1er Juin 2025 |
EUN
SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS
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FORMIGNY |
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Canton de Trevières |
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Janvier 1834 - Un secours. - Le roi vient d'accorder un nouveau secours de 200 fr. à la veuve Leprovost, de la commune de Tessy, victime imprudente d'un accident malheureux lors du passage de S. M. par Formigny. . (Mémorial du Calvados)
Août
1840 -
Conseil d’arrondissement. -
Mû par ces principes, le conseil d'arrondissement de Bayeux s'est
réuni le 25 juillet dernier, en conséquence de l'ordonnance du roi en
date du 6 du même mois. Après
s'être constitué, il a immédiatement commencé ses travaux ainsi qu'il
suit : La
route royale de Paris à Cherbourg, N° 13, a donné lieu à l'expression
des vœux suivants : 1°
Que le pont de Formigny soit reconstruite neuf. 2°
Une celui de la Cambe soit remplacé par un autre, dont les dimensions
offriraient toutes les conditions de sûreté, et que les rampes qui
conduisent à ce pont soient rectifiées de manière à prévenir les
accidents auxquels les voyageurs sont journellement exposés. 3°
Que le prolongement de la traverse d'Isigny, vers Carantan, soit ou
convenablement pavé, avec établissement de cassis, pour faciliter
l'écoulement des eaux, ou macadamisé. En
demandant, en outre, les réparations du pavé dans la traverse de
Bretteville, le conseil a insisté pour que le système d'établissement
de banquettes le long des chaussées élevées soit complété. Le
Conseil ne pouvait pas perdre de vue une réclamation vivement appuyée
par les départements du Calvados et de la Manche, relative à la
suppression de tout péage au passage du pont du Vey. En
effet, l'élévation du tarif porte un grand préjudice aux intérêts de
l'agriculture. Le commerce, de son côté, éprouve aussi un préjudice
incontestable par suite des mesures
Mai
1841 -
Assises du Calvados. - La session qui s'est ouverte le lundi 10 mai, est plus
remarquable par le nombre que par la gravité des affaires soumises au
jury. Voici l'analyse des premières accusations et condamnations
prononcées : — Guillaume Le Coustellier, à Aignerville, et Mouillard, jardinier, ont été condamnés à 7 ans de réclusion sans exposition, pour avoir commis deux vols d'argent et d'effets, l'un à Englesqueville, l'autre à Formigny, en avril et octobre 1840. (Source : L'Indicateur de Bayeux)
Juin
1841 -
Rétablissement de la chapelle de Formigny. - Nous
apprenons avec un vif intérêt que l'ancienne chapelle de Formigny va
être enfin restaurée et livrée au culte. Le roi, d'après les
démarches actives et sur la demande spéciale du M. Albert, député,
vient d'envoyer un architecte pour s'occuper des travaux nécessaire à la
réparation de ce monument, d'un souvenir si précieux pour l'histoire. La
fondation de cette chapelle date de l'époque de la fameuse bataille de
Formigny , livrée le 15 avril 1450. Le jeune duc JEAN DE BOURBON, COMTE
DE CLERMONT, qui était venu y faire ses premières armes, se conduisit
vaillamment et fut fait chevalier. C'est alors que ce jeune prince fit le
vœu de fonder une chapelle sur le lieu qui avait été La
chapelle fut en effet construite sur le ruisseau auprès duquel avait eu
lieu l'action décisive de la bataille, et deux chapelains devaient y
célébrer alternativement une messe pour les victimes de cette journée. Cette
fondation fut sanctionnée par lettres patentes de Charles VIII. A
l'époque de la révolution la chapelle de Formigny fut vendue comme bien
national et depuis elle fut rachetée par un riche propriétaire des
environs, M. Duny qui vient d'en faire l'offre bénévole au gouvernement.
On ne saurait trop prodiguer d'éloges à une conduite aussi
désintéressée, et qui du reste a été appréciée dignement par tous
les amis de la science et de l'histoire. Il
était fâcheux que dans un siècle où l'on cherche à éterniser par
tous les moyens possibles la gloire nationale, personne n'eût encore
songé à perpétuer par un monument le souvenir de la victoire qui chassa
à tout jamais l'Anglais de notre patrie… Deux hommes avaient essayé déjà de réparer cet oubli, le premier est M. Lambert qui dans un excellent mémoire a su rappeler convenablement les faits d'armes de nos pères, le second est M. de Caumont qui fit graver il y a quelques années une inscription pour perpétuer la mémoire du même fait, que le rétablissement de la chapelle de Formigny va consacrer encore d'une manière plus digne et plus durable. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Juillet 1841 - Nouvelles locales. - Quoiqu'on n'ait pas ou encore à s'apercevoir dans notre pays des grandes chaleurs de l'été, on nous signale de divers points de notre arrondissement, plusieurs cas d'hydrophobie qui doivent appeler la sérieuse attention des autorités locales et de la police sur les chiens vagabonds. Nous ajouterons que de leur côté, les propriétaires de ces chiens doivent veiller avec soin à ce que ces animaux soient constamment contenus et muselés de la bonne exécution des règlements, de la part des agents de la police comme des habitants, naîtra pour tous une utile garantie contre de déplorables accidents. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Juillet
1841 -
Nouvelles locales. -
Lundi,
à la foire Formigny, un grand nombre de bestiaux se sont bien vendus :
les petits chevaux ont été seuls recherchés, ceux de la grande espèce
n'ont guère trouvé d'acheteurs. Par contre, il s'est fait une grande
consommation de homards par les nombreux amateurs que la chair de ce
crustacé, si commun à cette foire, avait affriandés des divers points
de notre arrondissement. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Août 1841 - Conseil général. - Le conseil général appuie auprès du gouvernement les justes réclamations du conseil d'arrondissement de Bayeux, tendant à obtenir, sur la route royale n° 13 de Paris à Cherbourg : 1° l'achèvement des travaux de consolidation du pont de Surrain. 2° la construction d'un pont neuf à Formigny.
4° la réparation de la traverse des bourgs et villages, quelque soit le système qu'on y adopte. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Juin 1842 - Nouvelles locales. - La cour de cassation vient de résoudre une question qui intéresse vivement les populations maritimes de notre pays. Elle
a décidé que l'arrêt du conseil du roi dit 24 mars 1787, qui défend,
sous des peines fort graves aux pêcheurs de la côte de Normandie
d'apporter dans nos ports des harengs pêchés par des navires étrangers,
était aboli et qu'il n'y avait lieu, dans l'état actuel de la
législation, de prononcer aucune peine pour contravention à cette
ancienne prohibition. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Juillet 1842 - Nouvelles locales. - La foire St-Martin à Formigny a été favorisée hier par un temps superbe. L'affluence des promeneurs et des acheteurs était moins nombreuse que les autres années, soit que l'excessive chaleur de la température aient effrayé les amateurs, ou, ce qui est commun à toutes les foires, que l'importance de celle-là ait sensiblement diminué. Les
chevaux et les laines ont tenu un prix élevé, il n'est pas jusqu'aux
homards, qui sont à cette foire en grande abondance, qu'on n'ait pu
obtenir qu'à prix d'argent, aussi grand nombre sont-ils restés sans
être vendus. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Octobre 1842 - Nouvelles locales. - Melle Herbeline, entreposeuse des lettres à la résidence de Formigny, vient d'être nommée, par création d'emploi, distributrice de l'administration des postes au même lien. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1843 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 14 mars.
- Trois
mendiantes de la commune de Canchy, la femme Jacques Lamarre, dit Le
Comte, la femme Jean Le Comte et la femme
Jean Siméon, ont été
condamnées chacune en 2 mois d'emprisonnement pour vol d'une dinde au
préjudice de M. Jacques Le Petit, propriétaire à Formigny, hameau de
Véret. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai 1843 - Nouvelles locales. - Le mauvais temps qui dure depuis un mois est préjudiciable aux céréales ; déjà sur notre marché le blé a un peu renchéri et le pain a subi une augmentation de 5 centimes par kilog. Il est vrai que les blés des fortes terres ont gagné plus en herbe qu'en épi, en plusieurs endroits ils sont déjà même couchés. Toutefois, il suffirait de quelques jours de beau temps pour réparer le mal. Les foins auraient aussi besoin d'un temps sec ; dans beaucoup de prairies ils jaunissent par le pied. Les colzas se présentent bien cependant, et tout annonce que cette denrée aura une bonne année. On
nous écrit du pays d'Auge que les pommiers offrent les plus belles
espérances ; il y a longtemps même qu'on n'avait cru à une récolte
aussi abondante ; déjà le cidre a subi une certaine baisse, et dans nos
faubourgs hors-barrière on le donne à 20 centimes le double-litre. (Haro
) (source : L’Indicateur Mai 1843 - Chronique des Assises. - La 2e session des assises du Calvados s'est ouverte, lundi 15 mai, sous la présidence de M. Regnault. Les quatre premières audiences, dont nous donnons l'analyse succincte, ont déjà offert un certain nombre d'affaires concernant notre arrondissement. Après les préliminaires d'usage, les débats ont commencé. — Une accusation grave pèse sur la tête de Lafosse. Lafosse n'a pas encore atteint l'âge de 50 ans, et il a déjà été deux fois repris de justice. Le 24 janvier dernier, il rentra vers minuit au domicile de son père, commença par briser l'assiette qui avait servi à son souper, puis prenant un essieu de brouette et une pelle à feu, il brisa ces deux ferrements à frapper sur les meubles, Armé d'un couteau, il s'approche enfin du lit où le vieillard était couché, saisit son père par les cheveux, le jette à bas du lit et le menace en le frappant de lui couper le cou et de le jeter par la fenêtre. Des voisins accourus au bruit parvinrent à mettre ce forcené à la porte, qui, malgré tous ses efforts, ne put rentrer dans la maison. Il a été condamné à quatre années d'emprisonnement. — Un fagot distrait du hangar de son maître, de la farine renfermée dans une toile d'oreiller placée dans une paillasse, tels sont les griefs formant l'accusation portée contre Évrard, domestique chez M. Paysant, propriétaire à Formigny. Évrard s'est fait justice tout d'abord en reconnaissant sa culpabilité. Une année d'emprisonnement a été prononcée contre lui. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1843 -
Nouvelles locales. -
Dans la nuit du 13 au 14, un vol d'argent a été commis au
préjudice du sieur Antoine Cornavin, de la commune de Formigny. L'auteur
de ce vol n'est point encore connu. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Octobre
1843 -
Police correctionnelles.
- audiences des 23
et 25 septembre. — Le temps des vacances n'enlève pas aux débats
correctionnels de notre tribunal, leur aliment accoutumé ; les délits de
chasse, de pêche, de violences et les vols suivent leur cours ; on doit
croire même d'après le nombre des arrestations opérées dernièrement
sur mandats d'arrêt, que MM. les magistrats de notre parquet sont plus
occupés que jamais. Voici le résumé des deux dernières audiences
correctionnelles, qui n'avait pu trouver
place dans notre dernier numéro : Le
nommé Jean Vallée, domestique à Reviers, avait acheté chez le sieur
Langlois, mercier à Colombiers-sur-Seulles, diverses marchandises, et il
semblait peu d'humeur à vouloir les payer. A ce premier tort, il en
joignit bientôt un autre, en exerçant le 18 juillet dernier, sur son
créancier, qui lui réclamait le prix de sa fourniture, des violences et
mauvais traitements. Vallée subira pour ces faits six semaines
d'emprisonnement. —
Un genre d'escroquerie qui s'exerce fréquemment dans nos campagnes
amenait au banc correctionnel, la veuve Dupart, de Formigny, laquelle a
été convaincue d'avoir volé une certaine quantité de lait, au
préjudice de M. Lavalley, en trayant les vaches à lui appartenant.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1843 -
Nouvelles locales. -
Le 3 de ce mois, le nommé Lair, journalier, avait trouvé le
cadavre d'un enfant, dans le jardin du nommé Pierre Talvast, journalier
à Engranville. (Engranville a été supprimé en 1858. Elle a été
partagé entre Formigny et Trevières). La
justice s'est transportée sur les lieux, mardi dernier, accompagnée de
M. le docteur Le Paulmier qui a constaté que la mort de l'enfant avait
été le résultat d'un meurtre. Talvast, sur lequel planait des
soupçons, et qui à l'approche des gendarmes avait tenté de s'évader, a
été arrêté. Il a du reste avoué être l'auteur du crime. — Le 20 de ce mois, un jeune homme âgé de 25 ans, nommé Hamelin, a été trouvé sans vie sur la route, près de Lison. Ce jeune homme a succombé par suite d'une maladie de poitrine, dont il était atteint depuis quelque temps. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1844 -
Police correctionnelle. - Audience du 20 mars. —
Le nommé Victor Aze, de Formigny, comparaissait sous l'accusation
d'un vol commis au préjudice de M. Lepégoix, propriétaire et adjoint de
la même commune. Reconnu coupable, Aze a été condamné en trois mois
d'emprisonnement. —
Une condamnation en 15 jours de la même peine a été prononcée
contre Marie-Anne Martin, journalière, demeurant à Isigny, hameau de la
Madelaine, convaincue de vol de bois commis sur la propriété de Mme de
Mathan. —
Pour s'être portée à —
Le tribunal a prononcé
l'acquittement de Révérend Cosne, propriétaire au Vernay, qu'une
prévention de vol amenait sur le banc correctionnel. —
Pierre-Frédéric Gratteplanche, fileur de laine, sans domicile
fixe, avait à répondre à une accusation de délit de mendicité avec
menaces et de vagabondage. Le tribunal usant d'une juste sévérité
envers ce coupable d'une dangereuse espèce, l'a condamné en un an et un
jour d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1844 -
Nouvelles de France. - D'après la statistique de l'instruction publique en
France, on compte 1 466 établissements d'instruction secondaire, savoir :
41 collèges royaux, dirigeant l'instruction de 15 780 élèves ; 312
collèges communaux, dirigeant l'instruction de 28 200 élèves ; 102
institutions, dirigeant l'instruction de 2 580 élèves.
— Total : 75 930 élèves. En
y comprenant les écoles primaires, le total des maisons d'éducation
approche de 40 000, dans lesquelles sont reçus 3 millions d'enfants et
d'adultes. Voici, en outre, comment sont divisées les écoles communales : 26 470 sont spécialement affectées aux catholiques, 365 aux protestants, 29 aux Israélites, et 2 450 reçoivent des élèves de cultes différents. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Prise
en flagrant délit de mendicité hors le canton de sa résidence, la
nommée Julie Audes, veuve Cauvin, a été condamnée en 6 mois
d'emprisonnement et 3 ans de surveillance. —
Un acquittement a été prononcé en faveur du sieur Louis Auvray,
cultivateur à Formigny, prévenu du délit de dévastation de récolte.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1844 - Nouvelles locales. - L'année 1844 sera aussi précoce qu'abondante. Les seigles des environs sont déjà tellement avancés qu'il seront bons à couper dans la première quinzaine de juillet. Quant aux blés, ils commencent à jaunir aussi. La fauchaison des foins est commencée. Les fruits devront être à bon marché cet année. Les arbres en général en sont tellement chargés qu'on a été obligé d'étayer leurs branches. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1844 - foire aux chevaux - L’étranger qui eut voulu se donner une idée de l'état de l'industrie chevaline dans notre pays, envoyant la foire de Formigny, serait rentré dans ses foyers avec une triste idée de nos ressources dans ce genre. Sauf une jument dont la valeur réelle ne répondait pas au prix de vente (elle a été vendue 1 750 fr.), il était impossible de trouver un beau cheval, proprement dit. En somme il y avait peu de chevaux ; ils étaient mauvais pour la plupart, on les tenait à des prix trop élevés, et peu du transactions ont eu lieu. Les remontes par les achats nombreux faits à domicile, contribuent nécessairement à diminuer l'importance des foires. Du reste l'éleveur n'y perd rien, puisqu'il vend son cheval, et peu lui importe que ce soit chez lui ou sur le champ de foire. La
vente du coquillage, qui est considérable à cette foire, a été cette
année d'une assez grande importance : tout a été vendu et a un assez
bon prix. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février 1845 - Nouvelles locales. - Sur la demande de M. le général d'Houdetot, le roi vient d'accorder une somme de 200 fr. pour réparations à l'église d e Formigny. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1845 -
Nouvelles locales. - Par
ordonnance du 20 janvier 1845, la fabrique de l'église curiale de
Formigny est autorisée à accepter la donation d'une rente d'un
hectolitre 79 litres de blé, d'une valeur en argent de 41 fr. 17 c.,
faite par la dame Julie Potier, veuve du sieur P. C. Limard.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1845 -
Police correctionnelles. -
Audience du 20
mai. —
Louis Couespel, convaincu de vol commis au préjudice du sieur
Ducatelet, aura à subir trois mois de prison.
— Pour s'être rendu coupable de voies de fait envers plusieurs personnes, Magloire Menard, domestique à Arganchy, a été condamné en 3 mois de prison. — Un vol de bois, commis au préjudice du sieur Joret, gendarme, et de complicité, les époux Le Moucheux, de Formigny, subiront, le mari 3 mois et la femme 2 mois d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1845 - Foire de Formigny. - Les foires diminuent d'importance, chaque année, dans toute la Normandie. En vain, l'on aurait cherché à Formigny, un cheval à citer, un beau cheval. Cela tient, sans doute , à ce que tout le monde achète à domicile, le commerce, comme la guerre. Nous regrettons cependant ces grands marchés d'autrefois, où l'acheteur venait des contrées de France les plus éloignés de nous, avec toute certitude de trouver ce qu'il cherchait. La diminution progressive des foires, comme importance, doit contribuer encore à éloigner les marchands de notre pays. La
remonte n'achetait pas. Les chevaux, en somme, étaient mauvais, les
meilleurs n'ont pas figure sur le champ de foire et étaient vendus à
domicile, pour être livrés à l'époque de la foire Saint-Martin.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre 1845 - Bail des bâtiments de la gendarmerie de Formigny. - Sur la proposition de la commission ; vu le projet de bail pour la gendarmerie de Formigny pour lequel le sieur Herbeline loue pour 18 années consécutives des corps de bâtiments qui doivent être affectés au casernement de la gendarmerie de Formigny. Considérant que le prix de ce bail, 800 fr. ne paraît pas trop élevé, que le propriétaire s'engage à faire divers travaux utiles, et que l'on comprend qu'il désire que la longueur du bail puisse l'indemniser de ses dépenses nécessités par la spécialité de la location ; le conseil approuve dans son entier le projet de bail qui lui a été soumis. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre 1845 - La récolte. - La récolte est à peu près finie dans notre pays. Le rendement n'excédera probablement pas celui d'une année moyenne, mais le grain, en général, sera de bonne qualité. Les beaux jours qui ont marqué la fin du mois d’août, si pluvieux dans la première quinzaine, ont fait cesser les inquiétudes. Elles avaient déjà fait monter les grains sur presque tous les marchés du royaume, mais aujourd'hui par suite de l'heureux changement du temps, le prix des céréales est à la baisse. (source : L’Indicateur de Bayeux)
A
son arrivée Mgr l'évêque a été conduit processionnellement à la
chapelle par le clergé, puis il a fait le tour du monument pour le
bénir. Après avoir récité les prières prescrites par la liturgie, et
avant de célébrer la messe, le digne prélat, avec cette onction qui lui
est propre, a adressé à l'assemblée une allocution pleine tout à la
fois, de dignité, de Une
partie des notabilités du pays et une certaine affluence de spectateurs
ont été les témoins de cette solennité qui a été exclusivement
religieuse. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1846 -
Nouvelles divers. - M.
le ministre de l'intérieur, sur la demande de M. le comte d'Houdetot,
appuyée d'un projet rédigé par M. l'architecte de Bayeux, vient d'accorder
un secours de 1 000 fr. à la commune de Formigny, pour réparations
urgentes à son église classée dans les monuments historiques.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai 1846 - Nouvelles locales. - Clarisse Dupart, domestique à Formigny, convaincue d'avoir différentes fois et notamment le 21 janvier dernier, volé au préjudice du sieur Demeautis, fermier à Formigny, une certaine quantité de lait et de crème, Virginie Marie, veuve Dupart, prévenue de s'être rendue complice de ce vol en recelant le lait et cette crème sachant qu'ils étaient volés, subiront, la veuve Dupart, 2 mois, et la fille Dupart, 1 mois de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai 1846 - Nouvelles locales. - Dans la nuit de jeudi à vendredi, des malfaiteurs se sont introduits sur deux propriétés contiguës, situées en la commune de Formigny, et ont éventré, avec des instruments tranchants, un cheval et quatre vaches, dont trois sont mortes le matin. Ces
animaux appartenaient à deux membres du conseil municipal de cette
commune, circonstance qui donnerait à penser que ce fait coupable serait
un acte de vengeance, par suite de la défense faite par l'autorité
municipale aux maraudeurs de faire paître leurs bestiaux le long des
fossés et sur les propriétés particulières. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mai
1846 -
Nouvelles locales. - Jeudi
dernier, deux individus demeurant à Formigny, inculpés d'être les
auteurs du crime commis sur des vaches dans cette commune , ont été
écroués à la maison d'arrêt de cette ville. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juin 1846 - Nouvelles locales. - Depuis un mois, sur deux points du département du Calvados, à Aulnay et Formigny, des malfaiteurs, animés sans doute d'un sentiment de vengeance qui doit éclairer la justice sur les auteurs de ces méfaits, ont éventré et mutilé un assez grand nombre d’animaux domestiques, et plusieurs de ces animaux sont morts à la suite de ces blessures. Aux yeux de la loi, ces faits constituent des délits prévus par les art. 453 et 454 du Code pénal, au point de vue moral, ils indiquent une grande dépravation du cœur chez leurs auteurs, et nous pensons que le maximum de la peine (six mois d'emprisonnement) est insuffisant pour des misérables qui commettent des actes plus odieux encore par la lâcheté du fait que par le dommage qu'ils causent. On
annonce que deux individus, fortement soupçonnés de l'acte de cruauté
commis à Formigny, sont entre les mains de la justice. Il est à désirer
que le tribunal, s'il acquiert la
Décembre 1846 - Cour d'assises du Calvados. - Fouques, Lucien, âgé de 34 ans, né à Formigny, ex-agent d'affaires â Bayeux, était accusé d'avoir fabriqué une fausse lettre de crédit signée du nom de Chrétien le jeune, son beau-père, cette lettre était destinée à lui faire obtenir des fonds de M. Jeanne, banquier à Saint-Lô, et plus tard deux fausses lettres de change tirées l'une par le sieur David, desservant à la Cambe sur Jacques David, propriétaire à Bayeux, l'autre par le sieur Flaust, maréchal à Formigny, sur Petit, cultivateur à Vierville, Sur ces deux pièces étaient ajoutées les acceptions souscrites Jean David et Lepetit. Ces traites ayant été négociées chez M. Léon Brunon, furent niées par les souscripteurs prétendus, mais Fouques indemnisa le porteur, M. Brunon, avec lequel il était en compte courant. L'accusé s'est avoué coupable de la fabrication des traites, mais il a nié être l'auteur de la lettre de crédit, quoique son écriture fût parfaitement reconnue. L'habile plaidoirie de Me Devalroger, n'a pu faire éviter à son client 5 ans de prison auxquels il a été condamné. ( source : Journal de Honfleur)
Juillet 1847 - Nouvelles locales. - Il y avait cette année à la foire de Formigny, une grande quantité de chevaux qui se sont vendus assez facilement, quoique les chevaux de grande taille n'aient pas été achetés par les remontes : on suppose que les achats de cette espèce ne reprendront qu'au 1er janvier prochain. La vente des laines a subi une légère diminution, qui est due sans aucun doute à la dureté des circonstances. Un
temps superbe a favorisé cette foire, qui, comme à l'ordinaire, a vu
consommer une masse énorme de homards, de pots-de-cidre, de cafés et de
petits verres. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août 1848 - nouvelles locales. - Le 22 de ce mois, un incendie a éclaté au Marais, près Formigny, au domicile des frères Vimard. Ce
sinistre à été occasionné par l'imprudence de la fille Adélaïde
Marguerite, servante de la maison, qui avait déposé sur du foin de la
braise. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1849 -
La foire Saint-Martin.
-
La foire Saint-Martin à Formigny n'a eu de remarquable cette
année que le mauvais temps et le peu de commerce de chevaux qui s'y est
fait. En revanche, et malgré une pluie battante, il s'y est fait une
large consommation et une vente abondante de homards. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Avril 1851 - Un accident. - Un déplorable accident est arrivé hier matin en l'église de la commune de Formigny, où l'on célébrait les obsèques d'un sieur Boyssel, maréchal-ferrant. Un jeune homme, employé comme garçon de forge chez le défunt, voulant donner à la mémoire de son maître un dernier témoignage de sympathie et de regrets, avait eu l'idée de monter dans la tour, pour y sonner, à l'aide d'un fort marteau, la cloche à double sonnerie. Un bruit effrayant vint tout à coup jeter l'alarme parmi la foule assemblée dans l'église et la disperser en tous sens. La sonnerie avait cessé, et l'on ne tarda pas à s'apercevoir qu'il était arrivé un malheur dans l'intérieur du clocher. En cflet, la cloche s'était violemment détachée de la charpente, et avait dans sa chute littéralement coupé la jambe au-dessous du genou du malheureux forgeron, qui gisait sanglant et horriblement meurtri. Un médecin appelé immédiatement, n' a eu qu'à couper quelques lambeaux de peau, pour détacher entièrement la partie écrasée. Une seconde amputation a été jugée nécessaire par les hommes de l'art, qui l'ont opérée quelques pouce plus haut. L'état
de ce malheureux jeune homme, qui était nouvellement marié, inspire les
plus graves inquiétudes, et cet accident a frappé toute la population de
Formigny d'une douloureuse émotion. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Novembre 1851 - Un arrêté. - Par un arrêté, en date du 8 novembre, M. le Ministre des finances a nommé MM. Pelcoq et Beaupré aux perceptions de Formigny et de la Cambe, réorganisées ainsi qu'il suit, et supprimé définitivement la perception de Caenchy. Perception, de Formigny. — Formigny, chef-lieu, Louvières, Saint-Laurent-sur-Mer, Vierville et Ecrameville.
Mars 1852 - Une douloureuse nouvelle. - Une douloureuse nouvelle s'était répandue ces jours-ci, dans notre contrée, au sujet de la mort accidentelle du brigadier de la gendarmerie de Formigny, le nommé Bayard. Ce brave militaire est mort victime de sa complaisance, en aidant un sieur Berthelot, d'Asnières, a retirer sa charrette d'un fossé où elle était tombée. Le cheval s’étant mis à reculer au moment où le brigadier soulevait la voiture par derrière, ce malheureux a eu la poitrine écrasée contre le revers du fossé. Il a succombé au bout de deux jours d'horribles souffrances. Une affluence immense se pressait dimanche dernier à ses funérailles, auxquelles assistaient M. le maire de Formigny, M. le juge de paix, de Trévières, M. le lieutenant commandant la gendarmerie de l'arrondissement, à la tête des députations des autres brigades. Le
brigadier Bayard jouissait de l'estime générale ; il laisse sans
ressources une femme et deux enfants. Espérons que l'autorité militaire
et la bienfaisance publique viendront en aide, à cette malheureuse
famille. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars 1852 - Une aide de Me le Préfet. - M. le préfet du Calvados vient d'accorder un secours de 100 fr. à la veuve du malheureux brigadier Bayard, dont nous avons raconté la mort affreuse. Une souscription a été ouverte, sur plusieurs points de notre arrondissement, en faveur de cette malheureuse famille. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai 1852 - Nouvelles locales. - M. le préfet du Calvados s'est arrêté en tournée, pour prescrire à Formigny des dispositions qui assurent la conservation et le service de la chapelle élevée en l'honneur de la bataille, qui fit perdre à jamais la France aux Anglais. L'intérêt particulier du prince-président est acquis à ce monument de notre gloire nationale. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1852 - Nouvelles divers.
- La chaleur est
devenue excessive depuis dimanche dernier, et paraît l'être d'autant
plus qu'elle a été subite. Il en est déjà résulté quelques graves
accidents sur plusieurs personnes travaillant aux champs et généralement
en plein air. Il
serait utile de suspendre ces travaux de 11 heures du matin à 2 h. après
midi. On a cité des chevaux asphyxiés dans la route qu'ils parcouraient
de Bayeux à Caen, et plusieurs qui à la foire de Formigny, ont aussi
succombé à l'ardeur de la température. Il
est essentiel d'exécuter avec ponctualité les arrêtés de police pour
l'arrosage dans les rues, quais, places et marchés. Il faut tâcher
d'entretenir le pavé humide par le jet d'eau de
pluie ou de fontaine en évitant soigneusement d'y répandre des eaux
grasses ou corrompues. La
chaleur porte beaucoup de personnes à se baigner. Nous avons déjà
signalé des accidents, qui en ont été la suite. Ce qu'il faut éviter
surtout c'est de se mettre à l'eau aussitôt après avoir mangé, il faut
laisser achever la digestion.
Juillet 1852 - La foire de la Saint-Martin. - La foire Saint-Martin à Formigny s'est ressentie cette année de la reprise générale des affaires. De nombreux marchands de chevaux étrangers, qu'on ne voyait guères dans nos foires depuis longtemps, étaient présents. Le dimanche, à la montre, les officiers de remonte avaient fait d'importantes acquisitions. Aussi, à la faveur de ces deux circonstances et à la multiplicité des demandes, tous les bons chevaux ont-ils été enlevés promptement et à bons prix : la marchandise aurait plutôt fait défaut que les acheteurs. Les bestiaux se sont bien tenus ; cette foire en un mot a été bonne pour nos éleveurs et nos cultivateurs. On a pu y constater déjà la voie nouvelle dans laquelle est entrée notre industrie chevaline, grâce à l'impulsion du gouvernement et à l'heureuse initiative, prise en sa faveur, par le prince- Président. Le temps avait été magnifique pendant les deux jours quand, lundi l'après-midi, vers 3 heures, par une chaleur tropicale de 35 à 40 degrés, un violent orage mêlé de grêle est venu s'abattre sur Formigny. Les transactions étaient d'ailleurs à peu près terminées, et cet orage n'a eu d'autre inconvénient que de rafraîchir un peu brusquement les promeneurs qui étaient venus en assez grand nombre. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1853 -
La foire. -
La foire
Saint-Martin, qui s'est tenue hier à Formigny, a été favorisée par un
temps superbe, et avait attiré une grande affluence de cultivateurs, de
marchands et de promeneurs. Les transactions ont été très actives. Les
chevaux y étaient en grand nombre, ils se sont vendus facilement et à
des prix élevés. La
remonte a fait des achats assez considérables, elle a rapidement enlevé
tout ce qui était bon. Il en a été de même des bestiaux, les bêtes
grasses étaient en hausse sur le prix de nos derniers marchés. Les
bêtes maigres elles-mêmes étaient inabordables et s'écoulaient
néanmoins. Même hausse sur les moutons et les veaux. La
laine, sans être de belle qualité, —
elle était maigre et mal appropriée
— s'est bien vendue
dans les prix de 2 fr. à 2 fr. 10 c. le kilogramme. En
somme, la foire a été excellente pour l'industrie agricole. Il n'est pas
jusqu'aux homards, dont il se fait, comme chacun sait, une énorme
consommation à Formigny, qui ne se soient vendus à des prix exorbitants.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août 1853 - Cour d’Assises du Calvados. - Audience du 1er août. —
Virginie-Marie-Constance
femme Choucard, sans profession, demeurant à Sainte-Honorine-des-Pertes,
étant, en 1847, domestique chez des cultivateurs de Formigny (
arrondissement de Bayeux), vola, au préjudice de ses maîtres, divers
objets de toilette qui ont été retrouvés récemment dans son domicile.
Elle a été condamnée à 4 ans de prison, ( circonstances atténuantes
). (Source : Le Journal
de Honfleur)
Ce
petit monument, fondé dans la deuxième moitié du XVe siècle,
en mémoire de la victoire que les Français remportèrent, en 1450, sur
les Anglais, qu'ils chassèrent de la Normandie, dont ceux-ci étaient
maîtres La
figure graphique qu'il décrit en plan, est celle d'un rectangle, terminé
vers l'orient en forme de pentagone, à trois côtés réguliers, sa
longueur totale est de 12 m. 65 dans œuvre et sa largeur de 5 m. 50.
L'intérieur est éclairé par quatre fenêtres dont trois dans le
périmètre de l'abside et une au-dessus du portail. Cet
intéressant monument, qui avait attiré l'attention du feu roi
Louis-Philippe, lors de son passage dans le Calvados en 1833, fut par
suite l'objet de quelques réparations, mais, par des circonstances
fâcheuses pour sa conservation, le projet de restauration d'alors ne
reçut qu'une imparfaite exécution, et l'édifice en avait souffert ces
derniers temps.
Nous
apprenons aujourd'hui avec satisfaction que, sur la proposition et grâce
à la sollicitude éclairée de l'administration préfectorale, le
Conseil-général, dans sa session dernière, a alloué un crédit
spécial, qui permet de reprendre immédiatement les restaurations
précédemment commencées. Les amis des arts ne pourront qu'applaudir avec nous a cette heureuse nouvelle, qui doit avoir pour résultat de prolonger, pendant des siècles encore, l'existence d'un monument non moins précieux pour l'histoire que sous le point de vue d'intérêt monumental local. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre 1853 - La chapelle St-Louis. - Nous annoncions, il y a quelques jours, que Ia chapelle Saint-Louis de Formigny allait être l'objet de restaurations importantes au point de vue de sa conservation. Nous apprenons avec une satisfaction nouvelle aujourd'hui qu'en résultance d'un projet émané de l'architecte des monuments historiques de notre arrondissement et appuyé de l'autorité préfectorale, un secours vient d'être accordé par le gouvernement en faveur des restaurations projetées à cet intéressant monument. Ce secours sera ajouté à l'allocation départementale qui ne pouvait faire face à toute la dépense. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1854
-
Tribunal de Police Correctionnelle.
-
Audience du 6 et 7 octobre 1854. Ont été condamnés : —
Exupère Lecomte, âgé de 36 ans, domestique, demeurant à Formigny, en
16 fr. d'amende, à la confiscation de son fusil et aux dépens, pour
délit de chasse sans permis de chasse. —
Michel Vincent, âgé de 25 ans, cultivateur, demeurant à Formigny, en 16
fr. d'amende, à la confiscation de son fusil et aux dépens, pour délit
de chasse sans permis de chasse. —
Le Tribunal a en outre prononcé deux acquittements : Le premier, en
faveur de Antoine-Constant Moulay, cultivateur à Balleroy, inculpé de
délit de chasse en temps prohibé.
Février
1855 -
Des actes de courage. -
Le Moniteur du 14 publie le rapport de M. le ministre de
l'intérieur, sur les actes de courage et de dévouement qui lui ont été
signalés pondant le 4e trimestre de 1854 , et qui ont mérité
des récompenses honorifiques. Quatre nominations appartiennent au
Calvados. Leboucher
(Théodore), soldat aux équipages de ligne, à Brest, a sauvé cinq
personnes en danger de périr dans l'Orne, à Caen, le 20 janvier 1854.
(Médaille en argent de 2e classe.) Basset
(Léonce), journalier à Meslay, a sauvé, au péril de sa vie, un enfant
tombé dans un étang très profond à Meslay, le 20 août 1854.
(Médaille en argent de 2e classe ) Dieudonné
(Eugène), gendarme à Cambremer, s'est précipité tout habillé dans la
rivière de Montreuil pour sauver la vie à un individu sur le point de
s'y noyer, à Montreuil, le 19 novembre 1854. (Médaille en argent de 2e
classe.) Ecolivet
(Charles), gendarme à Formigny, a été blessé en
maîtrisant une vache échappée des mains de son conducteur, à
Trévières, le 16 novembre 1854, et à montré le même dévouement dans
une circonstance semblable en 1851. (Médaille en argent de 2e
classe ) (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1855 -
Nouvelles locales. - Des
secours viennent d'être accordés par M. le préfet aux communes
ci-après pour les aider dans la restauration de leurs églises, classées
parmi les monuments historiques de notre arrondissement : Guéron, 200 fr.
— Formigny (chapelle St-Louis), 200 fr. — Vienne, 100
fr. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1855 -
Réunion des communes d’Engranville et de Formigny.
- Le
Conseil général, vu une lettre de M. le Sous-Préfet de Bayeux par
laquelle il sollicite la réunion
d'une partie de la commune d'Engranville à celle de Trévières et de
l'autre partie à celle de Formigny. Les
délibérations des Conseils municipaux d'Engranville, Trévières et
Formigny, et le rapport de M. le Préfet, considérant que la commune d'Engranville
ne possède que 217 habitants, 587 hectares de territoire, et n'a que 1
013 fr. 44 c. de revenus ordinaires, qu'elle est réunie pour le culte et
l'instruction primaire à Formigny, qu'elle ne possède aucun établissement
public et que sa suppression doit être considérée comme un acte
de bonne administration, que partie de ses habitants, en s'opposant au
projet de réunion, demandent
que dans le cas où cette réunion aurait lieu, elle s'opère en entier
avec la commune de Formigny. La
seule question sérieuse est donc
de savoir si Engranville doit être divisé entre Trévières et Formigny,
ou réuni à cette dernière commune seulement.
Les
communes d'Engranville et de Formigny sont déjà réunies depuis plus de
50 ans pour l'instruction primaire et pour le culte, que conséquemment
les habitants des deux communes
ont eu de fréquents
rapports, qu'ils paraissent vivre dans une intelligence parfaite, que les
affections et les habitudes de la population d'Engranville doivent être Il
est d'ailleurs à désirer que Formigny, dont le nom rappelle un souvenir
glorieux, acquière toute l'importance qu'il est équitablement possible
de lui donner. Trévières
possède déjà 1 070 habitants, que les communes réunies d'Engranville
et de Formigny n'en posséderaient que 769. Trévières , qui est dans les
meilleures conditions d'existence, n'a pas besoin d'adjonctions pour faire
face à des nécessités administratives, puisque ses revenus ordinaires
sont de 10 048 fr. 65 c, que Formigny réuni à Engranville ne sera encore
qu'une commune fort ordinaire, qu'elle n'aura que 5 435 fr. 04 c. de
revenus ordinaires, et pourra à peine supporter les charges de sa
position, notamment
celles que lui impose la création d'un vicariat établi dans le but de
conserver la chapelle Saint-Louis, et de perpétuer ainsi le souvenir
d'une gloire nationale. La rivière d'Aure forme une limite naturelle entre Engranville et Trévières, qu'aucun obstacle territorial ne s'oppose donc à la réunion de la première de ces communes à Formigny, et est d'avis que la commune entière d'Engranville, soit réunie à celle de Formigny, et que les deux communes réunies portent le nom de Formigny.
Avril
1856 -
Un vol sacrilège. - Nous
avons un nouveau sacrilège à enregistrer. Après les églises de la
Cambe, de May-sur-Orne, de St-Croix-Grand'Tonne, l'église de Formigny a
été dévalisée dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Les
malfaiteurs sont parvenus à desceller un barreau d'une fenêtre de la
sacristie, et ont pénétré dans l'église, où ils ont forcé la porte
du tabernacle et pris les coupes d'un ciboire et d'un calice, dont ils ont
dédaigné les pieds en cuivre, les saintes hosties ont été déposées
avec ordre dans le tabernacle même. C'est, pour la fabrique, une perte de
150 à 200 francs. Par une sage précaution, depuis le vol de la Cambe, M. le curé de Formigny avait l'habitude de mettre en sûreté, chez lui, ses vases sacrés les plus précieux. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1856 -
Les vols sacrilèges. -
Le lendemain du
vol sacrilège commis dans l'église de Sainte-Croix-Grand'Tonne, trois
individus ont été arrêtés et déposés à la prison de Caen.
L'échelle de l'un d'eux, laissée sur le lieu du crime, a été une
charge grave, mais, quand on se reporte au vol de Formigny, commis deux
jours après, et où se retrouvent une pioche et une hache dérobées la
veille à un cantonnier, on se demande si les vrais coupables sont sou la
main de Ia justice. Les
églises de May, de Sainte-Croix et de Formigny ont été volées à 24 et
à 48 heures de distance, et semblent marquer l'itinéraire des
malfaiteurs. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1856 - Pour les monuments historiques. - M. le Préfet a, tout récemment, accordé sur le crédit destiné à la conservation des monuments historiques départementaux, des secours aux communes ci-après : Gueron, 300 fr. — Ryes, 150 fr. — ColIeville-sur-Mer, 150 fr. — Formigny, 150 fr. — Total, 750 fr.
Juin 1856 - Les récoltes. - Nous jouissons ici de la plus belle température, aussi les blés sont magnifiques, et jamais, au dire même de nos cultivateurs, nos campagnes n'ont donné de plus riches promesses. Fasse, le ciel que nos espérances ne soient pas déçues ! La Haute-Normandie n'est, pas moins heureusement partagée que nous. On lit dans le Courrier de l'Eure : « Les nouvelles de la récolte continuent à être très satisfaisantes, ou certaines parties de la plaine du Nexin, on nous assure qu'elle sera triple de ce qu'elle a été les années précédentes. On a craint un instant les pluies d'orage, qui peuvent faire verser prématurément les blés forts. Mais le temps s'est remis au beau, et un soleil d'été a donné une nouvelle vigueur aux céréales. Nous pouvons affirmer, sans criante de démentis, et en dépit des pessimistes, qu'à moins d'accidents imprévus, la recolle sera magnifique cette année. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1857 - Le conseil de guerre. - Le 2e conseil de guerre séant à Caen, dans sa séance de vendredi, a condamné à la peine d'un an d'emprisonnement, le gendarme Dan, de la brigade de Formigny, reconnu coupable de refus formel d'obéissance envers son supérieur. Le
conseil a, en outre, prononcé la destitution de ce gendarme, et l'a
déclaré incapable de servir dans les armées françaises. (Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Septembre 1857 - Conseil général du Calvados. - Nous continuons d'emprunter aux procès-verbaux le résumé des affaires relatives à notre arrondissement. Brigade de gendarmerie de Litlry. — Vu l'importance du bourg de Littry, qui possède 2 431 habitants, une mine qui occupe plus de 500 ouvriers, et qui possédera bientôt une station de chemin de fer, le conseil émet le vœu qu'une brigade de gendarmerie soit établie à Littry. Maintien
de brigade de gendarmerie. — Le conseil général rejette la demande du
conseil d'arrondissement de Bayeux, tendant à ce que la caserne de
gendarmerie de Formigny soit transférée à Trévières. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre 1857 - Conseil général du Calvados. - Nous continuons d'emprunter aux procès-verbaux le résumé des affaires relatives à notre arrondissement. Réunion de communes. — La réunion de la commune d'Engranville est demandée, soit à Formigny, soit à Trévières, par le conseil d'arrondissement de Bayeux. Le conseil général dit qu'il y a lieu de réunir cette commune à celle de Formigny, à l'exception du hameau du Pont-de-la-Barre, qui sera réuni à Trévières, suivant les limites qu'il indique. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1858 - Avis. -
Au
moment où l'on pressure les pommes et où les habitants de la ville ont
l'habitude de faire leurs provisions dé cidre, nous croyons utile de
rappeler On se rappelle le cruel malheur arrivé il y a quelques années, à une famille de la ville de Caen après avoir fait usage de cidre transvasé au moyen d'un tuyau de ce genre. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1858 - Un incendie.
- Jeudi
soir, un incendie considérable s'est déclare vers dix heures dans le
magasin d'épicerie et de mercerie appartenant à M. Devaux, à Formigny. Le
feu alimenté par les matières inflammables renfermées dans ce magasin,
menaçait d'envahir tout le corps de logis et rendait les secours
difficiles et dangereux ; grâces au dévouement et à l'intrépidité des
gendarmes de la brigade de Formigny, qui pénétrèrent dans l'intérieur
et y jetèrent de nombreux sceaux d'eau, on parvint après de longs
efforts à se rendre maître du feu. On doit les plus grands éloges à
ces braves militaires, qui sont d'ailleurs coutumiers de faits de ce
genre. On
ignore la cause de ce sinistre, dont les désastres eussent pu être plus
considérables. La maison seule était assurée. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Novembre 1858 - Par décret impérial. - MM . Guilbert-Duclos et Le Breton sont maintenus dans les fonctions de maire et d'adjoint de la commune de Trévières. Par arrêtés préfectoraux, M. Malherbe (Adrien), est nommé maire de Huppain, en remplacement de M. Lesueur, démissionnaire. M. Rousselin (Gilles), est maintenu dans les fonctions de maire de la commune de Formigny. Et M. Groult (aîné), adjoint d'Engranville, est nommé aux mêmes fonctions à Formigny. ( Source : L’Indicateur de Bayeux)
Février 1859 - Actes de dévouement et de courage de deux gendarmes de l'arrondissement de Bayeux. - Le 4 du mois de février courant, vers 5 heures 1/2 du soir, les gendarmes Le Petit et Brothelande, gendarmes à la brigade de Formigny, ont sauvé d'une mort certaine le nommé Doucet (François), âgé de 68 ans, atteint de maladie depuis plus d'un an. Il était tombé dans un abreuvoir renfermant au moins un mètre d'eau, situé à deux mètres 30 centimètres au-dessous du niveau de la route ; il s'y trouvait engagé sous une voiture dans laquelle il était monté, et qui avait été renversée dans cet abreuvoir. Témoins
de cet accident, les deux braves militaires se sont jetés à l'eau, et
ont réussi à dégager le malheureux Doucel. ( Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Octobre
1859 -
Un accident. -
Dimanche
dernier, vers 4 heures du soir, la nommée Marie Fontaine, servante chez
le sieur Hue, cultivateur à Formigny, allait, avec une femme Huet et
l'enfant de cette dernière, âgé de 9 ans, traire les vaches de son
maître, à Engranville. Tous trois étaient montés dans une voiture que
conduisait la fille Fontaine. Arrivés au chemin vicinal de Veret à
Aignerville, ces femmes rencontrèrent un sieur Madeline, demeurant à
Formigny, qui, après leur avoir adressé quelques sottes plaisanteries,
dit qu'il allait débrider le cheval. Au moment où la fille Fontaine
voulait l'éloigner avec son fouet, la bride tomba de la tête du cheval,
qui partit au galop. La
fille Fontaine s'élança à Elle
a expiré le lendemain vers 6 heures du matin. L'enfant n'a rien eu, la
fille Fontaine en a été quitte pour quelques contusions. ( L'ordre et la
Liberté )
Novembre
1859 -
Une récompense. -
Au nombre des récompenses
accordées par une récente décision de M. le ministre de l'instruction
publique, aux instituteurs qui se sont le plus signalés par la bonne
direction de leurs écoles, figure M. Thérin Jean-Pierre, instituteur à
Formigny, pour une mention honorable. ( L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1860 - Brûlée vive. -
Le 2 de ce mois, en la commune de Formigny, une petite fille,
âgée de 9 mois, appartenant aux époux Lenormand, étant restée seule
dans leur maison, est tombée sur le foyer de la cheminée où se trouvait
une certaine quantité de braise, le feu ayant pris à ses vêtements,
elle a eu des brûlures au corps et au visage, et a succombé le 4,
malgré tous les soins qui lui ont été portés. ( Indicateur de Bayeux )
Août 1863 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller Géraldy. Le fauteuil du ministère public est occupé par M. d'Englesqueville, substitut de M. le procureur général. Audience du 4 août. Hottot (Pierre-Marcellin), domestique, à Engranville. - Une vache fut volée, à Formigny, dans la nuit du 28 au 29 avril dernier. L'herbage où cette vache était enfermée était clos de haies fort élevées, et, pour y pénétrer et faire sortir l'animal, on avait brisé la chaîne qui tenait fermée la barrière. Cette vache fut vendue le lendemain, au marché d'Isigny, à un sieur Catherine, boucher à Castilly, par un inconnu, qui se donna le nom de Lecourtois et prétendit être de Colleville-sur-Mer. Les recherches de la justice donnèrent bientôt la preuve de la fausseté de ces indications, mais elles ne firent pas découvrir l'auteur du vol. Au mois de mai suivant, on arrêta à Bayeux un individu qui avait exposé en vente un veau sur le marché. Ce veau avait été volé. Dans le cours de l'instruction dirigée contre cet homme, on eut l'idée de le confronter avec Catherine, et celui-ci le reconnut positivement pour être celui qui, le 29 avril, lui avait vendu une vache. Hottot alors confessa sa culpabilité. Précédemment, Hottot avait été domestique, à Amayé-sur-Orne, chez le sieur Lerouge, meunier. Chargé par son maître de porter à Caen 13 sacs de farine au sieur Cassard, boulanger, il n'en remit que 12 et s'appropria le treizième. Ce vol ayant été découvert, la famille de Hottot intervint et indemnisa Lerouge pour éviter une poursuite. Hottot a déjà subi deux condamnations antérieures. Sur la déclaration de culpabilité rapportée par le jury, la Cour prononce 8 années de travaux forcés. Défenseur,
Me De Folleville.
(l’Ordre et la
Mars 1864 - Par arrêtés du 27 février. - M. le préfet du Calvados a nommé : - Maire de la commune de Formigny, M. Le Petit (Jules), en remplacement de M. Rousselin, démissionnaire. - Adjoint au maire de la même commune. M. Le Fort (Louis), en remplacement de M. Groult, décédé. - Adjoint au maire de la commune d'Arromanches, M. Hudebert
(Jean-Jacques), en remplacement de M. Le Bas, décédé. (l’Ordre et la
Liberté)
Juillet 1864 - La Foire. - Favorisée par un soleil à peu près digne du mois de juillet, la foire de Saint-Martin de Formigny a présenté une assez grande animation. Les transactions, actives d'abord, se sont ensuite un peu ralenties, les bestiaux, vu le prix des foins et la difficulté de la récolte, sont restés définitivement en baisse, les chevaux, tenus à un bon prix une partie de la journée, ont bientôt suivi ce mouvement. Les vendeurs de la Manche, toujours si nombreux à cette foire, sont partis déconcertés. Quant aux mangeurs de homards, de canards, de gigots, et aux buveurs de cidre, il faut renoncer à en donner le chiffre. Ce
n'est plus rien aujourd'hui, dit-on ; qu'était-ce donc autrefois ? (l’Ordre
et la Liberté)
Décembre 1864 - La poste. - Par décision du Conseil des postes, en date du 16 décembre, la distribution de Formigny est transférée à Vierville-sur-Mer, à partir du 1er février 1865. Par
arrêté du 24 décembre, M. le préfet du Calvados a nommé, en
conséquence, distributrice à Vierville-sur-Mer, Mlle Dumont,
actuellement distributrice à Formigny. (l’Ordre et la Liberté)
Juin 1865 - Direction Générale des Postes. - Boites mobiles. A
partir du 1er juillet prochain, une boîte aux lettres mobile
sera fixée à la voiture du sieur Sénécal, qui fait le service des
messageries entre Isigny et Bayeux par Formigny et La Cambe. Les
départs auront lieu : D'Isigny, à 6 heures du matin. De Bayeux, à 4
heures du soir. Les
lettres trouvées dans cette boîte, à destination de Bayeux, seront
distribuées à 11 heures du matin. Čelles
pour Caen, Paris et la route seront dirigées immédiatement sur le chemin
de fer. Au
retour, des lettres destinées pour La Cambe et Isigny seront distribuées
dans la soirée. Cette
boîte fixée à l'arrière de la voiture pourra recueillir, pendant le
parcours, tous les objets de correspondance que le, public voudra
expédier. Elle mettra les habitants des communes rurales en communication
le matin avec Bayeux et le bureau ambulant de Caen à Paris, et le soir
avec Isigny et le bureau ambulant de Cherbourg à Paris. Le
directeur des postes du département du Calvados, MALHÉNÉ.
(l’Ordre et
Février
1868 -
Un accident. -
Le 2 de ce mois, vers 10 heures du soir, la nommée Dutout Marienne,
âgée de 42 ans, demeurant à Formigny, a été trouvée noyée dans un
ruisseau qui longe le chemin vicinal conduisant à son domicile. La
levée du cadavre a fait connaître que cette mort était accidentelle et
qu'elle avait été occasionnée par une attaque d'épilepsie, maladie à
laquelle cette femme était sujette.
Juin 1872 - Recensement. - D'après les documents relatifs au recensement recueillis jusqu a ce jour, on, estime et que la population du Calvados a diminué de 25.000 habitants, depuis le recensement de 1866.
Juillet
1872 -
A votre bon cœur.
- On
se rappelle que le village de Bazeilles a été complètement incendié
par les Prussiens dans les journées des 1, 2 et 3 septembre 1870. Sur les
2.200 habitants de Bazeilles, 89 ont été fusillés, noyés ou brûlés,
et plus de 200 ont succombé aux mauvais traitements qu'ils avaient
reçus. 450 habitations ont été incendiées. De l'église, du
presbytère, de la maison commune, des écoles et de la salle d'asile, il
ne reste plus rien.
M. Misset, curé de Bazeilles, autorisé par l'archevêque de Reims, fait appel à la charité publique pour pouvoir reconstruire l'église et l‘école. Nous engageons tous ceux de nos lecteurs qu'une si grande infortune a touchés, à adresser leurs offrandes à Bazeilles, soit à M, le maire soit à M. l'abbé Misset.
Juillet 1872 - Accident de voiture. - Un accident de voiture est arrivé à Formigny, canton de Trévières, le 12 de ce mois. Le nommé Pierre-Louis Lepley, âgé de 58 ans, charpentier à Formigny a été renversé par la voiture du sieur François Leroux, jardinier à Englesqueville, la roue lui a passé sur le corps. Relevé aussitôt et transporté à son domicile, on a constaté des lésions graves qui l'obligeront à garder le lit pendant quelques jours.
Mars 1873 - Tirage au sort. - On procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du service militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront cinq ans de service.
Mars 1873 - Prenez garde à vous ! - Nous rappelons à nos lecteurs qu'il est interdit d'introduire dans les colis expédiés par voiture ou chemin de fer, des lettres ou circulaires assujetties à des droits de poste. Et si nous faisons cette remarque, c'est qu'en ce moment l'administration des postes fait fouiller tous les colis à leur arrivée dans les gares de chemins de fer et dans les bureaux de voitures publiques. De nombreuses contraventions ont été constatées en ces derniers jours.
Avril 1873 - La lune rousse. - La lune rousse a été précédée de gelées blanches qui ont particulièrement atteint les pays vignobles, aussi une hausse sensible est-elle signalée sur les vins de toute espèce. Dans nos contrées, les abricotiers, les pêchers et les pruniers ont fort souffert, les poiriers ont également été atteints, les pommiers, ne paraissent pas avoir; trop souffert. Les touffes de pommes de terre sont noircies et se flétrissent, la{récolte sera, donc retardée et diminuée, les petits pois, sont détruits en bien des endroits. Dans la grande culture sauf les colzas, rien n'a été sérieusement atteint.
Avril 1873 - Incendie. - Un incendie a éclaté en la commune de Formigny, près Bayeux, dans la ferme exploitée par M. Pierre Le Rossignol, appartenant à M. Georges Villers. Le feu avait été communiqué par la cheminée à la toiture de paille. 40 mètres de toitures ont été détruits. On a pu préserver les chambrés. La perte est de 7 000 fr.
Juillet
1874
-
Accident. -
Mercredi, près
le calvaire de Formigny, canton de Trévières, le domestique du sieur
Coeuret, messager de Caen à Trevières, enlevait un paquet dans sa
voiture, quand il s'est pris les pieds dans les guides et est tombé sous
la roue. Ce malheureux a eu les deux jambes broyées. L'amputation d'une
jambe parait indispensable. |
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Environs de TRÉVIERES est ses Plage FORMIGNY - La Chapelle Saint-Louis | |||
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