1er Mai 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS
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FERRIÈRE - HARANG |
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Canton de Bény-Bocage |
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Dans celle de la Ferrière.Harang, dés le jour où le serment fut prêté avec la plus grande solennité, une garde nationale était formée, et un banquet réunissait une grande partie des habitants qui accueillirent avec transport les toasts portés au Roi et aux hommes dont le noble caractère a mérité le suffrage des bons citoyens. (Le Pilote du Calvados)
Février 1833 - Cour d’Assises du Calvados. - Le nommé François Mulot, journalier, âgé de 37 ans, demeurant à la Ferriere-Hareng, arrondissement de Vire, comparaissait dans la même séance comme accusé de cinq vols commis dans le courant de 1832. Ces vols avaient peu d'importance en eux-mêmes, puisqu'il s'agissait seulement 1º de deux râpes et d'une lime ; 2º d'une cravate et de deux pierres à faux ; 3º d'une couverture de laine ; 4º d'un fusil de chasse ; 5° enfin, d'une brosse et d'une certaine quantité d'avoine, mais ils étaient aggravés par la circonstance de domesticité. Tous
ces objets avaient été retrouvés au domicile de l'accusé, qui
reconnaissait les avoir volés. Déclaré coupable par le jury, il a été
condamné à six années de réclusion et à l'exposition.
(Mémorial du Calvados)
Mai
1854 - Incendie. -
Les journaux des localités voisines contiennent encore le récit
de plusieurs incendies : Le 30 avril, un incendie a éclaté en la commune de la Ferrière-Harang, village du Bosq, canton de Bény. Une maison est devenue la proie des flammes, ainsi qu'une partie du mobilier qui la garnissait. Le tout était assuré. (source Le Journal de Honfleur)
Août
1864 -
Pour les écoles. -
Le ministre de l'instruction publique vient de charger les préfets
de demander aux Conseils généraux une allocation pour acheter à l'usage
des écoles normales primaires départementales : Un
baromètre de Fortin. Un
thermomètre à minima de Rutherford. Un
thermomètre à maxima de Negretti. Un
psychromètre. Un
pluviomètre. Une
girouette. L'achat de tous ces objets ne doit pas dépasser 250 fr., et permettra, dit M. le ministre, aux écoles normales de rassembler les matériaux d'une statistique des orages qui sévissent sur la France. (l’Ordre et la Liberté)
-
Maire de la commune de Ferrière-Harang, M. Rabache (Victor),
adjoint, conseiller municipal, en remplacement de M. Hamel, décédé. -
Adjoint de la même commune, M. Le Normand (Jules), conseiller
municipal. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1866 -
Un donation. - Par
décret impérial du 23 juin 1866, le trésorier de la fabrique de
l'église succursale de la Ferrière-Hareng est autorisé à accepter la
donation faite à cet établissement par la dame Anne Varin, veuve Moulin,
consistant en une rente 117 francs trois % sur l'état, à la charge de
faire célébrer chaque semaine à perpétuité des messes de fondation
qui seront annoncées au Prône et dont le nombre sera fixé par
l'autorité diocésaine.
Octobre
1868 -
Une annonce.
- On annonce que
les Conseils municipaux vont être convoqués en session extraordinaire
pour s'occuper des chemins vicinaux et voter une imposition nécessaire à
leur achèvement.
Juillet
1872
- Accident.
- Le
15 de ce mois, vers 6 heures du soir, la nommée Anne-Jeanne Renouf, femme
Dudouit, âgée de 52 ans, demeurant à La Ferrière-Hareng, canton de
Bény-Bocage, est tombée en bas d'un cerisier d'une hauteur de 4 mètres
environ, la mort a été instantanée, la malheureuse s'était brisé le
crâne en tombant la tête la première.
Août 1884 - Victime du travail. – Le sieur Alexandre Penard,69 ans, maçon, à la Ferrière-Hareng, travaillait dans un puits, à 6 mètres de profondeur, chez M. Boudit, propriétaire. Pendant qu'il achevait cet ouvrage, une pierre d'environ 3 kilog., se détachant à 1 m. 25 du sol, est tombée sur la tête du malheureux Penard, qui a perdu aussitôt connaissance. Il est mort le même jour, à 5 heures du soir.
Mars
1886 -
Laïcisation. - Le
Sénat a voté l'instruction;
primaire obligatoire
et laïque, c'est-à-dire que dans un délai déterminé, les frères et
les religieuses qui dirigent encore des écoles primaire seront remplacés
par des instituteurs et des institutrices n'appartenant à aucune
congrégation
Juin
1886 -
Hardi voleur. - Une
nuit de la semaine dernière, commune de la Ferrière-Harang, les sieurs
Lechartier père et fils arrêtèrent en flagrant délit de vol le nommé
Yves Chambrin, 46 ans, vagabond sans domicile. Comme le fils attelait la
voiture pour conduire le voleur à la gendarmerie, celui-ci prit une
fourche et se rua sur Lechartier père, qu'il blessa grièvement.
Lechartier fils sauta sur le bandit, le garrotta et le porta ainsi à la
gendarmerie. Chambrin, interrogé sur ce qu'il était venu faire chez le
sieur Lechartier, a déclaré
qu'il était venu pour voler, que voler était son métier, et qu'il
préférait tuer le diable plutôt que d'être tué par lui.
Mai
1887 - Un
sauvetage. -
Vendredi
dernier , un incendie dont la cause est inconnue éclatait à La
Ferrière-Harang, village de Rosquand, dans les bâtiments occupés par Cette
femme, mère de cinq enfants, était partie chez son père chercher du
lait et divers aliments, lorsque vers 10 heures du matin, le feu se
déclarait dans un local contigu au logement qu'elle occupe. M. le maire,
aussitôt prévenu, fit sonner le tocsin et battre la générale. Immédiatement
toute la population accourut sur le lieu du sinistre, ayant à sa tête M.
le Maire, M. l'Adjoint, M. le Curé et M. l'Instituteur, qui organisaient
les secours. MM les Curés de Bures, Montbertrand, Saint-Denis et Campeaux,
venus à La Ferrière pour l'examen des enfants de la première communion,
faisaient la chaîne et encourageant les habitants. On apprit bientôt que
des enfants se trouvaient dans un petit appartement, on parvint, après
bien des efforts, à desceller les barreaux de fer de la fenêtre. Alors
le nommé Hubert Louis, maçon chez le sieur Bidet Isaïe, entrepreneur,
se précipita dans l'appartement, et après avoir été obligé de sortir
plusieurs fois pour pouvoir respirer, fut assez heureux pour sauver
d'abord une petite fille au berceau et ensuite un petit garçon. Ces
deux enfants ont été recueillis par M. le curé de Bures et M. Mulot,
instituteur. Grâce
au dévouement de toute la population, de M. l'instituteur et de Mlle
Degournay , institutrice , accourus avec leurs élèves, et des membres du
clergé, on a pu protéger les maisons voisines. Malheureusement tous les
bâtiments où le feu avait pris naissance ont été complètement
détruits, le mobilier et les récoltes renfermées dans les locaux
incendiés ont été également brûlés. La
perle est estimée à 200 fr. pour la veuve Lepileur, et à 3 500 fr. pour
le propriétaire, M. Dufay-Colin, demeurant à Cormolain.
Février 1888 - Les suites de l’ivresse. - On a trouvé, dans une lande profonde de 3 mètres environ, à La Ferrière-Hareng, le cadavre du sieur Eugène Desmortreux, 42 ans, propriétaire à Carville. Cette mort accidentelle est encore attribuée à l'ivresse.
Mars
1888
- Suicide.
-
On a trouvé, dans un fossé contenant deux mètres d'eau, commune
de La Ferrière-Hareng, le cadavre de Jean-Louis Audau, 22 ans,
terrassier. Audau s'y était jeté volontairement.
Octobre 1888 - Miracles ! - Nous publions sans commentaires les faits suivants : Arsène Mayer, 19 ans, né à la Ferrière-Harang, était atteint d'une paralysie de la moelle épinière. Des médecins de l'Orne, du Calvados et d'Eure-et-Loir l'avaient condamné. Son oncle, curé à la Madelaine-Bouvet, le conduisit à Lourdes avec les autres pèlerins du diocèse. Au milieu de la messe, le malade, qui ne pouvait faire un mouvement depuis quinze mois, se leva entièrement guéri et marcha sans aide. Pendant
le même pèlerinage, une vieille fille, muette depuis de longues années,
aurait subitement recouvré la parole. Pendant qu'elle était en train,
Notre-Dame de Lourdes aurait bien dû, par contre, s'occuper d'une autre
vieille fille, du même pays, et de lui retirer la parole dont elle ne se
sert que pour dire du mal de son prochain.
Mai
1890 -
Coup double. -
Dernièrement,
les habitants de la Ferrière-Hareng faisaient un charivari au sieur
Alfred Madelaine, 43 ans, épicier. Celui-ci se fâcha. Mais il eut le
tort de prendre un fusil et de tirer dans le tas. Deux des charivarisseurs
furent atteints par les plombs, tant pis pour eux. Malheureusement, deux
personnes qui passaient tranquillement furent également légèrement
blessées. Voilà pourquoi le pauvre épicier a passé en police
correctionnelle et a été condamné à huit jours de prison.
Juillet 1891 - Orages. - Pendant qu'une pluie diluvienne tombait sur notre région, la grêle faisait d'irréparables dégâts du côté de Rouen et dans le Midi. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1891 - Attaque nocturne. - Dernièrement, vers onze heures du soir, le sieur Félix Guy, propriétaire à la Ferrière-Hareng, revenait de chez son fils qui habile Saint-Martin-des-Besaces. Au
milieu de la forêt l'Evêque, un individu se jeta sur lui, lui demandant
la bourse ou la vie. Le sieur Guy livra son porte-monnaie qui contenait 3
ou 4 fr., le voleur le lui rendit après s'être emparé de
l'argent, puis il secoua brutalement Guy et lui dit de continuer sa route.
Août
1892 -
Chaleurs et orages. -
A la suite des chaleurs tropicales que nous avons
ressenties, de nouveaux orages se sont déchaînés sur le Calvados. -
Incendie dû à la foudre à la Ferrière-Hareng, dans un bâtiment
exploité par le sieur Achille Groult, pertes considérables.
- Un cheval, appartenant
au, docteur Dietz, médecin à Villers-Bocage, a été tué dans un
herbage. - A Osmanville, près
Isigny, un veau a été tué chez le sieur Albert Lebouvier. - Un âne, appartenant à
M. Achille. Lebouvier, cultivateur à Vouilly, a été foudroyé. - On annonce aussi qu'à
Longueville, deux vaches ont été broyées par la foudre. - A
Saint-Ouen-des-Besaces, un bœuf, placé à 150 mètres de l'endroit où
la foudre était d'abord tombée, a été néanmoins tué par elle, un fil
de fer lui ayant servi de conducteur. L'animal a été, assommé. -
Dans les monts de Vaudry, près de la chapelle Saint-Roch, elle a enfoncé
en terre une barre de fer qui se trouvait sur le sol.
-
A Préaux, près Rouen, deux hommes ont été tués par la foudre. De
nouveaux orages sont à craindre. Partout
la chaleur a été excessive et la sécheresse compromet beaucoup les
récoltes.
Par
suite de ces chaleurs, quelques cas de diarrhée cholériforme se sont
déclarés à Rouen, à la caserne des chasseurs à cheval. 120 fièvres
typhoïdes sont en traitement dans les hôpitaux. Beaucoup de bestiaux sont morts, dans les wagons. A Paris, 120 porcs ont été retirés gonflés et pourris d'un wagon où ils étaient restés 12 heures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1896 - Un garde champêtre comme il y en a quelques uns. - Grâce à des protections mal placées, le nommé Anne Huard, âgé 21 ans, avait été nommé champêtre et cantonnier à la Ferrière-Harang. Il se croyait tout permis et agissait en maître dans les maisons où il se faisait payer à boire, en disant très haut : « Foi de garde champêtre, je m'en irai quand je voudrai ». Le 28 décembre, après s'être fait payer à boire toute l'après-midi par le sieur Théophile Guillemette, il entra chez celui-ci et, après lui avoir cherché querelle, cassa tout chez lui et brisa une jambe au malheureux Guillemette d'un coup de louchet. Aujourd'hui, le blessé se présente avec des béquilles à l'audience de Vire où Huard est condamné à trois mois de prison et à 3 000 fr. de dommages-intérêts que Guillemette n'est pas près de tâter. Si Huard avait versé les 200 fr. qu'il avait promis, l'affaire n'aurait pas eu de suite. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1897 - Chute mortelle. - Le sieur Justin, demeurant à la Ferrière-Hareng, est tombé d'un arbre de 7 mètres de hauteur qu’il émondait. Il est mort deux jours après dans d'horribles souffrances. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1898 - Broyé par un train. - Le sieur Édouard Eudeline, 19 ans, charpentier à la Ferrière-Hareng, a été broyé à la gare de la Besace, en voulant traverser la voie au moment où arrivait un train de voyageurs venant de Caen et allant à Vire. Son corps, réduit en miettes, a été traîné 30 à 40 mètres. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1898 - Incendies. - A la Ferrière-Hareng, de 35 ares de bois à la marquise de Grandval, à Saint-Denis-Maisoncelles. Pertes, 200 fr. — De bâtiments de la ferme de la dame Renaud, à Saint-Loup-Hors ; deux veaux ont été brûlés. Pertes : 1 500 fr. pour le locataire, et 6 000 fr. pour le propriétaire, M. Bothro, capitaine au long cours, à Caen. — D'une maison et d'une étable au sieur Villon, à St-Martin-de-Sallen, Pertes, 700 fr. Ass. — De la boulangerie du sieur Cotentin, demeurant à Rots. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1898 -
Une bonne pâte de mari. -
La femme
Julia Maupas, 22 ans, trouvant que son mari la traitait trop brutalement,
avait abandonné le toit conjugal de Une bonne pâte de mari, cependant, car il consentait à reprendre sa Julia sans jamais lui reprocher de l'avoir trompé. Finalement, Maupas a porté plainte et a fait pincer sa femme en flagrant délit d'adultère. Résultat : quinze jours de prison pour Julia et son complice, plus 16 fr. d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1898 - Tentative de déraillement. – Un poseur au chemin de fer, en faisant sa ronde, le matin,, sur la ligne de Caen à Vire, a trouvé en travers de la voie, entre les stations de Bény-Bocage et la Ferrière-Harang, trois poteaux hectométriques dont deux avaient été calés avec des pierres du ballast. Cet acte coupable parait être l’œuvre d'un individu en état d'ébriété, qui l'aura commis plutôt par bêtise que par méchanceté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1899 - C’est un miracle. - Les enfants de M. Letondot, agent voyer à Vire, revenaient en chemin de fer avec leur grand-père. A
la Ferrière-Harang, une personne descendit de leur compartiment, sans
repousser le loquet de la portière. Après le départ du train, un des
enfants, âgé de 4 ans, s'amusait à dessiner sur le carreau quand, la
portière s'ouvrant tout à coup, il fut précipité sur la voie. Le train
stoppa aussitôt et on courut vars l’enfant qui, par un miraculeux
hasard, ne s'était fait
que de légères contusions. (source le Bonhomme Normand)
Septembre 1901 - Méchanceté et vengeance. - Trente pommiers en plein rapport appartenant au sieur Léon Hubert, propriétaire à la Ferrière-Hareng, près Bény-Bocage, ont été mutilés à ras de terre avec une hachette. Si les pommiers meurent à la suite de cette mutilation, le sieur Hubert estime la perte à 1 500 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 -
En prenant le train. -
La dame veuve Lefrançois, 58 ans, cultivatrice à la
Ferrière-Hareng, prenait le train pour aller vendre son beurre à
Bény-Bocage. Craignant d'être en retard, elle avait couru pour prendre
le train. A peine installée dans son compartiment, elle s'est affaissée,
succombant à une affection cardiaque. (Source : Le Bonhomme
Normand)
— A la foire de Torigni, deux génisses vendues avaient été mises à l'attache dans un herbage. L'une d'elles, vendue par le sieur Mariette, de Placy, disparut tout à coup, emmenée par un individu qui prit la route de Caumont. Mais, craignant d'être poursuivi, le voleur lâcha la génisse dans un troupeau qui passait. Elle fut reconnue, grâce à une marquent, et rendue au sieur Lavigne, de la Ferrière-Harang, qui l'avait achetée. — Un jeune bœuf, valant 380 fr., a été volé, la nuit, dans la ferme de M. de Gilles, propriétaire à Curcy, canton d'Évrecy. Comme il gelait, on n'a pu relever aucune trace. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1915 - Mort glorieuse. - Sont morts pour la patrie : M. Albert Villière, de La Ferrière-Harang.
Juillet 1915 - Mort glorieuse. - M. le docteur Henry Lenormand vient de mourir à l’hôpital Saint-Joseph à Paris, des suites d’une maladie contractée au front, après de longs mois d’un courage et un dévouement à toute épreuve. Il était âgé de 34 ans seulement.
Février 1920 - Une affaire à éclaircir. - Le Parquet de Vire a ordonné une enquête au sujet d'une tentative de viol dont se serait rendu coupable un jeune homme de La Ferrière-Harang, âgé de 16 ans, sur une jeune fille de 18 ans, bonne chez un propriétaire de la commune. Le jeune homme reconnaît être entré dans l'herbage où se trouvait la jeune bonne, mais prétend l'avoir seulement embrassée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1920 - V’la les masque ! - La grippe « reprend du vif ». Sale maladie, s'il en fut ! Pour éviter !a contagion, des précautions sont utiles assurément. Reste à savoir si celles qu'on nous indique, par voie d'affiches, sont vraiment efficaces. Il faudrait n'approcher les malades que le visage recouvert d'un triple masque de gaze ou de tarlatane. Combien de personnes consentiront à se masquer ainsi, après Carnaval, et au risque de fiche le trac à ceux qu'ils auront à soigner. Ne
rions pas trop de la grippe cependant. Elle a fait ses preuves comme
meurtrière et il vaudrait encore mieux suffoquer un peu derrière
trois tarlatanes que d'étouffer pour de bon dans une péremptoire
congestion. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre 1923 - Celle qu’on n’attend pas. - Mme Gillette, 58 ans, propriétaire à La Ferrière-Harang, est morte subitement en face l'octroi de la rue du Calvados, à Vire. Mme
Gillette dont le mari est adjoint, au maire de La Ferrière, portait sur
elle une somme importante : 37 000 francs environ. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1925 -
Une brute.
- Le
4 courant,
la dame
Denis,
cultivatrice
à la
Ferriére-Harang, village
de la
Proutière,
s'en fut
chez son
voisin
le sieur
Duval Gustave,
âgé de
28 ans,
pour le
prier de
vouloir
bien l'aider
à semer
des haricots,
son mari,
toujours
en état
d'ivresse,
ne pouvant
la seconder
en aucune
façon.
Duval
se
rendit
chez les
Denis avec
lesquels
il but
quelques
rasades
de cidre
et comme
il se
disposait
à se
rendre
au jardin
potager,
Denis,
subitement
et sournoisement,
se jeta
Février 1926 - Vol d’un réveil. - Le sieur Moulin Émile, âgé de 41 ans, cultivateur à la Ferrière-Harang, possède au village Panel, en la même commune, une maison inhabitée qui fut dans la nuit du 13 au 14 de ce mois, visitée par un individu inconnu qui s'est emparé d'un réveil matin d'une valeur de 20 francs.
Février
1926 -
Audace d’un jeune domestique.
-
Le
22 courant,
deux cultivateurs
de la Ferrière-Harang,
M. et
Mme Hamel,
s'en furent
à Campeaux
pour rendre
visite
à un
parent. Pendant
leur absence,
leur domestique
le nommé
Marie André,
âgé de 16
ans, brisa
un carreau
de l'une
des fenêtres
de l'habitation
de ses
patrons,
pénétra
dans leur
demeure,
puis après
avoir défoncé
à coups
de hache
le panneau
d'une armoire,
il s'empara
d'une somme
de 198
frs. Questionné par les gendarmes, le jeunes voleur avoua, et s'enfuit. Il s'engagea dans un bois et depuis, malgré les recherches et les battues, le fugitif est resté introuvable.
Septembre 1926 - Convaincue de vols une femme tente de se noyer avec ses deux enfants. - L'an dernier, quand paraissait devant le tribunal correctionnel de Vire, pour vols, la veuve Morel, née Dumont Alice, âgée aujourd'hui de 36 ans, ménagère au bourg de la Ferrière-Harang, elle fut condamnée à treize mois de prison avec sursis. Cette ménagère qui est mère de deux enfants, l'un âgé de 5 ans, le petit Gaston, et l'autre un bébé de 10 mois, s'est rendue coupable samedi dernier d'un acte criminel qui a soulevé l'indignation et la réprobation de toute la paisible population de la Ferrière-Harang. La
maison de
la veuve
Morel est
contiguë à
celle de
M. Pinard,
qui exerce
la profession
de boulanger-épicier-mercier.
Or, depuis
un certain
temps, M.
Pinard s'apercevait
que des
boites de
homards, de
sardines. de
petits pois,
etc…, et
des articles
de mercerie,
disparaissaient la
nuit sans
qu'il pût
mettre la
main sur
le coupable. Malgré l'importance du vol la coupable fut laissée en liberté provisoire. C’est alors qu'elle nourrit, l'infâme projet de se noyer avec ses enfants. Le lendemain, vers 11 h. 30, elle partit avec eux, se dirigea vers un puits en construction, d'une profondeur de 4 mètres, contenant 1 m. 10 d'eau, situé à 400 mètres de son habitation. Là, tenant ses enfants dans ses bras, elle se laissa tomber à l'eau. Mais comme la quantité d'eau n'était pas suffisante pour qu'elle se noyât, elle fut soudainement prise d'un affreux remords à la vue de ses infortunées enfants qui allaient mourir sans elle. Vite, les saisissant, elle les maintint sur ses épaules au-dessus de l'eau et, de toutes ses forces, réclama du secours. Fort
heureusement
à ce moment
vint à passer
une de
ses voisines,
la dame Marie,
qui s'empressa
de porter
secours
aux malheureux
enfants qu'une
mère indigne
voulait vouer
à la mort.
Le garçonnet
fut remonté
à la surface,
attaché à la
chaîne du
puits, le
bébé, placée
dans un
seau par
sa mère,
fut ainsi
retiré les
deux pauvres
enfants
étaient sans
connaissance et
furent
immédiatement conduits
dans une
hospitalière maison
où le
docteur Briet,
de Bény-Bocage,
mandé en
hâte, leur
prodigua ses
soins et
parvint à
les Cette fois arrêtée la mère criminelle a été écrouée hier à la maison d'arrêt. Le bébé lui a été confié. Quant au garçonnet il a été confié aux soins des Sœurs de l'Hospice Saint-Louis.
Juin
1930 -
Un cadavre sur la route. -
Prés de la Ferrière-Harang, canton de Bény-Bocage, le jeune
Fernand Anne, du bourg, a découvert sur la route le corps de M. Louis Pelfresne,
73 ans, cultivateur au Bény-Bocage. On croit que le malheureux, qui était allé dans la journée voir une propriété qu'il possédait dans les environs, aura été frappé d'une embolie et qu'il sera tombé de voiture.
Janvier 1931 - les aides aux jeunes filles. - Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze dossiers constitués. La Ferrière-Harang. — Mlle Le Canu Marcelle, âgée de 22 ans, d'une famille de 17 enfants dont 12 sont encore vivants. Le père de la candidate exploite une petite ferme qu'il a acquise avec le fruit de ses économies. De bons renseignements ont été recueillis sur Mlle Le Canu qui, à sa sortie de la classe, est restée chez ses parents pour élever ses frères et sœurs. Elle a ensuite été placée comme domestique. Elle a contracté mariage, le 25 novembre dernier, avec M. Marie, ouvrier charpentier, dont le père est mutilé de guerre.
Septembre
1937 -
Mort sur la route. -
M.
A. Menant, cultivateur audit lieu, revenait de Torigni-sur-Vire, dans sa
voiture à gerbes, quand arrivé au lieu dit « La Flagère », sur la route
de Champ-du-Boult à Dampierre, il aperçut un corps étendu sur le sol.
Il s'agissait de M. Louis Ladroue, 46 ans, terrassier à Roucamps, mort de
congestion. Le malheureux laisse une veuve et trois enfants. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 -
Chasse-gardée et Garde-chasse. -
M. Gustave Basbois,
37 ans, garde particulier pour M. Edouard Villière, demeurant à La
« Moissonnière », commune de Carville, effectuait une ronde,
au lieu dit « La Souleuvre », dans un bois appartenant à M.
Désiré Papillon, cultivateur à La Ferrière-Harang, loué à M.
Villière. Ayant rencontré M. Papillon, avec lequel il vit d'ailleurs en
mauvais termes, ce dernier lu somma de quitter le bois sur le champ, et
s'armant de son fusil de chasse, M. Papillon en porta un violent coup de
crosse en pleine figure de M. Basbois, le blessant sérieusement. La
gendarmerie enquête. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars 1938 - En abatant un arbre, un ouvrier agricole est mortellement blessé. - M. Drouard Louis, cultivateur, avait à son service, en qualité de journalier, M. Picot Gaston, 37 ans, demeurant à Campeaux. L'autre jour, M. Picot fut chargé par son patron d'abattre un arbre. Vers 18 heures, M. Drouard se rendit sur les lieux et trouva, le malheureux ouvrier couché la face contre terre et qui lui dit : « J'ai les deux bras brisés ». M.
et Mme Drouard, aidés de leur bonne,
transportèrent le malheureux chez eux et lui donnèrent les premiers soins,
puis ils appelèrent le docteur Chamlian, de Campeaux. Ce
Juin 1940 - L'heure allemande. - On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Août
1940 -
Déclaration des récoltes. -
Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité
supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle, est
tenu d'en
faire la déclaration à la mairie de sa résidence, avant le 1er
septembre 1940. La libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui seront fixées dans un arrêté ultérieur.
Août
1940 - Interdiction
des battages.
- La
Feldkommandantur du Calvados a changé la direction des services agricoles
de faire connaître que l'autorité militaire allemande a décrété
une interdiction générale des battages. Les battages de la récolte de cette année ne commenceront qu'après un ordre formel des autorités militaires allemandes. Il est seulement permis actuellement de battre l'avoine nécessaire aux troupes d'occupation.
Août
1940 -
Le crime d'un sadique.
- Une nuit
récente, un militaire s'est présenté, revolver au poing, chez Mme Veuve
Albert Basnier, 45 ans, cultivatrice à la Ferrière-Harang. Il
l'emmena de force chez Mme Pierre Aumont, 39 ans, ménagère, puis il
conduisit les deux femmes dans un champ pour abuser d'elles. Sur leur
refus énergique, l'homme tua Mme Basnier d'un coup de revolver. Mme
Aumont réussit à s'échapper. L'assassin a été arrêté et condamné
à mort.
Mars 1947 - Un incendie à la Ferrière-Harang. – Le feu s’est déclaré, durant la nuit, dans l’étable d’une exploitation agricole appartenant à M. Villières, boucher au bourg. Celui-ci,
avec l’aide de voisins, parvint à sauver une importante partie du
matériel qui y était entreposé, ainsi que quelques têtes de bétail,
tandis que la toiture du bâtiment couvert en chaume était la proie des
flammes. Plusieurs mètres cubes de bois et une grosse quantité de
fourrage ont été détruits. Les pompiers de Vire et de Bény-Bocage,
appelés sur les lieux, ont réussi à préserver la maison d’habitation,
un garage et une charretterie. (Source
: Le Bonhomme Libre) |
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Canton de Bény-Bocage LA FERRIÈRE-HARANG - Centre du Bourg |
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LA FERRIÈRE-HARANG - La Chapelle de N.-D. de Lourdes |
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Ligne de VIRE à CAEN - Le Viaduc de la Souleuvre (70 m. de haut, 366 m. de long) |
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LA FERRIÈRE-HARANG - L'Église et le Cimetière |
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LA FERRIERE-HARANG - Café-Tabac-Epicerie du Village | |||
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LA FERRIÈRE-HARANG - Vue aérienne |
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