fortes qu'on
ait vues.
Pourtant
Lisieux a été épargne, grâce à ses récents travaux de protection.
—
A Orbois,
canton de Caumont, un champ de pommiers a été dévasté,
quarante-trois ont été arrachés par le vent.
—
A Feuguerol!es, un gros sapin, rompu, a été transporté dix mètres
plus loin.
—
A Mesnil-Mauger, la Viette a inondé les chemins sur plus d'un
kilomètre et arrêté complètement la circulation.
—
A Saint-Pierre-sur-Dives,
il y a eu 0,50 centimètres d'eau dans les prés ; on n'avait pas vu
pareille crue depuis celle de 1881.
—
Sur la cote, la mer charrie
des épaves nombreuses. En outre du naufrage de l’
« Etienne-Maurice » dont nous parlons plus haut, de nombreux
navires ont été on perdition.
—
L'Espérance, de Trouville a été sauvée par le canot de sauvetage de
Honfleur.
—
La « Rose-Marguerite »
de Grandcamp, montée par sept hommes, a été rasée comme un ponton et
l'équipage, enfermé dans la chambre et attendant la mort, a été
sauvé par un autre bateau, le « Noël », qui, avec une
peine inouïe, l'a ramené au port.
—
La tempête dure encore et
ne paraît pas devoir cesser de sitôt. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1907 -
Élection
d’un maire.
- Le
conseil municipal de la commune d'Orbois a procédé dimanche 27 janvier
à la nomination d'un maire, en remplacement de M. Richard Dubourg,
ancien magistrat, révoqué par décret du mois de décembre dernier.
Par
9 voix sur 10 votants, M Rend Dubourg, conseiller d'arrondissement du
canton de Caumont, a été élu maire en remplacement de son père.
M.
le préfet du Calvados est bien avancé : sa révocation lui a bien
servi ! (
Source : Le Moniteur du Calvados )
Janvier
1907 -
Élection
municipale.
- M.
François Guillaume a
été élu dimanche, conseiller municipal d'Orbois. (
Source : Le Moniteur du Calvados )
Octobre
1914 -
Mystère autour de deux décès inexpliqués.
- Un
journalier d'Orbois, canton de Caumont, le sieur Désiré Bouland, 60
ans, a été trouvé noyé dans une mare. On croit à un accident.
- On a trouvé dans un fossé, près de sa maison, le
cadavre de la veuve Turbert, 48 ans, demeurant à Lison. Cette dame
était malade depuis longtemps. L'examen médical a conclu à une mort
naturelle. (Bonhomme Normand)
Novembre
1914 -
Macabres découvertes.
-
On a repêché, dans une
mare, à Orbois, canton de Caumont l'Éventé, non loin de la maison de
la dame Auvray, le cadavre d'une femme d’une soixantaine d'années.
On
a trouvé dans ses poches une certaine somme d'argent et un billet
indiquant qu'elle devait se rendre à Villers pour y acheter des
serrures. On n'a pu jusqu'ici établir son identité. On croit à un
suicide.
-
On a retiré de la Vire, à Sainte-Marie-Laumont, près Bény-Bocage, le
cadavre en pleine décomposition, d'un individu d'une trentaine
d'années. On a trouvé sur lui un reçu de fournitures
au nom d'Eugène Lelevé. (Bonhomme Normand)
Juillet
1918 - Halte-là !
- L'autre
nuit,
Mme Duval,
cultivatrice
à Orbois,
fut réveillée
par un
bruit
insolite.
Elle
ouvrit
sa fenêtre
et
aperçut
quatre
individus
qui prenaient
la fuite.
Elle
constata,
le lendemain
matin,
qu'un
vol avait
été
commis
à son
préjudice
et ne
tarda
pas
à apprendre
l'arrestation
des coupables,
quatre
prisonniers
de guerre,
les nommés
Gaida,
Reidel,
Gallert
et Aniola,
qui s'étaient
évadés
du détachement
de Carpiquet
et se
laissèrent
prendre
sans
difficulté
par les
gendarmes
de Caumont.
Les
intéressés
ont
également
reconnu
avoir
dévalisé
le
clapier
de
M.
Dubourg,
maire
d'Orbois
et
mis
au
pillage
le
jardin
de
Mme
veuve
Léger,
cultivatrice.
Février
1919 -
La Fabrication de nos Fromager par l’Amérique.
-
Pendant qu'en Normandie on fait la guerre au camembert, en
Amérique on développe cette industrie. Et voici un détail curieux :
ce sont les fromageries américaines qui maintenant fournissent les
transatlantiques français et, parait-il, d'autres Importantes
compagnies. Taxes supprimées. (
Source : Le Moniteur du
Calvados )
Mars
1919 -
Un assassinat à Orbois.
-
La justice c’est transportée vendredi après-midi à Orbois,
canton de Caumont, pour enquêter au sujet d'un assassinat commis hier,
sur la personne de Mme veuve Lebœuf, propriétaire en cette commune. (
Source : Le Moniteur du Calvados )
Mars
1919 -
Le crime d'Orbois. -
L' « Indicateur de Bayeux » donne les
renseignements suivants sur le crime commis à Orbois, dont nous avons
parlé récemment.
La
victime, Mme veuve César Le Boeuf, était âgée de 85 ans, elle avait,
depuis sept ans, à son service, une fille Marie Lecornu, âgée
aujourd'hui de 22 ans. Bien que cette fille nie être l'auteur du
meurtre, c'est sur elle que se sont portés les soupçons, elle a été
arrêtée.
Le
docteur Diète, chargé de faire l'autopsie de Madame Le Bœuf, l'a
trouvée couchée sur un lit, dans sa cuisine, couverte de sang. Elle
portait les traces sur la figure de 15 coups
de couteau, et derrière la tête de plusieurs coups de marteau dont
certains lui avaient défoncé le crâne.
Le
couteau et le marteau ont été retrouvés sous un escalier, et bien que
déjà nettoyés, ils portaient encore des traces de sang ainsi que des
linges trouvés dans le grenier.
L'habitation
de Mme Le Bœuf est située à Orbois, au bas de la cote, sur la route
allant à Villers-Bocage. Au moment de son
arrestation, la file Lecornu opposée une très grande
résistance aux gendarmes, et c'est attachée des pieds et des mains
qu'elle fut amenée samedi matin à la prison de Bayeux.
On
suppose que c'est pour pouvoir commettre un vol au préjudice de sa
maîtresse, quelle l'aurait assassinée. ( Source : Le Moniteur du
Calvados )
Juin
1922 -
Le feu. - Un
incendie a détruit la maison d'habitation et les bâtiments de la ferme
de M. Perrard, cultivateur à Viessoix, canton de Vassy.
Les
dégâts sont évalués à 15 000 francs.
—
Deux corps de bâtiments appartenant à M. Dubourg, propriétaire à
Orbois, Canton de Caumont, ont été la proie des flammes.
Les
dégâts, non encore évalués paraissent assez élevés. Il y a
assurance pour 23 000 fr. seulement. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1937 -
Un
voleur de vache arrêté. -
Une
vache avait été volée durant la nuit, dans l'herbage de M. René
Marie, cultivateur à Orbois.
Après
enquête, on a retrouvé le voleur, qui est un habitant de la commune,
Arthur Lebonnois, 66 ans, journalier.
Lebonnois
avait réussi à vendre la bête à un marchand de
bestiaux de Villers-Bocage, mais fort heureusement il n'avait pas
eu le temps de dépenser l'argent.
Il
a été arrêté et écroué à Caen. (
Source : Le Moniteur du
Calvados )
Mai
1945 -
Victime d’une mine. -
M. Léon Lepaulmier, 41
ans, employé au service de M. Brazel, cultivateur à Orbois, qui était
allé faire des fagots au lieudit « Les Champs de Sully »,
a sauté sur une mine. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 - Le
Calvados à l'honneur. -
Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Bayeux
Canton
de Caumont-l'Eventé.
Caumont-l'Eventé (R) ; Anctoville (R) ; Hottot-les-Bagues
(D) ; La Lande-sur-Drôme (R) ; Orbois (R) ;
Saint-Germain d'Ectot (R) ; Sermentot (R).
Juillet
1949 -
Cinq ans après. -
En juin 1944, M. Maurice Declet, alors ouvrier agricole, chez M.
Jacqueline, cultivateur à Orbois, était fusillé par les Allemands.
Malgré
d'actives recherches, son corps de n'avait pu être retrouvé. Or,
l'autre jour, un ouvrier occupé à des travaux de jardinage chez le
successeur de M. Jacqueline, mettait à jour une paire de bottes en
caoutchouc et bientôt apparut un squelette qui fut identifié comme
étant les restes de M. Declet. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1950 -
Cinq Croix de guerre.
- Dimanche,
cinq communes du canton de Caumont ont été décorées de la Croix de
Guerre par le Colonel Le Bideu, commandant la Subdivision de Caen,
accompagné de M. Lejoux, sous-préfet de Bayeux du chef Adam et du
gendarme Pigeon, de la Brigade de Caumont, ainsi que de M Marie,
conseiller général.
C'est
à Hottot-les-Bagues qu'eut lieu la première cérémonie, dans la salle
des fêtes, où, dès 9 h., les Sociétés patriotiques, le Conseil
municipal, ayant à sa tête M. Cadot, maire, s'étaient rassemblés. Le
colonel Le Bideau épingla la Croix de Guerre sur un coussin que portait
un enfant. Il en fut de même à Orbois, Sermentot,
Feuguerolles-sur-Seulles et Anctoville.
Ces
cinq cérémonies furent marquées par des manifestations du souvenir en
l'honneur des héros des deux guerres, au cours desquelles des discours
furent prononcés par M. Lejoux et les maires des localités martyres. (
Le Bonhomme Libre )
1973
- communes associées.
- Anctoville (394 habitants) fusionne avec Feuguerolles-sur-Seulles
(70 habitants), Orbois (120 habitants) et Sermentot (182
habitants). Les communes gardent le statut de communes associées. |