1er Juin 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

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ESSON

Canton de Thury-Harcourt

Les habitants de la commune sont des Essonais, Essonaises


Février 1834    -   Découverte d’un cadavre.   -   On a trouvé dernièrement dans la commune d'Esson, arrondissement de Falaise, le cadavre d'un enfant nouveau-né. On n'a aucun renseignement sur l'auteur de ce crime. (Mémorial du Calvados)

 

Août 1850   -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Audience du 5 août.

-   Le nommé Leroy demeurant à Esson, s'introduisit le 22 avril, a l'aide d'effraction, dans une maison isolée à Nouant, et s'échappant par la fenêtre, fut arrêté venant de prendre dans l'armoire du sieur Delalande une somme de 6 fr. 65 centimes. II ne faisait que sortir de prison pour vagabondage, il a été condamné à 5 ans d'emprisonnement.

-   Le nommé Méry, journalier, subira 6 ans de travaux forcés, pour avoir commis, le 22 avril, un attentat à la pudeur sur une petite fille de 9 ans et lui avoir communiqué une maladie honteuse.  (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Septembre 1860   -  Découverte d’un cadavre.   -    Samedi, on a retiré de l'Orne, sur le territoire de la commune d'Esson, le cadavre d'un pauvre aveugle, le nommé Brion (Jacques-François), âgé de 52 ans, né à Culey-le-Patry, demeurant à Placy, canton d'Harcourt. Le sieur Brion avait quitté son domicile, le 20, pour se rendre à Saint-Rémy, on suppose qu'il s'est égaré dans un herbage sur le bord de la rivière, où il a dû tomber accidentellement. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Février 1863   -   Par arrêtés en date des 4 et 7 février.   -    M. le préfet du Calvados a nommé :
Maire de la commune de Saint-Etienne-la-Tillaye, M. Hurel (Antoine-Désiré), en remplacement de M. Surville, décédé.
Maire de la commune de Saint-Georges-en-Auge, M Leroy (Ferdinand), en remplacement de M. Leroy (Jean-Désiré), décédé.
Adjoint de la commune d'Esson, M. Berthault (Pierre), en remplacement de M. Mullois, démissionnaire.
Adjoint de la commune de Cahagnoles, M. Louis (Jean) dit Lemarchand, en remplacement de M. Thouroude, décédé.
Adjoint de la commune de Maisoncelles-la-Jourdan, M. Maupas (Julien).
Adjoint de la commune de Noyers, M. Cosne (François), en remplacement de M. Richard, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1864   -   Les suicides.   -    Mercredi 21 juin, un nommé Vincent Leforestier, demeurant à Esson, canton d'Harcourt, s'est pendu au pied de son lit. Il paraît que, quelques jours auparavant, la femme de ce malheureux, étant à garder sa vache, fut renversée et traînée pendant un certain temps par cet animal, de sorte que, quand on put venir à son secours, elle avait des blessures graves, notamment au visage.

Cet accident affecta beaucoup le sieur Leforestier, convaincu que sa femme allait succomber, et voulant mourir avant elle, il attacha une ficelle au pied de son lit et s'étrangla.

-       Le lendemain jeudi, dans le même canton, à Acqueville, un sieur Dominique Dudouit, qui donnait, dit-on, depuis quelque temps, des signes d'aliénation mentale, s'est aussi suicidé en se pendant au pied de son lit. (l’Ordre et la Liberté)

 

Août 1868   -   Un incendie.   -   Dimanche, un commencement d'incendie accidentel a éclaté Esson, vers 4 heures du soir, et a détruit un hectare environ du bois de Milieharts, appartenant à M. le comte d'Harcourt.

 

Septembre 1872   -  Infanticide.  -  Vendredi soir à Esson, canton d'Harcourt, la nommée Augustine Martine, âgée de 29 ans, est accouchée, pendant qu’elle était aux champs à garder des bestiaux, d'un enfant du sexe féminin. Quelques instants après, cette malheureuse, prenait la funeste résolution d'étouffer son enfant avec le cordon de son tablier, et d’enfouire le cadavre de sa victime, dans un trou qu'elle a creusé au pied d’une haie, dans l’espoir sans, doute, de faire disparaître Ies traces de son inconduite et de son crime. La justice, informée de se fait, s'est rendue sur les lieux dans la nuit du 31 août au 1er  septembre, et a fait des recherches, qui ont amené la découverte du cadavre et l'arrestation de la coupable.

 

Juillet 1874   -   La canicule.  -  Le 24 juillet, a commencé la canicule, qui finira le 26 du mois prochain. Beaucoup de personnes croient que ce temps correspond aux plus  fortes chaleurs de l’année. Nous en avons la preuve contraire cette année.

 

Juillet 1874   -   Le réchauffement climatique.   -  La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.

 

Août 1874   -   Vol dans une chapelle.  -  Un malfaiteur s'est introduit la semaine dernière dans la chapelle Bonne-Nouvelle, à Esson. Après avoir brisé les carreaux d'une fenêtre, il a pu se glisser entre les barreaux fort rapprochés et pénétrer dans la chapelle, qui a été fouillée de fond en comble. Les troncs ont été fracturés et vidés, mais ils ne contenaient guère qu'une somme de 4 à 5 francs. Deux placards situés derrière l'autel ont été forcés, le malfaiteur, a pris une bouteille de vin rouge et n'a pas touché aux vases sacrés. Enfin, il s'est retiré en  forçant la serrure de la porte d'entrée de la chapelle.

 

Décembre 1876   -  Écoles.  -  Le ministre de l'instruction publique a accordé à la commune de St-Ouen-le-Pin un secours supplémentaire de 3 000 fr. pour expropriation d'une maison d'école ; A la commune de Moutiers-en-Cinglais, 600 fr. pour réparation de la maison d'école ; A la commune d'Epaney, 1 200 fr. pour réparation de la maison d'école ; A la commune d'Esson, 4 000 f. pour construction d'une maison d'école.

 

Septembre 1892  -  Incendie.  -  Un incendie dont la cause est inconnue s'est déclaré au village de la Maladrerie, commune d'Esson, et a consumé en partie un corps de bâtiment, appartenant à M. Julienne, à Mme veuve Chanot et à M. Em. Lecomte. Perte, 6 500 fr.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1892  -  Grande fête religieuse.  -  Le jeudi 13 octobre, fête au sanctuaire de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle (paroisse d'Esson, près Harcourt). 

Messe harmonisée.  A l'issue des vêpres, la statue de la Vierge sera portée triomphalement à travers les lacets, jusqu'au pied de la montagne. Après le sermon, procession aux flambeaux. Salut en musique. Le soir, embrasement de la montagne, de la chapelle et feu d'artifice. Sous des tentes dressées au pied de la montagne, les étrangers pourront, pour un prix modique, prendre leurs repas.   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1893  -  Incendie.  -  Dans la nuit de jeudi, un incendie a détruit une grange isolée d'Esson et les récoltes qu'elle contenait. L'immeuble appartient au sieur Blanchard, de Condé-sur-Noireau, et les récoltes au maire. L'immeuble seul était assuré. On croit cet incendie dû à la malveillance. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1897  -  Une controverse interrompue.  -  Les missions du Jubilé n'ont pas produit de bons fruits partout. A Esson, au milieu de la controverse, l'instituteur aurait, paraît-il, prié le curé de faire sortir un individu légèrement pris de boisson qui ne disait rien, mais se trouvait assis auprès de personnes en train de causer. Il y a eu des coups d'échangés et des vêtements de déchirés. Les gendarmes d'Harcourt sont venus faire une enquête. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1900   -   A éclaircir.  -  Le sieur Pierre Nicolle, cultivateur à Esson, près Thury-Harcourt, a été victime d'un vol de 1 000 fr. Le sieur Nicolle soupçonne fortement une jeune personne à laquelle il avait promis de laisser son bien en échange de soins assidus. 

L'enquête fera savoir si cette personne s'est payée d'avance ou si la somme a été volée par des rôdeurs. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1900   -   Morts accidentelles.  -  Le sieur Albert Marie, marchand de légumes à Luc-sur-Mer, passait boulevard St-Pierre, à Caen, vis-à-vis le marché couvert, conduisant son cheval par la bride. Une carriole venant en sens inverse et, conduite à une vive allure par le jeune Alexis Stillière, 17 ans, employé de commerce, le renversa et les roues lui passèrent sur le corps, lui rompant la colonne vertébrale.

Transporté à lhôtel-Dieu, le malheureux y est mort peu de temps après.

  -  Vendredi, à Esson, prés Thury-Harcourt, le sieur Victor Barassin, demeurant à Condé, marié et père d'un enfant de 14 ans, revenant de travailler à l'église est tombé d'un camion sur lequel il était monté et s'est fendu le crâne. Il est mort peu après. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1920   -   Macabre découverte.   -   On a retrouvé, ces jours-ci, dans un ancien cours d'eau, dit le Bas du Bois de la Vallée, à Esson, le cadavre de Mme Vve Henri, 81 ans, disparue depuis plusieurs semaines de chez son parent, M. Jay, cultivateur à Esson, avec lequel elle demeurait. On ignore s'il y a eu suicide ou accident. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1921  -  Mauvaise chaîne.   -   André Buffard, 13 ans, demeurant à Esson, canton de Thury-Harcourt, profitant de l'absence de ses parents, a fracturé l'armoire et dérobé 610 fr., puis a prit la fuite.

Arrêté le lendemain, ce jeune vaurien a été trouvé en possession de 415 fr. ; le surplus avait été employé à divers achats et à boire dans un café de Thury-Harcourt.

Le débitant sera poursuivi pour avoir servi de l'alcool à un mineur. Buffard avait déjà, précédemment commis un vol au préjudice des époux Lecoq. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1922   -  Un satyre.   -  Le nommé Lazare Hubert, 23 ans, ouvrier mineur à Esson, canton de Thury-Harcourt, poursuivait constamment la fillette de ses voisins, la jeune Valentine Bouquet, 10 ans, laquelle s'échappait toujours.

Il y a quelques jours, Hubert put surprendre l'enfant et se livra sur elle, à des violences ignobles. De plus, il l'a contaminée. Ce satyre a été arrêté. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1923   -  Cour d’Assises.   -   Un vilain personnage   Un ouvrier mineur d'Esson, canton de Thury-Harcourt, Lazare Hubert, 24 ans, est accusé de viol sur la jeune Valenline Bouquet, 10 ans.

En décembre dernier, alors que la fillette se rendait à un puits pour tirer de l'eau. Hubert vint trouver l'enfant et se livra sur elle à une première tentative qui échoua. Un moment après, le satyre la voyant revenir, la rejoignit. Cette fois, il parvint à assouvir son ignoble passion sur la pauvre enfant. Hubert a avoué son crime.

 L'affaire a été jugée à huis clos. Ce triste individu a été condamné à 7 ans de réclusion.  

 Défenseur : Me  Boitel. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1923   -   Pauvre gosse !   -   Un domestique de M. Morin, cultivateur à Esson, canton de Thury-Harcourt, le jeune Constant Denis, 14 ans, qui conduisait une charrette dans laquelle il devait charger du foin, a été écrasé en passant une barrière, entre le pilier de pierre et la roue de la voiture. Transporté chez son patron, il est mort quelques heures après. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1925  -  Incendie de meules.  -  Deux meules de paille de blé, séparées par un intervalle d'un mètre, situées dans un champ en bordure du chemin vicinal d'Esson à Donnay et appartenait à M. Podvin, cultivateur, ont été la proie des flammes.

Le préjudice causé dépasse les 3.500 francs, ces meules n'ayant été assurées que jusqu'au 31 mars dernier.

De l'enquête, Il semble résulter que l’incendie serait dû à une imprudence du jeune D. Camille, âgé 15 ans, domestique cher M. Larue. Ce Jeune homme s'était mis à l'abri entre les deux meules, avait fait une cigarette et avait jeté son tison d'Allumette sur le pailler. Quelques instants après, il rentrait chez son patron, se couchait au bout d'un quart d'heure et à peine couché apprenait que le feu était aux meules de M. Podvin ; se rappelant alors l'histoire de sa cigarette, il pensa qu'il pourrait bien être l'auteur involontaire de l'incendie.

En raison du jeune age de D…. orphelin de père, et dont lare s'occupe peu de lui, M. Podvin a demandé qu'aucune poursuite ne soit exercée. De bons renseignements  sont recueillis sur ce jeune homme.  

 

Février 1926  -  Une Battue.  -   Une battue a été organisée cette semaine par M. le Maire. Tous les chasseurs d'Esson et de Caumont. ainsi que quelques-uns d'Harcourt, y prenaient part. Deux renards et un blaireau ont été abattus, un troisième renard a été blessé.

Le soir un repas, pendant lequel la plus franche gaieté a régné, a réuni les chasseurs et chacun s'est promis de faire mieux la prochaine fois.

 

Octobre 1926  -  Un vilain personnage.  -  Mlle Julia Lelièvre, 18 ans, bonne chez M. Denouanne, cultivateur, gardait les vaches de son patron dans un champ au lieu dit « La Cour ». Comme il pleuvait, elle s'abrita sous un pommier lorsqu'un individu surgit à bicyclette le dos chargé de peaux de lapins, il se mit aussi à l'abri près d'elle et aussitôt commença des propositions malhonnêtes. Mlle Lelièvre ne lui répondit pas, elle alla s'abriter plus loin l'homme la suivit et à la fin excédée, elle le gifla. L'individu la saisit, la prit dans ses bras, et la jetant à terre tenta d'abuser d'elle, aux cris qu'elle poussa, l'homme prit la fuite et disparut.

La jeune fille prévint son patron qui prévint les gendarmes d'Harcourt. Ceux-ci possédant un signalement assez précis, rejoignirent, à Curcy, une roulotte de marchands de peaux de lapins.

L'agresseur fut reconnu pour être le nommé Lainenn Joseph-Eugène, 24 ans, à Caen, domicilié à Falaise, lieu de la Bruyère, qui était en compagnie des frères Jardin Lainenn. Il nia, mis en présence de la jeune fille, il avoua. Il a été écroué à la prison de Caen.

 

Août 1927  -  Triste bilan d'ouverture : un blessé.  -  Dimanche, MM. Léon Avice, 22 ans, Joseph Bottet, 17 ans, son beau-frère, et Pierre Madeselaire, 29 ans, commerçant à Vire, chassaient ensemble près d'Esson, canton de Thury-Harcourt.

Brusquement, un oiseau s'éleva devant eux, le jeune Bottet épaula mais, au même instant, son beau-frère, qui se trouvait à sa droite, obliqua et s'avança rapidement pour tirer également le gibier. Comme il arrivait à 3 mètres de Bottet, celui -ci lâcha son coup, qui vint frapper M. Avice au sommet du crâne, le blessant très grièvement. Transporté dans une  clinique caennaise, M. Avice y a été trépané. On espère le sauver.

Cet accident serait dû à l'inexpérience du jeune Bottet, qui chassait pour la première fois.  

 

Janvier 1932   -   Que sont devenues les boucles d’oreilles ?   -   Mme Eugénie Harivel, née Berthe Marie, 38 ans, cultivatrice à Esson, étant de passage dans la nuit du 6 au 7 octobre 1931, à Marmande (Lot-et-Garonne), coucha à l'Hôtel du Lion d'Or. Avant de se mettre au lit, elle retira ses boucles d'oreilles valant environ mille francs, et les déposa sur la cheminée. Le matin, en quittant l'hôtel, elle omit de les reprendre et ne s'aperçut de son oubli que le soir à Lourdes, but de son voyage.

De retour à Esson, le 14 octobre, elle adressa une lettre recommandée au propriétaire de l'hôtel pour lui demander s'il n'avait pas trouvé ses boucles d'oreilles, mais cette lettre est restée sans réponse.

Lasse d'attendre, Mme Harivel a mis les gendarmes au courant de l'affaire. Elle ne porte pas plainte contre l'hôtelier, mais désire que des recherches soient faites pour retrouver ses bijoux.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   De nouveaux bois flambent dans la région de Falaisienne    -   Un incendie, dû a l'imprudence d'un fumeur, a éclaté à Esson, dans le bois de Beauvoir, appartenant à M. Marie, de Thury-Harcourt. Plusieurs milliers de fagots ont été détruits. Les dégâts sont élevés.

D'autre part, le feu s'est déclaré, à La Hoguette, au lieu dit « Les Boulettes », dans un bois appartenant à M. Bellou, propriétaire à Falaise, et à Mme Vve Lescroart, de La Hoguette. Des bruyères, des fougères et des bourrées ont été la proie des flammes. Les gendarmes de Falaise se sont rendus sur les lieux et, en dépit d'un vent violent, ont réussi à maîtriser le sinistre. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   L’ami du ménage était parti avec la femme et le tandem.   -   Une double mésaventure est survenue au mineur Marie Robert, qui habite depuis deux mois au lieu dit « La Neville », commune d'Esson.

Le dimanche 26 juin, Marie et son épouse firent au cours d'une promenade la rencontre de l'ouvrier agricole Jean Bastard, 31 ans, originaire de Falaise, qu'ils emmenèrent chez eux.

Pendant trois jours, Bastard fut l'hôte du ménage, passant le plus clair de son temps à effectuer des promenades à tandem avec son hôtesse.

Le 29 juin, en rentrant de son travail, M. Marie Robert trouva la maison vide. Son tandem, payé 2 500 francs il y a quelques mois, sa femme et son hôte étaient partis ensemble, pour une destination inconnue.

Ne pouvant se résigner à une perte aussi sensible (nous parlons du tandem) M. Marie se plaignit aux gendarmes de Thury-Harcourt, qui recherchèrent Bastard, relevèrent trace de son passage à Potigny, le retrouvèrent et l'appréhendèrent. Bastard fut conduit à Falaise et présenté à M. le Procureur qui le fit écrouer sous l'inculpation de complicité de vol d'un tandem. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mai 1939   -   Las de souffrir.   -   Depuis 4 ans, M. Louis Leclair, 58 ans, ouvrier agricole, vivait seul dans une maisonnette, en bois, sise en bordure du chemin de Thury-Harcourt à Pont-d’Ouilly gracieusement mise à sa disposition par Mme Godillon, débitante.

N'ayant pas vu son locataire depuis le 8 mai, cette dame fit part de ses inquiétudes à M. Denorme. Tous deux allèrent voir ce qui se passait dans la maison de Leclair.

Celui-ci était à demi-allongé sur son lit, la partie supérieure du corps étant suspendue par une corde dont l'extrémité était fixée à la cloison.

Appelé à son tour, M. Harel accourut et coupa la corde.

A coté du corps, était soigneusement plié un papier par lequel Leclair annonçait à ses enfants que, souffrant trop, il se donnait la mort.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1940  -  A la mémoire d'an brave.  -  Hier un service solennel a été célébré, au milieu d'une très nombreuse assistance, à la mémoire du maréchal des logis Marcel Dequaindry décédé à l'hôpital militaire de Valenciennes, le 16 vrier dernier.
Président de la section de J. A.C., animateur dévoué de l'équipe des
scouts, ce militant d'action catholique avait su conquérir et garder l'estime et l'affection de tous. Après la messe qu'il célébra, M. l'abbé Renard, curé d'Esson, évoqua la belle figure et l'âme si néreuse de celui qui avait pris comme devise « Servir toujours ».
L'absoute fut donnée par M. l'abbé Hue, aumônier diocésain de la J. A. C..
Puis les assistants se tendirent en procession au monument des soldats de la Grande Guerre, M. le comte d'Harcourt, sénateur, offrit à la famille du premier soldat d'Esson mort pour la France, la douloureuse sympathie de toute la population.  

 

Juin 1943   -   Les feux de genêts,   -   Ces temps derniers, il a été constaté par les Autorités Allemandes que la population civile omet, lorsqu'elle brûle des genêts épineux, d'éteindre le  feu quand survient la nuit. Il en résulte un grave danger pour la sécurité de la population. Il est rappelé que les feux de genêts et de landes ne peuvent être allumés qu'au cours de la matinée et que, conformément au paragraphe 44 de l'ordonnance du Militaerbefehlschaber in Frankreich pour la protection des forces d'occupation du 18 décembre 1942, l'allumage de feu en plein air durant l'obscurité est passible de sanctions. 

 

Août 1943   -   Fait divers.   -   Trois garnements d'Esson, de 8 et 10 ans, ont brisé des vitraux de l'église de Fresney-le-Puceux à coups de cailloux, causant pour 10.000 fr. de dégâts. Leur coup fait, les petits malfaiteurs n'ont même pas respecté la plaque des morts de la commune ni la statue de Ste Thérèse qu'ils ont souillés. Une sévère correction s'impose. Trois garnements d'Esson, de 8 et 10 ans, ont brisé des vitraux de l'église de Fresney-le-Puceux à coups de cailloux, causant pour 10.000 fr. de dégâts. Leur coup fait, les petits malfaiteurs n'ont même pas respecté la plaque des morts de la commune ni la statue de Ste Thérèse qu'ils ont souillés. Une sévère correction s'impose.  

 

Avril 1946  -  Pauvre gosse…..  -  Sur la plainte de voisins, la gendarmerie enquête au sujet de mauvais traitements dont serait victime l’un des sept enfants des époux Raymond B……., demeurant à Esson. Le pauvre petit Marcel, âgé de 6 ans, resterait fréquemment dehors, à peine vêtu, et serait frappé par ses frères sous l’œil indifférent des parents. Ceux-ci protestent contre ces accusations. (Source : Le Bonhomme Libre) 

 

Décembre 1947  -  Un trou dans la barrique.  -  Armand Dequaindry, cantonnier à Esson, a été victime d’un vol de 200 litres de pur jus commis par des inconnus qui ont fait sauter le cadenas fermant la porte de sa cave. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -  Un incendie à Esson.   -   Durant la nuit un incendie s'est déclaré au domicile de M. Le Digabel, vétérinaire à Esson. Une flammèche tombée de la cheminée d'une chambre a provoqué des dégâts assez importants au plancher et aux objets mobiliers. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   Des bruyères flambent à Esson.  -   Un sinistre s'est déclaré sur la colline de Bonne-Nouvelle, détruisant un hectare de bruyères, propriété de Mme Delrio. Les gendarmes et les pompiers avec l'aide des habitants de la commune ont maîtrisé l'incendie. (Source  : Le Bonhomme Libre)

ESSON (Calvados) -  L'Église

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