1er Mai 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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La FOLIE | ||
Canton de Trevières |
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- Mouroty, journalier à la Folie, était accusé d'avoir volé deux hectolitres de blé dans la grange du sieur le Huby. Les traces des sabots dont il était chaussé, l'avaient trahi et une partie du blé retrouvé à son domicile était devenu un preuve irrécusable contre lui. Il a été condamné en trois années d'emprisonnement. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Février 1830 - La Cour d’Assises. - Jean Gillette est âgé de 28 ans, déjà il a été condamné en deux années d'emprisonnement pour vol, et aujourd'hui il était traduit devant les assises comme accusé de six autres vols, tous commis à l'aide d'effraction, d'escalade et de fausses clefs, les 14, 24 et 26 octobre dernier, dans les communes de la Folie, Castilly, St-Marcouf et Montfréville. Il expiera par dix années de travaux forcés les crimes dont il s'est rendu coupable. Puisse-t-il, pendant ce temps, devenir meilleur, et ne rentrer un jour dans la société que corrigé de ses fâcheux penchants. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Février 1830 - La Cour d’Assises. - Le sieur Duhamel et sa fille, marchands à la Folie, étaient allés le 14 octobre au marché d'Isigny, à leur retour ils trouvèrent les volets de leur maison forcés à l'aide d'une hache, un carreau avait été brisé, et à ce moyen la fenêtre ouverte, de l'argent leur avait été pris. Les soupçons se portèrent sur un nommé Jean Gillette, Journalier, qui, peu de temps auparavant avait été trouvé par le fils Duhamel dans la maison, quoique les portes en fussent fermées. Un autre fait tendait à le faire soupçonner, il avait acheté une blouse et un chapeau, et l'on savait qu'avant le vol il n'avait pas d'argent. Quelque temps après, interrogé par le sieur Duhamel qui le rencontra au marché d'Isigny, il avoua lui avoir volé 55 francs. Le pardon qu'il obtint ne le corrigea point, car dans le courant du même mois, il commit dans le pays un grand nombre de vols, à l'aide d'effractions, d'escalades et de fausses clefs. Reconnu
par plusieurs des personnes volées, il a été arrêté et a passé
l'aveu complet de tous les faits qui lui étaient imputés, Sur la
déclaration du jury, la Cour à condamné Gillette à 10 années de
travaux forcés. (Le Pilote du Calvados)
Février 1833 - Meurtre à La Folie. - Dans la commune de la Folie, canton d'Isigny, arrondissement de Bayeux, jeudi dernier 7 du courant, la nommée Victoire Chasles, âgée de 27 ans, journalière, demeurant chez sa mère, a été assassinée dans sa chambre à coups de bâton et de sabots, dont la tête et les diverses parties de son corps portaient l'empreinte. La veuve Chasles, mère de la victime, Jacques-François Chasles, âgé de 21 ans, Marie Chasles, âgée de 18 ans, ses frère et sœur, et Jeanne Lerille, couturière, travaillant dans la maison, sont en état d'arrestation, comme prévenus de ce crime. Ils s'en reconnaissent en effet les auteurs, mais ils soutiennent qu'ils n'ont agi ainsi que sur les instances de la victime et à sa prière, pour la délivrer d'un sort qu'on lui aurait jeté et dont elle se disait fort tourmentée.
Avril 1833 - Contexte familial et maladie de Marie Chasles. - Nous avons entretenu nos lecteurs, il y a mois, du meurtre commis dans la commune de la Folie sur la personne de Victorine Chasles. Les circonstances n'en étaient pas alors bien connues, et la rumear publique les avait singulièrement dénaturées. Les poursuites judiciaires viennent de les présenter sous leur véritable jour, et nous nous empressons, dans l'intérêt d'une famille malheureuse, de rectifier ce que les premières versions pouvaient avoir de fâcheux pour son honneur. Ainsi que nous l'avions laissé entendre, la mort de Victoire Chasles est uniquement le résultat d'une de ces superstitions dont les exemples ne sont pas rares dans nos campagnes. Sa famille, originaire de Cérisy-la-Forêt, était liée de parenté avec le desservant de la Folie, M. Dilaye, mort en 1832 après avoir disposé de ses biens en faveur de trois des enfants Chasles. Élevée près du desservant, Marie Chasłes, sa nièce, avait pour lui la plus tendre vénération. Elle était depuis quelque temps atteinte d'une affection nerveuse qui détermina de graves accidents à de simples vapeurs hystériques succédèrent bientôt des convulsions qui offrirent tous les caractères de la catalepsie. Sa famille, imbue d'un préjugé malheureusement trop commun dans le pays, attribua à des sortilèges les effets inexplicables de cette maladie. Cette opinion s'accrédita au dehors, il fut évident pour la plupart de ceux qui l'approchaient, qu'on lui avait jeté un sort. Marie le déclarait elle-même dans ses moments d'exaltation, elle disait qu'elle était possédée, et qu'elle connaissait le sorcier. Cette étrange idée prévalut sur les avis des hommes de l'art qui furent d'abord consultés. Le 6 février, cette infortunée éprouva des convulsions plus violentes qu'à l'ordinaire. Alitée depuis plusieurs mois, et dans un état de débilité extrême, elle recouvre tout-à-coup ses forces et une agilité surprenante. Ses actions, ses paroles ont quelque chose d'extraordinaire et de solennel qui frappe tous ceux qui l’approchent. L'empire qu'elle exerce sur eux est tel, que pendant plus de six heures elle tient prosternés devant elle toute sa famille et deux ou trois de ses voisins, elle leur fait réciter des prières, ne permet à personne le moindre mouvement, et s'écrie que le démon, ce goublin qui la tourmente, et c'est une de ses sœurs qu'elle tient à la gorge, et qu'elle allait étouffer si les assistants ne l'avaient pas enfin soustraite à cette aveugle rage. Le 7 février au matin, Marie se fait mettre dans un chaudron et ordonne à sa mère et à la fille le Redde, sa voisine, de la presser, de la foi 1er, de la battre. Il va sortir, s'écrie-t-elle, le goublin va sortir ! Son jeune frère et sa sœur Victoire, accourus à ses cris, sont frappés à leur tour du vertige qui s'est emparé d'elle ils paraissent égarés et hors d'eux-mêmes. Un petit chien entre dans l'appartement, et caresse Marie qui veut qu'on le tue à l'instant, afin que le démon qui la possède sorte avec son sang. Elle fait recommencer les prières, et demande à grands cris qu'on la foule, qu'on la presse de nouveau. Cet
horrible spectacle réagit avec violence sur sa sœur, qui tombe la face
contre terre auprès de la chaudière dans laquelle on torture Marie. Elle
s'écrie comme elle, pressez Pendant qu'on procédé l'exorcisme, on frappe à la porte. Marie ne veut pas qu'on ouvre, rien ne doit troubler, selon elle, cette terrible et mystérieuse opération. Les acteurs du drame sont du même avis, ils demandent qu'on veuille bien ne pas les interrompre. Encore quelques minutes et le sort sera vaincu, disent-ils, Victoire va être délivrée. Près de succomber, l’infortunée les encourage du geste à persévérer. On attendait avec terreur au dehors la fin de cette scène lorsque le capitaine de la garde nationale se décide à enfoncer la porte, il entre suivi d'un grand nombre de curieux qui n'avancent qu'avec effroi. Victoire venait d'expirer. L'ascendant que Marie exerçait sur sa famille, elle l’emploie avec le même succès sur les nouveaux venus, elle leur ordonne de la soumettre au même traitement que sa sœur, on lui obéit, trois hommes vigoureux la pressent d'abord tour à tour, puis, montant ensemble sur son corps, la foulent aux pieds à qui mieux mieux. Elle se fait pincer, elle se fait mordre, elle fait mettre à genoux le maire de la commune, elle veut qu'on place des sacs d'argent dans son chapeau et qu'il récite des prières, le grave magistrat se prête à toutes ces fantaisies sans la moindre observation. Le maître d'école qui craint de se compromettre, reste prudemment à la porte. Tels sont les faits que l’instruction a constatés et qui ont donné lieu au renvoi de la famille Chasles et de la fille le Redde devant la police correctionnelle de Bayeux, comme accusées d'un meurtre commis par imprudence. Les prévenus ont été condamnés à six mois de prison et à 50 fr. d'amende. (Mémorial du Calvados)
Mai
1846 -
Nouvelles locales. - Paul
Parfouru, maçon, demeurant à la Folie, pour avoir résisté avec
violence et d'avoir porté des coups au garde-champêtre alors dans
l'exercice de ses fonctions le lundi 13 avril dernier, en la commune de la
Folie, subira 15 jours de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1850 -
Police correctionnelle.
- Audience du 26 décembre 1849. —
Le même délit de vol de pommes au préjudice du sieur Aubry cultivateur
à la Folie, a attiré une condamnation de 3 jours de prison contre Anne
Yvory, veuve de François Montroly, demeurant aussi à la Folie.
Juin
1852 - Cour d'Assises du Calvados. - Audience
du 18. Marguerin,
carrier à Allemagne et Duvelleroi, journalier à Maizet, blessèrent et
dévalisèrent le sieur Marie, cultivateur à la Folie, le 19 mars, sur la
route de Caen à cette commune, la nuit, avec violences et de complicité.
Marguerin, habile et audacieux, redouté des habitants d'Allemagne, a
été condamné aux travaux forcés à perpétuité, Duvelleroi à 12 ans
de la même peine. —
Michel-André Chemin, âgé de 47 ans et Madeleine Thommerel, âgée de 61
ans, étaient accusés d'avoir, en 1842, volé le sieur Pelhâtre,
demeurant à St-Pierre-sur-Dives, La
première était sa légataire pour tous ses biens mobiliers, mais elle
l'ignorait. Les soupçons, se dirigèrent sur Chemin, mais aucune plainte
n'étant portée par la demoiselle Pelhâtre, aucune suite ne fut donnée
à ces bruits. Cependant
au bout de dix ans, cette demoiselle vient de mourir, après avoir
déclaré qu'à la mort de son cousin, ne sachant pas alors qu'elle était
sa légataire, elle avait, de concert avec Chemin et la fille Thommerel,
et à leur sollicitation, soustrait du coffre-fort du défunt une somme en
or de 17 à 18 000 fr, qu'ils avaient partagée entre eux. Delà instruction contre les deux survivants, mais le jury n'a point été convaincu de leur culpabilité et ils ont été acquittés. Cette affaire commencée le 18 n'a été terminée que le lendemain. (Source : Le Journal de Honfleur)
Mai 1853 - La rage. - Nous apprenons qu'un chien appartenant à M. Pouchin, de la Folie, a mordu deux individus. Cet animal doit être soumis à la visite d'un artiste vétérinaire, afin que l'on sache s'il n'est pas atteint de la rage. Quand donc prendra-t-on des mesures, chez nous, contre ces chiens errants et non muselés qui pullulent dans nos rues, qui s'introduisent, pressés par la faim, jusque dans nos maisons ? Attendra-t-on que des malheurs irréparables soient arrivés ? En d'autres endroits, la gendarmerie elle-même doit veiller à la destruction de ces animaux, si dangereux surtout par les chaleurs où nous entrons. Pourquoi ne pas suivre cet exemple ? Nos
gendarmes, nous le savons, sont tout prêts, et certes, il n'est pas trop
tôt de mettre la main à l'œuvre, et de défendre nos concitoyens contre
ce mal si affreux de la rage. Nous connaissons assez la sollicitude de
notre administration municipale pour espérer que d'énergiques
précautions ne tarderont pas à venir rassurer notre population,
justement inquiète. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août 1853 - La fête de l’Empereur. - A l'occasion de la fête de l'Empereur, il y a eu dans la plupart de nos communes, comme dans les autres localités, de charitables distributions de secours, autant que les ressources communales ont permis d'en étendre l'importance et le bienfait. A cette occasion aussi, la munificence de Sa Majesté est venue trouver dans leur humble retraite un grand nombre de vieux militaires de la République et de l'Empire. Le département du Calvados a eu sa belle part dans ce tableau d'honneur. Voici, parmi les anciens militaires auxquels il a été accordé des secours viagers, les noms de ceux qui appartiennent à notre arrondissement : MM. James Pierre, de Balleroy, 80 fr. — Castel Laurent, du Tronquay, 100 fr. — Castel Pierre, de la Bazoque, 100 fr. — Colibert Pierre, de Bayeux, 100 fr. — Dutout Antoine, de La Folie, 120 fr. — Julien Joseph, de St-Honorine-des-Pertes, 100 fr. — Le Brun Jean-Baptiste, de Ste-Marguerite-d'Elle, 100 fr. — Le Moine Pierre-François, de Bayeux, 100 fr. — Levavasseur Gilles, de Bayeux, 100 fr. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
— Clémence Lamy, femme de Pierre Goville, âgée de 29 ans, née et demeurant en la commune, de la Folie, en 5 fr. d'amende, pour avoir sciemment fait usage, pour l'affranchissement d'une lettre, d'un timbre-poste ayant déjà servi. —
Pierre-Louis GuilIemin, âgé de 51 ans, marchand épicier, demeurant à
Grandcamp, en 25 fr d'amende, pour exercice illégal de la pharmacie, en
débitant des drogues et préparations médicamenteuses.
Avril
1860 -
Jugement correctionnel.
- Napoléon,
par la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Français, à
tous présents et à venir, salut. Aujourd'hui
trente novembre mil huit cent cinquante-neuf. Le
tribunal correctionnel séant à Bayeux, a rendu le jugement suivant : A
la requête de M. le Procureur impérial près ledit tribunal. Contre François
Triquet, âgé de 60 ans, charpentier, né le 2 prairial, an 5, à La
Folie, demeurant à La Folie, célibataire. Cité,
pour avoir à Bayeux, le 29 août 1859, vendu une certaine quantité d’œufs,
denrée alimentaire qu'il savais être corrompue. La
cause appelée, le prévenu à comparu, etc... Motifs,
etc... Par
ces motifs, le tribunal, que M. de Procureur impérial, en son
réquisitoire et le prévenu en ses moyens de défense, après avoir
délibéré conformément à la loi, déclare Triquet
coupable d'avoir vendu des oeufs corrompus, en conséquence, le condamne
en 20 jours d'emprisonnement et aux dépens, ordonne en outre l'insertion
du présent jugement dans les deux journaux de Bayeux et son affiche aux
lieux ordinaires de la ville et des communes de l'arrondissement de
Bayeux, dans lesquelles il se tient des marchés. Ainsi
jugé en audience publique, les jours, mois et an que dessus. Enregistré
à Bayeux, le 20 décembre 1859. (Le Ordre et la Liberté)
Février 1865 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. Renault, Conseiller. Attentat à la pudeur. Le nommé Dumont (Adolphe-Antoine), âgé de 35 ans, né à Caen, batteur en grange, demeurant au hameau de la Folie, est accusé d'avoir, sur la route de la Folie, le 4 décembre dernier, commis un attentat à la pudeur, consommé ou tenté avec violence sur la personne d'une femme âgée de 27 ans. Cette affaire a été jugée à huis-clos. Après
le réquisitoire de M. l'avocat-général Le Menuet de La Jugannière, et
la défense qui a été présentée par Me Raoul Postel, avocat, le nommé Dumont, qui, déjà en 1857,
Juin 1872 - Recensement. - D'après les documents relatifs au recensement recueillis jusqu a ce jour, on, estime et que la population du Calvados a diminué de 25.000 habitants, depuis le recensement de 1866.
Juin 1872 - Accident. - Lundi dernier, un cheval attelé à un tilbury s'est échappé des mains de la nommée Antoinette Madelaine, domestique chez la dame Lecarpentier, propriétaire, à Bény-sur-Mer (Calvados), au moment où elle venait de le débrider pour lui donner à manger de l’avoine, devant l'auberge du sieur Mauger, à la Folie. Le cheval a pu être arrêté sans qu'aucun accident soit à déplorer
Février
1891 -
Mort subite. -
Une
enquête a été ouverte sur les causes de la mort d'un sieur Constant
François, journalier à la Folie, trouvé sans vie, à 4 heures du matin,
à quelques pas de son habitation. Elle a établi que toute idée de
crime doit être écartée et que la mort de cet homme, âgé de 56 ans,
est accidentelle.
Juin 1892 - La pluie. - La pluie, que les cultivateurs demandaient à grands cris, a fini par tomber. Sur plusieurs points de notre département, notamment sur Caen et les environs, ç'a été, mardi, pendant une heure, un vrai déluge. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1892 -
Nouvelle impôt sur les pommes.
- Le
gouvernement, dans son projet de budget, frappe, les pommes d'un droit qui
viendrait se cumuler avec l'impôt sur les cidres. La commission du budget
est disposée à accepter l'établissement de cette taxe, ce qui ferait
que le cidre paierait, tant sous la forme de matière première que sous
celle de produit fabriqué. Singulière façon, vraiment, de procéder au
dégrèvement des boissons populaires.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1896 - Incendie. - Un incendie accidentel, s'est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche dans une ferme, exploitée par M. Désiré Pouchain, cultivateur, vers 3 heures du matin, des domestiques suffoqués par la fumée, ont donné l'éveil, le feu avait pris dans la grange, n'a pas tardé à se communiquer aux étables et écuries adjacentes. Heureusement il ne faisait aucun vent, sans quoi les logements d'habitation, qui sont peu distant eussent été aussi la proie des flammes. Les dégâts se bornent à des pertes matérielles.
Octobre 1898 - Blessé d’un coup de corne. - Le sieur Pillet, journalier à la Folie, canton d'Isigny, en voulant passer un lien à la tête d'un veau qu'il aidait à retirer d'un fossé, a reçu en plein visage un coup de corne auquel il n'a fait aucune attention, mais un saignement de nez, que l'on ne peut arrêter, s'est produit quelques jours après, et on craint que le malheureux Pillet ne meurt à bout de sang. ( Le Bonhomme Normand )
Au moment du vol, le feu se déclara dans la maison. Heureusement, il fut aperçu par les voisins et immédiatement éteint. Les voleurs ne tardèrent pas à être découverts. Ce sont : Ulysse Goujon, 27 ans ; Henri Dubois, 22 ans ; Marcel Renouf, 19 ans, et une fille de mauvaise vie, Yvonne Lepont, 17 ans, qui portait une jaquette volée à la dame Dufay. On n'a pas pu établir que les voleurs avaient mis le feu, ils n'ont donc été poursuivis et condamnés que pour vol : Goujon à deux ans de prison ; Dubois et Renouf à quinze mois, et la fille Lepont à quinze jours. ( Le Bonhomme Normand ) Mars 1903 - Chevaux de gendarmes. Une commission de remonte se réunira le 25 mars, à 7 heures du matin, hôtel de la Gendarmerie, pour acheter les chevaux nécessaires à la maréchaussée du Calvados, de la Seine-Inférieure et de l'Eure. Les chevaux hongres et juments devront être de préférence de robe foncée, avoir de 4 à 8 ans et mesurer de 1 mètre 53 à 1 mètre 58. ( Le Bonhomme Normand )
Mai 1904 - Médailles d’honneur - Des médailles et des diplômes d'honneur sont accordés aux cantonniers désignés ci-après : MM. Marie, cantonnier à Graye-sur-Mer ; Charlotte, à Tilly-sur-Seulles ; Hamel, à Évrecy ; Bouquerel, à Vaudeloges ; Hélaine, chef cantonnier à Creully ; Desdoits, à Mesnil-Durand ; Bonaventure, à St-Hymer ; Baillet, à la Folle ; Léonard, à Saint-Gabriel ; Hurel, à Basseneville ; Viel, à Biéville-sur-Orne ; Chesnais, à la Boissière ; Auvray, à Saint-Benoît-d'Hébertot ; Ybert, à Arganchy ; Letallier, à Morteaux-coulibœuf. ( Le Bonhomme Normand )
Juillet 1923 - Écrasé sous un auto-car. - M. Auvray, débitant à La Folie, près Caen, revenait à bicyclette de La Maladrerie, lorsqu'au carrefour des quatre routes, près de son habitation, il a été renversé par l'auto-car de M. Godard de Saint-Aubin-sur-Mer. Les
roues lui ont passé sur le corps et M. Auvray est mort quelques instants
après. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1924 - Tribunal correctionnel. - Vol. - La femme Levallois, 33 ans, née Aglaë Lemonnier, cultivatrice à Vouilly : 48 heures de prison et 25 francs d'amende pour vol de foin au préjudice de M. Darnecour, cultivateur à Monfréville. Outrages. — Victor Leplaret, 47 ans, maçon à Bernesq : 50 francs d’amende pour outrages envers M. Vimont, greffier de paix à Trévières. Amende. — Victor S…….., 23 ans, domestique à La Folie : 16 francs d'amende pour détention d'un fusil et de cartouches boches. Chasse.
— Auguste L……., 49 ans, marchand de poisson à Commes : 50
francs d'amende pour chasse sans permis ; confiscation de l'arme sous
contrainte de 100 francs et
Janvier 1925 - Décès. - Nous apprenons ce matin, la mort de M. Gustave-Eugène Savary, maire de La Folie, chevalier du Mérite agricole décèdé dans sa 64e année. C'était un excellent homme et l'un des plus dévoués maires du Calvados. Les obsèques de ce bon et honnête homme auront lieu demain matin, samedi, à 10 h. et demie en l'église de cette commune. Nous prions Mme Savary, ses enfants, M. et Mme Minot, leurs enfants et la famille de bien vouloir agréer nos respectueuses condoléances. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1925 -
Médaille d’honneur communale.
- Par
arrêté paru au Journal officiel du 1er janvier, la médaille
d'honneur communale a été décernée aux agents municipaux dont les noms
suivent : Baumanne (Prosper), à Caen. Gervais
(Léon), à St-Martin-de-Mieux. Guéron
(René), à Martigny. Henry
(Jules), à Soumont-St-Quentin. Laisney
(Raoul), à Bretteville-l'Org. Le
Monnier (Désiré), à Caen. Marie
(Émile), à Caen. Nias
(Félix), à Castilly. Morel
(Louis), à la Folie. Mostier
(Ernest), à Venoix. Savet
(Alexis), à Cagny. Surirey
(Émile), à Aubigny. Vaussy
(Pierre), à Chouain. Bisson
(Paul), à St-Marc-d'Ouilly. Calandeau
(Lucien), à Jurques. Lecoq (Edgar), à Vire. ( Le Moniteur du Calvados )
Mars 1925 - Élection d’un maire. - M. Félix Derouville a été élu maire de La Folie, en remplacement de M. Gustave Savary, décédé.
Février
1938 -
La Médaille de la famille française.
- La
médaille de la Famille Française est décernée, en témoignage de reconnaissance nationale,
aux
mères
de famille dont
les
noms suivent
: Médaille
d'or.—
Mmes Gérard Henri, à
Lisieux, 10 enfants ; Le Marois Paul, à Saint-Paul-du-Ve Médaille d'argent. — Mmes Bertrand André, à Meslay, 8 enfants ; Blais Georges, à Epaney, 9 enfants ; Boillot Albert, à Lisieux, 8 enfants ; Chauvin Albert, à Grentheville, 8 enfants ; Dubosc Louis, à Courvaudon, 8 enfants ; Fabius Léon, à Saint-Himer, 8 enfants ; Grandin Marcel, à Lisieux, 8 enfants, Marie Aimé, à Vaux-sur-Aure, 8 enfants ; Marie Arsène, à Estry, 8 enfants ; Richard Louis, à Putôt-en-Bessin, 8 enfants ; Savary Maurice, à la Folie. 8 enfants. ( Le Moniteur du Calvados )
Janvier
1940 -
Un enfant particulièrement brutal. -
Deux frères,
les Jeunes
Guy et Jacques
Mauduit,
âgés respectivement
de 8 et
4 ans,
demeurant chez
leurs parents
au hameau
de la Folie,
revenaient
d'acheter des
bonbons et friandises
en compagnie
du jeune
Roger Lacheminant,
lorsqu'ils rencontrèrent
un autre
enfant du
hameau, Jean
D…. âgé
de 12 ans.
Il
s'agissait en
l'occurrence du
mur de
la mare
située en
bordure de
la route
de Caen
à Courseulles.
Il est
a présumer
que le
plus jeune
des frères
Mauduit Jacques,
n'obtempéra pas
de façon
satisfaisante
à l'ordre ainsi
donné, car,
se mettant
en colère,
Jean D…,
l'attrapa par
le bras
et le projeta
avec violence
contre le
mur de
la mare
où le
malheureux enfant
se fendit
l'arcade sourcilière
gauche. Mme
Mauduit a
porté plainte.
Mars
1940 -
Braconnage.
- M.
Albert Tesson,
domestique au
service de
Mme Jean,
circulait dans
les herbages
avec le
chien de
la maison,
quand celui-ci
se prit
dans un
piège tendu
sur la
haie. M.
Tesson,
en le découvrant,
aperçut un
deuxième engin
à proximité.
Mars 1949 - Du bois dont on fait les condamnations correctionnelles. - Gardien d'herbages à la Folie, M. Edmond. Kunkel constatait depuis quelque temps, la disparition de bois sur les propriétés confiées à sa surveillance. Il
a surpris l'auteur des méfaits : une habitante de la commune, Mme Tesson,
78 ans. La septuagénaire sera poursuivie. ( Le Bonhomme Libre ) |
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9 EN NORMANDIE - Le Cidre. - La mise en Tonneau. - ND | |||
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