Février
1831 -
Saint Blaise, guérisseur des maux de gorge et des douleurs à
Petiville et Douville. -
On révère
à Petiville un saint auquel on accorde la vertu d'un genre de cure si
singulier que nous pensons bien que, sous le rapport médical, il doit
être un des moins occupés de la légende : est St-Blaise, qui débarrasse
de leurs souffrances les gens énossés, c'est-à-dire ceux qui, comme
le loup de la fable, mangeant trop gloutonnement, se sont mis un os ou
une arête dans la gorge.
A
Douville, ce saint possède une autre vertu, celle d'enlever les
douleurs, il est vrai qu'indépendamment de l'offrande et des prières
adressées au saint, il faut employer bains et frictions, mais il n'est
aucun perclus qui ne fut heureux de voir disparaître, par l'usage
combiné d'un traitement médical et d'un remède spirituel, des
rhumatismes qui auraient résisté au moxa et à l'acuponcture. (Le
Pilote du Calvados)
Novembre
1845 - Cour d’Assises du Calvados.
-
Roussel, âgé de 27 ans, demeurant à Douville, était accusé d'avoir détourné un tonneau de bière au
préjudice
de son maître et retenu pour son compte une somme de 25 fr. qui lui avait été confiée par la même individu,
il a été acquitté.
- Jacques-Michel Morin, demeurant à Graye, âgé de 52 ans, était accusé d'avoir volontairement tiré un coup
de fusil et fait des blessures à son gendre et tenté volontairement de lui donner la mort, il
a
été déclaré coupable
de tentative de meurtre, mais grâce à l'admission de circonstances atténuantes, il n'a été
condamné qu'à cinq ans de réclusion.
(Source : Journal de Honfleur)
Novembre
1860 - Par arrêtés. -
Par arrêtés de M. le préfet, datés des 17, 21, 23 et 24
novembre, ont été nommés :
M.
Lepelletier (Armand), adjoint de la commune d'Etouvy, en remplacement de
M. Legrix, démissionnaire.
M.
Bourgeois (Jean-Jacques), maire de la commune de Douville,
en remplacement de M. Lecomte, démissionnaire.
M.
Grandval (Sylvain), maire de la commune de Saint-Jean-de-Livet, en
remplacement de M. Groult, décédé.
M.
Tapin (Jean-François), adjoint de la commune de Fresney-le-Puceux, en
remplacement de M. Cahaigne, démissionnaire.
M.
Ledain (Joseph), adjoint de la commune de Hérouville. ( L’Ordre et la
Liberté)
Mai
1866 -
Une bonne nouvelle. -
De tous côtés, nous recevons de magnifiques renseignements sur
l'apparence des pommiers. Quelques cultivateurs du Pays d'Auge affirment
que, s'il ne vient pas de contre-temps, cette année, la récolte des
pommes à cidre sera tout à fait exceptionnelle.
D'un
autre côté, les fourrages, le colza et les céréales promettent
déjà les plus beaux résultats.
Inutile
d'ajouter que nous formons les vœux les plus sincères pour la
réalisation de ces espérances.
Avril
1870 -
Fait divers.
- Vers
la fin du mois dernier, le nommé Colasse, qui, dit-on, sortait de
prison, se trouvant en la commune de Douville, canton de Dozulé,
poussé par
la faim et n'ayant pas d'argent pour satisfaite ce besoin, se voyait
fort embarrassé. Découvrant une maison d'assez belle apparence, il
rôda tout autour. Présumant que les habitants étaient absents, il
pénétra dans l'intérieur, il trouva avec joie tout ce qui était
nécessaire pour faire un bon repas. Après qu'il se fut bien repu, il
prit son café qu'il arrosa d'un copieux gloria. Ensuite, il se rendit
à la cave, où il absorba encore une jattée de cidre. Au moment de
sortir de la cave, il aperçut une corde attachée derrière la porte.
Une fatale idée lui traversa aussitôt le cerveau, s'emparant de cette
corde qu'il assujettit solidement, il se la passa autour du cou et se
pendit.
Quelque
temps après, les habitants de la maison étant rentrés chez eux, ils
aperçurent avec stupéfaction le corps de leur commensal inconnu, qui
pesait de tout son poids sur la porte et qui ne donnait plus signe de
vie.
Avril
1881
- Révocation.
- Un arrêté du
ministre de l'intérieur vient de révoquer les membres de la fabrique
de l'église de Douville, pour défaut de présentation de comptes et
irrégularités
graves commises dans le courant de leur gestion. Voilà qui prouve que
les comptes des fabriques ne doivent pas être des comptes a dormir de
bout.
Juillet
1888 -
Querelle et accouchements.
-
Les nommés Morand,
tapissier, à Saint-Pierre-sur-Dives, et Marguerite,
journalier à Douville,
étaient gris, ils se prirent de querelles.
Marguerite s'élança sur Morand pour lui porter un coup de tête, ce
dernier fit demi-tours mais si maladroitement qu'il tomba le côté sur
le trottoir, et la douleur qu'il ressentit fut assez vive pour
l'empêcher de se relever sur le champ. Quant à Marguerite, trompé
dans son élan, il fut s'échouer sur les cailloux et d'une si belle
manière que l'os frontal était à nu. Pendant que les deux pochards
s'assommaient à moitié, avant de s'être touchés, la femme de
Morand devenait mère, et, le lendemain matin, la femme de Marguerite
donnait, à son tour, le
jour à un bébé.
Janvier
1889 -
Mort de froid. -
Le cadavre d'un inconnu, paraissant âgé de 70 à 75 ans, a
été trouvé dans une grange située à Douville et dépendant de la
ferme exploitée par M. Delaplace, cultivateur à Angerville. La mort
paraît devoir être attribuée à une congestion occasionnée par le
froid.
Mai
1890 -
Une curiosité.
-
Le
maire de Douville est de force à dégoter mamzelle Prudence et toutes
les somnambules plus ou moins lucides. Le 27 avril, le conseil municipal
refusait de laisser mettre en vente les terres des chemins de la
commune. Le vote avait eu lieu au scrutin secret, et cependant le
lendemain la délibération était affichée avec les noms des
conseillers qui avaient voté contre, mais sans indiquer, et pour cause,
les motifs du refus. Pour arriver à savoir qui avait voté pour ou
contre, il faut bien que M. le maire de Douville possède la double vue,
et, à ce titre, il n'aurait pas été déplacé parmi les curiosités
de notre foire.
Juillet
1890 -
Encore un suspendu. -
M.
Lebreton, maire de Douville, qui a tant fait parler de lui, vient
d'être suspendu de ses fonctions.
Novembre
1890 -
Dissolution. -
Le
conseil municipal de Douville (canton de Dozulé), divisé en deux
fractions égales, a été dissous.
Octobre
1891 -
Exhumation. -
La
justice a procédé jeudi dans le cimetière de Douville,et en présence
de deux médecins, à l’exhumation du cadavre de François-Baptiste
Leroux, âgé
de 43 ans décèdé le 14 septembre. Leroux, qui était carrier, serait
mort d'un coup de pied dans le ventre que lui aurait donné un de ses
compagnons pendant une discussion.
Mai
1893 -
Parents, veillez. -
Ces jours derniers,
le sieur Duchesne, de Dozulé, était venu voir sa belle-mère, Mme
Lebrun, demeurant à Douville, il était accompagné de sa femme et de
leurs six enfants. Après le déjeuner, l'un des enfants, une petite
fille de 3 ans, disparut. Les parents, inquiets, se mirent
immédiatement à sa recherche, et, quelques
minutes plus tard, la mère et la grand'mère trouvèrent le corps de
cette enfant dans une mare, elle était morte, quand ils la retirèrent
de l'eau.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1896 -
A jeune femme, il ne faut pas un vieux mari.
-
Ce pauvre M.
Heméry, demeurant à Douville, l'a constaté aux dépens de son front.
Il avait épousé une demoiselle Olinda, âgée d'une trentaine d’années.
A
peine unie, l'amoureuse Olinda trompait, à son nez et à sa barbe, son
vieux mari avec Jules Lecerf, un animal de 35 ans. Le cas n'était pas
pendable, mais, malheureusement, il a été augmenté d'une soustraction
de 50 fr. empruntée, à, un ami au nom de son mari, pour aller au Havre
faire la noce avec ce coquin de Lecerf. Ils doivent bien le regretter,
car tous les deux ont été condamnés par le tribunal de Pont-l'Evêque
à 40 jours de prison. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1896 -
Une jeune fille violée. -
Un
soir de la semaine dernière, vers 8 heures, la fille Charpentier,
âgée de 14 ans, demeurant chez ses parents à Douville, était allée
ramasser de l'herbe dans la campagne, pour ses lapins.
Elle
revenait chargée de sa hotte lorsque, en passant près d'un champ, elle
vit surgir tout à coup un nommé Bouillon fils. Cet individu se
précipita sur la jeune fille, la prit dans ses bras et l'emporta dans
un champ de seigle.
La malheureuse fillette se débattant et voulant crier, il lui mit
brutalement les mains sur la bouche et, par deux fois, lui fit subir les
derniers outrages.
Ayant,
raconté à son père ce qui s'était passé, celui-ci fit visiter sa
fille par un docteur qui constata des blessures assez graves. Le
lendemain, les gendarmes procédaient à l'arrestation, de Bouillon, la
terreur du pays, car il a déjà subi 5 à 6 condamnations.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1896 -
Pauvres enfants. - Les
parents de Berthe Hardy, 6 ans, étant en prison, les gendarmes
amenèrent la fillette à sa tante, la femme Coudray, demeurant à
Douville, qui consentit à se charger de l'enfant. Mais la pauvre petite
fut maltraitée à un tel point que les voisins disaient qu'elle voulait
la tuer.
Souvent
l'enfant était frappée avec une planche. Un certificat médical
déclare que l'enfant avait été traînée par l’oreille, laquelle
s'était déchirée. La femme Coudray a été condamnée à deux mois de
prison avec la loi Bérenger.
—
Un soir que le jeune Morin, 14 ans, qui est estropié et marche avec une
béquille, traversait avec deux de ses camarades l'herbage du sieur
Buchard, demeurant à Lisieux, celui-ci se serait élancé sur le jeune
Morin et l'aurait frappé à l'aide d'un bâton, puis il l'aurait
traîné, pendant plus de 400 mètres, en lui gardant sa béquille. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1898 -
Noyé. -
Dans notre
dernier numéro, nous avons mentionné la mort accidentelle
par submersion du sieur Hippolyte Huard, 33 ans, ouvrier maréchal à
Douville, près Dozulé. Le noyé, qui est
né à la Graverie, avait quitté son domicile pour aller déposer son
livret militaire à la gendarmerie de Dives. On l'a retrouvé dans ses
poches ainsi
qu'un porte-monnaie contenant 15 fr.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1898 -
Morts accidentelles. -
La
dame Henriette Chardine,
73 ans, dentellière à Bavent, est tombée, la tête la première, dans
une mare ou elle lavait du linge. Les jambes étaient maintenues
élevées par le « carrosse » qui flottait sur l'eau. Retirée peu
après, elle n'a pu être rappelée à la vie.
—
Le sieur Alphonse Leroy, 34 ans, cultivateur à Douville, qui chargeait
des pommes en gare à Dives, a été tamponné par des wagons auprès du
hall des marchandises. Le malheureux a succombé quelques jours après
dans d'horribles souffrances. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Recensement. -
Les
propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules et de voitures
attelées, devront, sous peine de poursuites, se présenter à la
mairie, avant le 1er janvier, pour en faire la déclaration. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1900 -
Fraudeurs pincés. -
Les
gendarmes de Saint-Pierre-sur-Dives ont arrêté, la nuit, au passage à
niveau de Douville, une voiture conduite par un nommé Fleury qui
transportait en fraude 480 litres d'eau-de-vie de cidre.
Le
fraudeur, pris entre la barrière et les gendarmes, n'a pas pu se
sauver, un homme qui l'accompagnait a sauté de voiture et s'est enfui.
Le cheval et la voiture saisis ont été vendus 235 fr. au marché
de Saint-Pierre. L'eau-de-vie était portée chez un débitant da Flers
ou des environs que Fleury n'a pas voulu faire connaître. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1901 - Souhaits. - Depuis quelques heures,
nous sommes entrés dans lé XXe siècle. Le XIXe aura été, pour la
France, un siècle de gloire et de revers, de prospérité et de
misère, de haine et de discorde, comme tous les siècles, du reste.
La
France s'est agrandie, pacifiquement, de la, Savoie et du comté de
Nice, elle a étendu son domaine colonial, mais elle à perdu l'Alsace
et une partie de la Lorraine.
En
1800, elle s'imposait à l'Europe, en 1900, elle est descendue au rang
des deuxièmes puissances. Triste bilan.
Chers
lecteurs, à l'occasion du nouveau siècle et de la nouvelle année,
nous, vous adressons nos doubles souhaits de santé et de bonheur, avec
l'espérance, que la Providence dissipera les nuages épais suspendus
sur l'année qui commence. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1901 - Il n'y a plus d'enfants. - Henri
Renault, 15 ans, dont les parents habitent Druval, était domestique à
Douville, près Dozulé. Sans cesse, il courait après Marguerite
Montroty, âgée de 14 ans.
Un
jour, le gamin la violenta a tel point qu'elle porta plainte. Les faits
ont été considérés comme assez graves pour être jugés à huis
clos. Le tribunal de Pont-l'Évêque a décidé que ce précoce
débauché avait agi sans discernement et l'a remis à l'un de ses
oncles, le sieur Noël, qui s'est engagé à le surveiller de près. Il
fera bien. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1901 -
Vol d’une jument. - Le
sieur Georges David, cultivateur à Douville, a signalé à la
gendarmerie de Dives la disparition d'une jument qu'il suppose lui avoir
été volée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1901 - Empoisonneurs publics. -
Marie Langlois, femme
Leroy, 33 ans, demeurant à Douville, venait, chaque semaine vendre des
œufs au marché de Dives. A plusieurs reprises, les acheteurs avaient
constaté que les œufs de la femme Leroy étaient pourris.
Une
plainte fut portée et une enquête ordonnée. Malgré les affirmations
de la dame Lecourt, de Cabourg, des sieurs Pillu et Rébillon, de
Beuzeval, la femme Leroy déclare, avec un aplomb incroyable, qu'elle ne
connaît pas les témoins et qu'elle ne leur a jamais vendu d'œufs.
Le
tribunal ne l'a condamnée qu'à 50 fr. d'amende et à l'affichage du
jugement. Cinquante francs pour empoisonner les gens ! c'est pour rien.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1903 -
Morts subites.
- Le
sieur Eugène Pignonneau, 85 ans, rentier à la Rivière-Saint-Sauveur,
est mort subitement, rue Saint-Léonard, à Honfleur, d'une affection
cardiaque.
—
On a trouvé dans un fossé, à Douville, le cadavre du sieur
Émile Berthelot, 38 ans, journalier à Dozulé. La morte et due à une
congestion cérébrale. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1904 - Suicides. -
Rémy Loriot, 63 ans, journalier à
Gonneville-sur-Dives, qui avait été arrêté pour vol de volailles le
24 décembre dernier, s'est pendu.
—
Le nommé Julien Philippe, 33 ans, journalier à Douville, près
Dozulé, a été trouvé pendu à une poutre de son grenier, à l'aide
d'une ceinture de flanelle. Sa femme, qui va avoir,
son troisième enfant, ne sait à quoi attribuer cette funeste
résolution.
—
A Angerville, près Dozulé, le sieur Auguste Roussot, 53 ans,
cultivateur, s'est pendu dans son grenier. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1907 -
Noyée. - Le
29 janvier, on a retrouvé, dans une mare, située à 50 mètres de son
habitation, le corps d'une dame Pannier, cultivatrice en cette commune. On
croit que la pauvre femme, qui n'avait aucun motif d'en finir avec la
vie, est tombée accidentellement à l'eau en glissant sur la planche
savonnée d'un lavoir. (Source
: Le Moniteur
du Calvados)
Avril
1914 - Les braconniers.
- Sur l'indication de M. Blot, maire
de Douville, les gendarmes de Dives, Brisset et Corlay ont fait, sur le
territoire de cette commune, la rencontre d'Édouard Becmont, 27
ans, journalier à Saint-Vaast, et de Victor Roussot, 34 ans,
journalier, qui avaient une allure suspecte et étaient porteur de
furets et de bourses. Ils sont tous les deux des professionnels du
braconnage, et on a eu la preuve qu'ils avaient opéré quelques
instants auparavant dans les terriers de Mme Gorge. Roussot, qui est en
état de récidive, est condamné à 15 jours de prison et 100
francs d'amende. Becmont sentir avec huit jours de prison et 50 francs
d'amende.
Novembre
1917 -
Jeune incendiaire. -
Il y a quelques
jours, le feu prenait dans la toiture en chaume de la maison de Mme
Pannier, à Douville, près Dozulé, les domestiques de cette dame
réussirent à éteindre ce commencement d'incendie. Le soir du même
jour, le feu éclatait de nouveau dans un tas de bourrées adossé à un
bâtiment à usage d'étable et de hangar appartenant à M. Jehanne et
loué aux époux David. Le bâtiment fut entièrement détruit. Les
soupçons se portèrent aussitôt sur le jeune Édouard Samson, 15 ans,
qui, interrogé, avoua. On l'a arrêté.
Mai
1919 -
Deux citations.
- M. Louis Bazin, de
Douville. soldat au 119e d'infanterie, a été l'objet des deux belles
citations suivantes : 1°
A l'ordre du régiment : « Au front depuis novembre 1914, s'est
toujours bien conduit au feu, s'offrant, volontairement, pour toutes les
corvées pénibles et périlleuses. Blessé le 18 décembre 1916, ne
s'est rendu au poste de secours qu'après avoir rendu compte de la
mission dont il était, chargé »
2°
A l'ordre dé l'armée : « Bien que désigné pour rester dans la
tranchée de départ, a tenu absolument, à participer à l'assaut ; au
cours de la progression, a abattu d'un coup de fusil un sous-officier
allemand qui semblait, être l'âme de la résistance allemande. En fin
de soirée, sous le feu des mitrailleuses allemandes, a rapporté sur
son dos dans nos lignes un de ses camarades grièvement
blessé. »
Mai
1919 -
Vols de bestiaux. -
Une vache de 2 000 francs a été
volée a Mme Dutacq propriétaire à Corbon.
—
1 700 francs est disparue
de l'herbage des époux Rossignol, à Douville, près Villers-sur-Mer.
On croit à un vol. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1920 -
Un satyre. -
A Douville, canton de Dozulé, la jeune Madeleine
Lesénéchal, 10 ans et demi, revenant de l'école, a été entraînée
dans une carrière sur le bord de la route, par un certain Marcel
Requier, 18 ans, journalier à St-Pierre-sur-Dives, qui a essayé
d'abuser d'elle, mais en a été empêché par l'arrivée d'autres
enfants. Il a été arrêté. II nie énergiquement les faits qu'on lui
reproche. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1920 -
Accident du travail. - En extrayant du sable dans une carrière, à Douville,
pour le compte de M. Leprince, messager à St-Pierre-sur-Dives, trois
ouvriers ont été ensevelis sous un éboulement.
Deux
ont pu être dégagés assez facilement, et sans blessures, de leur
dangereuse position, mais le troisième, M. Léon Bouillon, 64 ans, a eu
une jambe démise. On la transporté à l'hôpital de Lisieux.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1920 -
Le trésor envolé. - En
l'absence de M Octave Lecoq, cultivateur à Douville, près Dozulé, on
a volé 1 200 francs, dans l'armoire de sa chambre. On recherche le
voleur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
La jalousie. -
Furieux
du départ de sa bonne, Madeleine Montégut, 22 ans, avec laquelle il
entretenait des relations intimes, Georges Cuillier, 60 ans,
cultivateur-propriétaire à Douville, canton de Dozulé, résolut de se
venger. Armé d'un fusil, il alla se poster devant Ia maison de ses
fermiers, les époux Panel chez, lesquels Madeleine s'était réfugiée,
et dont elle devait épouser le fils.
Entendant
du bruit dehors, M. Panel sortit pour voir ce qui se passait. Il était
accompagné de son fils. Soudain deux coups de feu retentirent,
atteignant le père à la tête et au bras, le fils, aux deux mains et
au ventre. Après avoir caché son arme, Cuillier partit chez des
parents à Danestal où il fut arrêté le lendemain.
Les
blessures des deux victimes sont graves sans cependant mettre leur vie
en danger. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
A éclaircir. -
L'affaire de la tentative de meurtre de Douville, dont nous
parlions la semaine dernière, est entrée dans une nouvelle phase.
Cuillier, qui a blessé le père et le fils Panel, cherche à faire
admettre qu'il était en état de légitime défense, et que ce serait
à la suite d'un coup tiré par Panel qu'il aurait fait feu lui-même,
M. Panel père reconnaît qu'en rentrant chez lui, il constata que la
cartouche de son fusil était vide, mais qu'il ignorait comment le coup
avait parti. Il ne saurait dire si la décharge s'était produite avant
ou après qu'il fût blessé ! Il a, en outre, affirmé n'avoir pas
tiré le premier.
Cuillier,
qui est mal considéré dans la commune, aura du mal à faire admettre
ce système de défense tout à fait ingénieux, car il faudra qu'il
prouve qu'en venant ainsi à une heure tardive rôder dans le voisinage
de ses fermiers, il n'avait aucune intention homicide. Il est maintenu
à la prison de Pont-l’Évêque. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1921 -
Un jugement. -
Le drame de Douville, canton de Dozulé, vient d'avoir son
épilogue devant le Tribunal correctionnel de Pont-l’Évêque.
On
se rappelle que Joseph Cuiller, 60 ans, propriétaire à Douville, en
voulait à son fermier. M. Alphonse Panel, parce que sa servante,
Madeleine Montégut, qui avait été sa maîtresse,
l'avait quitté et projetait de se marier avec le fils Panel. Un soir,
Cuiller se rendit aux alentours de la ferme, armé d'un fusil. Panel
entendant ses chiens aboyer d'une façon
anormale, se leva et, avec son fils, fit le tour de ses bâtiments. Le
propriétaire qui s'était caché derrière un buisson fit feu sur eux
de deux coups de fusil.
L'enquête
faite sur cette affaire a démontré que Panel père avait également
tiré un coup de fusil, ce qui a permis à Cuiller d'invoquer la
légitime défense. Bien que les fermiers aient été criblés de
plombs, il n'en résultera pour eux aucune infirmité permanente. Les
renseignements fournis sur Cuiller ayant été des plus mauvais, on l'a
condamné à six mois de prison et à 500 fr. d'amende. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1922 -
Vols divers. -
M. Hedoin, 64 ans,
domestique à Douville, près Saint-Pierre-sur-Dives
a constaté la disparition de quinze titres au porteur, valant 4 250 fr.,
qu'il avait cachés sous sa paillasse.
Ses
soupçons se sont portés sur une femme Louise Lenorais, de
Bonneville-la-Campagne avec laquelle il entretient des relations
intimes. Il a porté plainte.
—
Pendant une courte absence, des cambrioleurs ont pénétré chez M.
Lefebvre, rue de Geôle à Pont-l’Évêque et ont dérobé 720 fr. et
deux draps. Une enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1923 - Une ruade mortelle.
- M.
Gaignon, cultivateur à Douville, canton de Dozulé, en compagnie de son
fils, mettait pour la première fois un licol à une jeune pouliche.
Celle-ci levant la patte, donna un fort coup de jarret que M. Gaignon
fils reçut dans le bas-ventre. Le malheureux qui avait été
transporté à l'hôpital de Lisieux. est mort quelques jours après des
suites de ses blessures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1923 - La guerre au logis.
- M.
Gustave
Cuiller,
propriétaire
à Douville,
ferme
de l'Oraille,
a porté
plainte
contre
Mlle
Bienvenu,
née
Lechat,
42 ans,
ex-commerçante,
au Mans,
qu'il
avait
engagée
récemment
comme
servante.
Au cours
d'une
discussion, cette
femme.
mise
à la
porte
après
avoir
exécuté
un jazz-baud
effréné
avec
les casseroles,
aurait
brisé
une fenêtre
avec
une grosse
pierre
et un
bâton.
Mme Bienvenu
prétend.
de son
côté,
que Cuiller
l'aurait mise
en joue
et qu'il
l'aurait
brutalement
frappée
avec
la crosse
de son
fusil.
Novembre
1923 -
Le feu. -
Un incendie a
éclaté dans un des bâtiments de la ferme du Colombier, à Douville,
canton de Dozulé. Les dégâts atteignent 50 000 francs. On ignore les
causes de ce sinistre.
—
A Boulon, canton de Bretteviile-sur-Laize, une meule de paille à M.
Sénéchal, marchand de bois à St-Laurent-de-Condel a été détruite
par le feu. Les dégâts, qui sont assurés, sont évalués à 5 000
francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1925 -
Nouvelles locales - A Douville,
ont eu lieu les obsèques de M. Charles Margerie, propriétaire,
secrétaire de la Caisse Locale de Crédit Agricole, administrateur de
la Caisse d'Assurances Mutuelles Agricoles de Saint-Pierre-sur-Dives. M.
Margerie était âgé de 67 ans. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Juillet
1931 - Un
cheval se cabre sur une auto.
- Une
auto conduite
par M.
Eugène Bockler,
35 ans,
comptable à
Auberville, revenait
vers 13
heures de
Gonneville-sur-Mer
lorsqu'en arrivant
à l'intersection
des routes
de Touques
à Varaville
et de
Houlgate à
Branville, il
vit déboucher
sur sa
gauche
un cheval
apeuré. Il
voulut se
ranger
sur la
berne droite
mais
déjà le
cheval, attelé
à une
voiture légère
conduite par
M. Émile
Groud, cultivateur
à Douville,
avait pris
le mors
aux dents
et vint
en se
cabrant se
jeter
sur l'automobile.
Ses pattes
de devant
défoncèrent le
pare-brise et
blessèrent
le conducteur
qui se
plaint de
douleurs internes
au côté
gauche et
son compagnon
M. Grévost
qui fut
atteint
au visage.
M. Groud
tenta l'impossible
pour retenir
son cheval
quand il
vit l'auto
déboucher à
10 mètres
devant
lui mais
il fut
blessé également
à la
jambe
droite. Un
brancard de
la voiture
est brisé
et le
cheval
blessé.
Janvier
1932 -
Un chien malfaisant. -
Dans
l'herbage de Mme Aumont, cultivatrice à Donville, un chien griffon
blanc-marron a fait un carnage épouvantable en lui tuant dix poules ;
il pénétra même dans le poulailler mais un passant, M. Sénéchal,
qui avait vu la scène, enferma le chien.
Son
propriétaire pourra l'y reprendre en payant les dégâts. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 - Un manœuvre a le bras arraché au croisement de deux
camions. - Mercredi
soir, un grave accident de la circulation s'est produit au lieu dit «
La Maison Blanche », dans les circonstances suivantes :
La
route nationale étant actuellement en rechargement. Les véhicules
doivent emprunter la route allant de Touques à Varaville, cette route
est très étroite et, ne permet à deux gros camions de se croiser que
difficilement.
Il
se trouva donc qu'un camion de 15 tonnes appartenant à M. Daigremont,
marchand de bestiaux, à Caen, et un camion marchant en sens inverse,
appartenant à M. Brion. entrepreneur de déménagements à Saint-Malo,
se sont croisés, au moment du croisement, un manœuvre de la maison
Brion avait passé son bras par la portière dont la vitre était
baissée, le second camion frôla le premier et, marchant à une
certaine allure, arracha littéralement le bras du malheureux, Laurent
Quenot.
Ce
dernier a été transporté dans un état grave dans une clinique de
Caen où il a été amputé d'urgence. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1938 -
La neige a bloqué plusieurs
communes.
- La neige est tombée dans le Calvados d'une façon inégale
et il semble qu'elle ait été plus abondante ans la partie ouest.
C'est, ainsi que dans le Bessin et le Bocage la couche atteignait hier
une épaisseur de 25 à 30 centimètres, et allait même jusqu'à un
mètre dans les endroits où le vent faisait sentir particulièrement
son action.
Dans
de nombreuses communes il n'y a eu ni courrier ni passage d'autobus.
( Source : Le
Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Une
flambée de 25 000 frs.
- En
voulant se réchauffer avec une flambée de paille, deux ouvriers de M.
Édouard Dubois, cultivateur, ont
mis le feu à une meule de grain située dans la plaine de Douville et
appartenant à leur patron. Celui-ci subit un préjudice de 25 000
francs.. ( Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Deux blessés dans une collision.
– Un
accident s'est produit vers 21 h. 30, à la Croix-d'Heuland, à Douville,
entre une camionnette conduite par M. Daniel, dit Andrieu Joseph, 34
ans, gérant de la maison Caïffa, 73, rue Nationale, à Viroflay
(Seine-et-Oise), et un vélomoteur piloté par M. Lemière Demonsthène,
32 ans, ouvrier d'usine, demeurant à Valsemé (Calvados).
Mme
Daniel, qui accompagnait son mari, a été blessée au bras gauche par
des éclats de verre du pare-brise, et M. Lemière a été blessé, au
coude et à l'épaule par l'aile droite de l'auto. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
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