1er Août 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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FOURCHES |
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Canton de Morteaux-Coulibœuf |
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* Les paroisses de St Martin et St Pierre du Regard font partie du Bourg de Condé-sur-Noireau. (Source : Archives Nationales)
Mars 1854 - Cour d'Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller Courtoise. Audience du 15. Le
nommé Cœuret, Louis Honoré, journalier, âgé de 32 ans, demeurant à
Fourches, est accusé d'avoir assassiné sa femme, Aimée Bernouy,
domestique chez M. Guirard, demeurant à Lisieux, et ensuite d'avoir
commis un vol dont cet assassinat devait lui faciliter les moyens (voir
notre numéro du 20 novembre dernier) Déclaré coupable, par le jury, Cœuret
a été condamne à la peine de mort.
(source Le Journal de Honfleur)
Août
1860 -
Loueries. -
Le Conseil général, a émis vœu de rendre obligatoires les
livrets des domestiques qui s'occupent des travaux de l'agriculture, ou
qui sont attachés à la personne et rende obligatoire l'inscription sur
le livret du denier à Dieu au moment même de l'acceptation des
conventions réciproques. Les vœux émis dans le but : 1°
De ne pas créer de nouvelles loueries dans le département du Calvados. 2°
De restreindre leur nombre, si c'est possible. 3°
Que le denier à Dieu soit absolu et non conditionnel. 4° Que les époques des loueries soient toutes fixées après le 15 septembre. Considérant que l'époque et le nombre des loueries n'est pas du ressort de l'administration.
Novembre 1863 - Par arrêtés des 5 et 6 novembre. - M. le préfet a nommé : Instituteur public à Varaville, M. Talvast, ancien instituteur public à Villiers-le-Sec, en remplacement de M. Maupas, décédé.
Mai
1866 -
La baleine de Fourches. -
Les commune de
Fourches et de Barou sont deux localités qui méritent une place
distinguée dans les annales légendaires de l'arrondissement
de Falaise. On
connaît généralement les aventures désopilantes des Côniâs de Barou.
Mais le fait capital de l'histoire de Fourches, l'apparition d'une baleine
ferrée dans les eaux da la Filaine, ayant reçu moins de
publicité, il nous appartient de l'enregistrer dans nos colonnes. Il
y a un certain nombre d'années, une bonne femme de Fourches, dont
l'habitation était située près de la Filaine, petite rivière qui
traverse cette commune, aperçut un matin, en ouvrant sa porte, à travers
le brouillard et au beau milieu de la rivière, un grand animal qui
paraissait remuer. Elle
appelle vivement sa voisine :
- Ah ! ma couseine, (les fourcherons sont presque tous
parents) venait ça tout de suite. Regardez, là loin dans l'iau, véyez-vous
c'te grande bête qui vient de notre côté, et qui marche sus quatre
pattes ? Je n'en sais pas tout à fait sûre, mes je crois ben que c'est
une baleine.
- Vous criez, ma couseine ? ça se pourrait ben, tout de
même... mais oui, vous avez raison, c'en est une, et une baleine ferrée. Or,
ce n'était rien moins qu'un roussin d'Arcadie. Depuis lors, dans tout le
voisinage, les ânes sont souvent désignés sous le nom de baleines de
Fourches.
Octobre
1867 -
Un accident. -
La semaine dernière, dans la commune de Fourches, un enfant de 20
mois, le nommé F. Narcisse, est tombé, par accident, à la renverse dans
une chaudière d'eau bouillante. Le malheureux petit enfant a eu les reins brûlés, et son état inspire de graves inquiétudes.
Mars 1872 - Le gel. - Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.
Avril 1872 - Mort accidentelle. - Lundi dernier, le sieur Moutier, boucher à Fourches, arrondissement de Falaise, ayant prêté son cheval et sa voiture, se rendit au marché de Saint-Pierre dans la voilure d'un ami. Mais au retour le cheval s'abattit près du pont de Jort, et le sieur Moutier fut si malheureusement lancé sur la sol, qu'il est mort le lendemain des suites de cette chute.
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil, conformément
au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre
sur le crédit de
Novembre
1888 -
Suicide. -
Dans
l'étang de la Roche, situé à Fresné-la-Mère, on a retiré le cadavre
du sieur Ferdinand Josselin, 44 ans, bonnetier à Fourches. De l'enquête,
il résulte que ce malheureux s'est donné volontairement la mort. Depuis
le décès de sa femme, il ne travaillait plus, se livrait à
l'intempérance et se trouvait dans de très mauvaises affaires.
Juin 1895 - Accidents de voitures. - La semaine dernière, la dame Hébert, femme de l'adjoint de Fourches, arrondissement de Falaise, rentrait chez elle avec une voiture chargée de fourrage sur laquelle elle était montée. A un moment, un cahot se produisit, Mme Hébert perdit l'équilibre et tomba à la renverse, la tête la première. Dans sa chute elle s'est fait de si graves blessures qu'elle est décédée le lendemain matin. (source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1895 - Accidents mortels. - La semaine dernière, M. Lebrethon, cultivateur à Fourches, envoyait deux de ses domestiques à Ammeville, pour chercher des pommes. Dans l'après-midi, les deux hommes revenaient montés sur les sacs de pommes. A environ 600 mètres de l'église ce Grandmesnil, l'un des hommes, Clément Bordel, fit remarquer à son camarade deux mendiants qu'ils venaient de croiser. Celui-ci se retourna pour les regarder. A ce moment, il entendit Bordel qui criait : « Je suis mort ». Le malheureux venait de tomber entre la roue et la banne de la voiture, il se releva seul, cependant, et son camarade lui aida à remonter en voiture. Le malheureux, qui se plaignait de vives douleurs internes, est décédé des suites de cet accident. Il avait 20 ans. — La semaine dernière, le jeune Joseph Lebourgeois, 10 ans et demi, demeurant à Falaise, quartier Saint-Adrien, jouait près d'un pressoir à meule, tourné par un cheval. Le malheureux enfant tomba près du cheval et eut la poitrine serrée entre le mur et le sommier de la meule. Le médecin a constaté qu'un poumon avait été écrasé, et est mort de cette blessure. Comme il devait faire la première communion cette année, le pauvre petit a demandé à communier avant de mourir. (source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1897 - La rage. - La chienne du sieur Raux, cafetier, et le chien du sieur Martin journalier à Lisieux, ont été abattus et reconnus enragés. — Le chien du sieur Désiré Vicquelin, cultivateur à Genneville, ayant été aperçu mordant les barres de fer d'une barrière, a été abattu et reconnu atteint de la rage. — Un chat hydrophobe a été abattu à la maison d'école de Fourches. Heureusement, aucun élève n'avait été mordu par l'animal. (source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 -
Mesures
contre la rage. -
Un
nouvel
arrêté préfectoral prescrit que, jusqu'au 1e février 1897,
tous les chiens circulant sur la voie publique seront muselés
solidement ou tenus en laisse, à l'exception seulement des chiens de
berger ou de bouvier et des chiens de chasse. (source : Le Bonhomme
Janvier 1897 - Le tirage au sort. - L'examen des tableaux de recensement de la classe 1896 et le tirage au sort commenceront le 18 janvier 1897. (source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Le temps probable. -
Le
temps assez chaud et couvert ou pluvieux du 12 au 13 mai se rafraîchit
ensuite !e 14, puis il se réchauffe rapidement, ce qui rend probables des
orages le 15, ensuite, après s'être rafraîchi un instant, le temps
redevient chaud, couvert ou pluvieux et venteux du 16 au 17 et surtout ce
dernier jour, refroidissement le 18, enfin le temps devient de nouveau
chaud, ce qui amène des orages probablement violents le 19 mai.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1901 - Enterré vivant.
- Lundi matin, M. Lelanquetin s'était rendu à Fourches, pour
réparer la pompe installée sur un puits dans la cour de M. Léopold
Longuet, cultivateur. Vers
2 heures de l'après-midi, M. Lelanquetin disposa pour son travail à
l'orifice du puits, une échelle de cinq à six mètres de longueur. Il
passa dans les barreaux de l'échelle une solive qu'il plaça en travers
du puits, et s'est sur l'échelle ainsi suspendue qu'il s'installa pour
faire une soudure au tuyaux de la pompe. Tout en travaillant, M.
Lelanquetin causé avec la mère de M. Longuet, qui était restée seule
à la ferme, ses autres habitants s'étant rendus aux champs. Un
peu avant 3 heures, Mme Longuet étant rentrée dans la maison, entendit
un bruit sourd auquel elle ne porta pas une grande attention, mais en
sortant elle n'aperçut plus Lelanquetin ni le haut de l'échelle
sur laquelle il travaillait. S'approchant du puits, elle constata avec
frayeur qu'il s'était éboulé, ensevelissant le malheureux ouvrier. Au
dessus de l'amas des pierres éboulées, on apercevait plus que le bout de
l'échelle. Mme Longuet s'empressa d'appeler au secours, et les voisins
accoururent. Les plus grands efforts furent tentés pour dégager le
malheureux ouvrier. Malheureusement ils devaient demeurer stériles. Vers
7 heures du matin, le lendemain, après avoir déplacé une très
grosse pierre, les ouvriers aperçurent la tête du malheureux Lelanquetin.
Depuis une heure ils ne travaillaient qu'avec de grandes précautions, ne
se servant plus que de leurs mains pour enlever les pierres. Ils
espéraient malgré tout, trouver le malheureux blessé, mais respirant
encore. Ils enveloppèrent le corps dans un drap et c'est ainsi que le
pauvre Lelanquetin fut arraché à la tombe qui l'avait enseveli vivant. Transporté dans une maison voisine, il fut examiné par le médecin de Necy, qui constata à l'arrière de la tête une large plaie qui a dû provoquer la mort immédiate.
Janvier 1904 - Pour embéter sa femme. - Un mari rancunier, c'est le sieur Fourquemin, 27 ans, marchand fromager à Fourches, près Morteaux-Coulibœuf. Sa femme l'a lâché. Elle est domestique chez M. Cantrel, pharmacien à Lisieux. L'autre
jour, Fourquemin est venu voir sa moitié et la supplier de le compléter
encore, mais il a été repoussé avec perte et fracas. Furieux de sa
déconvenue, Fourquemin a résolu de se faire arrêter pour embêter sa
femme et il s'est mis à jeter des cailloux dans les lanternes à gaz. On
l'a coffré aussitôt, il en a été enchanté et sa rancune ne lui a valu
que 50 fr. d'amende avec sursis. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février 1908 - Mort accidentelle. - M. Morel Clément, âgé de 47 ans, propriétaire du moulin édifié en pleine agglomération sur le bord du cours d'eau " la Filaine ", qui traverse cette commune, s'est fait broyer dans les engrenages placés dans le sous-sol du moulin. On ignore comment ce terrible accident s'est produit.
Septembre 1917 - Vols et vagabondage. - Le nommé Désiré Mary, qui ne se livre plus à aucun travail depuis 18 mois, a soustrait chez M. Lehongre, propriétaire à Fourches, divers linges mis à sécher sur une haie, et un morceau de bœuf pesant 2 kilos dans le garde-manger. Il a avoué les faits.
Septembre
1920 -
Mortel accident de bicyclette.
- Les
deux fils de M. Morel, instituteur à Fourches, canton de
Morteaux-Coulibeuf, revenait à bicyclette de Bavent où leur père vient
d'être nommé. L'aîné, âgé de 15 1/2, vit une vache lui barrer le
chemin. Il freina brusquement, mais ne put- éviter l'animal. Le pauvre
entant tomba et se brisa
le crane. Le plus jeune a culbuté par dessus son frère sans se faire de
mal. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1924
- Bénédiction d’une
statue.
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Le dimanche
premier Juin,
bénédiction d'une
statue
de la Sœur
Thérèse. Vêpres
à 3 heures,
bénédiction de
la statue
par M.
le chanoine,
cantique, sermon
par M.
l'abbé Bailleul :
M. Thomas,
curé-doyen de
Morteaux-Coulibœuf : cantate
à la Bienheureuse;
salut en
musique.
Juin
1928 -
La chasse au gros gibier. -
M. Georges Fournier, propriétaire à Fourches, canton de
Morteaux-Couliboeuf, avait mis du bétail dans un herbage, à
Saint-Nicolas-de-Vignats. Peu après, il découvrait un de ses bœufs
étranglé par un collet en fil de fer attaché à un peuplier. Croyant à
la malveillance, M. Fournier a porté plainte.
Août 1939 - Légion d’Honneur. – M. Alfred Thomas, le distingué maire d'Ouistreham-Riva-Bella a été promu officier de la Légion d'honneur à titre exceptionnel. Dans la promotion des maires comptant plus de trente ans de fonctions que vient de publier le « Journal Officiel », nous relevons les noms de MM. Henry, maire de Cristot ; Lecourt, maire de Fourches, et Boucherot maire de Saint-Pair-du-Mont, nommés chevaliers. Dans celle des Sapeurs-Pompiers, figure M. Baudry, capitaine commandant la Compagnie de Honfleur. A tous nous adressons nos plus vives félicitations. (Source : Le Moniteur du Calvados) |
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FOURCHES (Calvados) - Vue Générale |
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