Juin
1829 -
Le tumulus. -
On a
découvert, il y a peu de temps, dans la commune de Fontenay-le-Marmion,
un tumulus gaulois, contenant un grand nombre d'ossements humains : son
diamètre est de 180 pieds à sa base. (Le Journal de Caen et de la
Normandie)
Février
1831 -
Une découverte. -
Dernièrement,
des ouvriers en travaillant à extraire de la pierre à
Fontenay-le-Marmion, à peu de distance du tumulus ouvert l'an dernier
dans cette commune voisine de Caen, ont découvert à 6 pieds au-dessous
du sol, un squelette près duquel se trouvait un vase en terre grise, avec
quelques instruments en fer très oxydés, et deux agrafes en or fin, dont
une est ornée d'un grenat.
Le
vase ressemble beaucoup à des urnes trouvées en assez grande quantité
dans les tombeaux romains de Poitiers, Bordeaux et de quelques autres
villes romaines de la Gaule. Il paraît qu'il existe quelque rapport entre
les ornements découverts à Fontenay, et ceux déposés à la bibliothèque
royale, trouvés dans les tombeaux des rois de la première race.
Sur
la proposition de M. de Caumont, la société des antiquaires a fait
l'acquisition de ces objets. (Le Pilote du Calvados)
Février
1840 - Assises du Calvados.
- Accusée
d'un vol d'objets mobiliers, commis à la fin de 1839, au préjudice d'un
cultivateur de Fontenay-le-Marmion, chez lequel elle était servante,
Marie Vengeon subira un an et un jour d'emprisonnement. Le jury avait
admis en sa faveur
des circonstances atténuantes. (Source
: L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1840 - Nouvelle Comète.
- Les
journaux ont signalé une nouvelle comète, découverte à l'observatoire
de Berlin par M. Gall.
D'après
une lettre de M. Humboldt, la comète a été découverte le 2 décembre,
à sept heures trois quarts, très près de l'étoile 8 de la Vierge.
La
brume épaisse et le mauvais temps ont contrarié les observations.
Cependant, à l'époque où écrivait M. de Humboldt, Eincke et Gall
l'avaient de nouveau observée le 8 et le 10. La comète a aussi été vue
à Altona par M. Schumacher et à Breslau par M. Boguslawki. (Source
: L'Indicateur de Bayeux)
Août
1854 -
Réunion d'une fraction de Fontenay-le-Marmion à Rocquancourt.
-
La pétition adressée à M. le Préfet, le 29 juillet 1853 , par
les habitants de la section de Fontenay-le-Marmion, qui sollicitent
eux-mêmes leur distraction de cette commune et leur jonction à celle de
Rocquancourt. Considérant que les raisons qui ont déterminé, en 1851,
les avis du Conseil d'arrondissement et du Conseil général en faveur du
changement sollicité, existent encore aujourd'hui, les motifs sur
lesquels le Conseil d'Etat fonde son rejet, du 16 mars 1853, s'inspirent
de l'idée que l'initiative de la réunion d'une fraction de
Fontenay-le-Marmion à Rocquancourt aurait été prise par cette dernière
commune pour s'agrandir aux dépens de l'autre, tandis que Rocquancourt
n'a fait que céder aux instances de 42 habitants de Fontenay-le-Marmion,
dont l'intérêt incontestable est d'être réunis pour le culte comme
pour le civil à Rocquancourt, puisqu'ils en touchent pour ainsi dire le
clocher, plutôt que de continuer à appartenir à Fontenay-le-Marmion
dont le clocher est à 2 kilom. d'eux. Les autres motifs du rejet
prononcé par le Conseil d'État sont basés sur deux erreurs.
La
première, sur ce que Fontenay-le-Marmion serait déjà une commune trop
faible, cependant, même après la distraction des 42 individus, elle
serait encore, avec les 645 habitants qui lui resteraient, une des plus
populeuses du canton de Bourguébus et même de l'arrondissement de Caen.
La
seconde, sur ce que la section de Fontenay-le-Marmion, dont la jonction à
Rocquancourt est demandée, serait déjà réunie à cette dernière
commune quant au culte, ce qui est inexact, car elle dépend toujours de
la cure de Fontenay-le-Marmion dont l'église est à une si grande
distance d'elle, le desservant de Rocquancourt a été parfois imposé à
la prestation en nature de Fontenay-le-Marmion , parce que son presbytère
est situé sur le territoire de cette dernière commune, précisément
dans cette section de 42 habitants qui demande,
à cause de la proximité, son passage à Rocquancourt, cette situation du
presbytère de Rocquancourt ajoute un motif de plus à tous ceux qui
militent en faveur de la pétition présentée, le 29 juillet 1853, par
les habitants de la section.
Les
enquêtes de commodo et incommodo, faites à Fontenay-le-Marmion le 5
juillet 1851, n'expriment qu'une volonté négative dépourvue de raisons
solides, tandis que la bonté
du changement de circonscription est démontrée par l’avis unanime de
toutes les autorités départementales et par celui de Mgr l’Évêque de
Bayeux, si, en procurant aux 42 habitants d'un
certain nombre de maisons dépendant de Fontenay-le-Marmion, situées à 2
kilom. de l'église de ce lieu, l'avantage d'être administrés au
spirituel et au
temporel par les autorités de Rocquancourt, sous la main desquelles ils
se trouvent, il en résulte une plus grande régularité dans le
périmètre de Rocquancourt et une plus grande importance relative
pour cette commune, ces améliorations sont d'autant plus heureuses
qu'elles ne coûtent en définitive à Fontenay-le-Marmion qu'une
diminution de 25 hectares sur 1 004 quant à son territoire, et une
diminution de 8 f. 50 c. sur 378 f. 60 c.
Par
ces motifs, et par ceux qui ont servi de base à sa délibération du 30
août 1851, persiste dans l'avis : que la portion du territoire de
Fontenay-le-Marmion, qui touche à la commune de Rocquancourt, renfermant
42 habitants et 25 hectares 9 ares 46 centiares de terrain, et qui est
comprise dans la commune de Fontenay-le-Marmion, fasse dorénavant partie
de la commune de Rocquancourt, invite M. le Préfet à transmettre la
présente délibération à S. Exe. M. le Ministre de l'Intérieur, avec
prière d'appeler du jugement du Conseil d'État.
Septembre
1855 -
Réunion d'une section de Fontenay-le-Marmion à Rocquancourt.
- Vu
la demande du Conseil d'arrondissement de Caen du 24 juillet 1855, et ses
précédentes délibérations, des délibérations du Conseil général,
notamment celles des 31 août 1851 et 24 août 1854.
M.
le Ministre secrétaire d'État au département de l'Intérieur, par
lettre déclare que l'avis du Conseil d'État est qu'il n'y a pas lieu de
donner suite au projet de loi ayant pour objet de réunir à la commune de
Rocquancourt une section de la commune de Fontenay-le-Marmion.
Le
rapport de M. le Préfet, considérant que les motifs sérieux qui
militaient en faveur du projet de loi existent toujours et dans toute leur
force.
Toutefois,
que dans l'état actuel de cette affaire, le Conseil général, tout en
maintenant les considérations qu'il a fait valoir dans ses précédentes
délibérations, exprime ses regrets de la décision du Conseil d'État
devant la persistance duquel il se trouve arrêté.
Considérant
que si les habitants de la section qu'il s'agit de réunir à Rocquancourt,
continuent en droit à faire partie de la commune de
Fontenay-le-Marmion, toutes leurs habitudes et tous leurs intérêts
sont de fait les mêmes que ceux de Rocquancourt. Le Conseil général ne
peut qu'appuyer le vœu du Conseil d'arrondissement, invite M. le Préfet
à transmettre à Son Excellence M. le Ministre de l'Intérieur la
présente délibération ainsi que celle du Conseil d'arrondissement de
Caen.
Septembre
1855 -
Les chemins vicinaux. -
La
Commission des chemins
vicinaux propose une
rectification dans le tracé
du chemin
de grande communication
d'Évrecy à Argences.
Cette rectification
aurait pour résultat d'éviter
la côte de Laize,
mais dans
ce cas,
la commune de
May, qui
eût été traversée en suivant
le premier
projet, devrait
obtenir
un dégrèvement et
être considérée comme
simplement intéressée.
Le
nouveau tracé évite
la côte de Laize, très rapide
et dangereuse,
qu'il offre
un débouché
fort utile
aux habitants
du val dépendant
de Fontenay-le-Marmion,
qu'au point
de vue
de l'économie, il
peut avoir
des avantages,
parce qu'il n'offre aucune
difficulté d'exécution.
Si
le projet était admis,
la commune
de May
devrait cesser d'être
classée comme traversée
par la
ligne, prendre
rang
parmi celles qui sont
simplement intéressées,
et être l'objet
d'un dégrèvement
de contribution
que l'administration répartirait
entre les communes favorisées
par le
nouveau tracé.
Le
chemin de grande communication
d'Évrecy à Argences prendra,
au pied de la côte
de Laize,
la direction de
Fontenay-le-Marmion,
par le
hameau du Val, au lieu, de
suivre la direction
de la commune
de May et ne
sera classée,
à l'avenir, que dans la catégorie
de celles intéressées à
la ligne
vicinale dont
il s'agit.
Juillet
1861 - Une nomination.
- M.
Oscar Marie, maire de Fontenay-le-Marmion, a été nommé membre de la
Chambre consultative d'agriculture de l'arrondissement de Caen par un
arrêté de M. le préfet, en date du 1er de ce mois.
( L’Ordre et la Liberté )
Août
1861 - Concours de labourage. - On
nous prie de rappeler à MM. les membres de la Société d'agriculture et
de commerce de Caen que le concours de labourage du canton de Bourguébus
aura lieu demain dimanche, 11 août, à Fontenay-le-Marmion.
Indépendamment
du concours de labourage, on y fera l'essai de plusieurs instruments
agricoles perfeclionnés, et notamment de la moissonneuse de M. Mazier, de
Laigle.
La
distribution des prix de bonne culture et autres, et le banquet, auront
lieu sur la belle esplanade plantée qui fait face au château de M. Le
Hordeley. Tout annonce une fète charmante et pleine d'intérêt.
Ceux
de MM. les membres de la Société qui désireraient y prendre part, sont
priés de vouloir bien se faire inscrire chez M. Mallet, appariteur des
Sociétés savantes, au Pavillon.
Le
départ aura lieu dimanche, à huit heures précises du matin, place de l'Hôtel-de-Ville.
( L’Ordre et la Liberté )
Août
1861 - AVIS. -
Dans l'intérêt
de l'agriculture, de la salubrité publique et de la conservation des
chemins, l'administration doit réprimer un abus qui consiste à laisser
écouler sur la voie publique les purins provenant des fumiers, au lieu de
conserver ces matières fertilisantes, qui améliorent notablement les
engrais de ferme.
MM.
les maires sont donc engagés à prendre, en vertu des lois des 16-24
août 1790, 19-22 juillet 1791 et 18 juillet 1837, des arrêtés portant
interdiction de cet abus, et à les faire exécuter après les avoir
soumis à l'approbation préfectorale et publiés en la forme ordinaire. (
L’Ordre et la Liberté )
Août
1861 - Deux drame dans le canton. - Le
concours agricole du canton de Bourguébus, qui avait lieu dimanche à
Fontenay-le-Marmion, a été marqué par deux tristes et douloureux
événements :
M.
Dutertre, maire de Clinchamps, qui déjeunait avec les membres du
concours, se sentant incommodé par la chaleur, se retira. Quelques
instants après, la nouvelle se répandit
qu'il venait d'être frappé d'apoplexie. Aussitôt on s'empressa autour
de lui, et, malgré tous les soins qui lui furent prodigués par M. le
docteur Leprestre, il ne put être rappelé à la vie.
Dans
la journée, un ouvrier, le sieur Félix Foy, employé, comme premier
garde-moulin, chez M. Lebrethon, à May-sur-Orne, et qui venait de
recevoir une récompense pour ses bons services, a été saisi, a son
retour chez son maître, par des engrenages du moulin, dont il s'était
imprudemment approché, et, enlevé avec rapidité, il n'a pas tardé à
être broyé. Lorsqu'on put retirer ce malheureux, il était mort. ( L’Ordre
et la Liberté )
Août
1861 - Rectification.
- Nous
avons annoncé mardi dernier, sous la foi d'un des membres du concours
agricole du canton de Bourguébus, que l'honorable maire de Clinchamps, M.
du Tertre, frappé d'une attaque d'apoplexie à Fontenay-le-Marmion, au
moment même du concours, n'avait pas tardé à rendre le dernier soupir.
Les renseignements qu'on nous avait donnés n'étaient point exacts, et
nous regrettons vivement d'avoir été conduit de la sorte à la
publication d'une nouvelle de nature à jeter le trouble dans la famille
et les amis de M. du Tertre, qui, parfaitement portant, espère bien que
sa lettre de faire-part ne
sera
pas envoyée de sitôt. La personne décédée à Fontenay-le-Marmion,
dans la journée de dimanche dernier, est M. Le Moine, de Clinchamps.
( L’Ordre et la Liberté )
Septembre
1861 -
La vigilance de la gendarmerie.
- Une
véritable expédition vient d'être dirigée, à la grande satisfaction
des disciples de Saint-Hubert, contre plusieurs tribus de Nemrod de
mauvais aloi, et, hâtons-nous de le dire, elle a été couronnée d'un
magnifique succès.
Lundi
dernier, vers deux heures du matin, notre vigilante gendarmerie, dirigée
par son adjudant, et accompagnée de quelques agents de police, que M. le
commissaire central avait mis à sa disposition, se rendait, munie de
pleins pouvoirs, à la Maladrerie, où elle procédait à une perquisition
dans le domicile de certains Individus qui étaient signalés
à l'autorité comme étant des filetiers de la plus dangereuse espèce.
Le
lendemain, nos agents, continuant leur opération, se rendirent
successivement à Garcelles-Secqueville, à Fontenay-le-Marmion,
à Clinchamps, à Mondeville, et firent dans toutes ces communes une
razzia complète : vingt-deux filets, un nombre considérable d'appeaux,
de collets et
d'autres
engins prohibés, furent saisis et comme de glorieux trophées de cette
courte campagne, pendant laquelle procès-verbale été dressé contre
quinze délinquants.
Cette
première expédition ne sera pas isolée, et nous espérons bien que le
gibier continuera d'être placé sous l'égide toute paternelle de
l'autorité. ( L’Ordre et la Liberté )
Mars
1862 - Par arrêtés de M. le préfet. - En
date du 20 février, sont nommé :
A
la direction provisoire de l'école d'Ernes, M. Lefèvre, en remplacement
de M. Vincent, auquel un congé est accordé pour cause de maladie.
-
Instituteur public à Villers-Canivet, M. Lecarpentier, qui remplit les
mêmes fonctions à Moulines.
-
Instituteur provisoire à Fontenay-le-Marmion, M. Nicolle,
aspirant instituteur.
-
Institutrice de 2e
classe à Moulines, Mlle Lamy, actuellement institutrice à
Ouilly-du-Houley. ( l’Ordre et la Liberté)
Avril
1862 - Un incendie.
- Un
incendie, attribué à la malveillance, et dont l'auteur est encore
inconnu, a éclaté, vers minuit, la nuit dernière, au préjudice des
sieurs Carel (Charles) et Bisson (Jules), cultivateurs à
Fontenay-le-Marmion, et a détruit deux charretteries contenant une assez
grande quantité de mobilier, tel que charrues, charrettes, un tonneau de
cidre fût et jus, et la couverture en chaume de ces deux bâtiments, etc…,
etc…
La
perte pour le sieur Carel est évaluée à 1 270 fr., et celle du sieur
Bisson à 795 fr. Le tout était couvert par une assurance. On était
maître de l'incendie à 3 heures du matin. (l’Ordre et la Liberté)
Avril
1862 -
Avis aux instituteurs. -
L'avis suivant a été adressé dans plusieurs
départements aux instituteurs des communes rurales :
«
La saison est venue où les oiseaux commencent à faire leurs couvées. On
rappelle à MM. les instituteurs l'obligation où ils sont d'empêcher de
tout leur pouvoir les enfants de se livrer à la destruction des nids.
L'administration compte sur leur zèle pour persuader, au contraire, aux
enfants tout le prix qu'on doit attacher à la conservation d'espèces
d'animaux si utiles aux cultivateurs, et qui débarrassent les champs et
les arbres fruitiers de myriades d'insectes. » (l’Ordre et la
Liberté)
Avril
1863 - On nous écrit de Fontenay-le-Marmion. - Nous
nous empressons de publier la lettre suivante, que l'une des victimes de
l'incendie de Fontenay-le-Marmion, M. Oscar Marie, vient de nous adresser
:
Fontenay-le-Marmion,
le 6 avril 1863.
Monsieur
le Directeur,
Le
public a fait tant de versions au sujet des pertes que j'ai éprouvées
par l'incendie qui a eu lieu le 29 mars dernier, que je crois devoir, dans
l'intérêt de la vérité, vous adresser le relevé suivant :
D'après
l'estimation faite par les experts, les pertes en blé, orge, avoine,
fourrages, ustensiles aratoires, s'élevent à la somme de 7 645 fr. Ce
chiffre est couvert par les Assurances l'Union et l'Abeille.
Je
reste donc mon propre assuré pour une jument poulinière, six chevaux et
poulains, le hangar où ils étaient, une partie des ustensiles aratoires,
et d'autres objets mobiliers dont l'évaluation a été portée à la
somme de 13 500 fr.
Permettez-moi,
monsieur le Directeur, de profiter de cette circonstance pour adresser mes
remerciements aux personnes qui m'ont donné leur concours le plus
dévoué pendant l'incendie : D'abord le nommé Touchet (Louis), de
Rocquancourt, c'est cet homme qui est venu me réveiller, et qui m'a aidé
à sortir tous mes autres chevaux qui se trouvaient dans les différents
bâtiments de mon exploitation (et qui étaient au nombre de plus de
trente). Une minute plus tard, ou sans l'aide de ce brave garçon,
beaucoup de ces pauvres animaux, et peut-être quelques-uns de mes
domestiques. auraient été victimes du feu.
M.
Collet. maire de Rocquancourt ; M. Lefèvre, adjoint de
Fontenay-le-Marmion ; M. le curé ; l'institutrice ; la
compagnie des sapeurs-pompiers, en un mot, tous les habitants de cette
dernière commune, ont rivalisé de zele et de courage.
La
gendarmerie de Caen est arrivée sur le lieu du sinistre vers 3 heures du
matin, et, ainsi que les sapeurs-pompiers de la commune de Mondeville, ils
ont prêté leur concours le plus empressé.
Merci
encore une fois aux nombreux amis qui m'ont adressé leurs sympathies, qui
sont venus me rendre visite et m'offrir leurs services.
J'ose
espérer, monsieur le Directeur, que vous voudrez bien donner place à
cette lettre dans les colonnes de votre estimable journal.
Veuillez
agréer, monsieur le Directeur, l'assurance de ma considération très
distinguée.
Cultivateur-éleveur
à Fontenay-le-Marmion. Oscar
MARIE,
(l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1863 - On nous écrit de Fontenay-le-Marmion. - Le
8, une population nombreuse et recueillie conduisait à sa dernière
demeure une jeune femme, Mme Oscar Marie, que la mort vient de ravir, à
l'âge de 28 ans, à l'affection d'un époux et d'une famille qui la
chérissaient.
On
se rappelle qu'il y a trois mois, la malveillance jetait, à minuit, la
torche incendiaire sur la ferme de M. Oscar Marie, maire de
Fontenay-le-Marmion, et lui causait une perte considérable. Ce préjudice
matériel qu'une main criminelle faisait éprouver à un homme jouissant
d'une considération méritée et de l'affection de ceux qui le
connaissent, devait avoir des suites plus funestes et plus douloureuses
encore.
Mme
Marie, à la vue du sinistre, brisée par la douleur et l'émotion, tomba
en défaillance, elle tomba, la malheureuse, pour ne plus se relever; car,
depuis lors, la maladie, minant sa robuste constitution, l'a vaincue, et,
malgré tous les secours de l'art et les soins les plus tendres et les
plus dévoués, elle a succombé lundi soir.
Si,
en présence d'une perte irréparable et si cruelle pour l'époux qui
pleure une femme douée de toutes les qualités de l'esprit et du cœur,
quelque chose pouvait alléger l'immense douleur de M. Oscar Marie et de
sa famille, ce serait assurément la part que de nombreux amis ont prise
à leur deuil et à leur affliction, et les regrets et les pleurs de plus
de trois mille personnes qui, en masse, ont suivi le cercueil.
C'est,
du moins, un affectueux hommage qu'il était juste de rendre à la
mémoire d'une femme vertueuse et aimée. C'est, en même temps, un gage
d'amitié et de douloureuse sympathie donné à M. Oscar Marie et à sa
famille. (l’Ordre et la Liberté)
Octobre
1864 -
Un incendie. - Un
incendie, auquel la malveillance ne serait pas étrangère, s'est
manifesté, il y a quelques jours, à Fontenay-le-Marmion, dans une grange
appartenant au sieur Madeline (Victor).
Grâce
au zèle intelligent du maire de la commune, M. Oscar Marie, et à
l'activité déployée par la compagnie de pompiers de cette localité, le
feu a pu être concentré dans son foyer, et les autres habitations qui
l'entouraient ont été préservées.
800
gerbes de blé, s'élevant à environ 700 fr., ont été la proie des
flammes, seul, le bâtiment incendié était assuré. (l’Ordre et la
Liberté)
Novembre
1864 -
A l’Honneur. -
Le Moniteur
universel de dimanche
publie le tableau des médailles d'honneur accordées par le ministre de
l'intérieur pour des actes de dévouement.
Outre
le nom de M. Le Guillard, sergent-major des sapeurs-pompiers, qui a
obtenu, ainsi que nous le disions samedi, une médaille de 2e
classe, nous voyons encore figurer le nom d'un sapeur-pompier de
Fontenay-le-Marmion, M. Royer (Sylvain-Pierre), qui compte trente-quatre
ans de services utiles et dévoués, et pour lesquels il lui a été
décerné une médaille d'honneur en argent de 2e
classe. (l’Ordre et la Liberté)
Février
1867 - Un accident. - Un jeune homme, âgé de 15 ans, le sieur Leprince Jean,
domestique chez M. Lefèvre, Fontenay-le-Marmion, a reçu hier matin, en
soignant le cheval dans l'écurie, un coup de pied dans l'estomac. La mort
a été instantanée.
Avril
1868
-
Un accident.
- La semaine
dernière, un grave accident est arrivé dans la commune de
Fontenay-le-Marmion. Le sieur chic et Chuquet Jean-Baptiste, cordonnier,
en voulant arrêter un cheval emporté, a été pris entre un mur et le
timon de la charrette à laquelle il était attelé. Ce cheval, rendu plus
furieux par cette intervention, se mit à ruer de telle sorte que
d'un coup de pied il atteignit le sieur Chuquet à la jambe et le renversa
du coup.
Ne
se sentant plus retenu, il repartit assez doucement, il est vrai, et la
roue de la
pesante charette passa sur le côté gauche du courageux sauveteur.
Couvert de blessures au visage, à la poitrine, à la main, le sieur
Chuquet fut relevé aussitôt et reçut les soins des nombreux témoins de
cette scène émouvante.
Ses
blessures, quoique graves, ne laissent pressentir aucune crainte pour la
vie du sieur Chuquet.
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