1er Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS Page 1
DAMBLAINVILLE

Canton de Falaise 

Les habitants sont les Damblainvillais, Damblainvillaises

Octobre 1847   -  Nouvelles locales.   -   Il y a quelques années, dit le Journal de Falaise, que le savant M. Galeron crut reconnaître l'emplacement d'une station romaine sur les Monts-d'Eraines ; mais la mort qui, trop tôt, vint nous l'enlever, l'empêcha de continuer ses recherches.

M. Janvrain, instituteur, membre de plusieurs sociétés savantes, s'empressa à son arrivée à Damblainville, d'étudier toute l'extrémité sud-ouest des monts où M. Galeron avait cru reconnaître les traces d'un camp romain. Après six mois d'étude, M. Janvrain adressa un rapport avec un plan à la Société des antiquaires de Normandie, par l'entremise de M. de Beaurepaire. Sur ce rapport, la Société accorda une somme de 60 fr. pour y faire des fouilles ; ces fouilles viennent d'être commencées sous la direction de M. Janvrain, et, chose étonnante, au premier endroit où il a ordonné de commencer les travaux, ils ont été couronnés de succès : déjà on a trouvé une grande quantité de débris de vases, charbon, briques, etc…  Des peintures à fresque d'une conservation parfaite y ont aussi été trouvées en grande quantité ; et deux pièces de monnaie, une de Philippe avec une victoire au revers et une petite byzantine.

M. Janvrain fera connaître plus tard, par la voie des Journaux, le résultat de ces fouilles, il publiera en même temps un mémoire sur l'importance de ce camp à l'époque des guerres contre les Oximiens. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1847   -  Les découvertes.   -   Il y a deux mois, M. Janvrain, instituteur communal à Damblainville, signala l'existence de débris romains sur le versant des monts d'Eraines qui regarde Falaise, et dans un lieu appelé dans le pays le Château-Tarin.

La Société des Antiquaires de Normandie mit des fonds, à la disposition de M. Janvrain, qui dirigea les fouilles avec autant de zèle que d'intelligence. Jusqu'à présent, on a mis à découvert les fondations d'une muraille en moellon, tailli et quarri, qui paraît avoir été un mur d'enclos, avec des murs de refend, et formant un vaste quadrilatère de 60 mètres de long sur 30 à 35 de large. A l'une des extrémités se trouve un corps de bâtiment composé de trois chambres de plain-pied, dont l'extérieur a la forme d'un hémicycle.

Dans les déblaiements que l'on a faits en suivant la ligne des fondations, on a rencontré un très grand nombre de débris antiques. D'abord des poteries, soit de grès, soit de cette belle terre rouge dont la fabrication est restée le secret des potiers romains. Aucun vase n'est entier, mais plusieurs fragments offrent de curieux bas reliefs. Après les poteries viennent des objets en fer de formes diverses, des clous en grand nombre, des anneaux, des tringles, une clé, une spatule, des lames d'instruments tranchants, et entr'autres un petit couteau d'une forme particulière. Les objets de bronze sont des boulons doubles, comme ceux de nos chemises, une agrafe, des styles à écrire, très bien conservés, et une bague curieuse à laquelle est adaptée une toute petite clé forée. On n'a rencontré jusqu'ici qu'une douzaine de médailles, toutes de bronze et bien conservées.

Enfin, un grand nombre de fragments de marbres et de stucs coloriés, dont les romains plaquaient l'intérieur de leurs appartements, des débris de corniches en marbre et en pierre, et une portion d'un monument tumulaire, qui porte encore quelques lettres. Ces résultats dénoncent l'existence d'une habitation considérable sur les monts d'Eraines, à l'époque gallo-romaine.

Tous les objets trouvés jusqu'ici ont été déposés au Musée de la Société des Antiquaires. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1849   -   Nous lisons dans l'Étoile de Falaise.   -   Mercredi 19 courant, Mme Désirée Broussé, épouse de M. Letellier, instituteur à Damblainville (arrondissement de Falaise), était venue jusqu'à Eraines, commune voisine, conduire sa fille qui allait, après son mariage, habiter Paris.

Au moment des adieux, Mme Letellier semblait être sous l'influence d'un profond sentiment de douleur. A peine rentrée dans sa demeure, elle saisit un fusil chargé, puis introduisant dans sa bouche l'extrémité du canon, elle le décharge avec, son pied, auquel elle avait attaché un cordon qui tenait à la détente. Son intention était évidemment de mettre fin à ses jours en se brisant le crâne, mais elle n'a pas obtenu le résultat qu'elle attendait, l'arme se trouvant probablement trop inclinée, la charge lui est sortie par la joue, et à cette tentative de suicide qui, dit-on, n'est pas la première qu'elle exerce sur sa personne, Mme Letellier survit avec un visage horriblement déformé et déchiré par le plomb. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1863   -   Avis.   -   On annonce que l'administration des tabacs vient de prendre une mesure qui sera approuvée par les consommateurs. Les débits de tabac pourront dorénavant livrer au public des paquets de tabac à fumer de 100 grammes (1 fr.) Jusqu'à présent, les moindres paquets étaient de 200 grammes (2 fr.) (l’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1863   -   Les braconniers.   -   Le 17 de ce mois, dans la plaine de Damblainville, la gendarmerie de Morteaux-Coulibœuf a surpris en flagrant délit de braconnage les nommés Hyacinthe-Auguste Lance, carrier, et Achille Vattier, journalier, demeurant l'un et l'autre à la Maladrerie, près Caen. Au moment où ils ont été aperçus par les gendarmes, nos deux braconniers étaient en train de prendre, à l'aide de deux filets, des cailles qu'ils renfermaient ensuite vivantes dans des sacs dont ils étaient porteurs.

Hommes, cailles, sacs et filets, tout a été saisi par la gendarmerie, qui a conduit les deux délinquants devant M. le procureur impérial de Falaise, dans le but de faire constater leur identité.

Cette identité établie, Lance et Vattier ont été remis en liberté, mais ils auront bientôt à répondre de leur conduite devant la juridiction répressive.

On a trouvé dans leurs sacs 46 cailles, qui ont été relâchées dans la campagne par ordre de M. le procureur impérial, et l'on ne sait pas de combien ils en auraient dépeuplé nos champs, s'ils n'avaient été arrêtés au cours de leur honnête expédition. (Journal de Falaise.)

 

Juillet 1867   -   Chemin de fer.   -    Un arrêté de M. le préfet porte qu'une enquête aura lieu, dans les communes de Morteaux, Damblainville, Coulibœuf, Ailly, Bernières et Jort, en conformité du titre II de la loi du 3 mai 1811, sur l'établissement du chemin de fer de Mézidon au Mans, partie comprise sur les territoires de ces communes. Cette enquête commencera le 5 juillet et sera close le 15 du même mois, et pendant toute sa durée, les plans et états parcellaires resteront déposés à la mairie de chaque commune, où tous les intéressés pourront en prendre connaissance.

Le 20 du même mois, à midi, une commission, présidée par M. le sous-préfet de Falaise, se réunira à la sous-préfecture. Elle recevra, pendant huit jours, les observations des intéressés, les appellera toutes les fois qu'elle le jugera convenable et donnera son avis. Ses opérations devront être terminées dans le délai de dix jours. (Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1869   -   Fait divers.   -  Un commencement d'incendie, attribué à l'imprudence de deux enfants qui jouaient avec des allumettes chimiques, a éclaté le 12 de ce mois, vers onze heures du matin, à Damblainville, et a consumé un hangar contenant 70 bottes de foin, 75 bottes de paille et des instruments aratoires appartenant au sieur François Toutain, propriétaire.

 

Octobre 1883  -  Un écrasé.    La semaine dernière, sur le territoire de la commune de Damblainville, le nommé Louis-Seymours Durand, âgé de 31 ans, garçon meunier à Morteaux-Couliboeuf, est tombé sous la roue de sa voiture qui lui a passé sur le corps. Transporté chez son maître, il y est mort le lendemain.

 

Juillet 1890  -  Incendie.  -  A Damblainville, près Falaise, le feu a été communiqué au moment des illuminations chez M. Halliot, fabricant. Pertes 45 000 fr., chômage et misère pour les ouvriers employés par M. Halliot. 

 

Juillet 1890  -  Excellente mesure.  -  Désormais, le service des petits paquets, jusqu'ici limité aux communes possédant des gares de chemin de fer, sera étendu à tout le territoire. L'administration se servira, à cet effet, des entrepreneurs de transports des dépêches, qui livreront les colis à domicile moyennant une rétribution ne dépassant pas 25 centimes.  

 

Mars 1900   -   Victimes du travail.  -  Aux mines de St-Rémy, le nommé Baloud a été écrasé par la chute d'un bloc de pierre. 

— Le nommé Frédéric Favrel, qui émondait un peuplier, à Damblainville, est tombé d'une hauteur vingt mètres et s'est tué. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1903   -   Accidents.  -   Le sieur Émile Lemercier, 30 ans, journalier à Pertheville-Ners, près Falaise, a été renversé par une vache devenue subitement furieuse. Dans sa chute, il s'est cassé une jambe.

— Le sieur Oscar Noël, 30 ans, domestique à Damblainville, près Falaise, qui conduisait des chevaux à l'abreuvoir, a été renversé et piétiné par l'un d'eux. Il a eu plusieurs côtes brisées. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1905  -  Fraude.  -  Le sieur Cyrille Aune, 19 ans, journalier à Perrières traversait, l'autre jour, le bourg de Damblainville, près de Falaises. Des gendarmes, qui le rencontrèrent, lui ayant trouvé l’allure suspecte, l'arrêtèrent et constatèrent qu'il transportait en fraude douze litres d'eau-de-vie. Aune a été mis à la disposition du directeur des  Contributions. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  -  Une singulière vengeance.  -    Un individu resté jusqu'ici inconnu, s'est introduit, dans la nuit de mardi à mercredi, par escalade, dans l'intérieur de l'atelier de bonneterie de M. Georges Radigue à Damblainville, et à l'aide d'une clef anglaise trouvée sur les lieux, a démonté plusieurs pièces de métiers à tisser, rendant ceux-ci indisponibles pendant une  journée. Une enquête est ouverte. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1914  -  Excès de vitesse.  -  Un arrêté municipal porte que tout véhicule qui traverse le bourg de Damblainville ne doit pas marcher à plus de 12 kilomètres à l'heure. Pour avoir contrevenu à cet arrêté, le 24 avril, le lieutenant de Blois, actuellement en garnison à Évreux, a été l'objet d'un procès-verbal. 

 

Janvier 1917  -  Sous les roues.  -  A Damblainville, canton de Morteaux-Couliboeuf, M. Raymond Lacoudrée, d'Eraines, a été renversé par un cheval emballé qu'il essayait de maîtriser. Une roue de la voiture lui a passé sur la jambe, lui faisant de nombreuses contusions. Son état est aussi satisfaisant que possible.

 

Août 1917  -  Une commune enguignonnée. -  Un vieillard, fugié belge, taillait des arbres chez Mme Alliot, propriétaire, lorsque l'échelle sur laquelle il était monté se rompit. En tombant, il se fit de graves contusions aux jambes, relevé aussitôt par des voisins, il reçut d'eux les premiers soins. Un repos de plusieurs semaines lui sera nécessaire.

Vers 4 heures du soir, samedi dernier, M. Baudron, cultivateur Versainvillle, accompagné de quatre personnes, revenait des champs en voiture, lorsqu'ils furent arrivés au tournant de Beau-Soleil, le cheval s'emballa et la voiture fut renversée et brisée.

M. Baudron fut relevé avec une épaule mise et des contusions sur le côté gauche, sa fille Andrée avait une contusion au genou, et sa belle-sœur, Mme Yon, plusieurs côtes enfoncées. Une quatrième personne n'eut que des contusions légères. Tous les blessés ont reçu les soins de M. le docteur Chanteux.

 

Août 1917  -  L’église s’adapte ! -  Les temps que nous vivons ne permettent guère la minutie des anciennes observances religieuses, aussi le Pape s'est-il décidé à les abolir en notable partie. Désormais, l'usage des oeufs, du laitage et de la graisse sont permis en tout temps, même pendant le carême et les jours de jeune. On peut aussi manger de la viande et du poisson. Les vendredis et samedis sont, maintenant, jours de jeune et d'abstinence pendant le carême. Resteront cependant à observer le mercredi des Cendres, les quatre-temps et les veilles de fêtes jusqu'à midi seulement.  L'avance de l'heure n'est pas prévue.

 

Août 1917  -  Aux champs. -  Pendant qu'un certain nombre de cultivateurs se plaignent amèrement du manque de main-d’œuvre, on dit qu'il en est d'autres qui en trouveraient facilement s'ils se résignaient à la payer ce qu'elle vaut. On prétend aussi que certains usent et abusent des enfants d'hospice qui leur sont confiés. On nous en signale même, assez prés de Caen,  chez lesquels les malheureux gosses sont accablés de si rudes tâches qu'ils en deviennent difformes.

Comme salaire, ces enfants ont des coups. Les quelques journaliers restant les communes, excédés de travailler à un taux dérisoire, sont partie dans les usines voisines. Et pourtant le mois d’août et il pleut sur notre pain.

 

Février 1923   -  Pour la dépopulation.   -   A Damblainville, canton de Falaise, une fille-mère, Rachel Vulpée, journalière, a mis au monde, dans un véritable taudis, un enfant viable qu'elle a laissé mourir faute de soins. Cette mère coupable a été mise à la disposition du Parquet de Falaise. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1923   -  Les mères coupables.   -   On se rappelle l'affaire de Damblainville, canton de Falaise, où une jeune mère démente, avait laissé son bébé mourir, faute de soins. La vraie coupable de cet acte criminel était la grand'mère, la veuve Vulpée qui avait refusé de s'occuper de l'enfant.

Le tribunal correctionnel l'a condamnée à 6 mois de prison avec sursis. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1926  -  Syndicat d’électrification.  -  Les dossiers en vue de subvention, concernant les communes de Vieux-Fumé, Condé-sur-Ifs, Magny-la-Campagne, Damblainville et Fresné-la-Mère ont été déposés au ministère de l'Agriculture. Il y a tout lieu de croire que l'allocation d'État sera fixée incessamment.

 

Novembre 1926  -  Terrible accident d’auto.  -  Un terrible accident d'automobile qui a causé la mort de M. le docteur Couturier chirurgien en chef de l'hôpital de Lisieux, s'est produit boulevard Duchesne-Fournet, dans la nuit de jeudi à vendredi.

Le docteur Couturier était allé jeudi voir son père, l'éminent docteur habitant Trouville. Il avait passé la soirée en famille et rentrait chez lui dans son auto pilotée par son chauffeur, Maxime Bellomme, 19 ans. Il était 11 heures du soir. A 300 mètres de la maison du docteur, pour une cause encore ignorée, l'auto fait une embardée devant le numéro 26 du boulevard et brisa complètement un candélabre à gaz qui retomba de tout son poids sur le derrière de la voiture.

M. le docteur Touflet, demeurant en face du lieu de l'accident, entendit le choc et les appels du chauffeur ainsi que d'un jeune homme passant à bicyclette et accourut aussitôt.

Il trouva le docteur Couturier étendu au pied de la banquette. Le malheureux avait reçu la lourde pièce de fonte sur la tête et avait la boite crânienne défoncée au-dessus du front.

La mort avait été instantanée. Bientôt après arrivèrent MM. les docteurs Colombe et Dubois, habitant également sur le boulevard. Ils aidèrent leur confrère à transporter M. Couturier à son domicile, 8, boulevard Emile-Demagny.
M. le docteur Couturier était à Trouville, le 3 février 1893, il était le fils du docteur radiologiste Couturier, bien connu à Lisieux il vient chaque semaine à l'hôpital pratiquer son art. Après avoir fait ses études de médecine et passé sa thèse de docteur, il entra dans les services suivants à Cochin, service du docteur Launay à Saint-Louis, services du docteur Mouchet à Lariboisière, service du docteur Cunéo, et enfin à la Charité, service du docteur Baumgarden.

Entre temps, il fit un stage à l'hôpital maritime de Berck, à la Maison des Retraites des Ménages. Il vint s'installer à Lisieux en mai dernier, et ne tarda pas à conquérir l'amitié du docteur Luvry qui avait reconnu en lui un praticien de premier ordre. Il devint son successeur effectif et voilà qu'à son tour le jeune chirurgien disparaît dans les circonstances les plus tragiques.
Le docteur Couturier devait épouser prochainement Mlle Odette Leras d'Angers et la bénédiction nuptiale était fixée au mardi 23 novembre à l'église Saint-Antoine d'Angers, elle
devait avoir lieu dans l'intimité en raison de la mort récente d'une sœur du jeune docteur.

Mlle Legras avait passé la journée de jeudi à Lisieux. Les deux fiancées se rendirent ensuite à Trouville pour dîner avec leurs parents et c'est en revenant de cette réunion de famille que l'accident se produisit, provoquant dans notre ville une émotion considérable.

 

Août 1927  -  Dévalisé et jeté à l'eau.  -  Au pont de l'Ormelet, près de Damblainville, une passante apprenait à M. Paré, employé à la gare de Falaise, qu'un homme était tombé dans la rivière et appelait au secours. S'y étant rendu avec un autre passant, M. Touzan, brocanteur, il était assez heureux pour retirer de l'eau M. Florentin Savouret, 57 ans, employé de commerce à Falaise. Aprés des soins énergiques chez M. Berville, le rescapé conta qu'il avait été assailli par deux hommes qui, après l'avoir dépouillé de son portefeuille contenant 600 fr., l'avaient jeté à l'eau. C'est miracle que M. Savouret, qui est paralysé du côté droit, ne se soit pas noyé.

 

Mars 1932   -   Des bois en feu.   -    Occupé avec ses ouvriers à ranger des bourrées au « Mesnis-Soleil », M. Vastyn, cultivateur à Damblainville, canton de Falaise, alluma du feu pour se réchauffer et prendre une légère collation. Mais, le feu prit à des herbes sèches, gagnant un boqueteau de jeunes sapins et bientôt, sous l'action du vent, 25 hectares de bois divers, furent atteints. Grâce au dévouement des pompiers, sous les ordres du lieutenant Dudonné, et des gendarmes, le sinistre put enfin être circonscrit. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1932   -   A éclaircir.   -   M. Maurice Berville, cultivateur à Damblainville, canton de Falaise, travaillait avec son domestique, René Ribault, dans un champ proche du pont de l'Ormelet, jeté sur l'Ante. Soudain, il vit stopper une auto venant de Falaise, dont le conducteur, après avoir escaladé une barrière fermant un herbage que longe le ruisseau, jeta à l'eau un panier d'osier. Au même instant, M. Berville entendit distinctement des cris semblables à ceux d'un nouveau-né.

Tandis que l'automobiliste s'éloignait à bonne vitesse, le cultivateur explora la rivière avec son domestique et découvrit un panier d'osier, sans couvercle, accroché à une branche de la rive. Il était garni d'un journal et de feuilles d'un catalogue d'une maison d'Argentan. Les pluies avaient beaucoup grossi la rivière ; les gendarmes n'en firent pas moins lever les vannes mais ne repêchèrent que des papiers, dont une feuille d'inscription d'un hôtel de Falaise, provenant sans doute du mystérieux panier.

Cependant, l'état des eaux n'a pas encore permis une fouille sérieuse. On reste convaincu, dans la région, qu'on trouvera le cadavre d'un nouveau-né, comme l'an dernier, justement en avril. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1932   -   Un mystère à éclaircir.   -   Nous avons relaté, dans notre dernier numéro, les recherches faites dans l' « Ante », à Damblainville, canton de Falaise, par les gendarmes averlis qu'on avait vu un automobiliste jeter dans la rivière un panier d'osier d'où semblaient venir des cris de bébé.

Les gendarmes ayant trouvé, parmi de vieux papiers laissés dans le panier, un bulletin à l'adresse du restaurant Pouchard, place du Marché, à Falaise, interrogèrent M. Pouchard qui déclara avoir confié son chien, atteint du « rouget », à un ami avec mission de le noyer. L'ami avait assommé la pauvre bête sur le parapet du pont de Damblainville avant de le jeter à eau, et c'est sûrement les cris de l'animal qui furent pris pour des. Vagissements de nouveau-né. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1940  -  Une maison visitée et pillée.  -  Pendant 1'absence de sa propriétaire, la maison de Mme Vve Malas, 51 ans, cultivatrice, demeurant à Damblainville, a reçu la visite de pillards.
On a dérobé des assiettes, des cuillers, un baril, du linge et divers autres objets. La fille de Mme Malas, Mme André Mallet, s'est vue soustraire également des couverts, plus une voiture d'enfant et un chapeau. Pour les deux victimes, le préjudice s'élève à environ 1.000 fr.
Les gendarmes prévenus enquêtèrent et les objets volés, ainsi d'ailleurs qu'une remorque robée, ont été retrouvés chez la femme Houel, cultivatrice, habitant la même commune. Les assiettes avaient été jetées par elle dans sa carrière.
Malgré cette preuve, la femme Houel nie le vol et affirme avoir trouvé la vaisselle dans une haie. Elle n'en sera pas moins poursuivie pour vol.

 

Janvier 1941   -   Exercices de tirs de l'armée allemande le 22 janvier 1941.   -   Le Préfet du Calvados porte à la connaissance du public que de nouveaux exercices de tirs de l'armée allemande. Auront lieu le 22 janvier, de 9 heures à 18 heures, sur le Champ de tir de Falaise, situé sur les communes de Berniéres-d'AiIly, Epaney, Perriéres, Olendon, Eraines, Damblainville, Versainville.
Les limite du champ de tir sont indiquées par des
tableaux de signalisation (la délimitation exacte du champ figure sur un plan déposé à la mairie de chaque commune).
Il est interdit de circuler sur le territoire du champ de tir pendant les tirs sans autorisation spéciale de l'armée allemande.
L'agglomération de Sainte-Anne-d'Entremont et la maison située à l'entrée de la route conduisant à la route nationale de Falaise à Lisieux, devront être entièrement évacuées de 8 heures à 18 heures.
Pendant les tirs, tous les
travaux dans les champs et les bois doivent être interrompus à l'intérieur de la zone dangereuse. Les animaux en liberté sont en danger et, dans l'intérêt même de leurs propriétaires, doivent être retirés.
Pendant la durée des tirs, toutes les routes et tous les chemins traversant le champ de tir sont barrés. Des tableaux indiquant les dérivations sont posés et les chemins et les routes barrés sont gardés par des sentinelles.
Le public est avisé que l'inobservation des prescriptions ci-dessus indiquées est susceptible d'entraîner les plus graves inconvénients.  

 

Juin 1942   -   Un accident.    -   Requis à la garde des voies, le jeune Louis Briard, 18 ans, dont la mère habite au Champ de Foire, à Falaise, qui était en service au pont de Damblainville, a été happé par un train, vendredi soir, à 5h00 du matin.    -   Requis à la garde des voies, le jeune Louis Briard, 18 ans, dont la mère habite au Champ de Foire, à Falaise, qui était en service au pont de Damblainville, a été happé par un train, vendredi soir, à 5h00 du matin.

Blessé à la tête et les jambes sectionnées, le malheureux est mort à l'hôpital de Falaise.  

 

Mai 1944    -   Fait divers.  - Une grange à M. Pierre Allain, de Damblainville, située au centre du bourg, a été la proie des flammes, Les dégâts, 84.000 fr., sont assurés. Fait divers.  -  Une grange à M. Pierre Allain, de Damblainville, située au centre du bourg, a été la proie des flammes, Les dégâts, 84.000 fr., sont assurés.  

 

Août 1947  -    Le feu dans les bois.    Des incendies provoqués par l’explosion d’obus se sont déclarés dans des herbes sèches et à une trentaine d’endroits diffèrent dans les bois d’Eraines, Epaney, Damblainville, Perrières.

Les pompiers de Falaise, les gendarmes de cette ville et ceux de Morteaux-Coulibœuf, aidés de nombreux habitants ont dû longtemps lutter avant de parvenir à circonscrire l’incendie. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Avril 1948  -   Un échange de mauvais procédés.   -  Cyprien Randon, bûcheron à Damblainville, à avisé les gendarmes qu'il avait été frappé par Auguste Brouté, ouvrier agricole, qui se pose à son tour en victime. A l'appui de leurs dires, les deux adversaires ont présenté des certificats médicaux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   Le désobuseur l'a échappé belle.  -   Un ouvrier de l'entreprise Roy, M. Auguste Marie, 48 ans, était occupé à Damblainville, à dévisser une fusée, lorsque l'engin fit explosion. Criblé d'éclats, le blessé fut transporté à l'hôpital de Falaise où l'on constata qu'il ne portait que des plaies peu profondes. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

DAMBLAINVILLE  -  L'Église

Château DU MESNIL-SOLEIL (1777)

DAMBLAINVILLE (Calvados)

DAMBLAINVILLE (Calvados)  -  L'Église

Commentaires et informations : Facebook  - E-mail