Avril
1926 -
Bénédiction de cloches.
- Une belle fête
religieuse
a eu
lieu
à Dozulé sous la présidence de Mgr Lemonier, évêque
de Bayeux
à l’occasion d’un baptême de cloches.
Le
bourg avait été magnifiquement décoré à cette occasion et les
décors de l’église n’étaient pas
moins
remarquable.
Dés
le matin, Sa Grandeur arriva à Dozulé et
après
une visite
au monument
des Morts,
se rendit
à pied à l’église ou eu lieu une
messe royale, célébrée par M. l’abbé Aubey, doyen de Dives.
Pendant la cérémonie l’assistance put
entendre
avec beaucoup
d'intérêt
les
chants
de la
Chorale.
Mgr pris la parole. Il eut un mot aimable pour chacun. M.
l'abbé
Féray,
de la
paroisse,
à son tour,
rendit
compte au Prélat de ce qu’il
avait
accompli
a Dozulé.
Enfin
arriva l’heure de la bénédiction des cloches.
Mgr Le Boucher, vicaire
général, prit la parole avec son éloquence
habituelle traça le rôle des cloches, messagères de
nos joies
et de
nos
peines. Durant
la cérémonie
de la
bénédiction, Mme
Haslot
et M.
Didelot,
de
Paris,
accompagnés par la Schola de Dives firent entendre
des chants
de circonstances.
On put
ensuite
entendre
le son
des nouvelles
baptisées
qui avaient
pour parrain et
marraine,
M. Léon
Bourgeois
et Mme
Loisel,
M. André
Ayat
et Mme André Couturier.
Le
déjeuner
fut
offert
à Monseigneur
à
l’Hôtellerie Normande.
L'après-midi,
de nouvelles
cérémonies
ont eu
lieu
sous
la présidence de l’évêque de Bayeux,
au milieu
d’une affluence
considérable de fidèles venus
de toutes
les communes
du
canton de Dozulé.
Janvier
1936 - Un
odieux individu.
-
A la
suite d'une enquête menée par les brigades de Dozulé et de
Caumont-l'Eventé, et sur mandat du Parquet de Caen, les gendarmes de
notre ville ont arrêté le nommé Jean Fosset, 29 ans, coiffeur,
demeurant rue du Vaugueux, n° 15, accusé d'attentats à la pudeur sur
la personne de la fillette de sa maîtresse, Thérèse R……....,
âgée de 12 ans.
Les
faits se seraient passés à Dozulé et à Caumont ou Fosset était
entièrement établi.
Fosset
oppose de formelles dénégations aux accusations dont il est l'objet de
la part de sa victime, et de la mère de celle-ci. Conduit au Parquet,
il a été écroué. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1936 - Une femme est
tuée par une automobile. - Alors
qu'il arrivait au bourg de Dozulé, venant de Caen et allant à Rouen,
M. Jean Bulac, commis des P.T.T. à Vire, aperçut une femme Mlle Marie
Josse, de Dozulé, qui, s'apprêtant à traverser la route, s'arrêta au
milieu de la route.
Il
crut pouvoir passer, il obliqua à droite très fortement, mais juste à
ce moment Mlle Josse voulut continuer sa traversée et elle fut
accrochée par l'automobile.
Elle
tomba à la renverse et se fractura le crâne. La mort fut instantanée.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
La
ligne de Mézidon à Dozulé coupée par l’inondation.
- Au
cours de la nuit dernière, par suite de la crue de la Dives, la voie
ferrée de Mézidon à Dozulé a été
coupée, sur une longueur de 300 mètres, entre Hottot-en-Auge
et Méry-Corbon. La circulation des trains a été interrompue. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
Une importante réunion des sinistrés de la vallée de la Dives.
- Devant
la gravité de la situation actuelle une importante réunion vient
d'avoir lieu à Dozulé, groupant les intéressés de toute la région
inondée.
Ce
fut là une première prise de contact qui a montré la volonté unanime
de voir cette question aboutir enfin avec l’établissement d'un plan
général d'assainissement qui mette fin à ces inondations qui se
répètent et durent chaque hiver.
A
l'issue de cette réunion qui sera suivie de l'étude approfondie de la
question avec la volonté de la faire aboutir rapidement, un ordre du
jour a été voté à l'unanimité, soulignant la gravité de la
situation actuelle qui résulte de l'inondation de plus de 8 000
hectares, demandant que le nécessaire soit enfin fait pour, qu'un plan
d'ensemble de curage de tout le cours de la Dives soit mis en oeuvre par
les Pouvoirs Publics dans le plan général des grands travaux de
manière a réaliser d'urgence l’assainissement de toute la région,
et priant les dirigeants des Syndicats de la Dives et de la Divette de
prendre cette question énergiquement en mains, et dès à présent
d'obtenir que les travaux de curage exigés des particuliers dans la
partie du cours qui leur appartient soient également et immédiatement
réalisées par l'État dans la partie du cours de la Dives qui
appartient à l'État. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1937 -
La fièvre aphteuse dans le Calvados.
- La
fièvre aphteuse sévit actuellement dans le Calvados, dans un certain
nombre de communes des cantons de Cambremer, de Dozulé, de
Pont-l'Evêque, de Troarn, ainsi que dans la commune de
Tourville-sur-Odon, canton d'Évrecy.
La
maladie marque une tendance particulière à l'extension. Les marchés
et foires sont supprimés à Beaumont-en-Auge, Bonnebosq et
Pont-l'Evêque. (Source
: Le Moniteur du
Calvados)
Octobre
1937 -
Un
agent d’affaires de Dozulé s’enfonce un couteau dans le cœur.
-
L'autre
matin, un livreur d’alimentation pénétrait, comme il avait coutume
de le faire, chez M. Thomasse, agent d'affaires, qui, ces temps
derniers, avait défrayé la chronique à la suite de spéculations
malheureuses. Quelle ne fut pas la stupeur du livreur de trouver M.
Thomasse, étendu mort sur un canapé de la salle à manger. Le
malheureux s'était suicidé d'un coup de couteau à découper.
La
mort avait été instantanée, la lame, ayant pénétré d'environ 12
centimètres, avait atteint le cœur. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 -
Il meurt en allant chez le médecin. -
M.
Dupont, secrétaire de mairie de Dozulé, se rendait l'autre
après-midi, vers 13 h. 30, à la consultation du docteur. En arrivant
en face le calvaire, environ à 50 mètres de son habitation, il fut
pris d'un malaise, puis s'affaissa sur la chaussée où il succomba à
une embolie. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 -
Une
réunion de protestation contre la suppression du service voyageurs.
- Sur
l'initiative d'un groupe de maires de la région desservit par les voies
ferrées de Caen à Dozulé et de Mézidon à Trouville, une réunion
des maires des cantons de Cambremer, Dozulé, Mézidon et Troarn, aura
lieu dimanche prochain 5 décembre, à 15 heures, à Dozulé, salle du
Foyer Familial.
Au
cours de cette réunion seront éludées les mesures susceptibles
d'éviter la suppression du service des voyageurs sur les voies ferrées
en questions.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
L’ouvrier
agricole Pitrel qui sabota la voie ferrée de Caen à Dozulé, répond
de son acte criminel.
- Interrogé
sur les mobiles de son acte, l'accusé n'a pu fournir aucune explication
valable. Il est d'ailleurs établi qu'il était ivre le soir de
l'attentat et qu'il n'avait plus le contrôle ni de ses actes, ni de ses
paroles.
Sur
question du Président, Pitrel reconnaît avoir inventé de toutes
pièces l'histoire de la rencontre de cet individu qui lui aurait,
offert 25 000 francs pour saboter la voie ferrée.
Entendu,
M. le docteur Corekett, médecin-chef du Bon-Sauveur, qui a procédé à
un examen mental de l'accusé, le reconnaît responsable de ses actes.
Il ne voit une atténuation de sa responsabilité que dans l'état
d'ivresse dans lequel, il se trouvait.
L'accusation
soutenue par Me Delalande, avocat général, fait preuve de
beaucoup de logique et ne se montre pas d'une sévérité implacable.
Me
Delalande, qui ne s'oppose pas du tout à l'octroi des circonstance
atténuantes, demande aux jurés de prononcer contre Pitrel une peine
d'emprisonnement ferme.
Me
Joly, défenseur de Pitrel, s'efforce d'obtenir des jurés le bénéfice
de la loi de sursis à la peine d'emprisonnement demandée contre lui
par l'avocat général.
Me
Joly reprend pour son
compte les conclusions du rapport du docteur Coerkett et met la
responsabilité des actes criminels commis par Pitrel sur le compte de
l'ivresse.
La
Cour, après une longue délibération du jury, a condamné Pitrel à
trois années d'emprisonnement.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1938 -
Quatre lignes vont être fermées le 1er mars
au trafic des voyageurs. - Par
application du plan de coordination des transports ferroviaires et
routiers dans le département
du Calvados, approuvé
par arrêté ministériel du 31 janvier 1938, le service des voyageurs, bagages,
chiens et colis express sera supprimé à la date du 1er mars
sur les lignes de Falaise à Berjou ; Caen à Dozulé-Putot
;
Mézidon à Dozulé-Putot et Dives-Cabourg ; Caen à Vire.
Les
services seront assurés dorénavant par des autocars.
Les
horaires sont publiés à l'indicateur. Ils sont à la disposition du
public dans
les gares et les bureaux des services routiers.
Les
prix du service routier seront légaux à ceux de la troisième classe sur la
voie ferrée (plein
tarif,
place entière et aller et retour). Des réductions de 50 pour
cent sur le plein tarif seront accordées aux abonnés, ouvriers et
scolaires, aux
mutilés, aux familles nombreuses, aux voyageurs de commerce, aux militaires
et marins sur la présentation des titres qui leur auraient donné droit à la réduction
sur la voie ferrée.
Les
bagages seront transportés par les services routiers au prix de 2 francs par tranche
indivisible de 10 kgs.
L'expédition
et la livraison des colis express se feront au bureau du correspondant du
service routier desservant la localité. Tous renseignements complémentaires seront
donnés
dans les gares et dans les bureaux des services routiers.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 -
Chez les pompiers. -
Par
arrêté de M. le Préfet du Calvados, en date du 29 septembre 1938, M.
Beasse Auguste, lieutenant commandant la subdivision, est nommé
officier honoraire des sapeurs-pompiers avec le grade de capitaine.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Une histoire bien embrouillée.
-
Le 20 août 1936, Marie
Maxime, âgé de 29 ans, cultivateur, demeurant à Cresseveuille, avait
donné en réparation une moto (2 chevaux), à un certain Lesaulnier
Henri, de Dozulé.
Le
7 décembre, même année, il lui achetait une moto d'occasion pour la
somme de 300 fr. Il était convenu alors que le paiement serait fait
quand la moto réparée serait rendue. Puis, entre temps. Lesaulnier
partit au service militaire. A son retour, récemment, il alléguait que
la moto en réparation lui avait été volée et prétendit se faire
payer des trois cents francs dus.
Donc,
le 20 courant, Marie vint chez un sieur Baudron pour avoir une ultime
explication avec Lesaulnier. L'affaire, loin de s'arranger, s'envenima
et des coups furent portés à Marie par Lesaulnier assisté du sieur
Baudron et d'un troisième comparse.
Plainte
a été portée pour vol d'une moto, valeur 800 francs et coups.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Une garde-barrière chevalier du mérite agricole.
- Fille d'un jardinier, Mme
Hélène Racapé, garde-barrière à Dozulé, sur la ligne de Deauville
à Houlgate, hérita de son père l'amour des roses et l'art de cultiver
ces fleurs. Et patiemment, elle utilisa les rares loisirs que lui
laissent sa profession et son foyer — elle est mère de quatre enfants
— à transformer le modeste jardinet qui entoure sa maison de garde en
une roseraie qui fait l'admiration des passagers.
Si
bien que, lors d’un concours des passages à niveau fleuris de France,
le P.N. 99, que garde Mme Racapé, fut classé premier. A la suite de
quoi, le chef du district, accompagné du chef de gare de Villers,
arriva récemment chez la brave femme, porteur d'un diplôme de
chevalier du Mérite agricole, juste récompense de connaissances
florales certaines alliées à un goût très sûr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Un camion incendié sur la route.
– Un
camion de la maison Patry, négociant à Dozulé, piloté par le
chauffeur Eden, a pris feu sur la route de Beaufour à Saint-Léger.
Les
pompiers de Dozulé ont dû se rendre sur les lieux pour empêcher que
le feu ne se propage au bois proche et aux habitations. Le camion est
entièrement détruit. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1942 -
Un accident.
-
Le jeunes Jean Gouédard, 12 ans,
dont les parents habitent Dozulé, remplissait un réchaud à
alcool près d'une flamme, quand le bidon qu'il tenait explosa.
L'alcool enflammé se répandit sur le malheureux enfant qui fut
bientôt plus qu'une torche vivante.
Malgré
tous les soins empressés, le pauvre petit ne devait pas survivre à ses
brûlures et expirait peu après dans d'atroces souffrances.
(Bonhomme
Normand)
Janvier
1943 -
Un vol. -
Une nuit, des
malfaiteurs ont volé des peaux de renards et de putois, d'une valeur de
58 000 fr., entreposées dans un bâtiment dans la cour de l'habitation
de M. Georges Gouédard, négociant à Dozulé.
Aucune
trace d'effraction n'a été relevée et aucun bruit entendu. (Bonhomme
Normand)
Janvier
1943 -
L'heureux effet de la Relève.
- Le Ministère de l'Information communique « La Presse a en son temps publié les noms des
prisonniers rapatriés au titre de la Relève. Toutefois, une liste
exacte de ceux-ci est à la disposition des personnes ayant besoin de
renseignements au bureau du Délégué Départemental du Ministère de
l’Information, Préfecture du Calvados.
Il
est particulièrement intéressant de faire savoir que le chiffre de ces
retours pour le département est actuellement de 417. Il
y a lieu d'ajouter que la cadence de ces retours sera maintenue
jusqu'à fin février.
Voici
donc des résultats concrets de la politique du Maréchal et du Président
Laval, qu'apprécieront les familles de ceux qui sont de retour parmi
nous ».
Dimanche
dernier, en gare de Compiègne, arrivait un nouveau convoi comprenant 1
147 prisonniers libertés par la Relève. Parmi ceux-ci s'en trouvaient
26 habitant notre région, qui furent accueillis, lundi, en gare de
Caen, par diverses personnalités et une délégation de camarades libérés.
Ils devaient ensuite trouver, au Centre d'Accueil du Lycée Malherbe, un
copieux déjeuner, lui-même suivi d'une manifestation de sympathie.
Parmi ces rentrants, qui proviennent des stalags XA, XB et XC, se
trouvaient MM. Paul Buffard,
de St-Germain-du-Crioult ; Jacques François, de Pierrefitte-en-Cinglais ;
Marcel Porée, de Juaye-Mondaye ; Eugène Corblin, des Monceaux,
par Lisieux ; Léon Hardel, de Neuilly-la-Forêt ; André Chivet,
de Lisieux ; Marcel, de Juaye-Mondaye ; Henri Baudry, de
Soliers ; Théophile Leroy, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Jules
Bisson, de St-Germain-du-Pert ; Paul Grenier, de Meulles ;
Gaston Jean-Pierre, de Crévecœur-en-Auge ; Eugène Maupas, de
Trouville ; Émile Rocher, de Vignats ; Joseph Saint, de
Grand-Mesnil ; Robert Aubrée, de Dozulé ; René
Hubert, de Manerbe ; Paul Lebreton, de Tourville-sur-Odon, et
Joseph Dodolin, d'Airan.
Deux
nouveaux convois ont ramené à Caen, mardi et mercredi, une quarantaine
de prisonniers. (Bonhomme Normand)
Juin
1943 -
Les
feux de genêts,
- Ces temps
derniers, il a été constaté par les Autorités Allemandes que la
population civile omet, lorsqu'elle brûle des genêts épineux,
d'éteindre le feu quand survient la nuit. Il en résulte un grave
danger pour la sécurité de la population. Il est rappelé que les feux
de genêts et de landes ne peuvent être allumés qu'au cours de la
matinée et que, conformément au paragraphe 44 de l'ordonnance du
Militaerbefehlschaber in Frankreich pour la protection des forces
d'occupation du 18 décembre 1942, l'allumage de feu en plein air durant
l'obscurité est passible de sanctions.
Août
1943 -
Pour les
prisonniers. -
Comme l'an
dernier, on prépare dans la coquette commune une grande kermesse au
profit des prisonniers de 14 communes du canton.
Cette fête bienfaisante aura lieu le 22 août et s'annonce comme un
grand succès grâce à l'actif dévouement des organisateurs.
On
parle déjà de stands nombreux et variés, le tout situé dans le même
cadre champêtre qu'en 1942. Et le 29 août, des courses de. chevaux
compléteront le programme du Comité d'entr'aide aux prisonniers. On
compte sur la participation de nos meilleurs éleveurs qui devront
s'inscrire avant le 19 août, chez
M. Maurice.
Février
1944
- Avis
à la population.
- Circulation
: Le préfet du Calvados
informe la population qu’il a reçu de M. le Colonel commandant la
Feldkommandantur 723 l'ordre suivant :
Dans la zone située au nord de la route 815 Caen, Troarn,
Dozulé, Pont-l'Évêque, jusqu'à la limite de l'arrondissement et au
nord de la ligne de chemin de fer Caen-Bayeux-Lison, jusqu'à la limite
de l'arrondissement. Il est interdit à la population civile de franchir
les haies, murailles et clôtures de tout genre, qui sont élevées par
la troupe,
pour pénétrer sur le territoire clôturé : Il est interdit de laisser
paître à proximité de ces clôtures du bétail risquant de les
franchir. Toutes les sentinelles ont l'ordre d'arrêter les personnes
qui contreviennent à ces instructions, ou, si ce n’est pas possible,
de faire contre elles usage de leurs armes. II sera également fait
usage des armes contre le bétail insuffisamment bien gardé :
Signé : le Feld Commandant . Colonel von Réydebrand.
Avril
1945 -
Premiers pas vers la reconstruction.
-
Des projets de reconstruction et
d’aménagement seront établis dans les communes dont les noms
suivent : Aunay-sur-Odon, Caumont, Condé-sur-Noireau, Dozulé,
Falaise, Isigny-sur-Mer, Lisieux, Ouistreham, Tilly-sur-Seulles, Troarn,
Villers-Bocage, et Vire.
En
ce qui concerne Caen, Les projets d’aménagement précédemment
approuvés seront révisés en tant que de besoin.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1945 -
Une conversation interrompue.
- A
l’issue de la cérémonie de la confirmation, à Dozulé, la foule
stationnait sur la chaussée devant l’église , M. Fovertaix,
vétérinaire à Troarn, passait lentement en automobile lorsque Mlle
Yvonne Louise, toute à la conversation qu’elle poursuivait, recula d’un
pas et fut blessée au pied droit par la voiture. (Source
: Le Bonhomme
Libre)
Septembre
1946 -
La fièvre aphteuse. -
En
Raison de l’épidémie de fièvre aphteuse, le Préfet a réglementé
le marché aux bestiaux de St-Pierre-sur-Dives, qui est temporairement
réservé uniquement à la vente des animaux gras destinés à l’abatage.
Le Préfet a, d’autre part, suspendu le marché aux bestiaux de
Bonnebosq, Dozulé et Livarot.
Enfin,
sur tout le territoire du canton de Honfleur, la tenue de toute réunion
ou rassemblement public d’animaux est interdite (Marchés, Foires,
Concours, etc…..) (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Le centenaire de l’église de Dozulé.
- Le
dimanche 3 novembre, Dozulé fêtera solennellement le centenaire de son
église, bénie et inaugurée le 3 novembre 1846.
A
l’issue de la cérémonie, bénédiction de deux nouvelles classes du
pensionnat St-Joseph et un vin d’honneur offert par la municipalité
aux autorités civiles et religieuses. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Un garçon trop débrouillard.
– Tandis
qu’il se trouvait dans le salon de coiffure de M. Ridel, à Dozulé,
M. Marius Regnault, instituteur à Saint-Léger-du-Bosq, apprenait qu’un
individu s’était emparé de sa bicyclette. Accompagné de trois
camarades, M. Regnault se lança en auto à la poursuite du voleur qui
fut rejoint
à Hotot-en-Auge. Celui-ci, un nommé Roger Bordeaux, 24 ans, ouvrier
agricole à Saint-Pierre-Canivet, fut ramené à la gendarmerie de
Pont-l’Evêque.
Venu
livrer un cheval chez M. Duval, à Dozulé, le jeune homme s’excusa de
son larcin en prétextant que, faute de car, il n’avait pas trouvé d’autre
moyen pour retourner chez son patron.
Bordeaux
a été écroué à la prison de Pont-l’Evêque. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Le mouvement de la population dans le Pays-d’Auge. – Au
cours de l’année 1946, il a été enregistré, à Dozulé : 11
naissances, 16 mariages et 5 décès.
A
Dives-sur-Mer, on a noté durant la même période : 118
naissances, 20 reconnaissances, 74 mariages, 8 divorces et 48 décès. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mai
1948
-
Des munitions exposent à Dozulé.
-
Un
incendie dû vraisemblablement à une imprudence, s'est déclaré dans
le bois de Dozulé. Le feu trouvant un aliment facile avec des fougères
sèches, se propagea avec rapidité. Les pompiers de Dozulé se
rendirent sur les lieux, mais à leur arrivée plusieurs explosions se
produisirent. C'étaient ses munitions qui n'avaient pas toutes été
enlevées et que la chaleur faisait exploser.
A
la suite d'une de ces explosions, l'un de ceux qui aidaient
bénévolement à maîtriser le sinistre, le jeune André Gouedard, a
été atteint par un éclat à la poitrine. La blessure est heureusement
sans gravité. Les explosions continuant, afin d'éviter un autre
accident, on dut se borner à établir une limite pour le feu, à une
certaine distance. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1950 -
Un hommage posthume. - Le Gouvernement a cité, a titre posthume, a
l'ordre de la Nation, M. Henri Sanson, greffier de la Justice de Paix de
Dozulé : « Arrêté le 29 avril 1944 par la Gestapo, s'était dévoué
à la cause de la résistance dès le début de l’année 1941 au
réseau « Hector », puis au réseau « Zero-France ».
Décédé
à Gusen, kommando de Mauthausen, le 29 avril 1945. ( Le Bonhomme Libre
)
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