Août
1848 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Audience du 1er août. - Deux
accusations de vol ont occupé cette première séance.
Manoury,
âgé de 42 ans, s'introduit le 1er mai dans la maison des
époux Rame à Mézidon, après avoir cassé un carreau de vitre et
ouvert la fenêtre. Il prend une montre d'argent, force l'armoire pour
avoir de l'argent qu'il ne trouve point et se retire par où il était
entré. On le voit, on se met à sa poursuite, on l’arrête, il
convient du fait, dit son nom, rend la montre.
Aux
débats il renouvelle ses aveux. Mais déjà il y a huit ans, il avait
été condamné à sept ans de réclusion pour vol qualifié. Cette
fois, la cour lui impose dix ans de la même peine.
Mécontent
de n'être point envoyé au bagne, il se pourvoit en cassation.
—
Deux vaches volées le 31
mai dans un herbage de la commune du Désert ont été vendues le même
jour au marché de Littry, par deux forçats libérés, dont un,
Lecoutey avait été condamné en 1837 à 8 ans de travaux forcés et
l'autre Rault en 1828 à 20 ans de la même peine, ils retourneront tous
deux au bagne pour y passer 20 autres années. (source : Le Journal
de Honfleur)
Août
1848 -
Nouvelles locales. -
Les derniers journaux de Caen font connaître plusieurs
incendies.
Un
le 20 juillet à St-Pierre-Tarentaines, arrondissement de Vire. La perte
mobilière est estimée à 2 680 fr. rien n'était assuré. On attribue
cet incendie à la malveillance.
Un
autre, le 21, au Désert, même arrondissement. La veille une
tentative de semblable crime avait été sans résultat. La fille
Surville, qui en est accusée, a été arrêtée.
Le
21, un troisième a éclaté dans la commune du Pin, arrondissement de
Lisieux. Le dommage est évalué à 1 600 fr. On croit pouvoir
l'attribuer à la malveillance. On soupçonne un individu marchand
d'images.
Un
quatrième, le 22, canton de Trévières, n'est dû qu'à l'imprudence.
On estime la perte à 2 360 fr. La maison était assurée pour 2 000 fr.
Le
30 le feu a consumé une grange et un pressoir à Vaux-sur-Seules,
arrondissement de Bayeux. Les mêmes accidents se sont présentés dans
le département de l'Eure à Anfreville-la-Campagne, arrondissement de
Louviers, des enfants jouant avec des allumettes chimiques ont mis le
feu à un bâtiment.
Le
lendemain un autre incendie eut lieu à Canappeville, même
arrondissement.
Et
le 24 des malveillants mirent le feu à une meule de foin à
St-Pierre-de-Vauvray.
Le
18 à Montmartin-en-Graignes département de la Manche, un autre
incendie anéantissait une maison et deux bâtiments contigus, assurés
pour 3 500 fr. Les propriétaires, accusés par la voix publique d'en
être les auteurs, ont été mis sous la main de la justice. (source :
Le Journal de Honfleur)
Août
1848 -
Nouvelles Normandes.
- Au moment où un terrible fléau exerce ses ravages
dans l’Europe orientale, nous ne saurions trop recommander à nos concitoyens
les mesures d'hygiène habituellement en usage à I’époque des fortes
chaleurs.
Nous
voulons parler du nettoiement des rues et de l'arrosage, soit par les
soins de la ville, soit par ceux des particuliers. La propreté de
l'intérieur des maisons des rues et des places doit être exigée dans
un intérêt de salubrité publique ; aussi appelons-nous sur ce point
l'attention et la sollicitude de l'autorité municipale.
Nous
l'invitons également à donner à la police urbaine les ordres les plus
sévères pour empêcher la vente des fruits encore verts ou gâtés :
l'usage immodéré des fruits malsains
et indigestes a toujours été considéré comme une des causes les plus
fréquentes de nos maladies, surtout dans la saison où nous sommes.
(source Journal de Honfleur)
Août
1848 -
Nouvelles nationales.
- Les engagements volontaires de jeunes gens de 17 à 20
ans sont si nombreux qu'à part l'époque de 1792, il n'y avait jamais
eu une si grande affluence. Le nombre varie de 100 à 150 par jour,
presque tous demandent à être dirigés sur l'armée des Alpes.
(source : Le Journal de Honfleur)
Février
1849 -
Avis aux cultivateurs.
- La
culture du Ricin ( Palma Christi ) est le moyen le plus sûr de chasser
les taupes d'un terrain qu'elles envahissent et bouleversent.
Deux
pieds de Ricin, par arc, suffisent pour en chasser les taupes. La
culture de cette plante est facile et son produit utilisé dans les
pharmacies.
Il
serait bon de se précautionner de graines pour en semer dans les
potagers, les jardins, les prairies.
(source Journal de Honfleur)
Mars
1849 -
Cour d'assises du Calvados.
-
Présidence de M le conseiller Le Menuet de la Juganniére. Audience
du 10.
Le
sieur Michelle est propriétaire à la Titelière, commune du Désert,
d'une ferme considérable qu'il exploite, partie par lui même et son
fils, partie par un fermier, le sieur Durand, dont les bâtiments sont
peu éloignés des siens.
Le
jeudi 20 juillet dernier, vers 11 heures et demie du matin, les maçons
qui travaillaient à une grange dépendant de cette ferme, virent sortir
de la fenêtre d'un cabinet à charbon une épaisse fumée. Ils y
coururent, le charbon était embrasé et les bois de la toiture
commençaient à prendre feu. Il était certain que cette tentative
d'incendie était le résultat de la malveillance, car il y avait plus
de 15 jours qu'on n'y était venu.
La
justice venait à peine de recevoir l'avis de cette criminelle tentative
que, le lendemain vendredi, 21 juillet, à 9 heures du soir, un nouvel
incendie éclatait dans la grange du sieur Michelle, alors toute remplie
de fourrages. L'écurie, !a grange et le toit à porcs furent la proie
des flammes. Le fermier Durand qui, le premier, s'aperçut du feu,
reconnut par sa direction qu'il avait été mis de l'intérieur de la
grange, dont le toit est couvert en chaume, il est vrai, mais est
élevé du sol de 4 mètres. Vers 8 heures et 1/2, les maçons occupés
à la grange du fermier, avaient en quittant leur travail, passé devant
les bâtiments incendiés sans rien remarquer. Une demie heure après la
grange était en feu.
Il
y avait tout lieu de supposer que la même main qui avait allumé cet
incendie, avait commis la tentative de la veille.
Tout
d'abord les charges les plus graves désignèrent aux recherches de la
justice la nommée Marie-Jeanne Marguerite, dite Surville, âgée de 27
ans, domestique, née et demeurant à Bény-Bocage.
Le
18 juillet 1847, elle était entrée au service du sieur Michelle, comme
domestique. Sa moralité était mauvaise et déjà elle avait un enfant
naturel. Des relations assez intimes, si l'on en croit le bruit public
confirmé par de nombreux indices, n'avaient pas tardé à s'établir
entre elle et le sieur Michelle, âgé de près de soixante ans, et, un
instant, elle avait en l'espoir de devenir sa femme.
Mais,
vers cette époque, parut dans la maison la demoiselle Duchemin,
blanchisseuse, qui remplaça l'accusée dans l'affection de son maître.
Bientôt, il fut question du mariage qui, depuis, s'est réalisé, et
c'est au moment où les publications légales venaient de s'en faire,
que le sieur Michelle congédia sa domestique.
On
comprend la vive irritation que celle-ci en dut concevoir et contre le
sieur Michelle et contre sa rivale préférée. Toute sa conduite, à
partir de ce moment, trahit le plus profond
ressentiment. Le 29 juillet, elle quitte la maison de son maître, sans
vouloir accepter le montant de ses gages, et elle fait, en s'éloignant,
des menaces à la demoiselle Duchemin,
Le
lendemain, une tentative d'incendie avait lieu sur les bâtiments du
sieur Michelle. Le surlendemain une autre tentative ( suivie d'effet
cette fois, comme on l'a vu plus haut) était encore faite sur les
mêmes constructions.
Il
est résulté des recherches pratiquées par le sieur Michelle et par la
justice, que la fille Marguerite a commis ces deux crimes, qu'elle a
pénétré dans la maison à l'aide d'escalade et de bris de clôture,
et y a porté à deux reprises la torche incendiaire. Les empreintes des
sabots de cette fille, empreintes très reconnaissables, car sur chacune
d'elles figuraient les marques de trois clous placés triangulairement,
ont fourni contre elle une preuve d'une irréfragable évidence. Avant
d'avoir recours à l'incendie pour se venger du sieur Michelle, la fille
Marguerite, avait volé, au préjudice de ce dernier et de son fils, un
grand nombre d'objets mobiliers.
Telles
étaient, en rapide analyse, les charges invoquées contre la fille
Marguerite. L'accusation a été soutenue avec force par Me
Farjas, avocat général. Me
Villey a combattu pied à pied et avec la plus grande énergie,
tous les arguments relevés par le réquisitoire.
Le
jury a répondu négativement sur la tentative d'incendie du 20 juillet
et sur les vols domestiques, affirmativement sur l'incendie du 21
juillet et il a admis des circonstances atténuantes. La fille
Marguerite subira 20 années de travaux forcés.
Cette
affaire qui était la seule de l'audience du 10 a fini à 2 heures du
matin. (source
Journal de Honfleur)
Janvier
1855 -
Nouvelles locales. -
Le 4 courant, vers cinq heures du matin, un incendie, attribué
à la malveillance, a éclaté en la commune du Desert. Le toit d'un
bâtiment appartenant à Rose Thouroude et un autre petit bâtiment y
attenant, contenant des fourrages, appartenant à la veuve Darthenay,
sont devenus la proie des flammes. La perte est évaluée à 600 francs.
Rien n'était assuré.
Adélaïde
Lecornu, demeurant au Desert, soupçonnée d'être l'auteur de ce
sinistre, a été arrêtée. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1855 -
Abus de certificats de moralité.
-
On se plaint avec raison de la facilité avec laquelle sont
généralement délivrés les certificats de bonnes vie et mœurs.
L'autorité judiciaire a remarqué fréquemment que des attestations de
cette nature avaient été données à des individus sans moralité, ou
prévenus de crimes ou de délits que les maires avaient eux-mêmes
dénoncés à la justice, des acquittements ont été le résultat de
ces erreurs ou de ces coupables faiblesses.
Dans
une circulaire datée du 6 janvier, M. le Préfet appelle toute
l'attention des maires sur ces déplorables abus. Vous comprendrez,
Messieurs, leur dit-il, combien vous devez apporter de fermeté et de
prudence lorsque vous avez à rendre un témoignage intéressant à un
si haut degré l'ordre public, et que jamais vous ne devez vous laisser
influencer par le sentiment d'une complaisance dangereuse. (Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1855 -
Une arrestation. -
Un nommé Hardit, âgé de 34 ans, né à Tournières (Calvados),
maçon, demeurant au Dezert, a été arrêté le 9 de ce mois, sous la
prévention de tentative d'incendie, étant en état d'ivresse. Il a
été écroué à la prison de St-Lô. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Avril
1862 - Par arrêté préfectoral du 31 mars.
- Sont
nommés :
-
Institutrice suppléante de 2e
classe au Désert, Mlle Garel, aspirante institutrice.
-
Instituteur public à Saint-Germain-le-Vasson, M. James,
actuellement instituteur à Acqueville.
-
Instituteur public à Acqueville, M. Maine, actuellement
instituteur à Coulvain.
-
Instituteur public à Coulvain, M. Leclerc, actuellement
instituteur à Banneville-sur-Ajon. ( l’Ordre et la Liberté)
Janvier
1864 -
Par arrêtés du 25 janvier.
- M.
le préfet a nommé :
-
M. Beaumieux (Paul-Auguste), maire de la commune de
Saint-Germain-le-Vasson, en remplacement de M. Leverrier, décédé.
-
M. Maupas (Eugène), maire de la commune du Désert,
en remplacement de M. Lemoine, décédé. (l’Ordre et la Liberté)
Juin
1866 -
Un accident. - Un
des premiers jours de la semaine dernière, la femme Lechevalier, de la
commune du Désert, canton de Vassy, âgée de 25 ans, mariée depuis
trois ans et mère de deux enfants, fut blessée par un taureau qui la
terrassa et la laissa comme morte.
Revenue
à connaissance, elle rentra chez elle et voulut, malgré ses
conclusions et les douleurs quelle éprouvait, continuer sa besogne
comme d'habitude. Vendredi matin, elle fut
encore soigner ses bestiaux, mais en rentrant dans sa maison elle tomba
morte sur le seuil de la porte.
Cette
mort devrait bien servir de leçon aux personnes à qui il arrive des
chutes et des accidents d'une nature quelconque, et les engager à
appeler aussitôt une personne de l'art. Une saignée, des sangsues, des
vulnéraires donnés à temps, préviennent souvent les suites
fâcheuses qui peuvent souvent en résulter.
Mai
1874
- Mort Accidentelle.
- Vendredi,
le sieur Victor Lepetit, propriétaire
d'étalons au Désert, canton de Vassy, faisait saillir des juments. Le
cheval qu'il conduisait sa
cabra et lui lança un coup de pied dans le côté gauche. Transporté
aussitôt chez le sieur Lepesteur, fermier, on lut prodigua les soins
les plus empressés, mais il ne tarda pas à succomber.
Juillet
1874
-
Découverte d’un cadavre.
- On
a trouvé sur un champ de la commune du Désert, un cadavre réduit à
l'état de squelette. Quelques fragments de vêtements ont permis de
reconnaître que ces restes étaient ceux de la femme Heuzé, âgée de
70 ans, mendiante et idiote, domiciliée à la Graverie. Depuis plus de
trois mois, cette femme couchait en plein air, craignant, disait-elle,
d'être surprise dans une habitation et conduite à l'hospice de
Vire. La mort remonte à 40 jours
environ.
Avril
1879 -
Demande de subvention. -
Le Conseil
général, considérant que les demandes de subvention sur les fonds de
l'État, pour travaux aux églises et aux presbytères, a été établi
conformément à l'article 2 de la loi du 10 août 1871, en tenant
compte de l'urgence de ces travaux, ainsi que des charges et des
ressources des communes. Prie M. le Ministre de vouloir bien accorder
aux communes les subventions demandées pour travaux aux églises et aux
presbytères, à Le Désert, travaux au presbytère.
Montant de la dépense 3 000 fr. déficit : 1 240 fr.
Avril
1879 -
Répartition de secours pour les bâtiments communaux.
- Le
Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13
130 fr. à prélever sur le crédit de 15 000 fr. porté au budget
de 1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et
réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Désert
(Le), travaux au presbytère,
150 fr.
Octobre
1879
-
Secours aux communes. -
Les
secours ci-après ont été accordés à diverses communes du
département : Bonnebosq, reconstruction de l'église, 30 000
fr. - Montchamp, achat
de mobilier d'église, 300 fr. -
Beaumesnil, travaux à l'église, 450 fr.
- Saint-Vigor-des-Mézeréts,
travaux au pont, 4 500 fr. -
Le Désert, travaux au pont, 1 000 fr.
- Ouilly-du-Houley,
travaux à l'église, 500 fr. - Saint-Martin-de-Sallen,
construction d'une école de filles, 3 000 fr.
- Cheux,
construction d'une école de garçons, 750fr.
- May, construction
d'une école de filles, 2 000 fr. - Victot-Pontfol, construction d'une école mixte, 4 000 fr.
Mai
1890 -
Les effets de la foudre. -
Dans
notre dernier numéro, nous disions que le tonnerre avait tué deux
hommes à St-Laurent-du-Mont et une vache à Lébizey. Il a fait encore
d'autres ravages à la ferme du Désert, près de Condé, et y a
tué cinq bestiaux, trois vaches, un veau et un taureau, appartenant au
sieur Cyr, qui exploite cette ferme. Un sixième animal, une vache, a
été aussi atteinte par la foudre, mais assez peu grièvement, et l'on
a l'espoir de la sauver. La perte, 1 645 fr.
Un
cheval appartenant au sieur Giffard,
cultivateur à Escoville, a été tué par la foudre. Il était assuré.
Trois personnes, à l'abri dans un hangar, ont éprouvé une violente secousse.
Dernièrement,
à Louvières (Orne), pendant la grand'messe, la foudre est tombée sur
la flèche du clocher et a troué la toiture du chœur de l'église,
ayant rencontré un fil de fer auquel est suspendu un lustre placé
au-dessus des chantres, la foudre l'a suivi pour aller tomber sur un
jeune homme de 25 ans, qui chantait la messe pour la première fois. La
foudre l'a frappé sur l'épaule gauche, et, après avoir mis ses habits
en lambeaux, est descendue sur lui par la jambe droite, a fendu son
pantalon, fait sauter sa bottine, qui a été aussi réduite en
lambeaux, brisé le tabouret qui se trouvait sous lui et l'a renversé
à terre grièvement blessé. Un second chantre a été culbuté, les
deux autres ont été projetés de côté et d'autre, mais sans
accident. Un clerc qui était à genoux sur la marche de l'autel était
blessé par la commotion, tandis que le cierge pascal qui se trouvait
derrière lui était réduit en miettes. Une panique épouvantable s'est
déclarée dans l'église, plusieurs personnes ont été contusionnées
à la sortie, tant chacun se pressait de filer. Les dégâts sont
évalués à
25 000 fr.
Janvier
1895 - Le
déplacement des marché. -
Le
conseil d'État vient de décider qu'en cas de déplacement d'un marché
on doit réduire la contribution foncière imposée aux
propriétaires du quartier où il était situé. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1895 - Noyée dans
son puits. -
La
femme Lepesteur, 54 ans,
du Désert, est tombée dans son puits en regardant si une poule qu'elle
avait perdue ne s'y était pas noyée. Quand on a retiré la pauvre
femme, elle était morte. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1896 -
Un qui ne recommencera pas.
- Ces jours-ci, un garçon boulanger sans emploi,
désespéré de ne point trouver de travail, résolut d'en finir avec la
misère. Il se trouvait alors au Dézert, canton de Vassy. Sans
hésitation, il se jeta dans un puits, mais à peine sentit-il la
fraîcheur de l'eau qu'il se mit à pousser des cris d'appel qui, fort
heureusement, furent entendus.
Quelques
instants après, il était hissé sain et sauf hors du puits, jurant,
cette fois à temps de ne pas recommencer. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1899 -
Passé sous la voiture. -
Le
sieur Auvray, domestique au Désert, revenant de la gare de Bény-Bocage
avec une voiture de chaux, trop chargée à l'arrière, voulut monter
sur le limon pour faire contrepoids. Malheureusement, il tomba derrière
le cheval et une roue du véhicule lui passa sur une épaule et sur un
bras, lui cassant, en outre, cinq côtes.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
Mutilation d’animaux. -
Deux poulains
appartenant au sieur Félix Maupas, cultivateur au Désert, près Vassy,
ont reçu des blessures aux membres, qui paraissent avoir été faites
par un instrument tranchant. Une jument est morte également d'une
blessure faite par malveillance.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1901 - Jambes cassées. -
Le
sieur Maupas, maire du Désert, revenait en voiture du marché de
Bény-Bocage, quand son cheval s'emballa. Le sieur Maupas tomba de son
véhicule si malheureusement qu'il se brisa les jambes.
—
Le sieur Gustave Canteux, 29 ans, journalier à Lisieux, est tombé en
jouant avec sa belle-sœur, et s'est fait une fracture au-dessus de la
cheville. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1914 -
Macabre découverte. -
En
passant par le Détroit, canton de Falaise, un laitier de la maison
Lepetit a découvert dans un fossé le cadavre du sieur Ratiche Perray,
cantonnier. La mort est due à une congestion. (Bonhomme Normand)
Octobre
1916
- Vaches méchantes.
- Au
Désert, canton
de Vassy, des vaches à Mme Léger, excitées par la présence d'un
chien dans l'herbage, se jetèrent sur la domestique, Mme Germaine
Delarue, 19 ans, qui venait les traire, et lui donnèrent de violents
coups de cornes. La jeune fille put heureusement leur échapper, en se
glissant sous
la barrière. Elle porte de nombreuses contusions et a été assez
grièvement blessée à la figure. Son état n'inspire pas
d'inquiétudes.
Juin
1921 -
Le feu. -
Au
cours d'un violent orage dans la région d'Aunay, la foudre a incendié
une maison, sise à Beauquay, et habitée par Mme veuve Colas. Les
dégâts évalués à 5 000 francs sont couverts par une assurance.
—
Un incendie dont les causes sont demeurées inconnues a détruit la
maison d'habitation de Mlle Pelcerf, au Désert, hameau de La Haye,
canton de Vassy. Le préjudice causé à Mlle Pelcerf s'élève à 25
000 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1925 -
Incendie.
- Un
incendie dont
les causes
sont jusqu'alors
inconnues s'est
déclaré
dans la
nuit du
20 au
21 courant, dans
un bâtiment
faisant partie
du château
du Désert
appartenant à
M. Huiliard,
d'Aigneaux. Les
pertes en
bâtiment et
en mobilier
s'élèveraient
à 15.000 fr.
environ.
Mai
1937 -
Une servante est victime
d’une odieuse agression. -
Vers
6 heures du matin, une servante de ferme, Mlle Yana Mikuler 30 ans, de
nationalité yougoslave, était occupée à traire dans un herbage
lorsqu'elle fut soudainement attaquée par un individu, qui, malgré sa
défense désespérée, parvint à abuser d'elle.
Il
s'agirait d'un certain Camille Lecomte, 27 ans, ouvrier agricole.
Lecomte, qui est connu pour sa répugnante moralité, reconnaît avoir
assailli la servante alors qu'il était ivre, mais affirme qu'il n'est
pas parvenu à ses fins. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1947 -
La mort d’un enfant. –
Mme
Vve Joseph Thouroude, cultivatrice au Désert a découvert à proximité
d’une écurie le corps de son jeune commis, Maurice Asselot, 14 ans,
atteint d’une grave blessure à la tête. Malgré les soins dont il
fut l’objet, l’enfant est décédé dans la soirée. On pense qu’il
a été atteint d’un coup de pied de cheval. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949
-
Blessé par un engin de guerre.
-
Ayant
découvert le long d'un talus un tube d'environ 5 cm. de long, un
ouvrier agricole du Désert, M. Maurice Hasseley, 27 ans, entreprit de
le démonter.
L'objet
n'était autre qu’un détonateur qui exposa dans la main gauche de
l'imprudent lui arrachant la phalangette de l'index. (Source : Le
Bonhomme Libre)
|