1er Novembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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FOLLETIÈRE - ABENON |
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Canton de Orbec |
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Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le Calvados
- Arrondissement
de Lisieux :
Marolles, école de garçons ;
Lisieux, école
de garçons ;
Saint-Désir, école de garçons ;
Saint-Michel-de-Livet, école
mixte ; Tortisambert,
école mixte ;
Mézidon, les deux
écoles ; Saint-Julien-le-Faucon,
école de
garçons ;
Sainte-Marie-aux-Anglais, école
mixte ; Mesnil-Mauger,
école mixte ; Orbec,
école de garçons ;
La Folletière,
école mixte ; Saint-Julien-de-Mailloc,
école de
garçons ;
Saint-Martin-de-Bienfaite, école
de garçons ; Sainte-Marguerite-de-Viette,
les deux
écoles ; Montviette,
école mixte ; Vieux-Pont,
école mixte.
Mars
1880
- Curieuse
découverte. -
Dans les
travaux du chemin de fer de la Trinité-de-Réville à Orbec, à la
Folletière, on a trouvé presque à fleur de terre, sur une colline
inhabitée, une quarantaine de squelettes avec des balles de fer de la
grosseur d'un oeuf. Les corps avaient été ensevelis pêle-mêle, sans
ordre aucun. Il y a eu évidemment, en cet endroit, quelque combat, à
l'époque de l'invasion anglaise après l'invention de l'artillerie.
Mars 1881 - Respect à la mort. - Tout dernièrement, il y avait un enterrement dans une commune du canton de Dozulé. Le maire avait délivré la veille le permis d'inhumation, cependant, quand le convoi s'est présenté à la porte du cimetière, elle était fermée. On envoie chez le maire, qui demeure à deux kilomètres de là, pour avoir les clefs. Le maire répond qu'elles sont chez un conseiller municipal, à l'autre extrémité de la commune. Là, on put les avoir. Mais pendant toutes ces démarches, la bière était restée en plein vent, posée sur deux chaises, à la porte du cimetière. Ces incidents sont inexplicables, s'il est vrai, comme on l'assure, que l'adjoint était au nombre des personnes qui suivaient le convoi. — Un incident analogue s'est passé à la Folletière-Abenon. Une femme y est morte sans qu'on ait pu réussir à amener un médecin à son chevet, et lors de l'enterrement, la fosse s'est trouvée trop petite, il a fallu l'élargir pour y descendre la bière. Si ce fait est exact, nous le signalons à qui de droit pour qu'il ne se reproduise pas. —
A Ouilly-le-Vicomte, le cimetière est inondé plusieurs fois chaque
année par la Touques. Tout récemment, à une inhumation, la fosse étant
pleine d'eau, la bière a surnagé et a tourné plusieurs fois sens dessus
dessous. Il a fallu aller chercher des échelles, des perches, etc….,
pour parvenir à la faire descendre jusqu'au fond et l'y maintenir,
pendant que les Frères de la Charité jetaient à la hâte la terre qui
devait la couvrir. Ce triste spectacle a vivement ému tous les
assistants.
Mars 1886 - Incendie. - Mercredi, un incendie attribué à l'imprudence a éclaté dans la commune de La Folletière, et a consumé un hectare de bruyère appartenant à la veuve Demeulle, propriétaire. Auteur soupçonné : la nommée Marie Adeline, 11 ans, chez ses parents, à la Chapelle-Gauthier (Eure), qui aurait allumé du feu dans la bruyère pour se chauffer.
Novembre
1887 -
Un
homme écrasé.
-
Le
1er novembre, sur la route d'Orbec, territoire de la
commune de la Folletière-Abenon, le sieur Auguste Desjardins, 65 ans,
cultivateur à Grandcamp (Eure), est tombé sous la roue de sa voiture qui
l'a écrasé. Il est mort deux heures après l'accident, au presbytère,
où on l'avait transporté.
Août 1889. - Ou est le porte-monnaie. - Le sieur Honoré Léveillé, journalier à La Folletière-Abenon, venait de faire une partie de quilles avec un ami. Léveillé était resté vainqueur et son adversaire devait acquitter le prix des deux consommations, qu'il avait perdues, ce qu'il fit immédiatement. Quelques
instants après, les joueurs reprirent ensemble le chemin de leur
domicile. Une discussion s'éleva. Pour éviter qu'elle ne prit de trop
grandes proportions, Léveillé atteignit son porte-monnaie et remit au
perdant 25 cent. prix de la consommation qu'il venait de boire. Mais au
moment où Léveillé allait remettre son porte-monnaie dans sa poche,
celui envers lequel il s'était montré si généreux se jeta sur lui. Une
lutte s'ensuivit, au cours de laquelle le porte-monnaie disparut.
Qu'est-il devenu ? ( Bonhomme
Juillet 1894 - Bête méchante. - Le sieur Alexandre Drouet, cultivateur à la Folletière-Abenon, possède, une jument méchante qui a déjà failli le tuer, en cherchant à le piétiner. Vendredi, à 0rbec, le sieur Drouet a été renversé par cet animal, qui lui a appuyé ses pattes de devant sur la poitrine et lui a enfoncé plusieurs côtes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1895 - Noyé dans une mare. - Dans une mare, à la Folletière, on a trouvé le cadavre d'un noyé qui a paru y être tombé par accident. C'est celui d'un sieur Lemercier, âgé d'une soixantaine d'années, ayant son domicile dans l'Eure. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1895 - Les années bissextiles. - Tout le monde sait que l'année prochaine sera bissextile, son millésime étant divisible par quatre. Mais ce que l'on sait peut-être moins généralement, c'est que ce sera la dernière bissextile du siècle, l'année séculaire, celle qui clôturera le dix-neuvième siècle, l'année 1900, ne le sera pas, et nous devrons attendre huit ans pour revoir un mois de février ayant 29 jours. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1896 - Mauvais nourriciers. - Le sieur Belloni avait mis un bébé en nourrice chez les époux Albert Legros, demeurant à la Folletière-Abenon. Le pauvre enfant était depuis longtemps en butte aux cruautés de ses nourriciers, lorsque le père en fut prévenu. Une enquête a établi que l'enfant, aujourd'hui âgé de 17 mois, portait sur tout le corps des traces de coups de bâton. Legros, qui est âgé de 26 ans, et sa femme de 24, ont été condamnés chacun à deux mois. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1896 - Le Patois normand. - M. Guerlin de Guer fils vient de réunir en brochure, sous le titre « Introduction à l'étude des parlers de Normandie », un travail des plus intéressants. M. Guerlin de Guer termine sa courte préface en déclarant que son « plus vif désir est de travailler en Normandie pour la Normandie et pour les Normands » Cette idée est trop belle pour ne pas être encouragée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1897 - Tentative d’assassinat. - Un vagabond inconnu a tenté d'étrangler avec le mouchoir qu'elle avait au cou, la dame Cartier, 78 ans, à la Folletière-Abenon. Le vol était le mobile du crime, mais le malfaiteur n'a trouvé que 2 francs sous du linge, et s'est enfui, craignant l'arrivée d'un homme de journée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1897 -
Tentative d’assassinat.
-
On n'a
pas encore découvert l'auteur de la tentative d'assassinat commise sur la
veuve Cartier, à la Foltetière-Abenon. On soupçonne un individu dont le
signalement correspond à celui d'un inconnu qui, il y a quelques mois,
assassina une Veuve Hébert à la Haizette. (Source :
Le Bonhomme
Mai 1897 - Importante capture. - Nous avons parlé dans un précédent numéro d'un audacieux malfaiteur, Pierre Simon, 31 ans, terrassier breton, contre lequel le parquet de Lisieux avait lancé un mandat d'arrêt. Il est soupçonné d'avoir cherché à étrangler pour la voler, la veuve Cartier, 70 ans, demeurant à la Folletière-Abenon, canton d'Orbec. Ce dangereux vagabond vient d'être arrêté dans le Finistère et conduit à Évreux, où il paraîtra devant les assises pour tentative d'assassinat sur la veuve Hébert, demeurant à Sébécourt, et sur le sieur Bellanger, propriétaire à Vaux-sur-Risle. En treize mois il a commis six tentatives d'assassinat dans l'Eure et l'Orne. Comme nous l'avons dit, Simon se faisait embaucher dans, les fermes pour étudier les habitudes de la maison et préparer ses crimes. Tout, l'argent volé était dépensé en orgies. C'est dans une maison mal famée qu'il a été pris. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1897 - Mauvais fils. - Henri Picard, demeurant à la Folletière-Abenon, a mis sa mère à la porte de chez lui. Il l'a jetée deux fois à terre et frappée si brutalement que la malheureuse porte aux bras les marques des coups et se plaint de vives douleurs dans le ventre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1897 - Un condamné en ballade. - Pierre Simon, surnommé l'Étrangleur, 31 ans, terrassier, Breton d'origine, l'auteur de la tentative d'assassinat sur la veuve Cartier, 78 ans, à la Folletière-Abenon, près Orbec, condamné par la cours d'assises de l'Eure, dans sa dernière session, a été extrait de la prison d'Évreux et conduit à Mortagne. Là, il passera devant le tribunal correctionnel, en attendant sa comparution devant le tribunal d'Argentan, puis devant les assises à Alençon, après quoi divers parquets du Calvados le réclameront. L'un de nos confrères fait remarquer, avec raison, qu'il est stupide de promener de correctionnelle en correctionnelle un criminel déjà condamné aux travaux forcés, pour lui infliger deux ou trois mois de prison par-ci par-là, jusqu'à ce que la cour d'assises de l'Orne le condamne probablement à la peine de mort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1898 - Morts accidentelles. - Le sieur Pierre Fontaine, 34 ans, était en train d'accrocher des wagonnets, dans les carrières de la Folletière-Abenon, près Orbec, quand un tampon vint à se briser. Le malheureux Fontaine s'est trouvé aplati entre deux wagonnets et est mort sur le coup, il laisse une veuve et quatre enfants qui sont en bas âge. — La veuve Catherine Bonhaume,72 ans, ancienne marchande de légumes à Lisieux, s'est noyée accidentellement dans une mare, située derrière sa maison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Un malfaiteur tué. - La
veuve Aubourg, 74 ans,
propriétaire à la Folletière-Abenon, canton d'Orbec, passe pour avoir
de l'argent caché. Dimanche Trudelle et Lesage gardèrent le pressoir dans lequel un autre individu se cachait. Mais quand les gendarmes, prévenus, arrivèrent, le coquin, avait fui par un trou pratiqué dans le mur. Soupçonnant le gendre d'Adeline, le nommé Chéron, les gendarmes se rendirent à son domicile et constatèrent son absence, que sa femme ne put expliquer, mais sa maison fut surveillée et l'individu arrêté comme il rentrait, à l'aube. Il a passé des aveux et déclaré que ce n'était pas une femme qui était avec eux, mais un repris de justice qu'il connaissait et dont il a donné le nom. Des outils trouvés dans le pressoir, ont indiqué que les malfaiteurs étaient venus pour chercher de l'argent caché. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1899 -
L’affaire de la Folletière-Abenon.
- Le
nommé Chéron, arrêté à la suite de la tentative de vol dans laquelle
le nommé Adeline a été tué, a complété ses aveux. Pour
sa défense, Chéron soutient que son beau-frère Adeline, qui avait à
son actif une vingtaine de condamnations, avait fait la connaissance d'un
repris de justice avec lequel il allait souvent en expédition nocturne,
que ce sont eux qui auraient préparé et organisé la tentative de vol
chez la veuve Aubourg, et que s'il s'est joint à eux, c'est uniquement
par crainte. Ce n'est pas par un trou fait dans le mur du pressoir que
Chéron s'est sauvé. «
J'étais, a-t-il dit, blotti sous un tas de « feurres »
lorsque, tout à coup, le brigadier de gendarmerie y monta. Je ne criai ni
ne bougeai, quoique j'étais positivement écrasé par le poids du
gendarme. A la suite de cette pression, il m'est venu au côté droit une
boursouflure qui me fait beaucoup souffrir. J'ai
quitté ma retraite quand les gendarmes ont été partis et je
regagnais ma demeure lorsque j'ai été arrêté ». Chéron est père de deux enfants, âgés l'un de 5 ans et l'autre de 3 ans. Sa femme serait dans un état de grossesse assez avancé. Elle a disparu depuis le vol dont elle ignorait, parait-il, le projet. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1899 -
L’affaire de la Folletière-Abenon.
- Nous
avons dit, dans notre dernier numéro, que le nommé Chéron, arrêté à
la suite de la tentative de vol chez la veuve Sur les indications de Chèron, la femme Aubert, demeurant Saint-Germain-la-Campagne (Eure), fut arrêtée. Elle nia d'abord avec énergie et non sans apparence de véracité, mais, depuis, on a acquis la certitude qu'on se trouve en présence de la complice d'Adeline et de Chèron, dont elle est la marraine. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1899 - Les Saints de glace. Le souffle glacé de saint Mamers, de saint Servais et de saint Pancrace est en avance. Pendant plusieurs jours, il a fait un vent du diable, il a fait froid, il a même gelé au point de roussir, dans certaines contrées, les pousses printanières. Espérons que ces bienheureux refroidis ne nous secoueront pas leurs glaçons les 11, 12 et 13 mai. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1899 - Ignoble attentat. - L'autre mercredi, le nommé Désiré Delanoë, 29 ans cantonnier à la Folletière-Abenon, près Orbec, étant ivre, se rendit vers 10 heures du soir, chez la dame veuve Anneval, 84 ans, propriétaire et vivant seule. Il brisa une fenêtre qu'il escalada, puis, sans proférer une parole, s'approcha du lit et se livra sur la pauvre femme, plus morte que vive, aux actes les plus ignobles. Deux mots que prononça le misérable, embarrassé pour retrouver la sortie, le trahirent. Le lendemain matin, la dame Anneval dénonça Delanoë qui fut arrêté. Il a dû passer des aveux, une coupure qu'il porte à la main, occasionnée par le verre d’un carreau brisé, l'accusait formellement. Delanoë est marié et père de deux enfants, sa femme est âgée de 31 ans. Quand il était ivre, il se plaisait à débiter des obscénités. L'état de la dame Anneval est assez grave. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1899 -
Affaires de mœurs. -
Louis Caillebot,
60 ans, marin à Villerville, est prévenu d'avoir commis de nombreux
attentats à la pudeur, notamment sur Gabrielle Lecoq, 8 ans, et sur
Marguerite Hébert, 9 ans. Caillebot qui a tout nié, a été condamnée
à 2 ans de prison. Défenseur, Me
Dubourg. —
On ne reproche à Eugène Fischer, 20 ans, journalier à Vire, qu'un seul
attentat à la pudeur commis sur Eugénie Goulhot, 5 ans et demi. Mais
comme ses antécédents sont très mauvais,
Fischer a été condamné à 5 ans de réclusion. Défenseur, Me
Boissais. —
Frédéric Dupont, 78 ans, propriétaire et adjoint à Basly, était
accusé d'attentats à la pudeur commis sur Aimée Pain, 9 ans. Sur les
instances de l'accusé, la femme Pain avait consenti à ne pas porter
plainte. Mais une lettre anonyme dénonça les faits au parquet qui fit
faire une enquête. Heureusement pour lui, Dupont était défendu par Me
Guernier, qui a obtenu son acquittement. —
Désiré Delanoë, 27 ans, journalier à la Folletière,
arrondissement de Lisieux, a comparu comme prévenu d'avoir commis un
attentat à la pudeur sur la veuve Anneval, âgée de 85 ans ! Le jury,
pensant que cet attentat ne pouvait pas avoir de suites graves, a eu
pitié de Delanoë et l'a acquitté. Défenseur,Me
Chéron. —
Jules Desprès, 43 ans, maçon au Mesnil-Bacley, est prévenu d'avoir
commis plusieurs attentats à la pudeur avec violence
sur sa fille, alors qu'elle était âgée de moins de — Un vagabond, François Angué, 34 ans, né à Claire-Fougère (Orne), de passage à Moult, a violé la jeune Berthe Lefevre, âgée de 11 ans et demi. Il a été condamné à 20 ans de travaux forcés. Défenseur; Me Grandsart. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1899 - Les poules obéissantes. -
Petit, petit, petit... disait la veuve Bérard, 42 ans, journalière, aux
poules de la dame Chabot, sa voisine. Petit, petit, petit... disait encore
la même veuve Bérard aux poules de la dame Durant. Et les poules
attirées par les miettes de pain accouraient, et la brave veuve Bérard
faisait couic, pour tordre le cou de la poule de Mme Chabot, couic
à celle de Mme Durant et le tour était joué. Seulement, quelqu'un l'avait vue, et elle fera six mois de prison pour lui apprendre à dire : Petit, petit, petit... à des poules qui ne lui appartiennent pas. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1899 - Chute mortelle. - Le sieur Désiré Grenier, meunier à la Folletière-Abenon, près Orbec, est tombé dans son moulin d’une certaine hauteur et est mort des suites de cette chute. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1900 - Suicides. - La dame Didier Guesnet, 26 ans, demeurant à la Folletière-Abenon, près Orbec, s'est suicidée en se tirant un coup de fusil dans là poitrine. La malheureuse s'était couchée sur son lit pour se donner la mort. Cette femme avait déjà tenté de se noyer ! Elle souffrait beaucoup et n'était pas satisfaite de son intérieur. Elle ne laisse pas d'enfants. — Le sieur Auguste Blossier, charretier, chez M. Barbier, entrepreneur à Trouville, été trouvé pendu dans l'écurie de son patron. C'est dans un accès de boisson qu'il s'est suicidé. —
Le nommé Henri Schlitz, valet de pied chez le baron de Bussière,
propriétaire à Deauville, s'est suicidé en se tirant deux coups de
fusil sous le menton. Les. causes de ce suicide sont ignorées.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1900 - Jeune voleuse incorrigible. - Le mois dernier, le tribunal de Pont-l’Evêque condamnait Marie Marcotte, 16 ans, à un an de prison avec la loi Bérenger, pour vol de linge au château de Manerbe. — Ces jours-ci, elle a recommencé à voler. Profitant de l'absence du sieur Morel à la Folletière-Abenon, elle a pénétré dans son domicile et lui a enlevé deux montres, un bracelet en or, de l'eau-de-vie et un panier pour emporter tous ces objets estimés 500 fr. Le tribunal de Lisieux lui a infligé un an et un jour de prison, ce qui, avec la peine précédente, lui fait deux ans et un jour à faire. (Source : Le Bonhomme Normand)
—
Emmanuel Pierremé, 57 ans, lattier, à Bernières-le-Patry, près Vassy.
On a trouvé près de lui un pistolet. Cet homme avait déjà manifesté
l'intention de se donner la mort. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier 1903 - Enfant à demi gelée. - Un matin, un pauvre petit garçon d'une douzaine d'années se présentait chez M. Panthou, cultivateur à la Folletière-Abenon, près Orbec. Il était gelé et tombait inanition. L'enfant raconta qu'il avait quitté le domicile de son père, Eugène Faverel, 46 ans, qui vit à Meulles avec la veuve Maria Martine, 41 ans, qui le battaient journellement et lui donnaient à peine à manger. Le malheureux enfant avait passé quatre jours dans un grenier mal clos, ses pieds étaient gelés et les ongles tombaient dans ses chaussures. Ce
petit martyr a été conduit à l'hospice d'Orbec où une douloureuse
opération a dû être pratiquée, et, si jamais il remarche, ce ne sera
qu'avec un bâton. Son père a été condamné à un an de prison et sa
compagne, par défaut, à quinze mois de la même peine. Sur opposition,
le tribunal a élevé les peines, pour le père, à 15 mois, et pour a
veuve Martine, à 2 ans. . (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1911 - Devenu l'amant d'une veuve de la Folletière-Abenon, le valet de ferme avait cependant été congédié quand sa patronne mit ses terres en location. Effectuant une période militaire comme réserviste à Lisieux, il se rend à la ferme à vélo et en uniforme, tue au fusil son ex-maîtresse et le nouvel ami de celle-ci, rentre à la caserne et se suicide.
Août 1912 - Accident de voiture - Lundi dernier, M. Jean Allanie, Charretier, au service des établissements Godefroy, revenait à Orbec, conduisant une voiture chargée de bidons de lait, quand arrivée sur le territoire de la commune de la Folletière-Abenon, le cheval prit peur et s'emballa, la voiture vint verser dans un ravin profond de 5 mètres, et par un heureux hasard la roue de la voiture s'accrocha à un tronc d'arbre, suspendant ainsi le lourd véhicule dans le vide. M. Allanie a été relevé avec de nombreuses contusions, son état est assez grave.
Octobre
1915
- Noyée en lavant
du linge. -
Une
journalière de la Folletière-Abenon, Mme Laurent, 52 ans, est tombée
dans une mare, où elle lavait du linge pour le compte
de M. Vivier, cultivateur, et s'est noyée.
Juillet
1938 -
Sanglante querelle entre
deux ivrognes. -
Ayant, quitté leur travail chez M. Sébire, cultivateur à La
Vespière, les nommés François Restout, 50 ans, journalier, sans
domicile fixe, et Bernard Coquelin, 25 ans, également journalier et sans
domicile fixe, se rendirent au
débit situé dans la commune de La Folletière-Abenon. Ils y passèrent
la soirée et ils burent de très nombreuses consommations. Lorsque,
vers minuit, ils quittèrent le café, ils étaient en état d'ivresse. Ils
rentrèrent alors chez M. Sébire où ils logent dans une grange. Soudain,
devenu subitement furieux, Coquelin tira son couteau de sa poche et en
menaça son camarade. Il alla même jusqu'à enflammer une allumette et
aurait mis le feu à la
grange si M. Sébire n'était intervenu. Ce
dernier s'apprêtait à mettre Coquelin à la porte lorsqu'il s'aperçut
que celui-ci avait son couteau à la main. Il n'eut que le temps de sortir
et de demander à Restout de lui prêter main forte. Coquelin
menaça alors à nouveau Restout. Ce dernier, voulant se défendre,
sortit, lui aussi son couteau et en porta un coup à !a poitrine de
Coquelin qui fut assez grièvement blessé. M. Sébire alerta aussitôt la
gendarmerie d'Orbec. Le blessé fut alors transporté à l'hôpital
d'Orbec et Restout passa la nuit au violon. Comme
la blessure ne revêtait pas la gravité que l'on croyait, Coquelin put
sortir de l'hôpital. Les deux énergumènes ont été conduits à Lisieux
et déférés au Parquet. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars 1944 - AVIS. - La Folletière-Abenon - La mairie sera ouverte le Vendredi 31 mars, de 14 h. a 17 h. pour la remise des Postes de T.S.F. (Les Échos du Calvados)
Mars 1944 - Ce qu'il faut savoir. - Tout Français qui change de domicile est tenu de le déclarer, même si ce changement a lieu à l'intérieur de sa commune. Cultivateurs qui, à l'époque des affermages, changez de domicile ou vous, citadins, qui déménagez pour la période de Pâques, n'oubliez pas de vous mettre en règle avec la Loi, sinon vous seriez passibles d'une amende. La
déclaration doit être faite an Commissariat de Police (ou s'il n'y a pas
de Commissariat de Police, à la Mairie) avant le départ, dans la Commune
du domicile que l'on quitte, et, dans les huit jours de l'arrivée, dans
la commune où l'on s'installe. (Les Échos du Calvados)
Septembre
1946 -
Onze prisonniers s’évadent.
-
La négligence coupable des autorités qui en ont la garde et l’incroyable
liberté dont les prisonniers boches bénéficient chez nous depuis un an,
malgré nos continuelles protestations, vient de porter ses fruits, durant
la même journée, onze « chleuhs » employés chez des
cultivateurs de La simultanéité de départs effectués dans une même région autorise à penser que l’on se trouve en présence d’évasions concertées. Ainsi nous en sommes arrivés maintenant au stade des « voyages collectifs organisés » ! Aura-t-on
cette fois compris en haut lieu qu’il convient de prendre d’urgence
les mesures élémentaires qui s’imposent, à commencer par la mise à
pied de ceux dont l’incapacité nous couvre de ridicule ?
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1946 - Toujours eux ! - Deux prisonniers allemands employés chez M. Duval à la Folletières-Abenon, ont pris la clef des champs. - Évadé de la ferme de M. Rozier, cultivateur à Estry, un prisonnier boche a été rejoint à deux kilomètres de là.
-
M. Lucien Féron et Louis Marie ont arrêté et conduit à la
mairie de Coulvain, deux P.G. allemands évadés du centre de déminage de
Grainville-sur-Odon. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Une chaumière est détruite par un incendie. – Un
sinistre provoqué par un feu de cheminée a causé la destruction, à la
Folletière-Abenon, d’une maison couverte en chaume occupée par M.
Lamy, cultivateur, père de sept enfants. Les pompiers sont parvenus à
préserver la cave, une partie de la cuisine et à sauver du mobilier, 500
000 fr. de dégâts. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Au feu ! –
Un hectare et demi de bruyères appartenant à un cultivateur de la
localité, M. Léon Bellamy, a été ravagé, à la Folletière-Abenon,
par un incendie que combattirent les pompiers d’Orbec. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril 1949 - Ceux qu'il n'attendait pas. - Bernard Dupendant, 40 ans, journalier, rue de Bernay, à Orbec, a été surpris par les gendarmes comme il transportait sur sa bicyclette un sac de 25 kg d'avoine dérobé à M. Marcel Vattier, cultivateur à la Folletière-Abenon. Une
visite au domicile du délinquant, déjà titulaire de trois
condamnations, à amené la découverte d'une certaine quantité de
céréales. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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ORBEC (Calvados) - Pâturage de la Folletière |
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