15 Février 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ORBOIS

Canton de Isigny-sur-Mer

Les habitants de la commune de Orbois se nomme les ...

Juin 1830   -   Un jugement surprenant : un voleur acquitté.   -   Jacques Balland, dit Petenlair, servait depuis plusieurs mois, en qualité de domestique à gages, chez les époux Boisramey, cultivateurs à Orbois, arrondissement de Bayeux, lorsque ses maîtres conçurent quelques soupçons sur sa conduite, et résolurent de l'épier.

Le 16 novembre dernier, la dame Boisramey le surprit en effet dans la grange au moment où il remplissait furtivement une taie d'oreiller, d'une partie du blé qu'il avait battu dans la journée. Cette dame lui reprocha vivement l'action qu'il commettait. Mais le domestique s'efforça de la rassurer en lui expliquant que ce qu'il faisait n'avait point pour but de soustraire le grain de son maître, qu'il n'agissait ainsi que pour garder ce grain en réserve, afin de se mettre à l'abri, pour un autre jour, des reproches du sieur Boisramey, qui le réprimandait quand il n'avait pas dans la journée rempli sa tâche, c'est-à-dire battu deux barétées de blé. Cette explication n'ayant pas convaincu la dame Boisramey, Balland fut arrêté.

Devant la Cour il a reproduit le même système, et aucune charge n'ayant suffisamment établi sa culpabilité, il a été acquitté.

Peut être cette leçon lui apprendra-t-elle a être mois prévoyant à l'avenir. (Le Pilote du Calvados)

 

Février 1843   -  Vol de poules.   -  Dans la nuit du 12 au 13 courant, la gendarmerie de Caumont a constaté un vol de poules, commis avec effraction, au domicile et au préjudice du sieur François Louis, propriétaire à Orbois.

Les auteurs de ce vol sont encore inconnus. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Mai 1845   -  Police correctionnelles.   -   Audience du 13 mai.

   Victor Constant, bourrelier à Lingévres, a été condamné en 3 mois d'emprisonnement, pour vol de divers objets commis au préjudice du sieur Leroy.

   Un an et un jour de la même peine ont été prononcés contre Florence Marie dite Bony, d'Orbois, coupable d'un grand nombre de vols au préjudice de diverses personnes, le dernier vol reproché à cette fille a été commis dans la prison même de notre ville où elle était détenue.

   Le tribunal a condamné à 10 jours de prison le nommé Cotel, journalier à Littry, pour vol de colza appartenant à M. Ravenel.

   Des actes de violences commis envers M. le maire et le garde-champêtre de sa commune, et une fille Collier, ont valu à Jean Le Grand, charpentier à Balleroy, une condamnation en un mois de prison.

   Jean Le Coutey dit Longeant, journalier à Sommervieu, prévenu d'un certain nombre de vols, a été renvoyé acquitté.

   Convaincu de délit d'exercice illicite de la médecine, le nommé Lebrun (Guillaume), de Coulombières, a été condamné en 10 jours de prison et 30 fr. d'amende.

   Victor Lasalle, chaufournier, demeurant à Blay, a sur les poursuites de Michel Onfroy, été condamné pour coups et blessures, à 3 francs d'amende et en tous les dépens à recouvrer par la voie de la contrainte par corps. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Février 1846   -  Police correctionnelle.   -   Audience du 3 février. Quatre affaires ont été appelées à cette audience.

— La première concernait le nommé Pierre-Marie dit Bony, fabricant de paniers, à Orbois, qui a été condamné en 15 mois d'emprisonnement pour le vol de plusieurs effets mobiliers, commis par lui le 16 janvier, dans l'auberge de la veuve Cauvin, à Caumont.

— Encore un exemple à joindre à tant d'autres, de l'inobservation des règlements sur la police des routes. Le sieur Frédéric-Aimé Groult, domestique chez M. Desif à Bayeux, renversa le 28 décembre dernier d'un coup de poitrail du cheval qu'il montait M. Anger, marchand à Bayeux, et lui causa des blessures assez graves. Cet accident arrivé sur la route de Caen à Bayeux, a valu à son auteur 6 jours de prison.

— 16 francs d'amende ont été prononcés contre Guillemette, Baptiste, domestique au Molay, pour délit de chasse.

— Une condamnation « Par défaut » à 6 mois d'emprisonnement, a été prononcée contre Pierre Le Villy, domestique à Tournières, pour avoir porté des coups au sieur Philippe Barette, son maître. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1847   -  Tribunal de Police correctionnelle.   -  Audience du 23 février 1847.

  Florence Marie, dite Boni, âgée de 17 ans, sans état, née et demeurant à Orbois, a été condamnée en 13 mois d'emprisonnement pour vol de 3 tourtes de pain. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1847   -  Police correctionnelle de Bayeux.   -   Audience du 9 avril 1847.

— François-Jean Suret, âgé de 18 ans, domestique, demeurant à Orbois, pour vol de deux tourtes de pain, de mouchoirs et autres marchandises a été condamné en deux mois de prison.

— Aimée Jacqueline, femme de Auguste-Ambroise Henry, journalière à Port-en-Bessin, a été condamnée en 15 mois de prison, pour vols d'argent au préjudice du sieur Charpentier, boulanger audit lieu.

— Marie-Anne Bagneaux, couturière, demeurant à Bayeux, pour différents vols de linge et de hardes, a été condamnée en six mois de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1855   -  Incendie.   -   Un incendie a éclaté vendredi dernier à Orbois, dans la ferme de M. Laurent Lelandois, exploitée par le sieur Langlois. Les perles en bâtiments s'élèvent à 1 500 fr. en mobilier, à 2 526 fr. Les bâtiments seuls étaient assurés. Ce sinistre a été causé par un enfant de trois ans et demi, que sa grand'mère avait imprudemment laissé sortir avec du feu. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1867   -   Le printemps en avance.   -   La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et les guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin de l'hiver et le commencement du printemps sont favorables, il y aura une récolte abondante.

L'herbe pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont avec les gras jours.

 

Juin 1867   -   Réparation des édifices religieux.   -   Voici la liste des communes du Calvados auxquelles M. le ministre des cultes vient d'accorder des secours, pour aider aux  réparations de leurs édifices religieux :

300 fr.à Tracy-sur-Mer ; 400 fr. à Saint-Sylvain ; 400 fr. à Soliers ; 300 fr. à Reviers ; 400 fr. à Putot-en-Bessin ; 400 fr. à Saint-Pierre-Azif ; 500 fr. à Saint-Ouen-le-Houx ; 300 fr. Orbois ; 500 fr. à Moulines ; 800 fr. à Saint-Martin-de-Fresnay ; 500 fr. à La Lande-sur-Drôme ; 300 fr. à Les Iles-Bardel ; 200 fr. à Grandcamp ; 1000 fr. à Croissanville ;400 fr. à Cairon ; 500 fr. à Bures ; 400 fr. à Beuvron ; 300 fr. à Bény-Bocage ; 500 fr. à Saint-André-d'Hébertot ; 300 fr. à Saint-Aignan-de-Cramesnil ; 200 fr. à Saint-Vaast ;500 fr. à Ver ; 4000 fr. à Saint-Pair et Saint-Laurent-du-Mont ; 5000 fr. à Touques.

 

Juin 1887  -  Les fortes chaleurs.  -  Les fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que nos pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit s'écouler une période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En 1811, année de la fameuse comète, les rivières tarirent dans plusieurs départements. En 1844, nouvelles chaleurs, le thermomètre resta stationnaire entre 50 et 60 degrés. Dans quelques départements, les bestiaux périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869 et 1874, le thermomètre monta à 38 degrés. L'année dernière, il y eut 20 degrés au mois d'octobre, température exceptionnelle pour la saison.

 

Juillet 1887  -  Révocations.  -  MM. de Neuville, maire de Livarot, et Dubourg, maire d'Orbois, ont été révoqués pour avoir été dernièrement rendre visite au comte de Paris  à Jersey.  

 

Avril 1890  -  Pas d’argent, pas de cloche.  -  Ce serait à croire que si les curés baptisent, ce n'est pas pour la gloire du bon Dieu, mais avec l'espoir de se rattraper au moment du décès. Voilà ce qui est arrivé tout récemment à Orbois. Une fille avait mis au monde un enfant naturel. Le curé se mit en quatre pour arriver à baptiser le petit être. Au bout de dix jours, l'enfant trépassait. La mère voulut le faire sonner. Elle ne pu l’obtenir, la malheureuse fille n’ayant pas d'argent pour payer la sonnerie.  

 

Janvier 1893  -  La cloche.  -  Pas d'argent, pas de sonnerie.  Voilà la devise de Gros-Battant, sonneur du côté d'Orbois.

Ces jours-ci, un malheureux vieillard de la commune mourait.

Gros-Battant dit à la famille : 

-  Si vos n'me payez pas d'avance, eh ben ! je n'branlerai pas la cloche. 

Gros-Battant a été payé.

Et il a si bien branlé la cloche qu'il l'a cassée. Ce n'était vraiment pas la peine de se faire payer pour cela.  (Source B.N.)

 

Février 1904  -   La tempête.   -   Depuis bientôt dix jours une tempête épouvantable désole notre région. Le veut souffle en bourrasque, la pluie, la grêle et la neige tombent en cataractes. Partout les rivières débordent.

 L'Orne et l'Odon sortent de leur lit et inondent les prairies. Celles de Caen, Mondeville, Hérouville et Ranville sont sous l'eau. Les habitants de Louvigny et du bas Venoix sont bloqués chez eux.

 A Pont-l’Évêque on aurait pu aller en bateau dans certaines rues et la municipalité a dû organiser un service de voitures. Une voie de garage s'est affaissée et devra être refaite.

La crue de la Touques et de l'Orbiquet a été une des plus fortes qu'on ait vues.

Pourtant Lisieux a été épargne, grâce à ses récents travaux de protection.

 A Orbois, canton de Caumont, un champ de pommiers a été dévasté, quarante-trois ont été arrachés par le vent.

— A Feuguerol!es, un gros sapin, rompu, a été transporté dix mètres plus loin.

— A Mesnil-Mauger, la Viette a inondé les chemins sur plus d'un kilomètre et arrêté complètement la circulation.

 A Saint-Pierre-sur-Dives, il y a eu 0,50 centimètres d'eau dans les prés ; on n'avait pas vu pareille crue depuis celle de 1881.

 Sur la cote, la mer charrie des épaves nombreuses. En outre du naufrage de l’ « Etienne-Maurice » dont nous parlons plus haut, de nombreux navires ont été on perdition.

— L'Espérance, de Trouville a été sauvée par le canot de sauvetage de Honfleur.

 La « Rose-Marguerite » de Grandcamp, montée par sept hommes, a été rasée comme un ponton et l'équipage, enfermé dans la chambre et attendant la mort, a été sauvé par un autre bateau, le « Noël », qui, avec une peine inouïe, l'a ramené au port.

 La tempête dure encore et ne paraît pas devoir cesser de sitôt. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  -  Élection d’un maire.  -  Le conseil municipal de la commune d'Orbois a procédé dimanche 27 janvier à la nomination d'un maire, en remplacement de M. Richard Dubourg, ancien magistrat, révoqué par décret du mois de décembre dernier.

Par 9 voix sur 10 votants, M Rend Dubourg, conseiller d'arrondissement du canton de Caumont, a été élu maire en remplacement de son père.

M. le préfet du Calvados est bien avancé : sa révocation lui a bien servi ! ( Source : Le Moniteur du Calvados )

 

Janvier 1907  -  Élection municipale.  -   M. François Guillaume a été élu dimanche, conseiller municipal d'Orbois. ( Source : Le Moniteur du Calvados )

 

Octobre 1914   -   Mystère autour de deux décès inexpliqués.   -   Un journalier d'Orbois, canton de Caumont, le sieur Désiré Bouland, 60 ans, a été trouvé noyé dans une mare. On croit à un accident.

-   On a trouvé dans un fossé, près de sa maison, le cadavre de la veuve Turbert, 48 ans, demeurant à Lison. Cette dame était malade depuis longtemps. L'examen médical a conclu à une mort naturelle. (Bonhomme Normand)

 

Novembre 1914   -   Macabres découvertes.   -   On a repêché, dans une mare, à Orbois, canton de Caumont l'Éventé, non loin de la maison de la dame Auvray, le cadavre d'une femme d’une soixantaine d'années.

On a trouvé dans ses poches une certaine somme d'argent et un billet indiquant qu'elle devait se rendre à Villers pour y acheter des serrures. On n'a pu jusqu'ici établir son identité. On croit à un suicide.

- On a retiré de la Vire, à Sainte-Marie-Laumont, près Bény-Bocage, le cadavre en pleine décomposition, d'un individu d'une trentaine d'années. On a trouvé sur lui un reçu de fournitures au nom d'Eugène Lelevé. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1918  -  Halte-là !   -  L'autre nuit, Mme Duval, cultivatrice à Orbois, fut réveillée par un bruit insolite. Elle ouvrit sa fenêtre et aperçut quatre individus qui prenaient la fuite. Elle constata, le lendemain matin, qu'un vol avait été commis à son préjudice et ne tarda pas à apprendre l'arrestation des coupables, quatre prisonniers de guerre, les nommés Gaida, Reidel, Gallert et Aniola, qui s'étaient évadés du détachement de Carpiquet et se laissèrent prendre sans difficulté par les gendarmes de Caumont.

Les intéressés ont également reconnu avoir valisé le clapier de M. Dubourg, maire d'Orbois et mis au pillage le jardin de Mme veuve Léger, cultivatrice.

 

Février  1919    -     La Fabrication de nos Fromager par l’Amérique.   -   Pendant qu'en Normandie on fait la guerre au camembert, en Amérique on développe cette industrie. Et voici un détail curieux : ce sont les fromageries américaines qui maintenant fournissent les transatlantiques français et, parait-il, d'autres Importantes compagnies. Taxes supprimées. ( Source : Le Moniteur du Calvados ) 

 

Mars  1919    -     Un assassinat à Orbois.   -   La justice c’est transportée vendredi après-midi à Orbois, canton de Caumont, pour enquêter au sujet d'un assassinat commis hier, sur la personne de Mme veuve Lebœuf, propriétaire en cette commune. ( Source : Le Moniteur du Calvados ) 

 

Mars  1919    -     Le crime d'Orbois.   -  L' « Indicateur de Bayeux » donne les renseignements suivants sur le crime commis à Orbois, dont nous avons parlé récemment.

La victime, Mme veuve César Le Boeuf, était âgée de 85 ans, elle avait, depuis sept ans, à son service, une fille Marie Lecornu, âgée aujourd'hui de 22 ans. Bien que cette fille nie être l'auteur du meurtre, c'est sur elle que se sont portés les soupçons, elle a été arrêtée.

Le docteur Diète, chargé de faire l'autopsie de Madame Le Bœuf, l'a trouvée couchée sur un lit, dans sa cuisine, couverte de sang. Elle portait les traces sur la figure de 15 coups de couteau, et derrière la tête de plusieurs coups de marteau dont certains lui avaient défoncé le crâne.

Le couteau et le marteau ont été retrouvés sous un escalier, et bien que déjà nettoyés, ils portaient encore des traces de sang ainsi que des linges trouvés dans le grenier.

L'habitation de Mme Le Bœuf est située à Orbois, au bas de la cote, sur la route allant à Villers-Bocage. Au moment de son  arrestation, la file Lecornu opposée une très grande résistance aux gendarmes, et c'est attachée des pieds et des mains qu'elle fut amenée samedi matin à la prison de Bayeux.

On suppose que c'est pour pouvoir commettre un vol au préjudice de sa maîtresse, quelle l'aurait assassinée. ( Source : Le Moniteur du Calvados )

 

Juin 1922  -  Le feu.    -   Un incendie a détruit la maison d'habitation et les bâtiments de la ferme de M. Perrard, cultivateur à Viessoix, canton de Vassy.

Les dégâts sont évalués à 15 000 francs.

— Deux corps de bâtiments appartenant à M. Dubourg, propriétaire à Orbois, Canton de Caumont, ont été la proie des flammes.

Les dégâts, non encore évalués paraissent assez élevés. Il y a assurance pour 23 000 fr. seulement. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1937  -    Un voleur de vache arrêté.  -  Une vache avait été volée durant la nuit, dans l'herbage de M. René Marie, cultivateur à Orbois. 

Après enquête, on a retrouvé le voleur, qui est un habitant de la commune,  Arthur Lebonnois, 66 ans, journalier. 

Lebonnois avait réussi à vendre la bête à un marchand de  bestiaux de Villers-Bocage, mais fort heureusement il n'avait pas eu le temps de dépenser l'argent. 

Il a été arrêté et écroué à Caen. ( Source : Le Moniteur du Calvados )

 

Mai 1945  -  Victime d’une mine.  -  M. Léon Lepaulmier, 41 ans, employé au service de M. Brazel, cultivateur à Orbois, qui était allé faire des fagots au lieudit «  Les Champs de Sully », a sauté sur une mine. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Bayeux 

Canton de Caumont-l'Eventé. Caumont-l'Eventé (R) ; Anctoville (R) ; Hottot-les-Bagues (D) ; La Lande-sur-Drôme (R) ; Orbois (R) ; Saint-Germain d'Ectot (R) ; Sermentot (R).

 

Juillet 1949   -   Cinq ans après.  -   En juin 1944, M. Maurice Declet, alors ouvrier agricole, chez M. Jacqueline, cultivateur à Orbois, était fusillé par les Allemands.

Malgré d'actives recherches, son corps de n'avait pu être retrouvé. Or, l'autre jour, un ouvrier occupé à des travaux de jardinage chez le successeur de M. Jacqueline, mettait à jour une paire de bottes en caoutchouc et bientôt apparut un squelette qui fut identifié comme étant les restes de M. Declet. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1950   -   Cinq Croix de guerre.   -   Dimanche, cinq communes du canton de Caumont ont été décorées de la Croix de Guerre par le Colonel Le Bideu, commandant la Subdivision de Caen, accompagné de M. Lejoux, sous-préfet de Bayeux du chef Adam et du gendarme Pigeon, de la Brigade de Caumont, ainsi que de M Marie, conseiller général.

C'est à Hottot-les-Bagues qu'eut lieu la première cérémonie, dans la salle des fêtes, où, dès 9 h., les Sociétés patriotiques, le Conseil municipal, ayant à sa tête M. Cadot, maire, s'étaient rassemblés. Le colonel Le Bideau épingla la Croix de Guerre sur un coussin que portait un enfant. Il en fut de même à Orbois, Sermentot, Feuguerolles-sur-Seulles et Anctoville.

Ces cinq cérémonies furent marquées par des manifestations du souvenir en l'honneur des héros des deux guerres, au cours desquelles des discours furent prononcés par M. Lejoux et les maires des localités martyres. ( Le Bonhomme Libre )

 

1973  -  communes associées.  -   Anctoville (394 habitants) fusionne avec Feuguerolles-sur-Seulles (70 habitants), Orbois (120 habitants) et Sermentot (182 habitants). Les communes gardent le statut de communes associées.

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