1er Juillet 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS    Page 1

DAMPIERRE

Canton d'Aunay-sur-Odon

Les habitants de la commune de Dampierre sont nommés les Dampierrais et les Dampierraises.

Mai 1834   -   Nouvelles communes aident les victimes des troubles.   -   Aux communes que nous avons déjà signalées pour leur empressement à soulager les victimes des derniers troubles, nous ajouterons celles de Dampierre, qui a contribué pour une somme de 10 fr. ; celle de Vimont, pour 40 fr. ; celle de Ducy-Sainte-Maguerite, pour 10 fr. ; celle de Janville, pour 50 fr. (Mémorial du Calvados)

 

Janvier 1835   -   Une condamnation.   -   Le tribunal correctionnel de Vire, vient, nous écrit-on, de condamner à vingt-cinq francs d'amende et aux frais du procès, le vicaire de la commune de Dampierre, déclaré coupable de diffamation envers le maire de la même commune. (Le Pilote du Calvados)

 

Juillet 1840   -   Nouvelle locale.  -   Les nommés Salles dit Le Grenadier, demeurant à Dampierre, et Lapaix dit Giraud, de Septvents, forçats libérés, ont été arrêtés, mercredi dernier, par la gendarmerie de Caumont, sous la prévention : l'un de vol dans un champ, et l'autre de recel d'une herse en fer appartenant au sieur Michel Denize, de Caumont.

Le même jour Marie (Jean), enfant naturel domicilié à St-Martin-Don, a été incarcéré comme prévenu d'escroquerie au préjudice de plusieurs cultivateurs chez qui il achetait, tantôt plusieurs tonneaux de cidre, tantôt une grande quantité de chaux dont il ne se livrait jamais.  ( Source : L’Indicateur de Bayeux.)

 

Octobre 1845   -   Nouvelle.  -  Le ministre de l'intérieur a récemment adressé aux préfets une circulaire dans laquelle il leur recommande d'inviter les administrations municipales à prendre des mesures pour que les logeurs, les aubergistes et les hôteliers soient tenus d'avoir dans leurs établissements des lits à une seule place de manière que les soldats en voyage puissent à l'avenir coucher isolément. (Source  : Journal de Honfleur)

 

Mars 1850   -  Cour d'Assises du Calvados.   -    Audience du 26 février.

  Mottin, batteur en grange à Dampierre, vole en I846, de l'orge à l'oncle de sa femme. Il quitte le pays, y revient et, pendant quatre ans fait oublier par une vie laborieuse la faute qu'il a commise. Cependant il est dénoncé et poursuivi. Vu son repentir, sa bonne conduite actuelle, en considération de sa femme et de 7 enfants dont il est le seul soutien, le ministère public abandonne l'accusation. Mottin est acquitté. (Source : Le Journal de Honfleur)

 

Août 1860   -   Un voleur précoce.   -   Mercredi 15, l'agent de police Dubreuil a arrêté et mis à la disposition de M. le procureur impérial un enfant de douze ans, domicilié à Dampierre, arrondissement de Vire, prévenu d'avoir volé une somme d'environ 4 000 fr. à l'instituteur de la commune. Une partie de cette somme a pu heureusement être trouvée en la possession du jeune voleur, si tristement précoce. (Echo bayeusain.)

 

Juin 1861   -   Un incendie.   -    Mercredi dernier, un violent incendie a détruit une partie des bâtiments d'une ferme qui appartient à Mme la marquise de Briges et dépend du domaine de Dampierre.

Le feu a éclaté vers neuf heures du soir. En peu d'instants, il a acquis une grande intensité. Les premiers secours ont été organisés par M. du Gennevray, mandataire général de Mme de Briges, et par M. l'agent-voyer en chef du département, qui se trouvait dans le pays.

On a dû faire une large part au feu. Cependant, les caves, le pressoir, les écuries et la maison d'habitation ont été préservés. Les granges, charretteries et bergeries ont été brûlées avec tout le mobilier qu'elles contenaient. Un troupeau d'environ 100 moutons a été perdu.

Des secours sont arrivés de toutes les communes environnantes et ont puissamment contribué à arrêter les progrès des flammes. 90 mètres de bâtiments ont été réduits en cendres.

Tout le monde a fait son devoir. M. le juge de paix de Caumont, M. le curé de Dampierre, le P. Bérard, du couvent de Sainte-Paix, la sœur Saint-Louis, du couvent de la Miséricorde à Caen, etc..., étaient présents sur le lieu du sinistre. On cite comme s'étant particulièrement fait remarquer par son intrépidité, le sieur Julien Jeanne, garde champêtre de Placy (Manche). Il a dirigé avec beaucoup de sang-froid un travail difficile. M. Basin, garde particulier de Dampierre, a été atteint à la tête par une pièce de bois qui lui a fait une blessure assez grave. ( Le Moniteur du Calvados )

 

Janvier 1862   -   Administration des Postes.   -   Les communes de Dampierre, la Ferrière-au-Doyen, les Loges et Saint-Jean-des-Essartiers, précédemment desservies par le bureau des postes de Mesnil-Auzouf, le seront, à l'avenir, par celui de Caumont-l'Eventé. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Août 1881  -  Une commune sans pareille.  -  La commune de Dampierre, arrondissement de Vire, comptait au 31 mars dernier cent douze électeurs inscrits. Lors des élections du 21 août, il y a eu cent douze votants, dont les voix ont été ainsi réparties : 91 Delafosse, 18 Hébert de Vassy, 3 Hébert le savetier. Ainsi, pas un électeur n'est mort depuis le mois de mars, pas un n'a été empêché le 21 août et pas un n'a perdu sa voix ! C'est un vrai phénomène.

 

Janvier 1886  -  Mort accidentelle.  -  Le nommé Constant Lerbourg, domestique à Dampierre, canton d'Aunay, a été, la semaine dernière, tué d'un coup de pied par un cheval auquel il donnait la dînée.  

 

Mai 1892  -  Tentative de vol.  -  Charles Lelandais, 31 ans, né à la Meauffe (Manche), a déjà comparu deux fois devant le jury du Calvados. Le dimanche 17 janvier, il pénétrait dans le presbytère de Dampierre, essayait en vain de fracturer la porte de deux appartements et partait sans avoir pu commettre le vol qu'il avait prémédité. Malheureusement pour Lelandais, la terre était couverte de neige ce jour-là, ses traces furent facilement suivies et il fut arrêté à quelques centaines de mètres de la commune. Malgré ses tristes antécédents, Lelandais, obtient le bénéfice des circonstances atténuantes, il est condamné à 5 ans de prison et à la relégation.  (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Décembre 1893  -  Mort de conducteurs imprudents.  -   Le sieur Pierre Deschamps, cultivateur à Bény-Bocage, revenait debout en voiture. Ayant donné un coup de fouet à son cheval, celui-ci eut un élan qui renversa malheureusement son conducteur. Ce malheureux a eu l'épine dorsale brisée et est mort presque aussitôt. 

— Un jeune homme de 19 ans, originaire de Dampierre, canton d'Aunay, était allé porter un tonneau de cidre chez M. Piolain, entrepreneur à Torigny. En revenant, au lieu de s'asseoir paisiblement dans son chartil, il trouva meilleur genre de s'installer sur le brancard, puis il fouetta ses chevaux. Bientôt il perdit l'équilibre et passa sous sa voiture qui lui écrasa la tète. Il fut tué sur le coup. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Février 1896  -  Désespoir.  -  Un vieillard de Dampierre, Pierre Mérieux , 81 ans, rentier, s'est tué d'un coup de revolver, dans le cimetière de Dampierre, sur la tombe de Mlle Broche, avec laquelle il avait vécu maritalement. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Décembre 1898  -  Tentative de suicide.   -   Le sieur Émile Binet, 58 ans, journalier à Dampierre, canton d'Aunay, était allé livrer des pommes à la veuve François, à Saint-Jean-des-Essartiers. 

En rentrant chez lui, Binet, qui était gris, s'aperçut non sans surprise que sur les 132 francs, montant de sa vente, il lui manquait un billet de 100 francs. Le lendemain, pris de désespoir, Binet tenta de se suicider en se tailladant le cou et les poignets avec son rasoir. Avant d'attenter à ses jours, Binet aurait bien fait de retourner chez la veuve François, où le billet de banque avait été retrouvé dans la cuisine à la place même où était assis Binet. Ses blessures sont peu graves. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1900   -   Suicides.  -  Le sieur Pierre Lemoine, 63 ans, journalier à Dampierre, canton d'Aunay-sur-Odon, s'est donné la mort en se pendant sous sa remise.

Le pauvre homme ne pouvait plus travailler et était secouru par le bureau de bienfaisance de sa commune. De plus, ses facultés étaient considérablement affaiblies. Ce sont là les motifs qui l'ont poussé à se suicider.

— Léonce Pénard, 35, ans, domestique au Theil, canton de Vassy, s'est noyé dans un étang à Bény-Bocage. Sa femme qui habite Saint-Marie-Laumont, avait formé contre lui une demande en divorce.

C'est après avoir reçu une citation pour se trouver devant le tribunal civil de Vire que ce malheureux s'est noyé.

— Le sieur Victor Maresq, demeurant à Vienne, près Ryes, s'est pendu dans son domicile. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1901   -   Suicide.  -   La dame Honoré, née Joséphine Pivet, cultivatrice à Dampierre, canton d'Auuay-s.-Odon, s'est noyée dans une mare voisine de son habitation.

La pauvre femme, qui était âgée de 57 ans, avait le cerveau faible. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1905 Horrible crime.  -  La commune de Dampierre, a été dimanche le théâtre d'un drame sanglant. Le maire de cette commune, M. Frédéric Candon, ancien instituteur, âgé de 60  ans, a tué sa femme, âgée de 58 ans, à coups de rasoir et de hachette.

Depuis longtemps la malheureuse femme souffrait horriblement d'un cancer et réclamait la mort. Plusieurs fois elle supplia son mari de mettre fin à ses tortures en la délivrant de la vie. Que se passa-t-il entre eux dimanche ? Personne ne le sait jusqu'à présent. Toutefois est-il que le mari, profitant de l'absence de sa bonne, égorgea sa femme.

Ce crime est d'autant plus inexplicable que M. Frédéric Candon était un caractère très doux, il était très charitable, était très bien considéré à Dampierre et avait laissé à Sept-Vents, où il avait été longtemps instituteur, les meilleurs souvenirs.

Le Parquet de Vire s'est rendu sur les lieux lundi, M. Frédéric  Candon a été arrêté et écroué mardi matin à la prison de Vire ; il semble ne pas se rendre compte de la gravité de l'acte  qu'il a commis.

 

Décembre 1914   -   Mort subite.   -   Le sieur Mazure, journalier à Dampierre, canton d'Aunay-sur-Odon, travaillait chez M. Desiré James, même commune. Se sentant indisposé, il prévint son patron qu'il allait ramasser ses outils dans le jardin puis s'en aller.

Le lendemain, la dame Mazure vint s'informer de son mari qu'elle n'avait pas revu depuis la veille. M. James courut aussitôt au jardin où il trouva Mazure étendu, sans mouvement. Il respirait encore, mais, malgré tous les soins, on ne put le sauver. Le malheureux avait succombé à une congestion. (Bonhomme Normand)

 

Août 1917  -  Le temps qu’il fait.  -  Après quelques journées d'une chaleur excessive, des orages ont éclaté un peu partout, dans notre région, retardant la récolte du foin qui, jusqu'ici,  s'opérait sans encombre. Pour quelques jours le temps est redevenu maussade, pluvieux et froid. Espérons que ça n'est qu'une mauvaise passe.

 

Août 1917  -  Une « J’m’en foutiste ».  -  Pendant une tournée pour la répartition des denrées, qu'ils faisaient à Dampierre, canton d'Aunay, le président de la commission de ravitaillement et le maire ont découvert, cachés dans deux locaux différents, chez Mme Isabelle, propriétaire en cette commune, 1 000 kilos de froment, et 200 kilos de farine. Interrogée sur les motifs qui l'avaient incitée à omettre la déclaration de ces denrées, la cultivatrice répondit tout simplement qu'elle s'en f... Peut-être qu'a présent elle ne s'en f.... plus.  

 

Avril  1919    -     Rejet de demandes de concessions de mines.   -   Par décret en date da 11 avril 1919, est rejetés les demandes de MM. Jean et Georges Hersent et Jules Drouet, Pierre Saint-Léger, en concession de mines de fer sur les territoires des communes de Jurques, Saint-Pierre-de-Fresne, La Ferrlère-au-Doyen, les Loges, Cahagnes. Saint-Jean-des-Essartiers, Dampierre, St-Ouen-des-Besaces, Brémoy, arrondissement de Vire, département du Calvados. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1931  -  Subvention.  -  Le Conseil général adopte les conclusions d'un rapport portant répartition des subventions du département aux communes pour les bâtiments communaux. Un crédit de 15.000 francs est affecté au budget de 1931 pour venir en aide aux communes, dans les dépenses de construction ou de réparation aux bâtiments communaux autres que les écoles primaires. 

Un certain nombre de demandes ont été présentées.  A la Commission des Travaux publics et propose de donner satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de 10 550 francs, conformément aux propositions suivantes :  Dampierre. — Travaux aux dépendances du presbytère 500 fr.  

 

Novembre 1936  -   Un grave incendie.  -  M. Morel André, 25 ans, fils de M. Morel Eugène, 52 ans, cultivateur à Dampierre, attelait an cheval à un tombereau, dans une grange. Il était 9 h. 30. Deux heures plus tard, l'attention de M. Morel fut attirée par des volailles qui se sauvaient, apeurée. C'est alors qu'il aperçut de la fumée sortant par la porte de la grange. Il appela aussitôt sa mère. M. Morel père, lui, était à la chasse. 

Les flammes commençaient déjà à gagner la toiture du bâtiment, qui mesurait 30 mètres de longueur sur 8 m. 50 de large. En peu de temps, ce bâtiment, qui comprenait cave, grange et  porcherie, ne forma plus qu'un immense brasier. 

Ce fut avec difficulté que 21 porcs, sur 22, qui se trouvaient dans la porcherie purent être sauvés. 

Les secours, promptement organisés par les pompiers de Dampierre et de Torigni-sur-Vire, ne purent maîtriser le fléau. 

Le bâtiment a été entièrement détruit, ainsi que ce qu'il contenait, soit 7 000 bottes de foin, 4 000 bottes de paille, 7 tonneaux vides. 

On ignore les causes du sinistre. Le préjudice supporté par M. Morel s'élèverait à la somme de 150 000 francs. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1937  -   Médaille d’honneur de la voirie départementale et communale.   -   La médaille d'honneur est décernée aux chefs cantonniers et cantonniers de la voirie départementale et communale ci-après désignés : 

MM. Gaubert Gustave, cantonnier à Ouilly-Ie-Vicomte ; Lauray Louis, cantonnier à Lassy ; Sauton Adolphe, cantonnier à Soumont-Saint-Quentin ; Demaine Gustave, cantonnier à Houlgate ; Dujardin Jules, cantonnier à St-Manvieu ; Bonzom Albert, cantonnier à la Villette ; Simon Nestor, cantonnier à Dampierre. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   Le mouvement de la population en Normandie.   -   Les mariages sont en augmentation dans le Calvados et la Seine-Inférieure. Notre département garde le troisième rang en France par la proportion de ses éléments jeunes.

Par contre, le nombre des divorces reste élevé. L'Eure et la Seine-Inférieure sont aux troisième et quatrième rangs parmi les départements ayant la plus forte proportion.

Au point de vue de la natalité, c'est le département de la Manche qui compte la plus forte proportion de naissances, avec vingt pour mille. Le Calvados occupe le septième rang, l'Orne le dixième, la Seine-Inférieure le douzième, l'Eure le vingt-quatrième.

Pour la mortalité, la Normandie demeure malheureusement au-dessus de la moyenne générale de la France.

A signaler, cependant, que la mortalité infantile a diminué, sauf dans le Calvados et dans l'Eure. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   Le cadavre d’un nouveau-né.   -   On a découvert dans les douves du château de Dampierre le cadavre d'un nouveau-né, du sexe féminin.

L'autopsie, pratiquée par le docteur Lacaine, a révèle que l'enfant était né viable. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1939  -  Une grande fête kermesse à Dampierre.  Le dimanche 27 août, aura lieu à Dampierre, une grande kermesse au profit des œuvres paroissiales.  

Dampierre, à 48 km de Caen est un charmant lieu vallonné du Bocage normand à la lisière du département du Calvados. Son vieux château pittoresque remonte au temps de Henry IV. L’eau l’entoure de toute parts.

A Dampierre se trouve aussi l’un des cinq « nids » coloniaux où viennent chaque année se revigorer de nombreux petits gars envoyés par l'Œuvre des Colonies de Vacances du diocèse de Bayeux.

Donc le dimanche 27 août, à 15 heures, la grande kermesse de Dampierre s'ouvrira par une somptueuse « Noce Normande ». Et ce seront ensuite dé multiples jeux et attractions : chasse  aux nageurs, une patience récompensée, le décapité vivant, etc..., etc….

On y trouvera un bazar pour tous, une boutique pour enfants, des loteries de toutes sortes. On savourera les bonnes galettes du Bocage, les croustillons Parmentier, la délicieuse « teurgoule », la bonne falue des Peltiers, les fines crèmes, la pâtisserie des gourmets. Deux magnifiques buvettes bien achalandées, un stand de Champagne, permettront d'arroser ces bonnes choses...

A 21 heures, reprise de la kermesse, concert vocal et polyphonie, bataille de confettis, embrasement de l'église.

On ne quittera pas Dampierre sans avoir visité la magnifique et curieuse crypte de l'église, avec ses vieux tombeaux en granit, ses sarcophages en plomb, ses gisants du XVe   siècle, son très beau retable du XVIe  siècle et les tombeaux des Marquis de Dampierre.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1942   -   Pour les prisonniers.    -   A Dampierre, kermesse au profit des prisonniers, dimanche 4 octobre, à 12 h. 30 (officielle), ouverture des comptoirs et représentation pour les jeunes filles et fillettes. Au programme : « concours de bébés » ; à 15 h. 30, scènes de clowns par les jeunes gens. Vente aux enchères : veau, cochons, oies, jambon, lapins, volailles ; pochettes surprises, cidre doux, galettes, brioches, vins. à 17 h., Comédie par les jeunes filles : « Les tribulations de Mlle Potiron ». Bataille de confettis, serpentins. Le tout au son pik-up.

Le dimanche suivant dame kermesse servira ses bons restes au rabais.

 

Décembre 1944   -   Une fin tragique.   -   On a retrouvé, dans un plant de pommiers, le corps déchiqueté de M. Fernand Cobelle, anciennement domicilié à Villers-Bocage et réfugié chez Mme Veuve Rault, à Dampierre. On pense que le malheureux Cobelle a heurté une mine.

DAMPIERRE (Calvados)  -  La Colonie

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