1er Juin 2025 |
EUN
SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS
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ESSON |
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Canton de Thury-Harcourt |
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Août
1850 - Cour d’Assises du Calvados.
- Audience
du 5 août. -
Le nommé Leroy demeurant à Esson, s'introduisit le 22 avril, a l'aide
d'effraction, dans une maison isolée à Nouant, et s'échappant par la
fenêtre, fut arrêté venant de prendre dans l'armoire du sieur
Delalande une somme de 6 fr. 65 centimes. II ne faisait que sortir de
prison pour vagabondage, il a été condamné à 5 ans d'emprisonnement. -
Le nommé Méry, journalier, subira 6 ans de travaux forcés, pour avoir
commis, le 22 avril, un attentat à la pudeur sur une petite fille de 9
ans et lui avoir communiqué une maladie honteuse.
(Source : Le
Journal de Honfleur)
Septembre
1860 - Découverte d’un cadavre.
- Samedi,
on a retiré de l'Orne, sur le territoire de la commune d'Esson, le
cadavre d'un pauvre aveugle, le nommé Brion (Jacques-François), âgé
de 52 ans, né à Culey-le-Patry, demeurant à Placy, canton d'Harcourt.
Le sieur Brion avait quitté son domicile, le 20, pour se rendre à
Saint-Rémy, on suppose qu'il s'est égaré dans un herbage sur le bord
de la rivière, où il a dû tomber accidentellement. ( L’Ordre et la
Liberté)
Février
1863 -
Par arrêtés en date des 4 et 7 février.
- M. le préfet du
Calvados a nommé :
Juin 1864 - Les suicides. - Mercredi 21 juin, un nommé Vincent Leforestier, demeurant à Esson, canton d'Harcourt, s'est pendu au pied de son lit. Il paraît que, quelques jours auparavant, la femme de ce malheureux, étant à garder sa vache, fut renversée et traînée pendant un certain temps par cet animal, de sorte que, quand on put venir à son secours, elle avait des blessures graves, notamment au visage. Cet accident affecta beaucoup le sieur Leforestier, convaincu que sa femme allait succomber, et voulant mourir avant elle, il attacha une ficelle au pied de son lit et s'étrangla. - Le lendemain jeudi, dans le même canton, à Acqueville, un sieur Dominique Dudouit, qui donnait, dit-on, depuis quelque temps, des signes d'aliénation mentale, s'est aussi suicidé en se pendant au pied de son lit. (l’Ordre et la Liberté)
Août
1868
- Un incendie. -
Dimanche, un commencement d'incendie accidentel a éclaté Esson,
vers 4 heures du soir, et a détruit un hectare environ du bois de
Milieharts, appartenant à M. le comte
Septembre 1872 - Infanticide. - Vendredi soir à Esson, canton d'Harcourt, la nommée Augustine Martine, âgée de 29 ans, est accouchée, pendant qu’elle était aux champs à garder des bestiaux, d'un enfant du sexe féminin. Quelques instants après, cette malheureuse, prenait la funeste résolution d'étouffer son enfant avec le cordon de son tablier, et d’enfouire le cadavre de sa victime, dans un trou qu'elle a creusé au pied d’une haie, dans l’espoir sans, doute, de faire disparaître Ies traces de son inconduite et de son crime. La justice, informée de se fait, s'est rendue sur les lieux dans la nuit du 31 août au 1er septembre, et a fait des recherches, qui ont amené la découverte du cadavre et l'arrestation de la coupable.
Juillet 1874 - La canicule. - Le 24 juillet, a commencé la canicule, qui finira le 26 du mois prochain. Beaucoup de personnes croient que ce temps correspond aux plus fortes chaleurs de l’année. Nous en avons la preuve contraire cette année.
Juillet 1874 - Le réchauffement climatique. - La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.
Août 1874 - Vol dans une chapelle. - Un malfaiteur s'est introduit la semaine dernière dans la chapelle Bonne-Nouvelle, à Esson. Après avoir brisé les carreaux d'une fenêtre, il a pu se glisser entre les barreaux fort rapprochés et pénétrer dans la chapelle, qui a été fouillée de fond en comble. Les troncs ont été fracturés et vidés, mais ils ne contenaient guère qu'une somme de 4 à 5 francs. Deux placards situés derrière l'autel ont été forcés, le malfaiteur, a pris une bouteille de vin rouge et n'a pas touché aux vases sacrés. Enfin, il s'est retiré en forçant la serrure de la porte d'entrée de la chapelle.
Décembre 1876 - Écoles. - Le ministre de l'instruction publique a accordé à la commune de St-Ouen-le-Pin un secours supplémentaire de 3 000 fr. pour expropriation d'une maison d'école ; A la commune de Moutiers-en-Cinglais, 600 fr. pour réparation de la maison d'école ; A la commune d'Epaney, 1 200 fr. pour réparation de la maison d'école ; A la commune d'Esson, 4 000 f. pour construction d'une maison d'école.
Septembre
1892 -
Incendie. -
Un incendie dont
la cause est inconnue s'est déclaré au village de la Maladrerie,
commune d'Esson, et a consumé en partie un corps de bâtiment,
appartenant à M. Julienne, à Mme veuve Chanot et à M. Em. Lecomte.
Perte, 6 500 fr. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Messe
harmonisée. A l'issue des vêpres, la statue de la Vierge sera portée
triomphalement à travers les lacets, jusqu'au pied de la montagne.
Après le sermon, procession aux flambeaux. Salut en musique. Le soir,
embrasement de la montagne, de la chapelle et feu d'artifice. Sous des
tentes dressées au pied de la montagne, les étrangers pourront, pour
un prix modique, prendre leurs repas. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1893 -
Incendie. -
Dans
la nuit de jeudi, un incendie a détruit une grange isolée d'Esson et
les récoltes qu'elle contenait. L'immeuble appartient au sieur
Blanchard, de Condé-sur-Noireau, et les récoltes au maire. L'immeuble
seul était assuré. On croit cet incendie dû à la malveillance. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 -
Une controverse
interrompue. -
Les
missions du Jubilé n'ont pas produit de bons fruits partout. A Esson,
au milieu de la controverse, l'instituteur aurait, paraît-il, prié le
curé de faire sortir un individu légèrement pris de boisson qui ne
disait rien, mais se trouvait assis auprès de personnes en train de
causer. Il y a eu des coups d'échangés et des vêtements de
déchirés. Les gendarmes d'Harcourt sont venus faire une enquête. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin 1900 - A éclaircir. - Le sieur Pierre Nicolle, cultivateur à Esson, près Thury-Harcourt, a été victime d'un vol de 1 000 fr. Le sieur Nicolle soupçonne fortement une jeune personne à laquelle il avait promis de laisser son bien en échange de soins assidus. L'enquête
fera savoir si cette personne s'est payée d'avance ou si la somme a
été volée par des rôdeurs. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 -
Morts
accidentelles. -
Le sieur Albert
Marie, marchand de légumes à Luc-sur-Mer, passait boulevard St-Pierre,
à Caen, vis-à-vis le marché couvert, conduisant son cheval par la
bride. Une carriole venant en sens inverse et, conduite à une vive
allure par le jeune Alexis Stillière, 17 ans, employé de commerce, le
renversa et les roues lui passèrent sur le corps, lui rompant la
colonne vertébrale.
Transporté
à l’hôtel-Dieu,
le malheureux y est mort peu de temps après. - Vendredi, à Esson, prés Thury-Harcourt, le sieur Victor Barassin, demeurant à Condé, marié et père d'un enfant de 14 ans, revenant de travailler à l'église est tombé d'un camion sur lequel il était monté et s'est fendu le crâne. Il est mort peu après. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1920 - Macabre
découverte. -
On a retrouvé, ces jours-ci, dans un ancien cours d'eau, dit le
Bas du Bois de la Vallée, à Esson, le cadavre de Mme Vve Henri, 81
ans, disparue depuis plusieurs semaines de chez son parent, M. Jay,
cultivateur à Esson, avec lequel elle demeurait. On ignore s'il y a eu
suicide ou accident. (Source : Le
Avril
1921 -
Mauvaise chaîne. -
André
Buffard, 13 ans, demeurant à Esson, canton de Thury-Harcourt, profitant
de l'absence de ses parents, a fracturé l'armoire et dérobé 610 fr.,
puis a prit la fuite. Arrêté
le lendemain, ce jeune vaurien a été trouvé en possession de 415 fr.
; le surplus avait été employé à divers achats et à boire dans un
café de Thury-Harcourt. Le débitant sera poursuivi pour avoir servi de l'alcool à un mineur. Buffard avait déjà, précédemment commis un vol au préjudice des époux Lecoq. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1922 - Un satyre. - Le nommé Lazare Hubert, 23 ans, ouvrier mineur à Esson, canton de Thury-Harcourt, poursuivait constamment la fillette de ses voisins, la jeune Valentine Bouquet, 10 ans, laquelle s'échappait toujours. Il
y a quelques jours, Hubert put surprendre l'enfant et se livra sur elle,
à des violences ignobles. De plus, il l'a contaminée. Ce satyre a
été arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1923 - Cour d’Assises. - Un vilain personnage — Un ouvrier mineur d'Esson, canton de Thury-Harcourt, Lazare Hubert, 24 ans, est accusé de viol sur la jeune Valenline Bouquet, 10 ans. En décembre dernier, alors que la fillette se rendait à un puits pour tirer de l'eau. Hubert vint trouver l'enfant et se livra sur elle à une première tentative qui échoua. Un moment après, le satyre la voyant revenir, la rejoignit. Cette fois, il parvint à assouvir son ignoble passion sur la pauvre enfant. Hubert a avoué son crime. L'affaire a été jugée à huis clos. Ce triste individu a été condamné à 7 ans de réclusion. —
Défenseur : Me Boitel.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1923 - Pauvre gosse !
- Un
domestique de M. Morin, cultivateur à Esson, canton de Thury-Harcourt,
le jeune Constant Denis, 14 ans, qui conduisait une charrette dans
laquelle il devait charger du foin, a été écrasé en passant une
barrière, entre le pilier de pierre et la roue de la voiture.
Transporté chez son patron, il est mort quelques heures après.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1925 -
Incendie de meules.
-
Deux
meules
de paille
de blé,
séparées
par un
intervalle d'un
mètre,
situées
dans
un champ
en bordure
du chemin
vicinal
d'Esson
à Donnay
et appartenait
à M.
Podvin,
cultivateur,
ont été
la proie
des flammes. Le
préjudice
causé dépasse
les 3.500
francs,
ces meules
n'ayant
été
assurées
que jusqu'au
31 mars
dernier. De
l'enquête,
Il semble
résulter
que
l’incendie serait
dû à une imprudence
du jeune
D. Camille,
âgé
15 ans,
domestique
cher
M. Larue.
Ce Jeune
homme
s'était
mis à
l'abri
En
raison
du jeune
age de
D…. orphelin
de père,
et dont
la
mère
s'occupe
peu
de lui,
M. Podvin
a demandé
qu'aucune
poursuite
ne soit
exercée.
De bons
renseignements sont recueillis
sur ce
jeune
homme.
Février 1926 - Une Battue. - Une battue a été organisée cette semaine par M. le Maire. Tous les chasseurs d'Esson et de Caumont. ainsi que quelques-uns d'Harcourt, y prenaient part. Deux renards et un blaireau ont été abattus, un troisième renard a été blessé. Le soir un repas, pendant lequel la plus franche gaieté a régné, a réuni les chasseurs et chacun s'est promis de faire mieux la prochaine fois.
Octobre
1926 -
Un vilain personnage.
-
Mlle
Julia
Lelièvre,
18 ans,
bonne
chez
M. Denouanne,
cultivateur,
gardait
les vaches
de son
patron
dans
un champ
au lieu
dit «
La Cour ».
Comme
il pleuvait,
elle
s'abrita
sous
un pommier
lorsqu'un
individu
surgit
à bicyclette
le dos
chargé
de peaux
de lapins,
il se
mit aussi
à l'abri
près
d'elle
et aussitôt
commença
des propositions
malhonnêtes.
Mlle
Lelièvre
ne lui
répondit
pas,
elle
alla
s'abriter
plus
loin l'homme
la suivit
et à
la fin
excédée,
elle
le gifla.
L'individu
la saisit,
la prit
dans
ses bras,
et la
jetant
à terre
tenta
d'abuser
d'elle,
aux cris
qu'elle
poussa,
l'homme
prit
la fuite
et disparut.
La
jeune
fille
prévint
son patron
qui prévint
les gendarmes
d'Harcourt.
Ceux-ci
possédant
un signalement
assez
précis,
rejoignirent,
à Curcy,
une roulotte
de marchands
de peaux
de lapins. L'agresseur
fut reconnu
pour
être
le nommé
Lainenn
Joseph-Eugène,
24 ans,
né à
Caen, domicilié
à Falaise,
lieu
de la
Bruyère,
qui était
en compagnie
des frères
Jardin
Lainenn.
Il nia,
mis en
présence
de la
jeune
fille,
il avoua.
Il a
été
écroué
à la
prison
de Caen.
Août
1927 -
Triste bilan d'ouverture : un blessé.
- Dimanche,
MM. Léon Avice, 22 ans, Joseph Bottet, 17 ans, son beau-frère, et
Pierre Madeselaire, 29 ans, commerçant à Vire, chassaient ensemble
près d'Esson, canton de Thury-Harcourt. Brusquement,
un oiseau s'éleva devant eux, le jeune Bottet épaula mais, au même
instant, son beau-frère, qui se trouvait à sa droite, obliqua et
s'avança rapidement pour tirer également le gibier. Comme il arrivait
à 3 mètres de Bottet, celui -ci lâcha son coup, qui vint frapper M.
Avice au sommet du crâne, le blessant très grièvement. Transporté
dans une clinique caennaise, M. Avice y a été trépané. On
espère le sauver. Cet
accident serait dû à l'inexpérience du jeune Bottet, qui chassait
pour la première fois.
Janvier
1932 -
Que sont devenues les boucles d’oreilles ?
- Mme
Eugénie Harivel, née Berthe Marie, 38 ans, cultivatrice à Esson,
étant de passage dans la nuit du 6 De retour à Esson, le 14 octobre, elle adressa une lettre recommandée au propriétaire de l'hôtel pour lui demander s'il n'avait pas trouvé ses boucles d'oreilles, mais cette lettre est restée sans réponse. Lasse d'attendre, Mme Harivel a mis les gendarmes au courant de l'affaire. Elle ne porte pas plainte contre l'hôtelier, mais désire que des recherches soient faites pour retrouver ses bijoux. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - De nouveaux bois flambent dans la région de
Falaisienne -
Un incendie, dû a l'imprudence
d'un fumeur, a éclaté à Esson, dans le bois de Beauvoir, appartenant
à M. Marie, de Thury-Harcourt. Plusieurs milliers de fagots ont été détruits. Les dégâts sont
élevés. D'autre
part, le feu s'est déclaré, à La Hoguette, au lieu dit «
Les Boulettes », dans un bois appartenant à M. Bellou, propriétaire à Falaise, et à Mme Vve Lescroart, de La
Hoguette. Des bruyères, des fougères et des bourrées ont été la proie des flammes. Les gendarmes
de Falaise se sont rendus sur les lieux et, en dépit d'un vent
violent, ont réussi à maîtriser le sinistre. (Source :
Le Moniteur du Calvados) Juillet
1938 -
L’ami
du ménage était parti avec la femme et le tandem.
- Une
double mésaventure est survenue au mineur Marie Robert, qui habite
depuis deux mois au lieu dit « La Neville », commune d'Esson. Le
dimanche 26 juin, Marie et son épouse firent au cours d'une promenade
la rencontre de l'ouvrier agricole Jean Bastard, 31 ans, originaire de
Falaise, qu'ils emmenèrent chez eux. Pendant
trois jours, Bastard fut l'hôte du ménage, passant le plus clair de
son temps à effectuer des promenades à tandem avec son hôtesse. Le
29 juin, en rentrant de son travail, M. Marie Robert trouva la maison
vide. Son tandem, payé 2 500 francs il y a quelques mois, sa femme et
son hôte étaient partis ensemble, pour une destination inconnue. Ne
pouvant se résigner à une perte aussi sensible (nous parlons du
tandem) M. Marie se plaignit aux gendarmes de Thury-Harcourt, qui
recherchèrent Bastard, relevèrent trace de son passage à Potigny, le
retrouvèrent et l'appréhendèrent. Bastard fut conduit à Falaise et
présenté à M. le Procureur qui le fit écrouer sous l'inculpation de
complicité de vol
d'un tandem.
(Source : Le Moniteur du Calvados) Mai
1939 -
Las de souffrir. - Depuis
4 ans, M. Louis Leclair, 58 ans, ouvrier agricole, vivait seul dans une
maisonnette, en bois, sise en bordure du chemin de Thury-Harcourt à
Pont-d’Ouilly gracieusement mise à sa disposition par Mme Godillon,
débitante. N'ayant
pas vu son locataire depuis le 8 mai, cette dame fit part de ses
inquiétudes à M. Denorme. Tous deux allèrent voir ce qui se passait
dans la maison de Leclair. Celui-ci
était à demi-allongé sur son lit, la partie supérieure du corps
étant suspendue par une corde dont l'extrémité était fixée à la
cloison. Appelé
à son tour, M. Harel accourut et coupa la corde. A
coté du corps, était soigneusement plié un papier par lequel Leclair
annonçait à ses enfants que, souffrant trop, il se donnait la mort. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1940 -
A
la mémoire d'an
brave.
- Hier
un service
solennel a
été célébré,
au milieu
d'une très
nombreuse
assistance, à
la mémoire
du maréchal
des logis
Marcel Dequaindry
décédé à
l'hôpital militaire
de Valenciennes,
le 16
février
dernier.
Juin 1943 - Les feux de genêts, - Ces temps derniers, il a été constaté par les Autorités Allemandes que la population civile omet, lorsqu'elle brûle des genêts épineux, d'éteindre le feu quand survient la nuit. Il en résulte un grave danger pour la sécurité de la population. Il est rappelé que les feux de genêts et de landes ne peuvent être allumés qu'au cours de la matinée et que, conformément au paragraphe 44 de l'ordonnance du Militaerbefehlschaber in Frankreich pour la protection des forces d'occupation du 18 décembre 1942, l'allumage de feu en plein air durant l'obscurité est passible de sanctions.
Août
1943 -
Fait divers. -
Trois
garnements d'Esson, de 8 et 10 ans, ont brisé des vitraux de l'église
de Fresney-le-Puceux à coups de cailloux, causant pour 10.000 fr. de
dégâts. Leur coup fait, les petits malfaiteurs n'ont même pas
respecté la plaque des morts de la commune ni la statue de Ste
Thérèse qu'ils ont souillés. Une sévère correction s'impose.
Avril 1946 - Pauvre gosse….. - Sur la plainte de voisins, la gendarmerie enquête au sujet de mauvais traitements dont serait victime l’un des sept enfants des époux Raymond B……., demeurant à Esson. Le pauvre petit Marcel, âgé de 6 ans, resterait fréquemment dehors, à peine vêtu, et serait frappé par ses frères sous l’œil indifférent des parents. Ceux-ci protestent contre ces accusations. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Un trou dans la barrique. -
Armand Dequaindry, cantonnier à Esson, a été victime d’un
vol de 200 litres de pur jus commis par des inconnus qui ont fait sauter
le cadenas fermant la porte de sa cave. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948 -
Un incendie à Esson. -
Durant
la nuit un incendie s'est déclaré au domicile de M. Le Digabel,
vétérinaire à Esson. Une flammèche tombée de la cheminée d'une
chambre a provoqué des dégâts assez importants au plancher et aux
objets mobiliers. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1949
-
Des bruyères flambent à Esson.
-
Un sinistre s'est déclaré sur la colline de Bonne-Nouvelle,
détruisant un hectare de bruyères, propriété de Mme Delrio. Les
gendarmes et les pompiers avec l'aide des habitants de la commune ont
maîtrisé l'incendie. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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ESSON (Calvados) - L'Église |
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