1er Mai 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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ÉPANEY |
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Canton de Falaise |
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Elle
appela aussitôt, le tocsin sonna et des secours arrivèrent de tous
côtés, mais tout ce qu'il a été possible de faire a été
d'empêcher l'incendie d'étendre ses progrès. Sans l'utile secours des
pompes à incendie de Falaise qui furent en hâte amenées sur les
lieux, les ravages eussent été beaucoup plus considérables, et
l'église même, qui se trouve au milieu du village, eût été
probablement embrasée. On
accuse positivement la malveillance de ce nouveau malheur, voici ce que
nous avons appris de source certaine sur l'auteur présumé du crime
Hier, de bonne heure, et tandis que la plus grande partie des habitants
assistaient à la procession des Rogations, un individu vêtu d'une
blouse verte et portant une cravate de soie, vint demander à une femme
d'Epané si elle avait des essais à vendre. Sur sa réponse négative.
cette femme fut invitée par lui à demander à un de ses voisins s'il
ne pourrait lui en procurer. Cette malheureuse alla sans défiance chez
ce voisin, laissant seul dans sa cour cet individu, qu'a son retour elle
vit sortir de l'étable où le feu s'est manifesté une heure plus tard. Le
voisin étant absent, l'étranger promit de revenir vers 19 heures, Elle
fit peu d'attention à ces circonstances, mais des que l'incendie
commença, elle rapporta ces faits. On s'est mis sur les traces de
l'incendiaire que l'on a dit avoir vu entrer dans le bois du Bô. MM les maires du voisinage ont fait cerner le bois pendant la nuit dernière, une meute de chiens y a même été lancée, mais on n'a pu rien découvrir. (Le Pilote du Calvados)
Août 1832 - Un incendie. - Un incendie s'est manifesté dimanche matin à Epaney, hameau de Fontaine. Le maire s'y est rendu, et, après avoir fait éteindre les flammes, il a fait appeler le procureur du roi. Il paraît que cet événement est le fruit d'une méchante combinaison. La maison, qui ne vaut pas peut-être 1 500 fr., était assurée pour 5 000 fr. Elle était inhabitée, depuis quatre ans, sur le point où le feu s'est montré, et l'on accuse une femme, d'y avoir mis elle-même le feu. Par qui en est propriétaire, suite de ces soupçons elle a été arrêtée, et l'on informe contre elle. C'est par un très grand hasard et par des secours très prompts, que le village a été préservé. Deux toits seulement ont été détruits. Cette
pauvre commune d'Epaney, si malheureuse il y a deux ans, a failli revoir
un désastre presque aussi triste que le premier. Les Compagnies
d'Assurances sont bien imprudentes d'accepter, sans discussion, les déclarations
exagérées qui leur sont faites par les propriétaires... Elles causent
ainsi des crimes qui
jettent le trouble et l'effroi dans la société ... Les administrateurs
feront bien , sous ce rapport, de surveiller leurs opérations. Celle
qui avait assuré la maison incendiée à Épaney, est la Compagnie
d'Assurance Mutuelle, dont le centre d'administration est établi à
Caen. ( Journal de
Falaise )
Août
1860 - Un accident de travail.
-
Le 13 du courant, vers
six heures du soir, le sieur Bellet (Jacques-Hippolyte), ouvrier
bonnetier, se trouvait dans l'auberge tenue, à Epaney, par le sieur
Ruault, en compagnie de plusieurs de ses camarades, parmi lesquels
était le nommé Olivier (Hubert), âgé de 40 ans, ouvrier de la même
localité. Tout-à Un
instant après, on retrouvait le morceau de chair que ce cannibale avait
recraché, et au bout duquel était encore attenante la boucle d'oreille
du nommé Ruault. Plainte
a été portée contre Olivier, qui, déja, il y a quelques années,
dans une rixe avec un habitant de la commune, avait violemment mordu ce
dernier. ( L’Ordre et la Liberté)
Octobre 1860 - Un incendie. - Le 22 de ce mois, le feu s'est manifesté accidentellement dans une pile de bourrées d'épines et de colza appartement au sieur Guillaume, journalier, à Épaney. Le
tout, estimé à une somme de peux d'importance, a été la proie
flamme. ( L’Ordre et la Liberté)
Novembre
1861 - Un décret.
- Un
décret impérial, en date du 3 octobre dernier, autorise la commune d'Epanay
à acheter un terrain pour la formation d'une place destinée
à faciliter les abords de son église, et, pour faire face à cette
dépense, à s'imposer en deux ans, à partir de 1862, une somme de 600
fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Mai
1869 -
Les récoltes. - les
blés croissent avec vigueur surprenante ; les seigles ne sont pas moins
magnifiques,
et donnent lieu à de grandes espérances. Les
semis de mars, que, dans un moment de terreur l'on avait généralement
condamnés, sont bien levés et couvrent la terre d'une végétation qui
fait prévoir un rendement. Les
pommiers et les poiriers couverts de fleurs, paraissent d'immenses
bouquets, dont la transformation s'opère dans de bonnes conditions. Nos
colzas ont beaucoup souffert des intempéries
de mars. Dans
l'Eure, ils sont pour la plupart ravagés par les pucerons, et bon
nombre de champs ont déjà été retournés.
Avril 1876 - Les Pommiers. - Malgré les gelées, les intempéries et les perturbations atmosphériques de ce printemps, les pommiers, dans notre région, ont jusqu'à présent une superbe apparence et promettent une récolte exceptionnelle telle, au dire des cultivateurs de certains pays, et notamment de la Manche, qu'on n'en a pas va depuis trente ans.
Mai 1876 - Homme tué d’un coup de poing. - Mardi dernier, vers 9 heures du soir, les nommés Philogène Piatier, bonnetier, âgé de 34 ans, et Norbert Olivier, âgé de 60 ans, tous les deux domiciliés à Epaney, se trouvaient chez le sieur Bouquerel, aubergiste en cette commune. Une querelle survenue entre eux, pour un motif peu sérieux, engagea le sieur Bouquerel à les faire quitter son établissement. Lorsqu'ils furent dehors, Olivier continua d'injurier le nommé Piatier. Celui-ci, qui jusqu'alors n'avait pas encore perdu patience, ne put maîtriser un moment de violence dans lequel il lança un coup de poing à Olivier qui le fit tomber à terre. La chute de cet homme a été si malheureuse qu'il ne s'est pas relevé, une fracture du crâne lui avait enlevé la vie sur le coup. Le sieur Piatier, dont les antécédents sont bons, navré de ce qui lui est arrivé, se constituait lui-même prisonnier, mais il a été laissé provisoirement en liberté.
Décembre 1876 - Écoles. - Le ministre de l'instruction publique a accordé à la commune de St-Ouen-le-Pin un secours supplémentaire de 3 000 fr. pour expropriation d'une maison d'école ; A la commune de Moutiers-en-Cinglais, 600 fr. pour réparation de la maison d'école ; A la commune d'Epaney, 1 200 fr. pour réparation de la maison d'école ; A la commune d'Esson, 4 000 f. pour construction d'une maison d'école.
Décembre
1890 -
L’affaire d’Epaney. -
Vendredi,
le parquet de Falaise s'est rendu à Epaney pour y faire procéder à
l'exhumation et ensuite à l'autopsie d'une dame Leclerc, née Chauvel,
morte dans des conditions assez singulières et dont le mari était
accusé par la rumeur publique de l'avoir étouffée. A la suite de
l'autopsie, Leclerc a été arrêté. Il n'est peut-être pas aussi
coupable qu'on le dit, mais il aura à répondre, en tous cas, des
violences et des mauvais traitements qu'il a fait subir à sa femme,
dont le corps portait encore les traces de ses brutalités.
Janvier 1891 - Un mari bourreau. - Le sieur Leclerc, bonnetier à Epaney, avait été accusé d'être l'auteur de la mort de sa femme. L'autopsie, à laquelle il fut procédé, ayant scientifiquement établi que le décès de la femme Leclerc pouvait être attribué à des causes naturelles, le parquet ne put poursuivre Leclerc que pour lui demander compte des violences et des scènes dont il s'était fréquemment rendu coupable envers sa malheureuse femme, dont la vie, avec lui, n'avait été qu'un véritable martyre. Cette
triste affaire est venue vendredi devant le tribunal correctionnel de
Falaise et s'est terminée par la condamnation du sieur Leclerc à six
mois de prison.
Mai 1896 - Accident de voiture. - L'autre lundi, vers 10 heures du matin, l'abbé Normand, curé d'Epaney, reconduisait en voiture deux de ses cousines, habitant Saint-Lô, qui devaient prendre le train à Vendeuvre-Jort, lorsqu'au passage à niveau la voiture se trouva engagée dans les doubles rails, au moment où le train arrivait, les voyageurs firent signe inutilement au mécanicien du train d'arrêter. C'est alors que l'abbé Normand, voyant le danger, sauta vivement à terre et essaya de faire reculer le cheval, il ne put y réussir et la machine tamponna l'arrière de la voiture. Les deux voyageuses furent projetées à terre et l'une d'elles fut assez gravement blessée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1897 - Meules de blé incendiée. - 2 100 gerbes de blé, appartenant au sieur Graffet, cultivateur à Noron, ont été brûlées dans une propriété qu'il fait exploiter à Epaney. L'incendie paraît dû à la malveillance. Pertes, 2 000 fr., non assurés. Le
blé devant être battu dans la semaine, l'assurance de la meule,
terminée depuis quelques jours, n'avait pas été renouvelée par le
sieur Graffet. Depuis un an, ce cultivateur
Mai 1897 - Désespéré. - Le sieur Duguey, 34 ans, né à Saint-Pierre-Canivet, et travaillant chez un cultivateur d'Aubigny, après être allé à Falaise acheter un revolver, s'est rendu dans les sapinières d'Epaney et s'est logé une balle dans la tête. Le malheureux avait manifesté plusieurs fois l'intention de se suicider. Son état est grave. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1897 - Assassinat. - Le nommé Delépine, 52 ans, journalier à Epaney, canton de Morteaux-Couliboeuf, a donné six coups de couteau dans le ventre de son beau-fils, le sieur Alphonse Malfilâtre, 37 ans, cantonnier, père de trois enfants, qui voulait porter secours aux personnes que Delépine insultait. Les intestins ont été perforés. L'état de Malfilâtre, qui est bien considéré par tout le monde, est désespéré. Delépine, après avoir passé des aveux, a été écroué à Falaise. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1897 - Mort des suites d’un coup de couteau. - L'infortuné Alphonse Malfilâtre, 37 ans, cantonnier à Epaney, père de trois enfants, dont nous avons annoncé l'état désespéré dans notre dernier numéro, a succombé au coup de couteau dans le ventre que lui avait porté son beau-père Delépine, 52 ans, journalier. Il y a 22 ans, Delépine avait épousé la fille Malfilâtre, qui avait un fils, la victime d'aujourd'hui. Ne pouvant supporter les brutalités de son mari, la femme Delépine demanda son divorce et quitta le domicile conjugal. Un soir, elle était couchée au bourg d'Epaney, chez sa sœur, la veuve Blin, avec celle-ci et leur mère. Vers une heure du matin, Delépine vint appeler sa femme. Sur la réponse de la veuve Blin qu'elle n'était pas là, Delépine enfonça la porte et monta dans la chambre où il trouva sa femme qu'il menaça de « saigner ». Puis il la jeta à bas du lit, lui disant de le suivre. On courut chercher Malfilâtre, qui vint, à demi habillé, pour essayer de ramener le calme entre sa mère et son beau-père. C'est alors que Delépine le frappa dans le ventre d'un coup de couteau, dont la lame mesure 10 centimètres. Il a été conduit à Epaney pour être confronté avec le cadavre de sa victime. Il n'a pas sourcillé, n'a pas montré la moindre émotion et, tout le long de la route, a demandé à boire un « coup de cidre ». (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1897 - Meurtre. - Joseph Delépine, 51 ans, journalier à Epaney, a épousé, il y aune vingtaine d'années, une fille Emélie Malfilâtre,, qui avait un fils naturel. Delépine est un ivrogne, querelleur et brutal. Il a été onze fois condamné. Il ne cessait de brutaliser sa femme qui finit par se retirer chez sa sœur. Un soir qu elles étaient couchées, Delépine enfonça la porte et armé d'un couteau menaçait de « saigner sa femme ». On fut chercher le fils naturel de la femme Delépine. En le voyant arriver, l'assassin tourna son arme contre le malheureux homme et le frappa d'un coup mortel dans le ventre. Delépine, a été condamné aux travaux forcés à perpétuité. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1897 -
Les
femmes témoins. - On
vient de promulguer
la loi accordant aux femmes le droit d'être témoins dans les actes de
l'état civil et dans les actes instrumentaires en général. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Concession de Mines. -
Les
demoiselles de Mecflet, domiciliées à Estrées-la-Campagne ; les
sieurs de Mecflet, sous-intendant militaire à Reims ; Pierre Tastemain,
industriel ; Victor Mullois, pharmacien ; Adolphe Pouettre, courtier de
commerce, domiciliés à Caen, sollicitent une concession de mines de
fer sur le territoire de Saint-Germain-le-Vasson, Fontaine-le-Pin,
Grainville-Langannerie, Estrées-la-Campagne, Soumont-St-Quentin,
Ouilly-le-Tesson, Potigny, Bons-Tassilly, Olendon, Epaney, Perrières et
Sassy, arrondissement. de Falaise. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Domestique rancunier. - Pierre Louvet, 38 ans, né au Marais-la-Chapelle, en voulait au sieur Ferdinand Sevestre, 77 ans, cultivateur à Epaney, près Falaise, chez lequel il avait été domestique. Il disait à qui voulait l'entendre qu'il ne mourrait que de sa main. Louvet,
apercevant son ancien maître dans un champ, se jeta sur lui, le couteau
à la main et le serrant à la gorge. Aux cris du vieillard, plusieurs
personnes accoururent et Louvet a subi plusieurs condamnations : la dernière, du 29 avril, était d'un mois, également pour coups et menaces au sieur Sevestre. Cette fois, le tribunal de Falaise lui a infligé trois mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1903 -
Une chute de 14 mètres.
- Une
pauvre fille, Augustine Bain, âgée de 42 ans et originaire d'Epaney,
venait de quitter une place où elle était de[1]puis
trente ans. Revenue chez ses parents et minée par le chagrin, elle
s'est jetée dans le puits de la maison, profond de 14 mètres, où il y
avait très peu d'eau. On l'a retirée morte. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier 1905 - Un vol. - Dimanche dernier, pendant la grand-messe, des malfaiteurs se sont introduits dans le presbytère d'Epaney. Après avoir escaladé le mur de clôture, forcé les contre-vents d'une fenêtre et brisé un carreau, les voleurs ont parcouru toute la maison ; ils ont pris cependant peu de chose, du pain, un lapin qui cuisait sur le feu, et dans la cave, quatre litres environ d'eau-de-vie ou liqueurs. Le montant du vol est environ 20 francs.
Janvier 1908 - Nomination d'un maire. - Les conseillers municipaux d'Epanay, réunis à l'effet de nommer un maire, en remplacement de M. Malfilatre, décédé, ont élu M. Georges Odot, par 6 voix contre 4 à M. Leonidas Piétier.
Novembre 1915 - Mort pour la France. - M. Piétier Robert, de la classe 1914, fils de M. Piétier, Conseiller municipal à Epaney, est décédé le 19 octobre dans un hôpital à l'arrière du front à la suite de blessures contractées à la guerre.
Janvier
1916 -
Sous les roues. - Passant,
le soir, à Epaney, un employé de la fromagerie de Bernières-d'Ailly,
près Morteaux-Couliboeuf, est tombé sous la roue de sa voiture
lourdement chargée et a eu la poitrine écrasée. Il a succombé
presque aussitôt.
Mars
1917 -
Une enquête. -
En octobre 1915,
une femme d'Epaney,
canton de Morteaux-Couliboeuf, accouchait d'un enfant qui mourait au
bout de quelques semaines. En janvier dernier, cette femme mettait au
monde un second enfant. Celui-ci ne vivait encore que quelques jours. La
rumeur publique accuse cette femme d'avoir laissé mourir son enfants
faute de soins. Le parquet de Falaise a ouvert une enquête et ordonné
l'autopsie des deux petits cadavres.
Juillet 1926 - Les maîtres de la route. - M. Léon Pitrou, cultivateur à Epaney était venue chercher une moissonneuse-lieuse. Arrivé en face de la ferme de la Louterie à Epaney, il vit une automobile qui venait dans la direction de Falaise, il rangea et arrêta sa moissonneuse sur le côté de la route, mais l'engin tenait beaucoup de place, l'auto s'arrêta aussi, le conducteur descendit et des injuries furent échangées, puis des coups. A
ce moment
survint une
deuxième auto venant
également dans
la
Juin 1927 - Mort sur la route. - En allant. porter le repas à des ouvriers travaillant aux Champs, Mme Marie, 40 ans, d'Epaney, canton de Morteaux-Conlibœuf, s'est affaissée soudain sur la route. Des passants se sont aussitôt empressés autour d'elle mais, déjà, la pauvre femme était morte d'une embolie.
Août
1937 -
Incendiaire par haine de l’humanité.
- L'information
ouverte par M. Pohier, juge d'instruction, sur le cas de l'ouvrier
agricole Alfred Duclos, 36 ans, sans domicile fixe, est close. Nos
lecteurs se souviennent des circonstances dans lesquelles cet individu
mit le feu à une meule de 12 000 kilos de paille située dans la plaine
d'Epaney, au lieu dit « ferme du Château d'Olendon » et appartenant
à M. Basile Hoste, cultivateur à Bons-Tassilly, le 25 mars. Et
le lendemain, à un hangar appartenant à Mme veuve Duval, hangar dans
lequel il avait trouvé un abri depuis plusieurs mois. Quatre
meules : deux de paille et foin, deux de grains non battus furent
anéanties ainsi qu'un autre hangar, contenant des machines agricoles. L'adjudant
de gendarmerie Guilhou et le gendarme Depeyre menèrent aussi rapidement
qu'intelligemment une enquête qui aboutit à l'arrestation de Alfred
Duclos. Après
avoir tenté de faire croire que l'incendie des hangars de Mme Duval
était le résultat d'une imprudence, le coupable se décida à avouer. A
l'instruction, Duclos a maintenu ses aveux en expliquant qu'il en veut
à l'humanité en général et aux cultivateurs en particulier. M.
le juge d'instruction de Falaise a fait examiner l'accusé par un
médecin psychiatre qui a déclaré Duclos parfaitement responsable de
ses actes.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1938 -
La Médaille de la famille française.
- La
médaille de la Famille Française est décernée, en témoignage de reconnaissance nationale,
aux
mères
de famille dont
les
noms suivent
: Médaille
d'or.—
Mmes Gérard Henri, à
Lisieux, 10 enfants ; Le Marois Paul, à Saint-Paul-du-Vemay,
13
enfants
; Vaquet
Maurice,
à
Bavent.
10
enfants. Médaille d'argent. — Mmes Bertrand André, à Meslay, 8 enfants ; Blais Georges, à Epaney, 9 enfants ; Boillot Albert, à Lisieux, 8 enfants ; Chauvin Albert, à Grentheville, 8 enfants ; Dubosc Louis, à Courvaudon, 8 enfants ; Fabius Léon, à Saint-Himer, 8 enfants ; Grandin Marcel, à Lisieux, 8 enfants, Marie Aimé, à Vaux-sur-Aure, 8 enfants ; Marie Arsène, à Estry, 8 enfants ; Richard Louis, à Putôt-en-Bessin, 8 enfants ; Savary Maurice, à la Folie. 8 enfants. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1938
-
Le thermomètre
est descendu hier soir à 17,7 au-dessous de zéro.
- Beaucoup
de nos concitoyens apprendront avec surprise que le minimum de Elle fut toutefois de courte durée, une heure après elle se relevait sensiblement, pour atteindre moins 3 degrés aux environs de minuit. Ce qui fut d'ailleurs fort apprécié par ceux qui rentraient chez eux à cette heure tardive. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Il
est dangereux de trop boire lorsqu'il fait froid.
- Un
journalier d'Épaney, Pierre Labarre, ayant bu plus qu'il ne convenait,
alla se coucher sur la berne du chemin vicinal dit « Sente
Martin », au lieu dit « Le Petit Mont ». Vers
19 h. 30, plusieurs personnes d'Épaney passant par là le trouvèrent
allongé sur le bas-coté du chemin et essayèrent de le décider à les
accompagner. Labarre
refusa. A demi-soulevé sur un coude, il leur répondit qu'il avait de
quoi manger et qu'il allait gagner le bois où il allait faire un bon
feu. Malheureusement,
il ne mit pas le projet à exécution. Au matin, un peu après 7 h., M.
Achille Baton, cultivateur à Épaney, qui passait en voiture au «
Petit Mont », trouva le pauvre diable allongé sur la berne,
recouvert de givre. Il était mort. M. Bâton prévint Mme Poilpré, sœur du défunt, et M. Lecerf, maire-adjoint, qui fit transporter le corps et fit venir les gendarmes, et M. le docteur Cailloué, le praticien déclara que Labarre avait succombé à une congestion cérébrale provoquée par l'alcool et le froid. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1941 -
Exercices de tirs de l'armée allemande
le 22
janvier 1941.
- Le
Préfet
du
Calvados
porte
à
la
connaissance
du
public
que
de
nouveaux
exercices
de
tirs
de
l'armée
.
- Le
Préfet
du
Calvados
porte
à
la
connaissance
du
public
que
de
nouveaux
exercices
de
tirs
de
l'armée
.
- Le
Préfet
du
Calvados
porte
à
la
connaissance
du
public
que
de
nouveaux
exercices
de
tirs
de
l'armée
.
- Le
Préfet
du
Calvados
porte
à
la
connaissance
du
public
que
de
nouveaux
exercices
de
tirs
de
l'armée
.
- Le
Préfet
du
Calvados
porte
à
la
connaissance
du
public
que
de
nouveaux
exercices
de
tirs
de
l'armée
.
- Le
Préfet
du
Calvados
porte
à
la
connaissance
du
public
que
de
nouveaux
exercices
de
tirs
de
l'armée
.
- Le
Préfet
du
Calvados
porte
à
la
connaissance
du
public
que
de
nouveaux
exercices
de
tirs
de
l'armée
allemande.
Auront
lieu
le
22
janvier,
de
9
heures
à
18
heures,
sur
le
Champ
de
tir
de
Falaise,
situé
sur
les
communes
de
Berniéres-d'AiIly,
Epaney,
Perriéres,
Olendon,
Eraines,
Damblainville, Versainville.
Octobre
1943 -
Un incendie accidentel.
-
Un violent incendie s'est
déclare l'autre soir dans un grand hangar à M. Joseph Duval,
cultivateur à Epanev actuellement prisonnier de guerre, et dans lequel
se trouvaient 150 quintaux de blé, 120 d'avoine, 60 d'orget
15.000 kgs de foin,
50.000 kgs de paille et une charrette. En dépit des efforts des
sauveteurs, l'incendie à
tout détruit,
occasionnant à M. Duval, un préjudice de 280.000 fr. L'enquête a
établi que le sinistre était dû à l'imprudence d'enfants ayant joué
à proximité du hangar avec des allumettes.
Mars 1945 - A l’honneur. - Sur la proposition du comité local : Mme Brunet, institutrice à Crocy ; M. Jacquemard, instituteur a à St-Pierre-sur-Dives, ont collaboré au sauvetage d’un aviateur anglais. M.
Lhomme, charron à Epaney,
a donné assistance à un aviateur français tombé aux monts d’Eraines.
Mars 1945 - A l’honneur. - MM. Gallot Roland, cultivateur à Perrières ; LANDRUS Pierre, Carrières de Perrières ; Walve Jean, à Crocy ; Mme MARIE, à Epaney, ont apporté aide et assistance à des aviateurs français tombés dans les monts d’Eraines. Honneur
à ces excellents français.
Mai
1946 -
Dangereuse imprudence. -
MM.
Gustave Lelièvre, 19 ans, Pierre Niard, 43 ans, tous deux cultivateur
à Coulvain, et René Jeanne, d’Epaney, ayant découvert une
bombe d’avion pesant 250 kilos dans un herbage appartenant à M.
Pierre Surville de Saint-Georges-d’Aunay, eurent la malencontreuse
idée de vouloir faire exploser l’engin. La déflagration déchiqueta
cinq arbres, en endommagea un sixième, ainsi qu’une clôture. Un
procès-verbal a été dressé à chacun des imprudents. Ils peuvent
dire qu’ils
s’en tirent à bon compte. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Août 1947 - Le feu dans les bois. – Des incendies provoqués par l’explosion d’obus se sont déclarés dans des herbes sèches et à une trentaine d’endroits diffèrent dans les bois d’Eraines, Epaney, Damblainville, Perrières.
Octobre 1948 - À l'ombre. - On vient d'arrêter à Morlaix, où il s'était rendu coupable d'un méfait, le nommé Marcel Dupuis originaire de Falaise. Il
y a quelques temps, Dupuis s'était présenté chez une épicière d'Épaney,
Mme Rose, et, promettant de revenir payer le lendemain, s'était fait
remettre 20 litres de pétrole, du lait et du pain que la commerçante,
effrayée, n'avait osé lui refuser. Naturellement, il n'avait pas
reparu. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Un héros a été ramené en terre natal. - A Épaney, se sont déroulées en présence d'une nombreuses assistances les obsèques de l'adjudant André Poilprè, du 36e d'Infanterie, médaillé militaire, Croix de guerre avec deux citations, mort au champ d'honneur, le 17 mai 1940 à Inor-Martincourt (Meuse) dans sa 28e année. Nous
nous inclinons devant le sacrifice de ce héros et nous prions la
famille glorieusement mais douloureusement éprouvée de recevoir
l'expression de nos respectueuses condoléances. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Une délicate affaire. - C'est celle qui défraie des conversations des habitants de la commune d'Epaney. Une
fillette de 15 ans, aînée d’une famille nombreuse accuse son père
d'avoir abusé d'elle il y a deux ans. Elle fait le même reproche à un
ouvrier agricole âgé de 40 ans qui proteste avec véhémence. Un gamin
de la même famille prétend que son père a eu devant lui des gestes
honteux. Le père proteste. L'opinion générale est favorable aux
« accusés » d'autant que la gamine ne jouirait pas d'une
bonne réputation. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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Epaney - Bénédiction du Calvaire |
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Epaney - Le Calvaire après l'érection |
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