15 Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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FIERVILLE - BRAY

Canton de Bretteville-sur-Laize

Les habitants de la commune sont des Fiervillais, Fiervillaises

Janvier 1859   -  Une absorption.   -   En 1859, Fierville-la-Campagne (207 habitants en 1856) absorbe Cinq-Autels (71 habitants), au nord de son territoire.

 

Février 1866   -  Par décret impérial du 20 janvier 1866.   -   Les deux communes ci-après dénommées, réunies pour l'instruction publique, sont autorisées à s'imposer extraordinairement, Savoir :

Fierville-la-Campagne, 1 066 fr. environ, en deux ans, à partir de 1866 ; Bray-la-Campagne, 848 fr. environ, en trois ans, à partir de 1866.

Le produit de ces impositions sera employé, avec d'autres ressources, aux frais de construction d'une salle d'école à Fierville-la-Campagne. ( Le Bonhomme Normand )

 

Février 1869   -   Un accident.   -   Le 16 de ce mois, le sieur Bourdon, jardinier Fierville-la-Campagne, passait sur le pont du chemin de fer, en face de la rue des Abattoirs, conduisant une voiture chargée de fumier, le cheval de limon s'est abattu et le brancard de la voiture a été brisé. Après bien des efforts on est parvenu à retirer la voiture de sur ce pont afin de débarrasser la voie, jusqu'à ce que la réparation nécessaire ait été faite pour que le sieur Bourdon put continuer sa route.

 

Octobre 1888  -  Attaque sur un grand chemin.  -  Le sieur Vital Brunot, 33 ans, jardinier à Fierville-la-Campagne, revenait du marché de Dozulé dans sa voiture, lorsqu'en tournant auprès de l'ancienne église du hameau de Béneauville, un inconnu, qui était caché dans la haie, sur le talus du cimetière, élevé de près de deux mètres, a sauté dans sa carriole et l'a pris par le cou en lui disant : « J'te tiens ! » Le sieur Brunot s'est dégagé de son agresseur et l'a jeté par dessus sa voiture sur la route, puis il est parti au grand trot, sans prendre le temps de l'examiner pour donner son signalement.  

 

Novembre 1888  -  Les voleurs d’église.  -  Dans la nuit de jeudi, des malfaiteurs se sont introduits par effraction dans l'église de Fierville-la-Campagne. Ils ont fracturé un coffre-fort dans la sacristie et y ont pris 600 fr. Ils ont volé un ciboire en or, brisé le Saint-Sacrement, détruit tous les ornements sacerdotaux, après en avoir arraché toutes les passementeries et tout l'or et l'argent qui en formaient les garnitures. Pour s'éclairer, ils avaient allumé deux cierges, qui ont été retrouvés le lendemain à moitié consumés. Ce vol est évalué à plus de 2 000 francs. Une enquête est ouverte.

 

Décembre 1891  -  Brutalités.  -  Mercredi, un sieur H……., domestique à Fierville-la-Campagne, était à labourer quand il fut assailli par deux individus, dont l'un était porteur d'un manche de fouet, au bout duquel il avait, fixé un écrou en fer. On ne sait comment la chose aurait fini si plusieurs personnes n'étaient accourues au secours de H……., dont l'état est assez inquiétant.  (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Décembre 1897  -  Morts suites.  -  Le sieur Pierre Sorel, 65 ans, propriétaire a Billy, est mort subitement en bêchant dans une pièce de terre.

— Le sieur Abel Duquel, 78 ans propriétaire à Fierville-la-Campagne, est mort en montant au lit.

— La veuve Tesson, 75 ans habitant rue de la HalIe-au-Beurre à Lisieux, est morte subitement à la suite d'une émotion ressentie en entendant les locataires du l’étage supérieur se battre. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1898  -  Recensement.  -  Les propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules et de voitures attelées, devront, sous peine de poursuites, se présenter à la mairie, avant le 1er janvier, pour en faire la déclaration. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1898  -  Les suites de l’ivresse.  -  Le sieur Eugène Langlois, 47 ans, journalier à Fierville-la-Campagne, canton de Bretteville-sur-Laize, rentrant le soir chez lui, fut rencontré par Eugène Chancerel, 26 ans, journalier même commune, qui était éméché et qui l'appela. Comme Langlois ne répondait pas, Chancerel le fit tomber si brutalement qu'il eut la jambe cassée. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1899   -   Garde et chasseur.   -   Ces jours-ci, un chasseur traversait une pièce de terre située au milieu de la plaine de Fierville, arrondissement de Caen.

Un individu, sans lui révéler son titre et sans lui montrer sa plaque, lui déclara qu'il était sur les propriétés de son maître, M. le baron des Rotours. Le chasseur excipa de sa bonne foi.  

Le carde ne voulut rien entendre et le condamna à 10 fr. qu'il devrait lui verser le soir même en lui apportant son permis qu'il avait oublié.

Le chasseur était dans son tort en n'ayant pas sur lui son permis de chasse et en passant sur un terrain dont il ne connaissait pas le propriétaire, mais le garde est plus coupable encore d'avoir exigé la somme de 10 fr.

C'est jugé : les gardes n'ont pas le droit de recevoir de l'argent pour ne pas faire de procès-verbaux. En exiger, frise de très près l'escroquerie. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1901   -   Les victimes de l’alcool.  -  La veuve Antoine, née Clémentine Auger, journalière à Fierville-la-Campagne, canton de Bretteville-sur-Laize, s'adonnait à la boisson. Samedi, on l'a trouvée morte chez elle. Elle avait succombé à une congestion déterminée par ses libations de la veille. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1901   -   Mort subite.   -   La demoiselle Joséphine Péronne, 65 ans, née à Fresney-le-Puceux, qui habitait chez le sieur Bouquet, à Fierville-la-Campagne, prés St-Sylvain, a été trouvée, le matin, morte dans son lit. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1901   -   Découverte de cadavre.  -  On a trouvé dans la rivière, à Fierville-la-Campagne , le cadavre d'un individu de 35 à 40 ans environ. Cet homme, inconnu, qui mendiait dans le pays, était misérablement vêtu et ne paraissait pas jouir de toutes ses facultés. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1901    -   Enfant brûlée vive.  -  Madeleine Létaurey, 6 ans 1/2, demeurant chez ses parents, à Fierville-la-Campagae, canton de Bretteville-sur-Laize, est tombée dans le feu où elle voulait se chauffer. La malheureuse enfant est morte deux jours après dans d'horribles souffrances. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1902  -  Les suites d'un charivari.  -   Dernièrement la commune de Fierville-la-Campagne était mise en émoi par des sons discordants de timbales, faux et chaudrons. Les gendarmes de Moult, prévenus, firent une enquête qui amena devant la simple police, M. Henri Pitrou, ancien meunier de Saint-Martin-de-Fontenay, et son frère André Pitrou, cultivateur à Airan. Ceux-ci considérés comme meneurs du charivari ont été condamnés à chacun 15 francs d'amende.  

 

Septembre 1904  -   Les livres scolaires.    -   Dans les écoles publiques des villes, les livres sont le plus souvent donnés ou prêtés gratis aux enfants. Il n'en est pas toujours de même à la campagne où les mère de famille pauvres voient venir la rentrée avec appréhension.

Le pis c'est que, chaque année, il y a toujours des livres nouveaux à acheter. On finirait par croire que certains maîtres ont un intérêt à faire changer, tous les ans, l'Histoire de France ou l'Arithmétique qui pourtant ne changent jamais. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   On attrape ce que l’on peut.    -   L'ouverture de la chasse a été très mouvementée sur le territoire de Fierville-la-Campagne. Deux sociétés se disputaient les bêtes à poil et à plume de la plaine et des taillis.

La Grande société, composée de Lexoviens et de Parisiens, voulait tout pour elle. La Petite, représentée par les modestes chasseurs du pays, a fait bonne contenance.

Au petit jour, ouverture de la chasse et des hostilités.

A midi, armistice pour ramasser les tués et déjeuner.

Le soir, la Petite société avait tué vingt-cinq lièvres et la Grande avait attrapé plusieurs procès. On attrape ce que l'on peut. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1904  -  Animaux volés.  -    Un veau estimé 200 fr. a été volé au sieur Albert Maizeret, cultivateur à Angerville, près Dozulé. 

— Au marché de Bayeux, l'autre matin, un individu a mis en vente une vache à un prix dérisoire. On a eu des soupçons sur la provenance de l'animal et on a arrêté son vendeur. La vache avait été volée dans les champs sur la commune de Noyers. 

— A Fierville-la-Campagne, près Bretteville-sur-Laize, un veau a disparu de la ferme du sieur Georges Quesnel. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1906  -  Église frappée par la foudre. -  Dans la nuit de dimanche à lundi, un orage des plus violents s'est déchaîné sur toute la région. La foudre est tombée sur l'église de  Fierville-la-Campagne  et y a causé des dégâts considérables.  

L'une des chapelles a été presque complètement détruite et le clocher a été très sérieusement endommagé. Les dégâts sont évalués à une quarantaine de mille francs.

 

 Juin 1912  -  Pour le poids du pain.  - Les gendarmes en tournée ont arrêté une dame, Marie Dessillons, qui sortait de chez le boulanger, pour se rendre compte du poids d'un pain de 6 livres dont elle venait de faire l'acquisition. Le pain pesé chez M. Lemoine, épicier, accusait une diminution de 90 gramme, sur les 6 livres vendues. Procès-verbal a été aussitôt dressé au boulanger.

 

Mai  1919  -  Vol.   -   Divers objets estimés 100 fr. et une somme de 35 fr. ont été volés à M. Eugène Bérenger, fromager à Fierville-la-Campagne. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1921  -  Le feu.   -   Des meules de grain appartenant à M. Pierre Bastard, cultivateur à Creully, et situées en bordure de la route, ont été la proie des flammes. Les dégâts, qui sont couverts par une assurance, sont évalués à 18 000 francs. 

— Une meule de blé, comprenant environ 2 000 gerbes, appartenant à M. Georges Pitrou, cultivateur à Fierville-la-Campagne, canton de Bretteville-sur-Laize, a également été incendiée. Les dégâts sont estimés à 10 000 fr. et sont assurés. 

— Un incendie s'est déclaré dans les bois de la Tour, commune de St-Pierre-Canivet, canton de Falaise, appartenant à M. le marquis de la Moussaye. Dix hectares sont détruits. Les pertes sont couvertes par une assurance. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1922  -  Étalons normands.    -   Nos chevaux jouissent d’une réputation mondiale et bien méritée. Chaque nouveaux concours apporte la preuve que leur sang généreux se maintient dans toute sa richesse.

C'est ainsi qu'au dernier concours de Lisieux des étalons superbes ont été présentés. Chose remarquable, sur une vingtaine de récompenses distribuées, M. Lefèvre, éleveur à Fierville-la-Campagne, en a obtenu cinq pour ses élèves qui répondent aux noms caractéristiques de Triton, Salmis, Sentis, Tendeur et Uninominal. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1926  -  Outrages aux gendarmes.  -   Les gendarmes rencontrant sur la route au lieu dit La Boinée, vers 22 heures, une auto à laquelle ils firent signe au conducteur d'arrêter, celui-ci n'obéit pas et il injuria les agents de l'autorité. Mais, plus loin les gendarmes virent l'auto arrêtée devant un débit et dressèrent contre le chauffeur procès-verbal pour outrages. C'était le nommé Moïse Simon, 37 ans, voyageur de commerce à Bernay.  

 

Avril 1926  -  Grave incendie.  -  Dans la nuit de lundi, M. Gustave Lainé, gérant de la ferme de M. Lepetit, industriel à Saint-Marie-aux-Anglais, fut réveillé par un bruit insolite et aperçut une forte lueur sortant de la cour de la ferme, il s'aperçut que le feu dévorait un grand bâtiment de 22 mètres de long servant à ramasser les fourrages et contenant environ 10.000 gerbes d'orge, blé, avoine, etc… le personnel commença le sauvetage, pendant qu'on téléphonait à Saint-Sylvain et Langannerie, communes voisines.

Les gendarmes de Langannerie rentrant de tournée de nuit filèrent à bicyclette et en route donnèrent l'alarme et les pompiers de Saint-Sylvain arrivant en hâte purent préserver aussi les bâtiments voisins, mais du bâtiment incendié il ne reste que les ruines, les pertes dépassent
 100.000 francs, le soir le régisseur avait fait une ronde et rien d'anormal n'avait été constaté. 

Cette incendie pourrait être du à la malveillance. Les incendiaires d'Ernes se réveilleraient-ils : il y a plusieurs années des sinistres fréquents eurent lieu dans cette contrée et faute de preuves l'enquête n'aboutit qu'à un non-lieu.  

 

Mars 1927  -  Douces mœurs !  -  A Fierville-la-Campagne, un cultivateur M. Louis Bourdon, 64 ans, qui se trouvait dans son étable, a été attaqué sans motif par trois jeunes gens pris de boisson. L'un d'eux lui a porté sur la tête un violent coup de fer à cheval, le blessant cruellement à l'arcade sourcilière. M. Bourdon a porté plainte contre ses agresseurs : Auguste Desloges, 22 ans, et Louis Hébert, 17 ans, journalier à Fierville, et Gustave Lebastard, 16 ans, de Saint-Sylvain.  

 

Juin 1928  -  Les méfaits de l'orage. -  On sait que  des orages d'une rare violence se sont abattus la semaine dernière sur la région, provoquant à certains endroits de très  sérieux dégâts. À Saint-Sylvain, un cheval au piquet, à M. Hervieu, a été tué par la foudre, de même qu'un bœuf à M. Lemarinier, cultivateurs à Fierville-la-Campagne. Une véritable trombe d'eau  a  particulièrement ravagé les environs de Bourguébus.   

 

Avril 1929  -  Mutilation d'un animal.  -  Pendant l'absence de son père, M. P. Devic gardait la maison. Vers 12 h. 30, en entrant dans l'étable, il constata que la queue d'une vache avait été arrachée et qu'elle avait disparu. La bête fut soignée par un vétérinaire qui a réservé son diagnostic.

Le préjudice est d'environ 500 francs. Le lendemain, Mme Lechartier, cultivatrice à Fièrville-la-Campagne, retrouva la queue dans son herbage. Des morceaux de ficelle adhéraient encore à l'appendice, ce qui semble indiquer qu'un mauvais plaisant a dû attacher la vache par la queue et qu'en se débattant celle -ci se l'arracha.  

 

Juin 1937  -  Un journalier agricole assomme un adversaire politique.    Dans un champ, au lieu dit « Danneville », deux journaliers, Robert James, 29 ans, de Fierville, et Maurice  Letourneur, 24 ans, demeurant à Airan, hameau de Coupigny, se sont pris de querelle, après boire, au sujet d'une question politique. Violemment frappé au visage à l'aide d'un marteau, paraît-il, James a été sérieusement blessé. La gendarmerie à dressé procès-ver bal. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Un bâtiment agricole flambe prés de Falaise.  -  Au hameau de Danneville, le feu a détruit, au début de l'après-midi, un bâtiment construit en bois et couvert en paille, long de 7 mètres et large de 4, dépendant de la ferme de M. Louis Bourdon, 74 ans. Un tombereau, un tarare, deux herses et une certaine quantité de foin et de paille ont été la proie des flammes. 

On ignore les causes du sinistre qui parait toutefois avoir été provoqué par l'ardeur du soleil. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Deux arrestations.  -   L'autre matin, M. Robert Bouffay, 43 ans, cultivateur à Bray-la-Campagne, constatait qu'au cours de la nuit des malfaiteurs s'étaient introduits dans un pigeonnier lui appartenant et avaient fait main-basse sur une douzaine de pigeons.

La gendarmerie, prévenue, porta ses soupçons sur l'un des employés de M. Bouffay. René Durel, 23 ans, de fort mauvaise réputation. S’étant rendus chez la mère de Durel, à Fierville-la-Campagne, les gendarmes découvrirent dans l'âtre d'une cheminée la carcasse d'un pigeon. Plusieurs autres volailles furent trouvées dans une armoire.

Interrogé, Durel passa bientôt des aveux et déclara qu'il avait commis le vol en compagnie d'un camarade, Paul James, 30 ans, journalier, demeurant également à Fierville.  James,  questionné à son tour, reconnut les faits. Les deux malfaiteurs ont été arrêtés. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   On identifie les auteurs d’un cambriolage.   -   L'autre nuit, des malfaiteurs pénétraient, par un soupirail, dans la cave du débit tenu, au hameau, de Danneville, par Mme Hergault et s’emparaient de seize litres de vins et d'apéritifs. 

Les soupçons des gendarmes se portèrent sur deux repris de justice de la localité, les frères René et Chartes Durel, 24 et 18 ans, une perquisition effectuée chez le second amena la découverte de l'une des bouteilles volées qui était dissimulée sous un matelas. Se voyant pris, Charles Durel fit des aveux et dénonça son frère qui avoua à son tour. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1939  -  Au cours d’une querelle un ouvrier agricole est sérieusement blessé.    Alors que M. André Gouin, 35 ans, ouvrier agricole à Fierville-la-Campagne, se trouvait dans un  café de la localité en compagnie d'un camarade, un journalier, Robert James, 31 ans, vint trouver ce dernier, lui chercha querelle et le menaça d'une bouteille. Intervenant, M. Gouin s'empara de celle-ci et la brisa. Furieux, James se jeta sur lui et le frappa au visage à l'aide d'un objet qu'il avait tiré de l'une de ses poches, le blessant sérieusement.

L'enquête a établi que l'objet était soit un couteau, soit un poinçon.

James a déclaré avoir, agi sous l'empire de l'ivresse. Il sera poursuivie.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1940  -  Les exploits d’un énergumène.  -  Vers 15 heures, M. Anatole Françoise, 46 ans, débitant, demeurant à Argences, voyait entrer dans sa salle de café un individu en état complet d'ivresse. Connaissant la mauvaise réputation de cet homme lorsqu'il est ivre, le débitant refusa de servir l'homme et l'invita à sortir. L'individu obtempérait, lorsqu'arrivé à la porte, Il donna un coup de poing à M. Françoise.
Dehors, l'homme se mit dans une violente colère et frappa dans la porte à coups de pied et de poing. C'est ainsi qu'en brisant une vitre, il se fit une blessure assez grave au poignet gauche.
L'énergumène, un nom
Paul James, 32 ans, journalier, demeurant à Fierville-la-Campagne, partit quelques instants mais revint, une bouteille de bière à la main et en menaça le débitant, lui disant « Je vais te descendre ».
Appréhendé par deux militaires, James, qui a déjà subi plusieurs condamnations, a été arrêté par les gendarmes. Il avait, dans sa poche, son couteau ouvert.
Lorsqu'il eut recouvré ses esprits, James, interrogé, a reconnu les faits. Il les a mis sur le compte de l'ivresse et il s'est, de ce fait, vu gratifier d'un procès-verbal pour cette contravention. L'enquête continue.

 

Décembre 1946  -  Une captivité bien employée.  -   Deux anciens prisonniers de guerre, MM.  Raymond Hamel, cordonnier à Airan, et Henri Lemarinier, de Fierville-la-Campagne, qui étaient tous deux au commando VI C/223, viennent de recevoir un diplôme d’honneur du field-marshal Alanbrook, chef d’état-major général du War-Office, pour l’aide qu’ils ont apportée aux alliés en envoyant des pigeons-voyageurs. Nos félicitations aux courageux colombophiles. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1947  -  La ruée vers l’est.     Les gendarmes ont appréhendé à Firfol, deux prisonniers allemands évadés de la ferme de M. Bonnard, cultivateur à Fierville-la-Campagne. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Mars 1948  -   Une triste affaire.   -   Sur dénonciation anonyme au Parquet de Caen, la gendarmerie de Moult a ouvert une enquête au sujet de manœuvres abortives dans la région. La femme Odette Lequesne, veuve Lebocq, 24 ans, sans profession, domiciliée à Fierville-la-Campagne, avoua s'être livrée sur elle, avec le concours de la femme Adrienne Julienne, épouse Croquevieille, 47 ans sans profession, domiciliée au hameau d'Ingouville à Moult, à des manœuvres antinatalistes dans le courant du mois de mai 1947. 

En avril 1947, sur les conseils également de la femme Croquevieille, la femme Marthe Duval-Leroy, divorcée Legrand, 29 ans, sans profession, agit de même.

Madeleine Aveline, demeurant au hameau d'Ingouville à Moult fut transportée d'urgence en janvier 1947 à l'hôpital de Caen où elle décédait. Une grande part de la responsabilité de cette mort incomberait à la femme Croquevielle. L'enquête se poursuit. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1948   -   Une décoration.   -   Fierville-la-Campagne a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 par décret du 11 novembre 1948. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -  Le vin mauvais.   -   Vers une heure du matin, ayant bu copieusement au banquet des Anciens Combattants de Fierville, Paul James, 40 ans, ouvrier agricole à Billy, regagnait son domicile charitablement soutenu par deux camarades, lorsqu'en passant devant l'habitation de M. Robert Grunder, garde-particulier à Bray-la-Campagne, il échappa à ceux-ci et vint heurter aux volets de la maison.

Mme Grunder ouvrit et fut frappée d'un coup de poing en plein visage par l’ivrogne brusquement saisi de fureur. Ses camarades eurent toutes les peines du monde pour l'emmener. Mme Grunder a porté plainte. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Arrondissement de Falaise.

Canton de Bretteville-sur-Laize.   -   Bretteville-sur-Laize (C. A.) ;  Bray-la-Campagne (R) ; Bretteville-le-Rabet (R) ; Cauvicourt (D) ; Cintheaux (D) ; Condé-sur-Ifs (R) ; Estrées-la-Campagne (R) ; Fierville-la-Campagne (R) : Fontaine-le-Pin (R) ; Gouvoix (D) ; Grainville-Langannerie (R) : Grimbosq (R) ; Maizières (R) ; Moulines (R) ; Les Moutiers-en-Cinglais (R) ; Ouilly-le-Tesson (R) ; Rouvres (R) ; Saint-Laurent-de-Condel (R) ; Saint-Sylvain (R) ; Soignolles (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   A l'honneur.  -   Une nouvelle fois plusieurs communes martyres de l'arrondissement de Caen ont reçu l'hommage mérité par leurs souffrances et leurs ruines. En présence de MM. Boivin-Champeaux, président de l'Assemblée départementale ; de son collègue au Conseil général, M. le docteur Gosselin, et de M. Villatte, Secrétaire général de la Préfecture, le général Marchand a remis la Croix de Guerre aux communes si après du canton d'Évrecy avec les élogieuses citations suivantes :

 

villages entre Orne et Odon, qui fut âprement disputé en juillet et en août 1944 par les Britanniques aux Allemands, ont fourni des guides aux Alliés, éprouvant de lourdes pertes, fut détruit ; a supporté avec courage les vicissitudes des combats et s'est remis au travail avec ardeur.

Le même jour, le commandant Levallois, chef d'État-Major du Commandant de la Subdivision de Caen, qu'accompagnaient Me  Simon, conseiller général, et M. David, conseiller de la Préfecture a remis les mêmes distinctions aux villages de Cintheaux, Cauvicourt, Grainville-Languannerie, Bretteville-le-Rabet, Estrées-la-Campagne, Soignolles, Bû-sur-Rouvres, Fierville-la-Campagne, Bray, Saint-Sylvain, Condé-sur-ifs, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Maizières qui, « détruits lors des combats de la poche de Falaise ou de la bataille de Caen, se sont remis au travail avec ardeur ». (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1973  -  Une association.   -   Le 1er janvier 1973, Bray-la-Campagne (92 habitants, à l'est de Fierville), s'associe à Fierville-la-Campagne (219 habitants), La commune prend le nom de Fierville-Bray et la fusion devient totale en 1987.

FIERVILLE-la CAMPAGNE (Calvados)  -  L'Église

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