1er Mars 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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DONNAY

Canton de Thury-Harcourt  

Les habitants de la commune de Donnay sont des Donnayens, Donnayennes.


Septembre 1860   -  Par arrêtés de M. le préfet du Calvados, en date du 23 août : 

- M. Esnault, instituteur à Saint-Aubin-sur-Algot, est chargé, à titre provisoire, de la direction de l'école de Donnay, en remplacement du sieur Lepetit.

- M. Lefort, breveté, est chargé provisoirement de la direction de l'école de Saint-Aubin-sur-Algot.

- M. Frédéric, instituteur à Ouilly-le-Tesson, est nommé à Truttemer-le-Grand, en remplacement de M. Lefèvre.

- M. Aulne, instituteur-adjoint à Isigny, est nommé à Ouilly-le-Tesson.   ( L’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1869   -   Fait divers.   -  Un incendie, dont la cause est inconnue, a éclaté le 18 courant, vers une heure du matin, en la commune de Donnay, au village du Mesnil-Germain, et a consumé un corps de ferme ainsi que les récoltes qui y étaient renfermées, appartenant à M. Groussard, maire d'Esson, et exploité par le nommé François Lepetit, cultivateur au meme lieu. La perte pour le propriétaire est de 3,500 f., assurée, et pour le fermier 3,869 francs, malheureusement non assurée.

 

Mars 1888  -  Un homme qui à la berlue.  -  Une singulière aventure est arrivée à un des derniers marchés d'Harcourt. Le sieur Davignon de Donnay, avait vendu deux sacs d'avoine au sieur Pigaut, du Bois-Halbout. Après déjeuner, celui-ci va chercher son avoine, ne la trouve pas, crie au voleur et prévient la gendarmerie qui l'accompagne à Donnay, chez Davignon, qu'il accuse d'avoir remporté l'avoine. Celui-ci, mécontent à juste titre de cette accusation, accompagne Pigaut à Harcourt. On va à la halle et on y trouve l'avoine à la place même où Pigaut l'avait achetée. Celui-ci dut piteusement retirer sa plainte et plus piteusement encore faire des excuses à celui qu'il avait soupçonné.

 

Mars 1888  -  Un misérable.  -  Jeudi matin, une femme Marie, de Combray, 21 ans, mariée depuis quelques mois, se rendait à Donnay, chez ses parents, lorsqu'arrivée au lieu dit le Pont-de-Combray, un nommé Levillain, qui s'y trouvait, se jeta sur elle et en abusa malgré ses cris. Lorsque les secours arrivèrent, l'individu venait de fuir. Le soir même, le brigadier arrêtait le coupable à son domicile, à Saint-Lambert.  

 

Avril 1888  -  La sécurité dans les campagnes.  -  0n nous écrit du canton d'Harcourt a : Depuis longtemps, déjà, nos chemins sont infectés de nomades et rôdeurs de toute espèce. Ils mendient la menace à la bouche. Il est arrivé que, trouvant une femme seule à la maison, ils s'emparaient de ce qui leur convenait, l’autre jour, l'un d'eux, à qui on refusait à boire, menaçait de fiche le feu à la maison. Un  autre, à Donnay, ces jours-ci, abusait d'une jeune femme qu'il rencontrait. A Meslay, une jeune servante revenait, à la chute du jour, de chercher une tourte de pain pour ses maîtres. Elle fut rencontrée par deux de ces rôdeurs, qui voulurent l'arrêter et, comme elle s'enfuyait, ils coururent après elle. Heureusement qu'on entendit ses cris et qu'on vint à son secours, sans cela, on ne sait trop ce qui serait arrivé. Quant aux vols, ils se multiplient de tous côtés et rarement on met la main sur les malfaiteurs. Espérons que, maintenant que le beau temps revient et l'ouvrage aussi, l'autorité sera un peu plus sévère et nous débarrassera de tous ces vagabonds car ce serait à ne  plus oser sortir de chez soi.  

 

Mars 1894  -  Mise en liberté.  -  Le sieur Victor Querié, mineur à Donnay, arrêté pour avoir été trouvé porteur de dynamite, a été immédiatement rendu en liberté. Son seul délit est d'avoir enfreint les règlements sur les explosifs. La dynamite dont il était porteur n'avait pas été volée, comme on l'avait dit, mais achetée à la mine de Saint-Rémy, et Querié s'en servait pour briser des souches d'arbres sur sa propriété. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1912  -  Un cambrioleur pris en flagrant délit.   -   M. L'abbé Lebon, 60 ans, curé de Oullières, a porté plainte contre le nommé Alphonse Tostain, 32 ans, journalier, chantre à l'église, qui, deux fois, le 14 mai et le 21 mai, a pénétré au presbytère et a tenté de le cambrioler. La deuxième fois, Tostain avait essayé en vain, à l'aide d'un poinçon, de fracturer le secrétaire de M. L'abbé Lebon, mais  comme la maison était surveillée depuis le 14 mars, il fut pris par des voisins et découvert dans la cave, caché derrière des tonneaux. Il a été arrêté et écroué.  

 

Avril 1921  -  Série d’incendies.   -   Un grave incendie a détruit complètement la maison occupée par M. Fichez, gardien d'herbages à Manneville-la-Pipart, canton de Blangy-le-Château, et appartenant à M. Diètrich, propriétaire à Paris. L'incendie a été occasionné par une lanterne-tempête qui a pris feu.

M. Fichez a pu sauver ses enfants, qui étaient en danger. Les dégâts sont évalués à 30 000 fr., environ.

— Un violent feu de cheminée s'est déclaré chez M. Harivel, boulanger, rue du Général-Moulin, à La Maladrerie. Les dégâts, qui sont couverts par une assurance, sont évalués à un millier de francs.

— Le feu s'est déclaré dans les marais de Saint-Pierre-Oursin, canton de Troarn. et on a détruit environ 7 Hectares.

— Le feu dans les marais ! C'est plutôt signe de sécheresse !

— Dans un bois appartenant à M. Eugène Carteron, propriétaire et maire de Donnay, canton de Thury-Harcourt un incendie a consumé 2 hectares de taillis. Cinq cents poteaux télégraphiques, appartenant à M. Beaumartin, négociant, à Bordeaux et qui étaient déposé dans le bois ont été détruits. Préjudice : 10 000 fr.

— Un incendie a détruit un bois de sapins d'une contenance de deux hectares, appartenant à M. Aubert, propriétaire à Norrey-en-Auge, canton de Morteaux-Coulibœuf. Les dégâts, non assurés, s'élèvent à 4 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1922  -   Cour d’Assises.   -   La session des assises du Calvados s'est ouverte sous la présidence de M. Malençon, conseiller à la Cour, assisté de MM. les conseillers Breton et Vagnair.

— Un satyre. —  C'est également pour attentat à la pudeur sur la petite Louise Beaurelle, 6 ans, à Donnay, canton de Thury-Harcourt, que Octave Sauvage, 21 ans. domestique, à Saint-Omer, comparait devant la Cour.

L'audience a lieu à huis-clos. L’accusé, reconnu comme n'ayant qu'une responsabilité limitée, est condamné à 3 ans de prison. — Défenseur: Me  Boissais. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1924  -  Vol.  -  Plainte a été portée par Mme Jeanne, débitante et épicière à Donnay, pour vol dans son tiroir d’un billet de 50 francs. Les soupçons se portent sur une femme L. qui nie totalement être coupable.

 

Octobre 1924  -  Garage incendié. -  Le 15 octobre vers 19 heures, M. Berthelot marchand de porcs à Donnay, se disposait à sortir de son garage avec son automobile. Son domestique Manoury tourna la manivelle, mais au même moment, une explosion se produisit dans le moteur qui prit feu et en quelques instants la voiture fut entièrement consumée.

On chercha à éteindre les flammes ; mais sans succès et M. Berthelot fut assez grièvement brûlé la jambe droite. Le camion, acheté récemment, valait 45.000 francs. De plus, une voiture de tourisme, estimée 14.000 francs a été la proie des flammes.

Les voisins accourus ne purent que préserver les autres bâtiments d'habitation et d'exploitation.

 

Février 1926  -  Une battue.  -  Dans une chasse organisée dans les bois de Saint-Clair par M. Roger Carteron, il a été tué un beau sanglier pesant 120 kilos.  

 

Mars 1926  -  Accident.  -  M. Alfred Huet, employé chez M. Hector Lebourg, s'est blessé à la main gauche en cassant du bois. Quinze jours de repos par le docteur Gourdin-Servenicre.

 

Décembre 1936  -   Un hangar et deux véhicules sont la proie des flammes.  -  L'autre soir, vers 20 h. 15, un incendie a détruit complètement un hangar à usage de garage, situé dans la cour d'une ferme exploitée par M. Evremont Berthelot, maire de Donnay. Un camion et une camionnette automobiles ( celle-ci contenant cinq porc ) ont été anéantis. La chaleur dégagée par le foyer était telle qu'il était impossible d'approcher à plus de dix mètres. Les pompiers de Thury-Harcourt furent appelés et combattirent le sinistre. A 23 h. tout danger de propagation était écarté. 

Hangar et véhicules ne forment plus qu'un amas de ferraille inutilisable. Le préjudice de M. Berthelot n'est pas encore évalué, mais il est important. 

On ignore la cause exacte de cet incendie, néanmoins, on croit qu'il est dû à un court-circuit dans l'appareillage électrique d'un des véhicules. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1940   -   Un bavard.  -   Le général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de Londres, et qui ne fait plus actuellement partie du gouvernement, n'avait aucune mission pour faire des communications en public. Il a été rappelé de Londres et a reçu l'ordre de rentrer en France et de se tenir aux ordres de ses chefs. Ses déclarations doivent être regardées comme nulles et non avenues.    Le général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de Londres, et qui ne fait plus actuellement partie du gouvernement, n'avait aucune mission pour faire des communications en public. Il a été rappelé de Londres et a reçu l'ordre de rentrer en France et de se tenir aux ordres de ses chefs. Ses déclarations doivent être regardées comme nulles et non avenues.

Ce trop grave général et « jusqu'au-boutiste » et il engageait les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à gagner l'Angleterre pour continuer la lutte. On assure même que malgré l'ordre de rentrer au quartier que lui avait donné le maréchal Pétain, le général de Gaulle est resté en Angleterre. Tout cela est vraiment bien regrettable.

 

Juin 1940   -   L'heure allemande.  -   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous  lever une heure plus tôt !   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent,  le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !

 

Août 1940   -    Déclaration des récoltes.  -   Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle, est tenu d'en faire la  déclaration à la mairie de sa résidence, avant le 1er septembre 1940.

La libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui seront fixées dans un arrêté ultérieur.

 

Août 1940   -   Interdiction des battages.   -   La Feldkommandantur du Calvados a changé la direction des services agricoles de faire connaître que l'autorité militaire allemande  a décrété une interdiction générale des battages.

Les battages de la récolte de cette année ne commenceront qu'après un ordre formel des autorités militaires allemandes. Il est seulement permis actuellement de battre l'avoine nécessaire aux troupes d'occupation.

 

Août 1940   -   Un signalement.   -    On a signalé le cas exceptionnel d'une belle famille du Calvados celle de M. Et Mme Pierre Carteron, de Donnay : elle a eu trois fils mobilisés sur cinq enfants. Tous trois ont été cités. Le lieutenant Hubert Carteron, de l'état-major du Train, a eu ainsi la Croix de Guerre avec trois citations ; son frère Xavier, maréchal des logis de dragons a été blessé, cité et fait finalement prisonnier ; enfin Jean Carteron, engagé volontaire, brigadier d'artillerie, a eu deux citations. Voici certes un glorieux palmarès familial.  

 

Octobre 1947  -    A nous la liberté !.  -   634 prisonniers allemands ont quitté le camp de Fleury à destination de Cherbourg où ils vont être « transformés » en travailleurs libres. Espérons que nous n’aurons pas à le regretter. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    Tragique accident à Donnay.  -   En croisant la camionnette de M. Duruelle, cultivateur à la Chapelle-Harang, une motocyclette pilotée par M.  Jean de Tournebu, 23 ans, aviculteur à Bayeux, qui était accompagné de M. Michel Cabouret, 18 ans, même profession, à Cheux, a heurté un tas de gravier et deux fûts de goudron qui encombraient la chaussée. Projetés violemment sur la chaussée à plusieurs mètres de l’obstacle, les deux jeunes gens ont été tués sur le coups. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Les jeux dangereux.  -   M. Raoul Hue, 51 ans ouvrier agricole à Donnay, a été atteint à  l’œil droit et assez sérieusement blessé par une pomme lancée dans sa direction à l'aide d'une « élingue » par un gamin de Cesny- Bois-Halbout, Bernard S......, M. Hue a été hospitalisé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Ferme du GRAND DONNAY 

2.      DONNAY   -   Ferme du Grand Donnay   -   Vieux Colombier

      DONNAY   -  Épicerie, Mercerie, Café, Tabac, M. Lafosse.

4.      DONNAY   -  La Grotte de Notre-Dame-de-Lourdes

3.      DONNAY   -  La Ferme du Grand Donnay

DONNAY   -  l'Église

DONNAY  -  École Laïque

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