Janvier
1830 -
Tentative d’assassinat.
- M.
Mesnil, chef de comptabilité à la Préfecture de Caen, a failli être
assassiné ces jours derniers sur la route d'Évrecy, proche la Morinière.
Il
fut arrêté par plusieurs individus, et après avoir asséné à l'un
d'eux un violent coup de bâton, il ne dut son salut qu'à une fuite
précipitée. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Octobre
1830 -
Un nouveau bataillon de gardes nationaux à Évrecy.
- M.
Lebrethon, Maire d'Évrecy, ancien grenadier de la vieille garde, a
présidé dimanche dernier à l'organisation de la garde nationale du
chef-lieu de ce canton. M. Londe, riche fermier, élu capitaine à la
presqu'unanimité des suffrages, a été salué, ainsi que les officiers
sous ses ordres, par plusieurs décharges de mousqueterie, et a reçu les
compliments de félicitation de l'autorité locale qui se propose de
rassembler dans un banquet, les citoyens formant la garde nationale,
jaloux de fêter dignement l'époque glorieuse qui les réunit sous les
couleurs si fécondes en souvenirs. (Le Pilote du Calvados)
Février
1831 -
Des températures anormalement élevées pour la saison.
- Depuis
quelques jours, dans notre pays a succédé à un froid assez vif une
chaleur inaccoutumée dans une saison aussi peu avancée, pendant les
trois derniers jours le thermomètre s'est élevé à 12 degrés,
aujourd'hui il est monté à 14.
Il
est à craindre que ces variations de l'atmosphère ne soient
préjudiciables à la végétation, qui, par suite de ces chaleurs, va
prendre des développements d'autant plus considérables que les nuits
même conservent une grande partie de la chaleur du jour. (Le Pilote du
Calvados)
Mars
1831 -
Suppression des fleurs de lys dans le Calvados.
- M.
le Préfet du Calvados vient de faire parvenir à MM. les Maires du
département la lettre suivante :
«
Messieurs, les fleurs de lis ayant été, conformément aux intentions de
Roi, retranchées du sceau de France et de nos armoiries, il est naturel
de ne point les laisser subsister dans les lieux publics où elles peuvent
figurer encore, mais comme il importe que cette opération ait lieu avec
ordre, soit pour empêcher tout ce qui pourrait ressembler à de la
violence, soit pour éviter des dégradations sur les objets où elles
étaient exposées, je vous charge de prendre les mesures nécessaires,
afin
qu'elles soient détruites par des ouvriers prudents et habiles.
L'enlèvement
des fleurs de lys de dessus les monuments et objets civils vous
appartient, quant à celles exposées sur les monuments et objets
consacrés au culte, vous vous en entendrez avec MM. les curés et
fabriciens. Je vais engager Mgr. l'évêque à donner des instructions
dans le même sens.
Chaque
opération terminée, vous aurez soin d'en rendre compte à M. votre
sous-préfet. (Le Pilote du Calvados)
Mai
1831 -
Pétition pour l'achèvement de la route Caen-Aunay.
- Hier
a dû être déposée aux mains du conseil d'arrondissement une pétition
des notables habitants d'Évrecy et de plusieurs autres communes du
canton, pour demander que la route de Caen à Aunay, par Évrecy, soit
enfin terminée. Déjà elle s'étend depuis Caen jusqu'au bourg
d'Évrecy, c'est-à-dire dans une longueur de 5 lieues, une lieue et demie
seulement reste à finir, et malgré l'importance de cette route et les vœux
manifestés par
le pays de la voir achever, tous les travaux sont restés suspendus depuis
plusieurs années.
D'après
le devis dressé sur les lieux, et dont le résultat est soumis au
conseil, la somme nécessaire pour l'achèvement de cette route est de 62
000 fr. Les principaux habitants des communes de St-Aignan, de
Mesnil-au-grain, Banneville, Landes et Évrecy, signataires de la
pétition, demandent à être autorisés à faire l'emprunt de cette
somme, qui serait remboursable en 5 années, les communes ci-dessus
désignées gardant à leur charge le paiement des intérêts qui
s'élèveraient à 10 850. Plusieurs riches propriétaires se sont offerts
comme cautions de l'emprunt.
Nous
ne concevons pas quelles objections fondées pourraient être faites à
une demande dont le but est si utile, et qui est appuyée sur de telles
propositions. En thèse générale, une bonne administration ne peut
diriger ses vues vers des objets plus importants que la création des
routes et des canaux. Si nous voulions prendre la question de plus haut,
il nous serait aisé de prouver que c'est en établissant entre les hommes
des moyens faciles de communication qu'on accélère les progrès de la
civilisation, il nous suffirait de citer pour exemple l'Angleterre qui est
le pays du monde le plus riche en grandes routes. Mais en n'envisageant
même cette question que sous le rapport de l'intérêt de la localité,
nous avons à faire valoir des considérations dignes de la plus sérieuse
attention de nos administrateurs.
Situés
au milieu d'une contrée riche et à une distance assez considérable de
toute ville, les bourgs d'Évrecy et d'Aunay sont destinés à prendre un
accroissement et une importance notoires dès que les communications
directes et faciles qui leur manquent les auront mis en rapport avec les
localités circonvoisines. Le pays abondant en denrées de toute espèce
et notamment en bois et en charbon, ne demande pour prospérer que des
débouchés commodes, au moyen de la grande route qui le traverserait,
toutes les communes riveraines et celles qui se trouvent dans un rayon peu
éloigné, rendraient au département, avec des intérêts immenses, les
sommes dépensées à ouvrir cet accès qui augmenterait sensiblement la
valeur des propriétés, et de plus le pays pourrait s'approvisionner à
meilleur marché des denrées qui, dans l'état actuel, ne peuvent être
transportés que par des chemins dont on ne peut se figurer la difficulté
que quand on les a traversés. Enfin un avantage immense à noter,
résultat de la route demandée, serait de préparer de nouvelles
communications avec Tinchebray et Vire, par le bourg de Vassy, qui
s'enrichirait lui-même de cette heureuse circonstance.
Tels
sont sommairement les utiles résultats que promet la route dont la
continuation est
généralement réclamée. Les populations de ce pays de bocage, que le
mauvais état des chemins tient en quelque sorte isolées entre elles, se
trouveraient en fréquentation immédiate, et les rapports commerciaux y
gagneraient en même temps que les lumières qui font les véritables
citoyens. Le conseil pèsera dans sa sagesse toutes ces graves
considérations, et sans nul doute il répondra favorablement une
pétition qui mérite une attention toute particulière. (Le Pilote du
Calvados)
Janvier
1832 -
Nominations au bataillon rural d'Évrecy. - Le
bataillon rural du canton d'Évrecy a nommé pour son commandant M. de
Maizet, et pour porte-drapeau, M. Legras fils. Il paraît que des raisons
de santé empêchent M. de Maizet d'accepter le grade que lui ont
conféré ses concitoyens, qui devront conséquemment procéder à une
nouvelle élection. (Le Pilote du Calvados)
Janvier
1832 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 7 janvier 1832.
Le
15 décembre dernier, le bruit se répandit, dans le bourg d'Évrecy,
qu'une fille Joséphine Chrétien âgée de 21 ans, était accouchée, et
ce qu'on disait à cette occasion pouvait faire croire à l'existence d'un
crime d'infanticide.
Le
lendemain, instruit de ce bruit par le maire d'Évrecy, le juge
d'instruction et le procureur du Roi se transportèrent sur les lieux, et
il résulta de l'information à laquelle ils se livrèrent que la fille
Chrétien était effectivement accouchée, dans son domicile, le 10 décembre,
vers 6 heures du soir, d'un enfant du sexe féminin, qu'elle n'avait appelé
personne pour la secourir, quoique depuis plusieurs heures elle éprouvât
de violentes douleurs, qu'après sa délivrance, elle avait enveloppé son
enfant dans un coin du drap de son lit, qu'environ trois quarts d’heure
après, elle s'était déterminée à appeler sa mère, à laquelle elle
fit connaître sa position, qu'alors celle-ci examinant l'enfant, reconnut
qu'il était mort, l'enveloppa dans une serviette et le déposa sur une
chaise dans la même chambre, où elle l'avait laissé et comptait le
laisser jusqu'a ce que l'attention publique étant détournée de cet événement,
elle pût le porter au cimetière, pendant la nuit, sans qu'on s'en aperçut.
Les
médecins qui ont visité le cadavre de l'enfant ont déclaré
qu'il était né viable et à terme, qu'il était né vivant, mais n'avait
vecu qu'un temps, assez court dont on ne pouvait exactement préciser la
durée, que cet enfant était mort d'asphyxié et par omission des soins
obligés à l'égard des nouveaux nés.
D'après
ces faits, la fille Chrétien a été renvoyée en police correctionnelle
par la chambre du conseil, comme coupable d'avoir involontairement, mais
par imprudence et négligence, causé la mort de son enfant.
L'instruction
faite à l'audience a confirmé l'information écrite, il en est résulté
aussi que la fille Chrétien appartient à une famille honnête, qu'elle-même
s'était toujours bien conduite jusqu'au moment où elle s'est abandonnée
à un homme qu'elle prétend l'avoir trompée et séduite sous l'espoir et
la promesse du mariage.
Déclarée
coupable de l'homicide par imprudence qui lui était imputé, cette fille
a été condamnée à 6 mois d'emprisonnement et
à 50 fr. d'amende. (Le Pilote du Calvados)
Septembre
1842 -
Nouvelles locales. -
Les
environs du bourg d'Évrecy ne cesse pas d'être visités par les loups
dont les ravages ne font qu'augmenter, c'est ainsi que dans la nuit de
jeudi à vendredi une bande de ces dangereux
animaux a dévoré dans la commune de Préaux un mouton et une
génisse. Quand donc voudra-t-on faire un e battue générale pour en
débarrasser ces localités ? (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1843 -
Nouvelles locales. -
Il doit se célébrer la semaine prochaine, dans la commune
d'Évrecy, un mariage dont les publications sont affichées en ce moment
à la porte de la mairie.
Le
futur est âgé de 79 ans et 7 mois, la future est âgée de 80 ans et 2
mois ; immédiatement après leur mariage, les époux auront une fille
légitime ……….. âgée de 54. .
(source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1843 -
Nouvelles locales. -
Les loups désolent de
plus en plus les cantons d'Harcourt, de Villers-Bocage et d'Évrecy. On en
compte, dit-on, jusqu'à trente dans le seul bois de Montpinçon. Samedi
dernier encore une génisse appartenant à M. d Vaucasselle, de Campandré,
a été dévorée par ces dangereux animaux !
Quand
donc viendra le jour des battues ? (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1844 -
Les allumettes chimiques et les incendies.
-
Le « Pilote du Calvados » du 26 septembre
contient l'article suivant à la pensée duquel nous nous empressons de
nous associer, en lui donnant place dans notre journal. Les sages
considérations qu'il renferme ne peuvent être trop répandues, et c'est
surtout aux habitants de la campagne qu'il importe le plus de se
précautionner contre les dangers signalés.
Dans
notre contrée, assez d'accidents de ce genre ont eu lieu déjà pour
appeler la sérieuse attention des autorités locales :
La
semaine dernière, dans le village de Colombiers-sur-Seulles, un enfant
resté seul dans une chambre, mit, en s'amusant avec des allumettes
chimiques, le feu à des pailles. Heureusement, des voisins eurent
connaissance du danger, et des secours empressés prévinrent la
destruction de tout le village et de l'une des principales fermes du pays.
Peu
de temps auparavant, dans une ferme du canton d'Évrecy, un cheval, en
rentrant à l'écurie, marcha sur une allumette chimique qui mit le feu à
des pailles. Si personne ne se fût trouvé là en ce moment, c'était
fait de cette exploitation agricole.
Dans
une autre grande exploitation rurale, à Mondeville, vers la même
époque, le cultivateur qui occupe cette ferme mit le pied, en montant à
son grenier à fourrage, sur une allumette tombée dans l'escalier. Le feu
prit aussitôt autour de lui, et pendant un moment, il crut que sa ferme
allait être embrasée.
Depuis
moins d'une année, dix grands sinistres ont été occasionnés dans notre
département par l'imprudent emploi des allumettes chimiques. Tantôt
l'événement est causé par des enfants qui jouent avec ce moyen terrible
de destruction ; tantôt il est dû à des fumeurs qui ont laissé tomber
ou jeté dans la paille une allumette qui ne prenait pas ; tantôt c'est
en tombant seulement qu'un paquet d'allumettes a pris feu.
Nous
ne rappelons ici que quelques faits, nous en pourrions citer cent pour
établir le danger de cette espèce d'allumettes, et il n'est presque pas
de jour où les feuilles publiques n'aient à enregistrer quelque
désastre attribué à cette invention, que l'on pourrait appeler funeste.
(source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1846 - Les assises du Calvados.
- Le
1er juillet dernier, le maire de la commune d'Évrecy fut informé que la
fille Céleste Frilley, déjà mère de trois enfants qu'elle avait
déposés à l'hospice, récemment accouchée, avait fait disparaître
l'enfant auquel elle avait donné le jour. M. le maire se rendit chez
l'accusée qui nia d'abord son accouchement et même sa grossesse. Mais
menacée d'être visitée par un médecin, elle avoua que le 8 juin, à la
suite d'un travail pénible, elle était accouchée tout à coup et sans
douleur d'un enfant mort. La fille Frilley fut arrêtée et convint
enfin avoir provoqué la mort de son enfant ci après avoir gardé le
cadavre caché quelques jours, l'avoir enterré dans le cimetière
où la justice le trouva.
Le
jury, touché de la franchise de ses aveux et reconnaissant d'ailleurs que
l'extrême dénuement de cette fille l'avait empêchée d'avoir recours à
une sage-femme, comme elle l'avait fait dans ses autres accouchements,
ayant fait valoir des circonstances atténuantes, la Cour n'a prononcé
contre elle que 6 ans de travaux forcés. (source :
Journal de Honfleur)
Juillet
1846 -
Nouvelles du département.
- Une
fille Céleste Friley, d'Évrecy , âgée de 28 ans, a été écrouée à
la maison d'arrêt de Caen, sous l'inculpation d'infanticide. Voici dans
quelles circonstances elle aurait commis ce crime.
II
y a environ vingt jours, des voisins de cette fille qui avaient entendu
crier dans son domicile s'y transportèrent et lui demandèrent
si elle avait besoin de secours. Céleste Friley leur répondit que non,
qu'elle n'était encore enceinte que de sept mois. Cependant quelques
jours après on s'aperçut
facilement qu'elle était accouchée. Le maire d'Évrecy
lui demanda ce qu'elle avait fait de son enfant, elle ne voulut pas le
dire.
Le
procureur du roi, prévenu, se transporta sur les lieux vendredi dernier.
Céleste Friley répondit qu'elle avait enterré son enfant, dans le champ
de M. Londe. La justice fouilla pendant deux jours le champ entier, mais
ses recherches furent vaines. A la fin, la fille Friley a déclaré avoir
enterré son enfant dans le cimetière, en effet on y a retrouvé le
cadavre, qui portait, dit on, des marques de strangulation et qui en outre
avait des brins de paille dans la bouche et dans la gorge.
Après
être accouchée, la fille Friley aurait caché son enfant dans la
paillasse de son lit et l'y aurait laissé trois jours, puis elle l'aurait
mis dans une pièce de blé où il serait resté dix à donze jours et
enfin elle l'aurait enterré dans le cimetière depuis trois jours
seulement. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1850 - Cour d’Assises du Calvados.
-
Présidence de M. le conseiller Regnault. Séance du 7 Mai.
Emmanuel
Jules Laville, domestique chez les époux Londes, à Évrecy, était
accusé d'avoir, en 1847, volé du blé au préjudice de ses maîtres. Il
a obtenu du jury, un verdict d'acquittement. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Février
1853 -
Organisation de pompiers.
- Il
y a par exemple, urgence de voter les fonds dans toutes les communes
pouvant s'associer, pour avoir au moins deux corps
de pompiers par canton. Nous entrons dans la saison des incendies. Il y a
déjà eu des sinistres graves, et malheureusement les cantons dont j'ai
le regret d'avoir à faire, comme rappel, l'indication ci-après, sont
encore en retard de faire leurs propositions :
Ryes,
Trévières, Creully, Tilly, Évrecy, Bény-Bocage, Condé-sur-Noireau,
Coulibœuf, Orbec.
J'invite
les corps municipaux de ces cantons à se reporter aux instructions qui
leur ont été données aux n° 2 et 9 du Recueil. Les communes des 28
cantons ayant fait leurs propositions peuvent, vu l'urgence, considérer
l'organisation comme approuvée et la faire fonctionner. Le Préfet attend
la très prochaine nomination des officiers, qui est soumise
à l'institution par l'Empereur. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1854 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience
du 27 décembre 1854. Ont été condamnés :
—
Paul-Auguste Guilbert, âgé de 49 ans, horloger, né a Vire, demeurant à
Évrecy, en 13 mois d'emprisonnement, pour rupture de ban.
—
Isidor-Romain Guilbert, journalier, né à Vaubadon, demeurant à Bayeux,
en six mois d’emprisonnement pour avoir, du 15 novembre au 1er
décembre 1854, soustrait frauduleusement différents objets mobiliers au
préjudice de la dame Blanlot. (Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1855 -
Les chemins vicinaux. -
La
Commission des chemins
vicinaux propose une
rectification dans le tracé
du chemin
de grande communication
d'Évrecy à Argences.
Cette rectification
aurait pour résultat d'éviter
la côte de Laize,
mais dans
ce cas,
la commune de
May, qui
eût été traversée en suivant
le premier
projet,
devrait obtenir
un dégrèvement et
être considérée comme
simplement intéressée.
Le
nouveau tracé évite
la côte de Laize, très rapide
et dangereuse,
qu'il offre
un débouché
fort utile
aux habitants
du val dépendant
de Fontenay-le-Marmion, qu'au
point de vue
de l'économie, il
peut avoir
des avantages,
parce qu'il n'offre aucune
difficulté d'exécution.
Si
le projet était admis,
la commune
de May
devrait cesser d'être
classée comme traversée
par la
ligne, prendre
rang
parmi celles qui sont
simplement intéressées,
et être l'objet
d'un dégrèvement
de contribution
que l'administration répartirait
entre les communes favorisées
par le
nouveau tracé.
Le
chemin de grande communication
d'Évrecy à
Argences prendra, au
pied de la côte de
Laize,
la direction de
Fontenay-le-Marmion, par
le hameau du Val, au lieu,
de suivre la
direction
de la commune
de May et ne
sera classée,
à l'avenir, que dans la catégorie
de celles intéressées à
la ligne
vicinale dont
il s'agit.
Décembre
1860 - Un incendie. -
Le 6 du courant, à 11 heures du matin, un incendie a réduit en
cendres une maison, une grange et une étable, au préjudice du sieur
Noury (Louis), propriétaire à Évrecy. La perte est estimée à 1 700
fr. ; le tout était assuré.
Ces
bâtiments, couverts en chaume, étaient situés en la commune d'Évrecy,
au hameau d'Albray. Les progrès du feu ont été si rapides, qu'à
l'arrivée de la pompe de la commune d'Évrecy, qui n'est éloignée de ce
hameau que d'environ un kilomètre seulement, tout était consumé. Son
secours a donc été inutile.
La
cause de ce sinistre est encore inconnue. Cependant on pense qu'elle doit
être attribuée à l'imprudence de quelques enfants. ( L’Ordre et la
Liberté)
Juin
1861 - Avis aux militaires.
- Par
un ordre du jour à la date du 31 mai, M. le maréchal Magnan, commandant
le corps d'armée, dans lequel se trouve placée la 2e division
militaire, vient de défendre aux troupes sous ses ordres de se baigner
isolément.
MM.
les chefs de corps et de détachements devront, à cet égard, exercer la
plus active surveillance pour empêcher des actes malheureux de
désobéissance dont plusieurs militaires ont été victimes tout
récemment. ( L’Ordre et la Liberté )
Juin
1861 -
Un don de l’Impératrice.
- M.
le curé d'Évrecy
vient de recevoir de la grande aumônerie une lettre qui lui annonce que
S. M. l'Impératrice a daigné faire don à l'église d'Évrecy
d'une chasuble, qui lui arrivera pour la fête de l'Empereur. ( L’Ordre
et la Liberté )
Juin
1861 - Interdit provisoirement.
- M.
le ministre de l'instruction publique et des cultes vient de prendre un
arrêté aux termes duquel est interdit provisoirement, dans les écoles
primaires publiques et libres de l'empire, l'ouvrage intitulé : « Petit
Cathéchisme pour les temps présents », publié à Paris par la
librairie Lecoffre, et à Saint-Brieuc, par l'imprimeur-libraire Prudhomme.
Aucun
cathéchisme autre que le diocésain ne doit d'ailleurs être introduit
dans les écoles. ( L’Ordre et la Liberté )
Novembre
1861 - Voici le résultat des votes.
- Dans
le canton d'Évrecy, pour la nomination d'un conseiller d'arrondissement :
Électeurs inscrits, 3 475 ; votants, 1 996 ; majorité absolue, 999.
M.
Bonnelons a obtenu 1 364 voix.
M.
Dauphin-Valembourg, 630 voix. ( L’Ordre et la Liberté )
Septembre
1864 -
Une foire. -
Par un arrêté
préfectoral du 28 de ce mois, une foire affectée principalement à la
vente des bestiaux a été établie dans la commune d'Évrecy.
Elle
se tiendra le jeudi-saint de chaque année. (l’Ordre et la Liberté)
Avril
1865 -
La Foire d’Évrecy. -
La foire du
Jeudi-Saint rétablie par arrêté de M. le préfet en date du 28
septembre 1864, a tenu à Évrecy le Jeudi-Saint 15 avril.
Sur
98 bêtes à cornes exposées en vente 92 ont été promptement enlevées
par les principaux cultivateurs des cantons d'Evrecy, Aunay, Villers,
Filly, etc…, etc... Il en a été de même de 55 moutons, 33 porcs et 22
chevaux également exposés en vente.
Ce
résultat est de bon augure pour l'avenir. Des
primes ont été distribuées aux vendeurs, il en sera de même à la
foire qui tiendra en 1866.
(l’Ordre et la Liberté)
Décembre
1865 -
Nécrologie. -
Nous apprenons
avec un vif regret la mort de M. Thomas-Felix Le Brethon, propriétaire,
maire d'Évrecy, ancien membre du Conseil général du Calvados, décédé
à Caen, hier, à l'âge de 80 ans.
Pendant
cette belle et longue existence, M. Le Brethon n'avait cessé de se rendre
utile à son pays. Jeune, il avait servi avec dévouement le drapeau de la
France, et il comptait plusieurs campagnes sous le premier Empire,
notamment celle de Russie où il a eu les pieds gelés ; plus tard, il
avait mis son intelligence et son activité au service de ses concitoyens,
soit comme conseiller général du département, soit comme maire de sa
commune qu'il a administrée jusqu'à son dernier jour.
M.
Le Brethon était titulaire de la médaille de Sainte-Hélène et
chevalier de la Légion-d'Honneur.
Les
obsèques auront lieu mardi prochain à 8 heures et demie très précises
en l'église Saint-Pierre, d'où le corps sera transporté ensuite à
Évrecy, lieu de sa sépulture. On se réunira au domicile mortuaire, à
Caen, rue des Quais, nº 38. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre
1865 -
Tribunal correctionnel de Caen.
- Présidence
de M. Lentaigne, Vice-présidence M. O. Lanfran de Panthou, substitut de
M. le procureur impérial occupant le siége du ministère public.
-
Margerie (Louis) jeta à la poste, le 13 octobre, à Évrecy, deux
lettres affranchies avec des timbres oblitérés ; l'une était adressée
à son père à Missy ; l'autre devait prendre la direction de
Fontenay-le-Pesnel. Il avait même reçu 20 centimes de la personne qui
envoyait la dernière, pour l'affranchir
Condamnation
5 fr. d'amende. (L’Ordre et la Liberté )
Décembre
1865 -
Par décret en date du 20 décembre.
- M.
Bonnefons (Louis-Benoît) a été nommé, maire de la commune d'Évrecy,
en remplacement de M. Lebrethon, décédé. (L’Ordre et la Liberté )
Septembre
1868 -
Bureaux télégraphiques. -
Le bureau télégraphique municipal d'Évrecy a été ouvert le 4
septembre courant. Celui de Villers-Bocage a été ouvert le 8.
Mai
1869 -
Les cours d'adultes. - Six
candidats d'égale force se sont présentés au concours d'adultes qui a
eu lieu à Évrecy la semaine dernière.
- Six
candidats d'égale force se sont
présentés au concours d'adultes qui a eu
lieu à Évrecy la semaine dernière.
M.
l'inspecteur a été heureux de constater que l'instruction est en
progrès dans cette partie de notre arrondissement, et en a vivement
félicité les instituteurs chargés des cours d'adultes.
Août
1870 -
Mobilisation. -
La
garde mobile du Calvados, formant un effectif de plus de 6,000 hommes, est
définitivement constituée, elle comprend quatre bataillons, divisés en
huit compagnies chacun.
La
garde mobile du Calvados, formant un effectif de plus de 6,000 hommes, est
définitivement constituée, elle comprend quatre bataillons, divisés en
huit compagnies chacun.
Le
premier bataillon, composé des cantons de Balleroy, Bayeux, Isigny, Ryes,
Trévières, Creully, Douvres et Tilly-sur-Seulles, et le quatrième
bataillon, composé des cantons de;
Caumont, Villers-Bocage,
Aunay, Bény-bocage, Condé-sur-Noireau, St-Sever, Vassy et Vire tiennent
provisoirement garnison à Caen.
Le
deuxième bataillon, composé des cantons de Bourguébus, Caen (Est et
Ouest), Évrecy, Troarn, Bretteville-sur-Laize, Falaise, Coulibœuf
et Thury-Harcourt, tient garnison Lisieux.
Le
troisième bataillon composé des cantons de Lisieux, Livarot, Orbec,
Mézidon, St-Pierre-sur-Dives, Blangy, Cambremer, Dozulév
Honfleur et Pont-l'Evêque, tient garnison à Bayeux.
Septembre
1870 -
Fait divers.
- Jeudi
dernier le feu s'est déclaré vers les midi au hameau Duhomme, commune
d'Évrecy, dans un appartement à usage de cave, malgré les prompts
secours apportés, deux maisons ont été brûlées. La perte peut être
évaluée, à 1.000 fr.
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