1er Mai 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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FOURNEAUX - LE VAL 

Canton de Falaise

Les habitants de la commune de Fourneaux sont nommé les ...


Novembre 1789   -   Les limites respectives desdits départements sont les paroisses.   -   Il a été définitivement arrêter entre Messieurs les députés du département de Caen et d'Alençon que les limites respectives desdits départements sont les paroisses dont le détail suit, lesquelles feront partie du département de Caen :  Le Petit et le grand Treiuttemer (Truttemer-le-Grand) ; Bernière (Bernières-le-Patry) ; Ruilly (Rully) ; Vassi (Vassy) ; St Germain du Crissous (St Germain du Crioult) ; Condé-sur-Noireau ; St Christophe ; Ouilly ; Les Esles Bardel (Les Iles Bardel) ; Fourneaux ; Cordey (Corday) ; Vignards (Vignats) ; Fourche (Fourches) ; le Marais ; la Chapelle Chouquet (la Chapelle Souquet) ; Grandmenil (Grandmesnil) ; Garnetot ; St Geneviève ;  St Germain de Mongommery (St Germain de Montgommery) ; et la Halle Bourdière (commune de familly) de sorte qu’au delà desdites paroisses du côté du département d’Alençon, celui de Caen ne pourra réclamer aucune partie du territoire, mais il est entendu que les deux regards font partie de celui de Caen. Fait et arrêté ledit jour et an. Signé le Cte Louis de Vassy et Belzais de Courmenil.

*  Les paroisses de St Martin et St Pierre du Regard font partie du Bourg de Condé-sur-Noireau. (Source : Archives Nationales)

 

Juin 1860   -   Les orages.   -   Les orages qui ont éclaté le 5 et 7 juin courant sur les communes de Noron, Saint-Martin-de-Mieux, Martigny, Fourneaux, Pierrepont, Rapilly, Ouilly-le-Basset, les Îles-Bardels, Fresné-la-Mère, Pertheville et Beaumais,  ont causé aux colzas des dégât qui, quoique peu appréciables en ce moment, paraissent être assez consid érables.

Ces colzas heureusement étaient tous ou en majeure partie assurés. Quant aux autres récoltes, elles ne paraissent pas avoir souffert. (Le journal de Falaise)

 

Juin 1861   -   Par arrêté.   -   Par arrêté de M. le préfet du Calvados, en date du 14 juin :

-   Mlle Lair, actuellement sous-maîtresse de pension à Caen, est chargée à titre provisoire de la direction de l'école publique de Fourneaux.

Mlle Collin, anciennement institutrice à Chelles (Seine-et- Marne), est nommée institutrice suppléante de 2e classe à Deauville. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Avril 1880  -  Incendie.  -  Jeudi, à Fourneaux, un incendie s'est manifesté dans le grenier de la maison occupée, par le nommé Emile Caligny. 3 000 Kilogr. de foin qui étaient déposés dans ce grenier ont jeté brûlés. La perte, pour le bâtiment, et pour le fourrage, est évaluée à 1 200 fr. 

 

Novembre 1888  -  Tout est bien qui finit de même.  -  M. Édouard Debons, propriétaire à Fourneaux, près Falaise, qu'on pourrait bien surnommer l'Étourneau du conjungo tant il est versatile dans ses opinions sur madame son épouse, avait fait insérer dans la lanterne falaisienne un article « informant le public qu'il ne répondait pas des dettes que sa femme, née Langevin, pourrait contracter.»

Huit jours après, M. l'Étourneau déclarait, dans le même journal, que sa femme n'avait jamais contracté aucune dette et qu'il n'avait rien autre chose à lui reprocher « qu'une volonté d'acier et une nervosité poussée aux limites extrêmes. » 

Conclusion : Monsieur a fait des excuses à madame, et celle-ci a consenti à pardonner, à condition que son mari ne recommencerait pas. Il a promis et tout est fini.  

 

Juillet 1891  -  Une voiture culbutée.  -  Les deux petites filles du sieur Émile Caligny, charron à Fourneaux , qui avaient fait leur première communion la veille, reconduisaient, accompagnées de leur mère et de leur frère, une parente, venue de Paris pour assister à la cérémonie. 

Le chemin vicinal remontant vers l'église, dans lequel venait de s'engager la voiture, surplombe en ce point de plusieurs mètres la grande route et n'est qu'incomplètement protégé par une palissade. Le cheval prit peur et se mit à reculer. Malgré les efforts du fils Caligny qui le conduisait, l’animal amena la voiture jusqu'au bord du précipice où elle culbuta. 

Le conducteur et une des petites filles eurent le temps de sauter de la voiture sans se faire aucun mal. Les autres personnes furent projetées sur la grande route où la voiture et le cheval vinrent s'abattre. On s'empressa autour des victimes qui s'étaient évanouies. Par un hasard providentiel, aucune d'elles n'avait reçu de blessures graves.

 

Septembre 1896  -  Vol d’un bœuf.   -  Un bœuf a été volé au préjudice du sieur Cauvigny, dans un herbage, sur la petite route de Fourneaux-aux-Loges, près Falaise, par des malfaiteurs restés inconnus. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1897  -  Vol d’un bœuf.  -  Un bœuf de 260 fr. a été volé au sieur Oriot, cultivateur à Mesnil-Hermey, dans un herbage situé entre Fourneaux et les Loges-Saulces. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1897  -  Mesures contre la rage.  -  Un nouvel arrêté préfectoral prescrit que, jusqu'au 1e février 1897, tous les chiens circulant sur la voie publique seront muselés solidement ou tenus en laisse, à l'exception seulement des chiens de berger ou de bouvier et des chiens de chasse. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1897  -  Le tirage au sort.  -  L'examen des tableaux de recensement de la classe 1896 et le tirage au sort commenceront le 18 janvier 1897. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1897  -  Vol d’un bœuf.  -   On a volé, la nuit, dans un herbage, un bœuf de 400 fr. au sieur Aimé Cauvigny, cultivateur à Fourneaux, près Falaise. L'animal a été retrouvé à Briouze, chez un boucher qui l'avait acheté 370 fr. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1897  -  Les voleurs de bestiaux.  -  Le 29 août et le 6 septembre dernier, deux bœufs étaient volés au sieur Cauvigny, à Fourneaux, près Falaise, et vendus au sieur Macé, boucher à Briouze. Une enquête, longue et minutieuse, fit enfin soupçonner de ces vols Léon Philie dit Sans-Gêne, 41 ans, couvreur à Martigny. Mis en présence de celui-ci, le sieur Macé n'hésita pas à le reconnaître pour son vendeur, Philie du alors avouer ces deux vols et dénonça comme son complice Alphonse Maligne, 54 ans, journalier aux Loges-Saulces. 

Mais ce dernier déclare n'avoir, participé qu'au premier vol en aidant à sortir le bœuf de l'herbage. Philie, auquel on reproche encore d'avoir volé un bœuf au sieur Oriot, aux Loges-Saulces, a une très mauvaise réputation. Aussi le tribunal de Falaise l'a-t-il, condamné à deux ans de prison. Maligne s'en tire avec quatre mois. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1899  -  Incendies.   -  D'un appartement au sieur Roger, à Falaise. Pertes, 500 fr. Assuré.

  De 6O à 70 hectares de vignons à divers propriétaires, à Fourneaux.

  De 25 000 bourrées de vignons au sieur Leboucher, à Martigny.

  A Sept-Vents, d'un immeuble au sieur Nigaud et occupé par les époux Guerrier. Pertes pour le propriétaire, assuré, 4 000 fr. ; 500 fr. pour les locataires.

  D'une baraque en bois et d'une salle verte au sieur Edeline, à Caen.

  D'un bâtiment à la dame Devale, à Sallenelles. Pertes, 6 000 fr. Assuré.

  De 15 mètres de bâtiments à usage d'écuries et de remises au sieur Duval, à Littry. Pertes, 10 000 fr. Assuré. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   Mort accidentelle.   -   Le sieur Lamoureux,  éclusier, démolissait un vieux moulin, situé sur la route de Vire à Fourneaux, lorsqu'il a été pris sous un éboulement qui le tua net. 

Il était âgé de 46 ans et père de cinq enfants en bas-âge. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Le feu du ciel.   -    Pendant l'orage qui s'est abattu sur Falaise et les environs, le tonnerre est tombé en pas mal d'endroits.

A Fourneaux, un bœuf appartenant à M. Panard a été tué net. Mais c'est à Aubigny que l'accident le plus grave s'est produit : un énorme tas de paille a pris feu et 2 500 bottes d'orge et d'avoine non battues ont été brûlées. Ce grain appartenait à M. Alain, boucher, et n'était pas assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1916  -  Accident de travail.   -  Pendant qu'on battait à la machine, chez Mme Heuzé, à Fourneaux, canton de Falaise, le volant du moteur éclata. Un des domestiques, M.  Louis Duval, 43 ans, fut grièvement blessé à la figure par des fragments, il lui faudra un mois de soins.

 

Juillet 1918  -  A la Cour d’Assises  -  Un jeune incendiaire.  -   Le jeune Lainé, âgé de 16 ans et demi, domestique de ferme, est accusé d'incendie volontaire. Entré au service de M. Oriot, cultivateur et maire d'Acqueville, le 16 octobre 1917, il n'avait reçu de ses parents, vivant en concubinage, que de tristes exemples.

Il conçut du ressentiment contre son patron, auquel il reprochait de le surveiller et d'avoir fourni des renseignements sur son compte, au cours de l'instance en déchéance de la puissance paternelle intentée à ses parents.

Le 30 décembre 1917, vers 5 heures et demie du matin, Laine mit volontairement le feu, à l'aide d'une bougie, à un paletot accroché à la porte de sa chambre. Il s'assura que le feu prenait bien et que les flammes allaient se communiquer à l'immeuble, puis, laissant l'incendie se propager, il alla rejoindre à l'étable la servante et la demoiselle Oriot.

Quand celle-ci, apercevant la fumée dans un corridor, donna l'alarme, l'accusé ne bougea point. Les secours apportés immédiatement permirent de conjurer le sinistre et d'éviter l'incendie de la maison d'habitation.

Toutefois, le panneau supérieur de la porte de la chambre de Lainé fut brûlé, ainsi qu'un pardessus, deux blouses, une veste, quatre parapluies et un grand tapis. Le sieur Oriot a évalué à 1 120 francs le préjudice causé aux objets mobiliers. La compagnie d'assurances l'a désintéressé.

Lainé nia d'abord être l'auteur eu crime, puis il avoua l'avoir commis pour « se faire foutre à la porte » selon son expression.

Quelques jours plus tard, il quitta furtivement son patron et, après avoir vagabondé, Il se plaça à Fourneaux, chez la dame veuve Heuzé, cultivatrice.

Le 24 mars 1918, en allant dans les champs soigner les bestiaux. Lainé qui, d’après ses aveux, avait arrêté, le matin même, le projet de faire « flamber la montagne », mettait le feu à des taillis d'ajoncs et de jeunes arbres au bord du bois de la dame Heuzé, en enflammant à l'aide d'allumettes, dont il s'était muni, une demi botte de foin qu'il disposa au pied d'un jeune chêne. Puis il pénétra dans le bois et, 25 mètres plus loin, il alluma de la même manière un second foyer. L’incendie, qui s'étendit sur deux hectares de bois, bruyères et ajoncs, appartenant à Mme veuve Heuzé et aux sieurs Duval, Faisant et Sorel, allait atteindre les maisons du bourg lorsque le sinistre put être conjuré.

A son retour, Lainé s'arrêta, contemplant le feu et refusa, malgré la demande de la dame Cauvigny, qui l'avait rencontré, d'aller chercher du secours. Les dégâts ont été évalués à une centaine de francs par le propriétaire. Outre les taillis et les ajoncs, une clôture et de l'herbe ont été détruits par l’incendie.

L'accusé a avoué avoir mis le feu par malveillance et pour se procurer une distraction.

Tous les renseignements recueillis sur son compte font connaître qu'il jouit de la plénitude de ses facultés intellectuelles, mais sournois et animé des plus mauvais instincts, il est considéré comme « capable de tout ». Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Falaise, le 7 juin 1918, à 15 jours de prison avec sursis, pour vol de volailles, d'eau-de-vie et d'instruments aratoires et d'abus de confiance commis au préjudice de ses anciens patrons.

M. Lecouffe, avocat général, réclame une condamnation contre le jeune criminel, qui dit-il, a agi avec un complet discernement et une intention mauvaise certaine. Me Bourlier présente la défense du jeune incendiaire.
Nous donnerons le verdict demain.

Nous avons exposé à nos lecteurs dans notre numéro d'hier les faits reprochés à Lainé.

Laine a été acquitté comme ayant agi sans discernement et envoyé dans une maison de correction jusqu'à sa majorité.

 

Juillet 1921  -   Tragiques querelles de ménage.   -  M. Albert Jouenne, 37 ans, cultivateur à Fourneaux, canton de Falaise, à la suite d'une discussion avec sa femme, à saisi un revolver et l'a blessée au sein gauche. La pauvre femme a été transportée à l'hôpital de Falaise, et son meurtrier envoyé à la maison d'arrêt.   (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1921  -   Tentative de meurtre.   -   Albert Jouenne, 37 ans, cultivateur à Fourneaux, canton de Falaise, est accusé de tentative de meurtre contre sa femme, âgée de 29 ans. Par suite d'infirmités, cette dernière fait ses besoins au lit.  Un soir que Jouenne rentrait vers 11 heures, il pria sa femme, qui ne dormait pas, de se lever pour uriner. Devant son refus persistant Jouenne se mit en colère et prenant un revolver fit feu sur sa femme, qui fut grièvement blessée à la main.

Les renseignements recueillis sur l'accusé sont bons. Il a fait campagne et est titulaire de la Croix de guerre. La Cour condamne Jouenne à 5 ans de réclusion. -- Défenseur : Me  Le Coq.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1923   -   Sous la tempête.  -   On croyait jusqu'ici que les cyclones ne sévissaient que dans les pays lointains, aux Antilles, au Japon, au diable. Il faut en déchanter, nous en avons aussi. Une tornade d'une incroyable puissance a passé mardi sur Falaise et la région, arrachant les arbres enlevant, les hangars et les cheminées, brisant les toitures, endettant les récoltes et faisant s'envoler les mulons. Les dégâts sont énormes. Des arbres de quatre mètres de tour ont été brisés comme fétus de paille.

A Martigny, Noron, des maisons sont endommagées. A Falaise même, l'église Trinité a été découverte, on la croirait bombardée, la croix du clocher de l'Hôtel-Dieu a été tordue, le coq arraché, Les toits de la Mairie et de la Gendarmerie sont à jour. Dans les promenades et, au Jardin public, la tempête a tout, bouleversé.

Aux Fourneaux, aux Loges, à Martigny, les ravages sont terribles.

Toutes communications ont été interrompues. La région de Lisieux a été aussi très éprouvée. A Marolles, il y a eu 700 pommiers d'arrachée et quantité de toitures enlevées. L'ouragan a duré 3 minutes.

— En Bretagne et sur l'Atlantique, la tempête a fait rage. Il y a des naufrages et des morts. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1937  -  Aménagement d’un carrefour dangereux.  -  Par arrêté préfectoral du 8 décembre 1937, une enquête est ouverte, dans la commune de Fourneaux-le-Val, sur le projet de rectification d'un croisement, sur le chemin de grande communication n° 44. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1947  -  Une brute.  -  Les gendarmes recherche un individu qui a mutilé à coup de serpe la queue d’une vache appartenant à M. de Jersey, de Fourneaux-le-Val. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948   -   Des bois flambent.   -   Le feu s'est déclaré dans les bois de l'Abbaye, à Villers-Canivet, détruisant plusieurs hectares de taillis et de vignons. Après trois heures d'efforts, les pompiers de Falaise se sont rendus maîtres du sinistre.

Un autre incendie à ravagé à Fourneaux-le-Val, un hectare de taillis dans les bois appartenant à M. Thomé de Beaumais, et à Mme Daulne, de Fourneaux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   L'dreit d'passage.   -   Mme veuve Guillemin de Fourneaux-le-Val, possède un droit de passage le long d'un herbage appartenant à M. Émile Daguin, cultivateur à Mesnil-Vin.

Celui-ci avait clos sa propriété avec des piquets et des fils de ronce artificielle. Quoique cette clôture ait bien été placée sur le terrain de M. Daguin, Mme Vve Guillemin l’a enlevée sous prétexte qu'elle la gênait. Le cultivateur à porté plainte. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1949   -   A la santé du patron.   -   André L…..., 16 ans, employé chez M. Lepont, à Fourneaux- le-Val, a dérobé 2 000 francs dans le portefeuille de son employeur. L'argent lui a servi à régaler des amis de rencontre et à s'offrir tabac et cigarettes. ( Le Bonhomme Libre )

EN NORMANDIE  -  Distillerie de cidre

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