Novembre
1903 - L’élection de Bourguébus.
- Contrairement
à ce qu'on croyait, M. Cailloué, maire de Bourguébus, ne se présente
pas. M. Pierre Carel reste donc seul
candidat. S'il en est ainsi, c'est, bien le diable si le maire de
Saint-André n'est pas élu, au moins au deuxième tour.
—
D'un autre côté, M. Bunel, conseiller général du canton d'Évrecy, a
écrit, non pas pour donner sa démission, mais pour annoncer son retour.
On vient de vendre le mobilier de la
ferme qu'il exploitait à Maltot. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1904 - Un trio laid.
- Trois
individus, Ies nommés Charles Marlier, 52 ans, ouvrier peintre ; Bénoni
Halgand, 38 ans, charpentier, et Clément Martin, 51 ans, plâtrier, tous
les trois étrangers au département, erraient en
semble dans, les campagnes, pénétrant dans les maisons
abandonnées et chapardant dans les fermes. Ce joli trio est coffré. On
les a pris en flagrant délit, à la ferme de Prébende, à Évrecy, et
conduits à la prison de Caen sous bonne escorte. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Médailles d’honneur
- Des médailles
et des diplômes d'honneur sont accordés aux cantonniers désignés
ci-après : MM. Marie, cantonnier à Graye-sur-Mer
; Charlotte, à Tilly-sur-Seulles ; Hamel, à Évrecy ; Bouquerel,
à Vaudeloges ; Hélaine, chef cantonnier à Creully ; Desdoits, à
Mesnil-Durand ; Bonaventure, à St-Hymer ; Baillet,
à la Folle ; Léonard, à Saint-Gabriel ; Hurel, à Basseneville ; Viel,
à Biéville-sur-Orne ; Chesnais, à la Boissière ; Auvray, à
Saint-Benoît-d'Hébertot ; Ybert, à Arganchy ;
Letallier, à Morteaux-coulibœuf. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Disparus.
- Le sieur
Amédée Audrain, 38 ans, berger à Allemagne, près Caen, avait quitté
son domicile le 20 mai dernier.
Cinq
jours après, il écrivit à sa femme de garder son livret militaire et,
depuis ce temps, il ne donne plus signe de vie.
—
La jeune Blanche Dubosq, 16 ans, dont les parents habitent Évrecy, a
quitté leur domicile à la suite d'une réprimande de son père.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Disparue et retrouvée.
- La jeune Blanche Dubosq, 10 ans, d'Evrecy, dont nous
avions annoncé la disparition à la suite d'une réprimande de son père,
a été retrouvée dans la chambre du fils Frémond, à
Ste-Honorine-du-Fay. Elle y avait passé la nuit en compagnie d'une de ses
camarades, la fille Bretelle, 18 ans.
Le
lendemain, la jeune Blanche a été conduite par ses parents à la
Charité de Caen où elle pourra méditer sur les suites de son escapade.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1904 -
Cadavres découverts. -
La
veuve Roullier, 55 ans, ménagère à Évrecy, avait quitté son domicile
depuis le 11 octobre dernier et on ignorait ce qu'elle était devenue. Son
cadavre vient d'être découvert dans l'Orne, près du vieux moulin de
Trois Monts. La veuve
Roullier parlait depuis longtemps de se suicider.
—
A Lisieux, un soldat du 119e, Georges Allais, aperçut dans la
Touques, près du pont de Caen, le corps d'une femme à demi submergé. Il
put l'attirer à lui et le traîner dans un
abreuvoir. Le corps n'était pas encore rigide et se trouvait dans un
demi-mètre d'eau à peine.
On
l'a reconnu pour celui de la veuve Julien, 70 ans, qui avait quitté son
domicile, laissant à son fils une lettre de recommandations. La veuve
Julien était très pieuse ; des embarras d'argent l'ont affolée et
poussée au désespoir.
—
On a trouvé sur la route de
St-Hilaire (Orne), le corps du nommé Pirriou, dit Jambe-de-Bois, un
mendiant bien connu à Vire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1907 - Funèbre découverte.
- La dame Delaunay, ménagère au Locheur, se rendait le 10
février, à Évrecy, lorsqu'elle l'aperçut un individu couché sur le
bord du fossé. S'étant approchée, elle constata qu'elle se trouvait en
présence d'un cadavre.
Les
autorités prévenues ont pu rétablir l'identité du défunt, grâce aux
papiers trouvés dans ses poches. C'est un nommé Cadoret Louis Marie, 68
ans, sans domicile fixe. Le malheureux a succombé à
une congestion occasionnée par le froid et la misère.
Mai
1908 - Une gifle. - Mme François,
journalière à Évrecy, regardait dimanche soir des enfants qui jouaient,
lorsqu'un marchand de poisson, Lebourgeois, s'approcha d'elle et lui
lança une gifle ; Mme Lefrançois riposta pas un coup de manche de
fourche : elle a porté plainte.
Août
1912 - Arrestation
- Le 8 août. Aristide Lélot, 40 ans, journalier, fut rencontré
par les gendarmes en état complet d'ivresse. Appréhendé pour être
remisé au violon, le poivrot insulta les gendarmes en leur disant :
" vous êtes des v.... des vauriens, des voleurs : je vous
retrouverai toujours plus tard et je vous f... sur la g... !". Les
gendarmes le mirent aussitôt en état d'arrestation pour outrages et
menaces. Dans la soirée, Létot ayant cuvé son vin, déclara ne se
rappeler de rien et, en tout cas, regretter son acte. Il est
un peu tard.
-
Progrès - Enfin tout vient à point
à qui sait attendre : Évrecy aura le téléphone, ainsi que les communes
de Saint-Honorine-du-Fay, Esquay-sur-Seulles et Amayés-sur-Orne. Saluons
le progrès en marche.
Février
1913 - La secousse sismique - La
secousse de tremblement de terre a affecté le canton d'Évrecy, près du
Locheur, dans une direction 0uest Nord Est, suivi précédemment par le
cyclone qui ravagea il y a plus d'un an la commune du Locheur. À
Maisoncelles-sur-Ajon la secousse fut si violente que les meubles et la
vaisselle exécutèrent dans certaines maisons une véritable
sarabande ; les habitants furent effrayés, comme on le pense.
Août
1913 - Élections municipales. - En
remplacement de MM. Mottais et Halot, démissionnaires, M. de Panthou
vient d'être élu maire par 10 voix sur 12, et M. Motais, adjoint
par 9 voix.
Février
1914 - Le conseil de révision.
- Les membres de la commission du conseil de révision ont pris à
Évrecy, les décisions suivantes : classe 1914, bons, 34 ; engagés
volontaires, 3 ; ajournés, 9 ; exempts, 4 ; décisions
ajournées, 7. Classe 1912-13 : bons, 4, service auxiliaire, 3 ;
ajournés, 6 ; exempts, 4.
Juillet 1914 -
Un cadavre dans
un champ - Un
journalier d'Évrecy n'avait pas reparu à son domicile depuis le 15
juillet. Une enquête avant été ouverte, les gendarmes firent des recherches.
Elles viennent d'aboutir à la découverte du cadavre de cet individu,
nommé Louis Guéret, 65 ans, dans un champ d'avoine. Il était déjà
en putréfaction. Le docteur ne put que constater la mort due sans doute
à une affection cardiaque, dont
le malheureux était atteint.
Novembre
1914 -
Morts glorieuses. -
Le Maire de
Caen, M. Perrotte, déjà frappé cruellement par la perte de son gendre,
le lieutenant Neyreneuf, vient d'être de nouveau éprouvé par la mort
d'un autre parent, le capitaine Jean Kappler, du 316e de ligne.
Deux
autres membres de notre municipalité, MM. Dubosq et Venise, ont aussi été
atteints dans leurs plus chères affections : leurs fils, M. Robert Dubosq
et le caporal Venise, du 236e de ligne, sont tombés au champ
d'honneur, le premier dans la Marne, le second à Berry-au-Bac.
Le
commandant de Prévoisin, du 21e dragons, frère de l'avocat à
la Cour d'appel, est mort à Boulogne-sur-Mer, des suites de ses
blessures.
Le
capitaine Georges de Fabry, a été tué en Lorraine. Il était allié aux
familles de Formigny de la Londe et Carel.
Le
soldat Heuzé, d'Évrecy, a été blessé mortellement à la
bataille de Guise. Son corps a été ramené à Évrecy, ou a eu lieu
l'inhumation.
(Bonhomme Normand)
Avril
1917 -
L’alcool qui tue. -
On a
trouve mort dans son lit, chez M. Fouray, cultivateur à Évrecy, le
soldat Auguste Tardif, 49 ans, qui venait d'être renvoyé dans ses foyers
comme ouvrier agricole. La veille, Tardif avait bu un peu d'alcool
provenant d'un alambic fonctionnant dans la cour de son patron. On croit
qu'il a succombé a une congestion due à l'absorption de cet alcool
pesant au moins 80 degrés.
Août
1921 -
Vandalisme. - Un lecteur d'Évrecy nous écrit : « Le Maire de notre
commune vient de faire abattre une charmante arcade gothique, en pierre,
qui encadrait l'une
des entrées du cimetière et dont l'aspect se mariait heureusement à
celui de la belle église d'Évrecy, et ceci afin de se servir des pierres
de taille (anciennes) en provenant, pour y poser les obus destinés à
encadrer le monument aux Morts.
La
population s'en émut. Elle pense, non sans raison, que le Maire, mis
récemment en minorité, lors d'élections complémentaires, a voulu
exhaler sa mauvaise humeur sur ces pierres.
Les
habitants prétendent qu'il n'avait pas le droit d'agir ainsi et de causer
un tort appréciable et impossible à réparer à l'esthétique d'un des
plus beaux ensembles monumentaux
des campagnes calvadosiennes ».
Si
ces faits sont exacts, nous aimerions à savoir ce qu'en pensent le
ministère des Beaux-Arts et les sociétés archéologiques. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1922 -
Inauguration de l’orgue.
- A l'occasion
de l'inauguration
de l'orgue
de l'église
d'Évrecy,
une audition
musicale sera
donnée dans
cette église
le dimanche
octobre prochain,
sous la
direction de
M. P. Pouchain
de
Bayeux, avec
le concours
de M. Daniel,
ténor solo
de la maîtrise
de la Cathédrale
de Bayeux
et d'un
chœur mixte.
Le matin,
messe de
Th. Dubois
l'après-midi, salut
en musique
et chœur
final «
Les Moissonneur
de Ruth
», de
Mendelssohn. L'orgue
d'accompagnement
sera tenu
par Mlle
Kaening.
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