.. Août 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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FORMIGNY

Canton de Trevières

Les habitants de la commune de Formigny sont des  ....


Mai 1877   -  La pluie.  -  Il résulte d'observations faites que, dans l'espace de huit mois (du 28 septembre 1870 au 28 mai 1877), il y a eu dans nos contrées 131 jours de pluie.

 

Juin 1877   -  Effet de la chaleur.  -  Les suicides augmentent par le temps qui court : le cerveau s'exalte sous l'influence des rayons solaires, et bien des gens, à l'imagination ardente, qui se désoleraient simplement en temps ordinaire, se jettent à l'eau ou se pendent. Les insolations frappent les travailleurs en pleine campagne, malheur à qui s'endort sous les rayons du soleil.

  On ne saurait aussi prendre trop de précautions contre les mouches charbonneuses qui font, chaque année, au moment des grandes chaleurs, de si nombreuses victimes. Un habitant  de Bois-Jérôme (Eure) vient d'être piqué par une de ces mouches. L'état de ce malheureux homme est désespéré.

 

Juin 1877   -  Information.  -  Le Maire de la commune a l'honneur d'informer le public qu'à partir de cette année, il sera établi, à Formigny, le jour de la foire Saint-Martin, 4 juillet, une louerie de domestiques.  

 

Juillet 1878   -  Écoles Primaires.  -  Les vacances ouvriront le jeudi 1er août, les classes rentreront le lundi 2 septembre.

 

Juillet 1878   -  Secours aux communes.  -  500 fr. à Saint-Germain-le-Vasson, pour la restauration de son église ; 1 500 fr. au Gast, pour l'achèvement de son presbytère ; 500 fr. à Clinchamps-sur-Orne, pour la reconstruction partielle de l'église ; 6 000 fr. à Ouistreham, pour la restauration de son église.

Aux communes de Montchamp, 4 500 fr. pour la construction d'une maison d'école ; de Formigny, 5 000 fr. ; de Cauville 4 500 fr. ; d'Epinay-sur-Odon, 500 fr. 

 

Avril 1879  -  Répartition de secours pour les bâtiments communaux.  -  Le Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux.  Formigny, restauration de l'église d'Engranville. 100 fr.

 

Avril 1882  -  Armée.  -  En ce moment, dans certaines garnisons de notre région, on tire au sort 75 hommes par bataillon, qui sont dirigés sur l'Afrique.

 

Avril 1882  -  Les secours.  -  Le ministre de l'instruction publique a accordé à la commune de Neuilly, un secours de 200 fr., et à celle de Formigny un secours de 300 fr. pour les caisses des écoles.  

 

Mai 1887  -  437e anniversaire de la bataille de Formigny (14 avril 1450).  -  Hier avait lieu, au Val de Formigny, sous l'inspiration du dévoué M. Georges Villers, une petite fête commémorative de la célèbre bataille qui, en 1450, arracha la Normandie au joug anglais.

Nous devons à l'obligeance de l'un de nos amis qui y assistait un petit compte-rendu de cette solennité : le défaut de place nous empêche de le reproduire aujourd'hui.

Nous le donnerons au prochain numéro.

 

Mai 1887  -  Les monuments historiques de l'arrondissement de Bayeux. -  Jeudi dernier, a paru au Journal Officiel, la loi nouvelle sur la conservation des monuments et objets d'art  ayant un intérêt historique et artistique.

A la suite, figurait le tableau de ces monuments et objets. Nous en extrayons le relevé en ce qui concerne l'arrondissement de Bayeux :

Monuments du Moyen-age, de la Renaissance et des temps modernes :

Asnières. — Église. -  Bayeux. — Cathédrale Notre-Dame ; Chapelle du séminaire ; Tapisserie de la reine Mathilde dans la bibliothèque ; Maison dite du Gouverneur, rue Bourbesneur ; Maison rue Saint-Malo, n° 4 ; Maison rue des Cuisiniers, n° 1 ; Maison place de la cathédrale. -  Saint-Loup de Bayeux. — Église. -  Bricqueville. — Église. -  Campigny. — Tour de l'Église  et tombeaux dans la chapelle sud.  -  Colleville-sur-Mer. —  Église.  -  Colombiers-sur-Seulles. — Tour de l'église. -  Etréham. —  Église. -  

Formigny.  Église.

Louvières. —  Église. Marigny. —  Église.Ryes. —  Église. -  Tour. —  Église. -  Ver-sur-Mer. — Tour de l'église.

Dans la partie de la loi concernant les monuments mégalithiques de la Basse-Normandie, on cite le Menhir de Colombiers-sur-Seulles.

 

Mai 1887  -  437e anniversaire de la bataille de Formigny.  -  Jeudi dernier, 14 avril, à l'heure indiquée, les habitants de Formigny se rendaient endimanchés à la chapelle Saint-Louis.

Bâti en 1486, par Jean de Bourbon, comte de Clermont, pour éterniser le souvenir de sa victoire, ce sanctuaire élevé au Dieu des armées est érigé sur le lieu même du grand combat dont l'issue fut décisive. Ce fut, en effet, l'heure de la délivrance de la Normandie qui sonna le 15 avril 1450, en même temps commençait pour la France une nouvelle période de conquêtes, et pour l'Angleterre, l'abaissement de son orgueil, la perle de sa confiance et de son espoir, « Azincourt, dit l'historien Michelet, ne fut plus dans la  mémoire des deux nations, la dernière bataille ».

La France n'est ni ingrate, ni oublieuse de son passé. Elle garde un long et profond souvenir des exploits qui ont briller l'honneur de son drapeau et l'ont surtout rendue libre. C'est sous l'influence d'une telle pensée que cette année, une messe commémorative a été célébrée dans la chapelle Saint-Louis de Formigny, pour le repos de l'âme des soldats tombés sur le  champ de bataille. L'expression vive aussi de tout sentiment patriotique ne trouve aucune âme qui lui reste fermée. Aussi M. G. ViIlers, promoteur de cette cérémonie, s'est-il acquis promptement le concours de tous.

A 10 heures 1/2, une foule nombreuse, évaluée à 400 personnes et dont la moitié seule pouvait pénétrer dans la chapelle, était venue de tous les points de Formigny et des communes environnantes. Plusieurs armures, armes et étendards du temps, décoraient l'intérieur de l'édifice. Le clergé s'est rendu processionnellement de l'église paroissiale au lieu de la  cérémonie. Aussitôt l'office religieux a commencé.

Une messe a été célébrée par M. le curé de Formigny, assisté de M. le curé d'Aiguerville. Par intervalle, des chants harmonisés de la Messe des Morts ont été exécutés par  quelques amateurs de Bayeux, sous la direction de M. Edm. Réquier.

Après la messe, M. le célébrant à adressé aux fidèles une allocution où les plus purs sentiments patriotiques s'alliaient complètement aux pensées religieuses. Enfin, la cérémonie s'est terminée par le Te Deum, chant toujours consacré à célébrer nos victoires nationales.

A midi, un banquet réunissait les membres du conseil municipal, du conseil de fabrique, plusieurs notables de la paroisse et les amateurs venus de Bayeux pour prêter leur concours à la fête.

Dans un discours tout vibrant de patriotisme, le promoteur de cette fêle a fait revivre dans les esprits, avec le talent qu'on lui connaît et une grande élévation de pensées, l'action mémorable dont on célébrait le souvenir.

On ne pouvait mieux  terminer la journée que par une excursion au tombeau des Anglais. Au sommet du coteau où s'élève la colonne commémorative de la bataille, tous désiraient et voulaient venir se rappeler que 437 ans plus tôt, à pareil jour, là, « furent Françoys et Angloys les uns devant les autres par l'espace de trois heures tous jours en escarmouchant, et pendant ce les Angloys feirenl grands troux et fossez en terre avec dagues et espées devant eulx, afin que ceux qui les assaudroient peussenl tomber eulx et leurs chevaulx sur les dictes dagues et espêes », que sur ces terres, les plus beaux noms de France y combattirent pour la défense de la patrie, qu'ils y rivalisèrent tous de vaillance et d'ardeur, et qu'enfin, après une lutte acharnée, la victoire, chèrement disputée, passa sous nos drapeaux.

C'était là, au même endroit, à la même heure, environ le soleil couchant, où le jeune vainqueur qui avait noblement gagné ses éperons, fut reçu chevalier par le connétable de Richemont, où, là encore, dans ces prairies aujourd'hui si fertiles, quatorze fosses furent ouvertes, les cadavres de 4 774 Anglais, pêle-mêle avec ceux des Français, y furent déposés, vainqueurs et vaincus de la grande journée de Formigny, attendant dans la même tombe l'éternel réveil.  

 

Février 1888  -  Conseillers quêteurs.  -   Il y a quelques mois, deux conseillers municipaux de Formigny se mettaient en campagne pour recueillir des fonds destinés à couvrir les frais d'une installation télégraphique. Ils disaient « C'est pas pour des prunes, c'est pour des.… pêches que nous quêtons ». Le mot était drôle, le but était louable, aussi réussirent-ils. La première dépêche a été lancée par le citoyen qui avait donné le branle en s'inscrivant pour 50 fr. Puis, on s'offrit réciproquement le vin d'honneur.  

Aujourd'hui, les souscripteurs demandent si la souscription a produit trop ou pas assez. Dans ce dernier cas, qui a comblé la différence ?  Dans le premier, où les fonds restants ont-ils été  déposés ?

 

Mars 1888  -  Mauvais mouvement.  -  Samedi dernier, vers trois heures et demie, M. Pierre, vétérinaire à Formigny, se promenait sur la route de Bayeux, lorsqu'il fut rejoint par le cabriolet de M. Le Loutre, huissier, dans lequel celui-ci se trouvait en compagnie d'un clerc et de son crieur habituel. Le crieur, sans doute poussé par une vieille rancune qu'il avait contre M. Pierre, lui asséna un vigoureux coup de fouet-cravache sur le visage, en lui disant : « Tiens, Prussien ! » Pendant deux jours M. Pierre a dû garder le lit. Plainte a été portée.  

 

Avril 1888  -  Avis intéressant.  -  Les voituriers dont les attelages s'embourberont sur le pont Badinguet, dans la traversée de Formigny, sont prévenus qu'ils trouveront gratuitement chevaux et ânes de renfort chez le sieur X..., qui, dans un intérêt électoral, essaiera ainsi de faire oublier ce qui s'est passé d'illégal avant et pendant la construction dudit pont.

 

Juillet 1891 -  Souvenir de la bataille de Formigny. -   Bien en volontiers nous nous associons à l'Écho Bayeusain pour demander que la chapelle élevée sur le champ de  bataille de Formigny, soit restaurée et entretenue dans un état plus digne de notre patriotisme et de notre région.

La Normandie joua un grand rôle dans la terrible guerre de Cent Ans, et ce n'est sans doute pas sans un dessein présidentielle que Jeanne d'Arc vint consommer son sacrifice dans notre province. Au moins sa mort n'y resta pas infructueuse et la victoire remportée le 15 avril 1450 mit fin  pour toujours à la domination étrangère : nous étions biens français et nous étions préservés du protestantisme qui, un siècle plus tard nous aurait sans doute été imposé par l'Angleterre. Pourquoi ce jour ne serait-il pas fêté, comme il l'était autrefois : cette date n'est-elle pas plus glorieuse et plus patriotique que celle du 14 juillet. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1893  -  Tentative de viol.  -   Jeudi dernier, une tentative de viol a été commise sur la nommée Olivia Allix, servante à Formigny, par un individu de Sainte-Honorine-des-Pertes.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1893  -  Récoltes dans le Calvados.  -  Blé d'hiver, bon ; seigle, bon ; avoine de printemps, assez bonne ; orge de printemps, passable ; foin, peu abondant par suite de la sécheresse, pommes, récolte moyenne sur certains points, presque nulle sur d'autre.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1893  -  Vol de deux brebis.  -  Les époux Jeanne, journaliers, se rendant chez leurs parents, dans la voiture de leur patronne, aperçurent, à Formigny, un troupeau de brebis, appartenant à M. Larquemin. Ils en prirent deux, sans être aperçus, mais l'une de ces pauvres bêtes, voyant devant elle ses petits agneaux, voulut sauter de la voiture pour courir après, dans sa chute, elle se cassa la cuisse. Les époux Jeanne l'ont vendue au sieur Onfroy, boucher à Ecrammeville, pour la somme de 12 fr. Les époux Jeanne ont été arrêtés. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1893  -  Bombes incendiaires.  -  Un de nos confrères annonce qu'un sieur P…..., de Formigny, octogénaire, aurait été arrêté pour détention da bombes incendiaires. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1893  -  Gare la bombe.  -  Nous avens annoncé l'arrestation d'un vieillard de Formigny, pour détention de bombe incendiaire. C'est un sieur Prempain, 83 ans. Désirant se venger d'un de ses voisins, auquel il en voulait depuis une dizaine d'années, il avait offert à un individu de la commune, moyennant cent sous, de déposer, dans les bâtiments qu'il désignait, un peut sac plein de poudre de mine, auquel il avait adapté une mèche. L'individu remit l'engin entre, les mains du garde champêtre, et  celui-ci, malgré l'offre de Prempain de payer 50 fr. son silence, informa la gendarmerie de Trévières qui a arrêté le vieux bombardier. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1894  -  Dans un puits.   -  Vendredi, le sieur Arthur Vallée, de Mandeville, en réparant le puits de la ferme Racoupot, à Engranville-Formigny, a été enseveli sous un éboulement de trois mètres cubes de pierres. Heureusement que la tonne servant à remonter les matériaux l'a empêché d'être écrasé. On accourut et on organisa rapidement le sauvetage. On allait réussir, quand un nouvel éboulement se produisit et manqua d'engloutir un des travailleurs. Personne n'osait plus descendre, lorsque survint le sieur Théophile Feuillet, de Mandeville, qui  examina la situation et se mit rapidement à l’œuvre. Après six heures de travail, il put dégager Vallée, qui fut remonté sain et sauf.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1894  -  Le vélo.   -  L'Académie a parlé. Tout compte fait, sauf de très rares exceptions, hommes et femmes peuvent, sans danger pour leur santé, monter en vélocipède, cet exercice n'est interdit  qu'aux personnes atteintes d'une maladie de cœur. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1894  -  Pommes et poires.   -  La récolte varie dans le Calvados. Dans certains endroits, les pommes abondent et les poires sont en moyenne, dans d'autres parties, les poires  sont en abondance et les pommes donnent une demi-année. Quoi qu'il en soit, les pommes ne seront pas chères cette année et il ne faut pas les payer au-dessus de un franc la barattée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1894  -  Vilaine farce.   -  Le sieur Félix Letourneur, entrepreneur à Port-en-Bessin, était allé à Formigny, avec sa femme, pour assister a un dîner offert à l'occasion d'une noce qui avait eu lieu auparavant. Le soir on causait devant la maison, lorsqu’un voisin, voulant faire une bonne farce, chargea son fusil à poudre, et le bourra avec du papier. Il s'avança ensuite, sans bruit derrière les causeurs, et déchargea tout à coup son arme dans la direction du groupe. Aussitôt, M. Letourneur cria qu'il était blessé, et l'on vit le sang couler abondamment d'une plaie à la cuisse. 

La charge, faisant balle, avait traversé la cuisse de part en part. Transporté dans la maison, M. Letourneur y reçut les premiers soins, en attendant l'arrivée du médecin qui a trouvé la blessure très sérieuse. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1899  -  Accident mortel.  -   Le domestique du sieur Longuet se rendait de Formigny à Lingèvres, conduisant une voiture attelée de deux chevaux de front. Ce jeune homme était accompagné de la demoiselle Adrienne Lemoucheux, 18 ans, sa promise. Tous les deux étaient assis sur deux tonneaux vides. Entre Caen et Bayeux, les chevaux s'emballèrent. La jeune fille perdit l'équilibre et tomba, entraînant son compagnon qu'elle avait saisi par la blouse. Cette malheureuse est  tombée la tête la première sur une des roues, se faisant à la tempe une blessure qui a déterminé la mort immédiate. Le jeune homme, trouvé sans connaissance, en a été quitte, heureusement, pour de légères contusions.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1899  -  La neige.  -  Lundi la neige a tombé partout dans le département et le froid a été très vif. Les arbres à fruits ont souffert. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1899  -  Chiens qui n’aiment pas les gendarmes à bicyclettes.  -  Deux gendarmes de Trévières, qui étaient en tournée à bicyclettes à Formigny, ont été attaqués par deux chiens sans colliers. L'un d'eux dut descendre de machine pour éviter un accident. Le propriétaire des ces animaux, qui s'était contenté de les siffler à distance, s'est vu dresser contravention. (Source :  Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1899  -  Déserteur arrêté.   -   La gendarmerie de Trévières a arrêté, à Formigny, Jacques Digne, 23 ans, soldat au 1er régiment d'infanterie de marine à Cherbourg, porté déserteur depuis le 22 juillet. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1900   -   Entre dames.  -  La femme Simon, journalière à Formigny, et la femme Basley, cultivatrice à Surrain, sont deux adversaires acharnées.

L'autre jour, cette dernière a tiré trois coups de revolver sur la femme Simon, qui lui aurait ri au nez, mais elle ne l'atteignit pas. Les deux ennemies se bousculèrent, puis le jeune Goupil, petit-fils de la femme Basley, intervint et, armé d'une faucille, blessa, au genou, la femme Simon qui perdit beaucoup de sang. Une enquête est ouverte sur cette affaire embrouillée. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1900 - Un désespéré. - On a trouvé dans un abreuvoir, près de son habitation, le cadavre du sieur Pierre Mahiet, 70 ans, journalier à Formigny. près Trévières.

La mort de sa femme et l'abandon de ses enfants avaient plongé le malheureux dans la misère. Mahiet, en outre, était atteint d'une maladie de cœur, il avait manifesté souvent  l'intention d'en finir avec la vie. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1900   -   Désespoir d’enfant.  -  Le jeune Auguste Folliot, 13 ans, domestique à Formigny, près Trévières s'est pendu à un pommier dans le jardin de ses maîtres, les époux Julien. 

Le nœud coulant se trouvait à environ 80 centimètres du sol et les genoux du malheureux enfant touchaient presque la terre. On ignore les motifs qui ont poussé le jeune Folliot à cet acte de désespoir. Mais, l'idée de se donner la mort, devait être chez lui bien arrêtée, car, il y a cinq semaines environ, il avait tenté de s'étrangler, depuis, il avait déclaré qu'il se porterait un coup de couteau. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Octobre 1900   -   Viandes insalubres.  -  Le sieur Couillard, cultivateur a Ste-Marie-du-Mont, avait vendu un veau au sieur Émile Coueffin, boucher-expéditeur à Formigny, près Trévières. Au moment de l'abatage, le sieur Coueffin s'aperçut que le veau était malsain. 

Un Vétérinaire constata le fait et fit enfouir l'animal, cependant le vendeur n'a pas voulu désintéresser son acheteur. 

— Le tribunal correctionnel de Caen a condamné à 25 fr. d'amende le sieur Eugène Jumel, boucher à Saint-Aubin-sur-Mer, pour avoir conservé de la viande insalubre qu'il devait  livrer,  dit-il, à un marchand de suif. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1900   -   Vols qualifiés.  -  Marie Besnard, 34 ans, demeurant à Formigny, près Trévières, vol de 60 fr. de bijoux à la dame Jame, demeurant à Saint-Laurent-sur-Mer. Condamnation, 2 ans de prison. Défenseur, Me Feltaine.

— Gratien Cornu, 46 ans, journalier à Orbec, vol de 300 fr. d'objets dans la maison de campagne de M. Hue, maire d'Orbec. Cornu est un repris de justice. Il est condamné à 6 ans de réclusion. Défenseur, Me Desmaisons.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

FORMIGNY (Calvados)   -  Monument élevé en mémoire de la bataille

de Formigny, 1450, qui mit fin à la domination des Anglais

en Normandie  -  et Mairie

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