Mai
1834 -
Nouvelles communes aident les victimes des troubles.
- Aux
communes que nous avons déjà signalées pour leur empressement à
soulager les victimes des derniers troubles, nous ajouterons celles de
Dampierre, qui a contribué pour une somme de 10 fr. ; celle de Vimont,
pour 40 fr. ; celle de Ducy-Sainte-Maguerite, pour 10 fr. ; celle de
Janville, pour 50 fr. (Mémorial du Calvados)
Janvier
1835 -
Une condamnation. -
Le tribunal correctionnel de Vire, vient, nous écrit-on, de
condamner à vingt-cinq francs d'amende et aux frais du procès, le
vicaire de la commune de Dampierre, déclaré coupable de diffamation
envers le maire de la même commune. (Le Pilote du Calvados)
Juillet
1840 -
Nouvelle locale. -
Les
nommés Salles dit Le Grenadier, demeurant à Dampierre, et Lapaix dit
Giraud, de Septvents, forçats libérés, ont été arrêtés, mercredi
dernier, par la gendarmerie de Caumont, sous la prévention : l'un de
vol dans un champ, et l'autre de recel d'une herse en fer appartenant au
sieur Michel Denize, de Caumont.
Le
même jour Marie (Jean), enfant naturel domicilié à St-Martin-Don, a
été incarcéré comme prévenu d'escroquerie au préjudice de
plusieurs cultivateurs chez qui il achetait, tantôt plusieurs tonneaux
de cidre, tantôt une grande quantité de chaux dont il ne se livrait
jamais. (
Source : L’Indicateur de Bayeux.)
Octobre
1845 -
Nouvelle. -
Le ministre de
l'intérieur a récemment adressé aux préfets une circulaire dans
laquelle il leur recommande d'inviter les administrations municipales à
prendre des mesures pour que les logeurs, les aubergistes et les
hôteliers soient tenus d'avoir dans leurs établissements des lits à
une seule place de manière que les soldats en voyage puissent à
l'avenir coucher isolément.
(Source : Journal de Honfleur)
Mars
1850 -
Cour d'Assises du Calvados.
-
Audience du 26 février.
— Mottin, batteur en grange à Dampierre, vole en I846, de
l'orge à l'oncle de sa femme. Il quitte le pays, y revient et, pendant
quatre ans fait oublier par une vie laborieuse la faute
qu'il a commise. Cependant il est dénoncé et poursuivi. Vu son
repentir, sa bonne conduite actuelle, en considération de sa femme et
de 7 enfants dont il est le seul soutien, le ministère public abandonne
l'accusation. Mottin est acquitté. (Source : Le Journal de
Honfleur)
Août
1860 - Un voleur précoce.
-
Mercredi 15, l'agent de police Dubreuil a arrêté et mis à la
disposition de M. le procureur impérial un enfant de douze ans,
domicilié à Dampierre, arrondissement de Vire, prévenu d'avoir volé
une somme d'environ 4 000 fr. à l'instituteur de la commune. Une partie
de cette somme a pu heureusement être trouvée en la possession du
jeune voleur, si tristement précoce. (Echo bayeusain.)
Juin
1861 - Un incendie.
- Mercredi
dernier, un violent incendie a détruit une partie des bâtiments d'une
ferme qui appartient à Mme la marquise de Briges et dépend du domaine
de Dampierre.
Le
feu a éclaté vers neuf heures du soir. En peu d'instants, il a acquis
une grande intensité. Les premiers secours ont été organisés par M.
du Gennevray, mandataire général de Mme de Briges, et par M. l'agent-voyer
en chef du département, qui se trouvait dans le pays.
On
a dû faire une large part au feu. Cependant, les caves, le pressoir,
les écuries et la maison d'habitation ont été préservés. Les
granges, charretteries et bergeries ont été brûlées avec tout le
mobilier qu'elles contenaient. Un troupeau d'environ 100 moutons a été
perdu.
Des
secours sont arrivés de toutes les communes environnantes et ont
puissamment contribué à arrêter les progrès des flammes. 90 mètres
de bâtiments ont été réduits en cendres.
Tout
le monde a fait son devoir. M. le juge de paix de Caumont, M. le curé
de Dampierre, le P. Bérard, du couvent de Sainte-Paix, la sœur
Saint-Louis, du couvent de la Miséricorde à Caen, etc..., étaient
présents sur le lieu du sinistre. On cite comme s'étant
particulièrement fait remarquer par son intrépidité, le sieur Julien
Jeanne, garde champêtre de Placy (Manche). Il a dirigé avec beaucoup
de sang-froid un travail difficile. M. Basin, garde particulier de
Dampierre, a été atteint à la tête par une pièce de bois qui lui a
fait une blessure assez grave. ( Le Moniteur du Calvados )
Janvier
1862 -
Administration des Postes.
- Les
communes de Dampierre, la Ferrière-au-Doyen, les Loges et
Saint-Jean-des-Essartiers, précédemment desservies par le bureau des
postes de Mesnil-Auzouf, le seront, à l'avenir, par celui de
Caumont-l'Eventé. ( L’Ordre et la Liberté )
Août
1881
- Une
commune sans pareille.
- La commune de
Dampierre, arrondissement de
Vire, comptait au 31 mars dernier cent douze électeurs inscrits. Lors
des élections du 21 août, il y a eu cent douze votants, dont les voix
ont été ainsi réparties : 91 Delafosse, 18 Hébert de Vassy, 3
Hébert le savetier. Ainsi, pas un électeur n'est mort depuis le mois
de mars, pas un n'a été empêché le 21 août et pas un n'a perdu sa
voix ! C'est un vrai phénomène.
Janvier
1886 -
Mort accidentelle. -
Le
nommé Constant Lerbourg, domestique à Dampierre, canton d'Aunay, a
été, la semaine dernière, tué d'un coup de pied par un cheval auquel
il donnait la dînée.
Mai
1892 -
Tentative de vol. -
Charles
Lelandais, 31 ans, né à
la Meauffe (Manche), a déjà comparu deux fois devant le jury du
Calvados. Le dimanche 17 janvier, il pénétrait dans le presbytère de
Dampierre, essayait en vain de fracturer la porte de deux appartements
et partait sans avoir pu commettre le vol qu'il avait prémédité.
Malheureusement pour Lelandais, la terre était couverte de neige ce
jour-là, ses traces furent facilement suivies et il fut arrêté à
quelques centaines de mètres de la
commune. Malgré ses tristes antécédents, Lelandais, obtient le
bénéfice des circonstances atténuantes, il est condamné à 5 ans de
prison et à la relégation. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1893 -
Mort de conducteurs imprudents.
- Le
sieur Pierre Deschamps, cultivateur à Bény-Bocage, revenait debout en
voiture. Ayant donné un coup de fouet à son cheval, celui-ci eut un
élan qui renversa malheureusement son conducteur. Ce malheureux a eu
l'épine dorsale brisée et est mort presque aussitôt.
—
Un jeune homme de 19 ans, originaire de Dampierre, canton d'Aunay,
était allé porter un tonneau de cidre chez M. Piolain, entrepreneur à
Torigny. En revenant, au lieu de s'asseoir paisiblement dans son
chartil, il trouva meilleur genre de s'installer sur le brancard, puis
il fouetta ses chevaux. Bientôt il perdit l'équilibre et passa sous sa
voiture qui lui écrasa la tète. Il fut tué sur le coup.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1896 - Désespoir.
-
Un vieillard de Dampierre, Pierre Mérieux , 81 ans, rentier,
s'est tué d'un coup de revolver, dans le cimetière de Dampierre, sur
la tombe de Mlle Broche, avec laquelle il avait vécu maritalement. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1898 -
Tentative de suicide.
- Le sieur Émile Binet, 58 ans, journalier à Dampierre, canton
d'Aunay, était allé livrer des pommes à la veuve François, à
Saint-Jean-des-Essartiers.
En
rentrant chez lui, Binet, qui était gris, s'aperçut non sans surprise
que sur les 132 francs, montant de sa vente, il lui manquait un billet
de 100 francs. Le lendemain, pris de désespoir, Binet tenta de se
suicider en se tailladant le cou et les poignets avec son rasoir. Avant
d'attenter à ses jours, Binet aurait bien fait de retourner chez la
veuve François, où le billet de banque avait été retrouvé dans la
cuisine à la place même où était assis Binet. Ses blessures sont peu
graves. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 -
Suicides. - Le
sieur Pierre Lemoine, 63 ans, journalier à Dampierre, canton d'Aunay-sur-Odon,
s'est donné la mort en se pendant sous sa remise.
Le
pauvre homme ne pouvait plus travailler et était secouru par le bureau
de bienfaisance de sa commune. De plus, ses facultés étaient
considérablement affaiblies. Ce sont là les motifs qui l'ont poussé
à se suicider.
—
Léonce Pénard, 35, ans, domestique au Theil, canton de Vassy, s'est
noyé dans un étang à Bény-Bocage. Sa femme qui habite
Saint-Marie-Laumont, avait formé contre lui une demande en divorce.
C'est
après avoir reçu une citation pour se trouver devant le tribunal civil
de Vire que ce malheureux s'est noyé.
—
Le sieur Victor Maresq, demeurant à Vienne, près Ryes, s'est pendu
dans son domicile. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1901 -
Suicide. -
La dame Honoré, née Joséphine
Pivet, cultivatrice à Dampierre, canton d'Auuay-s.-Odon, s'est noyée
dans une mare voisine de son habitation.
La
pauvre femme, qui était âgée de 57 ans, avait le cerveau faible.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1905
- Horrible
crime. - La commune de
Dampierre, a été dimanche le théâtre d'un drame sanglant. Le
maire de cette commune, M. Frédéric Candon, ancien instituteur, âgé
de 60 ans, a tué sa femme, âgée de 58 ans, à coups de rasoir
et de hachette.
Depuis
longtemps la malheureuse femme souffrait horriblement d'un cancer et
réclamait la mort. Plusieurs fois elle supplia son mari de mettre fin
à ses tortures en la délivrant de la vie. Que se passa-t-il entre eux
dimanche ? Personne ne le sait jusqu'à présent. Toutefois est-il que
le mari, profitant de l'absence de sa bonne, égorgea sa femme.
Ce
crime est d'autant plus inexplicable que M. Frédéric Candon était un
caractère très doux, il était très charitable, était très bien
considéré à Dampierre et avait laissé à Sept-Vents, où il avait
été longtemps instituteur, les meilleurs souvenirs.
Le
Parquet de Vire s'est rendu sur les lieux lundi, M. Frédéric
Candon a été arrêté et écroué mardi matin à la prison de Vire ;
il semble ne pas se rendre compte de la gravité de
l'acte qu'il a commis.
Décembre
1914 - Mort subite.
- Le
sieur Mazure, journalier à Dampierre, canton d'Aunay-sur-Odon,
travaillait chez M. Desiré James, même commune. Se sentant indisposé,
il prévint son patron qu'il allait ramasser ses outils dans le jardin
puis s'en aller.
Le
lendemain, la dame Mazure vint s'informer de son mari qu'elle n'avait
pas revu depuis la veille. M. James courut aussitôt au jardin où il
trouva Mazure étendu, sans mouvement. Il respirait encore, mais,
malgré tous les soins, on ne put le sauver. Le malheureux avait
succombé à une congestion. (Bonhomme Normand)
Août
1917 -
Le temps qu’il fait. -
Après quelques
journées d'une chaleur excessive, des orages ont éclaté un peu
partout, dans notre région, retardant la récolte du foin qui,
jusqu'ici, s'opérait sans encombre. Pour quelques jours le temps
est redevenu maussade, pluvieux et froid. Espérons que ça n'est qu'une
mauvaise passe.
Août
1917 -
Une « J’m’en foutiste ».
-
Pendant une
tournée pour la répartition des denrées, qu'ils faisaient à
Dampierre, canton d'Aunay, le président de la commission de
ravitaillement et le maire ont découvert, cachés dans deux locaux
différents, chez Mme Isabelle, propriétaire en cette commune, 1 000
kilos de froment, et 200 kilos de farine. Interrogée sur les motifs qui
l'avaient incitée à omettre la déclaration de ces denrées, la
cultivatrice répondit tout simplement qu'elle s'en f... Peut-être qu'a
présent elle ne s'en f.... plus.
Avril
1919 -
Rejet de demandes de concessions de mines. -
Par décret en date da 11 avril 1919, est rejetés les demandes
de MM. Jean et Georges Hersent et Jules Drouet, Pierre Saint-Léger, en
concession de mines de fer sur les territoires des communes de Jurques,
Saint-Pierre-de-Fresne, La Ferrlère-au-Doyen, les Loges, Cahagnes.
Saint-Jean-des-Essartiers, Dampierre, St-Ouen-des-Besaces, Brémoy,
arrondissement de Vire, département du Calvados. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Avril
1931 -
Subvention. -
Le Conseil général
adopte les conclusions d'un rapport portant répartition des subventions
du département aux communes pour les bâtiments communaux. Un crédit
de 15.000 francs est affecté au budget de 1931 pour venir en aide aux
communes, dans les dépenses de construction ou de réparation aux
bâtiments communaux autres que les écoles primaires.
Un
certain nombre de demandes ont été présentées.
A la Commission des Travaux publics et propose de donner
satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de 10 550
francs, conformément aux propositions suivantes : Dampierre.
— Travaux aux dépendances du presbytère 500 fr.
Novembre
1936 -
Un grave incendie.
-
M.
Morel André, 25 ans, fils de M. Morel Eugène, 52 ans, cultivateur à
Dampierre, attelait an cheval à un tombereau, dans une grange. Il
était 9 h. 30. Deux heures plus tard, l'attention de M. Morel fut
attirée par des volailles qui se sauvaient, apeurée. C'est alors qu'il
aperçut de la fumée sortant par la porte
de la grange. Il appela aussitôt sa mère. M. Morel père, lui, était
à la chasse.
Les
flammes commençaient déjà à gagner la toiture du bâtiment, qui
mesurait 30 mètres de longueur sur 8 m. 50 de large. En peu de temps,
ce bâtiment, qui comprenait cave, grange et porcherie, ne forma
plus qu'un immense brasier.
Ce
fut avec difficulté que 21 porcs, sur 22, qui se trouvaient dans la
porcherie purent être sauvés.
Les
secours, promptement organisés par les pompiers de Dampierre et de
Torigni-sur-Vire, ne purent maîtriser le fléau.
Le
bâtiment a été entièrement détruit, ainsi que ce qu'il contenait,
soit 7 000 bottes de foin, 4 000 bottes de paille, 7 tonneaux
vides.
On
ignore les causes du sinistre. Le préjudice supporté par M. Morel
s'élèverait à la somme de 150 000 francs.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Novembre
1937 -
Médaille d’honneur de la voirie départementale et communale. -
La
médaille d'honneur est décernée aux chefs cantonniers et cantonniers
de la voirie départementale et communale ci-après désignés :
MM.
Gaubert Gustave, cantonnier à Ouilly-Ie-Vicomte ; Lauray Louis,
cantonnier à Lassy ; Sauton Adolphe, cantonnier à
Soumont-Saint-Quentin ; Demaine Gustave, cantonnier à Houlgate ;
Dujardin Jules, cantonnier à St-Manvieu ; Bonzom Albert,
cantonnier à la Villette ; Simon Nestor, cantonnier à
Dampierre.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Février
1939 -
Le mouvement de la population en Normandie.
- Les
mariages sont en augmentation dans le Calvados et la Seine-Inférieure.
Notre département garde le troisième rang en France par la proportion
de ses éléments jeunes.
Par
contre, le nombre des divorces reste élevé. L'Eure et la
Seine-Inférieure sont aux troisième et quatrième rangs parmi les
départements ayant la plus forte proportion.
Au
point de vue de la natalité, c'est le département de la Manche qui
compte la plus forte proportion de naissances, avec vingt pour mille. Le
Calvados occupe le septième rang, l'Orne le dixième, la
Seine-Inférieure le douzième, l'Eure le vingt-quatrième.
Pour
la mortalité, la Normandie demeure malheureusement au-dessus de la
moyenne générale de la France.
A
signaler, cependant, que la mortalité infantile a diminué, sauf dans
le Calvados et dans l'Eure. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Le cadavre d’un nouveau-né.
- On a
découvert dans les douves du château de Dampierre le cadavre d'un
nouveau-né, du sexe féminin.
L'autopsie,
pratiquée par le docteur Lacaine, a révèle que l'enfant était né
viable. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Une grande fête kermesse à Dampierre.
Le dimanche 27 août, aura lieu à
Dampierre, une grande kermesse au profit des œuvres paroissiales.
Dampierre,
à 48 km de Caen est un charmant lieu vallonné du Bocage normand à la
lisière du département du Calvados. Son vieux château pittoresque
remonte au temps de Henry IV. L’eau l’entoure de toute parts.
A
Dampierre se trouve aussi l’un des cinq « nids » coloniaux
où viennent chaque année se revigorer de nombreux petits gars envoyés
par l'Œuvre des Colonies de Vacances du
diocèse de Bayeux.
Donc
le dimanche 27 août, à 15 heures, la grande kermesse de Dampierre
s'ouvrira par une somptueuse « Noce Normande ». Et ce seront ensuite
dé multiples jeux et attractions : chasse aux nageurs, une
patience récompensée, le décapité vivant, etc..., etc….
On
y trouvera un bazar pour tous, une boutique pour enfants, des loteries
de toutes sortes. On savourera les bonnes galettes du Bocage, les
croustillons Parmentier, la délicieuse « teurgoule », la bonne
falue des Peltiers, les fines crèmes, la pâtisserie des gourmets. Deux
magnifiques buvettes bien achalandées, un stand de Champagne,
permettront d'arroser ces bonnes choses...
A
21 heures, reprise de la kermesse, concert vocal et polyphonie, bataille
de confettis, embrasement de l'église.
On
ne quittera pas Dampierre sans avoir visité la magnifique et curieuse
crypte de l'église, avec ses vieux tombeaux en granit, ses sarcophages
en plomb, ses gisants du XVe siècle, son
très beau retable du XVIe siècle
et les tombeaux des Marquis de Dampierre.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Octobre
1942 -
Pour les prisonniers. - A
Dampierre, kermesse au profit des prisonniers, dimanche 4 octobre, à 12
h. 30 (officielle), ouverture des comptoirs et représentation pour les
jeunes filles et fillettes. Au programme : « concours de
bébés » ; à 15 h. 30, scènes de clowns par les jeunes gens.
Vente aux enchères : veau, cochons, oies, jambon, lapins, volailles ;
pochettes surprises, cidre doux, galettes, brioches, vins. à 17 h.,
Comédie par les jeunes filles : « Les tribulations de Mlle
Potiron ». Bataille de confettis, serpentins. Le tout au son
pik-up.
Le
dimanche suivant dame kermesse servira ses bons restes au rabais.
Décembre
1944 -
Une fin tragique.
- On a
retrouvé, dans un plant de pommiers, le corps déchiqueté de M.
Fernand Cobelle, anciennement domicilié à Villers-Bocage et réfugié
chez Mme Veuve Rault, à Dampierre. On pense que le malheureux Cobelle a
heurté une mine.
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