15 Janvier 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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ÉCOTS (Cne de l'OUDON) |
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Canton de Falaise |
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rails
sur une longueur de quelques mètres et avait disparu n’ayant
occasionné que ces quelques dégâts insignifiants, mais ayant causé
une frayeur très grande à plus de deux cents personnes qui se
trouvaient à la gare pour l’arrivée du train de Paris. Pendant
toute la durée de l’orage, les fils du télégraphe ont été
constamment en agitation. La foudre est aussi tombée dans le même
moment sur un peuplier dans le jardin de M. Macé, sur la route de
Pont-l’Évêque. Cet
orage a été accompagné d’une pluie torrentielle ; en un instant les
rues ont été transformées en torrents ; la violence de l’orage
était particulièrement dirigée sur les vallées de Livarot et d’Orbec
; la pluie y a été accompagnée de grêlons énormes qui ont causé
quelques dégâts aux bâtiments et aux arbres ces grélons étaient de
la grosseur d’un œuf ; et quelques uns, rapportés en ville et pesés
à 8 heures du soir, 5 heures après leur chute, donnaient encore un
poids de 40 grammes. L’orage
a été aussi très violent dans le canton de Saint-Pierre-sur-Dives ;
la grêle y est tombée avec abondance et a abîmé beaucoup de
pommiers. A Ecots, on a ramassé et pesé plusieurs
grêlons : il y en avait du poids de 400 et 420 grammes, un entr’autres,
véritable morceau de glace atteignait le poids énorme de 875 grammes.
Dans les herbages les bestiaux effrayés par l'orage et atteint par ces
grêlons, poussaient des beuglements effrayants. Cet
orage dont heureusement nous avons peu d’exemples dans notre contrée,
s’est étendu au loin à Thiberville, on dit qu'il a occasionné
beaucoup de dégâts à l’église, dont la couverture a été
endommagée et les vitraux brisés. Les journaux de l’Eure et de la Seine-Inférieure en signalent les mêmes effets. (Source : Le journal de Honfleur)
Janvier 1873 - Échenillage. - M. le préfet rappelle aux intéressés que la loi prescrit l'échenillage des arbres, haies ou buissons, sous peine d'amende. La douceur exceptionnelle de la température depuis le commencement de l'hiver, qui aura pour effet de hâter réclusion, rend encore plus nécessaire cette année l'exacte application de la loi.
Février
1873 -
Fait divers.
-
Dernièrement, il y avait fête à Écots, près St-Pierre-
sur-Dives. On célébrait l'union de deux époux qui comptent ensemble
quatre-vingt-quinze hivers et autant de printemps. Dans
ce chiffre, le fiancé entre pour vingt deux ans... Et la fiancée pour
soixante-treize !…..
Août 1873 - Les effets de la foudre. - Lundi, vers cinq heures du soir, un violent orage a éclaté sur Ecos. La foudre est tombée sur une ferme exploitée par M. Ermon Billion, cultivateur à Ecos. Les moissonneurs causaient avec leur maître, dans une bergerie dont la porte était restée ouverte, lorsque le tonnerre tomba sur le toit, traversa le plancher et vint les frapper tous les cinq. Deux femmes furent atteintes, la femme Bernard, fut grièvement brûlée. Le fluide électrique l'atteignit à la poitrine, la brûla fortement, descendit le long de son corps, en enflammant ses vêtements, et sortit par les pieds, l'autre, la femme Philippe, a reçu une brûlure à la joue et au cou, les trois autres en furent quittes pour la peur. Les deux femmes furent transportées dans une chambre de la ferme où des soins leur furent prodigués. Le docteur Chaillou espère les sauver. Le feu a détruit ensuite les bâtiments.
Août 1873 - Les présages. - Un immense vol de corbeaux a passé sur Paris, se dirigeant vers le sud-ouest. On eût dit un nuage noir en forme de triangle, fendant l'étendue avec une vitesse de locomotive. C'est signe de grand froid pour l'hiver, quand les vols de corbeaux passent aussi tôt. Pour les personnes superstitieuses, c'est signe de malheur.
Avril
1879 -
Répartition de secours pour les bâtiments communaux.
- Le
Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13
130 fr. à prélever sur le crédit de 15 000 fr. porté au budget de
1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et
réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux, Ecots,
travaux au presbytère et à l'église, 300 fr.
Février 1888 - Le mariage des prêtres. - La cour de cassation vient de décider que les prêtres pouvaient se marier, après avoir quitté la soutane.
Février
1888 -
Des volés pas contents.
- Un
vol de poules ayant été
commis, à Ecots
au préjudice des
époux Ridel et démence, plainte fut portée à qui de droit. Mais
l'enquête, comme souvent, n'aboutit à rien. Plus tard, l'un des
volés, croyant reconnaître l'une de ses poules chez une personne du
pays, s'en empara et courut à la gendarmerie la plus proche. — Vous
croyez qu'on s'est dérangé; pas du tout. Au contraire, un gendarme
s'est levé courroucé, et, sans plus ample iraformé, a donné l'ordre
au plaignant de reporter la poule où il l'avait prise, sous peine de
poursuites.
Juillet
1892 -
Voleur, incendiaire et assassin.
- Le nommé Jules Guillard, 20
ans, né à Lieury, était arrêté il y a quelques jours pour vol. Cet
individu a avoué être
Août 1892 - Le meurtre d’Écots. - La justice, accompagnée d'un médecin, s'est rendu à Ecots pour continuer l'enquête au sujet du meurtre suivi d'incendie commis il y a quelque temps dans cette commune par le nommé Jules Guillard. Ce précoce criminel a été amené sur le lieu du crime, dont il a reproduit la scène avec un cynisme révoltant. Il a raconté comment, une fois entré dans la maison du sieur Perrinne, il lui à lancé un coup de poing qui l'a jeté à terre, puis comment il lui a, de trois coups de pied, défoncé le crâne et l'a ensuite transporté dans le feu. Quand le malheureux a commencé à brûler, Gaillard a mis le feu à la paillasse et s'est enfui, non sans emporter 30 fr. qu'il avait découverts dans la maison. Jules Guillard est originaire de Lieury, il n'est âgé que de 20 ans, il a tiré au sort cette année. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1893 - Rejet du pourvoi de Guillard. - La cour de cassation vient de rejeter le pourvoi de Léon Guillard, condamné, en novembre dernier, à mort, pour avoir assassiné et volé le sieur Périnne, d'Ecots, près St-Pierre-sur-Dives, et avoir incendié sa maison. Guillard n'a donc plus d'espoir que dans son recours en grâce. Guillard paraît plein de confiance d'ailleurs, mange, boit, dort joue aux dominos presque toute la journée et plaisante avec ses gardiens. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1893 - Incendie. - Vendredi la nuit, un incendie a éclaté à Ecots, chez le sieur Bance, fabricant de fromages, et a consumé un bâtiment contenant 15 000 fromages. L'étable, six vaches et un chien ont été brûlés. Pertes 25 000 francs, assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1893 - La grâce de Léon Guillard. - Le président de la République vient de commuer en travaux forcés à perpétuité la peine de mort prononcée par la cour d'assises du Calvados contre Léon Guillard, né à Lieury, convaincu d'avoir, à coups de talon de botte, brisé le crâne d'un sieur Perrine, journalier à Ecots, pour le voler. Guillard n'a pas encore 22 ans. La nouvelle de sa grâce lui a été communiquée vendredi. Elle ne l'a pas surpris, car il s'y attendait. Il a remercié Me Hervieu, son avocat, dont les démarches ont obtenu ce résultat, et lui a promis de se rendre digne, par sa conduite dans l'avenir, de la grâce dont il est l'objet. L'entérinement des lettres de grâce a eu lieu mercredi en audience de la cour d'appel, sous la présidence de M. Houyvet. (Source : Le Bonhomme Normand)
—Une jeune fille, nommée Prévôt, 24 ans environ, a été trouvée morte dans un pré à St-Marc-d'Ouilly. Depuis la mort de son père, il y a quelques mois, cette pauvre fille, malade, sans asile et sans ressources, était obligée de se livrer à la mendicité. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1896 - Les voleurs de vaches. - La semaine dernière, la veuve Doucet, d'Ecots, s'apercevait qu'on lui avait volé une vache. Son frère se rendit à la foire des Cendres, à Lisieux, et reconnut la vache dans une bande amenée par le sieur Diet, de Cormeilles, qui déclara l'avoir achetée en chemin, à Saint-Germain-de-Livet. Il donna le signalement du vendeur et, à la suite de l'enquête, on arrêta le nommé Delaunay, 26 ans, d'Ecots. — Un veau de 300 fr., appartenant au sieur Armand Gassion, a été volé mardi dans un herbage à Saint-Vigor-le-Grand. — Une vache de 450 francs a été volée au sieur Jules Drouet, cultivateur à Coquainvilliers. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1896 - Respect au règlement . - Plusieurs personnes ont été bousculées cette semaine dans les rues de Caen, par des bicyclistes qui n'avaient pas la sonnette réglementaire. Espérons qu'on fera désormais observer le règlement qui les oblige à l'avoir. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1896 - Adultères. - Marie Aubert, femme Vaudin, 31 ans, est prévenue du délit d'adultère commis, à Ecots, avec Louis Seigneurie, 35 ans, qui est marié. Quand on les a surpris, ils ont déclaré qu'ils continueraient à faire ménage ensemble. Ils ne se sont pas présentés à l'audience et le tribunal de Lisieux les a condamnés à 3 mois chacun. —
Marie Leblond, femme Bunel, 30 ans, et Pierre Lemoine, 45 ans,
ouvrier charpentier, adultère à Bretteville-sur-Laize, ont attrapé
aussi chacun 3 mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1899 - Mauvais ménage.
- Le sieur Lecointre ne fait pas voir à sa femme, âgée de 24
ans, la vie en rose, mais la vie en bleus. Pour éviter ceux qu'il lui
faisait trop fréquemment, la malheureuse jeune femme l'a quitté. Alors,
un de ces derniers jours, Lecointre partit de Courcy avec son fusil pour
aller la retrouver. En se querellant, la femme Lecointre saisit le canon
de fusil ; ce mouvement fit jouer la détente. Par bonheur, l'amorce
seule brûla et le coup ne partit pas. La justice a ouvert une enquête.
Décembre 1901 - De l’eau qui coûte cher. - Procès-verbal avait été dressé contre le sieur Jouenne, cultivateur à Écots, pour addition de 26 % d'eau dans le lait livré par lui au sieur Bisson, fabricant de fromages à Mittois. A l'instruction, la servante du sieur Jouenne, âgée de 16 ans, reconnut être l'auteur de la falsification. Elle fut poursuivie, mais, à l'audience, elle se rétracta et dit que sa première déclaration avait été faite sur les instances des époux Jouenne, mais qu'elle était innocente. Le
tribunal de Lisieux l'acquitta. Le sieur Bisson s'est retourné contre
Jouenne et l'a fait condamner à 4 500 fr. de dommages-intérêts.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - Incendies. - D'un bâtiment de 22 mètres de long à usage de remise, sellerie, caves à cidre et à fromages, au sieur Houlette, fabricant de fromages à Ecots. 15 000 camemberts y étaient renfermés. Pertes, 35 000 fr. Assuré. Ce sinistre est dû a l'imprudence des domestiques de la ferme qui se seraient servis d'une chandelle pour remplir leurs lampes à pétrole et l'auraient approchée trop près du bidon. — A Champ-du-Boult, d'un bâtiment à usage de boulangerie et grenier, appartenait au sieur Danjou, cultivateur, et loué à la dame Leroy. Pertes pour le propriétaire, 1 000 fr. ; pour la locataire, 255 fr. Tous deux sont assurés. —
D'un bâtiment d'exploitation de 34 mètres de long, appartenant à la
dame de Boishébert, à Canapville. Pertes, assurées, 10 000 fr.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 -
Accident. - Le
21 courant, le nommé Désiré Bouquerel, domestique, était occupé à
charrier avec une voiture des bourrées. Bouquerel voulut ramasser un
fagot tombé derrière le cheval, mais celui-ci, probablement pris de
peur, lui envoya une ruade au front. Relevé sans connaissance
immédiatement après par des témoins de l'accident, il a été
transporté à l'hôpital de Lisieux, où on a constaté qu'il avait une
fracture de l'os frontal.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1915
- La Cueillette des
pommes. -
Le ministre le
l'instruction publique avait décidé, le mois dernier, que les enfants
des écoles, dans nos vingt trois départements cidricoles, pourraient
être mis, un jour par semaine, à la disposition des maires, pour
participer à la cueillette des pommes. Afin de hâter cette récolte,
particulièrement abondante cette année, et afin d'éviter la perte
d'une véritable richesse nationale, le ministre de l'instruction
publique vient l'envoyer des Instructions aux inspecteurs d'académie
pour que, partout où le besoin s'en fera sentir, nos écoliers
consacrent tous leurs après-midi à ce
Décembre
1915 -
Recensement des chevaux et voitures.
-
Les propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules,
voitures, automobiles et motocyclettes, doivent en faire la déclaration
à la mairie (bureau militaire) avant le 1er
janvier prochain.
Décembre 1915 - Voleurs d’eau-de-vie. - Pendant la nuit, on a volé 200 litres d'eau-de-vie, valant 400 fr. dans une cave isolée, à un cultivateur d'Ecots, prés St-Pierre-sur-Dives. on soupçonne deux fraudeurs qui ont eu déjà maille à partir avec la régie. Ils auraient opéré en auto. Le vol se modernise !
Mars
1923 -
Fête
intime.
- Dimanche,
une fête
importante
s'est déroulée
à Écots
à l'occasion
de la
remise de
la croix
de la
Légion d'honneur
à M.
Béchet, grand
mutilé de
guerre, agriculteur
et conseiller
municipal à
Écots.
Août
1923 -
Une terrible
bourrasque a
causé des
ravages.
- Caen,
août. (De
notre correspondant
particulier.)
Un cyclone
d'une rare
violence a
ravagé, mardi
dernier, la
région sud
du Calvados.
L'ouragan atteignit
son maximum
d'intensité dans
les communes
de Morteaux-Coulibœut
et de
Pont-d'Ouilly, où
un nombre considérable
de pommiers
furent arrachés,
les récolte,
couchées et
plusieurs immeubles
renversés.
Janvier 1943 - Un accident. - Un soir, à la nuit noire, une auto, transportant à vive allure Mme et M. Bonat de Wisne, 47 ans, ingénieur électricien à St-Contest, près Caen (ce dernier, qui pilotait, étant ivre), renversa de son pare-choc, près d'Écots, deux piétons. MM. Eugène Lebasle, 70 ans, et Albert Dufay, 38 ans, de Berville ouvriers agricoles. Les deux hommes retombèrent d'abord sur le capot puis furent projetés à plusieurs mètres, au milieu de la route. La voiture, après avoir roulé 80 m., s'immobilisa. Les deux victimes, horriblement déchiquetées, furent relevées sans vie. (Bonhomme Normand)
Septembre
1946 -
Des récoltes brûlent à Ecots.
- Un
incendie s’est déclaré dans un bâtiment de la ferme exploitée par
M. Poret, provoquant la destruction de la toiture et de 3 000 bottes de
foin.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1973 - La commune de L'Oudon a été créée par la fusion-association, décrétée le 26 décembre 1972, des communes d'Ammeville (171 habitants en 1968), Berville (160 habitants), Écots (95 habitants), Notre-Dame-de-Fresnay (159 habitants), Garnetot (89 habitants), Grandmesnil (123 habitants), Lieury (242 habitants), Montpinçon (167 habitants), Saint-Martin-de-Fresnay (169 habitants) et Tôtes (125 habitants). Saint-Martin-de-Fresnay est alors désigné chef-lieu de l'association.
Janvier 1990 - Par arrêté le chef-lieu est transféré à la commune de Tôtes, dont l'ancien code INSEE (14697) devient le nouveau code de L'Oudon. |
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Environs de St-PIERRE-sur-DIVES (Calvados) ÉCOTS - La Granchette |
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