1er Décembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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ECRAMMEVILLE |
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Canton de Trevières |
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Octobre
1843 -
Police correctionnelles.
- audiences des 23
et 25 septembre. — Le temps des vacances n'enlève pas aux débats
correctionnels de notre tribunal, leur aliment accoutumé ; les délits de
chasse, de pêche, de violences et les vols suivent leur cours ; on doit
croire même d'après le nombre des arrestations opérées dernièrement
sur mandats d'arrêt, que MM. les magistrats de notre parquet sont plus
occupés que jamais. Voici le résumé des dernières audiences
correctionnelles, qui n'avait pu trouver place dans notre dernier numéro
: —
L'époque de l'année où
nous nous trouvons est essentiellement celle des délits de chasse.
François Dillée, d'Écrameville, dont l'industrie habituelle consiste à
faire la chasse aux taupes, a voulu se donner le plaisir d'une chasse de
grand seigneur, et pour cela, il s'est lancé à travers les terres et les
garennes de M. le comte de Kergorlay, muni, il est vrai, d'un port-d'armes,
mais sans permission du propriétaire. En règle envers le gouvernement,
il s'est vu infliger un simple amende de 30 fr., comme satisfaction envers
la partie civile. —
Ce n'était plus le
goût de la chasse, mais celui de la pèche (chacun prend son plaisir où
il le trouve !...), qui amenait à son tour, devant le tribunal, le sieur
Jean Joret, de Briqueville. Il paiera 10 francs d'amende pour avoir voulu,
le 31 août dernier, se régaler de poisson, au préjudice de M. Alexandre
Daon. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1845 -
Chronique des Assises du Calvados.
- Le dimanche de Quasimodo, pendant les Vêpres, on
s'introduisit dans le domicile de M. Le Neveu, propriétaire à
Ecrameville, après avoir escaladé un mur et brisé deux carreaux. On
força la porte d'une petite salle où était placée une armoire qu'on
fractura. Une somme de 5 à 600 fr., selon M. Le Neveu, fut prise dans ce
fermant. Le
nommé Marion, âgé de 27 ans, qui était journalier dans cette maison,
avoua s'être rendu l'auteur du vol, mais il prétendit n'avoir soustrait
qu'une somme de 150 fr., et cette somme fut retrouvée à l'endroit
qu'il avait indiqué. La
défense ayant obtenu des circonstances atténuantes, Marion n'a été
condamné qu'à 5 années de réclusion sans exposition. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1845 -
Police correctionnelle.
-
Audience du 22 septembre 1845. —
Guillaume Hottot, menuisier à Ècrammeville, condamné en 50 fr.
d'amende, pour délit de chasse. —
Victoire Marie, de Castilly, condamnée par défaut à un mois de
prison, pour résistance et voies de fait envers M. Soyer, garde de la
forêt de Neuilly, dans l'exercice de ses fonctions. —
Aimable Le Chevalier,
charpentier à Cartigny-Tesson, pour délit de chasse en temps prohibé, a
été condamné en 50 fr. (source
Octobre 1845 - Nouvelles locales. - M. le ministre de l'intérieur vient d'adresser une circulaire à tous les préfets, dans laquelle il leur recommande d'inviter les administrations municipales à prendre des mesures pour que les logeurs, aubergistes et hôteliers, soient tenus d'avoir dans leurs établissements des lits à une seule place, de manière que les soldats en voyage puissent à l'avenir coucher isolément. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre 1845 - Nouvelles locales. - Quoique la perte en pommes de terre soit moins grande dans notre contrée qu'on ne le craignait d'abord, il n'est que trop vrai qu'il y a cette année un déficit considérable, évalué à un cinquième, ou même à un quart. Il est des contrées où le mal est très grave et où l'on sera forcé d'acheter les tubercules à planter au printemps prochain. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1845 -
Nouvelles locales. -
Dans la nuit de vendredi à samedi le clocher de l'église d'Ecrameville,
s'est écroulé avec fracas. Il n'en est résulté aucun accident.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1848 -
Police correctionnelle de bayeux.
-
Audience du 29 décembre 1847. —
Un mois d'emprisonnement a été infligé au nommé Jules Autheine,
âgé de 17 ans, sans profession et sans domicile fixe, pour vagabondage
et mendicité. —
Les nommées Victorine Lunel, femme d'Édouard Pelcoq, et
Félicité Tardel, femme de Charles Marie, journalières, demeurant à
Écrammeville, ont été condamnées chacune en 3 mois de prison pour vols
de foin.
Février
1851
-
On écrit d'Isigny, le 23 janvier.
-
Un
fâcheux accident est arrivé dans les premiers jours de la semaine
dernière, en la commune d'Ecrameville, à deux kilomètres d'Isigny, sur
le bord de la route nationale. Une vieille maison, dont la restauration avait été ajournée par le propriétaire au mois de mars prochain, s'est subitement affaissée, et trois personnes ont failli être écrasées par le plancher. Heureusement le père et la mère ont pu se dérober au danger, mais un enfant de 12 ans atteint par une pièce de bois, a eu une cuisse brisée et de fortes contusions à la tête, on espère cependant sauver ce malheureux. Quelques minutes plus tard, le père, la mère et l'enfant eussent été assis pour prendre leur repas, et Dieu sait ce qui fût arrivé ! (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1851 - Nouvelles locales. - La justice de Bayeux s'est transportée mardi dernier en la commune d'Ecrammeville, au domicile d'un nommé Baptiste Olive, journalier, décédé subitement dans la soirée du dimanche.
Toute la nuit de mardi à mercredi fut consacrée à l'autopsie du cadavre, aux interrogatoires des prévenues et de plusieurs voisins. Par suite de ces premières investigations, elles ont été mises en état d'arrestation et amenées hier matin par la gendarmerie à la prison de Bayeux. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août 1851 - Cour d’Assises du Calvados. - Au nombre des affaires soumises au jury, dans la présente session de la cour d'assises, nous donnons l'analyse de celle qui suit, et qui s'est passée dans notre arrondissement. Audience du 7 août. -—
A l'audience d'hier, qui a fini cette nuit, ont été jugées la femme et
la fille Olive, d'Ecrammeville. Convaincues d'avoir donné la mort au
nommé Jean-Baptiste Olive, leur mari et père, elles ont été
condamnées, la mère, à la peine de mort et la fille aux travaux forcés
à perpétuité. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février 1855 - Cour d'Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller Adeline. Audience du 2 février. Louis-Tranquille-Aimé André, âgé de 29 ans, tailleur de pierres, né à Creully, demeurant à Ecrammeville, fabriqua un billet 100 fr. portant trois fausses signatures, et présenta ce billet au comptoir d'escompte de Caen, le 20 novembre dernier, dans l'espoir d'en toucher le montant. Le billet fut reconnu faux par M. le directeur du comptoir, et André fut remis entre les mains de la justice. II a reconnu sa culpabilité et obtenu du jury des circonstances atténuantes, La Cour a prononcé contre lui 4 années de prison. (Source : Le journal de Honfleur)
Juin
1858 - Des nominations.
-
Par arrêtés préfectoraux, on date du 11 juin, sont nommés
maires de la commune de Commes, canton de Ryes, M. Levacher (Jean-Louis),
en remplacement de M. Levacher (François), décédé. De
la commune de Buceels, canton de Balleroy, M. Lebas (Jean-François), en
remplacement de son père, démissionnaire. — Par autre arrêté de même date, sont nommés adjoints : De la commune d'Ecrammeville, canton de Trévières ; M. Marie-Bulot (Jean-Louis-Philippe), de la commune de Noron, canton de Balleroy, M. Pinel (Jean). (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1858 - Les inventions.
-
On doit faire prochainement à Paris des expériences qui, si elles
réussissent, produiront une révolution dans certaines industries. Il ne
s'agirait de rien moins que d'aller à travers les routes et les rues à
l'aide de machines à vapeur. C’est M. Bruy de Liverpool qui serait
l'inventeur du nouveau mode de traction. —
Parmi les nombreux essais d'éclairage tentés jusqu'à présent, nul
agent, on le sait, à part l'électricité, n'a donné une puissance
éclairante aussi grande que la lumière du gaz. La difficulté de
l'employer en mouvement semble être résolue aujourd'hui.
Janvier 1859 - Un accident. - Le 8 de ce mois, un déplorable accident est arrivé dans la commune d'Ecrammeville. La femme Hébert (Marie-Anne), âgée de 85 ans, a été renversée par une voiture publique, conduite par le sieur Robec, et faisant le service de Bayeux à Isigny. Celte
malheureuse a succombé peu après. La justice informe. ( Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Octobre
1859 -
Tribunal de Police Correctionnelle.
- Audience
du 1er et 3 octobre 1859. Ont été condamnés : Jean-Baptiste
Daguet, âgé de 15 ans, domestique, né à Saint-André-de-Lépine,
demeurant à Saint-Georges-d'Elle, en 5 mois d'emprisonnement pour avoir
détourné une somme d'argent, au préjudice du sieur Le Breton,
cultivateur à Écrameville.
Félix-François
Guilbert, âgé de 15 ans, domestique, né et demeurant à Littry, en 4
mois d'emprisonnement, pour vol d'argent.
Avril
1864 -
Par arrêtés en date du 2 avril.
- M.
le préfet du Calvados a nommé M. Marie-Bulot maire de la commune
d'Ecrammeville, en remplacement de M. Le Bedde, démissionnaire. (l’Ordre
et la Liberté)
Août
1864 -
Pour les écoles. -
Le ministre de l'instruction publique vient de charger les préfets
de demander aux Conseils généraux une allocation pour acheter à l'usage
des écoles normales primaires départementales : Un
baromètre de Fortin. Un
thermomètre à minima de Rutherford. Un
thermomètre à maxima de Negretti. Un
psychromètre. Un
pluviomètre. Une
girouette. L'achat de tous ces objets ne doit pas dépasser 250 fr., et permettra, dit M. le ministre, aux écoles normales de rassembler les matériaux d'une statistique des orages qui sévissent sur la France. (l’Ordre et la Liberté)
Août
1864 -
Le mauvais temps. -
Les bourrasques qui se sont fait sentir, mardi dernier, ont été
si violentes qu'elles ont occasionné des dégâts dans beaucoup de
communes. Des pommiers ont été couchés sur le sol ; beaucoup d'autres
ont eu leurs branches rompues. Les
pommiers et les poiriers ont été tellement secoués par la tempête,
qu'une grande quantité de fruits jonchent le sol. Ce fait est d'autant
plus regrettable que ces fruits sont
Septembre
1864 -
Par arrêté. -
M. le préfet
du Calvados, en date du 13 septembre, a nommé, M. Baillehache (
Pierre-Charles), adjoint et conseiller municipal, est nommé maire de la
commune de Saint-Paul-du-Vernay, en remplacement de M. Morel, décédé. Par
deux autres arrêtés préfectoraux des 13 et 14 septembre, sont nommés :
Adjoint de la commune d'Ecrammeville, M. Mahouy, conseiller municipal, en
remplacement de M. Marie Bulot, nommé maire. Adjoint de la commune de Colleville-sur-Orne, M. Lebecq (Maximilien), conseiller municipal, en remplacement de M. Madelaine, décédé. (l’Ordre et la Liberté)
Juin 1871 - Un incendie. - Le 11 juin, à 6 heures du soir, à Ecrammeville, un incendie dont la cause est inconnue a consumé une maison d'habitation, ses dépendances et le mobilier qu'elle contenait, appartenant aux nommés veuve Bezier, propriétaire, et Cornet (François), locataire. Perte, 2,000 fr.
Août 1871 - Fait divers. - Des phénomènes atmosphériques singuliers se sont produits dans le département de la Seine-Inférieure et du Calvados. A Elbeuf, une pluie de fourmis ailées avait couvert de cette manne d'un nouveau genre les toits des maisons et le pavé des rues à Caudebec, des hirondelles ont été ramassées surchargées de ces insectes qui s'étaient attachées à elles et avaient entravé leur vol. Une véritable pluie de papillons s'est abattue aux environs de Paris.
Août
1871 -
Les impôts
- Seigneur
! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts sur
tout. Sur
les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger. Mais
ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite, qui en
aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer qu'on
mette un impôt sur la
teurgoule. La
teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les
petites maîtresses et les muscadins. Mes
petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les
gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,.. Et cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en teurd !
Septembre 1871 - Fait divers. - On nous signale le départ prématuré des hirondelles, malgré la température élevée à cette époque de la saison. Il en reste cependant encore, mais peu dans nos contrées. On peut voir dans ce phénomène un indice certain d'un hiver précoce et rigoureux.
Septembre
1871 -
Fait divers.
- Mercredi
6 septembre, vers 6 heures du soir, la foudre est tombée dans un herbage
de la commune d’Ecrammeville ou elle a tué un cheval qui se
trouvait sous un arbre et appartenait au sieur Duchâtel, propriétaire.
Le cheval était estimé
Janvier
1879
-
Récompense méritée. -
Le
conseil municipal d'Ecrammeville, voulant récompenser Mme Mauduit, femme
de l'instituteur, des soins qu'elle donne aux enfants du premier âge et
favoriser la création d'une école enfantine, vient de lui voter une
allocation annuelle de 130 francs.
Octobre
1881
- Accident
mortel.
- Le lundi 31
octobre, le nommé Lucien Pelcoq, âgé de 36 ans, cultivateur à
Ecrammeville, revenait d'Isigny, où il avait livré une voiture de
pommes. Son cheval s'étant tout à coup effrayé et emporté, Pelcoq, est
tombé sous la voiture et s'est tué sur le coup. Cet homme laisse une
veuve et deux enfants en bas âge. Sa bonne conduite le faisait estimer
par ses concitoyens.
Novembre 1885 - Mort accidentelle. - Jeudi soir, M Eugène Vallée, cultivateur à Ecrammeville, revenait, en voiture de chez son frère, qui habite Bricqueville, accompagné de sa fille, une enfant de onze ans et demi. Arrivé à deux cents mètres du pont du Lac. le cheval effrayé par un arbre abattu sur le bord du chemin, fit un brusque écart et s'étant mis à reculer, a précipité la voiture dans le fossé rempli d'eau. La jeune fille a pu descendre de la voiture sans accident, mais son infortuné père, se disposant à sauter sur la route, s'est embarrassé les pieds dans les rênes et est tombé dans l'eau, où il s'est noyé.
Août
1889 -
Nouvelles du Département. - Trois écoles nouvelles ont été ouvertes : Une école
mixte à Saint-Pierre-Azif, une école de garçons et une de fille à
Beuvillers. De plus en exécution de la loi 2 30 octobre 1886, neuf
écoles précédemment dirigé par des maîtres ou de maîtresse
congréganiste, ont été confiées à des instituteurs où institutrices
laïques. Une
école de garçon à Bayeux ; sept école de filles à Caen (rue de
Branville) ; Sept-Vents ; La Cambe ; Banville ; Écrammeville ;
Authieux-sur-Calonne ; Honfleur et une école mixte à Loucelles. La
transformation c'est faite sans trop de difficulté les communautés ou
congrégation intéressé ne possédant pas de maîtres où maîtresses
pourvus du diplôme exigé par la loi
pour la direction d'une école. Comme
les années précédentes nous avons à citer six communes de plus de 500
habitants qui n'ont encore aucune école mixte malgré les prescriptions
légales du 10 avril 1867
confirmé par la loi du 30 octobre 1886, ce sont celles de : Venoix ;
Osmanville ; Saint-Martin-de-Tallevende ; Le Pin ; Saint
Germain-de-Livet ; Saint-Martin-de-la-Lieue. Pour
Osmanville un projet de création d'une école de filles et en instance
depuis longtemps au ministère de l'instruction publique la décision
attendue ne tardera pas sans doute à intervenir. Au de vue
matériel l'installation est prête et la dépense supplémentaire presque
insignifiante puisqu'il s'agit simplement de la transformation du poste
d'institutrice adjoint annexé à l'école mixte. Dans les autres
communes nous ne perdons pas de vue la création dont il s'agit et nous ne
désespérons pas d'obtenir satisfaction
dès que les circonstances le permettront. (Source
: Conseil Général du Calvados)
Mai 1893 - Une envie de dominos. - Une lettre anonyme, adressée dernièrement au parquet de Bayeux, dénonçait le garde champêtre d'Ecrammeville comme ayant escamoté un jeu de dominos chez le sieur Denis, cafetier à Trévières. Une
enquête faite aussitôt a établi la véracité des faits. En effet, le
garde champêtre, un peu pris de boisson, avait eu une envie de dominos et
avait enlevé le jeu sans s'en rendre compte : c'est lui qui le dit. Il
l'a rendu huit jours après. A-t-il en même temps rendu sa plaque ?
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1894 - Voleurs de vaches. - Dans la nuit du 1er janvier, une vache, estimée 400 fr., a été volée dans la cour de la maison d'habitation du sieur Ridel, 74 ans, cultivateur à Cheffreville, canton de Livarot. — Autre vol d'une vache, dans le même canton, estimée aussi 400 fr., appartenant au sieur Désiré Quittier, demeurant à Heurtevent. —
Le nommé Dormay, 37 ans,
journalier à Ecrammeville, qui avait volé une vache au sieur Yver,
meunier à Trévières, et l'avait amenée au marché de Saint-Lô, dans
l'espoir de la vendre, a été arrêté.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1894 -
Fête. -
-
Ecrammeville. — Fête St-Jean le 24 juin, messe et vêpres en musique,
jeux et divertissements, banquet, illuminations, retraite aux flambeaux et
feu d'artifice fourni par le Bonhomme.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1895 - Neige et froid.
-
L'hiver que nous traversons
menace d'être un des plus longs que nous ayons eu depuis longtemps. Il
est de nouveau tombé de la neige dimanche la nuit, et le froid
continue. Les routes et les chemins sont impraticables. On s'étonne de
l'inaction des administrations que cela concerne. Les bras inoccupés sont
nombreux
dans nos campagnes et en leur faisant appel on pourrait rétablir la
circulation sur beaucoup de points, au besoin, on pourrait avoir
recours aux
prestataires. Si cet affreux temps continue, les navires ne pourront plus
arriver à Caen. L'Orne est prise et le paquebot La « Dives »
est resté huit jours retenu par les glaces près de Longueval. Il n'a
été dégagé que mercredi matin. Quant au canal, les glaçons
l'encombrent. Cette situation
est d'ailleurs générale. La Seine est prise à Paris et à Rouen.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Février 1895 - Les victimes du froid. - Samedi de la semaine dernière, à Condè, la dame Marie Harivel, veuve Leboucher, dévideuse, 49 ans, allait chercher du charbon au tissage du Moulin-Biot. Dans la cour, saisie par le froid, elle tomba. Portée à son domicile, elle y est morte le lendemain. — Le nommé Grosnier, 59 ans, marchand ambulant, a été trouvé sur la route, près de Balleroy, mort d'une congestion causée par le froid.
— Une malheureuse femme, nommée Marie Delamare, 46 ans, vivant de la charité publique, a été trouvée morte de froid, jeudi dernier, dans une prairie, à Fatouville-Grestain. —
On a trouvé sur un chemin vicinal, à Ecrammeville, le cadavre du
nommé Léonor Pimont, 71 ans, de St-Lo. Il avait succombé à une
congestion causée par le froid. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1896 -
Vol d’une jument. -
Une jument bai cerise, de 3 ans, ayant une étoile en tête, d'une
valeur de 600 fr., appartenant au sieur Arthur Marie, demeurant à
Ecrammeville, a été volée pendant la nuit de dimanche à lundi.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1898 - Ressemblance compromettante. – Un habitant du canton de Trévières avait été victime d'une agression de la part d'un individu dont il avait pu donner le signalement à la gendarmerie. Trompé par la ressemblance, on avait arrêté Michel Michelin, demeurant à Ecrammeville. Après
une trop longue incarcération, ce jeune homme à été remis enfin en
liberté.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1898 -
Découverte de cadavre.
- On
a trouvé dans un fossé le
cadavre de la veuve Jeanne, 80 ans, demeurant à Ecrammeville, disparue de
son domicile depuis le 10 juillet dernier.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Février 1899 - Découvert de cadavre. - La gendarmerie de Trevières a été appelé à constater la découverte faite sur le territoire de la commune d'Ecrammeville du cadavre d'un inconnu, son identité n'a pu être établie.
Mai
1904 -
Cadavre découvert.
- A
Écrammeville, dans la rivière de l'Aure, le sieur Alfred Gautier,
cultivateur, a aperçu un cadavre flottant, reconnu pour celui d'un sieur
Pierre Rieu, 52 ans, surveillant des travaux exécutés dans la rivière.
Le malheureux avait succombé à une angine de poitrine et il était
tombé à l'eau. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai 1904 - Incendies. - D'une buanderie au sieur Delaunay, entrepreneur de maçonnerie à Falaise. Pertes assez importantes non évaluées. Assuré. —
D'une maison d’habitation et dépendances au sieur Jacques Seigle
propriétaire à Écrammeville. Incendie attribué à la malveillance.
Pertes importantes. Assuré. (
Le
Bonhomme
Normand)
Décembre
1904 -
Rencontre de voiture. -
Le
sieur François, cultivateur à Géfosses-Fontenay, près d'Isigny, se
rendait en voiture à Trévières, lorsqu'en traversant
Juillet
1908 - Un drame.
- Un drame épouvantable s'est déroulé vendredi à Ecrammeville,
dans le canton de Trévières. Un
nommé Godard, âgé de 49 ans, journalier, à la suite d'une discussion
dont on ignore les motifs s'est jeté sur sa femme et l'a tuée à coups
de galoches. Après que cette malheureuse eut rendu le dernier soupir,
l'assassin la transporta sur son lit. Se rendant compte sans doute de
toute l'horreur de son forfait, Godard monta dans son grenier et se
pendit.
Avril 1912 - Double succès. - M. Guillemette, lieutenant au 1er tirailleurs algériens, qui est originaire d'Ecrammeville, vient de recevoir la décoration d'officiers de l'Étoile Noire du Bénin. Il a été nommé en outre membre de la mission militaire qui doit encadrer les troupes du sultan du Maroc.
Août 1921 - Une terrible chute. - Un journalier de La Cambe, canton d'Isigny, Louis Meury, 55 ans, travaillait à creuser un puits dans un herbage de M. Coulvain, maire de Lougueville et situé sur la commune d'Écrammeville. En l'absence de son compagnon, Meury voulut descendre seul. Il fil une chute de dix-sept, mètres et se fractura le crane. Retiré
presque aussitôt par son camarade et une autre personne, le malheureux
avait cessé de vivre. Il était marié et père de plusieurs enfants.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1923 -
Médaille
militaire.
-
La
médaille
militaire
a été
attribuée
à la
mémoire
du soldat
Jouan
Georges-Gustave,
du 70e
R. L,
avec la
citation
suivante :
« Brave
soldat.
Tombé
glorieusement
pour la
France,
le 14
mars
1916, devant
Verdun. Croix
de guerre
avec étoile
de bronze
».
Janvier
1930 -
Recherches.
- M.
Constant Lecocq, 59 ans, originaire d'Écrammeville est prié dans son
intérêt de donner son adresse ou de se mettre en rapport avec M.
Marguerite père, d'Écammeville. D'autre part si des personnes
possédaient des renseignements pouvant faciliter les recherches de M.
Lecocq, elles sont priées d'en aviser M. Marguérite. Les frais de
timbres et autres seront remboursés. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Janvier 1930 - Décès. - Hier matin, en l'église d'EcrammevilIe avaient lieu les obsèques de Mme de Léonard de Rampan, née Baronne Clément, décédée en son château, dimanche, dans sa 62e année. Nous
exprimons nos regrets et nos respectueuses condoléances à M. de Léonard
de Rampan, son époux ; M. Esmongart de Bournonville, son gendre ; à M.
le chanoine des
Mars 1932 - Au feu ! - Un incendie très violent a éclaté à Écrammeville, canton de Tréviéres, dans la ferme exploitée par Mme veuve Charles Marie. Le feu aurait pris naissance par suite de l'existence d'une fissure dans la cheminée de la cuisine, et, activé par un violent vent d'Est, a détruit les bâtiments d'exploitation. Les
pertes sont considérables, Malgré le zèle du commandant Binet, de Caen,
et du capitaine Treille, de Bayeux, les pompiers n'ont pu que limiter les
dégâts. (Bonhomme Normand)
Mars
1943 - Dans
les mairies. -
L' « Officiel » a
publié un arrêté portant dissolution du Conseil municipal de Cottun. La
composition de la délégation spéciale instituée dans cette commune est
la suivante : président, M. Osmont ; membres : MM. Groult,
Lamoureux. Il publié également un arrêté déclarant démissionnaire
d'office de leurs fonctions. MM. Viel, maire d'Escoville ; Savary, maire
de Planquery et Mézel, adjoint au d’Ecrammeville.
Novembre
1947 -
La langue trop longue.
- Sous l’empire de l’ivresse,
Léon Lamy, 40 ans, manœuvre à Ecrammeville, s’était livré à de
dangereuses confidences qui vinrent aux oreilles des gendarmes. C’est en
vain qu’il tenta d’abord de nier ses déclarations. Il devra répondre
du vol de deux draps et quatre torchons au dépôt du cimetière
américain de St-Laurent-sur-Mer, ainsi que Georges Montesquieu, 34 ans,
de Surrain, qui en avait pris quatre, René Lefrançois, 32 ans, même
commune, deux, et Louis Pillon, 45 ans, de Longueville, un seul. L’enquête
se poursuit. (Source :
Le Bonhomme Libre) |
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ECRAMMEVILLE par TRÉVIÈRES (Calvados) - L'Église |
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