1er Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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Le FAULQ

Canton de Bangy-le-Château

Les habitants de la commune de Le Faulq sont des Faüssiens, Faüssiennes.

Février 1848  -  Cour d'assise s du Calvados.    -   Les nommés Michel Levillain, né à Saint-Philbert-des-Champs, domestique chez le sieur Legras, cultivateur au Faulq, et Rosalie Maury , femme Levillain, sa mère, accusés le premier, de vols de nombreux objets mobiliers, et le second, d'avoir sciemment, recelé ces mêmes objets, ont été condamnés, savoir : la femme Levillain, à trois ans d'emprisonnement, et son fils, à deux ans de la même peine.

— La femme Macquefer, de Danestal, accusée d'avoir mis le feu à une maison sise en cette commune, et appartenant à son mari et au père de celui-ci, a été acquittée. (source : Journal de Honfleur)

 

Avril 1848  -  Nouvelles locales.    -   Dans l'après-midi de samedi dernier, un assassinat a été commis en la commune du Faulq, sur la personne de la fille Broche.

Malheureusement cette infortunée habitait seule une petite maison isolée, située sur les Bruyères du Faulq, non loin du bourg de Blangy. Elle passait pour jouir d'une certaine aisance, il parait que les malfaiteurs ont furtivement pénétré dans son domicile, et l'ont frappée mortellement, notamment à la tête, avec les landiers trouvés dans la maison.

Ce n'est que dans la matinée du dimanche qu'on a eu connaissance du crime. Aussitôt la nouvelle en a été transmise à la justice, qui s'est rendue en toute hâte sur les lieux, elle ne les a quittés que le lendemain après s'être livrée aux investigations les plus propres à révéler les auteurs de ce forfait.

Le même jour, deux individus dont l'un portait dit-on, sur le visage et sur les mains, les signes récents d'une lutte violente, et sur les habits des taches de sang, ont été arrêtés et déposés dans la maison d'arrêt de Pont-l’Évêque. L'information se poursuit avec activité. (source Journal de Honfleur)

 

Avril 1848  -  Nouvelles diverses.    -   D'après un arrêté du ministre de l'instruction publique et des cultes, du 28 avril, les salles d'asiles porteront désormais le nom d'écoles maternelles. (source Journal de Honfleur)

 

Mai 1848  -  Nouvelles diverses.    -    Les conscrits des classes antérieures à 1847 qui étaient restés faisant partie de la réserve, ont reçu ordre de rejoindre,

Le nombre de ceux de la classe de 1847, dans la répartition de 1 055 que doit fournir le département du Calvados, est pour le canton de Honfleur de 38 sur 146 inscrits.

Le conseil de recrutement établi à Caen s'assemblera les 8 et 9 mai pour l'examen et l'admission des remplaçants. (source Journal de Honfleur)

 

Mai 1848  -  Nouvelles diverses.    -   Il est enjoint à MM. les Maires de ne délivrer des passeports pour Paris aux ouvriers que dans le cas où ceux-ci justifieraient qu'ils y seront utilement employés.

Les ouvriers qui avaient leur domicile à Paris avant le 24 février seront seuls admis désormais dans les ateliers nationaux, les autres seront dirigés sur leur département respectif. (source Journal de Honfleur)

 

Mai 1858   -   Maison incendiée.   -   Dimanche 8 de ce mois, au moment des vêpres, un incendie a éclaté au Faulq, dans un bâtiment habité par les époux Gloron, tisserands.

La cuisine, deux chambres à coucher, un grenier et la toiture qui était en chaume ont été, en moins de vingt minutes, la proie des flammes. Le mobilier renfermé dans ces appartements a été sauvé, grâce à la prompte intervention des habitants qui se rendaient à l’église en ce moment ; mais la perte a encore été de 1 400 fr. Le bâtiment était assuré pour 1 500 fr.

On pense que la malveillance n’a joué aucun rôle dans ce sinistre et que le feu se sera communiqué par les crevasses de la cheminée à des feuilles et à du menu bois qui séchaient dans le grenier. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Septembre 1862   -   Par arrêtés de M. le préfet.   -   En date du 16 septembre, sont nommés :

-        Maire de la commune d'Arganchy, M. Le Paulmier (Michel-Louis-Gustave).

-        Maire de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Morel (Raphaël).

-        Maire de la commune de Saint-Germain-du-Pert, M. Bataillard (Anne-Charles-Thomas).

-        Maire de la commune de Cricqueville, M. Le Verrier (Alexandre).

-        Adjoint de la commune de Lison, M. Thibout (Thomas).

-        Adjoint de la commune de Ranchy, M. Le Grand (Jacques-Tranquille).

-        Adjoint de la commune de Torteval, M. Pley (Jean-Louis).

-        Adjoint de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Baillehache (Pierre).

-        Adjoint de la commune de Cricqueville, M. Verel (Emmanuel).

Par un autre arrêté préfectoral du 17,

-      M. Rabel (Arsène) est nommé maire de la commune du Faulq. (l’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1868   -   Un phénomène.   -   Un curieux phénomène s'est produit mercredi, vers minuit. Les quelques personnes qui, à cette heure avancée, se donnaient le plaisir de la promenade, ont aperçu dans l'espace un magnifique météore qui apparaissant dans la direction de l'est est allé disparaître derrière les hauteurs du bois de Rocques.

Sa forme était celle d'un globe de transparence blanche, traînant à sa suite une longue bande d'un rouge étincelant, illuminant le paysage comme une vive lumière électrique.

La marche peu rapide de ce bolide a permis à ceux qui l'ont aperçu d'admirer son éclat.

Son passage est signalé dans plusieurs villes. À Caen son passage n'a été annoncé par aucun bruit, tandis qu'à Rouen, on a entendu une forte détonation.

 

Octobre 1868   -   Une annonce.   -   On annonce que les Conseils municipaux vont être convoqués en session extraordinaire pour s'occuper des chemins vicinaux et voter une imposition nécessaire à leur achèvement.  

 

Novembre 1873   -   Pronostics.   -  Depuis quelques jours, de nombreuses oies sauvages qui émigrent devant l'hiver passent sur notre ville, C'est dit-on, l'indice d'un froid rigoureux.

 

Décembre 1873   -   Vol.   -  La veuve Châtelet, marchande d'épicerie en la commune du Faulq, canton de Blangy, avait remarqué que depuis quelque temps elle était victime de divers vol, lorsqu'elle s'absentait, c'était une femme Dulong, qui escaladait la barrière de la cour et s'introduisait au moyen d'une fausse clef dans la demeure où elle commettait ses vols. La valeur des marchandises détournées est estimée à 420 francs environ.

 

Avril 1876   -  Mort par submersion.  -  Lundi, vers cinq heures et demie du soir, la nommée Justine-Emma Boutron, femme Lesourd, âgée de seize ans, journalière au Faulq, étant occupée à laver du linge dans une mare appartenant au sieur Sorel, cultivateur au même lieu, a été prise d'une attaque d'épilepsie et est tombée à l'eau. Cette malheureuse femme se trouvant seule, n'a pu être secourue en temps utile et a été asphyxiée.  

 

Avril 1878.   -   Suicide d’un fou.   -   Lundi matin, le nommé Arsène-Hippolyte Riquier, ouvrier de fabrique à Brèvedent et travaillant au Faulq, chez M. David, négociant, est entré dans l'atelier où il travaille d'habitude, a prononcé quelques paroles, et s'est écrié tout à coup : « Je vais me noyer. » A ces mots il a ouvert brusquement une porte qui donne accès à une mare profonde et s'y est précipité.

Deux autres ouvriers, qui travaillaient avec lui, ainsi que d'autres personnes accourues à leurs cris n'ont pu le retirer de cette mare qu'une demi-heure après, mais ce n'était plus qu'un cadavre.

Le nommé Riquier était atteint d'aliénation mentale et avait déjà tenté de se suicider. Il laisse une veuve et quatre enfants. ( Bonhomme Normand)

 

Avril 1888  -  Épizootie.  -  En présence des cas de fièvre aphteuse, dite cocotte, qui se sont produits sur divers points du département, le préfet rappelle aux Maires, propriétaires, éleveurs et cultivateurs, les dispositions de la loi du 21 juillet 1881, qui oblige de faire au maire la déclaration de tout animal malade afin qu'il le fasse visiter, interdit la vente et le transport des animaux atteints le tout sous peine d'amende et de prison.  

 

Avril 1891  -  Infanticide.  -  Il y a six semaines, la fille Amandine David, 23 ans, demeurant chez ses parents, propriétaires au Faulq, canton de Blangy-le-Château, est accouchée clandestinement d'un enfant du sexe masculin, qu'elle a étouffé et enterré dans un herbage situé à environ 500 mètres de l'habitation de ses parents. 

La gendarmerie de Blangy, prévenue par lettre anonyme, s'est rendue au Faulq et a obtenu de la prévenue des aveux complets. Sur l'indication de celle-ci, le cadavre de l'enfant a été retrouvé, enveloppé dans un journal et enfoui à environ trente centimètres de profondeur. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1892  -  Suicide.  -  Le sieur Désiré Le Boullenger, 33 ans, employé de commerce, demeurant au Faulq, s'est pendu la semaine dernière. Aux cris poussés par la personne qui l'a découvert, ses camarades accoururent, ils s'empressèrent de couper la corde, mais il était déjà trop tard, ce malheureux avait cessé de vivre. 

Le Boullenger était d'un caractère doux et très aimé dans le pays, malheureusement, il avait des habitudes d'intempérance qui ont obligé son patron à lui donner son compte. C'est le chagrin que lui causa ce renvoi qui l'a déterminé à se donner la mort. Il laisse une veuve et quatre enfants dont l'aîné a dix ans. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1894  -  Morts de froid.  -  Le cadavre d'un inconnu a été découvert, ces jours derniers, sur le territoire de Le Faulq, canton de Blangy. La mort paraissait accidentelle. Elle a été causée par une congestion occasionnée par le froid. 

— Pendant les derniers froids, une vieille fille, mendiante, a été trouvée morte de froid à St-Aubin-sur-Mer. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1894  -  Un vœu qui finit mal.   -   Nous savions que souvent les pêcheurs en danger de péril faisaient vœu d'aller en pèlerinage tête et pieds nus, mais jamais il ne nous serait venu à la pensée que, par esprit de pénitence, on pût faire le vœu d'assister, le derrière tout nu, aux offices de sa paroisse. C'est cependant le cas de Charles Rouelle, 29 ans, que le sacristain de la paroisse du Faulq, canton de Blangy-le-Château, a trouvé assis dans la nef de l'église, le pantalon ballant sur ses broquesons. A cette étrange pénitence, la tribunal de Lisieux a ajouté trois mois de prison pour outrage public a la pudeur. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1897  -  Protestation rejetée.  -   Le Conseil d'État a rejeté la protestation déposée par M. d'Hangest, contre, l'élection de M. David, maire du Faulq, comme conseiller d'arrondissement du canton de Blangy.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Maison mise à sac.   -   D'audacieux malfaiteurs ont pénétré par effraction, la nuit, dans une maison située près de l'église du Faulq, canton de Blangy-le-Château. Elle appartient au sieur Eugène Dufay, propriétaire au Pin.

Dans une pièce du rez-de-chaussée, les bandits se sont emparés d'une carabine et d'un paquet de cartouches, ils s'en sont servis pour tirer sur les objets suspendus autour de cette pièce, placés dans les meubles et sur les meubles eux-mêmes. Faïences anciennes, vaisselle, tableaux, tout a été brisé.

Les chambres au premier étage ont été aussi pillées. Les voleurs ont emporté plusieurs bouteilles de vin et divers objets, dont une épée. Fait surprenant, cette fusillade n'a réveillé aucun des voisins. Ils avaient le sommeil lourd, au Faulq, cette nuit-là. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1903  -   Pas veinarde.   -   C'est la dame Gérault, cultivatrice au Faulq, près Blangy-le-Château. Pendant son absence, on lui a volé 400 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1903  -   L’hiver approche.   -   De nombreux voliers d'oies sauvages sont passés très bas au-dessus de Caen, en poussant des cris peu harmonieux. Ces oiseaux migrateurs changent de climat : c'est assurément signe de froid prochain. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1903  -   Destruction des corbeaux.   -   La destruction, à l'aide d'un fusil, des corbeaux, corneilles et pigeons ramiers est autorisée du 1er novembre au 30 juin, sans permis. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1904  -   Clergé.   -   M. Jean-Baptiste Rosty, curé du Faulq, est décédé à l'âge de 61 ans.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1913  -  Le drame de Faulq. -  Dans la matinée du 14 mai, vers deux heures, Carpentier, cultivateur au Faulq, buvait le café et de l'eau-de-vie avec son locataire, le sieur Jean Deshayes, lorsqu'il eut une discussion avec sa femme de ménage. Il l'injuria et la souffleta.  Comme le sieur Deshayes lui reprochait sa brutalité, Carpentier lui dit : " Toi, je vais te foutre un coup de fusil". Aussitôt, il monta dans sa chambre, située au premier étage, pour y prendre son arme. Après quelques secondes d'hésitation, Deshayes, craignant que Carpentier mette sa menace à exécution, se précipita dans l'escalier pour désarmer, le cas échéant, le sieur Carpentier. Il avait à peine gravi trois ou quatre marches, lorsqu'il aperçut Carpentier au milieu de l'escalier, qui le mettait en joue. Instinctivement, Deshayes se baissa au moment où Carpentier faisait feu sur lui ;  la charge de plomb lui passa sur   le dos, lui labourant les chairs de l'épaule gauche, et vint faire balle dans le mur. en outre, le coup de feu ayant été tiré à très courte distance, la fumée de la poudre occasionna à Carpentier quelques brûlures au visage. 

Deshayes se sauva ensuite à travers la cour, jusque sur la route, ou des passants accourus à ses cris, le recueillirent et la conduisirent à son domicile. Quelques instants après les gendarmes arrêtaient le sieur Carpentier.

Des renseignements recueillis par la gendarmerie, il en résulte que Carpentier a été très bien élevé, a reçu une bonne éducation, jouissait d'une belle situation, qui est devenue très obérée à la suite de sa mauvaise administration ; il  a une moralité détestable, emploie toujours des femmes de mœurs faciles, a un caractère assez bon quand il est à jeun, mais est très violent et très méchant quant il est sous l'emprise de la boisson.

 

Janvier 1915   -   La solidarité.   -   Les manifestations de solidarité patriotique sont d'autant plus touchantes qu'elles émanent des humbles et des petits. Aussi avons-nous été émus de recevoir la lettre que voici :

Les élèves de l'école mixte de Le Faulq (Calvados) avaient décidé de faire une tirelire pour les soldats. Chaque jour, ils me remettaient les sous qui leur avaient été donnés en récompense. Quelques personnes de la commune se sont jointes à eux, et aujourd'hui je puis vous envoyer en mandat-poste la somme de 25 francs pour la campagne d'hiver.

C'est un envoi bien modeste, mais, joint à ceux que vous avez pu déjà recevoir, il fera oublier un instant à quelques-uns de nos braves soldats les fatigues qu'ils endurent et leur prouvera que nos petits écoliers et écolières du Faulq ne les oublient pas.        

Mme Leclerc.   Institutrice à Le Faulq.  (Bonhomme Normand)

 

Décembre 1916  -  Macabre découverte.   -  On a trouvé, au bord d'un fossé, le cadavre du sieur Louis Yver, 63 ans, journalier au Faulq, canton de Blangy-le-Château. Il aurait succombé à une congestion.

 

Mai 1919  -  Citation.   -   Pour la troisième fois, M. Gaston Caens, du Faulq, a été cité à l'ordre, de l'armée : " Canonnier très brave et très dévoué, toujours volontaire pour les missions périlleuses. S'est dépensé sans compter pendant les récentes opérations pour assurer sous de violents bombardements la transmission des ordres, alors que les lignes téléphoniques étaient, coupées. Grièvement blesse au cours de sa mission, a donné à ses camarades le plus bel exemple de calme et de courage. Amputé d'une jambe".

 

Mars 1922  -   Un voleur de bestiaux.   -   Il y a une quinzaine de jours, sept bestiaux avaient été volés dans les herbages de M. Delalonde, propriétaire au Faulq, canton de Blangy-le-Château. L'enquête ouverte vient d'aboutir à l'arrestation d'un des voleurs, Émile Bachelet, 48 ans, cultivateur au Pin, canton de Lisieux, qui les aurait vendus à des bouchers et à un propriétaire de Cormeilles, à la foire d'Orbec. Bachelet a été écroué à Pont-l’Évêque. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1922  -   La course à la lumière.   -   Pour aller au devant du jour, les villes se sont avancées d'une heure. Les campagnes, elles, pour la plupart, n'ont pas bougé.

Cela fait un joli salmigondis ! On va recommencer à entendre parler de « la nouvelle » et de « l'ancienne ». C'est pour la dernière fois, dit-on, et, c'est absurde. Car, de deux choses l'une : ou ce changement est bon et il faut le pratiquer chaque année, ou il est mauvais et il ne fallait pas l'adopter une fois de plus. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1922  -  Ca se complique.    -   L'affaire des vols de bestiaux, commis il y a quelques semaines, au préjudice de M. Delalonde, propriétaire au Faulq, canton de Blangy-le-Château, et qui avait amené l'arrestation de Bachelet, du Pin, vient de se compliquer par l'inculpation des deux fils de ce dernier, âgés de 25 et 19 ans. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1932   -   Grave incendie.   -   Au Faulq, canton de Blangy-le-Château un violente feu de cheminée s'est déclaré pendant la nuit, dans l'épicerie-débit de M. Gosselin, Celui-ci, réveillé par des crépitements et la fumée, se leva brusquement et voulut sortir de sa chambre mais, suffoqué, il dut fuir par la fenêtre en se servant de deux draps attachés, puis, à l'aide d'une échelle, il sauva sa femme et ses huit enfants restés dans les appartements. Il alerta ensuite les voisins qui, au bout d'une heure, parvinrent à enrayer le feu de cheminée,

Peu après, l'incendie éclatait de nouveau et plus violent dans le rez-de-chaussée de l'immeuble qui fut complètement détruit avec le mobilier et les marchandises, malgré l'intervention des pompiers de Blangy qui ne purent, faute d'eau, combattre le sinistre. (Bonhomme Normand)

 

Février 1941  -  Au feu !  -  Une nuit, vers 3 h., un violent incendie dont les causes sont inconnues, s'est déclaré au Faulq, dans un bâtiment agricole servant d'habitation à M.Diard.

Malgré la promptitude des secours et la prompte arrivée de la pompe de Blangy-le-Château, l'habitation a été détruite. Il est à noter que sans l'intervention des soldats allemands, une vieille personne de 75 ans, à peu près impotente et faible d'esprit, serait demeurée dans le brasier. Les dégâts sont évalués à environ 40 000 francs.

 

Mai 1943   -   Faits divers.   -    Dimanche soir, vers 22 h., un incendie s'est déclaré chez M. Delahaye, cultivateur au Faulq, dans un bâtiment à usage de grange et d'écurie, dans lequel était entreposé de la paille, du foin et du matériel. Les dégâts sont évalués à 275.000 fr. Les causes de ce sinistre sont inconnues. 

LE FAULQ   -   L'Église

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