Octobre
1847 -
Nouvelles locales. -
Il y a quelques années, dit le Journal de Falaise, que le savant
M. Galeron crut reconnaître l'emplacement d'une station romaine sur les
Monts-d'Eraines ; mais la mort qui, trop tôt, vint nous l'enlever,
l'empêcha de continuer ses recherches.
M.
Janvrain, instituteur, membre de plusieurs sociétés savantes,
s'empressa à son arrivée à Damblainville, d'étudier toute
l'extrémité sud-ouest des monts où M. Galeron avait cru reconnaître
les traces d'un camp romain. Après six mois d'étude, M. Janvrain
adressa un rapport avec un plan à la Société des antiquaires de
Normandie, par l'entremise de M. de Beaurepaire. Sur ce rapport, la
Société accorda une somme de 60 fr. pour y faire des fouilles ; ces
fouilles viennent d'être commencées sous la direction de M. Janvrain,
et, chose étonnante, au premier endroit où il a ordonné de commencer
les travaux, ils ont été couronnés de succès : déjà on a trouvé
une grande quantité de débris de vases, charbon, briques, etc… Des peintures à fresque d'une conservation parfaite y ont
aussi été trouvées en grande quantité ; et deux pièces de monnaie,
une de Philippe avec une victoire au revers et une petite byzantine.
M.
Janvrain fera connaître plus tard, par la voie des Journaux, le
résultat de ces fouilles, il publiera en même temps un mémoire sur
l'importance de ce camp à l'époque des guerres contre les Oximiens.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1847 -
Les découvertes. - Il y a deux mois, M. Janvrain, instituteur communal à
Damblainville, signala l'existence de débris romains sur le versant des
monts d'Eraines qui regarde Falaise, et dans un lieu appelé dans le
pays le Château-Tarin.
La
Société des Antiquaires de Normandie mit des fonds, à la disposition
de M. Janvrain, qui dirigea les fouilles avec autant de zèle que
d'intelligence. Jusqu'à présent, on a mis à découvert les fondations
d'une muraille en moellon, tailli et quarri, qui paraît avoir été un
mur d'enclos, avec des murs de refend, et formant un vaste quadrilatère
de 60 mètres de long sur 30 à 35 de large. A l'une des extrémités se
trouve un corps de bâtiment composé de trois chambres de plain-pied,
dont l'extérieur a la forme d'un hémicycle.
Dans
les déblaiements que l'on a faits en suivant la ligne des fondations,
on a rencontré un très grand nombre de débris antiques. D'abord des
poteries, soit de grès, soit de cette belle terre rouge dont la
fabrication est restée le secret des potiers romains. Aucun vase n'est
entier, mais plusieurs fragments offrent de curieux bas reliefs. Après
les poteries viennent des objets en fer de formes diverses, des clous en
grand nombre, des anneaux, des tringles, une clé, une spatule, des
lames d'instruments tranchants, et entr'autres un petit couteau d'une
forme particulière. Les objets de bronze sont des boulons doubles,
comme ceux de nos chemises, une agrafe, des styles à écrire, très
bien conservés, et une bague curieuse à laquelle est adaptée une
toute petite clé forée. On n'a rencontré jusqu'ici qu'une douzaine de
médailles, toutes de bronze et bien conservées.
Enfin,
un grand nombre de fragments de marbres et de stucs coloriés, dont les
romains plaquaient l'intérieur de leurs appartements, des débris de
corniches en marbre et en pierre, et une portion d'un monument
tumulaire, qui porte encore quelques lettres. Ces résultats dénoncent
l'existence d'une habitation considérable sur les monts d'Eraines, à
l'époque gallo-romaine.
Tous
les objets trouvés jusqu'ici ont été déposés au Musée de la
Société des Antiquaires. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1849 -
Nous lisons dans l'Étoile de Falaise.
- Mercredi
19 courant, Mme Désirée Broussé, épouse de M. Letellier,
instituteur à Damblainville (arrondissement de Falaise), était venue
jusqu'à Eraines, commune voisine, conduire sa fille qui allait, après
son mariage, habiter Paris.
Au
moment des adieux, Mme Letellier semblait être sous l'influence d'un
profond sentiment de douleur. A peine rentrée dans sa demeure, elle
saisit un fusil chargé, puis introduisant dans sa bouche l'extrémité
du canon, elle le décharge avec, son pied, auquel elle avait attaché
un cordon qui tenait à la détente. Son intention était évidemment de
mettre fin à ses jours en se brisant le crâne, mais elle n'a pas
obtenu le résultat qu'elle attendait, l'arme se trouvant probablement
trop inclinée, la charge lui est sortie par la joue, et à cette
tentative de suicide qui, dit-on, n'est pas la première qu'elle exerce
sur sa personne, Mme Letellier survit avec un visage horriblement
déformé et déchiré par le plomb. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Juin
1863 - Avis. -
On
annonce que l'administration des tabacs vient de prendre une mesure qui
sera approuvée par les consommateurs. Les débits de tabac pourront
dorénavant livrer au public des paquets de tabac à fumer de 100
grammes (1 fr.) Jusqu'à présent, les moindres paquets étaient de 200
grammes (2 fr.) (l’Ordre et la Liberté)
Juin
1863 - Les braconniers.
- Le
17 de ce mois, dans la plaine de Damblainville, la gendarmerie de
Morteaux-Coulibœuf a surpris en flagrant délit de braconnage les
nommés Hyacinthe-Auguste Lance, carrier, et Achille Vattier,
journalier, demeurant l'un et l'autre à la Maladrerie, près Caen. Au
moment où ils ont été aperçus par les gendarmes, nos deux
braconniers étaient en train de prendre, à l'aide de deux filets, des
cailles qu'ils renfermaient ensuite vivantes dans des sacs dont ils
étaient porteurs.
Hommes,
cailles, sacs et filets, tout a été saisi par la gendarmerie, qui a
conduit les deux délinquants devant M. le procureur impérial de
Falaise, dans le but de faire constater leur identité.
Cette
identité établie, Lance et Vattier ont été remis en liberté, mais
ils auront bientôt à répondre de leur conduite devant la juridiction
répressive.
On
a trouvé dans leurs sacs 46 cailles, qui ont été relâchées dans la
campagne par ordre de M. le procureur impérial, et l'on ne sait pas de
combien ils en auraient dépeuplé nos champs, s'ils n'avaient été
arrêtés au cours de leur honnête expédition. (Journal de Falaise.)
Juillet
1867
-
Chemin de fer.
-
Un arrêté
de M. le préfet porte qu'une enquête aura lieu, dans les communes de
Morteaux, Damblainville, Coulibœuf, Ailly, Bernières et Jort, en
conformité du titre II de la loi du 3 mai 1811, sur l'établissement du
chemin de fer de Mézidon au Mans, partie comprise sur les territoires
de ces communes. Cette enquête commencera le 5 juillet et sera close le
15 du même mois, et pendant toute sa durée, les plans et états
parcellaires resteront déposés à la mairie de chaque commune, où
tous les intéressés pourront en prendre connaissance.
Le
20 du même mois, à midi, une commission, présidée par M. le
sous-préfet de Falaise, se réunira à la sous-préfecture. Elle
recevra, pendant huit jours, les observations des intéressés, les
appellera toutes les fois qu'elle le jugera convenable et donnera son
avis. Ses opérations devront être terminées dans le délai de dix
jours. (Ordre et la Liberté)
Juillet
1869
- Fait divers.
- Un
commencement d'incendie, attribué à l'imprudence de deux enfants qui
jouaient avec des allumettes chimiques, a éclaté le 12 de ce mois,
vers onze heures du matin, à Damblainville, et a consumé un hangar
contenant 70 bottes de foin, 75 bottes de paille et des instruments
aratoires appartenant au sieur François Toutain, propriétaire.
Octobre
1883 -
Un écrasé. –
La semaine dernière, sur le territoire de la commune de
Damblainville, le nommé Louis-Seymours Durand, âgé de 31 ans, garçon
meunier à Morteaux-Couliboeuf, est tombé sous la roue de sa voiture
qui lui a passé sur le corps. Transporté chez son maître, il y est
mort le lendemain.
Juillet
1890 -
Incendie. -
A Damblainville, près Falaise, le feu a été communiqué au
moment des illuminations chez M. Halliot, fabricant. Pertes 45 000 fr.,
chômage et misère pour les ouvriers employés par M. Halliot.
Juillet
1890 -
Excellente mesure. -
Désormais, le service des petits paquets, jusqu'ici limité aux
communes possédant des gares de chemin de fer, sera étendu à tout le
territoire. L'administration se servira, à cet effet, des entrepreneurs
de transports des dépêches, qui livreront les colis à domicile
moyennant une rétribution ne dépassant pas 25 centimes.
Mars
1900 -
Victimes du travail. -
Aux
mines de St-Rémy, le
nommé Baloud a été écrasé par la chute d'un bloc de pierre.
—
Le nommé Frédéric Favrel, qui émondait un peuplier, à Damblainville,
est tombé d'une hauteur vingt mètres et s'est tué. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1903 - Accidents. -
Le sieur Émile Lemercier, 30 ans, journalier à Pertheville-Ners,
près Falaise, a été renversé par une vache devenue subitement
furieuse. Dans sa chute, il s'est cassé une jambe.
—
Le sieur Oscar Noël, 30 ans, domestique à Damblainville, près
Falaise, qui conduisait des chevaux à l'abreuvoir, a été renversé et
piétiné par l'un d'eux. Il a eu plusieurs côtes brisées.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1905 -
Fraude. -
Le
sieur Cyrille Aune, 19 ans, journalier à Perrières traversait, l'autre
jour, le bourg de Damblainville, près de Falaises. Des gendarmes, qui
le rencontrèrent, lui ayant trouvé l’allure suspecte, l'arrêtèrent
et constatèrent qu'il transportait en fraude douze litres d'eau-de-vie.
Aune a été mis à la disposition du directeur des Contributions.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Une
singulière vengeance.
- Un
individu resté jusqu'ici inconnu, s'est introduit, dans la nuit de
mardi à mercredi, par escalade, dans l'intérieur de l'atelier de
bonneterie de M. Georges Radigue à Damblainville, et à l'aide
d'une clef anglaise trouvée sur les lieux, a démonté plusieurs
pièces de métiers à tisser, rendant ceux-ci indisponibles pendant
une journée. Une enquête est ouverte. (Source :
Le Moniteur du
Calvados)
Avril
1914 - Excès de
vitesse. -
Un arrêté municipal porte que tout véhicule qui traverse le
bourg de Damblainville ne doit pas marcher à plus de 12 kilomètres à
l'heure. Pour avoir contrevenu à cet arrêté, le 24 avril, le
lieutenant de Blois, actuellement en garnison à Évreux, a été
l'objet d'un procès-verbal.
Janvier
1917
- Sous les roues.
- A
Damblainville, canton de Morteaux-Couliboeuf, M. Raymond Lacoudrée,
d'Eraines, a été renversé par un cheval emballé qu'il essayait de maîtriser.
Une roue de la voiture lui a passé sur la jambe, lui faisant de
nombreuses contusions. Son état est aussi satisfaisant que possible.
Août
1917
- Une commune enguignonnée. -
Un
vieillard,
réfugié
belge,
taillait
des arbres
chez
Mme Alliot,
propriétaire,
lorsque
l'échelle
sur laquelle
il était
monté
se rompit.
En tombant,
il se
fit de
graves
contusions
aux jambes,
relevé
aussitôt
par des
voisins,
il reçut
d'eux
les premiers
soins. Un
repos
de plusieurs
semaines
lui sera
nécessaire.
Vers
4 heures
du soir,
samedi
dernier,
M. Baudron,
cultivateur
Versainvillle,
accompagné
de quatre
personnes,
revenait
des champs
en voiture,
lorsqu'ils
furent
arrivés
au tournant
de Beau-Soleil,
le cheval
s'emballa
et la
voiture
fut renversée
et brisée.
M.
Baudron
fut
relevé
avec
une
épaule
démise
et
des
contusions
sur
le
côté
gauche,
sa
fille
Andrée
avait
une
contusion
au
genou,
et
sa
belle-sœur,
Mme
Yon,
plusieurs
côtes
enfoncées.
Une
quatrième
personne
n'eut
que
des
contusions
légères.
Tous
les
blessés
ont
reçu
les
soins
de
M.
le
docteur
Chanteux.
Août
1917 -
L’église s’adapte ! -
Les temps que nous
vivons ne permettent guère la minutie des anciennes observances
religieuses, aussi le Pape s'est-il décidé à les abolir en notable
partie. Désormais, l'usage des oeufs, du laitage et de la graisse sont
permis en tout temps, même pendant le carême et les jours de jeune. On
peut aussi manger de la viande et du poisson. Les vendredis et samedis
sont, maintenant, jours de jeune et d'abstinence pendant le carême.
Resteront cependant à observer le mercredi des Cendres, les
quatre-temps et les veilles de fêtes jusqu'à midi seulement.
L'avance de l'heure n'est pas prévue.
Août
1917 -
Aux champs. - Pendant
qu'un certain nombre de cultivateurs se plaignent amèrement du manque
de main-d’œuvre, on dit qu'il en est d'autres qui en trouveraient
facilement s'ils se résignaient à la payer ce qu'elle vaut. On
prétend aussi que certains usent et abusent des enfants d'hospice qui
leur sont confiés. On nous en signale même, assez prés de Caen,
chez lesquels les malheureux gosses sont accablés de si rudes tâches
qu'ils en deviennent difformes.
Comme
salaire, ces enfants ont des coups. Les quelques journaliers restant les
communes, excédés de travailler à un taux dérisoire, sont partie
dans les usines voisines. Et pourtant le mois d’août et il pleut sur
notre pain.
Février
1923 -
Pour la dépopulation.
- A
Damblainville, canton de Falaise, une fille-mère, Rachel Vulpée,
journalière, a mis au monde, dans un véritable taudis, un enfant
viable qu'elle a laissé mourir faute de soins. Cette mère coupable a
été mise à la disposition du Parquet de Falaise. (Source : Le
Bonhomme
Normand)
Mai
1923 -
Les mères coupables.
- On
se rappelle l'affaire de Damblainville, canton de Falaise, où une jeune
mère démente, avait laissé son bébé mourir, faute de soins. La
vraie coupable de cet acte criminel était la grand'mère, la veuve
Vulpée qui avait refusé de s'occuper de l'enfant.
Le
tribunal correctionnel l'a condamnée à 6 mois de prison avec sursis.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1926 -
Syndicat
d’électrification.
- Les
dossiers en
vue de
subvention, concernant
les communes
de Vieux-Fumé,
Condé-sur-Ifs, Magny-la-Campagne,
Damblainville et
Fresné-la-Mère
ont été
déposés au
ministère de
l'Agriculture. Il
y a tout
lieu de
croire
que l'allocation
d'État
sera fixée
incessamment.
Novembre
1926 -
Terrible accident d’auto.
- Un
terrible accident
d'automobile qui
a causé
la mort
de M.
le docteur
Couturier chirurgien
en chef
de l'hôpital
de Lisieux,
s'est produit
boulevard
Duchesne-Fournet, dans
la nuit
de jeudi
à vendredi.
Le
docteur
Couturier était
allé jeudi
voir son
père, l'éminent
docteur habitant
Trouville. Il
avait passé
la soirée
en famille
et rentrait
chez lui
dans son
auto pilotée
par son
chauffeur, Maxime
Bellomme, 19
ans. Il
était 11
heures du
soir. A
300 mètres
de la
maison du
docteur, pour
une cause
encore ignorée,
l'auto fait
une embardée
devant le
numéro 26
du boulevard
et brisa
complètement un
candélabre à
gaz qui
retomba de
tout son
poids sur
le derrière
de la
voiture.
M.
le docteur
Touflet, demeurant
en face
du lieu
de l'accident,
entendit
le choc
et les
appels du
chauffeur ainsi
que d'un
jeune homme
passant à
bicyclette et
accourut aussitôt.
Il
trouva le
docteur Couturier
étendu au
pied de
la banquette.
Le malheureux
avait reçu
la lourde
pièce de
fonte sur
la tête
et avait
la boite
crânienne
défoncée
au-dessus
du front.
La
mort
avait
été
instantanée.
Bientôt
après
arrivèrent
MM. les
docteurs
Colombe
et Dubois,
habitant
également
sur le
boulevard.
Ils aidèrent
leur
confrère
à transporter
M. Couturier
à son
domicile,
8, boulevard
Emile-Demagny.
M. le
docteur
Couturier
était
né à
Trouville,
le 3
février
1893,
il était
le fils
du docteur
radiologiste
Couturier,
bien
connu
à Lisieux
où il
vient
chaque
semaine
à l'hôpital
pratiquer son
art.
Après
avoir
fait
ses études
de médecine
et passé
sa thèse
de docteur,
il entra
dans
les services
suivants
à Cochin,
service
du docteur
Launay
à Saint-Louis,
services
du docteur
Mouchet
à Lariboisière,
service
du docteur
Cunéo,
et enfin
à la
Charité,
service
du docteur
Baumgarden.
Entre
temps,
il fit
un stage
à l'hôpital
maritime
de Berck,
à la
Maison des
Retraites
des Ménages.
Il vint
s'installer
à
Lisieux
en mai
dernier, et
ne tarda
pas à
conquérir
l'amitié du
docteur
Luvry
qui avait
reconnu
en lui
un praticien
de premier
ordre. Il
devint
son successeur
effectif
et voilà
qu'à
son tour
le jeune
chirurgien
disparaît
dans
les circonstances
les plus
tragiques.
Le docteur
Couturier
devait
épouser
prochainement
Mlle
Odette
Leras
d'Angers
et la
bénédiction
nuptiale
était
fixée
au mardi
23 novembre
à l'église
Saint-Antoine
d'Angers,
elle
devait avoir
lieu
dans
l'intimité
en raison
de la
mort
récente
d'une
sœur du
jeune
docteur.
Mlle
Legras
avait
passé
la
journée
de
jeudi
à
Lisieux.
Les
deux
fiancées
se
rendirent
ensuite
à
Trouville
pour
dîner
avec
leurs
parents
et c'est
en revenant
de cette
réunion
de famille
que l'accident
se produisit,
provoquant
dans
notre
ville
une
émotion
considérable.
Août
1927
- Dévalisé et
jeté à l'eau. -
Au
pont de l'Ormelet, près de Damblainville,
une passante apprenait à M. Paré, employé à la gare de Falaise,
qu'un homme était tombé dans la
rivière et appelait au secours. S'y étant rendu avec un autre passant,
M. Touzan, brocanteur, il était assez heureux pour retirer de l'eau M.
Florentin Savouret, 57 ans, employé de commerce à Falaise. Aprés des
soins énergiques chez M. Berville, le rescapé conta qu'il avait été
assailli par deux hommes qui, après l'avoir dépouillé de son
portefeuille contenant 600 fr., l'avaient jeté à l'eau. C'est miracle
que M. Savouret, qui est paralysé du côté droit, ne se soit pas
noyé.
Mars
1932 -
Des bois en feu. -
Occupé avec ses ouvriers à ranger des bourrées au « Mesnis-Soleil »,
M. Vastyn, cultivateur à Damblainville, canton de Falaise, alluma du
feu pour se réchauffer et prendre une légère collation. Mais, le feu
prit à des herbes sèches, gagnant un boqueteau de jeunes sapins et
bientôt, sous l'action du vent, 25 hectares de bois divers, furent
atteints. Grâce au dévouement des pompiers, sous les ordres du
lieutenant Dudonné, et des gendarmes, le sinistre put enfin être
circonscrit. (Bonhomme Normand)
Avril
1932 -
A éclaircir. -
M. Maurice
Berville, cultivateur à Damblainville, canton de Falaise, travaillait
avec son domestique, René Ribault, dans un champ proche du pont de l'Ormelet,
jeté sur l'Ante. Soudain, il vit stopper une auto venant de Falaise,
dont le conducteur, après avoir escaladé une barrière fermant un
herbage que longe le ruisseau, jeta à l'eau un panier d'osier. Au même
instant, M. Berville entendit distinctement des cris semblables à ceux
d'un nouveau-né.
Tandis
que l'automobiliste s'éloignait à bonne vitesse, le cultivateur
explora la rivière avec son domestique et découvrit un panier d'osier,
sans couvercle, accroché à une branche de la rive. Il était garni
d'un journal et de feuilles d'un catalogue d'une maison d'Argentan. Les
pluies avaient beaucoup grossi la rivière ; les gendarmes n'en firent
pas moins lever les vannes mais ne repêchèrent que des papiers, dont
une feuille d'inscription d'un hôtel de Falaise, provenant sans doute
du mystérieux panier.
Cependant,
l'état des eaux n'a pas encore permis une fouille sérieuse. On reste
convaincu, dans la région, qu'on trouvera le cadavre d'un nouveau-né,
comme l'an dernier, justement en avril. (Bonhomme Normand)
Avril
1932 -
Un mystère à éclaircir.
- Nous
avons relaté, dans notre dernier numéro, les recherches faites dans l'
« Ante »,
à Damblainville, canton de Falaise, par les gendarmes averlis
qu'on avait vu un automobiliste jeter dans la rivière un panier d'osier
d'où semblaient venir des cris de bébé.
Les
gendarmes ayant trouvé, parmi de vieux papiers laissés dans le panier,
un bulletin à l'adresse du restaurant Pouchard, place du Marché, à
Falaise, interrogèrent M. Pouchard qui déclara avoir confié son
chien, atteint du « rouget », à un ami avec mission de le noyer.
L'ami avait assommé la pauvre bête sur le parapet du pont de
Damblainville avant de le jeter à eau, et c'est sûrement les cris de
l'animal qui furent pris pour des. Vagissements de nouveau-né.
(Bonhomme Normand)
Juillet
1940 - Une maison
visitée et pillée.
- Pendant
1'absence de
sa propriétaire,
la maison
de
Mme
Vve Malas,
51 ans,
cultivatrice,
demeurant à
Damblainville,
a reçu
la visite
de
pillards.
On
a dérobé
des assiettes,
des cuillers,
un baril,
du linge
et divers
autres objets.
La fille
de Mme
Malas, Mme
André Mallet,
s'est vue
soustraire également
des couverts,
plus une
voiture d'enfant
et un
chapeau. Pour
les deux
victimes, le
préjudice s'élève
à environ
1.000 fr.
Les
gendarmes prévenus
enquêtèrent
et les
objets volés,
ainsi
d'ailleurs qu'une
remorque dérobée,
ont été
retrouvés chez
la femme
Houel, cultivatrice,
habitant
la même
commune. Les
assiettes avaient
été jetées
par elle
dans sa
carrière.
Malgré cette
preuve, la
femme Houel
nie le
vol et
affirme avoir
trouvé la
vaisselle dans
une haie.
Elle n'en
sera pas
moins poursuivie
pour vol.
Janvier
1941
-
Exercices de tirs de l'armée allemande
le 22
janvier 1941.
- Le
Préfet
du
Calvados
porte
à
la
connaissance
du
public
que
de
nouveaux
exercices
de
tirs
de
l'armée
allemande.
Auront
lieu
le
22
janvier,
de
9
heures
à
18
heures,
sur
le
Champ
de
tir
de
Falaise,
situé
sur
les
communes
de
Berniéres-d'AiIly,
Epaney,
Perriéres,
Olendon,
Eraines,
Damblainville, Versainville.
Les
limite
du
champ
de
tir
sont
indiquées par
des
tableaux
de
signalisation
(la
délimitation
exacte
du
champ
figure
sur
un
plan
déposé
à
la
mairie
de
chaque commune).
Il
est
interdit
de
circuler
sur
le
territoire du
champ
de
tir
pendant
les
tirs
sans
autorisation
spéciale de
l'armée
allemande.
L'agglomération
de
Sainte-Anne-d'Entremont
et
la
maison
située
à
l'entrée
de
la
route
conduisant
à la
route
nationale de
Falaise
à
Lisieux,
devront
être
entièrement
évacuées
de
8
heures
à
18 heures.
Pendant
les
tirs,
tous
les
travaux
dans
les
champs
et
les
bois
doivent
être
interrompus
à
l'intérieur
de
la
zone
dangereuse.
Les
animaux
en
liberté
sont
en
danger
et,
dans
l'intérêt
même
de
leurs
propriétaires,
doivent
être
retirés.
Pendant
la
durée
des
tirs,
toutes
les
routes
et
tous
les
chemins
traversant
le
champ
de
tir
sont
barrés.
Des
tableaux
indiquant les
dérivations sont
posés
et
les
chemins
et
les
routes
barrés
sont gardés
par
des
sentinelles.
Le
public
est
avisé
que
l'inobservation
des
prescriptions ci-dessus
indiquées est
susceptible
d'entraîner
les
plus
graves
inconvénients.
Juin
1942
-
Un accident. - Requis
à la garde des voies, le jeune Louis Briard, 18 ans, dont la mère
habite au Champ de Foire, à Falaise, qui était en service au pont de
Damblainville, a été happé par un train, vendredi soir, à 5h00 du
matin.
- Requis
à la garde des voies, le jeune Louis Briard, 18 ans, dont la mère
habite au Champ de Foire, à Falaise, qui était en service au pont de
Damblainville, a été happé par un train, vendredi soir, à 5h00 du
matin.
Blessé
à la tête et les jambes sectionnées, le malheureux est mort à
l'hôpital de Falaise.
Mai
1944 -
Fait
divers. -
Une
grange à M. Pierre Allain, de Damblainville, située au centre du
bourg, a été la proie des flammes, Les dégâts, 84.000 fr., sont
assurés.
Fait divers.
-
Une
grange à M. Pierre Allain, de Damblainville, située au centre du
bourg, a été la proie des flammes, Les dégâts, 84.000 fr., sont
assurés.
Août
1947 -
Le feu dans les bois. –
Des incendies provoqués par l’explosion d’obus se sont
déclarés dans des herbes sèches et à une
trentaine d’endroits diffèrent dans les bois
d’Eraines, Epaney, Damblainville, Perrières.
Les
pompiers de Falaise, les gendarmes de cette ville et ceux de
Morteaux-Coulibœuf, aidés de nombreux habitants ont dû longtemps
lutter avant de parvenir à circonscrire l’incendie. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Un échange de mauvais procédés.
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Cyprien
Randon, bûcheron à Damblainville, à avisé les gendarmes qu'il avait
été frappé par Auguste Brouté, ouvrier agricole, qui se pose à son
tour en victime. A l'appui de leurs dires, les deux adversaires ont
présenté des certificats médicaux. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
Le désobuseur l'a échappé belle.
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Un ouvrier de l'entreprise Roy, M. Auguste Marie, 48 ans, était
occupé à Damblainville, à dévisser une fusée, lorsque l'engin fit
explosion. Criblé d'éclats, le blessé fut transporté à l'hôpital
de Falaise où l'on constata qu'il ne portait que des plaies peu
profondes. (Source : Le Bonhomme Libre)
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