1er Mars 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
1 |
|
![]() |
DONNAY |
|
|
Canton de Thury-Harcourt |
|||
|
|||
|
|||
-
M. Esnault, instituteur à Saint-Aubin-sur-Algot, est chargé, à titre
provisoire, de la direction de l'école de Donnay, en
remplacement du sieur Lepetit. -
M. Lefort, breveté, est chargé provisoirement de la direction de l'école
de Saint-Aubin-sur-Algot. -
M. Frédéric, instituteur à Ouilly-le-Tesson, est nommé à
Truttemer-le-Grand, en remplacement de M. Lefèvre. -
M. Aulne, instituteur-adjoint à Isigny, est nommé à Ouilly-le-Tesson.
Décembre 1869 - Fait divers. - Un incendie, dont la cause est inconnue, a éclaté le 18 courant, vers une heure du matin, en la commune de Donnay, au village du Mesnil-Germain, et a consumé un corps de ferme ainsi que les récoltes qui y étaient renfermées, appartenant à M. Groussard, maire d'Esson, et exploité par le nommé François Lepetit, cultivateur au meme lieu. La perte pour le propriétaire est de 3,500 f., assurée, et pour le fermier 3,869 francs, malheureusement non assurée.
Mars 1888 - Un homme qui à la berlue. - Une singulière aventure est arrivée à un des derniers marchés d'Harcourt. Le sieur Davignon de Donnay, avait vendu deux sacs d'avoine au sieur Pigaut, du Bois-Halbout. Après déjeuner, celui-ci va chercher son avoine, ne la trouve pas, crie au voleur et prévient la gendarmerie qui l'accompagne à Donnay, chez Davignon, qu'il accuse d'avoir remporté l'avoine. Celui-ci, mécontent à juste titre de cette accusation, accompagne Pigaut à Harcourt. On va à la halle et on y trouve l'avoine à la place même où Pigaut l'avait achetée. Celui-ci dut piteusement retirer sa plainte et plus piteusement encore faire des excuses à celui qu'il avait soupçonné.
Mars
1888
-
Un misérable. -
Jeudi matin, une femme
Marie, de Combray, 21 ans, mariée depuis quelques mois, se rendait à
Donnay, chez ses parents, lorsqu'arrivée au lieu dit le Pont-de-Combray,
un nommé Levillain, qui s'y trouvait, se jeta sur elle et en abusa
malgré ses cris. Lorsque les secours arrivèrent, l'individu venait de
fuir. Le soir même, le brigadier arrêtait le coupable à son domicile,
à Saint-Lambert.
Avril
1888 -
La sécurité dans les campagnes.
-
0n nous écrit du canton
d'Harcourt a : Depuis longtemps, déjà, nos chemins sont infectés
de nomades et rôdeurs de toute espèce. Ils mendient la menace à la
bouche. Il est arrivé que, trouvant une femme seule à la maison, ils
s'emparaient de ce qui leur convenait, l’autre jour, l'un d'eux, à qui
on refusait à boire, menaçait de fiche le feu à la maison. Un
autre, à Donnay, ces jours-ci, abusait d'une jeune femme
qu'il rencontrait. A Meslay, une jeune servante revenait, à la chute du
jour, de chercher une tourte de pain pour ses maîtres. Elle fut
rencontrée par deux de ces rôdeurs, qui voulurent l'arrêter et, comme
elle s'enfuyait, ils coururent après elle. Heureusement qu'on entendit
ses cris et qu'on vint à son secours, sans cela, on ne sait trop ce qui
serait arrivé. Quant aux vols, ils se multiplient de tous côtés et
rarement on met la main sur les malfaiteurs. Espérons que, maintenant que
le beau temps revient et l'ouvrage aussi, l'autorité sera un peu plus
sévère et nous débarrassera de tous ces vagabonds car ce serait à
ne
plus oser sortir de
chez
Mars
1894 -
Mise en liberté. -
Le
sieur Victor Querié, mineur à Donnay, arrêté pour avoir été trouvé
porteur de dynamite, a été immédiatement rendu en liberté. Son seul
délit est d'avoir enfreint les règlements sur les explosifs. La dynamite
dont il était porteur n'avait pas été volée, comme on l'avait dit,
mais achetée à la mine de Saint-Rémy, et Querié s'en servait pour
briser des souches
d'arbres sur sa propriété.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1912 - Un cambrioleur pris en flagrant délit.
- M. L'abbé Lebon, 60 ans, curé de Oullières, a porté
plainte contre le nommé Alphonse Tostain, 32 ans, journalier, chantre à
l'église, qui, deux fois, le 14 mai et le 21 mai, a pénétré au
presbytère et a tenté de le cambrioler. La deuxième fois, Tostain avait
essayé en vain, à l'aide d'un poinçon, de fracturer le secrétaire de
M. L'abbé Lebon, mais comme la maison était surveillée depuis le
14 mars, il fut pris par des voisins et découvert dans la cave, caché
derrière des tonneaux. Il a été arrêté et écroué.
Avril
1921 -
Série d’incendies. -
Un grave
incendie a détruit complètement la maison occupée par M. Fichez,
gardien d'herbages à Manneville-la-Pipart, canton de Blangy-le-Château,
et appartenant à M. Diètrich, propriétaire à Paris. L'incendie a été
occasionné par une lanterne-tempête qui a pris feu. M.
Fichez a pu sauver ses enfants, qui étaient en danger. Les dégâts sont
évalués à 30 000 fr., environ. —
Un violent feu de cheminée s'est déclaré chez M. Harivel, boulanger,
rue du Général-Moulin, à La Maladrerie. Les dégâts, qui sont couverts
par une assurance, sont évalués à un millier de francs. —
Le feu s'est déclaré dans les marais de Saint-Pierre-Oursin, canton de
Troarn. et on a détruit environ 7 Hectares. —
Le feu dans les marais ! C'est plutôt signe de sécheresse ! —
Dans un bois appartenant à M. Eugène Carteron, propriétaire et maire de
Donnay, canton de Thury-Harcourt un incendie a consumé 2 hectares
de taillis. Cinq cents poteaux télégraphiques, appartenant à M.
Beaumartin, négociant, à Bordeaux et qui étaient déposé dans le bois
ont été détruits. Préjudice : 10 000 fr. —
Un incendie a détruit un bois de sapins d'une contenance de deux
hectares, appartenant à M. Aubert, propriétaire à Norrey-en-Auge,
canton de Morteaux-Coulibœuf. Les dégâts, non assurés, s'élèvent à
4 000 francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril 1922 - Cour d’Assises. - La session des assises du Calvados s'est ouverte sous la présidence de M. Malençon, conseiller à la Cour, assisté de MM. les conseillers Breton et Vagnair. —
Un satyre. — C'est
également pour attentat à la pudeur sur la petite Louise Beaurelle, 6
ans, à Donnay, canton de Thury-Harcourt, que Octave Sauvage, 21 ans. L'audience a lieu à huis-clos. L’accusé, reconnu comme n'ayant qu'une responsabilité limitée, est condamné à 3 ans de prison. — Défenseur: Me Boissais. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1924 - Vol. - Plainte a été portée par Mme Jeanne, débitante et épicière à Donnay, pour vol dans son tiroir d’un billet de 50 francs. Les soupçons se portent sur une femme L. qui nie totalement être coupable.
Octobre
1924 -
Garage incendié.
- Le
15 octobre
vers 19
heures,
M. Berthelot
marchand
de porcs
à Donnay,
se disposait
à sortir
de son
garage
avec son
automobile. Son
domestique
Manoury
tourna
la manivelle,
mais au
même moment,
une explosion
se produisit
dans le
moteur
qui prit
feu et
en quelques
instants
la voiture
fut entièrement
consumée. On
chercha
à éteindre
les flammes
; mais
sans succès
et M.
Berthelot
fut assez
grièvement
brûlé
la jambe
droite. Le
camion,
acheté
récemment,
valait
45.000
francs.
De plus,
une voiture
de tourisme,
estimée
14.000
francs
a été
la proie
des flammes. Les voisins accourus ne purent que préserver les autres bâtiments d'habitation et d'exploitation.
Février
1926 -
Une
battue.
-
Dans une
chasse organisée
dans les
bois de
Saint-Clair par
M. Roger
Carteron,
il a
été tué
un beau
sanglier
pesant
120 kilos.
Mars 1926 - Accident. - M. Alfred Huet, employé chez M. Hector Lebourg, s'est blessé à la main gauche en cassant du bois. Quinze jours de repos par le docteur Gourdin-Servenicre.
Décembre 1936 - Un hangar et deux véhicules sont la proie des flammes. - L'autre soir, vers 20 h. 15, un incendie a détruit complètement un hangar à usage de garage, situé dans la cour d'une ferme exploitée par M. Evremont Berthelot, maire de Donnay. Un camion et une camionnette automobiles ( celle-ci contenant cinq porc ) ont été anéantis. La chaleur dégagée par le foyer était telle qu'il était impossible d'approcher à plus de dix mètres. Les pompiers de Thury-Harcourt furent appelés et combattirent le sinistre. A 23 h. tout danger de propagation était écarté. Hangar et véhicules ne forment plus qu'un amas de ferraille inutilisable. Le préjudice de M. Berthelot n'est pas encore évalué, mais il est important. On ignore la cause exacte de cet incendie, néanmoins, on croit qu'il est dû à un court-circuit dans l'appareillage électrique d'un des véhicules. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Ce trop grave général et « jusqu'au-boutiste » et il engageait les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à gagner l'Angleterre pour continuer la lutte. On assure même que malgré l'ordre de rentrer au quartier que lui avait donné le maréchal Pétain, le général de Gaulle est resté en Angleterre. Tout cela est vraiment bien regrettable.
Juin 1940 - L'heure allemande. - On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt ! On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Août
1940 -
Déclaration des récoltes. -
Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité
supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle, est
tenu d'en faire la déclaration à la mairie de sa résidence, avant
le 1er septembre 1940.
La libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui seront fixées dans un arrêté ultérieur.
Août
1940 - Interdiction
des battages.
- La
Feldkommandantur du Calvados a changé la direction des services agricoles
de faire connaître que l'autorité militaire allemande a décrété
une interdiction générale des battages. Les battages de la récolte de cette année ne commenceront qu'après un ordre formel des autorités militaires allemandes. Il est seulement permis actuellement de battre l'avoine nécessaire aux troupes d'occupation.
Août
1940 -
Un signalement.
- On a
signalé le cas exceptionnel d'une belle famille du Calvados celle de M.
Et Mme Pierre Carteron, de Donnay : elle a eu trois fils mobilisés sur
cinq enfants. Tous trois ont été cités. Le lieutenant Hubert Carteron,
de l'état-major du Train, a eu ainsi la Croix de Guerre avec trois
citations ; son frère
Octobre
1947 -
A nous la liberté !.
- 634
prisonniers allemands ont quitté le camp de Fleury à destination de
Cherbourg où ils vont être « transformés » en travailleurs libres.
Espérons que nous n’aurons pas à le regretter. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
Tragique accident à Donnay.
- En croisant la
camionnette de M. Duruelle, cultivateur à la Chapelle-Harang, une
motocyclette pilotée par M. Jean
de Tournebu, 23 ans, aviculteur à Bayeux, qui était accompagné de M.
Michel Cabouret, 18 ans, même profession, à Cheux, a heurté un tas de
gravier et deux fûts de goudron qui encombraient la chaussée. Projetés
violemment sur la chaussée à plusieurs mètres de l’obstacle, les deux
jeunes gens ont été tués sur le coups. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juillet
1949 -
Les jeux dangereux. -
M. Raoul Hue, 51 ans ouvrier agricole à Donnay, a été atteint à
l’œil droit et assez sérieusement blessé par une pomme lancée
dans sa direction à l'aide d'une « élingue » par un gamin de
Cesny- Bois-Halbout, Bernard S......, M. Hue a été hospitalisé.
(Source : Le Bonhomme Libre) |
|||
|
|||
![]() |
|||
Ferme du GRAND DONNAY |
|||
![]() |
|||
2. DONNAY - Ferme du Grand Donnay - Vieux Colombier |
|||
![]() |
|||
DONNAY - Épicerie, Mercerie, Café, Tabac, M. Lafosse. |
|||
![]() |
|||
4. DONNAY - La Grotte de Notre-Dame-de-Lourdes |
|||
![]() |
|||
3. DONNAY - La Ferme du Grand Donnay |
|||
![]() |
|||
DONNAY - l'Église |
|||
![]() |
![]() |
||
DONNAY - École Laïque |
|||
|
|
||
|