1er Novembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU
CALVADOS |
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ESTRÉES - la - CAMPAGNE |
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Canton de Bretteville-sur-Laize |
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Un soir, le sieur Bourrée plaça son gilet à la tête de son lit, il y avait dans l'une des poches une somme de cent dix francs. Trois ou quatre jours après il s'aperçut qu'on lui avait volé dix francs, Bourrée soupçonna Lerebours. Vers la fin du même mois, une nouvelle soustraction fut commise dans la maison Lerebours y était resté seul, ce qui fit que son maître le soupçonna de nouveau, le lendemain, Lerebours partit sans prévenir le sieur Bourrée. Celui-ci fut alors plus convaincu que jamais. Il partit pour St-Vigor-Des-Mézerets où était allé Lerebours, et l'ayant trouvé, il lui reprocha le vol et obtint l'aveu de sa culpabilité. Lerebours a néanmoins été acquitté. ( source : Journal de Honfleur)
Novembre 1847 - Nouvelles locales. - On lit dans le Journal de Caen du 12 novembre : Nous avons encore à signaler aujourd'hui des pratiques infâmes qui peuvent compromettre la santé, la vie même des marins, cette partie de la société d'autant plus digne d'une juste sollicitude qu'elle est impuissante à résister au mal qui la menace. » Il existe dans la commune d'Estrées un individu qui achète, à bas prix, les animaux atteints de maladies incurables et contagieuses, il reçoit même les animaux morts, quelque soit leur état, les débite et les sale. La viande ainsi préparée est livrée au commerce et particulièrement vendue à Honfleur, où, sans doute, elle est donnée pour nourriture aux matelots de ce port, qui font la navigation au long-cours. Nous espérons que les autorités locales s'empresseront de réprimer cette coupable industrie. Nous
recommandons aux administrateurs du port de Honfleur, par lequel ces
marchandises s'écoulent, d'en surveiller l'entrée, et aux négociants,
que cela intéresse à un si haut degré, à se tenir en garde contre une
fraude qui explique le discrédit dans lequel sont tombées les salaisons
de notre pays. (source : Journal de Honfleur)
Février 1849 - Avis aux cultivateurs. - La culture du Ricin ( Palma Christi ) est le moyen le plus sûr de chasser les taupes d'un terrain qu'elles envahissent et bouleversent. Deux pieds de Ricin, par arc, suffisent pour en chasser les taupes. La culture de cette plante est facile et son produit utilisé dans les pharmacies. Il serait bon de se précautionner de graines pour en semer dans les potagers, les jardins, les prairies. (source Journal de Honfleur)
Mars 1849 - Cour d'assises du Calvados. - Présidence de M le conseiller Le Menuet de la Juganniére. Audience du 13. Le
nommé Jacques-François Bisson avait du 12 au 14 mai dernier, à
Estrées-la-Campagne, soustrait de l'argent au préjudice de la veuve
Tardif. Ce vol avait été précédé Déclaré coupable, mais avec des circonstances atténuantes, Bisson a été condamné à 4 ans de prison et aux frais. — Dans la nuit du 8 au 9 septembre dernier, à Montviette, le nommé Pierre Dupont porta volontairement des coups et fit des blessures à son père légitime. Grâce à l'admission des circonstances atténuantes, Dupont ne subira qu'une année d'emprisonnement. (source Journal de Honfleur)
Avril 1860 - Des vols. - Dans les premiers jours du mois d'avril, à deux reprises différentes, 4 agneaux ont été volés au préjudice du sieur Exupère Daune, cultivateur à Acqueville. Le 16 du même mois, un pantalon et une bourse en cuir, renfermant 3 francs, ont encore été volés au préjudice du sieur Auguste Frillet, domestique à Estrées-la-Campagne. L'auteur
présumé de ces vols est entre les mains de la justice. ( L’Ordre et la
Liberté)
Mars 1865 - Par arrêté. - M. le préfet du Calvados, en date du 22 février : M. Lemarchand, instituteur public au Plessis-Grimoult, est nommé aux mêmes fonctions à Estrées-la-Campagne, en remplacement de M. Manvieu, qui est nommé au Plessis-Grimoult. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre 1869 - Fait divers. - Jeudi, 1er de ce mois, vers cinq heures du matin, un incendie s'est déclaré dans la commune d'Estrées-la-Campagne, et a détruit un meulon de fourrages et la plus grande partie des bâtiments d'exploitation, remplis de récoltes, de la ferme exploitée par M. Bacon et appartenant à M. Lechevallier, ancien avoué à Falaise. La cause de ce sinistre est inconnue.
Décembre
1869 -
Fait divers.
- La poste, ne
pouvant égaler la vitesse de la télégraphié, essaie au moins
d'accroître la rapidité des correspondances. Dans ce but, les facteurs ruraux vont être autorisés à prendre le chemin de fer toutes les fois qu'il conduira aux communes qu'ils ont à desservir, Nous applaudissons franchement à cette mesure, qui apportera une grande célérité dans la correspondance et qui améliorera la situation pénible des facteurs qui desservent la campagne.
Février 1894 - Mouvement de la population. - D'un rapport inséré au Journal officiel, il résulte qu'il y a eu dans le Calvados en 1892, 8 616 naissances ; 10 672 décès ; 3 054 mariages et 89 divorces, excédent des décès, 2 056. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1894 -
Le
froid.
-
L'hiver
nous est revenu brusquement cette semaine. Mardi matin le thermomètre
marquait 4 degrés au-dessous de zéro et mercredi 6 degrés.
(Source : Le
Bonhomme
Mars
1894 -
Mort accidentelle. -
Mercredi,
à Estrées-la-Campagne, la nommée Aimée Robbe, ancienne domestique, 75
ans, a été trouvée asphyxiée dans sa maison. On présume que cette
malheureuse s'est endormie sur sa chaise et que sa chaufferette a
communiqué le feu à ses vêtements que l'on a trouvés en partie
brûlés. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre 1894 - Une leçon. - Un incident des plus tristes s'est passé à Estrées-la-Campagne. Le curé était en désaccord avec l'un de ses paroissiens. Le vieillard tomba malade. Cet homme refusa-t-il les secours de la religion, ou le prêtre ne voulut-il pas les lui administrer ? Nous ne savons. Le vieillard meurt et le curé, après en avoir référé à l'évêché, refuse de l'inhumer. C'est donc civilement qu'a eu lieu le convoi, suivi par toute la population. Au cimetière, les assistants se sont agenouillés et, d'une voix émue, ont récité le « Pater » pour ce malheureux rejeté du sein de l'Église. Quelle leçon ! (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1896 - Coups mortels. - Nous avons annoncé l'arrestation de Victor Hubert , ancien entrepreneur à Estrées-la-Campagne, pour coups ayant occasionné la mort de sa femme. Voici de nouveaux détails : Victor Hubert a 37 ans. Très souvent, lorsqu’il rentrait chez lui, il trouvait sa femme ivre-morte et rien de prêt pour le repas. L'autre soir, la femme Hubert ne pouvait plus rentrer lorsque son mari rentra. Après quelques mots de colère, celui-ci donna à sa femme une gifle et un coup de pied, qui l’envoya rouler à terre. Après lui avoir demandée à monter à sa chambre, il alla soigner ses chevaux. En rentrant, il trouva sa femme, tombée au pied de l'escalier qu’elle avait voulu descendre. Il la remonta et la coucha sans s’en préoccuper autrement. Le lendemain matin, la femme râlait et expierait. Hubert prévenait alors le maire et demandait un médecin. Celui-ci refusait le permis d'inhumer et le parquet était prévenu. A la suite de l'autopsie, Hubert fut arrêté. La petite fille des époux Hubert, âgée d'une dizaine d années, a été recueillie par des parents en attendant qu'il soit statué, sur son père qui se défend d'avoir voulu tuer sa femme. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1896 - L’affaire. - Il y a six semaines, le sieur Hubert, ancien entrepreneur à Estrées-la-Carapagne, en rentrant chez lui le soir, trouva sa femme ivre-morte, étendue sur le sol. Il la releva et lui donna un soufflet et un coup de pied au bas des reins. La femme Hubert tomba la tète la première le long de la muraille. Montée
à sa chambre, elle voulut redescendre et dégringola toutes les marches
de l'escalier, au bas duquel elle tomba, se faisant à la base du crâne
une lésion des plus graves. Elle se releva néanmoins et sortit dans la
cour où elle roula sur le fumier. Son mari la releva, la transporta sur
son dos dans sa chambre et la coucha. Le lendemain matin, Hubert
s'aperçut que sa femme était morte. Une enquête fut ouverte. Le
médecin-légiste constata que les coups portés par le mari à sa femme
n'avaient aucune
relation directe avec la
mort de celle-ci, qui avait succombé a une congestion cérébrale. Elle
était alcoolique au plus haut degré. Le tribunal de Falaise a condamné
Hubert
Décembre
1896 -
Brûlé vif.
- Le
sieur Prosper Jardin, maçon, conseiller municipal d'Estrées-la-Campagne,
canton de Bretteville-sur-Laize, a été trouvé tombé dans son feu. Il
était entièrement carbonisé. (
Le
Bonhomme Normand )
Janvier 1899 - Tombée dans un trou. - Dimanche, à Estrées, la nommée Augusta Girois, femme Butor, 47 ans, de Bretteville-le-Rabet, a été trouvée morte, la tête en bas dans un trou au bord de la route. La veille, les époux Butor avaient bu ensemble à Estrées et s'étaient quittés vers 9 heures du soir, la femme ne voulant pas rentrer. On suppose qu'elle est tombée où on l'a trouvée et que, n'ayant pu se relever, elle a succombé à une congestion. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Le repos du dimanche. -
Heureux du
succès obtenu, un certain nombre d'employés ont manifesté dimanche, un
peu bruyamment, leur contentement. Des cris ont été poussés devant des
magasins qui se disposaient à fermer. Le
comité invite les employés au calme : c'est par la persuasion et non par
l'intimidation qu'ils arriveront à un résultat. Nous
prévenons nos lecteurs de ne pas venir acheter le dimanche après midi à
Caen, car, les principaux magasins étant fermés, ils trouveraient visage
de bois. — Les boulangers n'ont pas pu encore s'entendre pour fermer de 2 à 7 heures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1899 - Les récoltes. - Elles ont belle apparence. Les foins bien récoltés sont en abondance, mais ils conserveront leur prix par suite du manque de regains. — Pour les pommes, il y a du pour et du contre. On croit généralement à une récolte au-dessous de la moyenne. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1899 - Manœuvres. - Le 5e est allé faire trois jours de manœuvres de régiment à Langannerie, Mézières, Estrées-la-Campagne et Cintheaux. Le bataillon du 36e en garnison à Falaise représentait l'ennemi. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1899 - Accident causé par une automobile. - Le sieur Fontaine, cultivateur à Estrées-la-Campagne, suivait la route de Caen, revenant à Estrées. Il était monté dans sa voiture et n'aperçut pas une automobile qui venait à sa rencontre. Surpris par les appels de trompe, les chevaux eurent peur. Le sieur Fontaine voulut descendre et tomba si malheureusement qu'une roue lui passa sur le corps, il eut un bras et une jambe brisés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Concession de Mines. -
Les
demoiselles de Mecflet, domiciliées à Estrées-la-Campagne ; les sieurs
de Mecflet, sous-intendant militaire à Reims ; Pierre Tastemain,
industriel ; Victor Mullois, pharmacien ; Adolphe Pouettre, courtier de
commerce, domiciliés à Caen, sollicitent une concession de mines de fer
sur le territoire de Saint-Germain-le-Vasson, Fontaine-le-Pin,
Grainville-Langannerie, Estrées-la-Campagne, Soumont-St-Quentin,
Ouilly-le-Tesson, Potigny, Bons-Tassilly,
Février 1901 - Arrestation mouvementée. - Les agents des contributions indirectes de Langannerie ont pincé en flagrant délit de fraude le sieur Hubert, d'Estrées-la-Campagne, canton de Bretteville-sur-Laize, au moment où il entrait dans sa cour avec un chargement de sept fûts, renfermant 261 litres d'eau-de-vie de cidre. Avant même que le sieur Hubert eut quitté son siège, ils s'emparèrent de la bride du cheval, mais le sieur Hubert, surpris, sauta de sa voiture, entra chez lui et revint armé de son fusil. Après une lutte de trois quarts d'heure, revolver au poing, les commis ne purent sauver qu'un seul fût, Hubert ayant défoncé les six autres à coups de hachette, il a été arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1901 - Mort dans l’église. - Le sieur Paul Bacon, 75 ans, propriétaire à Estrées-la-Campagne, canton de Bretteville-sur-Laize, est mort d'apoplexie en arrivant dimanche, à sa place, à l'église pour assister à la messe. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1901 - Accidents. - Un domestique du sieur Louis Bardel, maire de Mesnil-Mauger, est tombé sous les roues d'un banneau qui lui a scalpé la tête : c'est miracle qu'elle n'ait pas été broyée. — Le sieur Bordel, employé comme mécanicien chez un entrepreneur de battage, à Villy, près Falaise, a eu le pied pris dans sa machine et en tombant s'est fracturé deux côtes. — La jeune Germaine Bisson, servante à Estrées-la-Campagne, près Bretteville-sur-Laize, a été grièvement blessée à la figure par la manivelle d'un puits où elle tirait de l'eau. — La demoiselle Marguerite Legoubin, 22 ans, servante de ferme à Saint-Martin-de-Mieux, près Falaise, allait donner à manger à un cheval, quand l'animal, qu'elle n'avait pas l'habitude de soigner, lui lança en pleine figure, une ruade qui l'envoya rouler à terre. — La voiture faisant le service de la poste a renversé, le soir, à Ouistreham, le jeune Rival, 7 ans, écolier, demeurant chez ses parents. Le pauvre enfant a eu deux doigts de la main droite écrasés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1902 - Exploits de brigands.
- Des malfaiteurs restés inconnus, au nombre de deux ou
trois, se sont introduits, dans la nuit de samedi à dimanche, dans une
maison sise à Estrées-la-Campagne, qu'habitaient M. Denize, cultivateur,
et sa fille, âgée de 27 ans. Les malfaiteurs, qui devaient être au
courant des habitudes de la maison, savaient que M. Denize couchait
dans son écurie avec son domestique, tandis que sa fille couchait seule
dans une chambre du premier étage. Après avoir brisé une vitre d'une
des fenêtres du rez-de-chaussée, ils sont allés directement surprendre
dans son sommeil Mlle Denize, l'ont bâillonnée et mise dans
l'impossibilité de se
Mars 1903 - Mines de fer. - Le représentant de la société d'études minières de Basse-Normandie, M. Bernard, administrateur, vient de solliciter la concession de mines de fer sur le territoire des communes de Bretteville-le-Rabet, Estrée-la-Campagne, Grainville-Languannerie, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Urville sur une superficie de 12 kilomètres carrés environ. Le prix offert pour la propriété tréfoncière est de 15 centimes hectares.
Septembre 1903 - Imprudence d’une enfant. - La jeune Germaine Lesaulnier, 3 ans, demeurant chez sa mère, à Éstrées-la-Campagne, près Langannerie, étant entrée dans la cour du sieur Doré, s'est approchée du chien enchaîné, qui l'a mordue cruellement à la figure. Aux cris poussés par la pauvre enfant, on accourut et on la tira des pattes de l'animal. L'état de la jeune Germaine Lesaulnier est grave. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1904 - Mort accidentelle. - Le sieur Eugène Dupont, 62 ans, journalier à Estrées-la-Campagne, près Bretteville-sur-Laize, s'était assis imprudemment sur le timon de la voiture qu'il conduisait. Le cheval s'emballa et Dupont voulut sauter, mais il tomba si mal qu'une roue lui écrasa la tête. Il est mort en quelques minutes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1911 - Cambrioleur d'églises On
ne tarda pas à soupçonner Bunel, qui était, dans le pays, surnommé le
" sorcier" parce qu'il prétendait s'occuper de magie et de
sortilèges. Après avoir nié d'abord, il a fini par tout avouer.
Novembre 1911 - L'auteur du saccage sacrilège de l'église de d'Estrées-la-Campagne, est identifié : il s'agit d'un ancien novice trappiste, chassé du monastère et féru de magie noire, qui voulait s'assurer les bonnes grâces de Satan pour devenir sorcier.
Mars
1916 -
Délits de chasse.
- Depuis très
longtemps les familles Fournaiseau et Hubert, demeurant à
Estrées-la-Campagne, vivent en très mauvaise intelligence. Dernièrement,
Fournaiseau dénonça son voisin comme braconnier incorrigible et ce
dernier fut condamné. Aussitôt Mme Hubert s’en fut à la gendarmerie,
reprochant également à Fournaiseau des fait de chasse pour
lesquels il attrapa 40 francs d’amende à la dernière audience
correctionnelle, mais de son coté Fournaiseau n’a pas perdu de
temps : dés le 15 mars il vit son voisin chassant au furet
avec un domestique sur la propriété de M. le marquis d’Assy. Ils
étaient accompagnés d’un boulanger de Langannerie. Il en rendit
immédiatement compte à la gendarmerie qui a verbalisé.
Février 1917 - Le temps qu’il fait. - Ces jours derniers, le froid a été un peu moins rude. Le thermomètre a remonté et le baromètre a descendu. Puis ils sont repartis en sens inverse. C'est tout de même le dégel, espérons-le. Mais un dégel sans pluie n'est jamais bien sincère. Il est donc dit que les hivers de guerre sont forcément des hivers froids. On n'a pas oublié celui si terrible de 1870 –71 ! L'hiver de 1917 aurait pu lui faire concurrence s'il avait commencé quelques semaines plus tôt. A présent, nous marchons vers le Printemps, les jours ont déjà rallongé pas mal et dans l’après-midi le soleil commence à chauffer. Mais, c'est égal, cette année le proverbe pourrait bien mentir qui assure que « Jamais février n'a passé sans voir groseillier feuillé ».
Février 1917 - Allô ! allô !. - Si vous désirez téléphoner avec les départements limitrophes, l'administration des postes vous fait signer un papier dans lequel vous vous engagez à ne fournir aucun renseignement concernant la défense nationale. Dans le cas où vous violeriez cette clause, on vous couperait... devinez quoi ? Pas la tête, ce que vous mériteriez pourtant, mais simplement la communication. A la bonne heure ! voila, un régime vraiment paternel !
Août
1917 -
Arrestation.
-
Le nommé
Marie
Ernest,
Journalier
à Bretteville-sur-Laize,
redevable
envers
l'État
de 145
fr. 15,
pour frais
et amendes
de diverses
condamnations
pour ivresse,
et dans
l'impossibilité
de payer,
a été
arrêté
par la
gendarmerie
de Grainville-Langannerie,
alors qu'il
se trouvait
à Estrées-la-Campagne,
et écroué
à la
Maison
d'arrêt de
Falaise,
pour y
subir la
contrainte
par corps.
Janvier
1928 -
Blessé par un cheval.
-
Mlle
Juhel,
servante
chez M.
Eugène
Martin,
a été
renversée
dans la
cour de
la ferme
par un
cheval
et dans
sa chute,
elle s'est
fracturé
le bras
gauche.
Le docteur
Lallier
lui a
ordonné
un long
repos. -
Mlle
Juhel,
servante
chez M.
Eugène
Martin,
a été
renversée
dans la
cour de
la ferme
par un
cheval
et dans
sa chute,
elle s'est
fracturé
le bras
gauche.
Le docteur
Lallier
lui a
ordonné
un long
repos.
Janvier 1932 - Une auto se renverse sur ses occupants. - Jeudi dernier, dans la soirée, M. Abel Bretagne, boucher à Potigny, partait, avec sa voiture, accompagné de M. Gustave Larivière, débitant au même endroit, prendre ses commandes de viande dans les communes environnantes. Aux environs d'Estrées-la-Campagne, la route conduisant à Maizières étant en réfection est, par ce fait, peu carrossable, et la voiture de M. Bretagne, après avoir dérapé, culbuta et se renversa complètement sur ses occupants. M. Bretagne n'étant que légèrement contusionné, porta secours à son compagnon qu'il retira péniblement de sous la voiture et s'en fut ensuite chercher du secours. M. Larivière a été reconduit à son domicile par un pépiniériste d'Ussy. Le débitant porte de nombreuses blessures sur tout le corps. De plus, il ressent de fortes douleurs internes. Les premiers soins lui ont été donnés par le docteur Bresard. de Soumont-St-Quentin. La voiture de M. Bretagne est fortement endommagée. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1937 - Un grave accident d’auto. - Un accident de la circulation dont les causes ne sont pas encore établies s'est produit hier, sur le territoire de la commune d'Estrées-la-Campagne. Il était 14 h. 30 lorsque deux automobiles roulant sur la route de Caen à Falaise entrèrent brutalement en contact au hameau de Quesuay. Les
conducteurs des véhicules furent dégagés par des automobilistes de passage
qui prévinrent la gendarmerie de Potigny et un médecin. Celui-ci fit
aussitôt transporter dans une clinique, de Caen les blessés qui sont :
MM. Mathis, charcutier à Potigny et Ribordi, 36 ans, représentant à
Carpiquet, qui est le plus gravement atteint, il a une fracture d'une
jambe et une blessure à une épaule. (Source : Le Moniteur
du Calvados)
Janvier
1938 -
L’alcool
qui tue.
- Ainsi
que nous l'avions annoncé, les magistrats du Parquet de Falaise sont
venus mercredi à Estrées, dans le but d'élucider les
circonstances dans lesquelles était morte la veuve Rétif, née
Marie Lenoble, 44 ans, ménagère en cette commune. La
défunte vivait depuis plusieurs années, avec un ancien fonctionnaire des
Eaux et Forêts, retraité, prés de l'église d'Estrées, dans une petite
maison. Tous
deux buvaient souvent, et sans ménagement. Lundi soir, la veuve Rétif
était ivre lorsqu'elle se coucha. Dans
la nuit, elle se leva, mais ne put aller jusqu'à la porte. Elle tomba
dans le couloir de la maison et resta étendue sur le sol, n'ayant que sa
chemise pour tout vêtement. Lorsque
son compagnon s'aperçut de ce qui s'était passé, la femme était
glacée, privée de sentiment. Elle mourut sans avoir repris connaissance. Le
médecin, appelé à constater le décès, ayant refusé le permis
d'inhumer, les gendarmes de Potigny furent appelés et procédèrent à
une enquête de laquelle, il semble ressortir que la veuve Rétif n’était
peut-être pas tombée toute seule. Mais l'autopsie, pratiquée par le
docteur Cailloué, conclut a une mort due a une congestion. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - Les dégâts de l’orage du 7 juin. - Voici quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ; Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ; Urville, Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ; Rouvres, 900 000 fr. ; Maizières, 1 million ; Grainville, 600 000 fr. ; Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le Bù-sur -Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ; Fresnay-le-Vieux, 300 000 fr. Aucune estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson, qui a également beaucoup souffert. Ajoutons
que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont été
faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville, 10 000
fr. (Source
: Le Moniteur du
Juillet 1939 - Un cheval est tué par un camion - Vers 7 h. 30, Jean Suscet, 26 ans, chauffeur, demeurant à Courseulles, se dirigeait vers Caen, conduisant un camion chargé de pierres, pour le compte de la Société des Carrières de l'Ouest. Au lieu de Quesnay, il aperçut deux chevaux qui se trouvaient sur les bernes, l'un à droite, l'autre à gauche. En arrivant à la hauteur des animaux, ceux-ci se placèrent devant le camio. L'un d'eux fut renversé et tué sur le coup. Le propriétaire de l'animal, M. Maurice Van Heule, cultivateur à Estrées-la-Campagne, a fait l'objet d'un procès-verbal pour divagation d'animaux. Son
préjudice est de 7 000 fr. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1940 -
Un bavard. -
Le général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de
Londres, et qui ne fait plus actuellement partie du gouvernement, n'avait
aucune mission pour faire des communications en public. Il a été
rappelé de Londres et a reçu l'ordre de rentrer en France et de se tenir
aux ordres de ses chefs. Ses déclarations doivent être regardées comme
nulles et non avenues. Ce trop grave général et « jusqu'au-boutiste » et il engageait les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à gagner l'Angleterre pour continuer la lutte. On assure même que malgré l'ordre de rentrer au quartier que lui avait donné le maréchal Pétain, le général de Gaulle est resté en Angleterre. Tout cela est vraiment bien regrettable.
Juin 1940 - L'heure allemande. - On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Août
1940 -
Déclaration des récoltes. -
Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité
supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle, est
tenu d'en faire la déclaration à la mairie de sa résidence, avant
le 1er septembre 1940. La
libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est
interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui
seront fixées dans un arrêté ultérieur.
Février
1944 -
Fait divers. - Rentrant
chez lui en moto, M. Ernest Verbeke, cultivateur à Estrées-la-Campagne,
est entré en collision avec une vache échappée d'un herbage à M. P.
Letellier. Sérieusement blessé à la tête. M. Verbeke a été porté
sans connaissance dans une clinique de Caen.
Décembre
1946 -
Des récoltes brûlent à Estrées-la-Campagne. - Un
incendie que l’on attribue à une main criminelle a entièrement
détruit durant la nuit, une meule de cent quintaux d’avoine appartenant
à un cultivateur de la commune, M. Émile Catherine. Le préjudice
estimé à 100 000 fr. est couvert par une assurance. Les pompiers
Août
1947 -
Les renards. –
M. Raphaël Verbecke, lieu du Quesnay, à Estrées-la-Campagne, s’est
plaint aux gendarmes qu’en trois semaines cinquante volailles ont
disparu de sa basse-cour. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Un véhicule brûle à Estrée-la-Campagne.
–
Des étincelles échappées d’un tracteur ont provoqué l’incendie
d’une remorque chargée de paille, appartenant à M. Armand Verbeke.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Une vieille habitude. –
Les gendarme ont appréhendé une demi douzaine de prisonniers
boches pour vol de grains chez Mme Verbeke, à Estrée-la-Campagne. L’un
d’eux, Rudolph Zerbe, au service de M. Dubrem, à Soumont-Saint-Quentin,
servait d’intermédiaire pour écouler la marchandise. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Falaise. Canton
de Bretteville-sur-Laize.
- Bretteville-sur-Laize
(C. A.) ; Bray-la-Campagne
(R) ; Bretteville-le-Rabet (R) ; Cauvicourt (D) ; Cintheaux
(D) ; Condé-sur-Ifs (R) ; Estrées-la-Campagne (R) ;
Fierville-la-Campagne (R) : Fontaine-le-Pin (R) ; Gouvoix
(D) ; Grainville-Langannerie (R) : Grimbosq (R) ;
Maizières (R) ; Moulines (R) ; Les Moutiers-en-Cinglais
(R) ; Ouilly-le-Tesson (R) ; Rouvres (R) ;
Saint-Laurent-de-Condel (R) ; Saint-Sylvain (R) ; Soignolles
(R). (Source : Le Bonhomme Libre)
En lançant une botte par la lucarne d'un grenier, l'ouvrier perdit l’équilibre et fut précipité au sol d'une hauteur de 3 m 50. C'est en vain que M. Picard et sa mère tentèrent de ranimer le blessé qui avait succombé des suites d'une facture de la colonne vertébrale. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949
-
A l'honneur.
-
Une nouvelle fois plusieurs communes martyres de l'arrondissement
de Caen ont reçu l'hommage mérité par leurs souffrances et leurs
ruines. En présence de MM. Boivin-Champeaux, président de l'Assemblée
départementale ; de son collègue au Conseil général, M. le docteur
Gosselin, et de M. Villatte, Secrétaire général de la Préfecture, le
général Marchand a remis la Croix de Guerre aux communes si après du
canton d'Évrecy avec les élogieuses citations suivantes :
villages
entre Orne et Odon, qui fut âprement disputé en juillet et en août 1944
par les Britanniques aux Allemands, ont fourni des guides aux Alliés,
éprouvant de lourdes pertes, fut détruit ; a supporté avec courage les
vicissitudes des combats et s'est remis au travail avec ardeur.
Le même jour, le commandant Levallois, chef d'État-Major du Commandant de la Subdivision de Caen, qu'accompagnaient Me Simon, conseiller général, et M. David, conseiller de la Préfecture a remis les mêmes distinctions aux villages de Cintheaux, Cauvicourt, Grainville-Languannerie, Bretteville-le-Rabet, Estrées-la-Campagne, Soignolles, Bû-sur-Rouvres, Fierville-la-Campagne, Bray, Saint-Sylvain, Condé-sur-ifs, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Maizières qui, « détruits lors des combats de la poche de Falaise ou de la bataille de Caen, se sont remis au travail avec ardeur ». (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1950 - Une maison flambe Estrées-la-Campagne. - Un incendie a ravagé, au bourg, un immeuble occupé par M. Gabriel Létot, ouvrier agricole, appartenant à M. Fernand Chanu, 44 ans, électricien à Potigny. Les
pompiers de Saint-Sylvain se sont rendus sur les lieux. Les dégâts
atteindraient 750 000 frs dont 250 000 pour le mobilier. (Le Bonhomme
Libre) |
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ESTRÉES-LA-CAMPAGNE - L'Église |
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