1er Février 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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LE DÉTROIT |
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Canton de Falaise |
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La
Cour s'est d'abord occupée de prononcer sur diverses excuses présentées
dans l'intérêt de plusieurs jurés défaillants. Il a ensuite été procédé
au jugement de trois affaires qui n'ont exigé ni de longs débats, ni une
longue discussion. 1°.
Louis Lacour, accusé de deux vols, l'un, d'effets d'habillement,
commis à l'aide d'escalade; l'autre, d'une jument, commis pendant la
nuit, et dans un champ dépendant d'une maison habitée, a été condamné
en cinq années d'emprisonnement. 2°.
Louis Guillot, convaincu d'un vol d'effets mobiliers, commis le 11
septembre dernier, dans la commune du Détroit, a été
condamné en 3 années d'emprisonnement. 3°. Jean-Jacques-Marie James était accusé de quatre vols domestiques, commis successivement chez différents maîtres qu'il a servis, convaincu seulement de trois de ces vols, il a été condamné en 6 années de réclusion. James n'est âgé que de 19 ans. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Février
1850 -
Nouvelles du département.
- Le 20 de ce mois, deux incendies attribués à la
malveillance ont éclaté dans le village de Landais, commune du Détroit,
arrondissement de Falaise. -
le 1er au préjudice du nommé Jacques Racine, a occasionné
une perte qui a été évaluée à 1 000 fr. -
Le deuxième, au préjudice de la nommée Victoire Lagnier, a été
éteint au moment même où il a été aperçu et avant qu'aucun dommage
appréciable eût été fait à la toiture de la maison d'habitation de
cette femme. Aucune de ces maisons n'était assurée. Les auteurs de ces crimes sont encore inconnus. La justice s'est transportée sur les lieux pour informer. (Source : Le Journal de Honfleur)
Mars 1850 - Nouvelles diverses. - Vendredi dernier, vers trois heures du matin, un violent incendie a éclaté dans la commune du Détroit, hameau de Chesnée, arrondissement de Falaise. Cinq corps de bâtiment sont devenus la proie des flammes. On n'a pu sauver qu'une très faible portion du mobilier. Ce sinistre est l'œuvre de la malveillance. On a trouvé sur les lieux des débris des appareils employés par les incendiaires. La
justice informe : elle s'est déjà rendue au Détroit plusieurs fois et
tout fait espérer que les coupables ne tarderont pas à tomber entre ses
mains. (Source : Le Journal de Honfleur)
Mars 1850 - Nouvelles locales. - L'incendie qui a dévoré, il y a 10 jours, cinq corps de bâtiment dans la commune du Détroit arrondissement de Falaise, était l'œuvre de la malveillance, et, ce qui est à remarquer, le feu a été mis par deux des individus chez lesquels il a fait le plus de ravages. Les
époux Robet, cultivateurs, soupçonnés d'abord de ce crime, ont été
arrêtés et conduits dans les prisons de Falaise. Depuis il a été
découvert chez eux plusieurs objets destinés à servir de pièces de
conviction contre eux. (Source :
Le Journal
Mars
1850 -
Nouvelles locales. - Notre contrée qui, de toutes celles de l'Europe avait eu,
cette année, le moins à souffrir des rigueurs de l'hiver, est, en
revanche, depuis quelques jours sous l'influence d'un froid rigoureux. La
neige a tombé abondamment le 24 et a continué, sinon consécutivement,
du moins par intervalles, pendant plusieurs jours. On ne peut encore
augurer rien de fâcheux pour les produits des futures récoltes de cet
hiver tardif, qui, s'il se prolongeait, serait on ne peut plus
préjudiciable aux arbres fruitiers. (Source : Le Journal de
Honfleur)
Août
1850 - Cour d’Assises du Calvados.
- Audiences
du 12 au 14 août. —
Le nommé Robel, âgé de 54 ans, tisserand, et sa femme, âgée de 50
ans, propriétaires, au Détroit, petite commune de l'arrondissement de
Falaise, étaient accusés d'avoir, à plusieurs reprises, et notamment
dans la nuit du 21 au 22 lévrier, mis volontairement le feu à plusieurs
corps de bâtiments habités. En 1839, le feu fut mis à une maison
voisine de celle qui leur appartenait, celle-ci fut consumée et comme
elle était assurée, ils reçurent 3 000 francs de la compagnie. Ils
étaient criblés de dettes, cette ressource ne fut pas de longue durée. Un
nouvel incendie se déclara, le 5 novembre 1849, puis un autre le 17, puis
le 20 janvier, puis le 22 février. Les premiers furent éteints sans
qu'il y eût de grands dommages, mais le dernier, mis sur trois points
différents du village, consuma 6 maisons, du nombre desquelles celle des
époux Robel. On
remarqua qu'ils ne cherchaient à rien sauver, quoique se lamentant
beaucoup. On pénétra dans leur maison, tout était vide, le grenier ne
contenait point ce qu'on savait devoir y être. Ils réclamèrent encore
de la compagnie d'assurance une indemnité considérable. Mais des
soupçons s'étaient élevés contre eux. La justice intervenant, elle
informa. Des effets qu'ils avaient indiqués comme brûlés furent
trouvés, dans une cachette dans leur jardin, des gaules semblables à
celles qui avaient servi aux précédents incendies, garnies comme elles
de chanvres et d'effilures de laine ronge, qui avaient bordé et dont
d'autres bordaient encore un oreiller de ces époux. Après de longues auditions de témoins, le réquisitoire de l'avocat général, les défenses des accusés, Robel est condamné aux travaux forcés à perpétuité et sa femme à 10 ans de la même peine. (Source : Le Journal de Honfleur)
Août 1860 - Un vol sacrilège. - Dans la nuit du 8 au 9 de ce mois, dit le Journal de Falaise, des malfaiteurs se sont introduits, à l'aide d'escalade et d'effraction, dans l'église du Détroit, ils se sont emparés d'un calice et d'une custode en argent, d'un surplis et de divers autres objets en étoffe qui se trouvaient enfermés dans les armoires de la sacristie de cette église. Les auteurs de ce vol sacrilége sont jusqu'ici restés inconnus. ( Le Journal de Falaise)
Octobre
1860 - Arrêté préfectoral.
-
Par arrêté préfectoral du 20 octobre, M. Martin, instituteur
libre à Littry, est nommé instituteur public au Détroit, en
remplacement de M. Boulay. Par un autre arrêté du 22, M. Cœuret, instituteur à Hamars, est nommé aux mêmes fonctions à Saint-Martin-de-Sallen, en remplacement de M. Deliot. ( L’Ordre et la Liberté)
Les
avoines ont été maltraitées par la pluie, elles donneront toutefois un
produit passable en grains. Les
vendanges occupent en ce moment tous les bras dans les pays vignobles. On
aura pas de vin de bonne qualité, mais le rendement se rapprochera assez
de celui d'une année moyenne. ( L’Ordre et la Liberté)
Septembre
1861
-
Les nominations.
-
Par arrêté
préfectoral, ont été nommés : -
Instituteur provisoire au Détroit, le sieur
Anquetil, actuellement instituteur à Fontenay-le-Pespel, en remplacement
du sieur Martin. -
Instituteur public à Cambes, le sieur Villey, actuellement
instituteur à Saint-Paul-du-Vernay, en remplacement du sieur Deslandes. -
Instituteur public à Saint-Julien-de-Mailloc, le sieur Voisin,
précédemment maitre-adjoint dans une école publique, en remplacement du
sieur Lebailly, dont la démission est acceptée.
Octobre
1861 - Par arrêté préfectoral du 20 octobre.
- M.
Martin, instituteur libre à Littry, est nommé instituteur public au
Détroit, en remplacement de M. Boulay. ( L’Ordre et la Liberté )
Mai
1870 - Fait
divers.
- Le
2 de ce mois, vers 3 heures 1/2 du soir un incendie, présumé accidentel,
a détruit en la commune du Détroit, le corps de fermé dit de la Bruyère,
composé de cinq bâtiments servant de grange et d'étables, ainsi
que les récoltes qui y étaient renfermées et des objets mobiliers. Le
feu a commencé dans une meule de paille qui était placée au bout des
bâtiments incendiés et du côté opposé aux bâtiments d'habitation. La
perte éprouvé par M. de Brébisson, propriétaire de la ferme, est
évaluée à 6.000 fr. environ et celle de M. Cornet, fermier, à 1,500
fr. Assuré. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1872 -
Recensement.
- D'après
les documents relatifs au recensement recueillis jusqu a ce jour, on,
estime et que la population du Calvados a diminué de 25.000
habitants, depuis le recensement de 1866. Juin
1872 -
Incendie.
- Un
incendie a éclaté le 28 Juin dernier, dans la commune du Détroit, près
Falaise, et a consumé un corps de bâtiment appartenant au nommé Jules Delacour,
cultivateur. La perte approximative est évaluée à 6.000 fr. assurés.
On présume que la malveillance n'y est point étrangère.
Février 1897 - Les machines à battre. - Le jeune Désiré Mabire, en travaillant à une machine à battre, au Détroit, a eu le dessous d'un pied enlevé dans un engrenage. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1920 - Et les mœurs. Au Détroit, arrondissement de Falaise, Auguste Lainé, 31 ans, journalier, a été arrêté, ces jours-ci, sous l'inculpation de tentative de viol sur Mlle Leboucher, 54 ans, propriétaire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1922 -
Le drame de la folie. -
Un
voisin du sieur Leboucher, 37 ans, cantonnier au Détroit près Falaise
avait remarqué au matin, que la maison n'était pas ouverte. S'étant
approché, il avait vu Leboucher qui sortait de chez lui furieux et se
dirigeait vers le fond du jardin. Le
voisin frappa à la porte. Ne recevant pas de réponse, il alla chercher
un autre voisin et tous deux pénétrèrent dans la maison. Ils ont
trouvé la femme Leboucher étendue à terre, le cou tranché avec un
rasoir. Les
Gendarmes, prévenus aussitôt, se sont mis à la recherche du cantonnier
qui, son coup fait, s'était jeté dans son puits. Depuis
quelques années, Leboucher avait perdu un peu la tête. Il avait même
dû être interné plusieurs mois au Bon-Sauveur, à Caen, d'où, sur les
instances de sa femme, il était sorti depuis peu. Mme
Leboucher était âgée de 36 ans et mère d'un enfant de 11 ans.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1923 - Gare aux taureaux !
- Mme
Guérin, cultivatrice au Détroit, canton de Falaise, a été dans un
herbage, renversée et piétinée par un taureau. Quoique gravement
blessée. Mme Guérin a pu saisir à pleines mains les mouchettes de
l'animal qu'elle a maîtrisé jusqu'à l'arrivée de personnes accourues
à ses cris. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre
1926
-
Élection du Maire.
M.
de
Jacquelot
a
été
élu
maire
du
Détroit,
en
remplacement
de
M.
Duclos,
démissionnaire,
pour
raison
Juin
1928 -
Un jubilé ! - La
fête organisée
en l'honneur
du cinquantenaire
de M.
l'abbé
Debaize,
curé de
Détroit,
a été
superbe.
De toutes
parts,
des prêtres,
des fidèles,
des
maires,
représentant
leur communes,
des amis,
vinrent
rendre
hommage
au vénéré
pasteur.
Mars 1936 - Un cycliste fait une chute mortelle. - Il y a quelques jours M. Tremel Paul, 41 ans, cantonnier au Détroit rentrait de son travail à bicyclette. Il portait sur celle-ci une pelle, une fourche et une houe de cantonnier, il avait sur le dos une musette avec une bouteille. Arrivant
dans la côte du Mesnil-Jacquet à Pierrepont, on suppose que sa musette
étant revenue devant lui, il fit un mouvement pour la remettre sur sein
dos, ce qui lui fit perdre l'équilibre et il tomba sur la route. C'est
là qu'il fui retrouvé quelques instants après avec une blessure à la
tempe droite, produite probablement par les débris de sa bouteille qui s'était
brisée dans sa chute. Transporté a son domicile où il reçut les soins
d'un médecin qui ordonna son transfert à l'hôpital de Falaise, il
décéda peu de temps après son admission dans cet établissement.
(source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1937 - Après avoir abattu son âne, il se suicide. -
L'autre
matin, vers 7 heures, alors qu'il quittait son domicile, M. Delacour,
cultivateur au Détroit, avait son attention attirée par un coup de feu.
Presque au même instant, il apercevait son voisin, M. Alphonse Bouillon,
âge de 70 ans, sortant précipitamment de l'écurie attenant à sa maison
d'habitation. Le septuagénaire avait un fusil à la main. Peu
après, une seconde détonation retentissait. Surpris et inquiet, M.
Delacour pénétrait chez M. Bouillon et découvrait le cadavre de ce
dernier baignant dans une mare de sang
sur le pavé de la cuisine. Le septuagénaire s'était tiré un coup de
fusil dans la tête. Le désespéré avait laissé en évidence plusieurs
lettres adressées à ses proches, au maire du Détroit, ainsi qu'au
menuisier du bourg auquel il donne les indications les plus précises pour
la confection Je son cercueil. Dans
l'une des lettres, il déclarait qu'avant de mourir, il avait tenu à
abattre son âne, appelé « Baptiste », afin, disait-il, que l'animal «
ne souffre pas après lui ». Depuis
le décès de sa femme, survenu il y a cinq ans, M. Bouillon était
atteint de neurasthénie.
(source : Le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1938 -
Le
temps qu’il a fait en décembre. -
Le
mois de décembre a été caractérisé par un abaissement normal des
températures et par une pluviosité excessive. Les températures, tout en
n'étant jamais douces, ne se sont guère abaissées au-dessous de zéro.
En général, le minimum absolu a été de 4°5 et n'est descendu à 6°
que dans l'Est du département, à Fresné-Ia-Mère, Lisieux et Deauville.
Par
exception, la station occidentale
de Littry présente une moyenne de 5° 21. Le fait est normal. Au cours de
cet hiver, on a constamment remarqué jusqu'à présent que les
températures étaient très douces dans l'Ouest, alors que de forts
abaissements de température se produisaient dans les régions du Centre,
de l'Est et même du Midi. En
ce qui concerne les pluies, ce mois a battu tous les records à
l'Observatoire de Sainte-Honorine-du-Fay. On y a noté, en effet, un total
de 153 millimétre supérieure de 156 % à la normale 71. Jamais, depuis
1873, on n'avait relevé un total de pluies aussi considérable au mois de
décembre. Les inondations n'ont été évitées que grâce à la
répartition des grosses averses sur plusieurs semaines. Conformément à
la règle ordinaire, les régions du littoral ont été sensiblement moins
arrosées que le Bocage. On note 110 m/m à La Délivrande, 118 à
Caen, 137 à Bayeux, 158 à
Lisieux, 161 à Vire. Les
orages ont été nombreux, comme ils le sont toujours au cours des
tempêtes d'hiver. Le plus violent a été celui du 9, qui a détruit le
clocher de Cottun et détérioré les installations électriques de la
cathédrale. Cet orage a été caractérisé par un nombre extraordinaire
d'éclairs en boule. (source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Les cambrioleurs d’églises.
- La
série des
vols dans
les églises
se poursuit
avec des
résultats
décevante pour
les auteurs. Au
cours de
la semaine
dernière, c'est
l'église du
Détroit qui
a reçu
la visite
d'un cambrioleur.
A l'aide d'un
ciseau à
froid, celui-ci
a forcé
quatre troncs,
dont il
a vidé
le contenu,
une faible somme
certainement. On
rapproche ce
vol sacrilège
du cambriolage
de l'église
de Saint-Mesnil-Vin
commis
le 27 décembre
dernier et
de ceux
des églises
de Mesnll-Vin
et de Loges-Saulces
commis en
1934 par
un individu
qui fut
identifié et condamné
à l'époque. Cet
individu
a été
vu à Mesnil-Vin
et au Détroit
le jour
où furent
cambriolées
les églises
de ces deux
localités.
Septembre 1946 - Un dangereux voisinage. - Une bande de romanichels avait établi son campement à proximité d’un champ appartenant à M. Joseph Lemancher, agriculteur au Détroit. Deux chevaux du convoi ayant causé des détériorations sur les terres du cultivateur, celui-ci les attrapa et les enferma dans son écurie. Ce
procédé ne fut pas du goût des nomades qui insultèrent le cultivateur.
L’un d’eux, après avoir chargé un fusil, le menaça par deux fois de
son arme. A l’arrivée des
Octobre
1949 -
Une auto capote au Détroit.
- Une
auto transportant cinq habitants de Tinchebray a capoté dans un virage.
Tous les occupants de la voiture ont été blessés, dont un assez
grièvement. Ils ont été hospitalisés à Flers. ( Le Bonhomme Libre )
Mars 1950 - Un chargement de paille prend feu. - M. Dubrocq, agriculteur à Soumont-Saint-Quentin, accompagné de son fils, se rendait La Carneille conduisant un tracteur attelé d'une remorque chargée de betteraves et de paille. Alertés par les gestes d'un cultivateur M. Emile Bernier, comme ils circulaient sur le territoire de la commune du Détroit, les automobilistes constataient qu'un incendie s'était déclaré dans le convoi. M. Dubrocq fils essaya vainement de dételer le tracteur et fut sérieusement brûlé aux bras. Les pompiers de Pont-d'Ouilly se sont rendus maîtres du sinistre qui a détruit la remorque avec son contenu et endommagé la cabine du tracteur. Les
dégâts atteindraient 800 000 francs. ( Le Bonhomme Libre ) |
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LE DETROIT (Calvados) - L'Église |
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