15 F&vrier 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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FONTAINE - le - PIN |
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Canton de Bretteville-sur-Laize |
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Ainsi
ce n'était point M. Devaux qui était maire à Fontaine-le-Pin,
arrondissement de Falaise, c'était M. de Wambez de Florimont, maire
depuis 2 ans environ. Nous
donnerons, dans notre prochain numéro, la suite des nominations
nouvelles, avec les rectifications nécessaires dans celles que nous avons
déjà publiées. (Le Pilote du Calvados)
Janvier 1835 - Un accident. - . En 1835, Fontaine-le-Pin (267 habitants en 1831) absorbe Bray-en-Cinglais (148 habitants)
Décembre
1867 -
Un accident. -
Dimanche dernier, pendant que le sieur Surosne Pierre, domestique
chez M. Lenoir, à Fontaine-le-Pin, était occupé à donner de la
nourriture aux chevaux de son maître, il s'aperçut qu'un d'entre eux
jetait sur lui un regard fougueux, au même instant il se sentit frappé
et lancé contre le mur par l'animal en fureur. Le
malheureux domestique a eu la jambe brisée, on a appelé à son secours
un médecin qui lui a prodigué tous les soins que réclamait son état.
Le sieur Surosne est marié et père de plusieurs enfants.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le Calvados
- Arrondissement
de Falaise :
Saint-Omer, école mixte ;
Saint-Martin-de-Mieux, école
de garçons ; Fontaine-le-Pin,
école mixte ;
Fresné-le-Vieux, école
mixte.
Novembre
1880
- Un enfant broyé.
- Samedi,
à Fontaine-le-Pin,
une enfant, nommée Marie Valogne, âgée de cinq ans, a eu la tête
écrasée entre une voiture sur laquelle elle cherchait à monter et un
des arbres bordant le chemin. La mort a été instantanée. Il n'y a pas
de la faute du conducteur.
Septembre
1885 -
Accident de chasse. -
Dimanche
dernier, le nommé Émile Colombe, 18 ans, d'Ussy, était à la
chasse dans les environs de Fontaine-le-Pin avec un camarade.
Ils entrèrent dans une auberge, mais avant, Colombe cacha son fusil dans
une haie. Après avoir pris un verre de cidre, ils revinrent à l'endroit
où le fusil était placé, Colombe prit l'arme par le canon, le coup
partit en défonçant le côté droit du malheureux, après lui avoir
traversé la main. Le pauvre, garçon fit quelques pas en arrière et
tomba. Il mourut trois heures plus tard.
Octobre
1892 -
Négligence funeste. -
Vendredi, le sieur Hattin,
52 ans, propriétaire à Fontaine-le-Pin, est tombé de paralysie dans sa
cour, à ses cris d'appel, des voisins accoururent et lui donnèrent les
premiers soins. Un médecin, appelé aussitôt, prescrivit des
médicaments. Mais une femme qui avait été placée d'urgence auprès du
malade oublia de les administrer. Le lendemain, le médecin étant revenu
a déclaré qu'il désespérait de sauver le sieur Hattin, et que
désormais tout soin était inutile.
(source :
le
Bonhomme Normand)
Décembre
1893 -
Un écrasé. -
Dimanche
l'après-midi un nommé Charles Chottard, domestique chez le sieur Anthime
Colin, meunier à Fontaine-le-Pin, a été trouvé sur la route quelques
instants après avoir passé sous la roue de la voiture qu'il conduisait.
On suppose que le malheureux homme, en se penchant pour serrer la
mécanique, aura perdu l'équilibre et n'aura pu se relever avant d'être
atteint par la roue qui lui a passé sur la tête. (source :
le Bonhomme Normand)
Février 1894 - Scandale. - Dernièrement, avait lieu, à Fontaine-le-Pin, le baptême d'une nouvelle cloche qui, après entente avec le curé, devait avoir pour parrain le maire de la commune, M. Renault, et Mme Colombe. Au moment de la bénédiction de la cloche, le curé a refusé de laisser approcher le parrain et la marraine. Les
paroissiens, pour protester contre l'attitude du curé, ont offert à M.
Renault et à Mme Colombe un banquet dans lequel des toasts chaleureux ont
été portés au parrain et à la marraine. L'acte du curé se comprend
d'autant moins que M. Renault est modéré et conciliant. (source :
le Bonhomme Normand)
Octobre
1894 - Noces d’or.
-
Samedi
dernier à Fontaine-le-Pin, M. et Mme Alexandre Anne ont célébré
leurs noces d’or, entourés de leurs enfants, petits-enfants et arrière
petits-enfants. (source :
le Bonhomme Normand)
Mai
1895 -
Méchanceté. -
Mercredi, le sieur Eugène
Legros, cantonnier à Fontaine-le-Pin, avait attaché sur le bord d'un
chemin une chèvre pour la faire brouter. En allant la reprendre, il la
trouva étranglée. Son licol avait disparu.
(source :
le Bonhomme Normand)
Juillet
1898 -
Accident de travail.
– Le
sieur Albert Maheut, 50 ans, journalier à Fontaine-le-Pin, près
Bretteville-sur-Laize, était occupé à fagoter avec sa faucille quand il
donna un coup si malheureusement
qu'il s'est fait une grave entaille à une jambe. C'est sa femme qui l'a
trouvé sans connaissance sur le lieu de l'accident. (source :
le Bonhomme Normand)
C'est
sa fille qui, en rentrant de la messe, l'a trouvée ne donnant plus signe
de vie. Dans un fragment de lettre laissé sur la table, la pauvre femme
demandait pardon à ses enfants. (source :
le Bonhomme Normand)
Novembre
1899 -
Immonde personnage. - Sur l'ordre du parquet de Falaise, la gendarmerie de
Langannerie procède à une enquête contre le nommé François Letournel,
56 ans, journalier à Fontaine-le-Pin, canton de Bretteville-sur-Laize,
qui, après avoir attiré et enfermé chez lui la jeune Maria Acquéron,
13 ans, l'aurait violée. (source : le Bonhomme Normand)
Décembre
1899 - Fausse accusation.
- Dans
notre numéro du 10 novembre, nous avons annoncé, comme nos confrères,
que la gendarmerie procédait à une enquête contre le sieur Letournel,
56 ans, journalier à Fontaine-le-Pin, accusé d'avoir abusé d'une
fillette de 13 ans, qu'il aurait attirée chez lui. L'accusation
a été reconnue fausse. Le sieur Letournel, un honnête et laborieux
ouvrier, était la victime de personnes malveillantes qui lui en
voulaient. Dernièrement,
une femme Boissée l'accusait de cet acte. Letournel ne put se contenir :
il flanqua un coup de poing et un coup de pied à la femme Boissée. Malheureusement,
il n'est pas permis de se faire justice soi-même. Aussi Letournel a-t-il
été poursuivi : mais le tribunal de Falaise ne l'a condamné qu'à 16
fr. d'amende avec le bénéfice de la loi Bérenger. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 -
Morts de misère. -
La
semaine dernière, un individu paraissant âgé de 60 à 65 ans, sans
domicile, se présentait chez le sieur Victor Garnier, cultivateur à
Vassy, demandant à coucher, ce qui lui fut accordé. Le
lendemain, Garnier, ne le voyant pas, fut voir ce qu'il faisait. Le
vieillard était couché et déclara qu'il était malade. Garnier lui
donna tous les soins que réclamait sa position, puis, voyant qu'il
n'allait pas mieux, fit prévenir le maire, qui envoya un médecin
immédiatement. Malgré tous les soins qui lui furent donnés, le
vieillard mourut dans l'après-midi. Les
seules pièces qu'il avait sur lui étaient des certificats des personnes
chez lesquelles il avait travaillé à Lassay, à Danvou et à Bonnemaison.
Il doit se nommer Victor Malherbe, et on croit qu'il est né à Chanu
(Orne). —
Jeudi dernier, à Chênedollé, canton de Vassy, le nommé Victor
Bunodière, 60 ans, originaire de Montilly, fut aperçu s'affaissant sur
le bord de la route de Vire. Des voisins s'approchèrent pour lui porter
secours, mais, au bout de quelques instants, il avait cessé de vivre. Bunodière
avait succombé aux privations et à la misère.
Juillet 1900 - Triste personnage. - La gendarmerie de Langannerie procède à une enquête relative à un attentat aux mœurs sur la dame Désirée Maheut, 45 ans, demeurant à Fontaine-le-Pin. Le coupable serait le nommé Gustave Catel, 39 ans, de la même commune. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Concession de Mines. -
Les
demoiselles de Mecflet, domiciliées à Estrées-la-Campagne ; les sieurs
de Mecflet, sous-intendant militaire à Reims ; Pierre Tastemain,
industriel ; Victor Mullois, pharmacien ; Adolphe Pouettre, courtier de
commerce, domiciliés à Caen, sollicitent une concession de mines de fer
sur le territoire de Saint-Germain-le-Vasson, Fontaine-le-Pin,
Grainville-Langannerie, Estrées-la-Campagne, Soumont-St-Quentin,
Ouilly-le-Tesson, Potigny, Bons-Tassilly, Olendon, Epaney, Perrières et
Sassy, arrondissement. de Falaise.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Accidents. - En remplissant un tonneau d'eau à l'abreuvoir de Guibray, le sieur Gosselin, tondeur de chevaux à Falaise, s'est fracturé une jambe et blessé au bras droit. — A Fontaine-le-Pin, le sieur Anatole, 62 ans, a été renversé par une vache qui l'a piétiné et blessé sérieusement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Rivaux d’amour. -
Le sieur François Bugard 32 ans, domestique à Fontaine-le-Pin,
canton de Bretteville-sur-Laize, a tiré plusieurs coups de revolver sur
le sieur Frontin,
25 ans, domestique aussi, avec lequel il était en rivalité amoureuse.
Frontin, atteint à la tête, n'est pourtant pas gravement blessé. Bugard
a été arrêté. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre 1904 - Une bru désagréable. - La veuve Dudouit, 57 ans, ménagère à Fontaine-le-Pin, près Bretteville-sur-Laize, est affligée d'une bru pas commode. Cette jeune femme, âgée de 25 ans, étant venue, à perdre son mari il y a quelques mois, planta là sa maison et ses trois enfants et fila habiter Falaise avec un nommé Frontin, son domestique. En septembre, le couple revint à Fontaine-le-Pin, pour y chercher du mobilier dont une grande partie appartient à la belle-mère et aux trois enfants. Comme la veuve Dudouit, l'aînée, s'opposait à cet enlèvement, sa bru défonça la porte et frappa la pauvre femme à coups de pied et à coups de balai, puis, au comble de la rage, elle jeta une partie du mobilier par la fenêtre. Le
tribunal
de Falaise, devant lequel la jeune veuve Dudouit a comparu, s'est montré
bien indulgent pour elle en ne lui infligeant que quinze jours de prison. (Source
: Le Bonhomme
Décembre 1904 - Accidents du travail. - A Fontaine-le-Pin, près Bretteville-sur-Laize, le sieur Louis Duval, domestique chez M. Leforestier, a eu la jambe prise dans une roue de commande d'une machine à battre. Il a eu une fracture du péroné et devra rester longtemps sans travailler. — Le sieur François Féger, 47 ans, ébéniste à la fabrique Frissonnet, à Lisieux, s'est fortement contusionné en tombant dans un escalier avec une crédence qu'il portait. —
A l'usine du Phospho, à
Honfleur, un ouvrier, Désiré Martin, s'est fait une plaie à la cuisse
qui exigera deux semaines de soins. Un autre ouvrier de la même usine, le sieur Tomboulic, s'est brûlé grièvement le dessus de la main droite. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1908 - Brûlée vive.
- Un terrible accident s'est produit dimanche dernier à
Fontaine-le-Pin. Mme
Rasiphe Dehaize, qui etait souffrante depuis quelques jours et se
plaignait constamment d'avoir froid, était restée seule au domicile de
son mari, se chauffant près du foyer. Vers 5 heures, on ne sait au juste comment, le feu prit aux jupons de la malheureuse femme, qui ne put se sauver et tomba, horriblement brûlée. Lorsqu'on accourut à son secours, elle était dans un état pitoyable et, malgré les soins, elle mourait dans la nuit suivante, vers 3 heures après d'atroces souffrances.
Juin 1912 - Déraillement. - Vendredi 31 Mai, un wagon de 10 000 kilos de train de minerai de la compagnie des chemins de fer du Calvados, allant sur Caen, a déraillé au village de Bray-en-Cinglais, par suite de la rupture d'un essieu. Il en résulta un encombrement de la voie et des retards et transbordements pour les trains de voyageurs.
Juillet
1912 - Tragique
Suicide. - Le 3 courant, vers 10 heures du matin. Auguste
Clément Levavasseur, âgé de 60 ans, journalier, avait une discussion
avec sa femme qui lui reprochait de s'adonner trop fréquemment à la
boisson. La dispute allait prendre fin, lorsque Levavasseur déclara à sa
femme qu'il en avait assez d'être ennuyé et qu'il allait se pendre dans
le grenier. En plaisantant, Mme Levavasseur lui demanda
s'il ne voulait pas qu'elle aille chercher quelqu'un pour l'aider à
mettre son projet à exécution. Exaspéré de cette réponse, le
mari monta au grenier, fixa une corde à la poutre du faite de la maison.
Fit un nœud coulant et se laissa choir d'une hauteur de 1 mètre 60
environ. La journalière, quelques heures après, en ne voyant pas son
mari rentrer, monta dans les combles et le trouva pendu. Effrayée,
elle descendit précipitamment l'escalier, alla trouver un voisin, M.
Jules Fontaine, cultivateur à Ussy, et, en sa compagnie, coupa la corde. Malheureusement,
la mort avait
fait son oeuvre et tous les soins pour ranimer levavasseur furent
inutiles. Levavasseur était alcoolique et, à diverses reprises, avait
manifesté l'intention d'en finir avec la vie.
Septembre
1915
- Sous les roues.
- A
Fontaine-le-Pin, canton de Bretteville-sur-Laize, le jeune
André Caillaux, 13 ans, employé à la moisson chez M. Jardin, est tombé
Novembre 1915 - La Cueillette des pommes. - Le ministre le l'instruction publique avait décidé, le mois dernier, que les enfants des écoles, dans nos vingt trois départements cidricoles, pourraient être mis, un jour par semaine, à la disposition des maires, pour participer à la cueillette des pommes. Afin de hâter cette récolte, particulièrement abondante cette année, et afin d'éviter la perte d'une véritable richesse nationale, le ministre de l'instruction publique vient l'envoyer des Instructions aux inspecteurs d'académie pour que, partout où le besoin s'en fera sentir, nos écoliers consacrent tous leurs après-midi à ce travail.
Décembre 1915 - Macabre découverte. - Dans un herbage, près de Falaise, on a découvert le cadavre du sieur Lucien Marie, 37 ans, domestique chez M. Hotin, cultivateur à Fontaine-le-Pin. II aurait, succombé à une congestion. Marie était sorti de l'hôpital de Falaise quelques jours auparavant.
Mars
1916 -
Mort pour la France. -
Le soldat Léon Delarue, du 205e d’infanterie, déjà
blessé le 16 octobre 1914, puis le 19 juin 1915, était retourné au
front en octobre 1915. Il a été tué au cours d’un bombardement
le 23 février. Son frère, qui était au même régiment, l’a vu
tomber. La mère et la famille de ce brave habitent Fontaine-le-Pin.
Avril 1916 - Un incendie. - M. Jules Fontaine, propriétaire à Ussy, possède à Fontaine-le-Pin une maison aux Bruyères, où habitait sa belle-mère. Depuis le décès de celle-ci le mobilier y est resté et la maison reste le plus souvent fermée. Le 4 avril, M. Fontaine s'y rendit pour travailler dans le jardin. Peu après le passage du tramway, dont la voie n'est séparée des maisons que par la largeur d'une petite route, il vit le feu dans la toiture de paille. Il donna aussitôt l'alarme et avec le concours des voisins, on réussit à sauver une partie du mobilier de Mme Leforestier, locataire d'une maison appartenant aussi à M. Fontaine, et contiguë à celle autrefois occupée par sa belle-mère. Le feu prenant rapidement de grandes proportions, il fut inutile d'essayer de sauver autre chose. Le corps de bâtiments de 19 m. 50 de longueur est détruit. De l'enquête de la gendarmerie, il résulte que le feu a été communiqué à la toiture de paille par une flammèche provenant de la locomotive du tramway.
Septembre 1916 - Les écoliers aux champs. - Le gouvernement fait appel au concours des écoliers pendant les vacances, pour les travaux de la moisson. Le transport vers les exploitations agricoles de la jeunesse scolaire des agglomérations urbaines sera fait, gratuitement, par réquisition, aux frais de l'Etat. D'autre part, toutes les mesures seront prises pour protéger moralement et matériellement les Jeunes gens des écoles qui auront à cœur de consacrer leurs vacances aux travaux des champs. Les élèves disposés à répondre a cet appel devront se faire inscrire soit à la mairie de leur commune, soit à la Préfecture, office départemental de placement, qui fournira tous les renseignements utiles.
Septembre 1916 - L’heure retrouvée. - Dans la nuit de samedi à dimanche, on nous rendra l'heure qu'on nous avait prise il y a trois mois et demi. A une heure du matin, les horloges publiques seront toutes remises sur minuit. Inutile de dire que, jusqu'ici, il n'a pas été question de suspendre le cours des astres pendant soixante minutes. Jupiter, qui brille superbement à l'est, en ce moment, montera donc dans le ciel, cette nuit-là, comme de coutume.
Septembre 1916 - Le temps qu’il fait. - Depuis samedi, 23 septembre, nous sommes en automne Cette saison a débuté par plusieurs journées superbes, malheureusement précédées de gelées blanches qui ont fait tomber pas mal de feuilles. Souhaitons que la pluie traditionnelle de la Saint-Michel nous soit épargnée, celte année.
Octobre 1916 - N’employez pas de déserteurs. - Le Conseil de guerre de Rouen a condamné à six mois de prison M. Jardin, adjoint au maire de Fontaine-le-Pin, canton de Bretteville-sur-Laize, pour avoir employé un déserteur. Grâce à cet emploi, ce dernier avait réussi, pendant longtemps, à échapper aux recherches.
Octobre 1917 - Arrestation. - La gendarmerie de Grainville-Langannerie, agissant en vertu d'un mandat d'arrêt de M. le Juge d'instruction de Caen, a mis en état d'arrestation, le 25 octobre, le nommé Léon Legrix, 17 ans, domestique agricole, employé depuis huit jours chez Mme veuve Dudouit, à Fontaine-le-Pin. Cet individu, inculpé de vol, été écroué la maison d'arrêt de Falaise en attendant son transfert à Caen.
Juillet
1921 -
Une tentative misérable.
-
Un malfaiteur avait déposé des pierres sur la voie ferrée
des Tramways du Calvados, à Fontaine-Ie-Pin, à l'endroit où la ligne
coupe la route de Saint-Germain-le-Vasson à Potigny, avec l'intention de
faire dérailler le train qui devait passer là dans la matinée.
L'accident n'a pas eu lieu, grâce à la vigilance du cantonnier de la
Compagnie, M. Thierry. Il a réussi à enlever ces pierres vingt minutes
à peine avant le passage du train.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1924 - Médaille militaire. - La médaille militaire a été attribuée à la mémoire du caporal Jardin Hubert, qui a trouvé une mort glorieuse le 4 septembre 1916, a Vermandovillers et dont la famille habite Fontaine-le-Pin.
Août 1926 - Vol avec effraction. - L'autre matin, M. Louis Beaudoin, 73 ans, débitant et propriétaire, lieu de la Vallée, fut prévenu qu'on avait pénétré dans sa cave, les carreaux d'une fenêtre avaient été brisés et les clous maintenant la fenêtre fermée avaient été arrachés une vingtaine de bouteilles de vin blanc, autant de cidre bouché et une certaine quantité d'eau-de-vie avaient été enlevées. M. Beaudoin soupçonna aussitôt le nommé François Faucaudel, 19 ans, journalier, qui avait déjà été surpris dans sa cave et qui connaissait parfaitement les lieux. Une enquête fut ouverte et chez le père de Fauraudel on trouva une certaine quantité de bouteilles de vin et de cidre bouché qui étaient vides et que M. Beaudoin reconnut formellement comme provenant de sa cave. Le père de Faucaudel affirme que ces bouteilles ont été apportées chez lui à son insu et qu'il en ignorait la provenance.
Octobre 1926 - Chasse sans permis. - Un cultivateur de Fontaine-le-Pin avait, en chassant, blessé un lièvre, mais n'avait pu le retrouver or, un jeune domestique qui s'en allait aux champs, avait emmené la chienne de sa patronne, il vit soudain la bête lui rapporter un lièvre qui fut mangé à la ferme, mais le chasseur malchanceux apprit la chose et réclama, 100 francs pour la perte de son temps et dépense en cartouches. Le jeune domestique refusa de donner cette somme plainte fut portée et procès-verbal fut dressé, pour chasse sans permis.
Octobre 1926 - Arrestation. - Le 2 juin dernier, le sieur Delarue Émile, Alfred, Auguste, 51 ans, fut condamné par le tribunal de simple police de Bretteville-sur-Laize, à 11 francs d'amende pour coups et injures. L'autre jour, les gendarmes allèrent lui présenter la note qui s'élevait à 145,15. Delarue a préféré aller faire 5 jours de prison à Caen que de payer la douloureuse.
Juin
1927 -
Double glissade. - A
Fontaine-le-Pin, M. Marcel Antoine, 39 ans, domestique chez M. Lainé,
sortait à la longe, de l'écurie, un cheval qui glissa et tomba, entraînant
le valet qui, dans sa chute, se fractura la cheville gauche. On l'a
porté à l'hôpital de Falaise.
Juillet
1936 - Une
domestique ébouillanté.
-
Mlle Joséfa Popezyk, 26 ans, domestique chez M. Émile
Grandguillot, cultivateur à Fontaine-le-Pin, retirait du feu un chaudron
rempli d'eau bouillante, lorsque par suite d'un faux mouvement, elle
renversa le récipient, se brûlant sérieusement aux jambes et aux pieds.
La malheureuse reçut les soins du docteur Cazenove qui ordonna son
transport à hôpital de Falaise. La guérison sera longue.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Août
1937 -
Un cycliste fait une chute grave.
- L'ouvrier
agricole Isidore Leforestier, 50 ans, roulait à bicyclette, lorsque le
bas de son pantalon se trouva pris dans le
Septembre 1937 - 3 000 francs ont été volés. - Dans le bourg de Fontaine-le-Pin, les époux Eugène Macé, agriculteurs, occupent un confortable immeuble qu'ils partagent avec la mère de Mme Macé, la dame veuve Maheul, née Desvaux. Il y a plusieurs semaines, celle-ci avait déposé dans sa chambre, au premier étage, un porte-feuille contenant 3 250 francs. Le 2 août cette somme, était encore là. Dernièrement un fils des époux Macé ayant dû être transporté à l'hôpital de Caen. parents et grands-parents se rendirent fréquemment à son chevet, d'où un certain relâchement bien naturel, dans la surveillance de la maison. Il y a 3 jours, Mme Maheul constatait que 3 000 francs avaient disparu de son porte-feuille. L'auteur
de ce vol, commis sans effraction, avait généreusement laissé 250
francs. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1938 - En Balayant une journalière se fracture la cuisse. - Mme Marie Boissée, journalière, 74 ans, balayait sa maison, lorsqu'elle fit un faux pas et tomba si malheureusement, qu'elle se fractura le col du fémur. La blessée a été transportée à l'hôpital de Falaise. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février 1939 - On liquide à bon marché les gares du Calvados. - Le Conseil général du Calvados, par les soins de sa commission départementale, a fait procéder ces derniers temps, par adjudication, devant des notaires, à des ventes des gares de l'ancien réseau du chemin de fer du Calvados. Jusqu'à
présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail
s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. :
Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville, 4 200 fr. ;
Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500 fr.
; Gouvix, 4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ; Saint-Martin-de-Fontenay,
4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000 fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ;
Saint-Loup-Hors, 10 100 francs ; Subies, 5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ; Le
Tronquay, 3 600 fr. ; Castillon, 5 000 fr. ; Planquery, 7 100 fr. ; Sully,
10 000 fr.; Commes, 10 500 fr. ; St-Vigor, 20 300 fr. ; Graye-sur-Mer, 24
000 fr. ; St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1945 -
Premiers pas vers la reconstruction.
-
Des projets de reconstruction et d’aménagement
sont prévus dans les communes sinistrées de Bons-Tassilly,
Fontaine-le-Pin, Asnelles, Soumont-Saint-Quentin.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
Un fichu quart d’heure. -
Deux
ouvriers de M. Charpentier, cultivateur à Rouvres, les nommés Edmond
Mohan, 48 ans, et Jules Godefroy, 57 ans, se trouvant à Fontaine-le-Pin,
décidèrent de s’offrir un repas bien arrosé chez M. Georges Auvray,
débitant. Au moment de régler la note, les deux compères durent avouer
que si leurs estomacs se trouvaient bien garnis, il n’en était pas de
même de leurs goussets. L’arrivée des gendarmes succéda au
mécontentement du traiteur et l’affaire se serait
Novembre
1946 -
L’arrestation d’un déserteur.
- Les
gendarmes ont appréhendé, à Fontaine-le-Pin, chez son employeur, M.
Grand-guillot, le nommé Jean Goubert, 26 ans, ouvrier agricole,
déserteur du Centre Administratif des Coloniaux, stationné à Altkirch
(Haut-Rhin). Engagé volontaire en 38, Goubert avait quitté brusquement
son dépôt, en mai 1945, emportant une partie de son équipement. Il a
déclaré avoir agi sur un coup de tête. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Les traîtrises de la route.
- Alors
qu'il circulait à motocyclette, M. André Terryn, cultivateur à
Fontaine-le-Pin, a pris à trop vivre allure un virage accentué et a
été projeté sur le sol. Sa moto est retombée sur lui. Atteint de
plaies au visage et de fractures thoraciques, le blessé a été
transporté à l'hôpital de Falaise. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1948 - Deux garnements. - Deux gamins de Fontaine-le-Pin, âgés de 7 et 9 ans, ont dérobé un billet de 500 francs dans la poche d'un veston que M. Ivanoff, cantonnier, avait déposé sur le bord d'un chemin. Les garnements n'eurent rien de plus pressé que de transformer leur butin en bonbons et cigarettes. Leurs parents ont indemnisé la victime. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen Arrondissement de Falaise. Canton de Bretteville-sur-Laize. - Bretteville-sur-Laize (C. A.) ; Bray-la-Campagne (R) ; Bretteville-le-Rabet (R) ; Cauvicourt (D) ; Cintheaux (D) ; Condé-sur-Ifs (R) ; Estrées-la-Campagne (R) ; Fierville-la-Campagne (R) : Fontaine-le-Pin (R) ; Gouvoix (D) ; Grainville-Langannerie (R) : Grimbosq (R) ; Maizières (R) ; Moulines (R) ; Les Moutiers-en-Cinglais (R) ; Ouilly-le-Tesson (R) ; Rouvres (R) ; Saint-Laurent-de-Condel (R) ; Saint-Sylvain (R) ; Soignolles (R). (Source : Le Bonhomme Libre) |
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FONTAINE-le-PIN (Calvados) - L'École |
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