1er Décembre 2024 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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DOUVRES - la - DÉLIVRANDE |
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Canton de Douvres-la-Délivrande |
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Mars
1901 -
Domestiques voleurs. -
Le
sieur Émile Barret, cultivateur à Douvres, avait envoyé son
domestique, Auguste Marie, 27 ans, conduire une vache chez le sieur
Letulle, boucher à Cairon, près Caen. Ce dernier remit à Marie la
somme de 240 fr., prix de la vache. En
rentrant chez son maître, Marie lui déclara que le sieur Letulle ne
l'avait pas payé. Il a disparu avec les 240 fr. de son patron. —Blanche
Fandemer, 19 ans, servante d'hôtel à St-Jean-de-Daye (Manche), trouva
un porte-monnaie assez garni dans lequel elle prit un billet de 100 fr.
Elle n'eut rien de plus pressé que de quitter sa place pour se rendre
à Isigny, où elle est née et où elle dépensa, en achats divers, une
partis de la somme volée. La voleuse a été arrêtée et écrouée à
la prison de Bayeux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1901 - Tentative de meurtre. - A la suite d'une violente discussion. Raoul Vauquelin, 22 ans, palefrenier à Douvres, a tiré deux coups de fusil sur le sieur Joseph Marie, 25 ans, domestique, également à Douvres. Marie a été grièvement blessé au ventre. L'auteur de cette tentative de meurtre a été immédiatement arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1901 - Mort de ses blessures. - La semaine dernière, deux domestiques de Douvres-la-Délivrande avaient une vive discussion. Fou de colère, l'un d'eux, Raoul Vauquelin, 22 ans, tira deux coups de fusil sur Joseph Marie, 25 ans qui fut atteint au ventre. Le malheureux est mort de ses blessures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1901 - Le temps probable (6 – 12 mai). - Le temps d'abord probablement assez froid dans la nuit du 5 au 6 mai veut ensuite se réchauffer rapidement, ce qui amène des pluies orageuses du 6 au 8, puis, après s'être refroidi les deux jours suivants, le temps se reprend à se réchauffer et enfin devient couvert ou pluvieux du 12 au 13 mai. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1901 - Un fusil pour six. - Ces jours-ci, dans une commune du canton de Douvres, on enterrait un brave cantonnier mort à la peine. Il
y avait foule à son inhumation. La compagnie des pompiers avait tenu à
honneur d'y assister, mais quand l'officier, sabre au clair, vint à
commander : « Portez armes ! » un seul pompier put répondre
au commandement, ses camarades, n'ayant pas de fusils, durent se
contenter de lever la main, sans doute pour prendre le ciel à témoin
qu'ils ne
Août 1901 - Meurtrier acquitté. - Un jour du mois d'avril, Eugène Marie, 26 ans, domestique à Douvres, était ivre. Il cherchait querelle à tout le monde et frappa plusieurs personnes, notamment son cousin, Henri Vauquelin. Celui-ci appela à son secours son frère Raoul qui s'arma d'un fusil et en tira trois coups sur Marie qui fut atteint à la poitrine. Cinq jours après, il mourait. Raoul Vauquelin, 21 ans, a comparu devant le jury, mais en raison de ses antécédents et des attaques de sa victime qui lui a, du reste, pardonné en disant « qu'il n'avait que ce qu'il méritait », il a été acquitté. Défenseur : Me Tesnières. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1901 - Coups de couteau. - Pierre Poulain, 32 ans, employé au chemin de fer de l'Ouest, à Caen, brutalisait son enfant qui pleurait. Son voisin, le sieur Journeau, aussi employé au chemin de fer, entendant l'enfant crier, accourut. Mais Poulain, s'armant d'un couteau, se précipita sur lui et le frappa d'un coup de couteau à la tête. La blessure n'est pas alarmante. — Deux domestiques du couvent de la Vierge-Fidèle, à la Délivrande, au cours d'une querelle, se sont jetés l'un sur l'autre à coups de couteau et de sécateur et se sont fait réciproquement des blessures graves. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1903 - Incendiaire. - Eugène Lemazurier, 28 ans ; sa maîtresse, Julie Hue, 26 ans ; Achille Lafaye, 36 ans, et sa femme, 35 ans, s'étaient associés pour voler. Ils exploitaient de préférence le canton de Douvres, où ils habitaient. Pendant quatre mois, ils purent se soustraire aux recherches de la gendarmerie, qui les soupçonnait, mais ne pouvait pas les pincer. Lemazurier est condamné à 4 ans de prison et Lafaye à 2 ans. Défenseurs : Mes Feltaine et Primois. Les deux femmes, défendues par Mes Flach et Desclés, ont été acquittées. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1903 - Précautions. - En prévision du vote de la loi sur les congrégations. les Pères de la Délivrande prennent leurs précautions : ils ont mis le rabat, comme le clergé régulier et se font appeler « Monsieur l'abbé, missionnaire diocésain ». Au pensionnat Sainte-Marie, les élèves ont aussi reçu l'ordre d'appeler leurs directeurs et professeurs « Monsieur l'Abbé ». (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Les pommiers. -
La température que nous subissons depuis trop longtemps n'a
pas, jusqu'à présent, causé de dégâts trop sérieux aux pommiers,
dont les
Juin 1903 - La dépopulation. - Pour la quatrième fois depuis peu, le parquet de Caen a dû se transporter dans le canton de Douvres afin d'y procéder à des enquêtes au sujet d'enfants morts d'inanition ou par imprudence des parents. Il y a quinze jours, c'était à Luc où un enfant était mort faute de soins et de nourriture. La semaine dernière, c’était à Colleville, où un enfant de 2 mois a été trouve mort aux côtés de son père qui l'avait pris dans son lit. Ce dernier décès est attribué à une suffocation dont le médecin n'a pas pu préciser la cause. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1903 - Médaille militaire.
- La
médaille militaire a été conférée à MM. Varin, brigadier de
gendarmerie à Caen, et Lacan, gendarme à la Délivrande.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - La pharmacie « Modern Style » - Les nombreux fidèles qui se rendent chaque jour à Notre-Dame de la Délivrande ne peuvent entrer à la chapelle sans jeter un regard sur une pharmacie éclatante et épatante, édifiée par M. Le Sage, non selon les formules du Codex, mais d’après les règles de l’art nouveau. Ce tape-à-l’œil avait fait loucher les anciens de la Délivrande, avares de leurs vieillies habitudes. Croyant avoir découvert que la pioche du pharmacien moderne style avait empiété, sur un passage commun, ils le, sommèrent de battre en retraite de quelques mètres. Par deux fois, le juge de paix de Douvres les débouta. Ils ne s'en tinrent pas là et s'adressèrent au tribunal civil. Nouvel et infranchissable échec augmenté de nombreux dépens. Grâce à, cette décision, les pèlerins, après, avoir été se soulager l'âme dans la vieille basilique, n'auront donc qu'à faire demi-tour pour aller demander la santé du corps dans le temple qu'un Sage édifia à leur intention. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Sous les voitures. - Un propriétaire de Saint-Julien-de-Mailloc, canton d'Orbec, le sieur Félix Duval, 58 ans, conduisait un tombereau de bois attelé d'un jeune pur sang, lorsque l'arrière du tombereau tomba et le cheval prit peur. Le sieur Duval, jeté à terre, passa sous la roue et fut grièvement blessé à l'aine et au pied. On l'a transporté à l'hospice de Lisieux. —
Une jeune couturière de Saint-Germain-de-Tallevende,
Léa Surbled, 19 ans, revenant à pied de Vire, a été renversée
violemment, sur la route, par la voiture du sieur Pierre — A l'endroit appelé le « Nouveau Monde », sur la route de la Délivrande, près Caen, on a trouvé, l'autre soir, inanimé et sanglant, le sieur Eugène Floque, journalier. Ce malheureux venait de passer sous la voiture qu'il conduisait. Il avait une blessure profonde au côté et un bras fracturé. Son état est inquiétant. — Le sieur Joseph Lemarchand, 22 ans, cultivateur à Luc-sur-Mer, était monté sur le brancard de sa voiture pour soulager, son cheval. Il glissa et tomba sous la roue. On le dégagea à grand'peine et on jugea d'abord son état sans gravité, mais, le lendemain, on reconnut qu'il était urgent de l'opérer et on le transporta à l'hôtel-Dieu de Caen. Il inspire maintenant de très grandes inquiétudes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1904 - Les opérations de M. Souron. - M. Souron, le liquidateur des congrégations, a des honoraires et du pain sur la planche. A peine retour de Loir-et-Cher, il est allé opérer au monastère des Bénédictines de Lisieux avec une arrière[1]garde d'agents et de gendarmes. Puis de là, il s'est rendu au couvent des missionnaires de La Délivrande. Ensuite, il continua à opérer à Sainte-Marie, au petit Sainte-Marie, et à la maison des pères, rue Guilbert, accompagné de M. Perrotte, chargé de l'inventaire. — Les sœurs de la Vierge Fidèle de La Délivrande sont parties pour Londres où elles ont d'importantes maisons. Plusieurs élèves les suivent dans leur exil Monseigneur Amette leur a donné sa bénédiction dans !a salle d'attente. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1904 - Les étapes du liquidateur. - M. Souron s'est rendu, toujours flanqué de Me Perrotte, à Amayé-sur-Orne. Là, il a inventorié la maison donnée aux Pères de la Délivrande par le président Hain, pour servir de retraite aux prêtres âgés ou infirmes du diocèse. M. Hain s'en était réservé l'usufruit, sa vie durant, et il a protesté contre la liquidation, qui pourrait fort bien ne pas marcher comme sur des roulettes. Ajoutons que, contrairement aux on dits, la chapelle de la Délivrande est toujours ouverte. —
En ville, on a placardé une affiche rouge ainsi libellée : « Avis. M.
X.... le crocheteur des portes de la Visitation, se tient à la
disposition de MM. les liquidateurs judiciaires. » (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1905 - Un ballon. - À Londres, sir Franck
Rutter, qui s'était élevé en ballon pour mieux observer l'éclipse,
est venu atterrir à Douvres-La-Délivrande. Il a passé la journée du
31 août à Caen et, enchanté de son voyage, est reparti à
Décembre 1905 - L’affaire des pères de La Délivrande. - On sait qu'en application de la loi de 1901, M. Souron a été nommé liquidateur des biens gérés par les Pères de la Délivrande, biens dont une notable partie appartient à la mense épiscopale et le reste à des particuliers. A la suite des scellés apposés à la maison de Douvres, aux grand et petit Sainte-Marie, aux collèges de Vire, Villiers-le-Sec et Lisieux et aux maisons de la rue Guilbert et d'Amayé-sur-Orne, sept tierces oppositions furent faites contre le jugement ordonnant la liquidation. L'affaire est venue devant le tribunal, les Pères de la Délivrande prétendent n'avoir jamais, à proprement parler, formé une congrégation, mais dépendre uniquement de l'évêque qui les faisait, à son gré, et sur une simple sommation, rentrer ou sortir du clergé séculier. C'est la thèse qu'a soutenue leur avocat, Me Guillouard L'avocat du liquidateur était Me Bénard. Le
tribunal a décidé que les Pères formaient bien une congrégation, il
a confirmé l'ordre de liquidation et il les a condamnés aux dépens.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1907 - Médailles d’honneur.
-
Des médailles
d'honneur instituées conformément au décret de 3 avril 1903, ont
été décernées aux agents de la police municipale et rurale,
dont les noms suivent : MM.
Dieudonné, garde champêtre à Langrune. Godgrand,
garde champêtre à Douvres. Quernet,
garde champêtre à St-Ouen-du-Mesnil-Oger. Paris,
agent de police à Condé-sur-Noireau. Rottin,
garde champêtre à Campeaux.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Septembre 1911 - Contre la canicule persistance, Mgr Lemonnier prescrit une neuvaine de saluts (l'office du soir) de pénitence à Notre-Dame-de-La-Délivrande . Les premiers orages éclatent dés le début des prières.
Mai
1912 -
Une arrestation. - La gendarmerie a arrêté dimanche
un dangereux anarchiste. Il se nomme Jean-Baptiste Lamotte, âgé d'une
trentaine d'années, se dit Dessinateur-Architecte, bachelier es-lettre.
Il a déclaré avoir connu parfaitement Bonnot, Garnier et Cie, et les
avoir rencontrés maintes fois à la Maison Sociale, à Paris. Cet
individu qui sortait de prison, a dit qu'il se dirigeait sur Janvier 1913 - Nécrologie. - On annonce la mort de M. Amiot, décédé à la Délivrande, à l'age de 91 ans. C'était le doyen des légionnaire français, engagé volontaire de la marine en 1840, il fut promu Chevalier de la Légion d'Honneur le 3 juillet 1847, à la suite de la campagne de Tahiti (1844/1846), où il se distingua. Février
1914 - Le braconnage. - Le 2 février
dernier, les gendarmes rencontraient un sieur Joseph Lejamtel, 41 ans,
demeurant à Caen. Il avait en sa possession un chien, un furet, et
quatre lapins de garenne. Questionné habilement, il finit par avouer
qu'il s'était livré à la chasse au furet et venait de prendre ses
lapins. Il s'est vu dresser procès verbal. Mars 1914 - Bouteilles et bâton. - M. Léon Vasnier, maçon, 62 ans, et Gustave Samson, 39 ans, toucheur de bestiaux, tous deux demeurant à la Maladrerie, sont voisins et vivent en mauvaise intelligence. Le 16 mars, ils se prirent de querelle, comme cela leur arrive parfois. Vasnier engagea la lutte en assénant à Samson un coup de bouteille sur le nez, et celui -ci riposta par un coup de bâton. De plus, Samson se mit en devoir de briser trois carreaux à la fenêtre du domicile de son voisin. Procès-verbal a été dressé. Samson est un ivrogne invétéré et Vasnier est plutôt bien considéré. Les champions ont entendu prononcer les résultats du combat par le tribunal correctionnel qui a adjugé à Vasnier 25 francs d'amende avec sursis et à Samson qui s'était particulièrement distingué, 6 jours de prison et 25 francs d'amende sans sursis.
Avril 1914 - Les monuments historiques du Calvados. - Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados : Dives : Église ; Douvres : Clocher de l'église ; Ducy-Sainte-Marguerite : Clocher de l'église ; Ellon : Clocher de l'église ; Ernes : Clocher de l'église ; Etreham : Église ; Falaise : Église Saint-Gervais, Église de la Trinité, Château ; Fontaine-Etoupefour : restes du Château ; Fontaine-Henri : Église (sauf la nef) ; Fontenay-le-Marmion : Clocher et Chœur de l'église ; Formigny : Église ; Fresnes-Camilly (le) : Église ; Goustranville : Clocher de l'église ; Grainville-sur-Odon, Clocher et le chœur de l'église ; Grisy : Croix de chemin sur la route de Vendeuvres à Grisy.
Juillet 1914 - Service téléphonique. - Le préfet du Calvados a l'honneur d'informer le public que la mise en service du téléphone à Douvres et des circuits téléphoniques ci-après : Bénouville - Ouistreham, Villers-sur-Mer - Blonville-sur-Mer, Deauville -Cabourg, Houlgate - Villers-sur-Mer a été fixée au 1er août 1914.
Mars 1915 - Au pied d’un mulon. - M. Louis Letellier, 46 ans, cultivateur à Douvres, a découvert, au pied d'un de ses mulons, le cadavre, recouvert de plusieurs bottes de paille, d'un individu d'une cinquantaine d'années. Cet homme avait succombé à une congestion, il résulte de l'enquête que cet individu avait travaillé précédemment chez une veuve Rolland, à Reviers, où on ne le connaissait que sous le nom l'Auguste. Il a demeuré longtemps à Banville et à Graye.
Avril 1915 - Cérémonie patriotique. - Au dépôt de convalescents établi au couvent des Pères, à La Délivrande, le général Vayssière est venu, ces jours-ci, remettre la médaille militaire au soldat Besseau, originaire de la Loire-Inférieure, sergent au 66e régiment d'infanterie. Ce brave a été porté à l'ordre du jour, dans les termes suivants, à la date du 24 janvier, au grand quartier général des armées : « Sous-officier d'une grande bravoure, payant constamment de sa personne, blessé grièvement. - Signé : J. JOFFRE » Le sergent Besseau a reçu, en outre, une montre en or offerte par souscription. (Bonhomme Normand)
Juin 1915 - La rééducation. - Un médecin le Dr Profichet, a créé à la Délivrande une école de rééducation professionnelle des mutilés et blessés de la guerre. 2 ministres décident de créer 10 écoles de ce type. Mais le décret ferme celle de la Délivrande.
Juin 1915 - Pour ne pas faire de jaloux. - A l’hôpital temporaire de la maison des pères règne un sentiment de noble émulation, l’alimentation du soldat très abondante mais un peu moins bien préparée qu’a la Vierge Fidèle, où les cordons noirs des bonnes sœurs dépassent les meilleurs cordons bleus, va être très soignée.
Juin
1915
- La situation
agricole au 1er mai dans le Calvados.
- Le
mois d’avril a été favorable à l’exécution des travaux
agricoles. On a achevé les semailles d’avoine et commencé
celles d’orges et de betteraves. La végétation n’a pas été
favorisée par la température dans la seconde quinzaine du mois.
Néanmoins l’aspect général des cultures en terre reste
satisfaisant.
Juin 1915 - Le cadavre d’un disparu. - Nous avons, les premiers, signalé la disparition inexpliquée jusqu’à ce jour de M. Hippolyte Leblanc, 76 ans, ex-maire de Douvres, qui avait quitté son domicile le 29 mai dernier. On vient de retrouver son cadavre dans un puits d’une de ses propriétés louée à M. Castel. M. Leblanc avait été très affecté par le départ de son fils au front et porté comme disparu depuis le début des hostilités.
Septembre 1915. - Une querelle mortelle. - Le 23 septembre, vers 15 heures, deux ouvriers étaient occupés à abattre à la machine. L'un d'eux, Louis Simon, journalier, 50 ans originaire de Cresserons, était ivre. Le mécanicien Lecourtillay lui fit des observations qui furent mal accueillis. Alors le mécanicien exaspéré donna deux coups deux poing formidables à Simon, en pleine figure. Ce dernier tomba évanoui croyait-on. Le docteur Parat appelé ne put que constater la mort sans pouvoir toutefois se prononcer formellement sur ces causes. La bouche de Simon était fortement tuméfiée. Quant à Lecourtillay, il avait pris la fuite et était parti à Lion-sur-mer. Il a été arrêté. En descente de justice a été opérée samedi sur les lieux.
Juin 1916 - Pour nos mutilés. - La direction de l'École de rééducation des blessés et mutilés de la Délivrande informe les mutilés et réformés de la guerre qu'un cours de comptabilité fonctionne maintenant dans l'établissement, sous la direction de M Eppler, expert comptable à Paris. Ceux qui voudront suivre ce cours devront en faire la demande au directeur de l'École, avec tous les renseignements sur leur situation actuelle, et, s'il y a lieu, leur degré d'instruction : certificat d'études, etc...
Juin
1916 -
Le temps qu’il fait.
- Il
a plu le jour de
Saint-Médard, grand pleurard, mais, Il n'est rien tombé le jour de
Saint-Barnabé, pour la bonne raison que ce saint a été, cette année,
rayé de la plupart des calendriers, on ne sait trop pourquoi. Les
savants expliquent que les périodes de mauvais temps actuelles sont
dues aux immenses champs et montagnes de glaces détachés, brusquement
du pôle par les chaleurs anormales d'il y a quelques semaines. Le
Gulf-Stream a entraîné ces glaces jusque dans les mers tempérées.
L'activité calorique du soleil, particulièrement intense cette année,
a causé ces ruptures, et les glaces, au lieu de fondre la-haut, ont
fondu sur nous. Cela revient à dire que, s'il fait si froid, c'est
parce que le soleil chauffe trop. Qu'il se calme donc un peu pour qu'où
sue !
Juillet
1916 -
Un bon choix. - Un
Caennais. M. Louis Lelièvre, médaillé militaire et décoré de la
Croix de guerre, élève de l'École
des mutilés de la Délivrande,
a été nommé secrétaire de la mairie de Douvres, en
remplacement de M. Groult, démissionnaire.
Septembre 1916 - Fête religieuse. - L'anniversaire du couronnement de la statue de Notre-Dame de la Délivrande a eu lieu en grande pompe, jeudi dernier. Des milliers de pèlerins y assistaient qui paraissaient animés de la plus sincère dévotion. L'abbé Wetterlé y a prononcé un discours. inutile d'affirmer cependant que M. Broussan était demeuré complètement étranger à l'organisation de la cérémonie.
Mars
1917 -
Le coup de pouce. -
Nous
sommes dans le printemps
depuis hier, aussi nous fait-on prendre l'heure d'été ! Les pouvoirs
publics sont pleins d'à propos ! C'est dans la nuit de samedi à
dimanche qu'il faudra avancer sa montre d'une heure. Beaucoup ne s'y
résignent qu'en maugréant. Si, du moins, nous pouvions espérer
Mars 1917 - Un brave. - Parmi ceux qui, ce matin, ont reçu, sur le Grand Cours, la récompense due a leur vaillance, figure le sergent Louis Blandin, élève de l'École de rééducation professionnelle de La Délivrande, qui a reçu la croix de la Légion d'honneur. Ce brave, qui compte 15 années de services et 29 campagnes, a été blessé à Verdun et a subi l'amputation d'une jambe.
Avril 1917 - Mortel accident de voiture. - M. Jean Alexandre, 52 ans, domestique chez M. Daubert, à Douvres, qui conduisait un chargement de fumier, a été renversé par son attelage. On a retrouvé le malheureux charretier baignant dans son sang et ne donnant plus signe de vie. On ignore comment l'accident s'est produit.
Avril 1917 - Si le blé manquait ! - Il y a seulement une soixantaine d'années, on ne comptait pas exclusivement sur le blé pour faire le pain. Les céréales de printemps, orge, sarrasin, maïs, faisaient le fonds de la nourriture de nos paysans, suivant les régions. Chez nous, on mangeait du pain d'orge qui était frais et excellent, et on mêlait la farine de seigle à celle du froment. La galette et la bouillie de sarrasin étaient aussi consommées en quantité, aussi bien en Normandie, qu'en Bretagne. Ailleurs on mangeai des « gaudes » de maïs, s’il est trop tard pour refaire les blés manqués, on peut encore, en avril, semer d'autres céréales, et même des pommes de terre tardives. Ce serait trop bête de souffrir de la faim, l'hiver prochain, sur la terre la plus fertile du monde.
Avril 1917 - Voul’ous vend vos caudières ? - L'État cherche à acheter du cuivre et, de préférence, en France. Aussi a-t-il fait savoir qu'on pourrait lui proposer les alambics devenus sans usage, depuis la loi sur l'alcool. Mais peut être nos bouilleurs auxquels, avec cruauté, on a leur crû ôté, aimeront-ils mieux les conserver quand même. On ne sait jamais ce qui peut arriver !
Avril
1917 -
Le chagrin tue. -
M. Vincent Louis, 63 ans,
cordonnier à Douvres, qui souffrait d'une maladie de cœur, s'est
suicidé en se tirant un coup de pistolet dans la tempe. M, Louis était
en outre très affecté de la disparition de son fils, dont il n'avait
pas eu de nouvelles depuis le début de la guerre.
Juillet 1917 - Louerie de domestiques. - Douvres la-Délivrande. — Dimanche prochain, 6 juillet, louerie annuelle de domestiques des deux sexes.
Juillet
1917 - Les convalescents militaires. - Les
cultivateurs sont informés qu'un certain nombre de convalescences
militaires sont mis à leur disposition depuis le 2 juillet pour
aider aux travaux de fenaison et de moisson. Adresser les demandes de main-d'œuvre agricole au secrétaire du comice agricole de Douvres-la-Délivrande. Le plus tôt sera le mieux.
Juillet
1917 -
Une
femme
carbonisée.
- Ces
jours
derniers,
une marchande
de chaussures
de Douvres,
Mme veuve
Benoît,
faisait
la lessive,
elle
eut la
malencontreuse
idée
d'activer
son feu
en y
versant
de l'essence.
Par suite
d'un
courant
d'air,
il y
eut une
sorte
de retour
de flamme,
accompagné d'éclaboussures
d'essence
sur ses
vêlements. En
un instant,
avant
que ses
voisins
aient pu
accourir
à ses
cris,
la malheureuse
femme
était
entourée
de feu,
telle
une torche
vivante. Elle a succombé dans d'affreuses souffrances malgré les soins qui lui furent donnés aussitôt. Elle laisse un enfant en bas-age, qui, pauvre orphelin, trouvera certainement dans la municipalité un appui dévoué et mérité.
Août
1917 -
Une affaire à éclaircir. -
Une jeune
fille de La Délivrande étant décédée, dernièrement, dans des
circonstances assez mystérieuses, le parquet de Caen ordonna l'exhumation
du cadavre. A la suite de l'autopsie, on a arrêté une sage-femme de
notre ville.
Août
1917 -
Une grave
affaire.
- Une
grave et
triste affaire
a vivement
ému ces
jours-ci, la
paisible population
de Douvres-la-Délivrande. Il semble, en effet, que la mort a été causée, directement ou indirectement, par le traitement que lui fit subir une sage-femme de Caen, dans le but que l'on devine. La
jeune fille,
en effet,
avait une
conduite non
exempte de
reproches et
dont les
résultats l'amenèrent
à recourir aux
offices de
la sage-femme.
La mort
de la
jeune fille
survenue, cette
personne avait
acheté le
silence des
parents en
leur versant
une somme
de 300
fr. Et
ils ne
disaient rien !
Novembre
1918 -
Découverte d’un cadavre.
- Prés
du Couvent
de la
Vierge
Fidèle
la jeune
Aimée
Vincent,
de Cresserons,
a découvert,
le cadavre
du soldat
serbe
Stankovitch,
de l'école
de rééducation
des mutilés
de la
Délivrande,
qui s'était
pendu
à un
arbre.
La mort
remontait
à une
vingtaine
de jours.
Février
1920 -
Les mauvais ménages. -
Charles
Sacripenti, 37 ans, adjudant d'infanterie coloniale, devint officier au
cours de la campagne. Blessé, il fut envoyé en Son
enfant lui a été confié,
mais son mari à la faculté de le voir deux heures chaque jour. Dimanche
dernier, les deux heures écoulées, M. Sacripenti venait de remettre
l'enfant à la bonne qui, au lieu de le reconduire, l'emmena dans une
maison voisine où se trouvait sa belle-mère. Pensant qu'il serait
aussi bien avec lui, il alla le rechercher, le garda quelques instants,
puis le reconduisit lui-même à la mère qu'il voyait sur le seuil. Il
chercha à lui parler, mais elle ne lui répondit pas et rentra fermant
la porte au nez de son mari. Alors
ce dernier, furieux, saisit un revolver qu'il avait dans sa poche, cassa
la glace avec la crosse, puis tira deux halles qui n'atteignirent
heureusement personne. La jeune femme fut seulement légèrement
blessée à la figure par un éclat de verre. Sacripenti fut arrêté
peu après et transféré le lendemain à Caen. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre 1920 - Pour nos héros. - Un monument aux morts de la guerre a été inauguré dimanche dernier à Grangues. Ce monument est placé dans le cimetière. Au cours de la cérémonie, M. le comte d'Yanville, maire de la commune, a pris la parole. L'éminent poète Grandmougin a lu de beaux vers et d'autres discours patriotiques émouvants ont été prononcés aussi. — L'inauguration d'un monument aura lieu à Douvres-La-Délivrande le lundi 6 octobre. L'évêque de Bayeux, MM. Chéron, Engerand et Tesnières y assisteront. Par
une heureuse innovation, M. Lesage, maire de Douvres, a fait envoyer des
lettres de faire-part pour cette cérémonie. Ces lettres portent les
noms des disparus. Ce sont des souvenirs à conserver et cet exemple
pourrait être imité. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1921 - Entre invalides. - Deux mutilés de l'École de rééducation de La Délivrande, François Le Garff, 20 ans, et l'Algérien Djoudi, 26 mis, s'étaient rendus à Langrune-sur-Mer, chez un de leurs amis également mutilé pour jouer aux cartes. En revenant, les deux hommes eurent une discussion sur la route. Ils en vinrent aux coups. Le
Garff tira deux coups de revolver sur l'Algérien. Il l'atteignit au
bras gauche et à la jambe droite qui par bonheur, est artificielle.
Laissant sa victime sur la route, le meurtrier rentra à l'École de La
Délivrande et jeta son revolver dans une fosse d'aisance. Le Garff a
été arrêté le lendemain et écroué à Caen. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin 1921 - Noyade accidentelle. - La mère de M. Aimé Ameline, cultivatrice à La Délivrande, canton de Douvres, s'est noyée accidentellement dans le puits de la propriété de son fils. On
a retrouvé prés de la margelle une chaise et une paire de sabots. On
suppose que la pauvre femme, âgé de 75 ans et invalide, a voulu,
malgré la défense de son fils, puiser de l'eau en montant sur la
chaise. La corde s'est cassée et lui a fait perdre l'équilibre.
(Source : Le Bonhomme
Août 1921 - Bon prise. - On a arrêté à La Délivrande, canton de Douvres, deux individus, Robert Marie, connu sous le nom de « Marcel », et Désiré Lelasseur, journaliers, qui après avoir bu dans un café de La Délivrande avec Louis Guillernin, 44 ans, garçon boulanger à Lion-sur-Mer, attirèrent ce dernier au domicile de Marie où ils continuèrent à boire. Quelques instants après, les deux individus se placèrent de chaque coté de Guillemin, tenant chacun un rasoir à la main. Sous menaces de mort, il lui demandèrent son argent. Le boulanger essaya de fuir, mais il fut rejoint par les deux bandits qui le frappèrent brutalement. Terrassé, Guillemin s'exécuta et remit son portefeuille qui contenait 125 francs. Le boulanger porta plainte à la gendarmerie qui, après une perquisition faite au domicile de Marie, découvrit le portefeuille, dissimulé dans le lit. Il contenait encore 80 fr. Les deux gredins ont été arrêtés et écroués à Caen. —
Le restaurant de La Délivrande a également porté plainte contre
Marie, pour vol de plusieurs bouteilles de Champagne prises dans sa
cave. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1922 - Une crise. - A La Délivrande, Marcel Anne, 19 ans, entra chez M. Lemaréchal, mécanicien, Grande-Rue, et lui chercha, chicane, le menaçant de lui « casser la figure ». Les
gendarmes, prévenus de ce qui se passait, vinrent pour mettre Anne à
l'a raison, mais ils n'y arrivèrent pas. Ils furent accueillis par
l'énergumène, à coup de poing et à coups de pied, et ils durent
réquisitionner un camion pour pouvoir le transporter à la gendarmerie. Anne, qui est peu recommandable, a été écroué à Caen. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1922 -
Le feu. -
Un incendie,
qui aurait pu avoir des conséquences graves, s'est déclaré dans une
maison située derrière la Basilique de La Delivrande, près l'École
de rééducation. Le
feu a pris dans la chambré de Mlle Marie Raould, chaisière de la
Basilique, où tout a été détruit. Il s'est ensuite propagé
dans un grenier de l'École. Une
grande quantité de linge, a été détruite. Les dégâts, très
importants, sont couverts par des assurances. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre 1922 - École de rééducation professionnelle. - Il a été crée en 1918, à la Délivrande, une école destinée il rééduquer les mutilés, réformés et victimes civiles de la guerre. On y enseigne l'agriculture, la bourrellerie, la sellerie, la cordonnerie, la reliure, la vannerie, la menuiserie. Il existe également , une section d’ouvriers en fer et une section d'enseignement général qui prépare aux emplois réservés. Les élèves y reçoivent gratuitement l'enseignement. Ils sont nourris, logés et blanchis. Des allocations pour charge de famille sont accordées à ceux d'entre eux s’ils sont mariés ou ont des personnes à leur charge. A
la fin de la rééducation, une prime dont la valeur est de 200 francs,
est allouée en argent ou en outillage et des prêts d'honneur de 200 à
2 000 francs, à 1% d'intérêt, Les demandes d'entrée ou de renseignements peuvent être adressées à l'Office national des mutilés et réformés de la guerre : boulevard des Invalides, Paris - au Comité départemental des mutilés et réformés de la guerre du Calvados, 27, rue des Carmélites, à Caen, ou au directeur de l'école, à la Délivrande.
Juillet 1922 - A La Délivrande. - « Le sage pèche sept fois le jour » dit l'Écriture. Mais dimanche prochain, Lesage, maire de Douvres, n’aura pas le temps de pécher du tout ; il sera bien trop occupé pour Ça ! C'est ce jour-la, en effet, 23 Juillet, que, dans cette coquette localité, se déroulera toute une série de fêtes : concours d'animaux reproducteurs, Louerie de domestiques, banquet par souscription, courses cyclistes, etc..., etc... M.
le préfet Hélitas présidera et la Bonne Vierge ne pourra pas faire
autrement que d'envoyer du beau temps. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Août 1922 - Une dévote tradition. - La fête de La Délivrande se déroulait pendant la publication de notre dernier numéro. Une foule, considérable y prenait part. Neuf évêques dont Mgr Touchet, deux abbés mitrés, six députés et un conseiller général y assistaient. Dans son discours enflammé, l'évêque d'Orléans qui n'oublie jamais son origine normande, a exalté « les divins pommiers ». A
la bonne heure, bon crû ne se dément pas ! (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai 1923 - Un triste sire. - On a arrêté, à La Délivrande le nommé Lanièce, charron, accusé par sa femme de s'être livré à un attentat à la pudeur sur sa petite fille, âgée de 10 ans. Ce
père indigne, qui a reconnu les faits, a été écroué à Caen. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août 1923 - A La Délivrande. - La vogue inouïe dont jouit la petite sœur Thérèse ne devrait pas faire oublier aux pieux vieux normands et aux pieuses vieilles normandes, leur antique et vénérable sanctuaire de Notre-Dame, de la Délivrande, patronne de la mer et protectrice des marins. Le temps est passé où l'on voyait des patrons, suivis de leurs équipages, venir pieds nus et tête découverte, de tous les petits ports de la côte, pour remercier la bonne mère à laquelle ils croyaient fermement devoir leur salut et suspendre devant son image un coquet, bateau de bois. Le jeudi 16 août, la chapelle retrouvera un peu de ses splendeurs d'antan pour les fêtes anniversaires du couronnement. Il y aura, comme de coutume, des offices solennels et une procession extérieure. Souhaitons,
pour les intérêts religieux et profanes, que le plus beau temps du
monde favorise cette fête traditionnelle d'où les foules exotiques
seront absentes et où, à défaut de châsse d'or, on ne promènera
qu'une naïve statue de bois. (Source : Le Bonhomme
Janvier
1924 - A la Cour d’Assises.
- Séance
du lundi 14 janvier. Attentat
à la pudeur. - Un forgeron de la Délivrande, Eugène Lanièce, âgé de 32
ans, comparait devant la Coursous cette accusation. Cet individu
qui est père de trois enfants,
est accusé d'avoir accompli des actes révoltants sur la personne de sa
fillette âgée de 10 ans. II se livrait à ces actes sous l'empire de
l'ivresse et avait menacé de mort son enfant au cas où elle
révélerait son ignoble conduite. Lorsque
Mme Lanièce voulut intervenir, Il la frappa brutalement et ce ne fut
qu'après bien des hésitations que cette dernière avertit la
gendarmerie. L'accusé
a passé des aveux partiels, prétendant seulement que les faits ont
été exagérés par sa femme et son enfant et cherchant à les
attribuer à son état d'ivresse. Lanièce n’a
pas d'antécédents judiciaires. Les renseignements recueillis sur son
compte ne sont pas défavorables. Cette
affaire était inscrite au rôle de la précédente session, mais par
suite de l’absence de deux jurés, elle avait été remise à la
session actuelle. Après
plaidoirie de Me Souron,
Lanièce a été condamné à 2 ans de prison. (Source :
Ouest-éclair)
Janvier 1925 - Mérite agricole. - Sont promus au grade d'officiers : MM. Bodel, vétérinaire à Dozulé ; Charpentier, cultivateur à Courtonne-la-Ville ; Couespel, cultivateur à Lisieux ; François, cultivateur à Bernières-sur-Mer. Sont
promus au grade de chevaliers : MM. André, cultivateur à Douvres
; Aumont, cultivateur à Saint-Marlin-de-la-Lieue ; Buquet, cultivateur
à Manneville ; Lefranc, propriétaire
à Tilly-Ie-Vicomte ; Faucon, cultivateur à Saint-Georges-d'Aunay ;
Janvières, agriculteur à Torteval ; Lefort, jardinier à Trouville ;
Mathan, cultivateur à Jurques. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1925 -
Une agression prés de La Délivrande. - Hier
après-midi,
Adrien
Daguet, 41
ans,
chiffonnier,
demeurant
à Caen,
rencontrait
à la
Délivrande
un individu,
nommé
Eugène
Août
1925 -
Les fêtes du couronnement de N.D. de La Délivrande.
- Hier
se sont
déroulées
à la
Délivrande,
au milieu
d'une
foule
considérable
de pèlerins,
les
fêtes
du couronnement
de N-D.
Elles
empruntaient
cette
année
un éclat
particulier
du à
la présence
de Mgr
Louvard.
Au
cours
de l'Office
auquel
assistait
Mgr Lemonnier,
évêque
de Bayeux,
Mgr Leboucher,
vicaire
général,
prononça
un discours
remarquable. Le soir, une impressionnante procession aux flambeaux, procession à laquelle prirent part prés de 5.000 personnes fut suivie d'un salut solennel donné sur la place du bourg après une allocution du R. P. Exupère Aubray, abbé de Mondaye.
Septembre 1925 - Une cycliste blessée par une auto. - M. Edmond Véniard, fabricant de tissus revenait de Langrune-sur-Mer en automobile et se dirigeait vers Caen, lorsque, en traversant la commune de la Délivrande, il renversa une cycliste, Mme Goringuère, qui fut blessée à la hanche gauche. La gendarmerie ouvert une enquête. |
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LA DÉLIVRANDE - Cour intérieure de la Ste-Famille |
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LA DÉLIVRANDE - Hôpital Militaire, cour d'Honneur. |
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31 Douvres-La-Délivrande (Calvados) - Coin pittoresque et l'Église de Douvres |
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