Octobre
1901 - Viol. -
La gendarmerie de
Bretteville-sur-Laize a arrêté le nommé Jules Vivier, 30 ans,
journalier à Fontenay-le-Marmion pour viol avec violences sur la veuve
Fontaine, 58 ans, dentellière même commune. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - La mise en route du contingent. - La
mise en route des conscrits de la classe de 1900 et des ajournés des
classes de 1898 et 1899 aura lieu les 14, 15 et 16 novembre, en trois
séries comprenant les dispensée et les jeunes soldats des subdivisions
paires et impaires. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1903 - Noyé. -
On a trouvé noyé dans la
mare des Carrières, à Fontenay-le-Marmion, canton de Bourguébus, le
sieur Georges Fouques, 30 ans, carrier. Le corps ne portant aucune trace
de violence, on ne sait si la mort de Georges Fouques doit être
attribuée à un accident ou à un suicide. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1903 -
Enfant martyr. -
De tous temps on a accusé
les saltimbanques d'enlever des enfants pour les dresser à faire des
tours.
Le
nommé Émile Garric, forain de profession, vient d'être arrêté à
Fontenay-le-Marmion et écroué à Caen pour un méfait de ce genre. Cet
individu exploitait un pauvre enfant de 8 ans, Louis Bourgeois, qui,
disait-il, lui avait été confié par ses parents pour le punir. Et il le
punissait! car le corps du petit martyr est couvert de blessures et Garric
allait jusqu'à lui passer un fer rouge devant les yeux quand il
faiblissait pendant une représentation. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - A qui l’héritage ?
- Il y a
trois ans que la demoiselle Naïse Letellier, de Fontenay-le-Marmion,
près Bourguébus, est morte, et on n'a pas encore pu mettre la main sur
ses héritiers.
La
maison qu'elle habitait est fermée, mais elle reçoit pourtant des
visites de temps à autre. Il y a quelques mois, des voleurs, qui n'ont
pas peur des revenants, étaient déjà entrés dans la demeure
abandonnée. L'autre jour, un inconnu y a pénétré et s'y est pourvu
abondamment de linge.
Les
héritiers, s'il en est, feront bien de se faire connaître au plus tôt,
sans cela, ils ne trouveront plus que les quatre murs et peut-être même,
d'ici[1]là, les
voleurs, encouragés par l'impunité, auront-ils emporté la maison.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Mort subite.
- La dame veuve
Lefèvre, 75 ans, propriétaire à Fontenay-le-Marmion, près Bourguébus,
était dans son jardin avec sa bonne. Celle-ci alla chercher de l'eau pour
arroser et trouva, à son retour, sa maîtresse étendue dans une allée.
Transportée chez elle, la dame Lefèvre y est morte presque aussitôt.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Sous le tramway.
- A
Fontenay-le-Marmion, le domestique de M. Péronne, voulant descendre du
tramway de Falaise, a sauté si malheureusement qu'il est
tombé sous les roues et s'est fait broyer une jambe.
—
La petite Marie Hamel, 10
ans, qui a été renversée à Falaise par le même tramway, a dû subir
l'amputation des deux bras. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1906 - Les fouilles
- Fouillé entre 1829 et 1832 par la société des antiquaires de
Normandie, puis en 1904 par un archéologue, après avoir servi de
carrière à la commune,
entre-temps..., Classée monument historique de l'année suivante, le
tumulus préhistorique de Fontenay-le-Marmion est interdit au public par
une grille.
Juin
1912 - Tentative de
déraillement - Le jeune Léon Michel, 16 ans, domestique
de ferme à Fontenay-le-Marmion, s'était rendu en compagnie du petit
Vallet Léon Celles sur la ligne du tramway de Caen à Falaise. Ce
garnement aurait enduit de graisse les rails sur une certaine longueur
dans l'espérance d'assister à un déraillement. Le fait vain à être
connu des gendarmes ; ils interrogèrent Michel, qui avoua tout.
Cela pourrait lui coûter cher.
Décembre
1912 - Accident grave - En se rendant
à vélo à Fontenay-le-Marmion, Raoul Cingal, mécanicien a
Rocquencourt, a été culbuté par un attelage dont le charretier a
poursuivi sa route sans s'occuper du malheureux qu'il avait renversé et
qui gisait sur la route, une clavicule fracturée. M. Cingal put toutefois
regagner péniblement son domicile. On recherche le charretier.
Avril
1914 - Les monuments historiques du Calvados.
- Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi
les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31
décembre 1913, pour le département du Calvados :
Ernes
: Clocher de l'église ; Etreham : Église ; Falaise : Église
Saint-Gervais, Église de la Trinité, Château ; Fontaine-Etoupefour :
restes du Château ; Fontaine-Henri : Église (sauf la nef) ; Fontenay-le-Marmion
: Clocher et Chœur de l'église ; Formigny : Église ;
Fresnes-Camilly (le) : Église ; Goustranville : Clocher de l'église ;
Grainville-sur-Odon, Clocher et le chœur de l'église ; Grisy :
Croix de chemin sur la route de Vendeuvres à Grisy ; Honfleur : La
Lieutenance, Église Sainte-Catherine.
Portail de l'église Saint-Léonard ; Huppain : Église ; Juay-Mondaye :
Parois de la voûte du transept gauche de l'église, revêtues de fresques
classées ; Jurques : Dolmen dit "
Pierre Dialan " ; Langrune :
Église ; Lion-sur-mer : Clocher de l'église ; Lisieux : Église
Saint-Pierre, Église Saint-Jacques, Maison dite " le Manoir de
François 1er ", rue aux Féves, Maison dite " le manoir de
salamandre ", rue aux Féves. Maison dite " le
manoir du pâtissier ", dans l'ancienne rue Basse-Boucherie .
Octobre
1917
-
Arrestation.
-
La
gendarmerie
de Bretteville-sur-Laize
a mis
en état
d'arrestation
en vertu
d'une contrainte
par corps
du percepteur
de Bourguébus,
la femme
Mancel,
22 ans,
journalière
à
Fontenay-le-Marmion,
redevable
envers
l'État
d'une somme
de 13
francs
62, montant
de l'amende
et des
frais
d'un jugement
rendu contre
elle par
M. le juge
de paix
d'Évrecy,
pour violences
légères.
Ayant proposé
d'acquitter
sa dette,
elle a
été conduite
devant
le percepteur
de Bretteville-sur-Laize,
puis remise
en
liberté.
Février
1918
- Arrestation.
-
En vertu
d'un mandat
d'arrêt
de M.
le Juge
d'Instruction
de Lisieux,
la gendarmerie,
de Bretteville-sur-Laize
a arrêté
le nommé
Emile Péronne,
15 ans,
sous l'inculpation
de vol.
Il a
été conduit
à Falaise
et écroué
à la maison
d'arrêt.
Novembre
1920 -
Mauvaise graine.
- Dimanche, en
revenant de la messe, les époux Delaunay, boulangers à
Fontenay-le-Marmion, canton de Bourguébus, ont trouvé leur armoire
grande ouverte et tous les meubles fouillés. Ils ont constaté la
disparition de 2 300 fr. Ce vol a dû être commis par leur employé, un
pupille de l'Assistance publique, Henri Leneveu, 15 ans, dont la famille
habile Caen.
Son
coup fait, il s'est dirigé vers Caen, où on l'a aperçu. Son arrestation
ne sera pas difficile. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1920 -
Eau de la ville.
- En raison de la
sécheresse prolongé, il est recommandé de limiter la dépense d'eau au
strict nécessaire et d'éviter tout gaspillage. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1922 -
Le feu. -
Un
violent incendie, dû, croit-on, à des flammèches lancées par la
locomotive des Chemins de fer du Calvados, sur une toiture en chaume, a détruit
tout un ensemble de bâtiments appartenant à M. Péronne, cultivateur à
Fontenay-le-Marmion, canton de Bourguébus, et, à MM. Lacroix et Grouet.
Le
feu, activé par le vent, a vite pris des proportions considérables. On
ne connaît pas encore le montant des dégâts, qui dépassent
certainement cent mille francs. Le tout est assuré. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1922 -
Le temps qu’il fait. -
C'est
un drôle de printemps que celui qui commence, ou plutôt qui est censé
commencer. Les journées de Pâques ont été glaciales. Depuis une
semaine déjà, les hirondelles sont arrivées au Pont-Créon. Pourvu
qu'elles ne s'en retournent pas !
Du
moins, les pluies torrentielles ont-elles fait remonter toutes les
sources, plus de danger de mourir de soif ! Même, notre Orne
dévergondée avait commencé à sortir de son
lit. D'autres petites rivières, un peu partout, ont découché aussi, si
cela continue la végétation va subir des retards. Mais ne perdons pas
courage, nous arriverons toujours bien à la Saint-Michel. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1922 -
Pour faire son beurre.
- Plainte
a été portée contre Mme Groult, cultivatrice à Fontenay-le-Marmion,
pour avoir vendu sur le marché St-Sauveur, à Caen, du beurre avarié.
Mme Groult a reconnu le fait. (Source : Le Bonhomme Normand)
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