15 Janvier 2025

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

Page 4

DOZULÉ

Canton de Dozulé

Les habitants de la commune de Dozulé sont des Dozuléens, Dozuléennes.


Avril 1926  -  Bénédiction de cloches.  -  Une belle fête religieuse a eu lieu à Dozulé sous la présidence de Mgr Lemonier, évêque de Bayeux à l’occasion d’un baptême de cloches.

Le bourg avait été magnifiquement décoré à cette occasion et les décors de l’église n’étaient pas moins remarquable.

Dés le matin, Sa Grandeur arriva à Dozulé et après une visite au monument des Morts, se rendit à pied à l’église ou eu lieu une messe royale, célébrée par M. l’abbé Aubey, doyen  de Dives. Pendant la cérémonie l’assistance put entendre avec beaucoup d'intérêt les chants de la Chorale.
 Mgr pris la parole. Il eut un mot aimable pour chacun. M. l'abbé Féray, de la paroisse, à son tour, rendit compte au Prélat de ce qu’il avait accompli a Dozulé.

Enfin arriva l’heure de la bénédiction des cloches.
 Mgr Le Boucher, vicaire général, prit la parole avec son éloquence habituelle traça le rôle des cloches, messagères de nos joies et de nos peines. Durant la cérémonie de la bénédiction, Mme Haslot et M. Didelot, de Paris, accompagnés par la Schola de Dives firent entendre des chants de circonstances. On put ensuite entendre le son des nouvelles baptisées qui avaient pour parrain et marraine, M. Léon Bourgeois et Mme Loisel, M. André Ayat et Mme André Couturier.

Le déjeuner fut offert à Monseigneur à l’Hôtellerie Normande. 
L'après-midi, de nouvelles cérémonies ont eu lieu sous la présidence de l’évêque de Bayeux, au milieu d’une afflue
nce considérable de fidèles venus de toutes les communes du canton de Dozulé.

 

Janvier 1936  -  Un odieux individu.   -   A la suite d'une enquête menée par les brigades de Dozulé et de Caumont-l'Eventé, et sur mandat du Parquet de Caen, les gendarmes de notre ville ont arrêté le nommé Jean Fosset, 29 ans, coiffeur, demeurant rue du Vaugueux, n° 15, accusé d'attentats à la pudeur sur la personne de la fillette de sa maîtresse, Thérèse R……...., âgée de 12 ans. 

Les faits se seraient passés à Dozulé et à Caumont ou Fosset était entièrement établi. 

Fosset oppose de formelles dénégations aux accusations dont il est l'objet de la part de sa victime, et de la mère de celle-ci. Conduit au Parquet, il a été écroué. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1936  -  Une femme est tuée par une automobile.  -  Alors qu'il arrivait au bourg de Dozulé, venant de Caen et allant à Rouen, M. Jean Bulac, commis des P.T.T. à Vire, aperçut une femme Mlle Marie Josse, de Dozulé, qui, s'apprêtant à traverser la route, s'arrêta au milieu de la route. 

Il crut pouvoir passer, il obliqua à droite très fortement, mais juste à ce moment Mlle Josse voulut continuer sa traversée et elle fut accrochée par l'automobile. 

Elle tomba à la renverse et se fractura le crâne. La mort fut instantanée. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mars 1937  -  La ligne de Mézidon à Dozulé coupée par l’inondation.  -  Au cours de la nuit dernière, par suite de la crue de la Dives, la voie ferrée de Mézidon à Dozulé a été coupée, sur une longueur de 300 mètres, entre Hottot-en-Auge et Méry-Corbon. La circulation des trains a été interrompue. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1937  -  Une importante réunion des sinistrés de la vallée de la Dives.  -  Devant la gravité de la situation actuelle une importante réunion vient d'avoir lieu à Dozulé, groupant les intéressés de toute la région inondée. 

Ce fut là une première prise de contact qui a montré la volonté unanime de voir cette question aboutir enfin avec l’établissement d'un plan général d'assainissement qui mette fin à ces inondations qui se répètent et durent chaque hiver. 

A l'issue de cette réunion qui sera suivie de l'étude approfondie de la question avec la volonté de la faire aboutir rapidement, un ordre du jour a été voté à l'unanimité, soulignant la gravité de la situation actuelle qui résulte de l'inondation de plus de 8 000 hectares, demandant que le nécessaire soit enfin fait pour, qu'un plan d'ensemble de curage de tout le cours de la Dives soit mis en oeuvre par les Pouvoirs Publics dans le plan général des grands travaux de manière a réaliser d'urgence l’assainissement de toute la région, et priant les dirigeants des Syndicats de la Dives et de la Divette de prendre cette question énergiquement en mains, et dès à présent d'obtenir que les travaux de curage exigés des particuliers dans la partie du cours qui leur appartient soient également et immédiatement réalisées par l'État dans la partie du cours de la Dives qui appartient à l'État. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1937  -  La fièvre aphteuse dans le Calvados.  -    La fièvre aphteuse sévit actuellement dans le Calvados, dans un certain nombre de communes des cantons de Cambremer, de Dozulé, de Pont-l'Evêque, de Troarn, ainsi que dans la commune de Tourville-sur-Odon, canton d'Évrecy.

La maladie marque une tendance particulière à l'extension. Les marchés et foires sont supprimés à Beaumont-en-Auge, Bonnebosq et Pont-l'Evêque. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1937  -   Un agent d’affaires de Dozulé s’enfonce un couteau dans le cœur.  -  L'autre matin, un livreur d’alimentation pénétrait, comme il avait coutume de le faire, chez M. Thomasse, agent d'affaires, qui, ces temps derniers, avait défrayé la chronique à la suite de spéculations malheureuses. Quelle ne fut pas la stupeur du livreur de trouver M. Thomasse, étendu mort sur un canapé de la salle à manger. Le malheureux s'était suicidé d'un coup de couteau à découper. 

La mort avait été instantanée, la lame, ayant pénétré d'environ 12 centimètres, avait atteint le cœur.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1937  -   Il meurt en allant chez le médecin.   -  M. Dupont, secrétaire de mairie de Dozulé, se rendait l'autre après-midi, vers 13 h. 30, à la consultation du docteur. En arrivant en face le calvaire, environ à 50 mètres de son habitation, il fut pris d'un malaise, puis s'affaissa sur la chaussée où il succomba à une embolie. (Source  : Le Moniteur du Calvados) 

 

Décembre 1937  -  Une réunion de protestation contre la suppression du service voyageurs.  -  Sur l'initiative d'un groupe de maires de la région desservit par les voies ferrées de Caen à Dozulé et de Mézidon à Trouville, une réunion des maires des cantons de Cambremer, Dozulé, Mézidon et Troarn, aura lieu dimanche prochain 5 décembre, à 15 heures, à Dozulé, salle du Foyer Familial. 

Au cours de cette réunion seront éludées les mesures susceptibles d'éviter la suppression du service des voyageurs sur les voies ferrées en questions. (Source  : Le Moniteur du Calvados) 

 

Janvier 1938  -  L’ouvrier agricole Pitrel qui sabota la voie ferrée de Caen à Dozulé, répond de son acte criminel.  -   Interrogé sur les mobiles de son acte, l'accusé n'a pu fournir aucune explication valable. Il est d'ailleurs établi qu'il était ivre le soir de l'attentat et qu'il n'avait plus le contrôle ni de ses actes, ni de ses paroles.

Sur question du Président, Pitrel reconnaît avoir inventé de toutes pièces l'histoire de la rencontre de cet individu qui lui aurait, offert 25 000 francs pour saboter la voie ferrée.

Entendu, M. le docteur Corekett, médecin-chef du Bon-Sauveur, qui a procédé à un examen mental de l'accusé, le reconnaît responsable de ses actes. Il ne voit une atténuation de sa responsabilité que dans l'état d'ivresse dans lequel, il se trouvait.

L'accusation soutenue par Me Delalande, avocat général, fait preuve de beaucoup de logique et ne se montre pas d'une sévérité implacable.

Me Delalande, qui ne s'oppose pas du tout à l'octroi des circonstance atténuantes, demande aux jurés de prononcer contre Pitrel une peine d'emprisonnement ferme.

Me Joly, défenseur de Pitrel, s'efforce d'obtenir des jurés le bénéfice de la loi de sursis à la peine d'emprisonnement demandée contre lui par l'avocat général.

Me  Joly reprend pour son compte les conclusions du rapport du docteur Coerkett et met la responsabilité des actes criminels commis par Pitrel sur le compte de l'ivresse.

La Cour, après une longue délibération du jury, a condamné Pitrel à trois années d'emprisonnement. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1938  -  Quatre lignes vont être fermées le 1er mars au trafic des voyageurs.  -  Par application du plan de coordination des transports ferroviaires et routiers dans le département du Calvados, approuvé par arrêté ministériel du 31 janvier 1938, le service des voyageurs, bagages, chiens et colis express sera supprimé à la date du 1er mars sur les lignes de Falaise à Berjou ; Caen à Dozulé-Putot ; Mézidon à Dozulé-Putot et Dives-Cabourg ; Caen à Vire.

Les services seront assurés dorénavant par des autocars.

Les horaires sont publiés à l'indicateur. Ils sont à la disposition du public dans les gares et les bureaux des services routiers.

Les prix du service routier seront légaux à ceux de la troisième classe sur la voie ferrée (plein tarif, place entière et aller et retour). Des réductions de 50 pour cent sur le plein tarif seront accordées aux abonnés, ouvriers et scolaires, aux mutilés, aux familles nombreuses, aux voyageurs de commerce, aux militaires et marins sur la présentation des titres qui leur auraient donné droit à la réduction sur la voie ferrée.

Les bagages seront transportés par les services routiers au prix de 2 francs par tranche indivisible de 10 kgs.

L'expédition et la livraison des colis express se feront au bureau du correspondant du service routier desservant la localité. Tous renseignements complémentaires seront donnés  dans les gares et dans les bureaux des services routiers.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1938   -   Chez les pompiers.   -   Par arrêté de M. le Préfet du Calvados, en date du 29 septembre 1938, M. Beasse Auguste, lieutenant commandant la subdivision, est nommé officier honoraire des sapeurs-pompiers avec le grade de capitaine. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1939   -   Une histoire bien embrouillée.   -  Le 20 août 1936, Marie Maxime, âgé de 29 ans, cultivateur, demeurant à Cresseveuille, avait donné en réparation une moto (2 chevaux), à un certain Lesaulnier Henri, de Dozulé.

Le 7 décembre, même année, il lui achetait une moto d'occasion pour la somme de 300 fr. Il était convenu alors que le paiement serait fait quand la moto réparée serait rendue. Puis, entre temps. Lesaulnier partit au service militaire. A son retour, récemment, il alléguait que la moto en réparation lui avait été volée et prétendit se faire payer des trois cents francs dus. 

Donc, le 20 courant, Marie vint chez un sieur Baudron pour avoir une ultime explication avec Lesaulnier. L'affaire, loin de s'arranger, s'envenima et des coups furent portés à Marie par Lesaulnier assisté du sieur Baudron et d'un troisième comparse. 

Plainte a été portée pour vol d'une moto, valeur 800 francs et coups. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1939   -   Une garde-barrière chevalier du mérite agricole.   -   Fille d'un jardinier, Mme Hélène Racapé, garde-barrière à Dozulé, sur la ligne de Deauville à Houlgate, hérita de son père l'amour des roses et l'art de cultiver ces fleurs. Et patiemment, elle utilisa les rares loisirs que lui laissent sa profession et son foyer — elle est mère de quatre enfants — à transformer le modeste jardinet qui entoure sa maison de garde en une roseraie qui fait l'admiration des passagers.

Si bien que, lors d’un concours des passages à niveau fleuris de France, le P.N. 99, que garde Mme Racapé, fut classé premier. A la suite de quoi, le chef du district, accompagné du chef de gare de Villers, arriva récemment chez la brave femme, porteur d'un diplôme de chevalier du Mérite agricole, juste récompense de connaissances florales certaines alliées à un goût très sûr. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Un camion incendié sur la route.     Un camion de la maison Patry, négociant à Dozulé, piloté par le chauffeur Eden, a pris feu sur la route de Beaufour à Saint-Léger.

Les pompiers de Dozulé ont dû se rendre sur les lieux pour empêcher que le feu ne se propage au bois proche et aux habitations. Le camion est entièrement détruit.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1942   -   Un accident.   -   Le jeunes Jean Gouédard, 12 ans, dont les parents habitent Dozulé, remplissait un réchaud à alcool près d'une flamme, quand le bidon qu'il  tenait explosa. L'alcool enflammé se répandit sur le malheureux enfant qui fut bientôt plus qu'une torche vivante.

Malgré tous les soins empressés, le pauvre petit ne devait pas survivre à ses brûlures et expirait peu après dans d'atroces souffrances.  (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1943   -   Un vol.   -   Une nuit, des malfaiteurs ont volé des peaux de renards et de putois, d'une valeur de 58 000 fr., entreposées dans un bâtiment dans la cour de l'habitation de M. Georges Gouédard, négociant à Dozulé.

Aucune trace d'effraction n'a été relevée et aucun bruit entendu.  (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1943   -  L'heureux effet de la Relève.   -   Le  Ministère de l'Information communique  « La Presse a en son temps publié les noms des prisonniers rapatriés au titre de la Relève. Toutefois, une liste exacte de ceux-ci est à la disposition des personnes ayant besoin de renseignements au bureau du Délégué Départemental du Ministère de l’Information, Préfecture du Calvados.

Il est particulièrement intéressant de faire savoir que le chiffre de ces retours pour le département est actuellement de 417. Il  y a lieu d'ajouter que la cadence de ces retours sera maintenue jusqu'à fin février.

Voici donc des résultats concrets de la politique du Maréchal et du Président Laval, qu'apprécieront les familles de ceux qui sont de retour parmi nous ».

Dimanche dernier, en gare de Compiègne, arrivait un nouveau convoi comprenant 1 147 prisonniers libertés par la Relève. Parmi ceux-ci s'en trouvaient 26 habitant notre région, qui furent accueillis, lundi, en gare de Caen, par diverses personnalités et une délégation de camarades libérés. Ils devaient ensuite trouver, au Centre d'Accueil du Lycée Malherbe, un copieux déjeuner, lui-même suivi d'une manifestation de sympathie. Parmi ces rentrants, qui proviennent des stalags XA, XB et XC, se trouvaient  MM. Paul Buffard, de St-Germain-du-Crioult ; Jacques François, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Marcel Porée, de Juaye-Mondaye ; Eugène Corblin, des Monceaux, par Lisieux ; Léon Hardel, de Neuilly-la-Forêt ; André Chivet, de Lisieux ; Marcel, de Juaye-Mondaye ; Henri Baudry, de Soliers ; Théophile Leroy, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Jules Bisson, de St-Germain-du-Pert ; Paul Grenier, de Meulles ; Gaston Jean-Pierre, de Crévecœur-en-Auge ; Eugène Maupas, de Trouville ; Émile Rocher, de Vignats ; Joseph Saint, de Grand-Mesnil ; Robert Aubrée, de Dozulé ; René Hubert, de Manerbe ; Paul Lebreton, de Tourville-sur-Odon, et Joseph Dodolin, d'Airan.

Deux nouveaux convois ont ramené à Caen, mardi et mercredi, une quarantaine de prisonniers. (Bonhomme Normand)

 

Juin 1943   -   Les feux de genêts,   -   Ces temps derniers, il a été constaté par les Autorités Allemandes que la population civile omet, lorsqu'elle brûle des genêts épineux, d'éteindre le feu quand survient la nuit. Il en résulte un grave danger pour la sécurité de la population. Il est rappelé que les feux de genêts et de landes ne peuvent être allumés qu'au cours de la matinée et que, conformément au paragraphe 44 de l'ordonnance du Militaerbefehlschaber in Frankreich pour la protection des forces d'occupation du 18 décembre 1942, l'allumage de feu en plein air durant l'obscurité est passible de sanctions. 

 

Août 1943   -   Pour  les prisonniers.   -   Comme l'an dernier, on prépare dans la coquette commune une grande kermesse au profit des prisonniers de 14 communes du canton. Cette fête bienfaisante aura lieu le 22 août et s'annonce comme un grand succès grâce à l'actif dévouement des organisateurs.

On parle déjà de stands nombreux et variés, le tout situé dans le même cadre champêtre qu'en 1942. Et le 29 août, des courses de. chevaux compléteront le programme du Comité d'entr'aide aux prisonniers. On compte sur la participation de nos meilleurs éleveurs qui devront s'inscrire avant le 19 août, chez M. Maurice. 

 

Février 1944    -   Avis à la population.   -   Circulation  :  Le préfet du Calvados informe la population qu’il a reçu de M. le Colonel commandant la Feldkommandantur 723 l'ordre  suivant :  Dans la zone située au nord de la route 815 Caen, Troarn, Dozulé, Pont-l'Évêque, jusqu'à la limite de l'arrondissement et au nord de la ligne de chemin de fer Caen-Bayeux-Lison, jusqu'à la limite de l'arrondissement. Il est interdit à la population civile de franchir les haies, murailles et clôtures de tout genre, qui sont élevées par la  troupe,  pour pénétrer sur le territoire clôturé : Il est interdit de laisser paître à proximité de ces clôtures du bétail risquant de les franchir. Toutes les sentinelles ont l'ordre d'arrêter les personnes qui contreviennent à ces instructions, ou, si ce n’est pas possible, de faire contre elles usage de leurs armes. II sera également fait usage des armes contre le bétail insuffisamment bien gardé : Signé : le Feld Commandant . Colonel von Réydebrand.

 

Avril 1945  -  Premiers pas vers la reconstruction.  -  Des projets de reconstruction et d’aménagement seront établis dans les communes dont les noms suivent : Aunay-sur-Odon, Caumont, Condé-sur-Noireau, Dozulé, Falaise, Isigny-sur-Mer, Lisieux, Ouistreham, Tilly-sur-Seulles, Troarn, Villers-Bocage, et Vire.

En ce qui concerne Caen, Les projets d’aménagement précédemment approuvés seront révisés en tant que de besoin.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1945  -  Une conversation interrompue.  -  A l’issue de la cérémonie de la confirmation, à Dozulé, la foule stationnait sur la chaussée devant l’église , M. Fovertaix, vétérinaire à Troarn, passait lentement en automobile lorsque Mlle Yvonne Louise, toute à la conversation qu’elle poursuivait, recula d’un pas et fut blessée au pied droit par la voiture. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Septembre 1946  -  La fièvre aphteuse.  -  En Raison de l’épidémie de fièvre aphteuse, le Préfet a réglementé le marché aux bestiaux de St-Pierre-sur-Dives, qui est temporairement réservé uniquement à la vente des animaux gras destinés à l’abatage. Le Préfet a, d’autre part, suspendu le marché aux bestiaux de Bonnebosq, Dozulé et Livarot.

Enfin, sur tout le territoire du canton de Honfleur, la tenue de toute réunion ou rassemblement public d’animaux est interdite (Marchés, Foires, Concours, etc…..) (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1946  -  Le centenaire de l’église de Dozulé.  -   Le dimanche 3 novembre, Dozulé fêtera solennellement le centenaire de son église, bénie et inaugurée le 3 novembre 1846.

A l’issue de la cérémonie, bénédiction de deux nouvelles classes du pensionnat St-Joseph et un vin d’honneur offert par la municipalité aux autorités civiles et religieuses. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  Un garçon trop débrouillard.     Tandis qu’il se trouvait dans le salon de coiffure de M. Ridel, à Dozulé, M. Marius Regnault, instituteur à Saint-Léger-du-Bosq, apprenait qu’un individu s’était emparé de sa bicyclette. Accompagné de trois camarades, M. Regnault se lança en auto à la poursuite du voleur qui fut rejoint à Hotot-en-Auge. Celui-ci, un nommé Roger Bordeaux, 24 ans, ouvrier agricole à Saint-Pierre-Canivet, fut ramené à la gendarmerie de Pont-l’Evêque. 

Venu livrer un cheval chez M. Duval, à Dozulé, le jeune homme s’excusa de son larcin en prétextant que, faute de car, il n’avait pas trouvé d’autre moyen pour retourner chez son patron. 

Bordeaux a été écroué à la prison de Pont-l’Evêque. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Janvier 1947  -  Le mouvement de la population dans le Pays-d’Auge.     Au cours de l’année 1946, il a été enregistré, à Dozulé : 11 naissances, 16 mariages et 5 décès.

A Dives-sur-Mer, on a noté durant la même période : 118 naissances, 20 reconnaissances, 74 mariages, 8 divorces et 48 décès. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1948   -   Des munitions exposent à Dozulé.   -   Un incendie dû vraisemblablement à une imprudence, s'est déclaré dans le bois de Dozulé. Le feu trouvant un aliment facile avec des fougères sèches, se propagea avec rapidité. Les pompiers de Dozulé se rendirent sur les lieux, mais à leur arrivée plusieurs explosions se produisirent. C'étaient ses munitions qui n'avaient pas toutes été enlevées et que la chaleur faisait exploser.

A la suite d'une de ces explosions, l'un de ceux qui aidaient bénévolement à maîtriser le sinistre, le jeune André Gouedard, a été atteint par un éclat à la poitrine. La blessure est heureusement sans gravité. Les explosions continuant, afin d'éviter un autre accident, on dut se borner à établir une limite pour le feu, à une certaine distance. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1950   -   Un hommage posthume.   -    Le Gouvernement a cité, a titre posthume, a l'ordre de la Nation, M. Henri Sanson, greffier de la Justice de Paix de Dozulé : « Arrêté le 29 avril 1944 par la Gestapo, s'était dévoué à la cause de la résistance dès le début de l’année 1941 au réseau « Hector », puis au réseau « Zero-France ».

Décédé à Gusen, kommando de Mauthausen, le 29 avril 1945. ( Le Bonhomme Libre )

 DOZULÉ   -   L'École des Garçons

 DOZULÉ   -   Quartier de la Gendarmerie

 DOZULÉ (Calvados)

Commentaires et informations :  Facebook @