1er Juillet 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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ÉTOUVY |
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Canton de Bény-Bocage |
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Mercredi
dernier et Ies jours suivants, trois à quatre cents personnes se sont
rassemblées sur la grande route, pour se livrer à ce divertissement
nocturne. La justice s'est transportée sur les lieux, et aucune voie de fait n'a été commise. Comme l'attroupement doit recommencer, des mesures ont été prises pour que cette bruyante et souvent aveugle démonstration de l'opinion publique ne dégénère point en désordres. (Mémorial du Calvados)
Novembre 1860 - Un arrêté. - Par arrêté préfectoral, en date du 17 novembre courant, M. Lepelletier (Armand) est nommé adjoint au maire d'Etouvy, canton de Villers-Bocage, en remplacement de M. Legris, démissionnaire. ( L’Ordre et la Liberté)
La foire d'Étouvy est la plus considérable de l'arrondissement de Vire pour le bétail. La vente y a été généralement prompte et facile, c'est-à-dire à de bonnes conditions pour les vendeurs. Comme importante foire à poulains, elle a tenu dignement le rang qu'elle occupe depuis de longues années ; les poulains, qui y étaient, en effet, en très grand nombre, se sont fort bien vendus. En somme, les transactions ont été très nombreuses. L'après-midi,
le vaste champ-de-foire réunissait la majeure partie des habitants de
Vire et des environs, qui se font, de ce joyeux rendez-vous, une fête
d'autant plus agréable et plus chère qu'elle ne dure que quelques heures
chaque année. ( L’Ordre
et la Liberté )
Décembre
1865
-
Par arrêté.
-
M. le préfet
du Calvados, en date du 19 décembre : -
M. Lepelletier (Jean-Jacques-Armand), adjoint, conseiller
municipal, est nommé maire de la commune d'Etouvy, en
remplacement de M. Maubanc, décédé. -
M. Hélie (Antonin-Léon), conseiller municipal, est nommé maire
de la commune du Tourneur, en remplacement de M. Levardois, décédé. -
M. Marie (François), conseiller municipal, est nommé adjoint de
la commune d'Etouvy. -
M. Liot (Claude), conseiller municipal, est nommé adjoint de la
commune du Tourneur. (L’Ordre et la Liberté )
Octobre
1868 -
Un phénomène. -
Un curieux phénomène s'est produit mercredi, vers minuit. Les
quelques personnes qui, à cette heure avancée, se donnaient le plaisir
de la promenade, ont aperçu dans l'espace un magnifique météore qui
apparaissant dans la direction de l'est est allé disparaître derrière
les hauteurs du bois de Rocques. Sa
forme était celle d'un globe de transparence blanche, traînant à sa
suite une longue bande d'un rouge
étincelant, illuminant le paysage comme une vive lumière électrique. La
marche peu rapide de ce bolide a permis à ceux qui l'ont aperçu
d'admirer son éclat. Son passage est signalé dans plusieurs villes. À Caen son passage n'a été annoncé par aucun bruit, tandis qu'à Rouen, on a entendu une forte détonation.
Juillet
1888 -
Le coup du cercueil. -
Un sieur B..., menuisier à
Etouvy, canton de Bény-Bocage, avait sa femme dangereusement malade. En
homme prévoyant, il commanda à
ses ouvriers de fabriquer un cercueil, en disant : « N'employez que du
bois ordinaire et pas trop épais ! » On dit même que ce singulier mari
eut l'affreux courage d'essayer lui-même la bière qu'il destinait à son
épouse mourante. Peu de
jours après, la dame B... eut un mieux sensible dans son état de santé,
et son mari jugea prudent de cacher le cercueil dans la cave, en attendant
l'occasion de s'en servir. Elle n'a pas tardé. La
fabrication du cercueil s'était effectuée sous les yeux du petit-fils de
la malade, le bambin n'eut rien de plus pressé, en embrassant sa
grand'mère, que de dire : « Dis donc, viens voir ta boîte, papa a dit
que tu étais cuite !!! » B..., interrogé par sa femme, nia avoir fait
le cercueil, mais le coup était porté et quelques jours après, la
malheureuse expirait et était ensevelie dans le cercueil fabriqué à
l'avance.
Novembre
1888 -
Pas content. -
Le
père Anger, dit Pot-Anger, du canton de Vassy, marchand de bestiaux, qui
a cependant l'œil ouvert d'habitude et le bon, s'est laissé attraper à
la foire d'Etouvy. On lui a chipé, au fin fond de sa profonde, la
somme de 432 fr. Le père Pot-Anger ne décolère pas.
Novembre 1890 - La morve. - Le jour de la foire d'Ethnonyme, le vétérinaire-inspecteur constata qu'une jument, appartenant au sieur Legrand, meunier à Beaumesnil, avait la morve et lui fit quitter le champ de foire. Legrand protesta et consulta un autre vétérinaire qui déclara que l'animal n'avait pas la morve. Le préfet du Calvados, avisé, envoya M, Anne, chef du service sanitaire, qui constata la morve et fit abattre la jument dont l'autopsie démontra qu'elle avait bien la morve. On dit que cette affaire va avoir des suites devant la police correctionnelle.
Mai 1893 - La sécheresse. - Dimanche, dans toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque de Bayeux, prescrivant des prière pour obtenir la Cessation de la sécheresse. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1893 - Noyé en se baignant. - L'autre dimanche, à Etouvy, deux jeunes gens qui devaient passer à la révision eurent la fâcheuse idée, après dîner, de vouloir prendre un bain dans la Vire. L'un d’eux se contenta d'un bain de pieds, mais l'autre, Juhel, ouvrier chez le sieur Lebret, charpentier à Coulonces, commit l'imprudence de vouloir se mettre à l'eau. A peine était-il dans la rivière qu'il fut suffoqué et disparut. Aux cris de son camarade, on accourut, mais on ne put retirer qu'un cadavre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Une
vache valant près 500 fr. a été volée à M. Desiré Culeron,
propriétaire à Planquery. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1898 - Mort piétiné par un cheval. - Le sieur Decaen, cultivateur à Etouvy, près Bény-Bocage, enlevait les broussailles provenant de l'élagage des haies, quand son cheval prit peur. Le sieur Decaen, en voulant le retenir, fut piétiné et eut la colonne vertébrale prisée. Il est mort peu après. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1900 - Mort en se baignant. - Malgré que la température n'y engage guère, Victor Decaen, 19 ans, domestique chez le sieur Turgis, cultivateur à Étouvy, près Bény-Bocage, a voulu prendre un bain dans une mare, nouvellement creusée, mesurant plus de deux mètres d'eau au milieu. Le jeune imprudent, entraîné sur la pente, glissa et disparut. Quand on le retira, il avait cessé de vivre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - Les voleurs d’animaux. - Deux vaches, valant 500 fr., ont été volées, la nuit, dans un champ, au sieur Sosthène Debon, cultivateur à Landelles, canton, de Saint-Sever. — On a arrêté, sur le marché de Caen, un individu soupçonné d'avoir volé une vache amouillante qu'il avait vendue pour 100 fr. de moins qu'elle ne valait. Cet individu est le nommé Louis Marie, 28 ans, domestique, sans domicile fixe. Il avait volé la vache, estimée 400 fr., à Ste-Marie-aux-Anglais, près Mézidon, dans un herbage appartenant au sieur Louis Pichard, propriétaire à Vieux-Pont. — Une vache de 425 fr. a été volée au sieur Albert Lefranc, cultivateur à Brouay, près Tilly-sur-Seulles. — On a aussi, volé une vache de 180 fr. au sieur Edouard Jenvrin, boucher à Étouvy, près Bèny-Bocage. — Une jument de 500 fr. a disparu, la nuit, d'un herbage appartenant au sieur Feuillet, à Glos, près Lisieux. Les recherches faites pour retrouver la jument sont demeurées infructueuses. Il est certain qu'elle à été volée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1901 - Les voleurs de vaches. - Le sieur Emile Touyon, 22 ans, journalier a Courson, près St-Sever, recherché pour vol de vaches appartenant au sieur Sosthène Debon, cultivateur à Landelles, a été arrêté à Villedieu (Manche), et a été mis à la disposition du parquet de Vire. — Sur les deux vaches volées aux sieurs Lemonnier et Duvet, habitant à Neuville, près Vire, l'une a été vendue et livrée à la foire d'Etouvy, avant le jour, l'autre a été retrouvée à l'hôtel de la Gare. Les
auteurs de ces vols sont inconnus. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Un
négociant de
Vire, M.
Mallet, mit
avec empressement
son automobile
à la disposition
du blessé
pour le
conduire à l'Hôtel-Dieu
de Vire
et vers
20 heures, M.
le docteur
Blachet
procédait à l'amputation
du pied.
Février
1940 -
Un grave incendie.
-
Mme
Pinard,
cultivatrice
à
Etouvy,
revenait
mercredi
de
conduire
son
mari
au
train
de
permissionnaires
qui
passé
en
gare de
Vire
à 0
h.
50.
En
passant
devant
la
ferme
du
village
du
Fresne,
exploitée
par
M.
Mousny
Armand,
située
en
bordure
du
chemin
rural
qui
part
du
bourg
d'Etouvy
pour
desservir
quelques
villages,
elle
aperçut
des
flammes
qui
sortaient
d'un
bâtiment
situé
à
70
mètres
de
la
maison
habitée
par
M.
Mousny.
Vite,
elle
réveilla
le
fermier
et
sa
famille;
des
voisins
accoururent,
mais
tous
les
efforts
pour
conjurer
le
sinistre
furent
vains.
Un
bâtiment
long
de
30
mètres
sur
8,
servant
d'étable,
écurie,
remise
et
grenier,
forma
bientôt
un
immense
brasier.
Le
feu
prit
une
si
rapide
extension
que
rien,
ou
à peu
près,
ne put
être
sauvé,
c'est
ainsi
que
périrent
2
poulains,
5
veaux,
9
vaches
et
que
furent
détruits
20.000
kilos
de
foin,
20.000
kilos
de
paille
de
blé
et,
sous le
hangar
qui
se
trouvait
adossé
à
l'un
des
pignons
du
bâtiment,
hangar
qui
fut,
lui
aussi,
anéanti,
des
machines
agricoles
furent
fortement
endommagées.
Les
causes
du
sinistre,
qui
fait
supporter
à
M.
Mousny
un
préjudice
d'environ
150.000
francs
ne
sont
pas
encore
nettement
établies,
en
tout
cas,
il
n'y
a
pas
eu
de
malveillance.
Février
1940 -
Trois incendies dans la même propriété.
-
Mme Pinard, cultivatrice à Étouvy, passant dans la nuit de jeudi
à vendredi devant la ferme du village de Fresnes, que l'exploitée par M.
Armand Mousny, aperçu des flammes qui sortaient d'un bâtiment situé à
70 mètres de la maison d'habitation. Elle réveilla le fermier et sa
famille, mais malgré la rapidité des secours apportés par les voisins
alertés, le feu prit une grande extension. Un bâtiment long de 30
mètres sur 8 fut entièrement détruit. 2 poulains, 5 veaux, 9 vaches ont
péri. 20 000 kilos de foin, 2000 kilos de paille de blé ont été la
proie des flammes, et des machines agricoles ont été sérieusement
endommagées. Deux
nouveaux désastres ont atteint la famille Mousny. Samedi dernier le feu a
anéanti un immeuble servant de cave et de grange, situé à 40 mètres de
celui précédemment détruit. Dimanche, la maison d'habitation était à
son tour la proie des flammes. Une partie du mobilier a été sauvée à
grand peine. A
la suite de l'enquête, M. le Juge d'instruction a délivré un mandat
d'arrêt contre la bonne de M. Mousny, la femme Lechevallier virginie, 50
ans, dont les réponses aux questions qui lui ont été posées ont paru
suspectes et contradictoires. |
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ÉTOUVY - Village de Normandie |
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ÉTOUVY - L'Arrivée |
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