15 Juillet 2024 | UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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FOULOGNES | ||
Canton de Caumont-l'Éventé |
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Elle a décidé que l'arrêt du conseil du roi dit 24 mars 1787, qui défend, sous des peines fort graves aux pêcheurs de la côte de Normandie d'apporter dans nos ports des harengs pêchés par des navires étrangers, était aboli et qu'il n'y avait lieu, dans l'état actuel de la législation, de prononcer aucune peine pour contravention à cette ancienne prohibition. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Juillet 1842 - Nouvelles locales. - L'orage qui a éclaté jeudi soir sur notre ville, s'est étendu au loin sur une partie des cantons de Balleroy et de Caumont, où il a causé de grands ravages. Pendant plusieurs heures d'énormes grêlons tombant avec violence, au milieu d'une pluie battante, des éclairs et du tonnerre, sont venus jeter l'effroi et la dévastation dans un grand nombre de communes. Des pièces de blé ont été complètement abîmées par la grêle, des pommiers en assez grande quantité ont été dépouillés de tous leurs fruits. On assure que depuis longtemps pareille tempête n'était venue dévaster notre pays. On cite plusieurs localités qui ont le plus souffert, notamment les communes de FouIognes et de Planquery dons lesquelles les récoltes ont beaucoup souffert ou sont entièrement perdues. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Septembre 1842 - Orage du 30 juin. - Le conseil engage M. le ministre de l'intérieur à prendre en grande considération la réclamation des communes de Planquery, de la Vaquerie, Cormolain, Sallen, Foulognes et Noron. qui ont souffert de l'orage du 3o juin, et qu'il leur accorde un subside sur le fonds commun. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1844 - Police correctionnelle. - Audience du 28 mai. Deux affaires peu graves ont occupé la dernière audience du tribunal correctionnel ; la première concernait Jean-François Suzanne, journalier à Planquery, et Jean Adam, domestique, condamnés, l'un en 6 jours de prison, l'autre en 5 fr. d'amende pour avoir maltraité le sieur Jacques Marie, soldat au 1er régiment d'infanterie légère. — Jacques James, propriétaire à Foulognes, a comparu ensuite pour injures envers l'agent-voyer du canton de Caumont, et a été condamné à 16 fr. d'amende. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1845 -
Incendie. -
Un
incendie a éclaté, le 24 de ce mois chez une dame Morel, demeurant a
Torteval (près Caumont. Le dommage est évalué à 200 fr. environ.
La malveillance a été tout à fait étrangère à ce sinistre. Le
29 août dernier, un incendie a éclaté dans la commune de Foulognes,
canton de Caumont. Une maison composée de salle, cave et buanderie, est
devenue, en un
Septembre
1845 -
La récolte. -
La récolte est à peu près finie dans notre pays. Le rendement
n'excédera probablement pas celui d'une année moyenne, mais le grain, en
général, sera de bonne qualité. Les beaux jours qui ont marqué la fin du mois d’août, si pluvieux dans la première quinzaine, ont fait cesser les inquiétudes. Elles avaient déjà fait monter les grains sur presque tous les marchés du royaume, mais aujourd'hui par suite de l'heureux changement du temps, le prix des céréales est à la baisse. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier 1850 - Police correctionnelle. - Audience du 16 janvier 1850. —
Huit jours de la même peine
ont été infligés à Théodore Piolin, cordonnier, demeurant à
Foulognes, pour coups et blessures sur sa femme. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1852
-
Nouvelles locales.
-
Dimanche dernier, la gendarmerie a arrêté, à Foulognes, et
mis à la disposition du procureur de la République, un sieur Lagniel,
prévenu du vol d'une montre en argent. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Octobre
1853 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience
des 8 et 10 octobre 1853. Les
nommées Madeleine-Cécile Georget, âgée de 26 ans, journalière, née
et demeurant à Foulognes, convaincue d'avoir, la nuit du 17 au 18 août
dernier, à Cahagnolles, volé
une génisse au préjudice du sieur Tostain, et le 29 octobre 1852, à
Planquery, soustrait frauduleusement une certaine quantité de
marchandises au préjudice du sieur Mathan,
mercier à Cahagnes, a été condamnée à un an et un jour
d'emprisonnement. Désirée
Daguet, femme de Jacques-Félix Le Neveu, âgée de 26 ans, née à
Lingèvres, demeurant à Planquery, reconnue complice de la fille Georget,
en ce qui concerne le vol de marchandises commis au préjudice du sieur
Mathan, subira six mois de la même peine. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Cependant,
M. Larsonneur, gardant toute sa présence d'esprit, frappa le voleur, au
moment où celui-ci, descendait de voiture, d'un coup de couteau à
l'épaule, lequel a dû faire une blessure assez profonde, car a l'examen,
le couteau a été trouvé portant des traces de sang. La justice, est à
la recherche des ailleurs de ce guet-apens qui sont encore restés
inconnus. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août 1854 - Cour d'Assises du Calvados. - Présidence de M. Lemenuet de la Jugannière. Audience du 5 août. Vers
la fin de l'année dernière, plusieurs vols d'objets mobiliers et
d'ustensiles de ménage furent commis sur divers points de
l'arrondissement de Bayeux. Les auteurs de ce crime, les nommés
Jean-Baptiste Emile Leprivey, âgé de 21 ans, domestique, né à
Cormolain et demeurant à Foulognes, et François-Adolphe Vincent, âgé
de 52 ans, marchand
d'allumettes, demeurant à Fontenay-le-Pesnel, déjà plusieurs fois
repris de justice, subiront chacun la peine de 12 ans de travaux forcés.
(Source : Le Journal de Honfleur)
Janvier
1863 -
Par décret impérial du 18 décembre 1862. -
Sur
la proposition de M. le Préfet du Calvados, le trésorier de la fabrique
de l'église succursale de Foulognes est autorisé à accepter, aux
charges, clauses et conditions imposées, le legs fait à cet établissement
par le sieur Jean-Baptiste Hue, consistant en une rente annuelle et perpétuelle
de 60 fr., destinée à la célébration des messes. ( l‘Écho
Bayeusain )
Octobre
1868 - Une
annonce.
- On annonce que
les Conseils municipaux vont être convoqués en session extraordinaire
pour s'occuper des chemins vicinaux et
Octobre
1868 -
Un phénomène. -
Un curieux phénomène s'est produit mercredi, vers minuit. Les
quelques personnes qui, à cette heure avancée, se donnaient le plaisir
de la promenade, ont aperçu dans l'espace un magnifique météore
qui apparaissant dans la direction de l'est est allé disparaître
derrière les hauteurs du bois de Rocques. Sa
forme était celle d'un globe de transparence blanche, traînant à
sa suite une longue bande d'un rouge étincelant, illuminant le paysage
comme une vive lumière électrique. La marche peu rapide de ce bolide a permis à ceux qui l'ont aperçu d'admirer son éclat. Son passage est signalé dans plusieurs villes. À Caen son passage n'a été annoncé par aucun bruit, tandis qu'à Rouen, on a entendu une forte détonation.
Octobre
1868 -
Une disparition annoncée.
- Voici un
détail qui prouve la rareté, pour ne pas dire la prochaine disparition
du lièvre en France. Dans
deux des cantons les plus giboyeux de toute la Normandie et des plus
favorisés sous le rapport de la production de ce gibier, à
Villers-Bocage et à Aunay, les lièvres se vendent de 8 à 10 francs en
moyenne. Ilya à peine cinq ans, on ne les payait encore que de 3 à 3 fr.
50.
Mai 1875 - Meurtre. - Vendredi soir, la commune de Foulognes a été mise en émoi par une série d'événements dramatiques qui se sont dénoués par la mort d'un malheureux privé de ses facultés mentales, le nommé Auguste Lorier. Cet homme, qui était devenu fou depuis une semaine environ, par suite de la perte d'un procès, après avoir rudement maltraité sa mère et fait une scène abominable chez lui, s'échappa tout nu sans qu'on ait pu le retenir. Il entra chez le sieur Jean Marie, son voisin, et se précipita sur la femme de celui-ci qui était au lit, étant accouchée depuis peu de jours. Le fou furieux la battit, lui fit des morsures cruelles, et lui arracha les cheveux, enfin, la malheureuse femme était dans l'état le plus alarmant. Lorsque son mari, le sieur Marie rentra, et qu'il reconnut l'impossibilité de la soustraire aux mauvais traitements de ce forcené, il saisit son fusil et en tira deux coups sur le malheureux qui tomba raide mort. On
n'est pas sans crainte sur l'état de la femme Marie, on espère cependant
qu'elle pourra revenir de ses blessures, ce qui est d'autant plus
désirable qu'elle a une nombreuse famille, composée d'une dizaine
d'enfants.
Juillet
1888 -
Les orages. -
Un orage épouvantable
a éclaté dimanche soir sur les côtes normandes. Le tonnerre est tombé
un grand nombre de fois. Nous n'avons pas appris qu'il y ait eu
accident dé personnes, mais les dégâts matériels sont considérables.
A Foulognes, la foudre est tombée sur la maison d'un sieur Hippolyte Le
Guelinel, elle a traversé la cuisine en donnant une commotion très
violente aux personnes présentes
mais sans causer
d'accidents graves. Il y a deux ans, le. tonnerre était A Paris, l'orage s'est aussi fait sentir. Les pickpockets en ont profité pour enlever les porte-monnaie des personnes entassées dans les bureaux d'omnibus . En Angleterre, un orage a aussi lait des dégâts inestimables.
Juillet
1888 -
Les pluies. -
La persistance
des pluies sur notre
région porte un préjudice considérable à l'agriculture. Les foins sont
perdus, les blés ne mûrissent pas ou sont roulés.
Septembre 1890 - Mort subite. - Le sieur Doublet, 58 ans, cultivateur à Foulognes, sortait de la pharmacie James, à Balleroy, ou il venait de prendre des médicaments. Arrivé sur la place du Marché, il s'est affaissé tout à coup, il était mort, Le décès est attribué à une maladie de cœur dont le sieur Doublet souffrait depuis plusieurs années.
Mai 1900 - Les Saints de glace. - Les saints de glace, tant redoutés par les jardiniers, tombaient les 11, 12 et 13 mai. Ils se sont faits sentir par une recrudescence de froid, accompagné de tempête. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1900 - Coups et blessures. - Dimanche, à Foulognes (près Balleroy), le nommé Désiré Marie, 36 ans, s'est jeté, à la suite d'une discussion, sur le sieur Michel Levallois, 72 ans, lui a fait de graves blessures à la tête, lui a enfoncé deux côtes et complètement broyé le visage à coups de talon de soulier. Il l'aurait tué sans l'intervention de voisins. Marie a été arrêté. L'état de Levallois est désespéré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1901 - Raclée pas volée. - Un attentat à la pudeur a été commis sur la dame Jacques Quévanne, 25 ans, ménagère à Foulognes, par le nommé Michel Lepley, facteur des postes à Balleroy. Aux
cris poussés par celle-ci, son mari, qui était couché dans un cabinet
dépendant de son habitation, accourut et, saisissant la canne de
l'intrus, administra à ce dernier une maîtresse raclée dont il
pourra se souvenir. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1907 - Horrible mort. - Mercredi, le nommé
Levallois, vieillard de 77 ans, est tombé accidentellement dans son feu. Attiré
par ses cris et par l'odeur qui se dégageait, une voisine se porta à son
secours et le trouva le dos dans le feu, la tête appuyée au fond de la
cheminée. Le malheureux fut déshabillé et reçut des soins empressés, mais ses brûlures étaient trop graves. Il expira pendant la nuit, dans d'atroces souffrances.
Janvier
1907 - Vol
avec effraction.
-
Au cours de la nuit de dimanche à lundi, des malfaiteurs
restés jusqu'à présent inconnus se sont introduits dans la maison de M.
Novembre 1915 - La Cueillette des pommes. - Le ministre le l'instruction publique avait décidé, le mois dernier, que les enfants des écoles, dans nos vingt trois départements cidricoles, pourraient être mis, un jour par semaine, à la disposition des maires, pour participer à la cueillette des pommes. Afin de hâter cette récolte, particulièrement abondante cette année, et afin d'éviter la perte d'une véritable richesse nationale, le ministre de l'instruction publique vient l'envoyer des Instructions aux inspecteurs d'académie pour que, partout où le besoin s'en fera sentir, nos écoliers consacrent tous leurs après-midi à ce travail.
Décembre
1915 -
Le chagrin qui tue. -
Les époux Florin, à
Foulognes, canton de Caumont, furent avisés officiellement, ces jours
derniers, de la disparition de leur fils, soldat au front, dont, depuis
longtemps déjà, ils étaient sans nouvelles. Sous l'influence du
chagrin, le père Florin, 79 ans, partit, sans prévenir personne. On le
rechercha vainement pendant plusieurs jours. On vient enfin de
découvrir son cadavre dans un herbage. Il était mort d'épuisement.
Août 1916 - Le temps qu’il fait. - Inutile de parler de la chaleur, tout le monde la sent. Nous sommes dans la canicule, cela ne veut pas dire qu'il doit faire un temps de chien, mais tout bonnement que le soleil traverse en ce moment la constellation du Grand Chien dont Sirius (Invisible en ce moment, bien entendu) est l'étoile la plus brillante du ciel. Si la récolte des foins se fait admirablement, les herbages et prairies commencent à souffrir de la sécheresse, car il n'a pas plu depuis près d'un mois.
Août
1916 -
Arguments trop frappants.
- M.
Ledard,
âgé de 63 ans, cultivateur à Foulognes, ayant trouvé un cheval dans
son champ, l'avait mis au piquet en attendant qu'on
vint le réclamer. Un jeune domestique du comte de Beaurepaire, ayant
reconnu l'animal pour appartenir à son maître, pria M. Ledard de le lui
remettre. Celui-ci refusa de s'en dessaisir avant d'être indemnisé des
dégâts causés par le cheval, soit 20 fr. Peu après, M. de Beaurepaire
se présentait accompagné de deux domestiques. Une discussion s'éleva au
cours de laquelle un des domestiques frappa M. Ledard et le fit tomber. M.
de Beaurepaire s'oublia, lui aussi, à frapper M. Ledard. Plainte a été portée.
Avril
1919 -
Mort accidentelle. -
Le 11 avril, le nommé Marcelus Guillemet, 71 ans, journalier,
résidant à Castlllon, était occupé à démolir des masures pour le
compte de M. Victor Marie, propriétaire cultivateur à Foulognes. Un pan
de mur s'étant écroulé, Guillouet fut enseveli presque totalement et
écrasé. Il rendit le dérnier soupir presque aussitôt. (Source :
Le Moniteur
Janvier 1930 - Décès. - M. Edmond Ecolasse, maire de Foulognes, est décédé la semaine dernière, à l'âge de 66 ans. Ses obsèques ont eu lieu en présence d'une assistance nombreuse et recueillie, qui avait tenu à rendre les derniers devoirs à cet homme de bien qui administrait la commune depuis plus de 16 ans. Avant l'absoute, M, le curé de Foulognes en termes très émus exprima tous les regrets que lui causait la disparition du défunt avec lequel il avait toujours eu les rapports les plus cordiaux. Au
cimetière, son adjoint, M. Hue et M. Mathan, conseiller général du
canton, adressèrent le dernier adieu au bon administrateur que fut
toujours M. Edmond Ecolasse.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars 1930 - Un drame de la jalousie. - M. Evln, mutilé de guerre, facteur des postes à Balleroy, résidant à Foulognes, depuis un certain temps entretenait des relations avec la dame Denise, de mœurs plutôt légères, au passé laissant fort à désirer et qui poussait Evln à demander son changement afin qu'ils puissent partir ensemble. Quoi qu'avertie, Mme Evin ne voulait pas croire à l'infidélité de son mari, ayant confiance en Mme Denise, qui était son amie. Un jour, Mme Evin, rentrant plus tôt qu'on ne l'attendait, surprit les deux amants au logis familial, et une discussion éclata. Pendant ce temps le mari cherchait à fuir, mais il fut retenu par son bébé de 30 mois, pour lequel la mère réclamait une pension. Tout récemment encore, Evin rentra légèrement ivre, fit une cartouche, chargea son fusil, et dit à sa femme en la visant : « Tu vois, j'en ai assez de toi ! » Mais il comptait sans son beau-père qui, fort heureusement, encore alerte malgré ses 82 ans, saisit le fusil et tira sur son gendre, qui fut légèrement blessé à la tête. Rendu furieux, Evin saisit sa femme et son enfant, les terrassa et essaya de les étouffer pendant que son beau-père appelait au secours. Entendant ces appels et poussé part la femme Denise, Evin se rejeta sur celui-ci et une nouvelle lutte s'engagea entre les deux hommes. La dame Denise encourageait toujours le facteur, mais Mme Evin, saisissant un battoir, administra à sa rivale une sévère correction.
Le docteur Picot, mandé en toute hâte, donna les premiers soins à Mme Evin, à son enfant, dont l'état reste grave, ainsi qu'au père de Mme Evin. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1938 - Un octogénaire se suicide. - M. Louis Le fort, 83 ans, demeurant chez sa filleule, Mme Anne, propriétaire à Foulognes, s'est suicidé par pendaison dans une étable. Bien que marchant avec quelques difficultés, l'octogénaire était encore assez valide. D'un caractère aimable et souriant, il n'avait jamais manifesté l'intention de se suicider. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1948 - Une mauvaise journée. - Anticipant de deux jours sur la date de l'ouverture, Marcel Anne, 26 ans, ouvrier agricole à Foulognes, qui tirait un lièvre dans un herbage, a blessé une jument appartenant à un cultivateur de la localité, M. Désiré fleury. Le
nemrod s'est engagé à faire les frais de sa maladresse. Ce qui ne l'a
d'ailleurs pas empêché de récolter une contravention pour chasse en
temps prohibé. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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11. La Vie Normande - En route pour la ville | |||
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