15 Mai 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
Page 4 |
|
DEAUVILLE s/MER |
|
Canton de Trouville-sur-mer |
||
|
||
Une
foule
énorme
de promeneurs
parmi
lesquels
on remarquait
beaucoup
d'Anglais
et d’Américains,
s'étaient
donné
rendez-vous
sur les
deux
plages
qui avaient
revêtu
leur
parure estivale
pour
les recevoir. Les
hôtels
regorgeaient
de monde,
les restaurants
et les
cafés
ont fait
également
de fructueuses
recettes,
bien
qu'un
malencontreux
orage
survenu
dans
l'après-midi
de dimanche
ait fait
déserter
les terrasses
aux clients
qui s'y
pressaient
comme
aux plus
beaux
jours
d'août. Les
réjouissances
sportives
organisées
sur les
deux
rives
de la
Touques,
notamment
au golf
et au
tennis,
ont été
suivies
avec
un vif
intérêt
par de
nombreux
amateurs.
Il
en a
été
de même
des
grands
matches
de football
qui ont
mis aux
prises
dimanche
et lundi,
sur l'hippodrome
de Deauville,
ou la
Fanfare
l'Union
Deauvillaise,
a donné
un concert
très apprécié,
quatre
clubs
justement
réputés,
le Cercle
Athlétique
de Paris,
le Paris-Université-Club,
le C.
S. A.
G, d'Orléans
et l'A.
S. de
Trouville-Deauville. Après
une finale
très
disputée,
le Paris-Université-Club,
déjà
Vainqueur
en
1924,
a battu
le C.
S. A.
G. d'Orléans
par 2
buts
à 1,
aux applaudissements
chaleureux
des sportsmen
qui se
pressaient
sur les
touches.
La
coupe
offerte
par la
ville
de Deauville,
dont
le P.
U. C.
devenait
à nouveau
détenteur
lui a
été
remise
lundi
à 5
h. 30,
à la
salle
des fêtes,
au cours
d'une
cérémonie
officielle,
sous
la présidence
de M.
Dufour,
adjoint
au maire. A
Deauville
et à
Trouville,
une affluence
inaccoutumée
avait
envahi
pendant
ces jours
de fêtes
les diverses
salles
de spectacle,
théâtres,
Cinémas,
etc...
qui,
dimanche
surtout,
ont dû
refuser
du monde. La
soirée
donnée
aux ambassadeurs
sous
la présidence
de M.
Hélitas,
préfet
du Calvados,
au profit
des victimes
des inondations
de Caen,
a obtenu
le plus
vif succès.
Mais c'est surtout au casino de Deauville, dont les portes resteront désormais ouvertes jusqu'à la fin septembre, que l'on comptait le plus grand nombre d'étranger. Les salles de boule et de baccarat ont été particulièrement fréquentées, on en jugera mieux quand nous auront dit que le produit de la cagnotte pour les seules journées de samedi et de dimanche a dépassé le million, triplant le chiffre réalisé l'an passé pour les deux journées correspondantes. Voilà qui est de bon augure pour la saison prochaine.
Juin 1926 - Un mari tire sur sa femme et la manque. - Depuis un mois environ, Mme Grouet, née Geoffroy Lucienne, âgée de 21 ans, avait quitté le domicile de son mari, employé auxiliaire des P.T.T. à Nevers, et s'était réfugiée à Deauville, où elle avait trouvé un emploi de servante chez un commerçant de la ville. M.
Grouet,
renseigné sur
la nouvelle
résidence de
sa femme,
se rendit,
vers 9 heures
du soir, chez
ses patron,
leur déclarant
qu'il désirait
avoir un
entretien avec
elle. Comme
il affirmait
n'être pas
armé, et
n'avoir
aucunement l'intention
de lui
faire du
mal, ceux-ci
acquiescèrent à sa
demande et
le firent monter
au premier
étage, où
il la
rencontra dans
la L'entrevue
se déroula
d'abord dans
le plus grand
calme, mais
comme, malgré
les pressantes
sollicitations de
son mari,
la fugitive
refusait énergiquement
de reprendre
la vie
commune, et
de réintégrer
le domicile
conjugal, Grouet
sortit brusquement
un revolver
de sa
poche, et
fit feu
sur sa
compagne, avant
que les
témoins de
la scène,
aient réussi
à le désarmer.
Par bonheur
pour elle,
Mme Grouet
avait fait
un rapide
écart, si
bien que
la balle
vint se
loger sans
l'atteindre, dans
la porte
de communication,
située entre
la cuisine
et la
salle manger.
Mais affolée
par le
geste de
son mari,
et craignant
sans doute
qu'il récidive,
la malheureuse
se jeta
par la
fenêtre de
la cuisine,
et tomba
lourdement sur
le sol,
d'une hauteur
de cinq
à six mètres.
Elle fut
relevée
aussitôt par
les témoins
de la
scène, qui
constatèrent qu'elle
avait le
bras fracturé
en plusieurs
endroits et
portait des
blessures à
la tête. Comme
elle se
plaignait, en
outre, de
douleurs internes,
elle fut
transportée
à l'hôpital
de Trouville. Attirés
par le
bruit de
la détonation,
des passants
s'empressèrent autour
de lui,
et constatèrent,
que la
balle avait
pénétré sous
le menton et
était sortie
à proximité
de l'œil
gauche, déterminant
une violente
hémorragie. Le blessé fut transporté son tour à l'hôpital de Trouville, où les médecins qui l'ont examiné, ont déclaré que sauf complications imprévues ses jours ne paraissaient pas en danger.
Août
1926 -
Souvent la peur d’un mal.
- Vers
1 h.
40 du matin,
le chauffeur
Balachoff Picotas,
demeurant à Hennequeville,
conduisait son
taxi dans
la direction
du casino
de Deauville,
lorsqu'à l'entrée
de l'avenue
de la
République, en
face le
débarcadère de
la Compagnie
Normande de
Navigation,
il aperçut
une automobile
qui débouchait
du Boulevard
Mauger.
Septembre
1926 -
Une chasse à l’homme.
- Éconduit
du Royal-Hôtel
où
il s'était
présenté
à deux
reprises,
entre
11 heures
et minuit.
En raison
de l'état
d'ébriété
dans
lequel
il se
trouvait,
un étranger
nommé
Floyd
Newton,
30 ans,
ne trouva
rien
de mieux
à faire
que
de détériorer,
pour
se venger,
l'automobile
de l'Hôtel,
crevant
deux
pneus
avec
un canif,
dévissant
la roue
de secours
et brisant
les quatre
bougies
à l'aide
d'un
marteau. Après
une poursuite
mouvementée,
l'individu
finit
par être
arrêté,
mais
au moment
ou on
allait
l'enfermer, il
échappa
aux mains
des agents,
après
avoir
blessé
l'un
d'eux
et réussit
à prendre
la fuite.
Il fut
aperçu
par
M. Thouvenel,
directeur
de la
Police
privée,
qui dut
lui tirer
un coup
dé revolver
dans
les jambes
pour
briser
son élan.
Malheureusement,
la balle
déviant
de son
but,
alla
atteindre
M. Mercier,
tenancier
du Bar
de la
Poste,
qui se
trouvait
devant
son débit,
et fut
blessé
au talon
droit.
Attablé
au Café
Moderne,
Newton, dès
qu'il
aperçu
le représentant
de la
force
publique s'enfuit
vers
la rue
Thiers,
où il
s'engouffra
dans
un garage.
L'agent
Hurel,
prévoyant
la sortie
de cet
homme
par une
porte
dérobée,
quai
de la
Touques,
se rendit
aussitôt
dans
la direction
de ce
quai,
et reconnut
l'individu
qu'il
cherchait
tandis
qu'il sortait
d'une
maison.
Se voyant
pris,
Newton
s'élança
d'un
air menaçant
sur l'agent,
pour le
frapper
de nouveau,
mais
ce dernier,
en présence
du danger,
sortit
son revolver
et tira
une balle,
mais par
ricochet,
alla
se loger
dans
l'aine
droite
de Newton
qui capitula
et leva
les bras
en l'air. Emmené
d'abord
dans
la voiture
de M.
Thouvenel,
au Commissariat,
l'individu
fut ensuite
transporté
à l'Hôpital
de Trouville,
où il
se trouve
actuellement
en traitement. Quant à M. Mercier, après avoir été pansé à la Clinique Léo, il a pu regagner son domicile, la balle qu'il a reçue ne lui ayant occasionné qu'une légère blessure.
Décembre
1926 - Nos
sauveteurs normands. -
Les
récompenses suivantes ont été accordées pour faits de sauvetage
accomplis sur la côte normande. Albert
Marcot,
52 ans, patron de yacht, inscrit à Caen, médaille de bronze : A fait
preuve de courage et de dévouement le 26 août 1926, en se jetant tout
habillé dans le bassin de Deauville, profond de 2 mètres, pour se
porter au secours d'une personne tombée à l'eau, l'a ramenée jusqu'à
un escalier situé à une vingtaine de mètres.
Mars 1927 - Un noyé. - Mardi dernier, on a découvert, dans le bassin de retenue, à Deauville, le cadavre d'un individu flottant sur l'eau. Le corps, déposé à la morgue, a été reconnu pour être celui d'un homme un peu faible d'esprit, Louis Arhan, 37 ans, qui avait quitté depuis le 17 février, le domicile de sa famille, à Trouville. La mort doit remonter à cette date.
Août
1927 -
Le feu. -
Un
incendie s'est déclaré dans la graineterie Bourgeot et Fléchelle,
quai de la marine, à Deauville. Le sinistre se développant rapidement,
on a craint un moment pour le garage voisin qui contenait 30 000 litres
d'essence. Grâce à la rapide arrivée des pompiers de Trouville,
l'incendie a été promptement éteint.
Février
1928 -
Un
locataire qui
se défend.
–
Il
n'est question,
en ce
moment, à
Trouville-Deauville, que
de l'expulsion
d'un locataire
récalcitrant, ordonnée
par le
Tribunal, mais
à laquelle
l’intéressé prétend
s'opposer par
tous les
moyens en
son pouvoir,
déclarant même,
dans quatre
affiches apposées
successivement sur
les murs,
qu'il défendra
son foyer
jusqu'à
la mort
et qu'il
tiendra « sous
la menace
de son
revolver » (sis),
tous ceux
qui tenteraient
d'en franchir
le seuil.
Son
bail étant
expiré et
la maison
ayant été
vendue à un
industriel de
Paris, M.
Pouyanne, ce
dernier, désireux
d'agrandir cette
villa placée
au centre
de Deauville,
afin d'en
tirer
un meilleur
rapport, obtint
contre
le locataire
un jugement
d'expulsion. M. Vassel refusa de quitter les lieux, menaçant de tirer sur l'huissier, qu'il accusait de mensonge et de forfaiture, et déclarant qu'il ne céderait qu'a, la force. L'affaire
en
est là et
on se
demande comment
se terminera
ce grave
incident,
qui provoque
à Deauville
de nombreux
commentaire. D'autre
part, Me
Godreuil, huissier,
et M.
Paulin commissaire
de police,
ayant été
tous deux
menacés de
mort, l'architecte
est cité
à comparaître aujourd'hui
10 février,
devant le
Tribunal
correctionnel de
Lisieux. Dans
sa dernière
affiche, M.
Vassel annonce
que n'ayant
plus rien
à ajouter,
il «
ne se défendra
pas en
justice »
Juin
1928 -
Un noyé. -
On a découvert dans le bassin de retenue de Deauville, le
cadavre de M. Louis Armand, 50 ans, ouvrier charbonnier sans domicile.
L'enquête a conclu à un accident.
Juillet
1928 -
Un violent incendie.
- Un
violent incendie
s'est déclaré
mercredi, vers
23 h.
45, dans
un bâtiment
contigu aux
machines de
l'usine de
briquettes appartenant
à M.
Polinière, importateur
de charbons
à Deauville. La
pompe de
l'établissement fut
aussitôt en
batterie en
attendant l'arrivée
des sapeurs-pompiers
de Deauville
et de
Trouville. Ceux-ci,
pendant deux
heures, déversèrent
des torrents
d'eau sur
le brasier.
Malgré tous
leurs efforts,
le bâtiment
avec tout
ce qu'il
contenait, réservoirs,
courroies de
transmission, etc...,
a été
la proie
des flammes,
mais la
salle des
machines située
dans le
voisinage a
pu être
préservée, de
telle sorte
qu'aucun chômage
ne résultera
de cet
incendie qui,
à la
sortie des
spectacles,
avait attiré
une affluence
considérable
de curieux.
Garé sur les lais de mer, en face la villa « Les Abeilles » le ballon repartira, dés que le vent sera favorable, pour Alençon-Bordeaux. Mme Poisson et M. Selles de Sanvic étaient passagers.
Septembre
1928
- Odieuse
agression. -
Pour avoir éconduit une fille publique qui vers 2 h. du matin
racolait les sur le pont de Trouville-Deauville, M. Robert Criquet, 22
ans, peintre, demeurant rue Jean-Bart, à Trouville était sauvagement
attaqué par trois individus peu recommandables, Marcel Defrance, 20
ans, de Paris, Maurice Louvet, 30 ans, du Havre, et Fernand Lagadec, 31
ans, de Brest. Après
l'avoir roué de coups, ces jolis messieurs lâchèrent sur lui leur
chien policier qui le mordit cruellement et enfin tentèrent de jeter
leur victime dans la « Touques ». Mis
en fuite par des passants, les trois agresseurs et la fille publique
étaient arrêtés rue du Manoir, après poursuite et sous la
menace du revolver, par les gendarmes et les agents de Deauville. En
outre, deux de leurs congénères sont actuellement recherchés.
Février
1929 -
Le bateau-école « La Palestra ». - Le
trois-mâts goélette « Alcyon » de 280 tonneaux, construit
en bois appartenant à M. Pottier-Dauphin, a été acheté par le
commandant Hébert, directeur de « La Palestra », à
Deauville. Ce
navire est actuellement à Saint Malo, pour y subir une transformation
complète étant destiné à servir de bateau-école aux jeunes filles
désireuses de s'initier au sport du yachting à voiles.
Novembre
1929 -
Les projets du service vicinal en 1930. - Le service
vicinal du Calvados projette pour l'année 1930 une amélioration
considérable de certains des chemins de grande communication soumis à
un trafic intense. Parmi
les principaux travaux signalons la construction de trottoirs et de
caniveaux entre Villers-sur-Mer et Deauville ; la rectification du
tournant de Vieux-Fumé ; la construction de caniveaux à
Saint-Martin-des-Besaces ; la construction de trottoirs à Luc-sur-Mer ;
celle d'un caniveau pavé à Cully ; les travaux d'élargissement dans
la traversée
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir,
avec des 30° et même plus à l'ombre. L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses
inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux
véritables souffrances physiques que cause une température aussi
élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter
sérieusement les agriculteurs. Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de
puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour
les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la
faire charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une
gêne sensible et des dépenses considérables. Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Septembre
1929 -
Pour s'offrir une impression de fraîcheur. - Vous ne
devinerez jamais ce que fait ce petit paysan ! .. il a l'air de se
boucher les oreilles ! .. Il est en train de se rafraîchir ! .. Pendant
les chaudes journées d'été, quand vous faites de longues promenades,
en pleine campagne, sous un soleil ardent, loin du petit ruisseau, ou de
toute fontaine, vous désireriez certainement vous offrir au moins
l'illusion d'un peu de fraîcheur ? Voici
un moyen très simple qui vous procurera facilement une agréable
impression momentanée. Amenez au bout de votre langue le plus de salive
possible, et avec ce liquide, humectez fortement l'index de vos de
mains, sans attendre, posez l'extrémité humide de vos index sur les
lobes de vos oreilles. Retirez vivement vos mains. À ce moment vous
éprouverez une sensation de fraîcheur très nette qui s'explique
facilement. Elle
est produite tout simplement par l'évaporation de la salive qu'on vient
de déposer sur les lobes des oreilles très sensibles au moindre
variation de température. A vous de
Octobre 1929 - L'heure d'hiver. - Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Avril
1930 - Propos en l'air. - Nous
avons annoncé qu'il était question d'aménager, aux portes de Caen, un
aérodrome. Du moins on en parle, c'est toujours ça ! Pendant ce temps,
Deauville, cité riche et dirigée par un homme d'action, M. Colas, a
résolu, sans phrases, d'en donner un à sa clientèle d'été. Ainsi en
a décidé le Conseil municipal, après un lumineux rapport du maire
exposant que le développement de l'aviation, tant au point de vue
touristique que commercial, nécessitait, pour une station balnéaire de
l'importance de Deauville, l'aménagement d'un aérodrome. Si
tôt dit, si tôt fait. Une vaste propriété de 108 hectares va être
achetée, pour 260.000 fr., à St-Gatien-des-Bois, où sera installé un
port aérien, doté de pistes d'envol de 1.000 à 1.500 m., Qui
rivalisera, par son étendue et ses abords, aux terrains d'aviation les
plus connus. Tel est la simple histoire de l'aérodrome que la ville de
Deauville s'offrit pour ses Pâques. Quant à celui de Caen, il nous faudra, pour le moins, attendre à la Trinité !
Novembre
1930 -
Les inondations. -
Au cours de la nuit de vendredi à samedi, les eaux de la Touques
et de la Calonne ont envahi Pont-l'Evêque, inondant le quartier du
centre. Les dégâts sont importants. A
Lisieux, la Touques, l'Orbiquet et autres petits cours d'eau ont
débordé. Les points les plus atteints ont été les rues Blanche,
Porte d'Orival, Lecouturier, Fournet, Rose-Harel, de Falaise, de Caen,
le quartier du Bouloir, de l'allée Lemercier, le boulevard
Nicolas-Oresme et la rue Ferdinand-Daulne. Rue Fournet, une devanture à
été emportée par le courant. Dans l'allée Lemercier, un mur s'est
écroulé. Orbec
a également subi les inondations À Deauville, la tempête a détérioré le chemin des planches et différentes villas.
Juillet 1931 - Inauguration de l’aéroport. - L'inauguration de l'Aéroport de Deauville aura lieu, le dimanche 26 juillet, sous la présidence de M. J.-L. Dumesnil, ministre de l'Air, accompagné de M. Riche, sous-secrétaire d'État au Ministère de l'Air. Voici
le
programme de
cette journée :
Rallye Deauville
aérien, organisé
par l'Aéro-Club
de France
et présidé
par M.
P. E.
Flandin, ministre
des Finances.
Janvier
1932 -
Grave incendie. -
Vers une heure du matin, des passants traversant le pont de
Trouville-Deauville, apercevaient des flammes sortant de la toiture du
Palace-Cinéma, et donnaient aussitôt l'alarme. Bientôt, les pompiers
de Trouville et de Deauville attaquaient vigoureusement le sinistre qui
avait déjà pris des proportions considérables. Le vaste
établissement ne formait plus qu'un immense brasier sur lequel les
moto-pompes alimentées par la Touques déversaient des torrents d'eau. Après deux heures d'efforts, l'incendie était maîtrisé mais de cinéma et le dancing étaient complètement détruit ainsi que tout le matériel, appareils, bar, fauteuils etc... Il semble que le feu ait pris naissance près de la scène, mais comme il y avait pas eu de séance depuis deux jours, on se perd en conjonctures sur les causes de cet incendie, d'autant que M. Lelong, directeur de l'établissement, avait fait sa ronde la veille, comme de coutume avait coupé le courant et n'avait rien remarqué d'anormal.
Janvier 1932 - Le Conseil municipal. - Le Conseil municipal de Deauville, réuni sous la présidence de M. Colas, maire, a voté à l'unanimité le budget primitif de 1932, qui s'équilibre, tant en recettes qu'en dépenses, par le chiffre de 4 776 536 fr. 95. Il vota aussi le projet de construction d'un égout avenue Hocquart, dont le devis s'élève à 28 800 francs. Cette somme sera prélevée sur le produit de la taxe de séjour. Le
conseil a fixé comme suit la taxe sur les chiens pour 1932 : chiens
d'agrément et de chasse, 40 francs ; chiens de garde, 10 francs.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1932 - Des malfaiteurs fracturent un coffre-fort. - Dans la nuit de samedi à dimanche, une lumière brûlait, vers 23 heures, dans les bureaux de la scierie Savarre, située quai du Bassin. Nul n'y prêta attention, car l'on croyait qu'elle avait été allumée par le comptable obligé de veiller pour mettre au pair ses comptes de fin d'année. Or, le lendemain, le directeur de l'entreprise eut la surprise de constater que des malfaiteurs s'étaient introduits dans ses bureaux et avaient découpé, à l'aide d'un chalumeau, les deux plaques du coffre-fort. L'on avait affaire sans doute à des spécialistes du genre, car le découpage avait été fait avec une étonnante précision. Faisant l'inventaire des valeurs contenues dans le coffre, le directeur de la scierie constata qu'une somme de 33 000 francs avait disparu. La
gendarmerie a ouvert une enquête et recherche, de concert avec la
police mobile, les auteurs de ce vol audacieux. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Mai
1932 - L’autre
soleil. -
Presque autant que la crise économique, la suite d'étés
pluvieux que nous subissons depuis quelques années, cause a nos
stations balnéaires un ruineux préjudice. Mais M. Colas, l'actif maire
de Deauville, ne se laisse pas démonter facilement. « Puisque le
soleil nous fuit, s'est-il dit à l'instar du père Faust, pourquoi n'en
Bientôt, un « Solarium » va être installé sur la Plage Fleurie, avec salle « d'accommodation », bar, cabines d'accès et enfin, dans le solarium proprement dit, sera aménagée une plage de sable fin sur laquelle descendra une lumière artificielle, intense, riche en rayons ultra-violets qui produira en peu de temps, parait-il, sur les baigneurs et baigneuses, les effets bienfaisants d'une cure prolongée sous les rayons du soleil naturel. Et pour donner à cet établissement autant de charme que de bienfaisante utilité, un gazon fleuri formera autour de la plage artificielle, un cadre reposant et agréable à l'œil. C'est
renversant, tout simplement ! Mais ce qui est plus merveilleux encore,
c'est que la dépense engagée pour une telle installation, ne
dépasserait pas cent soixante-dix mille francs. Avoir, pour ce
prix-là, une plage, de l'herbe, un bar, une installation confortable
et, surtout, un soleil fabriqué tout exprès, ça, vraiment, comme on
dit chez nous, c'est une donnée ! (Bonhomme
Normand)
Août 1932 - Victimes du progrès. - Le meeting aérien de Deauville a été endeuillé par un double accident mortel : L'aviateur havrais Roger Milermite, ayant à bord de son avion M. Paul Bodereau, fils d'un avocat du Havre, prenait le départ samedi après-midi de l'aérodrome de Bléville, pour se rendre à Deauville, quand, au moment où, survolant la campagne, il amorçait un virage, l'appareil s'abattit dans un champ, pres du lieu dit « la Chaumière ». L'essence, dont le réservoir avait éclaté au moment de la chute, s'enflamma au contact du moteur et communiqua le feu a l'avion qui, en peu de temps, ne fut qu'un immense brasier. Les pompiers accourus procédèrent à l'extinction des flammes. On retira peu après, des débris de l'appareil, les cadavres calcinés des deux aviateurs. (Bonhomme Normand)
Août 1932 - Tragique baignade. - Un Terrible accident vient d'endeuiller deux honorables familles d'Orbec et a jeté la consternation dans toute cette région : Jeudi dernier, deux autocars emmenaient, au bord de la mer, 60 élèves de l'école communale des filles d'Orbec, accompagnées de Mme Moulin, directrice (nommée directrice à Deauville), Mme Anne, institutrice, et son mari. Le voyage s'accomplit sans incident on visita la côte et, vers 16 h., la caravane se trouvait à Deauville.
Les voitures arrivèrent vers 22 h.. bientôt suivies du fourgon des pompes funèbres. En signe de deuil, les séances du congrès des Etudes historiques, qui devaient se tenir à Orbec, ont été supprimées. En de si affreuses circonstances, nous exprimons aux familles éplorées, nos sentiments de douloureuse sympathie. (Bonhomme Normand)
Mars 1936 - Le trafic du port de Trouville-Deauville en 1935. - Le port de Trouville-Deauville s'est classé au 8e rang, immédiatement après Honfleur, parmi les différents ports normands, pour son trafic durant l'année 1935. Voici les chiffres qui le concernent : Navires entrés. 577 ; jauge des navires entrés, 66 669 : marchandises importées et exportées, 105 148 ; voyageurs entrés et sortis, 33 854 ; trafic total maritime, 105 148. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril 1936 - En vue du prochain circuit automobile. - La préparation de cette course sensationnelle du 19 juillet se poursuit activement, et nous savons personnellement que M. Le Loët y donne tout son zèle de président de l'Union Commerciale. Un
simple détail, mais qui montrera l'importance de cette manifestation :
la Compagnie des Chemins de Fer organisera, pour la circonstance, des
trains spéciaux dans toutes les directions.
(Source
Septembre 1936 - Le feu. - Le feu s'est déclaré dans un bâtiment situé dans les dépendances du manoir de la Maison-Blanche, chemin du Coteau, appartenant à M. J. Piednoir. Malgré les efforts des sapeurs-pompiers de Deauville, mandés en toute hâte, les dégâts sont importants. Une jument et son poulain ont péri asphyxiés ainsi que des poules et des lapins, de même qu'une quantité de fourrage a été détruite par les flammes. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre 1936 - Les chômeur ont failli occuper la mairie. - Mardi matin, à 10 heures, les ouvriers employés aux travaux communaux ont menacé d'occuper la mairie de Deauville. La Municipalité avait décidé, afin d'éviter un important chômage et de prolonger les travaux en cours, de réduire à quatre heures la journée des ouvriers célibataires. Mais les salaires se ressentant de cette diminution et ne fournissant plus que 14 francs par jour, il est apparu que cette somme était insuffisante. Après une réunion tenue mardi matin à la salle du Peuple, les ouvriers sont entrés en conversation avec la Municipalité et ont décidé de rester en permanence dans la cour de la Mairie, tant qu’ils n'auraient pas satisfaction. M. le sous-Préfet de Lisieux a été appelé et des pourparlers se sont poursuivis avec le représentant du gouvernement, et M. Fossorier, maire. Les ouvriers avaient menacé d'occuper tous les locaux de la Mairie s'ils n'obtenaient pas satisfaction, et leurs représentants leur recommandaient le calme. Ce
conflit s'est heureusement terminé à midi 30, les huit heures ayant
été rétablies pour toutes les catégories d'ouvriers.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Novembre 1936 - Le feu dans un magasin d’alimentation. - Un commencement d'incendie s'est déclaré dans la nuit, aux Établissements économiques de Normandie, situés rue de Verdun, à Deauville. Le feu, qui avait pris naissance dans une pièce inoccupée au 2e étage, consumait déjà les poutres du plancher, lorsque les habitants de l'immeuble, réveillés par l'odeur de la fumée, donnèrent l'alarme. Leurs efforts, joints à ceux des voisins et des sapeurs-pompiers accourus sur les lieux, parvinrent à circonscrire le fléau qui, en s'extériorisant, n'aurait pas manqué de prendre, grâce au vent violent qui soufflait alors, une extension considérable. Les dégâts sont évalués à 3 000 francs environ. Les causes du sinistre demeurent encore inconnues. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1936 -
L’activité
de l’aviation à l’aéroport.
-
La
saison dernière la Société des Hôtels et Casino de Deauville a eu
l'heureuse idée de créer un service aérien Londres - Deauville (St-Gatien).
Londres qui a fonctionné au moment où la saison battait son plein,
c'est-à-dire du 11 juillet au 31 août. Ce service assuré par des
monoplans de sept places a permis à 432 passagers (contre 288 l'année
précédente, alors qu'il n'y avait pas de service régulier) d'aller de
Londres à Deauville et de Deauville à Londres en Les 193 passagers payants se répartissent comme suit : 161 anglais, 15 américains, 2 français, 2 roumains et 2 autrichiens. Parmi eux 137 sont descendus dans les hôtels de la Société, 24 en villas, 6 à bord de yachts, 11 à Trouville, 2 à Bagnoles-de-l'Orne, 4 à Cabourg, 8 à Villers et 1 à Honfleur. Les passagers ont fait un tel accueil à ce service que ses animateurs songent sérieusement à lui donner plus d'ampleur la saison prochaine. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Liaison aérienne Brighton-Deauville. - L'avion du service Brighton-Deauville est arrivé pour la première fois à l'aérodrome de Saint-Gatien. Au
nombre des passagers se trouvaient les maires de Brighton et Worthing.
M. Fossorier, maire, les a aimablement accueillis à l'aéroport.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Le tour de France de la lumière dans le Calvados. - A l'occasion de l'Exposition Internationale, cinq « trains de la lumière », disposant chacun d'un groupe électrogène et de puissants projecteurs, sillonnent, depuis le 1er août, nos départements. Le 20 août, l'un d'eux illuminera le Casino et la cour des Pompiers du « Normandie », à Deauville, et le Casino et la Poissonnerie de Trouville ; le 25, ce sera le tour de l'église Saint Pierre et de la cour de l'Hôtel d'Escoville, à Caen ; le 28, un « train lumière » s'arrêtera à Bayeux pour l'illumination de la cathédrale. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Une baignade tragique. - De passage avec sa famille à Deauville, le nommé Henrion Victor, électricien, 39 ans, domicilié à Beaumont-sur-Oise (Seine-Inférieure), prenait un bain de mer en compagnie de son neveu, lorsque par suite d'un malaise subit, il s'affaissa dans l'eau en appelant au secours. Malgré
l'intervention rapide des maîtres-baigneurs qui le ramenèrent
aussitôt sur la plage, les soins qui lui furent prodigués ne purent le
rappeler à la vie. Le décès est dû à la congestion. Le défunt
était marié sans enfant.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Un auto prend feu sur la route. - Mercredi, vers 18 h. 30, une puissante auto de marque américaine a pris feu au moment où son conducteur se disposait à repartir après avoir fait le plein d'essence. Malgré la promptitude des secours et l'intervention des sapeurs-pompiers de Deauville, la voiture fut complètement carbonisée. Cet
accident est dû à la négligence du conducteur, qui n'avait pas eu la
précaution d'arrêter le moteur pendant le remplissage du réservoir. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Le télégramme à bon marché. - L'Administration des P.T.T. rappelle que, désireuse de diffuser de plus en plus l'usage du télégraphe en France, elle a maintenu le télégramme à bon marché jusqu'à quinze mots au maximum. Profitez-en.
Télégraphiez, pendant vos vacances. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - De dangereux mendiant sont arrêté. - Les gendarmes de Trouville ont arrêté, avenue de la République, à Deauville, les nommés Émile Lebrethon, 19 ans, journalier, demeurant au hameau du Coteau, et Florentin Drieu, 34 ans, jardinier, à Tourgéville. qui mendiants sur la voie publique et menaçaient les passants qui leur refusaient, l'aumône. L'un de ces derniers un jeune homme, fut même frappé par l'un des individus. Lebrethon a été trouvé en possession d'un couteau à cran d'arrêt qu'il portait grand ouvert. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1937 -
Une deauvillaise a fêté mercredi ses cent ans. - Mercredi
dernier a été célébré à Deauville le centenaire de Mme veuve
Galifot, née à Perros-Guirec (Côtes-du-Nord), le 8 septembre 1837, et
domiciliée 29, rue de Verdun à Deauville, depuis de longues années. Le
matin, une messe d'actions de grâces, à laquelle se pressait une
nombreuse assistance, a eu lieu en l'église Saint-Augustin où M. le
chanoine Laisné, curé de la paroisse, adressa à Mme Galifot ses
félicitations et ses vœux. Puis,
la vénérable centenaire escortée d'une foule d'admirateurs et d'amis,
s'est rendue à l'Hôtel de Ville où une réception très cordiale
avait été organisée en son honneur. Autour
des tables où s'entassaient les gerbes de fleurs offertes par la
Municipalité, le comité des fêtes, les habitants du quartier de
l'Avenir, etc..., avaient pris place, ainsi que la famille de la
sympathique centenaire, les représentants des municipalités de
Trouville et de Deauville, les notabilités de la plage fleurie et les
représentants de la Presse. En
termes émus, M. Hervieu, premier adjoint à Deauville, exprima sa joie
d'être appelé en l'absence du maire, M. Fossorier, à présider cette
petite fête de famille et leva son verre à la santé de Mme Galifot
dont la verte vieillesse autorise toutes les espérances. Très
touchée, l'héroïne de la fête remercia « toute la compagnie » en
quelques mots chaleureusement applaudis et, à la demande de
l'auditoire, la centenaire, dont l'intelligence est devenue très lucide
et la mémoire toujours fidèle, égrena les couplets d'une vieille
chanson, qui prouva qu'elle n'avait rien perdu de son entrain et de sa
gaieté. Il était plus de midi lorsque Mme Galifot, qui marche toujours d'un pas alerte malgré le poids des ans, prit congé de l'assistance pour regagner sa voiture, tandis que la foule, massée à la porte de l'Hôtel de Ville, lui faisait une dernière et chaleureuse ovation. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1937 - Un noyé dans le bassin de Deauville. - Des mariniers ont découvert dans le bassin, le cadavre du nommé Léon Poirier, 52 ans, ouvrier maçon, demeurant rue de Normandie, à Trouville. Le défunt était marié et père de famille. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Cette plaque, sera apposée sur le mur du solarium, en présence de la Municipalité de Deauville et de M. Armand Esders, président d'honneur du Comité. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 -
Un livreur qui était tombé à l’eau, succombe a une
congestion.
–
Un
livreur de la Maison Jory, entrepositaire à Trouville, M. Maurice
Viglet, 39 ans, demeurant à Touques, marié et père de trois enfants,
livrait des marchandises à un bateau charbonnier anglais, amarré dans
le bassin de Deauville. En
franchissant la passerelle, M. Viglet fit un faux-pas et tomba à l'eau.
Deux marins anglais plongèrent aussitôt et réussirent à le
repêcher. Après avoir reçu les soins que nécessitait son état, le livreur fut transporté à l'hôpital de Trouville mais, frappé de congestion, il décédait sans avoir repris connaissance. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1937 - L’élargissement de la route Paris-Deauville se poursuit activement. - Malgré l'hiver tout proche, les ponts et chaussées du Calvados poursuivent l'achèvement de leur programme d'élargissement des routes nationales et notamment des sections comprises sur l'itinéraire Paris-Deauville, qui figure en troisième et dernière urgence sur la liste des chaussées à élargir à 9 mètres. On a déjà amélioré la route nationale 179 à Norolles et à Pont-l'Evêque. On va élargir la roule nationale 13 à l'entrée Est de Lisieux, à la côte de Paris. Une somme de 2 millions 200 000 francs a été consacrée à ces travaux. Par ailleurs, on annonce comme très prochain le classement de la roule nationale n° 13, de Paris à Cherbourg, dans la deuxième tranche des grands itinéraires routiers internationaux. Sur cette route et dans la traversée de Caen, d'importants travaux de revêtement moderne avec pavés de fonte ou tarmacadam bitumeux seront entrepris en 1938. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 -
Un jeune soldat est trouvé blessé sur la chaussée.
- Jeudi,
vers 19 heures, le jeune Jules Revert, âgé de 20 ans, quartier-maître
à Toulon, actuellement en
permission chez ses parents, 40, rue des Pavillons à Deauville, a été
trouvé sans connaissance, avenue de la République à Deauville, en
face de la clinique Saint-François. Le jeune homme portait à la tête
une blessure assez grave. Après
avoir été pansé à la Droguerie Rocherand, il fut reconduit chez ses
parents où le docteur Pomerais, appelé d'urgence, lui prodigua ses
soins, sans toutefois se prononcer sur son état.
Son état n'est pas aussi grave qu'on l'avait tout d'abord redouté. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Le
chômage augmente. - les cinq fonds municipaux de chômage
allouent des secours à 688 chômeurs, dont 282 à Caen, 189 à
Trouville, 115 à Deauville, 70 à Dives-sur-Mer et 32 à Cabourg. Cette semaine, nouvelle augmentation de
34 chômeurs par rapport à la semaine dernière. L'effectif total, pour
le département,
est passé de 654 à 688. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1938 - Un cadavre est retiré du bassin du Commerce. - Hier matin, vers 8 heures, on a retiré du bassin du Commerce, en face de la gare automobile, le corps d'un noyé qui a pu être identifié par la police locale, et reconnu ensuite par la famille. Il s'agit d'un jardinier habitant Villerville, M. René-Louis Léribot, 20 ans, marié, père de famille, qui croit-on, serait tombé accidentellement, dans le bassin. Sa disparition remonterait à environ un mois. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - Une
voiture transportant des fauves tombes dans un ravin.
- Hier
matin, le cirque Bouglione avait quitté Deauville
et se dirigeait, par la route nationale, vers Pont-Audemer où il devait donner une
représentation le jour même. Vers
7 h. 30, alors que le convoi descendait la côte de Toutainville,
l'une des voitures contenant des fauves, manqua le virage et fut précipitée dans le ravin longeant la route. Le
conducteur avait eu le temps de sauter. Fort heureusement, les parois
très solides du véhicule résistèrent et les fauves ne purent s'échapper. Le personnel du cirque réussit à faire passer les animaux dans une autre voiture tandis que !es gendarmes de la brigade de Pont-Audemer assuraient un service d'ordre et de sécurité.Le convoi put reprendre ensuite sa route, l'accident n'ayant eu d'autres conséquences que quelques dégâts matériels . (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1938 - Un incendie se déclare dans une chambre.
- Hier,
vers 6 h. 30, les pompiers de Deauville étaient prévenus qu'un
incendie s'était déclaré dans un appartement situé au premier étage
d'une maison appartenant à M. Jasmin, 118, rue de Verdun. Arrivés
aussitôt sur les lieux, les pompiers pénétrèrent dans la chambre par
une fenêtre dont les vitres étaient éclatées par la chaleur, ils
trouvèrent le locataire, M. Paul Couyère, 65 ans, ancien agent de
location, étendu sur le plancher au pied de son lit, ne donnant plus
signe de vie. II avait été asphyxié par la fumée. Le
feu avait endommagé la tête du lit et le plancher. Les dégâts
couverts par une assurance, s'élèvent à 5 000 francs environ. (source
le Moniteur du Calvados)
Par
ailleurs, les campeurs venus en autos ou en tandems ont été plus
nombreux que jamais. Une autre constatation de la journée, c'est le
nombre de locations effectuées sur toute la côte de Nacre pour la
saison prochaine. Toutes
les plages ont un tiers au mois d'avance sur les locations de l'année
dernière. A Deauville et Cabourg, où avaient lieu les courses, les
touristes furent aussi nombreux et les casinos qui inauguraient la
saison ont fait une brillante ouverture.
(source le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Les
fêtes de la Mer à Deauville.
- Nous
rappelons que le dimanche 17 juillet prochain, auront lieu à Deauville,
les Fêtes de la Mer, en l'honneur des Régates Internationales et du
Royal-Air-Club, au profit de la Société des Œuvres de Mer, et que ces
fêtes auront lieu sous la présidence effective de M. Campinchi,
ministre de la Marine Nationale, et de M. de Chappedelaine, ministre de
la Marine Marchande. Le
Comité d'organisation prépare activement les différentes
manifestations qui se dérouleront au cours de la journée, auxquelles
participeront : la Musique des Equipages de la Flotte de Brest, au grand
complet, sous la direction du chef de musique principal Boher, et la
Fanfare Municipale de Deauville, sous la direction de M. René Bunel. M.
le Ministre a bien voulu déléguer un bâtiment de la Marine de Guerre,
qui sera dans le bassin des Yachts, à Deauville. La
Musique des Equipages de la Flotte donnera deux grands concerts, l'un à
15 h. 30, place de Morny, concert gratuit ; l'autre à 23 heures, dans
le hall du Casino, concert précèdé d'un magnifique programme de
music-hall. Elle se fera également entendre à 9 h. 45, dans le Square de l'Église, et à 10 h. 30, à la Bénédiction des Yachts, des barques et de la Mer. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Médaille d’honneur de la police française.
-
La médaille d honneur de la police française est décernée aux
fonctionnaires dont les noms suivent : MM.
Gosselin (Léon), secrétaire de police à Deauville ; Monnier
(Eugène), agent de police à Deauville. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
A Deauville, les vedettes Jean Gabin et Danièle Parola
échappent à un accident. -
L'automobile de M. André
Origet, âgé de 18 ans, employé de bureau, 7, rue Ampère, à
Paris, et actuellement aux Fougères, à Trouville, est entrée en
collision, avenue de la République, à Deauville, avec un taxi qui se
dirigeait vers le Casino. M.
Origet a été sérieusement blessé à la tête, à l'épaule et à la
jambe. Parmi
les occupants du taxi se trouvaient M. André Daven, qui est
légèrement contusionné, M. Sauet, qui est blessé à la main et à la
tête, et deux artistes de cinéma, Jean Gabin et Danièle Parola, qui
sont sortis indemnes de l'accident. Les deux véhicules ont été
fortement endommagés. (Source
Août 1938 - Le pacage des Animaux. - Sur la proposition de M. Michel, Le Conseil d'Arrondissement, Considérant que : une sécheresse persistante sévit actuellement dans notre région et que beaucoup de petites gens possédant une vache ou deux, vont être obligés de les vendre faute de nourriture. Émet le vœu : que les personnes qui ne possèdent qu'une vache ou deux, soient autorisées, à titre exceptionnel, pendant les mois de Juillet, Août et Septembre, et dans les endroits non infectés par la fièvre aphteuse, à les garder sur les bermes des routes nationales et les chemins de grande communication, étant entendit que les dits animaux devront être tenus à la corde. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1938 - Deux repris de justice sont arrêtés à Deauville. - Deux repris de justice plusieurs fois condamnés pour vol et escroquerie ont été mis en état d'arrestation. Le premier, James Paute, né en 1907 à Angoulême, a été surpris dans la nuit du 9 au 10 août alors qu'il volait dans les autos stationnées près du Casino. Le second, Louis Cordier, né à Déchy (Nord), en 1888, sorti il y a quelques jours de la prison de Pont-l'Evêque, mendiait rue Victor-Hugo et injuriait les passants réfractaires à son appel. Appréhendé par les agents, il les outragea grossièrement et leur porta des coups, tentant même de saisir l'un d'eux à la gorge. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1938 - Les manœuvres aériennes. - Hier matin, ont commencé au-dessus de Trouville-Deauville et de la région, des manœuvres d'aviation qui se prolongeront jusqu'à samedi : seize avions appartenant aux centres d'Orly et de Chartres ont survolé en formation de combat les plages du littoral. Ces
manœuvres, dont le thème est rendu rigoureusement secret, ont
rassemblé environ 300 hommes sur l'aérodrome de Saint-Gatien-Deauville,
ou les appareils sont réunis et dont toutes les issues sont gardées
militairement. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août 1938 - Vacances ministérielles à Deauville. - Trois membres du gouvernement sont venus pour les fêtes du 15 août, à Deauville. M. Mandel, ministre des Colonies, se reposait au « Normandy ». M. Georges Bonnet, ministre des Affaires Etrangères, faisait du yachting le dimanche et le lundi, en participant aux régates sur le yacht de M. Fossorier, maire de Deauville. Enfin,
M. Julien, ministre des P. T. T., a passé le dimanche entier sur la «
plage Fleurie ».
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Son cheval s’étant emballé, un cavalier tombe et se tue.
- Lundi
matin, vers 9 h. 30, un groupe de cavaliers se promenait à Deauville
sur la piste qui longe le boulevard bordant la mer, lorsque soudain l'un
d'eux accélérant brusquement l'allure devança le peloton.
Littéralement emballé, son cheval s'engagea à droite dans la rue
Hoche et poursuivit sa course folle, malgré les efforts désespérés
de son cavalier, qui fut désarçonné et projeté sur le trottoir où
il se fractura le crâne. La mort fut instantanée.
Août 1938 - Des ventes de Yearlings à Deauville. - Des enchères extrêmement animées ont été enregistrées aux ventes de yearlings à Deauville. Entre autres gros prix, le poulain « Juridique », fils de « Massine », provenant de l'élevage de M. René Wattinne, a été adjugé pour 435 000 francs à M. Holdert, établissant ainsi le record de l'année. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1938 - Un journalier tombé d’un wagon et se brise la colonne vertébrale. - Vendredi, vers 18 h. 30, M. Alexandre Lamboy, 53 ans, journalier au service de M. Bourgeot, négociant en grains, était en train de recouvrir un wagon de paille à la gare de Deauville lorsque la corde destinée à tendre la bâche se rompit brusquement. Tombé à la renverse sur la voie, M. Lamboy fut relevé sans connaissance et transporté à l'hôpital de Trouville où le docteur Roques diagnostiqua une fracture probable de la colonne vertébrale. L'infortuné
journalier qui est marié et père de famille est décédé samedi, vers
14 heures. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 -
Les ventes de Yearlings à Deauville.
- Samedi
dernier « Le Planier », élevé par M. Jean Couturier, haras du
Mesnil, à Cavigny, a été acheté par M. Edwabnyks, pour Je prix de
620 000 francs. Ce produit d'un fils de Pharos, « L'Heure du Thé »,
est frère de « Néarco » qui a gagné le Grand Prix de Paris 1938.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 - Les services de remplacement de trains par les Courriers
Normands. - La
Société Les Courriers Normands a l'honneur d'informer MM. les
voyageurs qu'y dater du 2 Octobre 1938. elle assurera le replacement des
trains sur la ligne Vire-St-Hilaire-du-Harcouët - Fougères, en
correspondance d'une part, avec les trains de la S.N.C.F. et d'autre
part à Vire avec la ligne des Courriers Normands
Caen-Vire et à Fougères avec la ligne des C.N. Caen-Vire-Fougères
avec la ligne des C.N. Caen-Vire-Fougères-Rennes. Pour la ligne Trouville-Deauville-Cabourg, le remplacement sera effectué à la date du 2 octobre. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
L'offensive du froid.
- Les
froids intenses signalés ces derniers jours en Russie et en Allemagne
taisaient présager l'arrivée d’une vague glaciaire dans nos
régions. Elle a arrivée dans la nuit de samedi à dimanche, faisant
éclore sur nos fermes une riche floraison de givre, et surprenant
autant par son apparition soudain que par sa rigueur inaccoutumée.
il en est résulte de graves inconvénients pour la circulation et pour la vie ménagère. Nombreuses sont les habitations où l'eau et le gaz sont coupés, par suite du gel des canalisations ou des compteurs. Le vent reste à l’Est, et le froid peut durer. (Source : Le Moniteur du Calvados) Décembre
1938 -
Une odyssée qui finit mal.
- A
la sortie d'une soirée donnée à la Salle des fêtes de Deauville et
ou elle faisait partie de la troupe d'amateurs chargés d’interpréter
« La belle aventure », Mme Homo, de Touques, eut la
désagréable surprise de constater que sa voiture laissée devant la
porte de cet établissement avait disparu. Après
d'assez longues recherches en compagnie de quelques amis, elle finit par
la découvrir vers 4 h. du matin, abandonnée sur la route de
Saint-Arnoult, en face de la ferme du Coteau. Elle ne contenait
plus ni essence, ni huile et le moteur était complètement
détérioré.
La
gendarmerie de Trouville avisée se livra à une minutieuse enquête qui
lui permit d'établir que l'auto en question avait été volée vers 22
h., par cinq jeunes Trouvillais âgés de moins de vingt ans, qui après
avoir fait une randonnée, à Honfleur sous la direction de leur
camarade M. E…….., 18 ans, d'ailleurs dépourvu de permis de
conduire, avaient laissé la voiture, sur la berne de la route. Ils
auront à répondre, les uns et les autres, de cette équipée nocturne,
devant la Justice où leurs parents seront cités comme civilement
responsables. (
Source : Le Moniteur
du Calvados)
Décembre 1938 -
Le thermomètre
est descendu hier soir à 17,7 au-dessous de zéro.
- Beaucoup
de nos concitoyens apprendront avec surprise que le minimum de la
température dans notre région a été atteint hier, sur le coup de 20
heures, avec 17,7 au-dessous de zéro. La baisse subits annoncée par la
météorologie s'était produite. Elle
fut toutefois de courte durée, une heure après elle se relevait
sensiblement, pour atteindre moins 3 degrés aux environs de minuit. Ce
qui fut d'ailleurs fort apprécié par ceux qui rentraient chez eux à
cette heure tardive. (Source
: Le Moniteur du Calvados) Décembre 1938 - Un grand hiver est commencé. - Le brusque changement de température, survenu dans la nuit du 17 au 18 décembre, et aggravé sensiblement dans la nuit du 18 au 19, a surpris beaucoup de personnes. On ne compte plus les canalisations gelées ou éclatées, les lavabos inutilisables, les radiateurs d'automobiles mis hors de service. Une
telle brusquerie ne doit pas surprendre. Elle est de règle au
commencement des grands hivers. Depuis le commencement des observations
météorologiques dans le Calvados, c'est-à-dire depuis 1873, nous
avons subi quatre grands hivers, ceux de 1879-1880, de 1890-1891,
1894-1895, 1916-1917. Tous ont débuté de la même manière, par L'hiver de 1879-1880 qui fut terrible en France, et simplement très froid dans le Calvados débuta brusquement le 15 novembre. Le minimum fut de —13° 4 le 12 décembre, et les gelées furent à peu près continues jusqu'au 30 janvier, malgré un adoucissement sensible dans la première quinzaine de janvier. L'hiver de 1890-1891 prit son origine dans un revirement subit de la température au cours de la journée du mercredi 20 novembre. Le 27 le minimum s'établit à - 9° 6, le 28 à - 15, et les gelées furent ininterrompues jusqu'au 20 janvier. L'arrivée du célèbre hiver de 1895 ne fut pas moins surprenant. Après quelques gelées entre le 4 et le 12 janvier, la température était redevenu très douce. Brusquement, elle s’abaisse à – 5° le 26, à – 12° le 27, - 18° le 2 février. Les gelées ne cessèrent qu'à partir du 20 mars. L'hiver de 1917 qui fut très froid du 24 janvier au 15 février, présenta partiellement les mêmes caractères. Après de faibles gelées échelonnées du 11 au 23, le minimum s'abaissa brusquement à - 10° le 24 janvier et il atteignit – 13° le 4 février. L'hiver actuel a débuté comme ceux, que nous venons de désigner. A-t-il des chances de leur ressembler en durée et en intensité ? Nous ne pouvons l'assurer, mais nous pouvons le craindre. Conformément au cycle de 372 ans et au demi cycle de 180 ans, dont j'ai signalé i'existence en 1925, nous retrouvons des hivers correspondants en 1752, 1565, 1009, 822. Un hiver rigoureux devait survenir aux environs de 1938. Il était impossible de fournir une précision, car on constate assez fréquemment un décalage d'un an en avance ou en retard, par rapport aux dates théoriques. Par rapport à l'année 822 le terrible hiver de 1565 était en avance d'une année. Celui de 1938 est en retard d'une saison. Au lieu de venir au commencement de l'année, il survint à la fin, mais, il vient, et il se présente avec toutes les apparences d'un hiver rigoureux. Fort
heureusement, nous sommes mieux organisés pour le supporter, qu'on ne
l'était à l'époque de Charles IX ou des fils de Charlemagne. Abbé
Gabriel. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Pour avoir des arbres de noël.
- MM.
Gallimard, frères, de Paris, possèdent sur le Mont-Canisy, près de
Deauville, un vaste plant de jolis sapins, dits « épicéa »,
dont le régisseur est M. Cormier, conseiller municipal à Bénerville. Quel
ne fut pas l'étonnement de ce dernier quand il constata qu'une
soixantaine de ces arbustes avaient été coupés et emportés, ce qui
représentait pour le propriétaire un préjudice de 8 à 10 000 francs.
Audou,
qui a passé des aveux, devra répondre de son acte indélicat devant la
Justice. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février 1939 - Une chute mortelle. - Vendredi, en fin d'après-midi, M. Londais Jules, 29 ans, demeurant, Vauville, père de trois enfants en bas-âge, travaillait à la villa « Les Phalènes », rue des Villas, à Deauville, à l'élagage des arbres. A
un moment donné, il tomba lourdement sur le sol d'une hauteur de 5
mètres. Relevé immédiatement, il fut transporté chez un docteur pour
y recevoir des soins, mais malheureusement la mort avait fait son
œuvre, probablement des suites d'une fracture du crâne. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril 1939 - Deauville en tête des ports français pour l’exportation des pommes. - On connaît maintenant les résultats de l'exportation des fruits à cidre pour la dernière campagne. La production avait été particulièrement abondante et, après absorption par les besoins français, il restait une marge excédentaire très importante. Le change a, par ailleurs, aidé à des exportations massives sur les pays à consommation élevée ou à récolte médiocre. L'Angleterre a ainsi absorbé 26 000 tonnes, dont 18 000 provenant exclusivement de la vallée d'Auge, car l'importation anglaise est preneuse de pommes douces et amères à l'exclusion des pommes aigres. Ces circonstances, comme aussi l'utile coopération des services administratifs et municipaux ont permis au port de Deauville de se classer premier des ports français en exportation de fruits à cidre. Sur les 60 000 tonnes emportées vers l'Allemagne, le Calvados n'a rien fourni. Les pourparlers engagés pour la vente d'une importante quantité de « poires grises » de la vallée d'Auge n'ont pu aboutir à la suite de la tension diplomatique de septembre. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1939 -
La prochaine inauguration de la digue-terrasse.
- M.
Pomaret, ministre du Travail à accepté l'invitation faite par M.
Fossorier, maire de Deauville, de venir inaugurer, le dimanche 9 juillet
la digue-terrasse de Deauville à Bénérville. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - A plus de 100 ans, elle va encore à la fête ! - La centenaire de Deauville, Mme veuve Galifot, s'est rendue, hier, à la fête du Quartier de l'Avenir. Mme
Galifot, qui entrera dans sa 103° année le 8 septembre prochain, est
originaire de Perros-Guirec, où elle se maria et où elle résida
jusqu'en 1860, époque à laquelle elle vint
Juin 1939 - Le ruban rouge du Chanoine Lasné a été fêté à Deauville-sur-Mer. - A l'occasion de la nomination de M. le Chanoine Laisné, curé de Deauville, au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, une souscription publique avait été ouverte par les soins de la municipalité, afin d'offrir un souvenir au nouveau légionnaire. Plus de mille souscripteurs, parmi lesquels beaucoup d'ouvriers et de petit employés étaient venus spontanément apporter leur obole à la mairie, témoignant ainsi l'affectueuse estime dont jouit dans tous les milieux l'excellent pasteur qui, depuis près de trente ans exerce son ministère sur la Plage Fleurie avec autant de zèle que de distinction. Aussi la réception organisée en son honneur dans la grande salle de la mairie, où devait lui être remis le magnifique poste de T. S. F. provenant de la collectivité deauvillaise a-t-elle revêtu l'allure d'une touchante manifestation de sympathie à laquelle la population tout entière avait tenu à s'associer en la personne de ses principaux représentants. Autour du héros de la fête sur la soutane noire duquel se détachait, à côté de la croix de chevalier de la Couronne de Belgique qui lui avait été décernée pendant la guerre, l'insigne de sa nouvelle distinction, avaient pris place : MM. R. Fossorier, maire de Deauville ; Hervieu, Rousseau, Joutel, adjoints, ainsi que la plupart des conseillers municipaux ; A. Gagne, président de l'Association Deauvillaise des Anciens Combattants, avec une délégation de cette société ; Hamelin, directeur de l'école communale de garçons ; Mme Biennassel, directrice de l'école des filles ; Tihy, délégué du Parti Social Français ; les dirigeants de la Croix-Rouge ainsi que de nombreux fonctionnaires et notabilités de la ville. En quelques paroles pleines d'à propos, M. R. Fossorier, maire de Deauville, dit à M. le chanoine Laisné combien il était heureux et fier de lui remettre le souvenir dû à la générosité de ses administrés. M. le chanoine remercia en termes chaleureux M. le Maire et les membres du Conseil municipal, parmi lesquels il salua tout particulièrement M. Colas, ancien maire, et commandeur. de la Légion d'honneur « dont l'activité fut, si précieuse à la cité et à son curé ». Après
avoir exprimé à toute la population sédentaire ou balnéaire, son
infinie reconnaissance, M. le chanoine Laisné conclut en se
réjouissant d'avoir été appelé au service d'une paroisse telle que
Deauville. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1939 - l’Empereur et l’Impératrice d’Annam à Deauville. - Hier matin, à 11 h. S.-M. Bao Dai, empereur d'Annam, accompagné de l’impératrice Nam Phuong, voyageant incognito, ont atterri sur l'aérodrome de Saint-Gatien-Deauville, à bord d'un avion « Simoun », piloté par Detroyat. Accueillis par quelques intimes, ils se sont rendus directement au Bar-du-Soleil, sur la plage de Deauville, ou ils ont applaudi les grandes vedettes parisiennes en représentation. Les souverains ont ensuite déjeuné en mer à bord du yacht « Karifa ». Ils
sont repartis le soir même par la voie des airs. (Source
Juillet 1939 - Médaille d’honneur de la police. - La médaille d'honneur de la police française, instituée par le décret du 17 novembre 1936, est décernée à MM. Chaté Georges, brigadier-chef à Caen et Georges Marcel, agent de police à Deauville-sur-Mer. Nos sincères félicitations.. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Le chômage. -
Les
quatre fonds municipaux de chômage allouent des secours à 103
chômeurs, dont 63 à Caen. Le fonds de chômage de Trouville est suspendu à partir du 1er juillet 1939.. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1939 - Le temps qu’il a fait en juin. – Nous n 'apprendrons rien a nos lecteur en leur disant que le mois de fut pluvieux, nous les surprendrons probablement, en leur apprenant que la température fut supérieure à la normale. Le fait est cependant bien avéré. Dans toutes les stations la moyenne dépasse 15°. Une forte élévation de température, survenue du 4 au 7, a contribué à relever la moyenne, il convient de noter en plus que les températures ont varié relativement peu dans le courant des journées. Le maximum a dépassé rarement 20°, mais le minimum est demeuré fréquemment supérieur à 10°, de sorte que le mois a été très doux dans son ensemble. Il a été également très pluvieux grâce à des orages nombreux, parfois très violents. Le plus désastreux de ces orages fut celui du 7 qui traversa le département, de Saint-Sever à Lisieux, en déversant des torrents de pluie et de grêle. Les pluies totales dépassent de beaucoup la normale 58 m/m, elles varient sensiblement d'un point à l'autre. La
douceur de la température, jointe à la grande abondance des pluies a
été très favorable à la végétation. A la fin du mois, les foins
sont très fournis mais difficilement récoltables, les céréales
et les racines fourragères poussent vigoureusement. On constate par
ailleurs que la production des fruits à cidre sera très inférieure
aux estimations primitives. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1939 - un motocycliste est sérieusement blessé dans une collision. – M. René Bernier, âgé de 29 ans. employé au garage du Golf, à Deauville, circulait à motocyclette dans la rue Désiré Le Hoc, se dirigeant vers la place Morgny, lorsqu'il entra en collision avec l'automobile de M. Maurice Guerre, fruitier, boulevard des Sports, à Deauville, qui débouchait de la rue Mirabeau. Le choc fut très violent. Le motocycliste, assez grièvement blessé à la tête, fut, pansé dans une pharmacie voisine, puis transporté à l’hôpital de Trouville. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Vers 4 heures du matin, il entendit, du bruit et constata, non sans étonnement, que son hôte avait disparu en emportant une certaine somme d'argent ainsi que plusieurs objets. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1939 - Un concours des peaux bronzées à Deauville. – Le comité des fêtes de Deauville avait organisé, sur la plage, un concours de peaux bronzées. 70 enfants de 4 à 15 ans, avaient répondu à l'appel des organisateurs, rendant difficile la tâche des membres du jury, que présidait Mlle Corinne Luchaire, entourée de M. et Mme Lassus et des membres du Comité. Voici les noms des lauréats : 1re catégorie : Jean Didner, André Meglia, Georges Geandel. 2e catégorie : Jacquotte Paillet, Marie-Louise Hollebecque, Colette Bloch. 3e catégorie : Didier Hirsh, Hubert Bimont. 4e catégorie : Billie Lassus, Andrée Hollebecque, Simone Breton. 5e
catégorie : Jean Lassus, Françoise Berthier. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Deux
octogénaires
succombent
asphyxiés
au cours
de leur
sommeil.
-
M. Synyach, commissaire de police
à Deauville,
prévenu
par des
voisins
que les
époux Courtecuisse,
rentiers,
demeurant
à Deauville, 28,
rue Mirabeau,
n'avaient
pas
été
aperçus depuis
trois
ou
quatre
jours
firent
ouvrir
par les
soins
d’un
serrurier
l'appartement
qui
était
fermé
intérieurement. Dés
l'entrée,
une forte
odeur
de gaz
saisit
les arrivants
qui découvrirent
dans
la cuisine
le cadavre
du chien
de la
maison. Allongé
sur son
lit,
au premier
étage
dans
la chambre
dont
il fallut
également
forcer
l'entrée, M.
Courtecuisse
avait
succombé
à l'asphyxie.
A ses
côtés,
sa femme
râlait
faiblement.
Malgré
les soins
qui lui
furent
prodigués
par le
docteur
Rigaud
mandé
d'urgence, elle
devait succomber
quelques
heures
plus
tard. L'enquête
a démontré
que les
décès
des deux
époux
étaient
purement
accidentels.
En effet,
à une
ancienne
conduite
de gaz
était
suspendue
dans
la cuisine
une corde
à linge
dont
la tension
peu à
peu finit
par provoquer
une fissure
dans
la tuyauterie
et le
gaz s'infiltrant
par les
lames du
parquet
asphyxia
au cours
de leur
sommeil
les deux
époux
dont
la chambre
était
située
au-dessus
de la
cuisine.
L'inhumation des deux victimes de ce pénible accident a eu lieu à Deauville, vendredi dans la matinée.
Conduite
devant M. le Commissaire de Deauville, elle glissa les dits
objets dans porte-parapluie du commissariat où ils furent retrouvés.
Marie Halley est condamnée par défaut à quatre mois d'emprisonnement.
Cette peine se confondra avec une peine de deux mois de prison
précédemment prononcée contre elle par le tribunal de Pont-l’Evêque.
Février
1940 -
Les
bons comptes
font les
bons amis.
- Appliquant
à la lettre
le proverbe,
Mme
F. M…,
23 ans,
femme de
ménage à
Deauville, mécontente
de s'être
vue frustrée
de quelques
centimes dans
les émoluments
que lui
versait son
patron, ne
trouva rien
de mieux pour
se venger,
que de
lui subtiliser
quelques billets
de mille.
Elle dément
à l'audience de
malveillantes insinuations
émises au
cours de
l'instruction
sur le
compte de
son patron,
et passe
des aveux
complets.
Février 1940 - Bataille de dames. - Le quartier de la rue du Gaz, à Deauville, était mie en émoi le 7 novembre dernier par une bataille en règle mettant aux prises quatre ménagères de la dite rue. Il s'ensuivit d'une part, des ecchymoses. griffes, contusions et morsures subies par une dame Lacaille, 23 ans, d'autre part, pour Mme Juliette Crestel, 38 ans, un accouchement prématuré que le Tribunal refuse de considérer comme une conséquence directe des coups reçus. Les Jeunes P… Marguerite, 15 ans, et V… Alice, 15 ans, accusées d'avoir prêté main forte à Mme Crestel contre Mme Lacaille, sont relaxées des fins de la poursuite. Mme Crestel est condamnée à 16 francs d'amende avec sursis. Mme Lacaille, sur laquelle pèsent de mauvais renseignements, est condamnée à 8 jours de prison avec sursis et 25 francs d'amende.
Février 1940 - Sur Opposition. - Condamné par défaut le 6 novembre à 8 jours de prison pour violences et voies de fait contre les agents de la force publique, Delasalle Maurice, 22 ans, docker à Deauville, a fait opposition. Le Tribunal élève la peine à 15 jours, mais lui accorde le bénéfice de la loi de sursis.
Mars
1940 -
Baptême du canot de sauvetage.
- Aujourd'hui,
à 15
h. 30,
baptême du
nouveau canot
de sauvetage
à moteur «
Amiral-de-Maigret
» de
la station
de Trouville-Deauville
à la maison-abri
du canot
au bassin
des yachts.
Mme la
baronne de
Castelnau en
sera la
marraine et
M. Moureaux
le parrain.
Juin
1940 -
Un bavard. -
Le général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de
Londres, et qui ne fait plus actuellement partie du gouvernement,
n'avait aucune mission pour faire des communications en public. Il a
été rappelé de Londres et a reçu l'ordre de rentrer en France et de
se tenir aux ordres de ses chefs. Ses déclarations doivent être
regardées comme nulles et non avenues. Ce trop grave général et « jusqu'au-boutiste » et il engageait les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à gagner l'Angleterre pour continuer la lutte. On assure même que malgré l'ordre de rentrer au quartier que lui avait donné le maréchal Pétain, le général de Gaulle est resté en Angleterre. Tout cela est vraiment bien regrettable.
Juin 1940 - L'heure allemande. - On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Août 1940 - Affaires municipales . - Par décision préfectorale, M. Léon Bréfort, adjoint au maire de Deauville, a été suspendu de ses fonctions pour une durée d'un mois.
Mars
1941 - Avis
à la population côtière. - Le commandant en chef des troupes d'occupation en
France communique ce qui suit : « Des
actes dirigés contre les intérêts des forces d'occupation ont été
commis dans les régions côtières. Les coupables ont été punis ou
attendent leur punition, selon les droits de guerre qui prévoient la
peine de mort. Je préviens catégoriquement la population de la côte
de ne pas se laisser provoquer à des activités qui entraîneraient la
peine de mort, tant pour leurs auteurs comme pour toutes leurs
complicités. L'interdiction
de la pêche a été relevée, tenant compte de la situation économique
de votre région et du ravitaillement de la France, mais si ce geste
reste mal compris, ou si les actes précités se répétaient, la
population entière aurait à subir selon le droit de la guerre, les
représailles les plus dures. Méfiez-vous
des provocateurs irresponsables, qui ne sont pas des français, votre
sort et celui de votre pays est entre vos mains. Ne vous livrez pas à
des intêrets qui ne sont pas les nôtres, ne vous laissez pas
entraîner et proposez-vous à tous les actes dont vous auriez à
regretter les conséquences ».
Mai
1941 -
Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute
personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une
propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple,
que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise Juin
1941 -
A
propos du plan d'évacuation de la côte. -
Pour mettre fin aux rumeurs alarmistes circulant
à ce sujet dans nos populations du littoral, M. Fossorier, maire de
Deauville, a fait apposer sur les murs de la ville l'avis suivant
: « La nouvelle a circulé que Deauville devait être évacué. Il
n'en est pas question actuellement. L'origine de ce bruit vient de ce
qu'un plan a été mis à l'étude pour que en cas de danger
grave, l'évacuation puisse se faire dans le calme et dans l'ordre.
Cette, élémentaire mesure de précaution doit, en aucune façon,
troubler la population, ni faire présager une éventualité qui, selon
toute vraisemblance, ne se produira pas ».
Juillet 1941 - Un Allemand sauve deux jeunes baigneurs. - S'étant trop attardés sur un banc de sable à la marée montante, devant Deauville, deux enfants, Paul Goualier et Paul Pasquot, 12 et 14 ans, demeurant rue Jean-Jaurès, à Deauville, s'aperçurent soudain qu'il leur était impossible désormais de regagner le rivage. Par bonheur, un soldat allemand, qui se promenait sur la plage, comprenant que les gamins se trouvaient dans une situation des plus critiques, n'hésita pas à se jeter à la mer et, après avoir rejoint à la nage les jeunes imprudents réussit à les ramener tous deux sains et saufs sur le sable. La municipalité de Deauville a vivement félicité le sauveteur et a tenu à rendre compte à son colonel du bel acte de courage qu'il venait d'accomplir.
Mai 1942 - Vols de brebis.. — Depuis plusieurs mois, M. Maurice Vandon, 47 ans, cultivateur à Deauville. constatait très fréquemment la disparition de brebis de ses herbages de Saint-Arnoult et de Deauville. A ce jour, il estime le préjudice causé à 30 000 francs au moins. Samedi matin, 9 courant, il constata qu'une nouvelle brebis lui avait été dérobée dans son écurie, rue du Gaz, à Deauville. Ayant porté plainte à la gendarmerie de Deauville et donné quelques indications aux gendarmes, ceux-ci appréhendèrent Verslyte Pierre, 19 ans, terrassier, rue du Gaz, à Deauville, et celui-ci reconnut très rapidement les faits. Il déclara avoir commis ces vols en compagnie de Frédéric James, 39 ans, journalier, demeurant même rue. Celui-ci a reconnu les faits et tous deux ont mis en cause Louis Nouvelot, 62 ans, limonadier, 1, rue de Verdun, à Deauville. Celui-ci nie énergiquement les faits, mais ses deux complices étant formels, tous trois ont été arrêtés. (Source : Ouest-Eclair)
Juillet
1942 -
Une imprudence. -
Le 27 juillet, vers 17 h., au cours d'une manœuvre dans les dépendances
de la gare de Deauville, Léon Lapborme, 70 ans, place Bellevue à
Trouville, qui s'était introduit dans l'enceinte pour y ramasser
de de l'herbe, a été happé et écrasé par un wagon. Le bassin complètement écrasé, le pauvre homme a été tué sur le coup. En dépit d'une légère surdité, il avait la mauvaise habitude de pénétrer dans les dépendances de la gare, malgré les observations des employés. Son imprudence lui a coûté la vie.
Août
1942 -
Un vol. -
Une nuit,
d'audacieux malfaiteurs se sont introduits chez M. et Mme Gandon,
coiffeurs, avenue de la République à Deauville par la chambre où les
époux dormaient, et ont pris sur la cheminée, un coffret contenant 40
000 fr. d'argent et de bijoux, des certificats de créance et de papiers
personnels. Ce n'est que le matin, que M. et
Août
1942 -
Avis aux populations. - Malgré
plusieurs avertissements, le calme a de nouveau été troublé sur
certains points de la France occupée. Des attentats ont été
perpétrés contre des soldats allemands par des terroristes communistes
à la solde de
l'Angleterre. Conformément
à ce qui a été annoncé à maintes reprises, les mesures les plus
sévères ont été prises pour répondre à chaque attentat. J'ai,
en conséquence, fait fusiller 93 terroristes qui ont été convaincus
d'avoir commis des actes de terrorisme ou d'en avoir été complices. J'invite
la population française, dans son propre intérêt, à aider, par une
extrême vigilance, à la découverte des machinations terroristes,
faute de quoi je serai obligé de prendre des mesures dont toute la
population aura à souffrir. Der
Hoehere SS-und Polizeifuehrer im Bereich des Militäerbefehlshaber in
Frankreich. (Bonhomme
Normand)
Août 1942 - Une imprudence. - Le 27 juillet, vers 17 h ., au cours d'une manœuvre dans les dépendances de la gare de Deauville, Léon Lapborme, 70 ans, place Bellevue à Trouville, qui s'était introduit dans l'enceinte pour y ramasser de l'herbe, a été happé et écrasé par un wagon. Le bassin complètement écrasé, le pauvre homme a été tué sur le coup. En dépit d'une légère surdité, il avait la mauvaise habitude de pénétrer dans les dépendances de la gare, malgré les observations des employés. Son imprudence lui a coûté la vie. (Bonhomme Normand)
Septembre 1942 - Un sauvetage. - Mlles Yvonne et Hélène Blondeau, de Deauville, se baignaient sur cette plage quand elles perdirent pied. Une autre baigneuse, Mlle Gabrielle Moreau, comptable aux Magasins du Printemps, attirée par leurs cris, se porta à leur secours et réussit, non sans peine, à sauver Hélène. Mais
la situation d'Yvonne devenait de plus en plus tragique lorsque M.
Bérubé, expert-comptable à Deauville, qui se préparait à prendre
son bain, s'élança. Il était grand temps car la jeune fille était
déjà sans connaissance ! Après de longs soins, elle put être
cependant ranimée. (Bonhomme Normand)
Octobre 1942 - Destruction des pigeons. - Conformément à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux propriétaires de pigeons que tous les pigeons de toutes espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de pigeons s'exposeraient à des sanctions très sévères. - Conformément à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux propriétaires de pigeons que tous les pigeons de toutes espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de pigeons s'exposeraient à des sanctions très sévères.
Octobre
1942 -
Et ça continue.
- En raison de
la situation difficile de notre approvisionnement en beurre pour le mois
de novembre, le ravitaillement général réformes que les rations
ne pourront être honorées en une seule fois.
Novembre 1942 - L'heure du couvre-feu. - A partir du 1er novembre et jusqu'au 31 mars prochain, l'heure de fermeture des débits et l'heure du couvre-feu sont fixées pour la Normandie comme suit, par les autorités d'occupation : Heure de fermeture des débits, 22 h. 30 ; heures du couvre-feu, 23 h. 00 à 5 h. 00.
Avril
1943 - La propagande.
- Ces
derniers temps, à Deauville et à Trouville, des vitres ont été
brisées à plusieurs reprises chez des personnes ayant une attitude
germanophile. En même temps, on remarquait un accroissement de la
propagande communiste par tracts. Le 14 et le 18 mars, les tombes de
soldats allemands et anglais ont été profanées. Pour
empêcher le renouvellement de pareilles menées et comme expiation :
l'arrestation de cinq personnes appartenant au milieu probable des
malfaiteurs a été ordonnée. D'autre part, comme deuxième mesure d'expiation, le couvre-feu dans les communes de Deauville et de Trouville a été fixé à 21 heures. Les restaurants, cafés, cinémas et autres lieux publics, devront fermer à 20 h. Cette mesure restera en vigueur jusqu'au 11 avril 1943 inclusivement.
Mai
1943 - Faits
divers. -
Dans
le seul mois de mars, 47 bovins ont été abattus clandestinement chez
M. C………, cultivateur au Breuil-en-Auge, avec la complicité de
M. B………., cultivateur aux Authieux-sur-Calonne, pour
le compte des frères D……, de Deauville.
Mai
1943 - L'évacuation
de la côte. — Le
30 avril, selon les plans prévus, un train spécial a amené en
direction de Mortagne les évacués de Cabourg et de Trouville-Deauville. Tout s'est passé dans l'ordre et le calme. Dès le matin, des équipes de secours de la Croix-Rouge et de la Défense Passive avaient aidé au transport des bagages et, a midi, au transport des malades et des impotents. Pour le voyage, le Secours National avait mis à la disposition des évacués, biscuits, conserves, oeufs durs, lait concentré et sucre, etc. M. Moureaux, maire de Trouville, avait personnellement fait remettre à chaque évacué de Trouville une somme de 50 fr. pour compléter l'allocation de départ. Enfin, les autorités locales ont apporté leur réconfort à tous ces malheureux contraints de quitter leur foyer, pour peu de temps, espérons-le.
Janvier 1944 - Interdiction de circuler. - Sur l’ordre de la Feldkommandantur 723, la circulation générale est interdite entre 18 h. et 8 h. sur les roules nationales suivantes : N° 514 entre le Home-Varaville et Cabourg, N° 513, entre Varaville et Honfleur. Des barrages seront établis à chaque extrémité des sections sus-indiquées et des pancartes rappelleront ces prescriptions au public. Les riverains qui seraient dans l'obligation d'emprunter ces itinéraires, durant les heures interdites, devront s'adresser à la Standort-kommandantur compétente qui leur délivrera des permis.
Avril
1944 -
Distribution d'œufs frais.
- Le Préfet du
Calvados communique : Une nouvelle distribution de deux oeufs frais est
prévue au titre du mois d'Avril dans les Toutefois les consommateurs énumérés ci-dessus et qui sont détenteurs de la feuille de denrées diverses à indicatif P1 et P2, sont exclus de ces distributions. Cette distribution sera effectuée contre remise de ticket DV de la feuille de denrées diverses du mois d'Avril 1944 des catégories de consommateurs visés ci-dessus. Au moment de la distribution, les détaillants exigeront la présentation de la carte d'alimentation pour contrôler la catégorie du consommateur. Ils s'assureront en outre que le cachet de la mairie porté sur la feuille de denrées diverses est effectivement celui d'une localité bénéficiaire de distributions d'œufs.
Août 1944 - La guerre en Normandie. - Les troupes britanniques de l'armée canadienne, après avoir traversé la Touques, entraient à Lisieux. Cambremer avait été libérée dans l'après-midi. Nous avions aussi traversé la Touques près de Gacé, à 30 kilomètres au sud de Lisieux. Après la libération de Cabourg, les troupes hollandaises de l'armée canadienne se rendaient à Houlgate et delà à Deauville qu'elles ont libérée hier soir.
Décembre
1944 -
Le déminage des zones côtières.
- Les populations côtières sont invitées à donner aux
agents de l'Inscription Maritime dans les ports tous les détails sur les
zones minées par les allemands ainsi que sur l'emplacement des mines
isolées qu'elles peuvent connaître afin que des mesures de déminage
soient entreprises.
Janvier 1945 - Toujours les mines. - M. Auguste Bisson, demeurant, avenue de la République à Deauville, qui se promenait sur la plage, a été blessé au visage par l’explosion d’une mine. Il a subi l’ablation de l’œil gauche. Un
enfant de 9 ans, Henri Aupée, dont les parents demeurent rue de la
Gare, à Blonville, traversait un champ, lorsque le chien qui l’accompagnait
heurta une mine. Blessé à la cuisse et au ventre et atteint d’une
perforation de l’intestin, le malheureux garçonnet a été
transporté dans une clinique de Deauville.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1945
- Trois blessées
dans une explosion.
- A Deauville, trois
jeunes gens, Marcel Devarieux, Jean Gautier, et Louis Martin, étaient
réunis à l’entrée d’un blockhaus édifié boulevard
Cornuchi. En jetant sa cigarette sur le sol de la casemate que
recouvrait à cet endroit une certaine quantité de poudre, l’un d’eux
provoqua une violente explosion. Brûlés aux
visage, aux mains et sur différentes autres parties du corps, Marcel
Devarieux et Jean Gautier reçurent les premiers soins d’un pharmacien
avant de regagner leur demeure, Plus grièvement
atteint, Louis Martin fut transporté à l’hôpital de Trouville.
Février
1945
- Les mines font de nouvelles victimes. - M. André
Alexandre, 25 ans et son neveu, André Lempérier, 16 ans, manœuvres
, au Coteau à Deauville, se Le
lendemain, la barque « Églantine »
du port de Trouville ayant à bord M. Maurice Guérard, patron de
Trouville et M. René Varin, qui se livraient à la pêche
au large de Villers-sur-Mer,
sauta sur une mine marine. M. Guérard,
légèrement atteint, a été recueilli par une barque voisine, mais le
matelot Varin, gravement blessé, a péri. Il laisse une veuve et un
enfant.
Mars
1945
- Trop
débrouillard !
- Georges Bannier,
mécanicien, à Deauville, a été rencontré alors qu’il transportait
un certain nombre de marchandises achetées à un soldat allié,
notamment
120 paquets de cigarettes, 26 boites de corned-beef. Les denrées ont
été saisies : M. Bannier a été laissé en liberté sous caution
de 12 000 frs.
Mars 1945 - Six héros. - L’autre dimanche, Deauville a honoré la mémoire de six patriotes, Pierre Brière, Émile Dupont, Fernand Lagnel, Émile Londel, Léon Tellier et Stanislas Kukula, fusillés par les Boches, le 23 juillet 1944. Un
long cortège groupant, derrière les familles des martyrs, maintes
personnalités, parmi lesquelles MM. Les docteurs Ebrard, conseiller
général et Pomerais, président de la Délégation spéciale,
les maires des communes voisines, des officiers américains et français
et des députations de groupements divers, se forma devant l’hôtel de
ville et se rendit sur la plage où une plaque portant les
noms des glorieux disparus avait été placée. Un piquet de soldats en
armes rendait les honneurs. Après la poignante sonnerie « Aux
Morts » et une vibrante « Marseillaise », MM.
Émile Lack, président du Front National, Bruneau, président du
Comité de Libération, et Pomerais, exaltèrent le sacrifice de ceux
qui sont tombés « sauvagement assassinés par l’ennemi,
plutôt que de trahir leur secret ». (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1945 -
Danger !
-
Le
jeune Bernard Renoux, 6 ans, dont les parents demeurent villa « La
Souriante », rue Pasteur, à Deauville, avait découvert dans le
jardin du pavillon Saint-Louis, un certain nombre d’obus antichars qu’il
s’amusait à manipuler. L’un d’eux explosa entre les mains de l’enfant,
lui coupant les deux poignets et le blessant mortellement au ventre et
à la tête. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
Comme à
Chicago. -
Les
gendarmes ont découvert en gare de Deauville, des colis aux adresses
fantaisistes contenant un porc en pièces détachées. Ils appartenaient
au forain Amédée Lequin, de Deauville.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1945 -
Dégâts : occasionnés par la tempête à la plage de Trouville
Demande de subvention. -
Les plages de Trouville et Deauville de renommée mondiale
Novembre 1945 - Ouverture des charcuteries certains jours par semaine.. - Le Conseil général émet le vœu que les charcuteries soient ouvertes les mardi, mercredi et jeudi au lieu des jeudi, vendredi et samedi, ces deux derniers jours étant ceux de l'ouverture des boucheries. Cette
modification aurait l'avantage de faciliter le ravitaillement de la
population
qui s'en trouve dépourvue du samedi au jeudi.
Septembre 1946 - On découvre une officine d’évasions. - Une vaste organisation constituée en vue de l’évasion de prisonniers allemands vient d’être de couvert par la police de Trouville-Deauville en collaboration avec le service du Déminage. Pour
ne pas gêner l’enquête actuellement en cours et qui réservera sans
doute d’autres surprises, disons seulement pour le moment qu’une
fille de Deauville, de moralité douteuse, procurait aux P.G. les
papiers nécessaires à leur fuite. Une autre femme, bien connue à
Trouville, cacha chez elle durant onze jours deux
« chleuhs » qui ont été appréhendés à Paris. Jusqu’à
présent huit femmes ont été arrêtées, cinq ont été
laissées en liberté provisoire. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1946 -
Les baignades tragiques. -
Dimanche,
le jeune André Andrieux, 12 ans, demeurant avenue du Golf à Deauville,
se baignait sur la plage en compagnie de son frère et de sa
sœur. Soudain l’enfant perdit pied et se noya. Après une heure et
demie de recherches, son cadavre a été retrouvé à hauteur du bar du
soleil.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Octobre 1946 - Une belle citation. - La Croix de guerre avec palme et la citation suivante viennent d’être décernées par le gouvernement Belge, à M. Émile Roques, fils du Dr Roques de Deauville : « Jeune
français des forces de Résistance, ayant rendu de grands services aux
forces belges, lors des combats sur la Touques, le 22 août 1944,
notamment en assurant les liaisons sous des tirs et des bombardements
violents ». (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
La mémoire d’un héros de la résistance.
- La
Population de Trouville-Deauville a rendu un solennel hommage à la
mémoire de l’enseigne de vaisseau Jean Ayral, parachuté en France
peu avant le Débarquement, chef d’une équipe d’encadrement d’un
maquis de marine, tombé glorieusement au cours d’un engagement avec l’ennemi
le 21 août 1944. Parmi les personnalités qui entouraient le
père, la mère et la sœur du jeune héros, on remarquait MM. Denis,
Dode et Delamare, adjoints au maire, ainsi qu’une délégation du
Conseil municipal, ; Joutel, adjoint, représentant le maire
de Deauville ; Lainé, maire de Touques ; Fitz-James et
Roques, président et trésorier du Comité Une
plaque rappelant le souvenir du disparu fut inaugurée au Manoir des
Roches, puis l’assistance entendit avec émotion la lecture des
citations qui valurent à l’enseigne de vaisseau, la croix de
guerre avec palme de vermeil, la croix de la Libération et la Military
Cross. Des discours furent prononcés par MM. Bruneau, au nom du Comité
national de Libération ;
Denis, premier adjoint, au nom de la municipalité. Des gerbes
offertes par les sociétés patriotiques s’amoncelèrent au pied du
mémorial. La cérémonie s’acheva par les prières des morts que
récita M. le Doyen de Trouville. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre 1946 - Un marché de dupe. - Mme Berthe Candré, dactylo, à Trouville, a informé la police qu’une dame Lucienne Dupiol, couturière à Deauville, lui avait vendu 2 tickets-lettre « J » et un ticket-lettre « G » de la carte de textile pour le prix de 900 fr. Comble de malchance, les tickets n’ont aucune valeur commerciale. Ce qui n’a pas empêché les deux femmes de se voir gratifier d’un procès-verbal. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Le ravitaillement. -
La
distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre
alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre,
L ; Samedi 30 : M. N. ; lundi 2
décembre : O. P. Q. R ; mardi 3 : S. T ; mercredi 4
(matin seulement) : U. V. W. Y. Z ; jeudi 5 et vendredi
6 : retardataires. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Un hommage au général de Gaulle.
– La
municipalité de Deauville a donné le nom d’avenue du
Général-de-Gaulle à la partie de l’avenue de l’Hippodrome
comprise entre la rue du Bac et l’avenue de la République. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1947 -
Le remplacement des P.G. allemands.
– Il
est probable que dans les prochains mois commencera le rapatriement des
prisonniers allemands. Dans le Calvados, où environ 6 000 de
ceux-ci sont employés, le rapatriement va poser un grave problème de
main-d’œuvre. Le gouvernement français a engagé depuis plusieurs
mois des pourparlers pour que des ouvriers étrangers viennent remplacer
les P.G. Pour obtenir ces ouvriers, les exploitants agricoles employant
des allemands doivent dés maintenant en faire la demandes et remplir
les contrats de travail qui sont à leur disposition au Bureau de
main-d’œuvre agricole, à caen. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1947 -
A la tienne, Adolf. –
Jean
Schmidt, 44 ans, demeurant à Cabourg, consommait dans un café de
Deauville avec un prisonnier boche du commando de l’Hôtel de la
Terrasse. Les gendarmes sont intervenus pour mettre fin à cette
fraternisation prématurée. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1947 -
En attendant le Tour. –
D’après les premiers renseignements, voici l’itinéraire qui
serait suivi par le Tour de France dans la traversée du
département : Vire, Le
lendemain, les coureurs gagneront Paris par Blainville, Bénouville,
Amfréville, Sallenelles et les plages de la Côte jusqu’à Deauville,
Touques, Pont-l’Evêque, Lisieux et L’Hôtellerie. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars 1947 - Les relations Cabourg-Deauville. – La S.N.C.F. reprenant l’exploitation du service voyageurs sur la ligne Cabourg-Deauville à partir du 28 mars, les services autobus de remplacement de trains seront suspendus sur cette relation à cette date. Consulter
les nouveaux horaires de la ligne Caen-Cabourg-Deauville-Honfleur. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
Un voyage du maire de Deauville aux
États-Unis. –
M. Robert Fossorier s’est embarqué à bord d'un avion de la
compagnie Air-France à destination de New York. Il doit
rencontrer là-bas diverses personnalités du tourisme américain en vue
de les inciter à diriger leurs compatriotes vers nos rivages et, plus
spécialement (Saurait-on le lui rapprocher puisque tout le monde en
profitera) vers la reine des plages normandes.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Juin
1947 -
L’enseignement secondaire à
Deauville.
–
Une information de source universitaire, annonce que l’annexe
provisoire du Lycée Malherbe de Caen, installée à Deauvile
depuis la Libération, serait remplacée par un établissement
définitif du même degré qui ouvrirait en octobre. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
6 juin, férié.
–
Le 6 juin a été officiellement déclaré jour férié pour les
administrations publiques et les écoles du Calvados. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Il était temps. –
A
Deauville, trois baigneuses, qui s’étaient aventurées trop loin et
qui avaient perdu pied, ont été sauvées par d’autres baigneurs dont
un américain. Deux des imprudentes, ont été transportées à la
clinique Saint-François : Il s’agit de Mlles Marie, secrétaire,
à Silly (Marne), et Dollève, S.P., de Villeneuve-le-Roi (Seine). (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 - Larguez l’amarre.
- Un mauvais
plaisant a dévissé durant la nuit les écrous de la chaîne d’un
remorqueur de la Société d’Entreprise des Travaux de la Manche,
amarré au quai de Deauville. Le bateau, parti à la dérive, s’est
échoué en travers du bassin. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Décembre 1947 - Des malfaiteurs saccagent l’église de Deauville. - En pénétrant l’autre matin dans l’église Saint-Augustin pour préparer les objets nécessaires au culte, M. Auguste Gaudray, 75 ans, sacristain, constatait un désordre indescriptible dans le sanctuaire. Le maître-autel, la sacristie et le bureau du vénéré curé de la paroisse, M. le chanoine Lainé, âgé de 84 ans, avait été saccagés. Des
objets de grande valeur tels qu’un calice et un ciboire ont été
profanés et détériorés. Des ornements sacerdotaux ont été
lacérés. On a constaté la disparition d’une croix d’or La police aussitôt prévenue a relevé des traces d’effraction sur une porte latérale de l’édifice et des empreintes de pas. L’enquête
se poursuit pour retrouver les auteurs de ces actes de vandalisme
sacrilège. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Mort d’un habitué de Deauville.
-
M. Benjamin Guiness, l’un des rois de la bière, qui donna son
nom à la célèbre
marque anglaise, vient de mourir à Cannes à l’âge
de 79 ans. Grand amateur de chevaux, le défunt était propriétaire d’un
centre d’élevage aux environs de Deauville où il passa trois
semaines au cours de la dernière saison d’été. (Source :
Le
Bonhomme
Libre)
janvier
1948 -
Adieu valise. -
En
quittant, Deauville, M. Michel Journeau, peintre, rue St-Ouen à Caen,
avait chargé, Mme Reuty, propriétaire du café « A l'Arrêt des
Cars » de faire
enregistrer, pour l’autobus de Caen un valise renfermant 25 000 fr.
d'effets. Il lui remit à cet effet une somme de 50 fr. La
valise n'est jamais arrivée à destination. Mme Reuty, affirme qu’elle
a confié le colis à un commerçant de Caen dont elle n'a pu indiquer
le nom. La police a été saisie d'une plainte pour abus de confiance.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Un Deauvillais est condamné à mort. - Le 26 octobre dernier, en compagnie d'un certain Jean Hamel, de Carantan, Jean Baudain 27 ans, manœuvre à Deauville, assassinait sauvagement à Picauville (Manche) deux sexagénaires, les époux Josset, cultivateur. Auparavant, les bandits avaient tenté de tuer une dame Bulot, de Carantan, Mme Lemière, puis M. Lepetit, de Pommenauque. La
Cour d'Assises de la Manche à condamné Baudain à la peine capitale et
son complice au bagne à perpétuité. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Avril 1948 - Un incendie ravage un entrepôt de chiffons. - Dans la soirée, un grave incendie s'est déclaré, à Deauville, rue du Quernet, dans un magasin de triage de chiffons appartenant à M. Yves Blanchet, brocanteur. Activé par un vent violent, le sinistre ne tarda pas à prendre d'inquiétantes proportions. Après deux heures d'effort, les pompiers de la localité, renforcés par leurs collègues de Deauville et de Touques, se sont rendus maîtres du fléau. Trois
sapeurs attends par des décombres, ont été légèrement blessés. Les
dégâts dépasseraient un million. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Avril 1948 - Une collision à Deauville. - Une collision s'est produite près de la Poste entre une voiture hippomobile conduite par Mme Suzanne Taupin, cultivatrice à Tourgéville, et un motocycliste, M. André Guillemette, 30 ans, représentant de commerce, rue caponière à Caen. Atteint
de plaies multiples et notamment de coupures au visage, celui-ci a été
admis à la clinique Saint-François. Un passant, M. Pierre Lebousseau,
appariteur à la Mairie, a été
Mai 1948 - Vive le cidre de Normandie ! - La curiosité des deauvillais a été attirée l'autre jour par l'arrivée d'un cargo anglais amarré, quai de la Marine, à proximité des entrepôts de la cidrerie du Mesnil-Guillaume. Renseignements
pris, cet établissement doit exporter à intervalles réguliers ses
produits sur l'Angleterre. C'est ainsi que le « Lady
Sofia », d'un poids en lourd de 250 tonnes chargera des
« containers » remplis de cidre à destination du port d’Exeter
(Cornouailles). (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai 1948 - Un audacieux cambrioleur de 17 ans. - L'autre nuit, à Deauville, une ronde de police interpellait deux individus aperçus, à deux reprises, route autour du casino. Conduits au commissariat les suspects déclarèrent se nommer, l’un Pierre C….., 17 ans, demeurant chez ses parents, à Deauville, l'autre, Maurice Vuillermont, 25 ans employé à l'hôpital de Trouville. La prise était bonne. Soumis à un interrogatoire serré, Pierre C….., se reconnut l'auteur de huit audacieux méfaits. Au cours des fêtes de Pâques, il avait opéré à l'hôtel Royal et au Normandy, pénétrant par escalade dans plusieurs chambres situées au rez-de-chaussée, il s'était emparé d'un porte-monnaie contenant 2 000 fr., d’un stylo, d'un étui à cigarettes et d'une somme de 9 000 fr. Quelques jours plus tard, il s'était introduit dans l'hôtel Chatham, à Trouville, et avait des derobé 20 000 fr. qu'un voyageur avait déposés dans une armoire et 30 000 fr. à un autre client profondément endormi. Le 1er mai, Pierre C….., volait dans une auto stationnée dans la cour de l'hôtel Le Camargo, à Deauville, une valise contenant les vêtements et du linge représentant une valeur de 100 000 fr., le 7, il opérait de nouveau au Royal où il faisait main basse sur 1 000 fr. et une montre. La veille de la Pentecôte, nouveau cambriolage au même hôtel et au Normandy, de cette double expédition, il avait rapporté 30 000 fr. et un poudrier. Pierre C….., a également avoué que s'était emparé d'un revolver appartement un officier américain, il avait caché l'arme dans un blockhaus édifié sur la plage. Il a enfin reconnu qu’au moment où il avait été appréhendé, il se préparait à commettre une agression sur un passant. Le
jeune bandit, évadé d'une maison de correction a été écroué ainsi
que son complice Vuillermont dont le rôle à ses côtés n'aurait été
que très secondaire. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
La mauvaise graine. -
La
police Deauvillaise a mis la main au collet de cinq garnements, âgés
de 16 à 17 ans, venus de Paris, qui après avoir passé la nuit dans
une grange de la ferme de M. Piednoir, agriculteur au Coteau, ont
menacé une domestique de la ferme pour se faire remettre des
victuailles. L'un des gamins a été trouvé porteur de trois montres-bracelet volées à Gaillon et à Pont-Audemer. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Une cycliste grièvement blessée.
- A
Deauville, Mlle Annoncia de Martinville, est tombée de bicyclette,
avenue de la République, en voulant éviter un piéton. Une auto qui la
suivait, ne put freiner à temps et la heurta. La jeune fille a été
très grièvement blessée à la tête. (Source : Le Bonhomme
Juillet 1948 - Un drame en mer. - En pleine nuit, le bateau de pêche « Maurice-Marcel », appartenant à M. Pierre Arache d’Isigny et allant de Ouistreham vers Dieppe a été gravement endommagé par une mine au large de Deauville. L'engin ramené dans le chalut, a fait explosion, démolissant la chambre des machines, les bacs à mazout et la passerelle. Pris
en remorque par la barque de pêche de M. Tougard, de Trouville, le
chalutier put gagner le port. Au cours de la manœuvre, la remorque s'étant
brisée, le patron trouvillais fut précipité à la mer et a été
atteint d'une fracture de plusieurs côtes. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juillet 1948 - Une petite main qui se place. - Descendue à l'hôtel « Le Béarnais », à Deauville, une parisienne, Mlle Lelong, constatait au retour d'une promenade, qu'elle avait été victime dans sa chambre, d'un vol de 3 000 francs. Après
une rapide enquête, la police a identifié et appréhendé l'auteur du
méfait, une jeune domestique, Denise Renaude, 22 ans. Sur la somme
dérobée, il lui restait 1 100 francs. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juillet 1948 - Une lamentable affaire. - Une dénonciation a mis la police de Deauville en mesure de découvrir une affaire d'avortement dans laquelle sont compromises quatre femmes de la localité. En instance de divorce depuis quatre ans et déjà mère de quatre enfants, une femme Lampérière, âgée de 33 ans, demeurant rue de Lafontaine, 14, a eu recours aux offices d’une nommée Macé, domiciliée impasse Beau, chez qui elle fut conduite par les femmes Lacaille et Carpentier, demeurant impasse Desseaux. Une
perquisition effectuée chez la « faiseuse d'anges » n'a
laissé aucun doute sur son intervention. La femme Lampérière a été
admise à l'hôpital et les trois autres ont été arrêtées.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Macabre découverte. -
On a retiré du bassin des yachts, à Deauville, le cadavre de
Mme Blanche Edet, 42 ans, de Saint-Gatien-des-Bois. Une enquête est ouverte
sur les circonstances de la noyade. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1948 - In memoriam. - Dimanche dernier, les habitants de Trouville-Deauville ont rendu leur traditionnel hommage à la mémoire de leurs six concitoyens, membre d'un réseau de Résistance, fusillés par les Boches sur la plage de Deauville le 25 juillet 1944. Un cortège comprenant les deux municipalités, les représentants de celle de Touques, et les délégations des sociétés patriotiques avec leurs drapeaux, alla fleurir la stèle rappelant le sacrifice des martyrs. L'appel des morts et des autres victimes des camps nazis fut fait par MM. Bruneaux, président du Comité de Libération, et Michel président des déportés patriotiques. Des
discours furent prononcés par MM. le sous-préfet Demeester. La
cérémonie s'achèva aux accents de « La
Marseillaise »,exécutée par la Musique de Deauville et la Lyre
Août
1948 -
Des soldats du feu à l'honneur.
- Le
gouvernement a décerné des récompenses pour actes de courage et de
développement à plusieurs corps de sapeurs-pompiers
de notre département. La
médaille d'argent de 1er classe a été accordée à celui
de Caen qui perdit treize hommes durant la bataille et ne cessa au
milieu des incendies et des bombardements de faire preuve des plus
belles qualités de dévouement et d'abnégation. Avec eux nous
féliciterons tous leurs camarades du Calvados qui remplirent avec
courage leur périlleuse mission et figurent dans cette promotion du
devoir et de l'héroïsme : Médaille
d'argent de deuxième classe collective
: Les corps de sapeurs-pompiers d’Aunay-sur-Odon, Falaise et
Vire. Médaille
d'argent de deuxième classe à titre posthume
: MM. Chapelain, Grandry, Naudin. Médaille
de bronze collective :
Les corps de sapeurs-pompiers de Colombelles, Grandcamp, et Isigny,
Pont-l’Évêque, St-Pierre-sur-Dives. Médaille
de bronze à titre posthume :
M. Nicol. Mention au corps de sapeurs-pompiers de Bayeux, Beaumont-en-Auge, Courseulles, Deauville, Honfleur, Livarot, Orbec, Saint-Sever et Trouville. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Un hôte de marque.
- Sa Majesté
Mohamed Reza Pahlavi, empereur d'Iran, et sa suite, seront samedi et
dimanche prochains les hôtes de Deauville. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Août 1948 - Un décès dans une lamentable affaire. - Nous avons relaté dans l'un de nos précédents numéros l'arrestation, à Deauville, de trois femmes compromises dans une affaire d'avortements : les nommée Stanislawa Lacaille, 14, impasse des Desseaux, Claire Charpentier, 16, dite voie, et Eugénie Macé, demeurant impasse Baut. La malheureuse qui avait eu recours à leurs offices, Alice Lamperière, 33 ans, mère de quatre enfants, vient de mourir à l'hôpital, où elle avait été transportée des suites des manœuvres auxquelles elle s'était prêtée. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948
-
Une bohémienne dérobe un million de bijoux.
-
En regagnant la villa où il séjourne, rue de la Poste, à
Deauville M. Jean wallut, 45 ans, fondé de pouvoir d'agent de change à
Paris, croisait à sa porte une inconnue que Mme Gérard, femme de
chambre avait surpris et chassée alors qu'elle descendait l'escalier de
l'immeuble. « Je venais proposer de la dentelle avait déclaré l’intruse ». Peu
après, M. Wallut constatait qu'un écrin renfermant : un solitaire de
600 000 fr., un clips en or avec saphir de 80 000, un autre avec
brillants de 150 000, deux montres-bracelet de 20 000 et 100 000 francs
avaient disparu. La
police aussitôt alertée se lança aux trousses de la voleuse
Marie-Louise Malla, 36 ans, marchande foraine séjournant dans une
roulotte à Lisieux qui fut arrêtée en gare de Pont-l'Évêque comme
elle se disposait à gagner la capitale.
Septembre
1948 -
Un échange de mauvais procédé.
- A l'arrivée du car Villers-Deauville un pugilat a mis aux
prises Louis Delamare, tôlier, rue de Verdun à Deauville, et François
Ozonne, rue de Pont-l'Évêque à Trouville. Ce dernier fut si
violemment envoyé « au trottoir » qu'un médecin a ordonné
son hospitalisation. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Les risques du métier.
- Simone
Riou, 38 ans, gouvernante à Deauville, a été appréhendée en vertu
d'un jugement de la Cour d'Appel de Rennes la condamnant
à 3 mois de prison et 50 000 francs d'amende pour détention de
denrées contingentées et hausse illicite. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Octobre 1948 - A l'abordage. - Des pillards ont visité le bateau « Annizett » appartenant à M. Julien Capard, pilote retraité à Deauville, et fait main basse sur des vêtements estimés à 4 000 francs. Passant
ensuite sur le yacht « Daniéloue », ils ont vidé une
bouteille de Bénédictine et consommé une boîte de conserve. En
l'absence du propriétaire, M. Jean Labaloue, demeurant à Paris, on
ignore si d'autres méfaits ont été commis. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Les ailes Deauvillaises en deuil. - Un accident d'aviation qui a causé la mort d'un jeune aviateur deauvillais s’est produits dimanche en fin d'après-midi au-dessus de l'aérodrome de Saint-Gatien. En compagnie d'un de ses camarades, M. Lœvenbruck, 23 ans, de Saint-Paul-sur-Risles, le jeune pilote breveté Robert Maquet, 17 ans, s'envolait à bord du monoplan école à double commande, le « Mauboussin », du Deauville-Air-Service. Dans
un virage trop rapide l'appareil accrocha un pommier et piqua au sol.
Attaché solidement à son siège, M. Lœvenbruck s'en est tiré avec
une violente commotion. Quant à son infortuné camarade, atteint à la
tête, au ventre et aux jambes, il est décédé à son domicile, avenue
de la République, des suites d'une fracture du crâne. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Un beau geste en faveur des sinistrés.
- M.
André, président de la Société des Hôtels et Casino de Deauville à
remis au Préfet du Calvados un chèque de 823 000 francs, produit d'un
gala organisé en faveur des sinistrés du département. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Sabotage. -
Mercredi matin, une locomotive haut-le-pied du dépôt de
Deauville a déraillé à 700 mètres de la gare de cette localité, en
franchissant un Deux
pierres avaient été placées intentionnellement à cet endroit pour
coincer la voie. En raison de l'allure très lente à laquelle circulait
la machine, il n'y a pas eu de dégâts.
(Source : Le
Bonhomme Libre)
Novembre 1948 - Sur la piste d’un crime. - Nous signalions il y a quinze jours une reprise d'activité dans l'enquete menée à la suite de l'assassinat à Deauville, le 5 décembre 1945, de M. Retout, marchand de bestiaux à Pennedepie. Bien que la police judiciaire observe sur cette affaire une discrétion qui s'impose encore, on sait que diverses personnes ont été appréhendées. Un
témoin très important a fait l'objet d'un interrogatoire des plus
serrés. Les investigations
en cours semblent devoir réserver prochainement d'importantes
surprises. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Une habile ouvrière récompensé. - Mlle Thérèse Maillet, en religion sœur Marie-Bernadette maîtresse auxiliaire de broderie-lingerie à l'Orphelinat Saint-Joseph de Deauville, candidate au prochain concours du meilleur ouvrier de France, a obtenu une médaille d'or à l'Exposition du Travail qui s'est tenue le mots dernier à Caen pour un tête-à-tête en broderie, d'après de vieilles faïences de Strasbourg, dont « Le Bonhomme Libre » avait souligné des mérites. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février 1949 - La princesse Élisabeth séjournera-t-elle à Deauville ? - Une information de source officieuse britannique annonce que l'héritière de la Couronne d'Angleterre et son mari, le duc Philippe d'Édimbourg, se rendraient à Deauville en juin prochain après un séjour dans les îles Anglo-Normandes. A
ambassade d'Angleterre à Paris on déclare tout ignorer pour le moment
d'un tel projet. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars 1949 - Le dragage du port de Trouville-Deauville. - Venant de Ouistreham le navire « Ingénieur de Joly » a séjourné durant deux jours dans le chenal pour préparer la voie aux dragues qui vont poursuivre les travaux. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai 1949 - Le président des États-Unis à Deauville ? - Un de nos confrères annonce que le Président Truman viendrait à Paris au début du mois prochain et passerait le week-end de la Pentecôte à Deauville en compagnie de M. Dean Acheson. Il
serai aussi question d'un séjour de M. Queuille, président du Conseil,
sur la plage Fleurie. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
Un avion capote sur l'aérodrome de Deauville.
-
En atterrissant sur le terrain de Saint-Gatien, un « Morane
500 » à capoté. Les deux ailes de l'appareil et le
gouvernail ont été endommagés. Le pilote M. Brilland, demeurant
Manoir de Clairefontaine, à Tourgéville a été blessé. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Les embellissements de la plage de Deauville.
-
Le conseil municipal a décidé de mettre en adjudication les
travaux de rétablissement d'une partie du Le
montant du devis s'élève à 612 362 francs. (Source : Le
Bonhomme
Libre)
Juillet
1949 -
Un couple princier en villégiature à Deauville.
-
Le prince Ali Khan et son épouse la célèbre actrice de cinéma
Rita Hayworth, se sont installés pour deux mois dans la magnifique
villa qu’ils possèdent boulevard Cornuché. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Une périssoire chavire. -
Mardi, vers midi, deux jeunes chasseurs de la Société des
Hôtels du Casino de Deauville faisaient en mer une partie de barque,
lorsque soudainement le frêle esquif se renversa et les deux jeunes
gens projetés à la mer. L'un d'eux, le jeune Moret, parvint à
s'accrocher au canon retourné, quant au second, le jeune Chedot Pierre,
14 ans et demi, employé au Normandy, il coula à pic, frappé d'une
congestion. Le corps ne fut retrouvé que deux heures après.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
A la recherche des bandits de Deauville. - L'audacieux
coup de main commis la semaine dernière par quatre bandits contre la
succursale deauvillaise de la bijouterie Van Cleef et Arpels continue de
mettre sur les dents les policiers chargés de l'enquête.
Décembre 1949 - Un car dérape sur le verglas. - Route de Saint-Arnoult, à Dеauville, un car des Courriers Normands assurant le service Cabourg-Trouville, conduit par le chauffeur Hue, de Caen, se rangeait derrière un tombereau en stationnement pour laisser passer une auto que pilotait un transporteur deauvillais M. Pierre Leprou. La chaussée étant glissante, le car ne put s'arrêter; le chauffeur obliqua alors vers la gauche afin d'éviter le tombereau, mais le car dérapa et se mit en travers de la route. La voiture de celui-ci fut projetée dans un fossé profond. Malgré
l'état de son véhicule M. Leprou n'a été que légèrement blessé au
visage et contusionné. Les passagers du car en ont été quittes pour
la peur. ( Le Bonhomme Libre )
Janvier
1950 -
Deux ouvriers pris sous un éboulement.
- Place
Morny à Deauville, un éboulement s'est produit dans une tranchée
ouverte pour la pose de canalisations électriques, blessant à une
jambe un ouvrier M. Raymond Hérout, 27 ans, manœuvre, rue de Verdun,
un de ses camarades M. Eugène Cécile, 36 ans, même adresse, qui se
plaignait de violents maux de reins, fut transporté à l'hôpital de
Trouville où un examen radiographique a décelé plusieurs petites
fractures du bassin. ( Le Bonhomme Libre )
Il avait été ordonné prêtre en 1888. L'année suivante il était nommé vicaire de Saint-Jean de Caen puis curé de Bretteville- l'Orgueilleuse. En 1911. Mgr Lemonnier lui confiait l'importante paroisse de Deauville qu'il avait occuper avec distinction et dévouement jusqu'à l'an dernier. Les obsèques de M. le chanoine Lainé ont été célébrées lundi en l'église de Deauville. Aux premiers rangs de la nombreuse assistance on remarquait, le docteur Ebrard, conseiller général M. Fossorier, maire, et ses collègues de la municipalité ; les représentants des sociétés locales. Au cours de l'office funèbre, l'éloge du défunt fut prononcé par M. le chanoine Hardy, curé de Notre-Dame de Caen, ancien curé de N-D. de Bonsecours de Trouville. ( Le Bonhomme Libre )
Février 1950 - Une rixe sanglante à Deauville. - Pour un motif futile une discussion s'est élevée dans le quartier de l'Avenir, entre deux voisins : Eugène Romagny, 52 ans, terrassier, et Émile Dubut, 59 ans, pêcheur, divorcé et père de 8 enfants. Bientôt Romagny s'emparant d'une serpe la lança en direction de son adversaire qui ne fut pas atteint. Celui-ci qui avait ramassé l'outil et rentrait chez lui fut rejoint par Romagny. Ivres de colère les deux hommes se livrèrent alors à une lutte au cours de laquelle Dubut porta à son antagoniste un coup de couteau en pleine poitrine. Quelques
heures après, Romagny devait succomber à l'hôpital de Trouville. Le
meurtrier a été appréhendé. (
Le Bonhomme Libre )
Avril 1950 - Les méfait de la tempête. - La tempête coïncidant avec la marée d'équinoxe a causé dimanche des dégâts à la plage de Deauville. Les vagues qui déferlèrent dans la soirée sur le boulevard longeant la mer menacèrent sérieusement les installations balnéaires. La
mer en se retirant entraîna une énorme quantité de sable le long de
la digue et le chemin de planche surplombe actuellement la plage d'une
hauteur de 1 m. à 2 m. (Le Bonhomme Libre)
Juin
1950 - La liaison aérienne entre Deauville et l’Angleterre.
- A
partir du 1er juillet, indépendamment des services aériens
assurés par la Compagnie B.E.A. sur la ligne Londres (Croydon)
Deauville, services qui commenceront le 30 juin,
une liaison supplémentaire avec l'Angleterre est assurée entre
Brighton et Deauville, chaque jour, jusqu'à fin août. (Le Bonhomme
Libre)
Août 1950 - Un hôte de marque. - Depuis huit jours Deauville a l'honneur de compter parmi ses hôtes une tête couronnée. La présence du roi Farouk 1er d'Égypte aura été le grand évènement de la semaine. Descendu avec une nombreuse suite à l'Hôtel du Golf, le souverain a été salué par le Préfet du Calvados ; M. Fossorier, maire de Deauville et M. François André administrateur général de la Société des Hôtels et Casinos. Sa
présence fut vivement remarquée au Gala du Bijou et de la Fourrure
organisé aux « Ambassadeurs
» et qui fut un véritable spectacle des Mille et Une Nuits. Le baccara
semble être l'une des distractions favorites du souverain. On dit qu'en
une soirée il aurait réalisé un gain de 22 millions, somme qu'il
aurait d'ailleurs perdue le lendemain. Comme quoi la Fortune est jolie
femme et sait plier, même les Grands, à son bon plaisir. (Le Bonhomme
Libre) |
||
|
||
![]() |
![]() |
|
Calvados - 575 DEAUVILLE, Rue du Casino |
||
|
|
|
|