Juillet
1926 -
Tentative de viol et violences.
- Les
gendarmes de
Brettevilie-sur-Laize
viennent d'arrêter
à Fontenay-le-Marmion
et écrouer
à la prison
de Caen,
le nommé
Lange Victor-Marcel,
18 ans,
ouvrier agricole,
sans domicile
fixe, originaire
de l'Orne,
qui s'est
rendu coupable
à Rocquancourt
de tentative
de viol
et violences.
Une
polonaise,
la veuve
Stachmai, 30
ans, servante
chez M.
Thomasse, cultivateur
à Rocquancourt, était
occupée
à traire les
vaches dans
un champ,
lorsqu'un individu
arriva derrière
elle, la
renversa brutalement
et essaya,
mais en
vain d'abuser
d'elle, une
lutte s'engagea
et pour
étouffer les
cris l'individu
essaya de
la bâillonner,
mais les
appels furent
entendus
par Mlle
Catherine Licholat
qui accourut
et reçut
de l'agresseur
plusieurs
coups de
poing ainsi
que la
victime, la
veuve Stachmai,
puis il
prit la
fuite. Arrêté
le lendemain
dans une
ferme de
Fontenay-le-Marmion, il
a reconnu
tous les
faits.
Août
1926 -
Demande de subvention. - Le Conseil général du Calvados, adopte les propositions de
M. le Préfet pour la répartition de la somme de 5 600 francs, pour
subventions aux communes en vue de les aider à acquitter les dépenses de
réparation aux maisons d'école et aux mobiliers scolaires. La somme de 5
600 francs proposée
se répartit ainsi qu'il suit : Fontenay-le-Marmion. — Appropriation à
l'école de garçons 500 fr.
Septembre
1928 -
La sécheresse. -
Après les incendies de bois ou de bruyères à Touffréville,
Livarot, Vignats, Rapilly, Saint-Omer et Versainville que nous avons
déjà relatés, ces derniers jours de sécheresse ont encore vu s'allumer
divers feux dans le département :
À
Martigny, canton de Falaise, une vingtaine d'hectares de bois et de
vignons au marquis de la Moussaye et à divers propriétaires, ont été
ravagés. Après de longs efforts, la population et les gendarmes
sous les ordres du lieutenant Duval,
sont parvenus à circonscrire le fléau.
À
Saint-Germain-le-Vasson, canton de Bretteville-sur-Laize, le feu a
également ravagé en partie le bois du Rocher. L'incendie qu'il a fallu
plusieurs heures pour maîtriser aurait pris naissance dans une coupe de
bois exploitée par des bûcherons étrangers qui auraient allumé du feu
pour préparer leur repas.
Enfin,
près Fontenay-le-Marmion, canton de Bourguébus, trois meules de
grains et trois de paille à Mme Groult, ont été la proie des flammes
après le passage d'un train des chemins de fer du Calvados.
C'est la locomotive qui aurait mis le feu aux herbes. Les dégâts
atteignent 30 000 francs.
Janvier
1936 -
Un pendu dans le clocher. -
On
a découvert, pendu dans le clocher de l'église de Fontenay-le-Marmion,
le cadavre du sonneur de la commune. Victor
Legoff,
58 ans. Le désespéré
s'était suicidé après avoir sonné l'heure de midi.
Souffrant
de violentes douleurs d'estomac, M. Legoff avait à différentes reprises
manifesté l'intention de mettre fin à ses
jours (source
le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - 63
000 francs de récoltes sont détruites par le feu.
- Un
violent incendie, provoqué par des étincelles échappées d'une machine
à battre, a détruit deux meules de blé contiguës, mesurant
24 mètres de long sur cinq de large. Les deux meules contenaient environ 300 quintaux de blé.
Le
propriétaire, M. Louis Vivien, évalue son préjudice à 63 mille
francs. Il
y a assurance. (source le
Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - La
mauvaise viande coûte cher.
- Pour, avoir expédié, le 22 novembre dernier, aux Halles de
Paris, quatre quartiers d'une viande impropre à la consommation, Le Bret
Émile, 33 ans, boucher à Fontenay-le-Marmion, a été condamné à 1
mois d'emprisonnement avec sursis et 50 fr. d'amende.
Poursuivi
pour le même fait, conjointement avec Le Bret, Lemoine André, 41 ans,
cultivateur à Laize-la-Ville, a été acquitté Ils étaient assistés de
Me Guibé.
(source le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - A
vendre ou à louer gares déclassées des chemins de fer du Calvados.
- Le
public est informé que le département envisage la location ou la vente d’un
certain nombre de gares des lignes déclassées des chemins de fer
du Calvados.
Toute
demande d'achat ou de location devra être adressée à M. l'Ingénieur en
chef directeur du contrôle des voies ferrées d'intérêt local,
terre-plein de la Fonderie, à Caen, sous le couvert du maire de la
commune dans le territoire de laquelle est située la gare dont la
location ou l'achat est demandée. (source
le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - Un
incendie détruit un important bâtiment de ferme.
-
Hier après-midi, les
fils de M. Cyrille
Verhaest, fermier à Fontenay-le-Marmion, étaient occupés
à
peser des veaux dans la cour de la ferme, près d'un tas de paille.
Tout
à coup, l'un des fils aperçut une flamme qui jaillissait du tas de paille. Les hommes n'eurent que le temps d'éloigner les bestiaux
et la vachère car le sinistre prenait d'importantes proportions.
On
alerta aussitôt tous les volontaires
de la commune et bientôt la pompe à bras fut amenée sur les
lieux. On fit la chaîne, mais le feu, poussé par le vent assez fort, se communiqua au corps de bâtiment,
long de 70 mètres environ, plein de foin et de paille. En autre,
il servait d'écurie et de remise. La sécheresse aidant, des flammes
parcoururent rapidement l'édifice qui ne fut plus qu'un
immense brasier.
L'on
dut faire appel aux pompiers
de Caen. Ces derniers arrivèrent en peu de temps, sous les ordres de l'adjudant Seigne. Le capitaine
Bonza arriva également à son tour.
Cependant,
malgré la promptitude
des secours, la toiture entière du bâtiment s'effondrait. Toute intervention
devenait inutile et l'on dut se borner à protéger le bâtiment voisin.
Le
préjudice subi par M. Verhaest et par
la propriétaire de la ferme, Mme la duchesse d'Harcourt, est difficile à évaluer.
Outre les récoltes, divers instruments aratoires et le bâtiment, des bestiaux ont
encore souffert du feu. Un porc a été carbonisé et cinq autres qui avaient été vendus et devaient
être livrés le soir même, ont été gravement brûlés et l'on dut les abattre d'urgence. Une assurance
couvre en grande partie les dégâts.
(source le Moniteur du
Calvados)
Mars
1940 -
Important
vol
de
volailles.
- Un
important
vol de
volailles
a été
commis
au préjudice
de Mme
Eugène
Morice,
cultivatrice.
Remarquant
que sa
récolte
journalière
d’œufs
était
moins abondante
depuis
quelques
jours,
Mme Morice
se rendit
dans son
poulailler,
situé
derrière
sa maison,
et compta
ses volailles.
Elle s'aperçut
que trois
canards
d'Inde
blancs,
trois dindes
(une grise
et deux
noires),
quarante-trois
poules
et un
coq manquaient
à l'appel.
Elle
évalue
à un millier
de francs
le préjudice
qu'elle
éprouve.
Les recherches
effectuées
sont demeurées
infructueuses.
Le poulailler
était
clos par
une grille
ne fermant
pas à
clef.
Mars 1940
- Une auto en triste état.
- Sur
le territoire
de Fontenay-le-Marmion,
en bordure
de la
route nationale
de Caen
à Angers,
une voiture
automobile
a été
trouvée
en triste
état
à la suite
d'un accident.
Elle avait
littéralement
fauché
quatre
pieux en
béton
formant
balise.
De l'enquête
ouverte
par la
gendarmerie,
avisée
de cette
découverte,
il résulte
que la
dite voiture,
volée
à Argences.
appartenait
à la
Société
des Tuileries
de Beauvais
qui a
une filiale
dans cette
commune.
Au
moment
de l'accident,
elle était
pilotée
par deux
jeunes
gens qui
eurent
la chance
de s'en
tirer indemnes.
Octobre
1942 -
Un incendie. -
Deux meules de
lin à M. Verhaert, cultivateur à Fontenay-le-Marmion, ont été
incendiées malgré les efforts des habitants et des pompiers de Caen.
Deux autres ont pu être préservées.
Les
dégâts sont évalués à 200 000 fr. On croit à la malveillance.
(Bonhomme Normand)
Octobre
1943 -
Fait divers.
- Un
soir, le feu a détruit, dans la ferme de M. Morice, à
Fontenay-le-Marmion, un vaste bâtiment de 30 m. sur 7. à usage d'écurie
et de grenier, ainsi que son contenu : 2 000 bottes de foin et 1 200 de
paille. Les 13 chevaux qui s'y trouvaient ont pu être sauvés. Les
pompiers de Caen accourus n'ont pu que protéger les constructions
voisines. On
ignore les causes de ce
sinistre.
Juin
1948 -
La fête au cochon. -
Des
inconnus se sont introduits, après avoir brisé un carreau, dans la
laiterie de Mme Anne, cultivatrice à Fontenay-le-Marmion, et ont fait
main basse sur 25 kg de lard salé, un jambon fumé de 5 kg et 3 livres de
beurre.
Par
la même occasion ils ont raflé une taie d'oreiller, un sac à provisions
et des brodequins. Passant dans la cuisine les visiteurs ont bu sur place
une tournée de cidre et raflé une bouteille d'eau-de-vie.
La
victime évalue son préjudice à 20 000 francs. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Un boucher récalcitrant.
- Bien que
ça boucherie ait été fermée durant un mois par arrêté préfectoral
pour vente à des prix illicites, Émile Lebret, de Fontenay-le-Marmion,
n'en a pas moins continué d'exercer son commerce. Cette infraction lui a
valu un procès-verbal et d'autres contraventions pour abattage
clandestin, vente sans ticket, défaut d'inscription au registre
d'abattoir. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Les petits cadeaux entretiennent l'amitié.
- Les
gendarmes ont mis fin au manège de deux travailleurs allemands, Otto
Schall, 26 ans et Franz Janish, même âge, employé chez M. Gilbert
Vandermersch, cultivateur à Fontenay-le-Marmion, qui depuis trois mois
dérobaient tous les deux jours à leur patron quelques litres de lait
pour les porter assure l'un d'eux chez une dame Vautier. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1950 -
A éclaircir. -
Les époux Michel Formango,
débitants à Fontenay-le-Marmion ; leur fille Micheline, 19 ans et leur
cousin M. Ceretto, 58 ans, ont porté plainte contre des clients : Georges
Vente, dit Jojo, de Laize-la-Ville, et René Guesdon, de
Fontenay-le-Marmion, qui les auraient frappés.
Vente
soutient n'avoir fait que se défendre. Quant à Guesnon, il affirme
n'avoir pris aucune part à l'affaire. (Le Bonhomme Libre)
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