1er Février 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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LE DÉTROIT  

Canton de Falaise 

Les habitants de la commune sont des ...


Février 1829   -   Cour d’Assises.   -     La session a été ouverte par le discours d'usage adressé à MM. les jurés par M. le président Roger de la Chouquais.

La Cour s'est d'abord occupée de prononcer sur diverses excuses présentées dans l'intérêt de plusieurs jurés défaillants. Il a ensuite été procédé au jugement de trois affaires qui n'ont exigé ni de longs débats, ni une longue discussion.

1°.  Louis Lacour, accusé de deux vols, l'un, d'effets d'habillement, commis à l'aide d'escalade; l'autre, d'une jument, commis pendant la nuit, et dans un champ dépendant d'une maison habitée, a été condamné en cinq années d'emprisonnement.

2°. Louis Guillot, convaincu d'un vol d'effets mobiliers, commis le 11 septembre dernier, dans la commune du Détroit, a été condamné en 3 années d'emprisonnement.

3°. Jean-Jacques-Marie James était accusé de quatre vols domestiques, commis successivement chez différents maîtres qu'il a servis, convaincu seulement de trois de ces vols, il a été condamné en 6 années de réclusion. James n'est âgé que de 19 ans. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Février 1850   -  Nouvelles du département.   -  Le 20 de ce mois, deux incendies attribués à la malveillance ont éclaté dans le village de Landais, commune du Détroit, arrondissement de Falaise.

-   le 1er au préjudice du nommé Jacques Racine, a occasionné une perte qui a été évaluée à 1 000 fr.

-   Le deuxième, au préjudice de la nommée Victoire Lagnier, a été éteint au moment même où il a été aperçu et avant qu'aucun dommage appréciable eût été fait à la toiture de la maison d'habitation de cette femme. Aucune de ces maisons n'était assurée.

Les auteurs de ces crimes sont encore inconnus. La justice s'est transportée sur les lieux pour informer. (Source : Le Journal de Honfleur)

 

Mars 1850   -  Nouvelles diverses.   -    Vendredi dernier, vers trois heures du matin, un violent incendie a éclaté dans la commune du Détroit, hameau de Chesnée, arrondissement de Falaise. Cinq corps de bâtiment sont devenus la proie des flammes. On n'a pu sauver qu'une très faible portion du mobilier. Ce sinistre est l'œuvre de la malveillance. On a trouvé sur les lieux des débris des appareils employés par les incendiaires. 

La justice informe : elle s'est déjà rendue au Détroit plusieurs fois et tout fait espérer que les coupables ne tarderont pas à tomber entre ses mains. (Source : Le Journal de Honfleur)

 

Mars 1850   -   Nouvelles locales.   -  L'incendie qui a dévoré, il y a 10 jours, cinq corps de bâtiment dans la commune du Détroit arrondissement de Falaise, était l'œuvre de la malveillance, et, ce qui est à remarquer, le feu a été mis par deux des individus chez lesquels il a fait le plus de ravages. 

Les époux Robet, cultivateurs, soupçonnés d'abord de ce crime, ont été arrêtés et conduits dans les prisons de Falaise. Depuis il a été découvert chez eux plusieurs objets destinés à servir de pièces de conviction contre eux.  (Source : Le Journal de Honfleur)

 

Mars 1850   -   Nouvelles locales.   -  Notre contrée qui, de toutes celles de l'Europe avait eu, cette année, le moins à souffrir des rigueurs de l'hiver, est, en revanche, depuis quelques jours sous l'influence d'un froid rigoureux. La neige a tombé abondamment le 24 et a continué, sinon consécutivement, du moins par intervalles, pendant plusieurs jours. On ne peut encore augurer rien de fâcheux pour les produits des futures récoltes de cet hiver tardif, qui, s'il se prolongeait, serait on ne peut plus préjudiciable aux arbres fruitiers. (Source : Le Journal de Honfleur)  

 

Août 1850   -   Cour d’Assises du Calvados.   -  Audiences du 12 au 14 août.

— Le nommé Robel, âgé de 54 ans, tisserand, et sa femme, âgée de 50 ans, propriétaires, au Détroit, petite commune de l'arrondissement de Falaise, étaient accusés d'avoir, à plusieurs reprises, et notamment dans la nuit du 21 au 22 lévrier, mis volontairement le feu à plusieurs corps de bâtiments habités. En 1839, le feu fut mis à une maison voisine de celle qui leur appartenait, celle-ci fut consumée et comme elle était assurée, ils reçurent 3 000 francs de la compagnie. Ils étaient criblés de dettes, cette ressource ne fut pas de longue durée.

Un nouvel incendie se déclara, le 5 novembre 1849, puis un autre le 17, puis le 20 janvier, puis le 22 février. Les premiers furent éteints sans qu'il y eût de grands dommages, mais le dernier, mis sur trois points différents du village, consuma 6 maisons, du nombre desquelles celle des époux Robel.

On remarqua qu'ils ne cherchaient à rien sauver, quoique se lamentant beaucoup. On pénétra dans leur maison, tout était vide, le grenier ne contenait point ce qu'on savait devoir y être. Ils réclamèrent encore de la compagnie d'assurance une indemnité considérable. Mais des soupçons s'étaient élevés contre eux. La justice intervenant, elle informa. Des effets qu'ils avaient indiqués comme brûlés furent trouvés, dans une cachette dans leur jardin, des gaules semblables à celles qui avaient servi aux précédents incendies, garnies comme elles de chanvres et d'effilures de laine ronge, qui avaient bordé et dont d'autres bordaient encore un oreiller de ces époux.

Après de longues auditions de témoins, le réquisitoire de l'avocat général, les défenses des accusés, Robel est condamné aux travaux forcés à perpétuité et sa femme à 10 ans de la même peine. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Août 1860   -   Un vol sacrilège.   -   Dans la nuit du 8 au 9 de ce mois, dit le Journal de Falaise, des malfaiteurs se sont introduits, à l'aide d'escalade et d'effraction, dans l'église du Détroit, ils se sont emparés d'un calice et d'une custode en argent, d'un surplis et de divers autres objets en étoffe qui se trouvaient enfermés dans les armoires de la sacristie de cette église. Les auteurs de ce vol sacrilége sont jusqu'ici restés inconnus. ( Le Journal de Falaise)

 

Octobre 1860   -  Arrêté préfectoral.   -    Par arrêté préfectoral du 20 octobre, M. Martin, instituteur libre à Littry, est nommé instituteur public au Détroit, en remplacement de M. Boulay.

Par un autre arrêté du 22, M. Cœuret, instituteur à Hamars, est nommé aux mêmes fonctions à Saint-Martin-de-Sallen, en remplacement de M. Deliot. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1860   -  On lit dans le Journal d'Agriculture Pratique.   -  Le mois de septembre, avec ses pluies continuelles, n'a pas apporté d'amélioration à l'état des récoltes. On est plus en retard que jamais dans les travaux de la saison, les labours préparatoires pour les semailles d'automne sont à peine commencées, et beaucoup de champs portent encore des récoltes qui, dans les années ordinaires, sont rentrées du 1er au 15 septembre.

Les avoines ont été maltraitées par la pluie, elles donneront toutefois un produit passable en grains.

Les vendanges occupent en ce moment tous les bras dans les pays vignobles. On aura pas de vin de bonne qualité, mais le rendement se rapprochera assez de celui d'une année moyenne. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Septembre 1861   -   Les nominations.   -   Par arrêté préfectoral, ont été nommés :

-       Instituteur provisoire au Détroit, le sieur Anquetil, actuellement instituteur à Fontenay-le-Pespel, en remplacement du sieur Martin.

-       Instituteur public à Cambes, le sieur Villey, actuellement instituteur à Saint-Paul-du-Vernay, en remplacement du sieur Deslandes.

-       Instituteur public à Saint-Julien-de-Mailloc, le sieur Voisin, précédemment maitre-adjoint dans une école publique, en remplacement du sieur Lebailly, dont la démission est acceptée.      ( L’Ordre et la Liberté )

 

Octobre 1861   -   Par arrêté préfectoral du 20 octobre.   -   M. Martin, instituteur libre à Littry, est nommé instituteur public au Détroit, en remplacement de M. Boulay. ( L’Ordre et la Liberté )

 

 Mai 1870   -   Fait divers.  -  Le 2 de ce mois, vers 3 heures 1/2 du soir un incendie, présumé accidentel, a détruit en la commune du Détroit, le corps de fermé dit de la Bruyère, composé  de cinq bâtiments servant de grange et d'étables, ainsi que les récoltes qui y étaient renfermées et des objets mobiliers. Le feu a commencé dans une meule de paille qui était placée au bout des bâtiments incendiés et du côté opposé aux bâtiments d'habitation. La perte éprouvé par M. de Brébisson, propriétaire de la ferme, est évaluée à 6.000 fr. environ et celle de M. Cornet, fermier, à 1,500 fr. Assuré. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1872   -  Recensement.   -  D'après les documents relatifs au recensement recueillis jusqu a ce jour, on, estime et que la population du Calvados a diminué de 25.000  habitants, depuis le recensement de 1866.

 

Juin 1872   -  Incendie.   -  Un incendie a éclaté le 28 Juin dernier, dans la commune du Détroit, près Falaise, et a consumé un corps de bâtiment appartenant au nommé Jules Delacour, cultivateur. La perte approximative est évaluée à 6.000 fr. assurés. On présume que la malveillance n'y est point étrangère.  

 

Janvier 1879   -  Secours.  -  Une subvention annuelle de 2 000 fr. vient d'être accordée au collège de Lisieux, pour la création d'une chaire d'histoire et de géographie, et 200 fr. ; à la fabrique d'Allemagne pour l’aider à payer une dépense d'acquisition d'objets mobiliers ; Saint-Come-de-Fresné, pour réparation de l'église et du presbytère, 800 fr. ; Crouay, pour l'appropriation et l'assainissement du presbytère, 600 fr. ; Mosles, pour réparation à l'église et au presbytère 1 000 fr. ; Goupillières, pour réparation à l'église et au presbytère, 800 fr. ; Janville, pour l'appropriation du presbytère, 400 fr. ; Cordey, pour la restauration du presbytère, 600 fr. ; Le Détroit, pour le même objet, 500 fr. ; Soumont-Saint-Quentin, pour réparation  de l'église et du presbytère, 700 fr. ; Norolles, pour réparation de l'église, 300 fr.  

 

Février 1897  -  Les machines à battre.  -   Le jeune Désiré Mabire, en travaillant à une machine à battre, au Détroit, a eu le dessous d'un pied enlevé dans un engrenage. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1920   -   Et les mœurs.   Au Détroit, arrondissement de Falaise, Auguste Lainé, 31 ans, journalier, a été arrêté, ces jours-ci, sous l'inculpation de tentative de viol sur Mlle Leboucher, 54 ans, propriétaire. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1922   -   Le drame de la folie.   -   Un voisin du sieur Leboucher, 37 ans, cantonnier au Détroit près Falaise avait remarqué au matin, que la maison n'était pas ouverte. S'étant approché, il avait vu Leboucher qui sortait de chez lui furieux et se dirigeait vers le fond du jardin.

Le voisin frappa à la porte. Ne recevant pas de réponse, il alla chercher un autre voisin et tous deux pénétrèrent dans la maison. Ils ont trouvé la femme Leboucher étendue à terre, le cou tranché avec un rasoir.

Les Gendarmes, prévenus aussitôt, se sont mis à la recherche du cantonnier qui, son coup fait, s'était jeté dans son puits.

Depuis quelques années, Leboucher avait perdu un peu la tête. Il avait même dû être interné plusieurs mois au Bon-Sauveur, à Caen, d'où, sur les instances de sa femme, il était sorti depuis peu.

Mme Leboucher était âgée de 36 ans et mère d'un enfant de 11 ans. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1923   -   Gare aux taureaux !   -   Mme Guérin, cultivatrice au Détroit, canton de Falaise, a été dans un herbage, renversée et piétinée par un taureau. Quoique gravement blessée. Mme Guérin a pu saisir à pleines mains les mouchettes de l'animal qu'elle a maîtrisé jusqu'à l'arrivée de personnes accourues à ses cris. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1926  -  Élection du Maire.  M. de Jacquelot a été élu maire du Détroit, en remplacement de M. Duclos, missionnaire, pour raison de santé.

 

Juin 1928   -   Un jubilé !   -   La fête organisée en l'honneur du cinquantenaire de M. l'abbé Debaize, curé de Détroit, a été superbe. De toutes parts, des prêtres, des fidèles, des maires, représentant leur communes, des amis, vinrent rendre hommage au vénéré pasteur.
La grand'messe fut dite par M. le curé-doyen de Saint-Gervais, qui prononça l'él
oge du jubilaire, puis une procession s'est déroulée au milieu des fleurs et des ornements multiples.
A midi. un banquet réunissait de nombreux convives.
L'après-midi, après les vêpres, eut lieu la bénédiction de deux statues, puis un vin d'honneur offert par la municipalité, et auquel assistaient de nombreuses notabilités, et notamment M. le comte d'Harcourt, sénateur, et M. Engerand, député, qui firent un éloge mérité du héros de la fête de la belle paroisse du Détroit.

 

Mars 1936  -  Un cycliste fait une chute mortelle.  -   Il y a quelques jours M. Tremel Paul, 41 ans, cantonnier au Détroit rentrait de son travail à bicyclette. Il portait sur celle-ci une pelle, une fourche et une houe de cantonnier, il avait sur le dos une musette avec une bouteille. 

Arrivant dans la côte du Mesnil-Jacquet à Pierrepont, on suppose que sa musette étant revenue devant lui, il fit un mouvement pour la remettre sur sein dos, ce qui lui fit perdre l'équilibre et il tomba sur la route. C'est là qu'il fui retrouvé quelques instants après avec une blessure à la tempe droite, produite probablement par les débris de sa bouteille qui s'était brisée dans sa chute. Transporté a son domicile où il reçut les soins d'un médecin qui ordonna son transfert à l'hôpital de Falaise, il décéda peu de temps après son admission dans cet établissement. (source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1937  -   Après avoir abattu son âne, il se suicide.  -  L'autre matin, vers 7 heures, alors qu'il quittait son domicile, M. Delacour, cultivateur au Détroit, avait son attention attirée par un coup de feu. Presque au même instant, il apercevait son voisin, M. Alphonse Bouillon, âge de 70 ans, sortant précipitamment de l'écurie attenant à sa maison d'habitation. Le septuagénaire avait un fusil à la main.

Peu après, une seconde détonation retentissait. Surpris et inquiet, M. Delacour pénétrait chez M. Bouillon et découvrait le cadavre de ce dernier baignant dans une mare de sang sur le pavé de la cuisine. Le septuagénaire s'était tiré un coup de fusil dans la tête. Le désespéré avait laissé en évidence plusieurs lettres adressées à ses proches, au maire du Détroit, ainsi qu'au menuisier du bourg auquel il donne les indications les plus précises pour la confection Je son cercueil.

Dans l'une des lettres, il déclarait qu'avant de mourir, il avait tenu à abattre son âne, appelé « Baptiste », afin, disait-il, que l'animal « ne souffre pas après lui ».

Depuis le décès de sa femme, survenu il y a cinq ans, M. Bouillon était atteint de neurasthénie. (source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1938  -  Le temps qu’il a fait en décembre.  -  Le mois de décembre a été caractérisé par un abaissement normal des températures et par une pluviosité excessive. Les températures, tout en n'étant jamais douces, ne se sont guère abaissées au-dessous de zéro. En général, le minimum absolu a été de 4°5 et n'est descendu à 6° que dans l'Est du département, à Fresné-Ia-Mère, Lisieux et Deauville.

Les moyennes générales sont néanmoins inférieures à la normale 4, 61. On note, en effet 3° 40 à Fresné-Ia-Mère, 3° 47 à Vire, 3° 70 à Lisieux, 4° 42 à Caen.

Par exception, la station occidentale de Littry présente une moyenne de 5° 21. Le fait est normal. Au cours de cet hiver, on a constamment remarqué jusqu'à présent que les températures étaient très douces dans l'Ouest, alors que de forts abaissements de température se produisaient dans les régions du Centre, de l'Est et même du Midi.

En ce qui concerne les pluies, ce mois a battu tous les records à l'Observatoire de Sainte-Honorine-du-Fay. On y a noté, en effet, un total de 153 millimétre supérieure de 156 % à la normale 71. Jamais, depuis 1873, on n'avait relevé un total de pluies aussi considérable au mois de décembre. Les inondations n'ont été évitées que grâce à la répartition des grosses averses sur plusieurs semaines. Conformément à la règle ordinaire, les régions du littoral ont été sensiblement moins arrosées que le Bocage. On note 110 m/m à La Délivrande, 118 à  Caen,  137 à Bayeux, 158 à Lisieux, 161 à Vire.

Les orages ont été nombreux, comme ils le sont toujours au cours des tempêtes d'hiver. Le plus violent a été celui du 9, qui a détruit le clocher de Cottun et détérioré les installations électriques de la cathédrale. Cet orage a été caractérisé par un nombre extraordinaire d'éclairs en boule. (source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Les cambrioleurs d’églises.  -  La série des vols dans les églises se poursuit avec des résultats décevante pour les auteurs.

Au cours de la semaine dernière, c'est l'église du Détroit qui a reçu la visite d'un cambrioleur. A l'aide d'un ciseau à froid, celui-ci a forcé quatre troncs, dont il a vidé le contenu, une faible somme certainement. On rapproche ce vol sacrilège du cambriolage de l'église de Saint-Mesnil-Vin commis le 27 décembre dernier et de ceux des églises de Mesnll-Vin et de Loges-Saulces commis en 1934 par un individu qui fut identifié et condamné à l'époque. Cet individu a été vu à Mesnil-Vin et au Détroit le jour furent cambriolées les églises de ces deux localités.  

 

Septembre 1946  -  Un dangereux voisinage.  -  Une bande de romanichels avait établi son campement à proximité d’un champ appartenant à M. Joseph Lemancher, agriculteur au Détroit. Deux chevaux du convoi ayant causé des détériorations sur les terres du cultivateur, celui-ci les attrapa et les enferma dans son écurie.

Ce procédé ne fut pas du goût des nomades qui insultèrent le cultivateur. L’un d’eux, après avoir chargé un fusil, le menaça par deux fois de son arme. A l’arrivée des gendarmes, le forain a pris la fuite et, bien entendu, toute la tribu a déclaré ne pas le connaître. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1949   -   Une auto capote au Détroit.   -   Une auto transportant cinq habitants de Tinchebray a capoté dans un virage. Tous les occupants de la voiture ont été blessés, dont un assez grièvement. Ils ont été hospitalisés à Flers. ( Le Bonhomme Libre )

 

Mars 1950   -   Un chargement de paille prend feu.   -   M. Dubrocq, agriculteur à Soumont-Saint-Quentin, accompagné de son fils, se rendait La Carneille conduisant un tracteur attelé d'une remorque chargée de betteraves et de paille. Alertés par les gestes d'un cultivateur M. Emile Bernier, comme ils circulaient sur le territoire de la commune du Détroit, les automobilistes constataient qu'un incendie s'était déclaré dans le convoi.

M. Dubrocq fils essaya vainement de dételer le tracteur et fut sérieusement brûlé aux bras. Les pompiers de Pont-d'Ouilly se sont rendus maîtres du sinistre qui a détruit la remorque avec son contenu et endommagé la cabine du tracteur.

Les dégâts atteindraient 800 000 francs. ( Le Bonhomme Libre )

LE DETROIT (Calvados) -  L'Église

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