Janvier
1859 - Une absorption. - En
1859, Fierville-la-Campagne (207 habitants en 1856) absorbe Cinq-Autels
(71 habitants), au nord de son territoire.
Février
1866 -
Par décret impérial du 20 janvier 1866.
- Les
deux communes ci-après dénommées, réunies pour l'instruction publique,
sont autorisées à s'imposer extraordinairement, Savoir :
Fierville-la-Campagne,
1 066 fr. environ, en deux ans, à partir de 1866 ; Bray-la-Campagne, 848
fr. environ, en trois ans, à partir
de 1866.
Le
produit de ces impositions sera employé, avec d'autres ressources, aux
frais de construction d'une salle d'école à Fierville-la-Campagne. ( Le
Bonhomme Normand )
Février
1869 -
Un accident. -
Le 16 de ce mois, le sieur Bourdon, jardinier Fierville-la-Campagne,
passait sur le pont du chemin de fer, en face de la rue des Abattoirs,
conduisant une voiture chargée de fumier, le cheval de limon s'est abattu
et le brancard de la voiture a été brisé. Après bien des efforts on
est parvenu à retirer la voiture de sur ce pont afin de débarrasser la
voie, jusqu'à ce que la réparation nécessaire ait été faite pour que
le sieur Bourdon put continuer sa route.
Octobre
1888 -
Attaque sur un grand chemin. -
Le
sieur Vital Brunot, 33 ans, jardinier à Fierville-la-Campagne, revenait
du marché de Dozulé dans sa voiture, lorsqu'en tournant auprès de
l'ancienne église du hameau de Béneauville, un inconnu, qui était
caché dans la haie, sur le talus du cimetière, élevé de près de deux
mètres, a sauté dans sa carriole et l'a pris par le cou en lui disant :
« J'te tiens ! » Le sieur Brunot s'est dégagé de son agresseur et l'a
jeté par dessus sa voiture sur la route, puis il est parti au grand trot,
sans prendre le temps de l'examiner pour donner son signalement.
Novembre
1888 -
Les voleurs d’église. -
Dans la nuit de
jeudi, des malfaiteurs se sont introduits par effraction dans l'église de
Fierville-la-Campagne. Ils ont fracturé un coffre-fort dans la sacristie
et y ont pris 600 fr. Ils ont volé un ciboire en or, brisé le
Saint-Sacrement, détruit tous les ornements sacerdotaux, après en avoir
arraché toutes les passementeries et tout l'or et l'argent qui en
formaient les garnitures. Pour s'éclairer, ils avaient allumé deux
cierges, qui ont été retrouvés le lendemain à moitié consumés. Ce
vol est évalué à plus de 2 000 francs. Une enquête est ouverte.
Décembre
1891 -
Brutalités. -
Mercredi, un sieur H……., domestique à Fierville-la-Campagne,
était à labourer quand il fut assailli par deux individus, dont l'un
était porteur d'un manche de fouet, au bout duquel il avait, fixé un
écrou en fer. On ne sait comment la chose aurait fini si plusieurs
personnes n'étaient accourues au secours de H……., dont l'état est
assez inquiétant. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1897 -
Morts suites. -
Le
sieur Pierre
Sorel, 65 ans, propriétaire a Billy, est mort subitement en bêchant dans
une pièce de terre.
—
Le sieur Abel Duquel, 78 ans propriétaire à Fierville-la-Campagne, est
mort en montant au lit.
—
La veuve Tesson, 75 ans habitant rue de la HalIe-au-Beurre à Lisieux, est
morte subitement à la suite d'une émotion ressentie en entendant
les locataires du l’étage supérieur se battre. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Recensement. -
Les
propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules et de voitures
attelées, devront, sous peine de poursuites, se présenter à la mairie,
avant le 1er janvier, pour en faire la déclaration. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Les suites de l’ivresse. -
Le sieur
Eugène Langlois, 47 ans, journalier à Fierville-la-Campagne, canton de
Bretteville-sur-Laize, rentrant le soir chez lui, fut rencontré par
Eugène Chancerel, 26 ans, journalier même commune, qui était éméché
et qui l'appela. Comme
Langlois ne répondait pas, Chancerel le fit tomber si brutalement qu'il
eut la jambe cassée. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1899 - Garde
et chasseur. -
Ces
jours-ci, un chasseur traversait une pièce de terre située au milieu de
la plaine de Fierville, arrondissement de Caen.
Un
individu, sans lui révéler son titre et sans lui montrer sa plaque, lui
déclara qu'il était sur les propriétés de son maître, M. le baron des
Rotours. Le chasseur excipa de sa bonne foi.
Le
carde ne voulut rien entendre et le condamna à 10 fr. qu'il devrait lui
verser le soir même en lui apportant son permis qu'il avait oublié.
Le
chasseur était dans son tort en n'ayant pas sur lui son permis de chasse
et en passant sur un terrain dont il ne connaissait pas le propriétaire,
mais le garde est plus coupable encore d'avoir exigé la somme de 10 fr.
C'est
jugé : les gardes n'ont pas le droit de recevoir de l'argent pour ne pas
faire de procès-verbaux. En exiger, frise de très près l'escroquerie.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Les victimes de l’alcool. - La veuve Antoine, née
Clémentine Auger, journalière à Fierville-la-Campagne, canton de
Bretteville-sur-Laize, s'adonnait à la boisson. Samedi, on l'a trouvée
morte chez elle. Elle avait succombé à une congestion déterminée par
ses libations de la veille. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Mort subite. -
La demoiselle Joséphine
Péronne, 65 ans, née à Fresney-le-Puceux, qui habitait chez le sieur
Bouquet, à Fierville-la-Campagne, prés St-Sylvain, a été trouvée, le
matin, morte dans son lit. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1901 - Découverte de cadavre.
- On a trouvé
dans la rivière, à Fierville-la-Campagne , le cadavre d'un individu de
35 à 40 ans environ. Cet homme, inconnu, qui mendiait dans le pays,
était misérablement vêtu et ne paraissait pas jouir de toutes ses
facultés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Enfant brûlée vive.
- Madeleine
Létaurey, 6 ans 1/2, demeurant chez ses parents, à Fierville-la-Campagae,
canton de Bretteville-sur-Laize, est tombée dans le feu où elle voulait
se chauffer. La malheureuse enfant est morte deux jours après dans
d'horribles souffrances.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1902 -
Les suites d'un charivari.
-
Dernièrement la commune de Fierville-la-Campagne était
mise en émoi par des sons discordants de timbales, faux et chaudrons. Les
gendarmes de Moult, prévenus, firent une enquête qui amena devant la
simple police, M. Henri Pitrou, ancien meunier de Saint-Martin-de-Fontenay,
et son frère André Pitrou, cultivateur à Airan. Ceux-ci considérés
comme meneurs du charivari ont été condamnés à chacun 15 francs
d'amende.
Septembre
1904 -
Les livres scolaires.
- Dans
les écoles publiques des villes, les livres sont le plus souvent donnés
ou prêtés gratis aux enfants. Il n'en est pas toujours de même à la
campagne où les mère de famille pauvres voient venir la rentrée avec
appréhension.
Le
pis c'est que, chaque année, il y a toujours des livres nouveaux à
acheter. On finirait par croire que certains maîtres ont un intérêt à
faire changer, tous les ans, l'Histoire de France ou l'Arithmétique qui
pourtant ne changent jamais. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
On attrape ce que l’on peut.
- L'ouverture
de la chasse a été très mouvementée sur le territoire de
Fierville-la-Campagne. Deux sociétés se disputaient les bêtes à poil
et à plume de la plaine et des taillis.
La
Grande société, composée de Lexoviens et de Parisiens, voulait tout
pour elle. La Petite, représentée par les modestes chasseurs du pays, a
fait bonne contenance.
Au
petit jour, ouverture de la chasse et des hostilités.
A
midi, armistice pour ramasser les tués et déjeuner.
Le
soir, la Petite société avait tué vingt-cinq lièvres et la Grande
avait attrapé plusieurs procès. On
attrape ce que l'on peut. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Animaux volés. -
Un
veau estimé 200 fr. a été volé au sieur Albert Maizeret, cultivateur
à Angerville, près Dozulé.
—
Au marché de Bayeux, l'autre matin, un individu a mis en vente une vache
à un prix dérisoire. On a eu des soupçons sur la provenance de l'animal
et on a arrêté son vendeur. La vache avait été volée dans les champs
sur la commune de Noyers.
—
A Fierville-la-Campagne, près Bretteville-sur-Laize, un veau a disparu de
la ferme du sieur Georges Quesnel. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1906 - Église frappée par la foudre. -
Dans la nuit de dimanche à lundi, un orage des plus violents s'est
déchaîné sur toute la région. La foudre est tombée sur l'église
de Fierville-la-Campagne et
y a causé des dégâts considérables.
L'une
des chapelles a été presque complètement détruite et le clocher a
été très sérieusement endommagé. Les dégâts sont évalués à une
quarantaine de mille francs.
Juin
1912
- Pour le poids du pain. - Les gendarmes en tournée
ont arrêté une dame, Marie Dessillons, qui sortait de chez le boulanger,
pour se rendre compte du poids d'un pain de 6 livres dont elle venait de
faire l'acquisition. Le pain pesé chez M. Lemoine, épicier, accusait une
diminution de 90 gramme, sur les 6 livres vendues. Procès-verbal a été
aussitôt dressé au boulanger.
Mai
1919 -
Vol. - Divers objets estimés 100 fr. et une somme de 35 fr.
ont été volés à M. Eugène Bérenger, fromager à
Fierville-la-Campagne. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1921 -
Le feu. -
Des
meules de grain appartenant à M. Pierre Bastard, cultivateur à Creully,
et situées en bordure de la route, ont été la proie des flammes. Les
dégâts, qui sont couverts par une assurance, sont évalués à 18 000
francs.
—
Une meule de blé, comprenant environ 2 000 gerbes, appartenant à M.
Georges Pitrou, cultivateur à Fierville-la-Campagne, canton de
Bretteville-sur-Laize, a également été incendiée. Les dégâts sont
estimés à 10 000 fr. et sont assurés.
—
Un incendie s'est déclaré dans les bois de la Tour, commune de
St-Pierre-Canivet, canton de Falaise, appartenant à M. le marquis de la
Moussaye. Dix hectares sont détruits. Les pertes sont couvertes par une
assurance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1922 -
Étalons normands.
- Nos chevaux jouissent d’une réputation mondiale et bien
méritée. Chaque nouveaux concours apporte la preuve que leur sang
généreux se maintient dans toute sa richesse.
C'est
ainsi qu'au dernier concours de Lisieux des étalons superbes ont été
présentés. Chose remarquable, sur une vingtaine de récompenses
distribuées, M. Lefèvre, éleveur à Fierville-la-Campagne, en a obtenu
cinq pour ses élèves qui répondent aux noms caractéristiques de
Triton, Salmis, Sentis, Tendeur et Uninominal. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1926 -
Outrages aux gendarmes.
- Les
gendarmes rencontrant
sur la
route au lieu
dit La
Boinée, vers
22 heures,
une auto
à laquelle
ils firent
signe au
conducteur
d'arrêter, celui-ci
n'obéit pas
et il injuria
les agents
de l'autorité.
Mais, plus
loin les
gendarmes virent
l'auto arrêtée
devant
un débit
et dressèrent
contre le
chauffeur procès-verbal
pour outrages.
C'était le
nommé Moïse
Simon, 37
ans,
voyageur de
commerce à Bernay.
Avril
1926 -
Grave incendie.
- Dans
la nuit
de lundi,
M. Gustave
Lainé, gérant
de la ferme
de M. Lepetit,
industriel à Saint-Marie-aux-Anglais,
fut réveillé
par un
bruit insolite
et aperçut
une forte
lueur sortant
de la cour
de la ferme,
il s'aperçut
que le
feu dévorait
un grand
bâtiment
de 22 mètres
de long
servant à ramasser
les fourrages
et contenant
environ
10.000 gerbes d'orge,
blé, avoine,
etc… le
personnel commença
le sauvetage,
pendant qu'on
téléphonait
à Saint-Sylvain
et Langannerie,
communes voisines.
Les
gendarmes de
Langannerie rentrant
de tournée
de nuit
filèrent à bicyclette
et en route
donnèrent l'alarme
et les
pompiers de
Saint-Sylvain
arrivant en
hâte purent
préserver
là aussi
les bâtiments
voisins, mais
du bâtiment
incendié il
ne reste
que les
ruines, les
pertes dépassent
100.000 francs,
le soir le régisseur
avait fait
une ronde
et rien
d'anormal
n'avait été
constaté.
Cette
incendie pourrait
être du
à la malveillance.
Les incendiaires
d'Ernes se
réveilleraient-ils :
il y a
plusieurs années
des sinistres
fréquents eurent
lieu dans cette
contrée
et faute
de preuves
l'enquête
n'aboutit
qu'à un
non-lieu.
Mars
1927 -
Douces mœurs ! -
A Fierville-la-Campagne, un cultivateur M. Louis Bourdon, 64 ans,
qui se trouvait dans son étable, a été attaqué sans motif par trois
jeunes gens pris de boisson. L'un d'eux lui a porté sur la tête un
violent coup de fer à cheval, le blessant cruellement à l'arcade
sourcilière. M. Bourdon a porté plainte contre ses agresseurs : Auguste
Desloges, 22 ans, et Louis Hébert, 17 ans, journalier à Fierville, et
Gustave Lebastard, 16 ans, de Saint-Sylvain.
Juin
1928 -
Les méfaits de l'orage. -
On sait que des orages d'une rare violence se sont abattus la
semaine dernière sur la région, provoquant à certains endroits de
très sérieux dégâts. À Saint-Sylvain, un cheval au piquet, à
M. Hervieu, a été tué par la foudre, de même qu'un bœuf à M.
Lemarinier, cultivateurs à Fierville-la-Campagne. Une véritable trombe
d'eau a particulièrement ravagé les environs de Bourguébus.
Avril
1929 -
Mutilation d'un animal. -
Pendant
l'absence de son père, M. P. Devic gardait la maison. Vers 12 h. 30, en
entrant dans l'étable, il constata que la queue d'une vache avait été
arrachée et qu'elle avait disparu. La bête fut soignée par un
vétérinaire qui a réservé son diagnostic.
Le
préjudice est d'environ 500 francs. Le lendemain, Mme Lechartier,
cultivatrice à Fièrville-la-Campagne, retrouva la queue dans son
herbage. Des morceaux de ficelle adhéraient encore à l'appendice, ce qui
semble indiquer qu'un mauvais plaisant a dû attacher la vache par la
queue et qu'en se débattant celle -ci se l'arracha.
Juin
1937 -
Un journalier agricole
assomme un adversaire politique. –
Dans un
champ, au lieu dit « Danneville », deux journaliers, Robert James, 29
ans, de Fierville, et Maurice Letourneur, 24 ans, demeurant à Airan,
hameau de Coupigny, se sont pris de querelle, après boire, au sujet d'une
question politique. Violemment frappé au visage à l'aide d'un marteau,
paraît-il, James a été sérieusement blessé. La
gendarmerie à dressé procès-ver bal.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Un bâtiment agricole flambe prés de Falaise.
- Au
hameau de Danneville, le feu a détruit, au début de l'après-midi, un
bâtiment construit en bois et couvert en paille, long de 7 mètres et
large de 4, dépendant de la ferme de M. Louis Bourdon, 74 ans. Un
tombereau, un tarare, deux
herses et une certaine quantité de foin et de paille ont été
la proie des flammes.
On
ignore les causes du sinistre qui parait toutefois avoir été provoqué
par l'ardeur du soleil.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Deux arrestations.
- L'autre
matin, M. Robert Bouffay, 43 ans, cultivateur à Bray-la-Campagne,
constatait qu'au cours de la nuit des malfaiteurs s'étaient introduits
dans un pigeonnier lui appartenant et avaient fait main-basse sur une
douzaine de pigeons.
La
gendarmerie, prévenue, porta ses soupçons sur l'un des employés de M.
Bouffay. René Durel, 23 ans, de fort mauvaise réputation. S’étant
rendus chez la mère de Durel, à Fierville-la-Campagne, les gendarmes
découvrirent dans l'âtre d'une cheminée la carcasse d'un pigeon.
Plusieurs autres volailles furent trouvées dans une armoire.
Interrogé,
Durel passa bientôt des aveux et déclara qu'il avait commis le vol en
compagnie d'un camarade, Paul James, 30 ans, journalier, demeurant
également à Fierville. James, questionné à son tour,
reconnut les faits. Les deux malfaiteurs ont été arrêtés.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
On identifie les auteurs d’un cambriolage. - L'autre
nuit, des malfaiteurs pénétraient, par un soupirail, dans la cave du
débit tenu, au hameau, de Danneville, par Mme Hergault et s’emparaient
de seize litres de vins et d'apéritifs.
Les
soupçons des gendarmes se portèrent sur deux repris de justice de la
localité, les frères René et Chartes Durel, 24 et 18 ans, une
perquisition effectuée chez le second amena la découverte de l'une des
bouteilles volées qui était dissimulée sous un matelas. Se voyant pris,
Charles Durel fit des aveux et dénonça son frère qui avoua à son tour.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Au cours d’une querelle un ouvrier agricole est sérieusement
blessé. –
Alors que M. André Gouin, 35 ans, ouvrier agricole à
Fierville-la-Campagne, se trouvait dans un café de la localité en
compagnie d'un camarade, un journalier, Robert James, 31 ans, vint trouver
ce dernier, lui chercha querelle et le menaça d'une bouteille.
Intervenant, M. Gouin s'empara de celle-ci et la brisa. Furieux, James se
jeta sur lui et le frappa au visage à l'aide d'un objet qu'il avait tiré
de l'une de ses poches, le blessant sérieusement.
L'enquête
a établi que l'objet était soit un couteau, soit un poinçon.
James
a déclaré avoir, agi sous l'empire de l'ivresse. Il sera poursuivie. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1940 - Les exploits d’un
énergumène.
-
Vers
15 heures,
M. Anatole
Françoise,
46 ans,
débitant, demeurant
à Argences,
voyait entrer
dans sa
salle de
café un
individu en
état complet
d'ivresse. Connaissant
la mauvaise
réputation
de cet
homme lorsqu'il
est ivre,
le débitant
refusa de
servir l'homme
et l'invita
à sortir.
L'individu obtempérait,
lorsqu'arrivé
à la porte,
Il donna
un coup
de poing
à M. Françoise.
Dehors,
l'homme se
mit dans
une violente
colère et
frappa dans
la porte
à coups
de pied
et de poing.
C'est ainsi
qu'en brisant
une vitre,
il se fit
une blessure
assez grave
au poignet
gauche.
L'énergumène, un
nommé
Paul James,
32 ans,
journalier, demeurant
à Fierville-la-Campagne,
partit
quelques instants
mais revint,
une bouteille
de bière
à la main
et en menaça
le débitant,
lui disant
« Je vais
te descendre
».
Appréhendé par
deux militaires,
James, qui
a déjà
subi plusieurs
condamnations, a
été arrêté
par les
gendarmes. Il
avait, dans
sa poche,
son couteau
ouvert.
Lorsqu'il eut
recouvré ses
esprits,
James, interrogé,
a reconnu
les faits.
Il les
a mis sur
le compte
de l'ivresse
et il s'est,
de ce fait,
vu gratifier
d'un procès-verbal
pour cette
contravention. L'enquête
continue.
Décembre
1946 -
Une captivité bien employée.
- Deux
anciens prisonniers de guerre, MM. Raymond
Hamel, cordonnier à Airan, et Henri Lemarinier, de Fierville-la-Campagne,
qui étaient tous deux au commando VI C/223, viennent de recevoir un
diplôme d’honneur du field-marshal Alanbrook, chef d’état-major
général du War-Office, pour l’aide qu’ils ont apportée aux alliés
en envoyant des pigeons-voyageurs. Nos félicitations aux courageux
colombophiles. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Avril
1947 -
La ruée vers l’est. –
Les gendarmes ont appréhendé à Firfol, deux prisonniers
allemands évadés de la ferme de M. Bonnard, cultivateur à
Fierville-la-Campagne. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1948 -
Une triste affaire. -
Sur dénonciation anonyme au Parquet de Caen, la gendarmerie
de Moult a ouvert une enquête au sujet de manœuvres abortives dans la région.
La femme Odette Lequesne, veuve Lebocq, 24 ans, sans profession,
domiciliée à Fierville-la-Campagne, avoua s'être livrée sur
elle, avec le concours de la femme Adrienne Julienne, épouse
Croquevieille, 47 ans sans profession, domiciliée au hameau d'Ingouville
à Moult, à des manœuvres antinatalistes dans le courant du mois de mai 1947.
En
avril 1947, sur les conseils également de la femme Croquevieille, la
femme Marthe Duval-Leroy, divorcée Legrand, 29 ans, sans
profession, agit de même.
Madeleine
Aveline, demeurant au hameau d'Ingouville à Moult fut transportée
d'urgence en janvier 1947 à l'hôpital de Caen où elle décédait. Une
grande part de la responsabilité de cette mort incomberait à la femme
Croquevielle. L'enquête se poursuit. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 - Une décoration. -
Fierville-la-Campagne a été décorée de la croix de guerre 1939-1945
par décret du 11 novembre 1948. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948 - Le vin mauvais.
- Vers
une heure du matin, ayant bu copieusement au banquet des Anciens
Combattants de Fierville, Paul James, 40 ans, ouvrier agricole
à Billy, regagnait son domicile charitablement soutenu par deux
camarades, lorsqu'en passant devant l'habitation de M. Robert Grunder,
garde-particulier à Bray-la-Campagne,
il échappa à ceux-ci et vint heurter aux volets de la maison.
Mme
Grunder ouvrit et fut frappée d'un coup de poing en plein visage par l’ivrogne
brusquement saisi de fureur. Ses camarades eurent toutes les peines du
monde pour l'emmener. Mme Grunder a porté plainte. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Arrondissement
de Falaise.
Canton
de Bretteville-sur-Laize.
- Bretteville-sur-Laize
(C. A.) ; Bray-la-Campagne
(R) ; Bretteville-le-Rabet (R) ; Cauvicourt (D) ; Cintheaux
(D) ; Condé-sur-Ifs (R) ; Estrées-la-Campagne (R) ; Fierville-la-Campagne
(R) : Fontaine-le-Pin (R) ; Gouvoix (D) ;
Grainville-Langannerie (R) : Grimbosq (R) ; Maizières
(R) ; Moulines (R) ; Les Moutiers-en-Cinglais (R) ;
Ouilly-le-Tesson (R) ; Rouvres (R) ; Saint-Laurent-de-Condel
(R) ; Saint-Sylvain (R) ; Soignolles (R). (Source : Le
Bonhomme Libre)
Mai
1949
-
A l'honneur.
-
Une nouvelle fois plusieurs communes martyres de l'arrondissement
de Caen ont reçu l'hommage mérité par leurs souffrances et leurs
ruines. En présence de MM. Boivin-Champeaux, président de l'Assemblée
départementale ; de son collègue au Conseil général, M. le docteur
Gosselin, et de M. Villatte, Secrétaire général de la Préfecture, le
général Marchand a remis la Croix de Guerre aux communes si après du
canton d'Évrecy avec les élogieuses citations suivantes :
villages
entre Orne et Odon, qui fut âprement disputé en juillet et en août 1944
par les Britanniques aux Allemands, ont fourni des guides aux Alliés,
éprouvant de lourdes pertes, fut détruit ; a supporté avec courage les
vicissitudes des combats et s'est remis au travail avec ardeur.
Le
même jour, le commandant Levallois, chef d'État-Major du Commandant de
la Subdivision de Caen, qu'accompagnaient Me Simon,
conseiller général, et M. David, conseiller de la Préfecture a remis
les mêmes distinctions aux villages de Cintheaux, Cauvicourt,
Grainville-Languannerie, Bretteville-le-Rabet, Estrées-la-Campagne,
Soignolles, Bû-sur-Rouvres, Fierville-la-Campagne, Bray,
Saint-Sylvain, Condé-sur-ifs, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Maizières
qui, « détruits lors des combats de la poche de Falaise ou de la
bataille de Caen, se sont remis au travail avec ardeur ».
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1973 - Une association.
- Le 1er
janvier 1973, Bray-la-Campagne (92 habitants, à l'est de Fierville),
s'associe à Fierville-la-Campagne (219 habitants), La commune prend le
nom de Fierville-Bray et la fusion devient totale en 1987. |