| 15 Septembre 2024 | UN SIÈCLE D'HISTOIRE
        DU CALVADOS | Page 1 | |
|  | ESPINS | ||
| Canton de Thury-Harcourt | |||
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 Lebourgeois
        (Pierre-Jacques), 25 ans, soldat au 56e régiment de ligne,
        en garnison à Valenciennes.  Au
        mois de juin 1856, Lebourgeois, qui se trouvait en état de désertion,
        entra, sous le faux nom de Rivière, au service des époux Verrier,
        cultivateurs à Espins. Quelque temps après, le sieur Verrier étant
        décédé, sa veuve continua l’exploitation et garda Lebourgeois ;
        mais bientôt s’étant aperçue de certaines assiduités de celui-ci
        auprès de sa fille, âgée seulement de quinze ans et quelques mois,
        elle crut prudent de le congédier.  Au
        moment de partir, Lebourgeois adressa à la dame Verrier une demande en
        mariage, qui fut repoussée. Profitant alors de son ascendant sur la
        jeune fille, Lebourgeois la détermina à quitter la maison de sa mère
        et à fuir avec lui. Il la conduisit à St-Rémy, chez un sieur Fourrey,
        aubergiste, où, pendant quinze jours, ils vécurent intimement. Enfin,
        au bout de ce temps, Lebourgeois fut arrêté, malgré toutes les
        précautions qu’il prenait pour se cacher.  Lebourgeois
        a été condamné à 6 ans de réclusion. (Source : Le journal de
        Honfleur)
         
 Février
        1865   -  
        Par arrêté du 14 février.  
        -   M. le préfet
        du Calvados a nommé M. Pinçon ( Hippolyte-César-Aimable), maire de la
        commune d'Espins , en remplacement de M. Beaudouin, décédé. (l’Ordre
        et la Liberté)  
 Octobre 1868 - Une annonce. - On annonce que les Conseils municipaux vont être convoqués en session extraordinaire pour s'occuper des chemins vicinaux et voter une imposition nécessaire à leur achèvement. 
 Octobre
        1868  
        -  
        Un phénomène.  
        -   Un curieux
        phénomène s'est produit mercredi, vers minuit. Les quelques personnes
        qui, à cette heure avancée, se donnaient le plaisir de la promenade,
        ont aperçu dans l'espace un magnifique météore qui apparaissant dans
        la direction de l'est est allé disparaître derrière les hauteurs du
        bois de Rocques. Sa
        forme était celle d'un globe de transparence blanche, traînant à sa
        suite une longue bande d'un rouge étincelant, illuminant le paysage
        comme une vive lumière électrique. La
        marche peu rapide de ce bolide a permis à ceux qui l'ont aperçu
        d'admirer son éclat. Son
        passage est signalé dans plusieurs villes. À Caen son passage n'a
        été annoncé par aucun bruit, tandis qu'à Rouen, on a entendu une
        forte détonation. 
 Juin
        1869   -  
        Incendie.  
        -   Un
        incendie, supposé accidentel a éclaté le 17 juin, à neuf heures du
        matin, et a consumé une maison d'habitation appartenant au sieur
        Boussonnier, journalier à Espins. 
 Octobre
        1872   - 
        Incendie. 
        -  Le
        20 de ce mois, un incendie dont la cause est inconnue, a éclaté à
        Espins, canton d'Harcourt, et a consumé une maison d'habitation et
        4.200 bottes de foin, appartenant au nommé Nicolas Rouchamps,
        journalier. La perte approximative est évaluée à 2,400 fr. L'immeuble
        seul était assuré pour 
 Juin 1877 - Récoltes. - Nos récoltes ont les plus belles apparences, la vigne promet, tout annonce une année d'abondance. Dans la nuit de dimanche à lundi, il a cependant gelé blanc sur divers points du département du Calvados. 
 Juin 1877 - Machine à faucher. - On fauche les herbes excrues sur l'hippodrome de Caen. Ce fauchage et le fanage se font avec la faucheuse et la faneuse mécanique la Française, dont le dépôt est chez M. Le Blanc, place d'Armes. 
 Juillet
        1877  
        - 
        Secours.  - 
        A
        Garcelles-Secqueville, 800 fr. pour restauration de son église ; au
        Mesnil-Simon, 3 000 f pour restauration de son église ; 900 fr. à
        St-Omer, pour son école ; 5 000 fr. à Espins, pour construction
        d'une école. 
 Juillet
        1877  
        - 
        Les loups.  - 
        Nous
        rappelons que l'État
        accorde des primes à ceux qui détruisent les animaux nuisibles. Il est
        donné : 80 fr. pour un loup ou une louve ; 40 fr. pour un louveteau ;
        100 fr. pour une louve pleine, et 200 f. pour un loup ou une louve ayant
        attaqué l'homme.  
 Janvier
        1879  - 
        Créations d’écoles.  -  
        Créations d’écoles
        en 1878 à Maisy d’une
        école de filles ;
        Gueron d’une école mixte et
        Espins d’une
        école mixte . 
 Janvier
        1879  - 
        Construction d’écoles.  -  
        Pour le Calvados, 25 constructions
        nouvelles dans 22 communes,
        dans l’arrondissement
        de Falaise :
        Saint-Marc-d'Oui!ly, 2
        écoles ; Cesny-Bois-Halbout,
        école de
        garçons ; Espins,
        école mixte.
         
 Août
        1879  - 
        Année scolaire 1878-1879.  - 
        Le
        département du Calvados,
        d'une population
        de 450
        220 habitants, compte
        764 communes
        possédant 1
        019 écoles primaires,
        publiques ou libres,
        et 25
        salles d'asile.
        5 écoles
        enfantine sont été
        créées en 1878. La
        rentrée prochaine
        en verra sans
        doute ouvrir de
        nouvelles. Écoles
        primaires : 598
        communes possèdent
        au moins une école
        publique ; 152,
        sont réunies
        légalement pour l'entretien d'une école
        publique ; 6
        ont une
        école libre
        tenant lieu d'école publique ;
        6 ont
        une école
        spéciale libre
        tenant lieu d'école
        spéciale publique ;
        2 sont
        dépourvues d'écoles. Ces
        2
        communes sont
        : Le
        Manoir (205
        hab.), et
        Vienne (214 hab.).  Des
        projets
        de construction
        sont à l'étude.
        Si l'on
        jette un
        coup d’œil
        à ce rapport, on
        voit que 15 communes
        réunies présentent un effectif
        de 5 à
        700 habitants
        et que leurs
        classes reçoivent
        de 50 à
        80 élèves
        des deux
        sexes. Le
        dédoublement de
        l'école mixte serait
        nécessaire. 88
        communes
        du département, tout
        en ayant une population
        quelquefois inférieure à
        500 habitants,
        ont été soucieuses des
        intérêts de
        leurs enfants
        pour établir 2
        écoles spéciales, 
        dans 66 chefs
        lieux scolaires. Sur
        1 019 écoles primaires,
        901 sont
        publiques et 118
        sont libres. Si
        on les
        considère au
        point de
        vue de
        leur nature on
        a :
        Écoles publiques. 314
        spéciales aux
        garçons ; 287 spéciales
        aux filles ; 300
        mixtes Écoles
        libres ; 12 spéciales
        aux garçons ; 96 spéciales
        aux filles ; 10
        mixtes. 130
        écoles
        mixtes sont confiées
        à des
        instituteurs et 180
        à des
        institutrices. 
   Août
        1879  - 
        Année scolaire 1878-1879. 
        -  Cours
        d’adultes  - 431
        cours d'adultes,
        332 pour
        les hommes
        et 99 pour
        les femmes, ont
        reçu 4 576 élèves,
        ou 3 635 jeunes
        gens et 941
        Jeunes filles.
        Les résultats obtenus
        ont été assez bons. Certificats
        d’études primaires.  - 
        390
        écoles ont
        présenté 1 049 élèves
        ; 801
        certificats ont
        été délivrés. MM.
        les
        Inspecteurs primaires classent
        ainsi les 1
        019, écoles publiques
        et libres du département
        : 595
        bonnes ;
        280 assez
        bonnes ;
        114 passables
        ; 30
        médiocres. Sur
        6
        132 élèves qui ont
        quitté l'école, 2 p.
        100 ne
        savaient ni lire ni
        écrire ;
        3,14 p. 100
        savaient lire seulement
        ; 8,20 p. 100 savaient lire et écrire ; 30,67 p. 100 savaient lire, écrire et compter ; 57,15 p. 100 connaissaient l'orthographe et des matières facultatives. 
 Février 1884 - Enfoui vivant. – Dimanche 17 février, le nommé Jules-Charles Barthélemy, 32 ans, journalier à Espins, descendait dans un puits d'une profondeur de 18 mètres, pour y retirer des seaux qui y étaient, restés, lorsque, les pierres venant à se détacher, il fut précipité dans le fond et enseveli. Malgré le zèle déployé par tous les habitants d’Espins, le maire M. Regnault, M. Lemarchand puisatier, et la gendarmerie d’Harcourt on a pu le retirer que mercredi. On a constaté qu'il avait pu vivre 24 heures. Il était marié et père d'une petite fille de 7 ans. 
 Décembre 1893 - Chronique judiciaire. - Désiré Postel, 48 ans, journalier à Espins, détention d'engins de chasse prohibés, 80 fr. —
        Hippolyte Eury, 31 ans, domestique à Moulines, coups et blessures, 6
        jours et 100 fr. de dommages-intérêts.
        (Source 
        : Le Bonhomme Normand) 
 Novembre
        1895  -
         En puisant de l’eau.  - 
        La
        semaine dernière, la dame Clémence, 45 ans, d'Espins 
        est tombée dans une fontaine et s'est noyée. Ses deux seaux
        étaient restés sur le bord de la fontaine, elle a du perdre
        l'équilibre en se baissant pour y puiser de l'eau. (Source 
        : Le Bonhomme Normand) 
 Juin 1897 - Incendiaires. - La fille Capitrel habite, à Espins, avec ses trois enfants et sa mère de 76 ans, une maison que lui loue, pour 20 fr. par an, la veuve Barette, née Marie Pitrou, demeurant à Fresney-le-Vieux. Voulant forcer sa locataire à déloger, la veuve Barette, de complicité avec son neveu, nommé Pitrou, ne trouva rien de plus expéditif que de mettre le feu au toit en chaume de sa masure, après l'avoir, au préalable, arrosé de pétrole. Heureusement que les étincelles, en tombant dans l'appartement, réveillèrent les enfants de la fille Capitrel qui les sauva, ainsi que sa vieille mère. Les incendiaires sont arrêtés. Le crime d'incendie volontaire d'une maison habitée peut entraîner la peine de mort pour le principal coupable. (Source : Le Bonhomme Normand) 
 Juillet
        1903    -  Fièvre aphteuse.  
        -   
        Par arrêté du préfet, est déclaré infecté le territoire des
        communes de Moulines, Fresney-le-Vieux, Barbery, Tournebu,
        Cesny-Bois-Halbout, Acqueville, Espins, Meslay, May, et Clinchamps.
        (Source : Le Bonhomme Normand) 
 
 
 Avril
        1921  - 
        Une bonne chasse.   - 
         Le
        garde Boinel, à Espins, canton de Thury-Harcourt, a détruit, sur la
        propriété de M. Pinçon, deux femelles renards et dix petits
        renardeaux dans le même terrier. Le même jour, il a abattu un sanglier
        pesant 82 kilos. (Source  : Le Bonhomme Normand)  
 Août 1937 - Une mort suspecte. - Le parquet de Falaise et le lieutenant de gendarmerie se sont rendus à Espins, près Thury-Harcourt, où une femme Ferdinand Julienne a été samedi trouvée pendue à l'espagnolette d'une fenêtre de son habitation. C'est seulement dimanche matin que le docteur Prentout put aller à Espins afin d'examiner le cadavre. Le praticien refusa le permis d'inhumer. Dans ces conditions, le parquet de Falaise a estimé que l'autopsie s'imposait. Elle sera pratiquée par le médecin-légiste. (Source : Le Moniteur du Calvados) 
 Août
        1937  - 
        La morte d’Espins s’était bien suicidée. 
        Nous
        avons relaté les circonstances dans lesquelles le Parquet de Falaise
        avait été appelé à Espins, afin  l'enquêter sur la mort de la
        femme de l'ouvrier agricole Ferdinand Julienne, âgée de 51 ans. Mme
        Julienne était atteinte, depuis six mois, d'un mal incurable la faisant
        beaucoup souffrir. Elle avait reçu, dans une clinique caennaise, des
        soins demeurés sans effet.  Pendant
        que son mari s'était rendu chez une voisine, Mme Julienne se pendit au
        moyen de la fermeture de la fenêtre de sa cuisine et tomba à genoux.  Lorsqu'il
        revint, au bout de 40 minutes, l'époux trouva sa malheureuse compagne
        privée de sentiment.  Affolé,
        il courut chez la voisine qui revint avec lui et lui conseilla vivement
        de couper la corde. Mais déjà l'asphyxie était complète.  Les
        gendarmes, aussitôt accourus, procédèrent aux constatations.  Pour
        les médecins, ce fut plus compliqué. Quatre d'entre eux, sollicités,
        répondirent ne pouvoir venir à Espins, pour des raisons diverses.  Enfin,
        le surlendemain du décès, M. le docteur Prentout vint, mais ce fut
        pour déclarer qu'il ne pouvait délivrer le permis d'inhumer.  Le
        Parquet de Falaise, mis au courant l'autopsie fut décidée.  Les
        magistrats arrivèrent dans la soirée à Espins, avec le docteur
        Cailloué médecin légiste.  De
        l'autopsie du praticien, il résulte que Mme Julienne s'est donné la
        mort sans l'aide de personne.  D'autre
        part, une meule de grains, située dans la campagne, ayant été
        dévorée par le feu, quelques personnes pensaient qu'il pouvait y avoir
        relation de cause à, effet entre l'incendie et la mort de Mme Julienne.  Tout, absolument, démontre que cette hypothèse ne reposait sur rien. (Source : Le Moniteur du Calvados) 
 Octobre
        1937  -  
        Un
        chien fait partir le coup d’un fusil de chasse. 
        - 
        Au
        moment de partir à la chasse, M. Baloud, régisseur des propriétés de
        M. Lemonnier, se pencha sur son  Un
        coup partit, la charge broyant le bras de M. Baloud, qui fut, en hâte,
        transporté à l'hôpital.  Là
        fut pratiquée la désarticulation de l'épaule, suivie de la
        transfusion du sang.  L'état du blessé est satisfaisant. (Source : Le Moniteur du Calvados) 
 Janvier
        1939   -  
        Un déserteur est arrêté après une absence de huit mois.  
        -   Domestique
        de culture, Georges H…….., originaire de Bonnœil, ayant l'âge du
        service militaire fut  envoyé au groupe aérien de Villacoublay.  A
        l'issue d'une permission, notre homme tomba malade, et fut admis à
        l'hôpital militaire de Caen.  A
        sa sortie de l'hôpital, un pli lui fut remis par le médecin-chef à
        l'adresse du colonel commandant le groupe d'aviation de Villacoublay. Il
        décacheta la missive et jugeant qu'elle n'avait pas grand intérêt, la
        déchira.  Puis
        H…….. rentra à son corps, mais n'y fit qu'une courte apparition.
        Estimant sa présence superflue, il prit la clef des champs, puis il
        troqua ses effets militaires contre ses effets de journalier agricole.
        Il travailla à ce titre chez un cultivateur de Saint-Omer.  De
        là, il crut bon de se rendre à Espins, où il se mit au servit e d'un
        cultivateur de cette commune.  Mal
        lui en prit car les gendarmes voulurent s'enquérir de la situation
        militaire du jeune homme. L'enquête
        démontra d'abord que celui-ci devait être au groupe aérien de
        Villacoublay. Là on répondit que l'intéressé était à l'hôpital de
        Caen et les autorités de cet établissement étaient persuadées que
        Georges H…..... avait regagné son corps.  Ainsi,
        il avait pu se dérober au contrôle des bureaux militaires durant près
        de huit mois  (Source 
        : Le Moniteur du Calvados) 
 
 Copie
        de cette résolution a été adressée à M. le Préfet du Calvados, au
        Procureur de Falaise et à M. le ministre de la justice. (Source  :
        Le Bonhomme Libre) 
 Décembre 1948 - Souffleter n'est pas joué ! - Ces jours dernier, entendant sa sœur appelant à l'aide, Mme Maurice Lepailleur, 26 ans, ménagère à Espins, accourait au secours de celle-ci que brutalisait son mari. Émile Sénéchal, 30 ans, manœuvre. Giflée
        par ce dernier qui était d'ailleurs ivre, Mme Lepailleur a déposé une
        plainte à la gendarmerie. Interrogé, Sénéchal  (
        que contredit son épouse ) a prétendu qu'il ne malmenait pas sa femme
        mais qu'il « chahutait avec elle », il ne nie pas avoir
        frappé sa belle-sœur mais assure que ce n'est pas lui qui a commencé.
        (Source  : Le Bonhomme Libre) | |||
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| 19. La Vie Normande - Batterie de sarrazin | |||
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