1er Mai 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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ÉPINAY s/ODON |
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Canton de Villers-Bocage |
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Le
3 mars dernier, une querelle s'éleva entre Pierre Richard et Louis
Richard, tous deux cultivateurs à Epinay-sur-Odon. Louis Richard frappa
violemment son adversaire, et le maltraita tellement qu'il resta étendu
dans le chemin pendant un assez long temps. Un seul. témoin, présent à la fin de la querelle, arriva et les sépara. Louis Richard a été condamné à 25 f. d'amende et à 25 de dommages-intérêts. (Mémorial du Calvados)
Mai 1843 - Nouvelles locales. - Un procès bien rare en France était appelé à la dernière audience de la justice de paix de Villers. Un sieur Quido, de la commune d'Epinay, anglomane enragé, a vendu sa femme, sa vache et son cheval avec la selle, à un de ses voisins, pour le prix de 2 000 fr. et 150 de pot-de-vin, que l'acheteur a payés comptant. Toutefois, le jour de livrer la marchandise étant arrivé, notre Anglais, redevenu Français, n'a pas voulu s'exécuter de bonne grâce, et l'acheteur l'a assigné devant le juge de paix pour obtenir condamnation et se faire délivrer femme, vache, cheval et selle, l'un portant l'autre... On assure que le juge de paix s'est déclaré incompétent. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1861 - Nécrologie.
- On
nous annonce la mort de M. Lerichomme, maire d'Epinay-sur-Odon, décédé
le 26, dans sa 61e
année. M. Lerichomme laisse de viſs regrets parmi les habitants de
sa commune. ( L’Ordre et la Liberté)
Mai
1861 - Par arrêtés de M. le préfet du Calvados.
- Par
arrêtés de M. le préfet du Calvados, ont été nommés : -
Maire de la commune d'Epinay-sur-Odon, M. Lenault (Jean-Louis), en
remplacement de M. Lerichomme, décédé. -
Maire de la commune de Saint-Louet-sur-Seulles, M. Marie
(Jean-Louis François), en remplacement de M. Bosquet. -
Maire de la commune de Ducy-Sainte-Marguerite, M. Paris (Jacques),
en remplacement de M. le marquis de Fontette. ( L’Ordre et la
Liberté)
Juin
1861 -
Arrêté de M. le Préfet.
- Par
arrêté de M. le préfet, en date du 30 mai, M, Bellissent (Jean-Louis) a
été nommé adjoint de la commune d'Epinay-sur-Odon, en remplacement de
M. Leprince, démissionnaire. ( L’Ordre et la Liberté )
Décembre 1862 - Richard-Lenoir. - C'est avec un légitime orgueil que le Calvados revendique la gloire d'avoir donné le jour au célèbre manufacturier dont l'Empereur vient d'honorer encore la mémoire en donnant son nom à un boulevard de Paris. Nous connaissons tous la vie de Richard-Lenoir, qui, de simple ouvrier, s'est vu plus tard à la tête d'une fortune immense qui était la conquête d'un génie hardi, de fruit l'un long et pénible travail ; cependant, nous croyons devoir placer sous les yeux du lecteur quelques détails biographiques qui seront lus, nous n'en doutons pas, avec intérêt. Richard-Lenoir
(François Richard, dit) naquit, le 16 avril 1765, à Epinay-sur-Odon,
d'une famille de pauvres cultivateurs. Ses parents, qui n'étaient pas
assez riches pour le Enfin, en 1783, Richard, âgé de 17 ans, quitta son village, dirigeant ses pas vers Rouen, La première place qu'il put obtenir fut celle de garçon de magasin chez un marchand de toiles, nommé Hermel, qui, ne lui trouvant pas une belle écriture ni l'air d'un homme supérieur, l'employa aux plus obscurs travaux, Mais déjà il avait atteint sa vingtième année, et, quelque résigné qu'il fût à son mauvais sort, il ne voulut pas consentir à prendre la livrée et à monter derrière un cabriolet. II quitta son maître, et, en 1785, il entra nomme garçon limonadier dans un café de Rouen. Un an plus tard, il se rendit à Paris, où, pendant quelque temps, il fut encore réduit á être garçon de café. Mais le génie du commerce se développait déjà en lui, et en même temps il faisait un petit trafic sur les bassins anglais. Ayant acquis une modique aisance, il s'associa, en 1797, avec un négociant de Paris, Lenoir-Dufresne, d'Alençon, dont le nom est resté inséparable du sien. Ces deux hommes réunis se complétaient l'un par l'autre le dernier avait de l'intelligence, il était patient et circonspect. Richard, plus entreprenant, était audacieux dans ses projets et constant dans leur exécution ils montèrent à Paris, rue de Charonne, dans le faubourg Saint-Antoine, les premiers métiers pour le filage et le tissage du coton. Leur succès fut tel, qu'ils eurent bientôt plusieurs manufactures considérables sur divers points de la France. En 1801, l'abbaye de Saint-Martin de Séez contint cent mull-jenny et deux cents métiers de tisserands. Celle des Bénédictines à Alençon ; celle d'Aunay, près du village où Richard avait reçu le jour, se peuplèrent rapidement d'ouvriers nombreux, ainsi que les fabriques de Laigle, de Caen, de Chantilly, etc…, etc... A cette éроquе, les bénéfices des deux associés étaient immenses. Malheureusement, Lenoir mourut le 22 avril 1806, emportant dans la tombe les regrets de son ami et la promesse que désormais leurs noms resteraient inséparables. Richard continua sa fabrication avec tant d'habileté, qu'il gagna une fortune de 14 000 000 de francs. Napoléon 1er encouragea le manufacturier, qui affranchissait l'industrie française du tribut qu'elle payait à l'Angleterre. Mais les droits mis, en 1810, sur l'importation du coton, les événements de 1814, et la suppression des droits sur les marchandises anglaises, ruinèrent successivement Richard-Lenoir. Bientôt il fut forcé de vendre ses belles propriétés et fut réduit à vivre d'une pension que lui fit son gendre. Oublié, presque méconnu. Richant-Lenoir mourut à Paris, âgé de 78 ans, en octobre 1839 et non en 1840, comme le prétendent plusieurs biographies. Son convoi fut sans faste et non sans dignité. Plus de 3 000 ouvriers, la plupart de la fabrique de Grenelle, qu'exploite M. Richard, neveu du grand manufacturier, escortèrent, jusqu'à son dernier asile, le créateur de plus de quarante filatures, tant de coton que de laine, et d'un beaucoup plus grand nombre d'ateliers de tissage ; l'homme de bien, qui avait joui de 14 millions, qui avait doté sa patrie d'une immense industrie, qui avait été le père des ouvriers, qui en avait nourri jusqu'à 14 000, et dont il ne resta à jamais le compagnon modeste et le protecteur. (l’Ordre et la Liberté)
Il est généralement admis que Richard-Lenoir est né à Epinay-sur-Odon. Mais Epinay-sur-Odon n'a que 800 âmes, et Villers en a 1100, ceci est une raison concluante, dans les circonstances présentes. On ne sait pas ce que peuvent faire 300 électeurs de plus dans un scrutin disputé. On
ne dit pas si l'honorable M. Douesnel a demandé la statue, mais cela est
bien probable. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre
1867 -
L'éphéméride. - Nous
voici arrivés aux jours les plus courts de l'année, ils décroîtront
encore de 10 minutes le matin jusqu'au 28, mais le soir, ils croissent de
10 minutes, du 14 au 31 décembre. L'année
1868, qui nous arrive à grands pas, n'aura que deux éclipses de soleil.
La première, qui sera annulaire et en partie visible à Paris, aura lieu
le 25 février, et la deuxième qui sera totale de soleil, mais invisible
à Paris, arrivera le 17 août. Enfin, le 4 décembre, on verra le passage
de la planète Mercure sur le disque du soleil. Le phénomène sera
visible en partie à Paris.
Avril
1868
-
Un accident.
- Samedi
dernier, un accident qui aurait pu avoir des suites funestes, est arrivé
à un petit valet au service de M. Groult, cultivateur, à Epinay-sur-Odon. Ce
jeune homme, qui était dit-on en état d'ivresse et conduisait la voiture
de son maître à Bretteville-sur-Odon, a perdu l'équilibre, et est
tombé devant une des roues de la voiture, qui lui a passé sur la cuisse
droite. Il
en a été fort heureusement quitte pour une contusion sans gravité.
Mars
1869 -
Un accident. -
Samedi, à une heure du soir, la nommée Marie Prudence Voisin,
âgée de 34 ans, domicilié à Epinay-sur-Odon, est morte à son
domicile. Les
uns attribuent cette mort violente aux suites d'un coup de pied de vache
qu'elle aurait reçu dans la région du bas ventre. Les
autres y voient, au contraire, les effets d'un breuvage que la victime
aurait pris dans le but de se faire avorter.
Décembre
1873
-
Condamnation.
- Prosper-François
Fauger, 23 ans, épicier, à Epinay-sur-Odon, 6 jours de prison, 30 francs
d'amende, pour ouverture, sans autorisation, d'un débit de
boissons et avoir donné à boire à des individus un état d'ivresse.
Juillet
1874
-
Le réchauffement climatique.
- La
comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En
1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent
telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète,
nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits
que des
Juillet 1874 - La comète. - Selon les prévisions des astronomes, la comète découverte par M. Coggia, de Marseille, le 17 avril dernier, n'aura tout son éclat que vers le 15 juillet, mais actuellement, grâce à la pureté momentanée de l'atmosphère, elle brille merveilleusement chaque soir, au-dessous de l'étoile polaire, comme une étoile de troisième grandeur. Sa traînée est très apparente à l’œil nu.
Juillet 1874 - Tentative de meurtre. - Samedi, à quatre heures du matin, un sieur Nôel, âgé de 60 ans, propriétaire à Epinay-sur-Odon, canton de Villers-Bocage, a été trouvé parterre sous sa fenêtre. Il avait la cuisse et le bras droit fracturés et portait au cou des traces de strangulation. Cet homme doit avoir été maltraité dans sa chambre et jeté parla croisée. Les auteurs du crime sont inconnus.
Juillet 1878 - Écoles Primaires. - Les vacances ouvriront le jeudi 1er août, les classes rentreront le lundi 2 septembre.
Juillet 1878 - Secours aux communes. - 500 fr. à Saint-Germain-le-Vasson, pour la restauration de son église ; 1 500 fr. au Gast, pour l'achèvement de son presbytère ; 500 fr. à Clinchamps-sur-Orne, pour la reconstruction partielle de l'église ; 6 000 fr. à Ouistreham, pour la restauration de son église. Aux
communes de Montchamp, 4 500 fr. pour la construction d'une maison
d'école ; de Formigny, 5 000 fr. ; de Cauville 4 500 fr. ; d'Epinay-sur-Odon,
500 fr.
Octobre 1890 - Tué involontairement. - Dimanche, une jeune fille de 18 ans, servante chez le sieur Voivenel, propriétaire au village de Longanney, à Epinay-sur-Odon, a été victime de l'imprudence de son maître, qui rentrait chez lui, au retour de la chasse. En se débarrassant de son fusil, qui était resté armé, il fit partir le coup qui atteignit la malheureuse servante qui est morte presque immédiatement . (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1892 -
Tribunal de Caen. -
Félix
Letellier, 26 ans, domestique, sans domicile, vols, tentatives de vols,
escroqueries, filouteries, 8 mois. —
Adolphe Hamon, 49 ans, cultivateur à Longvillers, outrages à un
huissier, 8 jours. —
Albert Fleury, 16 ans, domestique à Epinay-sur-Odon, vol d'une montre à
la fille Harang, 2 mois. (Loi B.) —
Filles Clémence Leroy, 21 ans, et Marie Chesnel, 24 ans, filles soumises
à Caen, vol de 300 fr. au sieur Madelaine, 4 mois chacune. — Jules Chrétien, 22 ans, domestique à Troarn, outrages à un maire, 6 jours. (Source : Le Bonhomme Normand)
Le
sieur Malvoisin et ses autres domestiques n'eurent pas de mal à sauver le
cheval. Il n'en fut pas de même de l'homme qui, saisi par le froid, eut
bien du mal à se soutenir à fleur d'eau à l'aide de quelques branches,
pendant qu'on était allé chercher une corde. A l'aide de celle-ci, on
put le retirer de sa position dangereuse. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre 1897 - Enfant disparu. - Le jeune Dériac, 10 ans, s'est enfui du domicile de ses parents, à Epinay-sur-Odon, et n'a pas reparu depuis. C'est la cinquième fois qu'il quitte la maison paternelle. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1897 - Encore des disparus. - Le sieur Arsène Allain, 38 ans, cultivateur à Campagnolles, près Vire, dont l'état mental laisse à désirer, a quitté son domicile, emmenant avec lui une jument. Jusqu'à ce jour, les recherches pour le retrouver sont demeurées infructueuses. — On recherche le jeune Jules Déréac, 10 ans, qui a disparu de chez sa mère, à Epinay-sur-Odon. — Un garçon épicier, employé chez la darne Vaudra, épicière à Saint-Pierre-sur-Dives, avait été envoyé porter en voiture, du côté de Sassy, des fournitures chez différents clients de la région. Contrairement à son habitude, il n'est pas rentré le soir, et, depuis, on n'a pu avoir aucune nouvelle de lui, sauf qu'il a été rencontré sur la route en état d'ébriété. — Disparu également le jeune enfant de la dame Douchin, demeurant à Sallen. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1898 - Chasse. - On annonce la fermeture pour le dimanche 30 janvier. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1898 - Superstitions. - L'année 1897 ayant commencé un vendredi, les gens superstitieux ont attribué à cette date fatale toutes les calamités, qui se sont produites pendant ces douze derniers mois. — L'année qui commence, quoique débutant un samedi, ne recèle rien de bon non plus s'il faut s'en rapporter aux révélations de l'ange Gabriel parlant par la bouche de la Couesdon. L'ange voit : « Un incendie s'élever, des enfants aisés y seront brûlés... L'autre ne sera rien a côté. » (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1898 -
Mérite
agricole. -
Sont
nommés chevaliers : MM.
Bricon, horticulteurs à Caen ; Letellier, pépiniériste à la Maladrerie
; Asselin, agriculteur-pépiniériste, maire de Mesnil-Robert ; Bourbon,
cultivateur à Barbery ; Chollet, agriculteur à May-sur-Orne ; Lénault,
éleveur à Epinay-sur-Odon ; Godillon, vétérinaire à Falaise ; Le
Belhomme, ancien agent voyer, à Lisieux. Eude, éleveur à Vire. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1898 -
Incendies. -
Le feu a
réduit en cendres une meule contenant 11 000 gerbes de blé, 2 000
d'avoine et 1 500 d'orge, appartenant au sieur Georges Fouquet,
fermier à Petiville, près Troarn. On a trouvé, sur le lieu du sinistre,
un gant de peau. L'incendie a dû prendre a un tas de râtelures qui se
trouvait près de la meule et y aura communiqué le feu. Pertes 14 500 fr.
Assuré pour 12 000 seulement. —
Une meule de paille appartenant, au sieur Pierre Marie, cultivateur à
Airan, canton de Bourguébus, a été détruite par un incendie attribué
à la malveillance. Pertes, 600 fr. —
D'un bâtiment à usage de pressoir au sieur Jean Baron, propriétaire à
Montchamp, près Vassy. Pertes, 2 600 francs. Assuré. —
D'un bâtiment et de 4 200 bottes de foin au sieur Percy, cultivateur à
Berville, près St-Pierre-sur-Dives. —
A Dozulé, d'un bâtiment appartenant au sieur Dubosq, entrepositaire à
Caen. Pertes pour le sieur Marie, fermier, de Beuvron, 3 200 fr. Assuré. —
Un incendie, dont la cause n'a pu être établie, a consumé entièrement,
à Fontenay-le-Pesnel, près Tilly-sur-Seulles, trois maisons couvertes en
chaume. Tous les efforts des pompiers ont dû se borner à préserver les
habitations voisines. Les sinistrés sont les sieurs Novaru, boucher, qui
perd 200 fr., non assurés ; Lepeltier, Bilheust, 500 fr., assuré, et les
époux Sosson, 300 fr. Ces derniers, le mari 72 ans, aveugle, la femme, 60
ans, qui fait des journées, sont réduits à la plus grande misère. On
croit que le feu a pris naissance dans la toiture d'un petit bâtiment
reliant, deux des maisons. — A Epinay-sur-Odon, d'un corps de bâtiments, à usage d'étable et menuiserie, au sieur Mauger. Pertes, 1 100 fr. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1898 - Tentative de viol. - Nous avons mentionné dans notre avant dernier numéro la tentative de viol, commise sur la veuve Isménie Boissel, 33 ans, journalière à Epinay-sur-Odon, pendant qu'elle trayait dans les champs les vaches du sieur Lenault. L'auteur de cet acte criminel serait le nommé Auguste Leboucher, dit Roucamps, 32 ans, domestique à Epinay. Il a été arrêté à Villers-Bocage. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1898 - Précoce vaurien. - Les habitants d'Epinay-sur-Odon, près Villers-Bocage, ont porté plainte contre le jeune Jules Roger, 12 ans, demeurant chez sa mère. Après enquête, le jeune garnement, qui a'été renvoyé, il y a un an, de l'école, pour mauvais exemple donnés à ses camarades, s'est reconnu coupable d'avoir cassé un carreau de la croisée de la veuve Marie pour entrer dans sa chambre en son absence. Il lui a dérobé une somme de 6 fr. 50 et un couteau, puis, en se retirant, a jeté un seau d'eau dans son lit. Il a déclaré avoir cassé les greffes de jeunes pommiers au sieur Voivenel, parce que celui-ci l'avait giflé. Au sieur Sophrone, il a dérobé l’écrou d'une charrue pour l'empêcher de labourer. Après avoir volé la barrière du jardin de la veuve Bertot, il la jeta dans un abreuvoir, à côté de sa maison. (Source : Le Bonhomme Normand)
La
pauvre femme souffrait depuis longtemps de rhumatismes, elle était de
plus, presque aveugle, et elle avait maintes fois, manifesté l'intention
de se donner la mort. (Source
: Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1900 - Outrage public à la pudeur.
- Procès-verbal
a été dressé contre Auguste Leboucher, dit Roucamp, 30 ans, et
Désirée Mouillard, femme Delaunay, 46 ans, tous deux Journaliers
à Épinay-sur-Qdon, surpris au moment où ils se livraient à un outrage
public à la pudeur. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Suicide. - On a trouvé pendu à un poirier dans un herbage, à Épinay-sur-Odon, près Villers-Bocage, le sieur Louis Lepley, 51 ans,.né à Landes, en dernier lieu domestique à Caen. La misère parait être la cause qui a poussé le malheureux à se donner la mort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1913 - Mort atroce d'un enfant. - Pendant que Mme Turmel, 32 ans, ménagère, s'était absentée quelques minutes, le jeune André Deros, 28 mois, qui lui était confié par l'Assistance publique de Caen, s'approcha du foyer et y tomba. En rentrant, Mme Turmel sentit une odeur de brûlé et aperçut aussitôt l'enfant tombé à plat ventre dans le brasier. Elle enleva aussitôt le petit malheureux, qui vivait encore, mais dont les vêtements tombaient en lambeaux et dont le corps était tout noir. Aux appels de la nourrice, deux voisines accoururent, mais le jeune André expira presque aussitôt. Cet enfant commençait à peine à marcher.
Avril
1914 - Téléphone.
- Le préfet du Calvados a l'honneur d'informer le public que la
mise en service du téléphone à : la Boissière, Merville, Glos, Boissey,
Sainte-Marguerite-de-Viette, Epinay-sur-Odon, Benneville-sur-Ajon, Livry,
Cormolain, Mesles, a été fixée au 1er mai 1914.
Décembre 1914 - Les envois aux soldats. - Il parait intéressant de signaler, parmi les dons à l'adresse de nos braves soldats, celui que vient de faire Mlle Sonnet, institutrice à Epinay-sur-Odon. Cette institutrice, très dévouée, a remis à l'ambulance du Lycée Malherbe un bel assortiment de sous-vêtements de laine, un lot important de linge blanc et divers articles de pansement, le tout adroitement
confectionné et généreusement offert par ses écolières et ses
anciennes élèves. (Bonhomme Normand)
Mai 1920 - Écrasé sous sa voiture. - M. Désiré Durand, 42 ans, demeurant à Epinay, charretier au service de l'entreprise de transports de bois Lepéltier, de Caen conduisait un lourd chargement dans un chemin étroit. La voiture versa sur le malheureux charretier, qui fut tué sur le coup. Durand, qui était veuf, laisse cinq enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1921 -
Le fromage à l’eau. -
Eugénie
Lefoulon femme Desbois, 45 ans, cultivatrice à Epinay-sur-Odon, canton de
Villers-Bocage, est condamnée par le tribunal de Caen à 6 mois de
prison, 2 000 fr. d'amende plus l'affichage et l'insertion dans trois
journaux, pour avoir baptisé son lait dans la proportion de 50 pour cent.
Ce liquide était destiné à la fromagerie de Villodon. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1923 - enfants imprudents.
- Deux jeunes enfants de 9 et 10 ans, André Tanguera et Marcel
Baudé, à Epinay-sur-Odon, canton de Villers-Bocage ont été assez
grièvement brûlés au visage et aux mains par l'explosion d'une ancienne
cartouche de chasse que l'un d'eux avait remplie de poudre, et allumée à
la sortie de l'école. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1924 - Tribunal correctionnel. - Le baptême du lait. — Thérèse Lepetit, veuve Tanquerey, 26 ans, cultivatrice à Epinay-sur-Odon, a livré du lait additionné d'eau, à la Fromagerie Lepetit, 15 jours de prison, 50 francs d'amende, affichage du jugement et insertion dans les journaux du département. ( Source : Ouest-éclair )
Août 1926 - Subvention. - Le Conseil général donne acte à M. le Préfet de sa communication pour l'emploi d'un reliquat pour travaux aux bâtiments communaux autres que les écoles, qui ont leur dotation spéciale. La somme de 5 750 francs proposée se répartit ainsi qu'il suit : Epinay-sur-Odon.
—
Travaux aux lavoirs communaux 500 fr.
Mars
1928 -
Fatale découverte. - Se
rendant au hameau du Pont de Val, Mme Veuve Lhonneur, journalière à
Epinay-sur-Odon, canton de Villers-Bocage, apercevait que, dans un
fossé, un cadavre qui fut reconnu pour être celui de la veuve
Victoria Mariette, 62 ans, journalière au bourg. La face de la victime
baignait dans l'eau. Le corps ne portait aucune trace de violences mais
comme la fille de Mme Mariette, Mme Aguet, employée à Paris, n'avait
trouvé aucun argent chez sa mère, le permis d'inhumer avait été
refusé. Néanmoins,
l'enquête a conclu à une mort naturelle, provoquée par une congestion.
Mars
1929 -
Découverte macabre. -
Le 2 décembre dernier disparaissait brusquement de la ferme où il
était employé à Villers-Bocage, un domestique agricole, Louis Or,
avant-hier, le cadavre de Marguerite était retiré de la rivière l'Odon
au bourg d'Épinay. Le corps portait de nombreuses traces de violences, le
bras gauche était fracturé. Pensant se trouver en présence d'un
crime, le Parquet de Caen prescrivit l'autopsie. Celle-ci a conclu à un
décès accidentel.
Mars
1937 -
Le cadavre du jeune disparu de Longvillers a été retrouvé dans l’Odon.
- Au
matin, vers 8 h. 30, en se rendant dans un prè voisin de l'Odon, Mme
veuve Havard, 52 ans, ménagère à Epinay-sur-Odon, apercevait, flottant
sur la rivière, au lieu dit « Le court-chemin », le corps d'un
enfant, dont les vêtements s'étaient accrochés à l'une
des branches d'un arbuste bordant la rive. Mme
Havard appela son fils qui, à l'aide d'une gaffe, ramena sur la berge le
cadavre qui fut rapidement identifié comme étant celui du jeune Jacques
Mary, âgé de 6 ans, fils d'un maçon de Longvillers, disparu dans
la nuit du 27 au 28 février, durant laquelle il avait accompagné son
père- dans une ferme où celui-ci effectuait un travail. Il
est probable que l'enfant, comme on l'avait supposé au lendemain de sa
disparition s'est noyé alors que par une tempête de neige, il regagnait
le domicile de ses parents.
Il y a quelques jours, des morceaux d'étoffe provenant des habits du garçonnet avaient été découverts sur les berges de l’Odon, au pont de La Capelle, à Longvillers, soit à une distance de 3 kilomètres de l'endroit où le cadavre de l'infortuné bambin a été trouvé. (source le Moniteur du Calvados)
Juin 1937 - Les Soviets partout ! – Les gendarmes de Villers-Bocage ont arrêté le nommé Ernest Letellier, 25 ans, domestique agricole au service de M. Renée, cultivateur à Epinay-sur-Odon, pour vol de diverses pièces de linge au préjudice de son patron. Letellier a déclaré qu'il avait dérobé ce linge afin de se fabriquer des chaussettes russes ! (source le Moniteur du Calvados)
Janvier 1938 - Une arrestation. - Les gendarmes de Villers-Bocage ont arrêté pour vol d'un coq au préjudice de M. Maurice Lefèvre, cultivateur à Épinay, une femme Alphonsine Victoire, 36 ans, journalière, sans domicile fixe, que ce dernier avait surprise au moment où elle venait de dérober l'animal. (source le Moniteur du Calvados)
Février
1938 -
Un voleur de vélo arrêté.
- Venu
à Villers-Bocage pour y passer l'après-midi au bal, M. Gaston Lechartier,
24 ans, ouvrier agricole chez. M. Léon Marguerite, cultivateur à
St-Vaast-sur-Seulles, laissait son vélo à la porte du débit tenu par M.
Etasse. Lorsque
vers une heure du matin, il revint pour prendre sa machine, elle avait
disparu, mais croyant qu'on lui avait fait une farce, il n'avait pas
porté plainte. Or,
ce n'était pas une farce et son vélo qui lui avait été bel et bien
volé, vient d'être retrouvé. C'est M. Julien Renée, 43 ans,
cultivateur à Épinay-sur-Odon,_qui l'a découvert, caché dans sa
grange à foin. Il en avisa la gendarmerie de Villers-Bocage en indiquant
qu'il avait entendu un de ses employés nommé Fernand Dudouet, âgé de
19 ans, dire qu'il venait d'acheter une bicyclette.
Pris ainsi en flagrant délit, Dudouet a été arrêté. (source le Moniteur du Calvados)
Mai 1938 - La fâcheuse mésaventure d’un cultivateur. - L'autre matin, à la suite d'une, discussion avec son mari, Mme M…….., cultivatrice à Epinay-sur-Odon, a quitté le domicile conjugal en emportant 8 800 francs. Mme M…….. se serait enfuie en compagnie d'un amant, Eugène Canin, 27 ans, domestique agricole. Sur
plainte du mari, Canin, considéré comme complice de la soustraction, est
recherché. Les
fugitifs ont été vus, le jour de la disparition de l'argent, prenant, un
autobus en direction de Caen. (source
le Moniteur du Calvados)
Août
1942 -
Pour les prisonniers. -
A Épinay-sur-Odon, dimanche 2 août, à 14 h. 30, séance
récréative et vente aux enchères au profit des prisonniers de guerre et
de leur famille. Vente
de nombreux produits rares et comestibles ; moutons, porcs, volailles,
Calvados, etc.... Buffet bien garni, buvette copieuse. Vous ferez un acte
méritoire en venant nombreux à cette manifestation de solidarité.
Novembre
1945 -
Une bombe explose dans un immeuble.
- Une
violente explosion provoquée, croit-on, par une bombe de 50 kilos, a
causé de gros dégâts matériels dans une maison d’Epinay-sur-Odon.
Fort heureusement on n’a pas eu à déplorer de victimes. Le Parquet de
Caen s’est rendu sur les lieux, l’hypothèse d’un attenta a été
envisagée. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - A éclaircir. - M Georges Godard, 28 ans, au service de M. Delafosse, cultivateur, à Épinay-sur-Odon, a porté plainte contre les frères Louis et Pierre Lelièvre, habitant la même localité. M. Godard déclare qu’alors qu'il revenait d'un bal, à Beauquay, il aurait été frappé par ceux-ci. À l'aube, il aurait repris ses sens près d'une grange et aurait alors constaté la disparition de son portefeuille contenant 300 fr. environ et des papiers. Les
frères Lelièvre, interrogés, donnent des faits une version différente.
Le tribunal appréciera, comme on dit au palais. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Au feu ! - Un commencement d'incendie s'est déclaré dans la cuisine de M. Boutrois, maire de Cheux. Les pompiers de Caen se sont rendus sur les lieux du sinistre qui fut rapidement maîtrisé. Les
pompiers de Villers-Bocage sont intervenus pour combattre deux feux de
cheminée qui se sont déclarés chez M. Labey à Épinay-sur-Odon, et
Doublet, à Villers-Bocage. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949 -
Un tragique accident. -
M. Désiré Levionnais, cultivateur, ramassait des pommes en
compagnie de sa femme lorsque leur cheval attelé à un tombereau prit
peur et s'emballa. S'étant précipité à la tête de l'animal pour le
maîtriser, M. Levionnais reçut sur le crâne un coup de brancard qui le
fit tomber à terre. Le malheureux cultivateur ne devait pas tarder à
succomber à ses blessures. ( Le Bonhomme Libre ) |
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EPINAY-s/ODON - L'Eglise |
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