1er Mai 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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FOURNEAUX - LE VAL |
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Canton de Falaise |
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* Les paroisses de St Martin et St Pierre du Regard font partie du Bourg de Condé-sur-Noireau. (Source : Archives Nationales)
Juin
1860 - Les orages.
- Les
orages qui ont éclaté le 5 et 7 juin courant sur les communes de Noron,
Saint-Martin-de-Mieux, Martigny, Fourneaux, Pierrepont,
Rapilly, Ouilly-le-Basset, les Îles-Bardels, Fresné-la-Mère,
Pertheville et Beaumais, ont causé aux colzas des dégât qui,
quoique peu appréciables en ce moment, paraissent être assez consid Ces colzas heureusement étaient tous ou en majeure partie assurés. Quant aux autres récoltes, elles ne paraissent pas avoir souffert. (Le journal de Falaise)
Juin 1861 - Par arrêté. - Par arrêté de M. le préfet du Calvados, en date du 14 juin : - Mlle Lair, actuellement sous-maîtresse de pension à Caen, est chargée à titre provisoire de la direction de l'école publique de Fourneaux. Mlle
Collin, anciennement institutrice à Chelles (Seine-et- Marne), est nommée
institutrice suppléante de 2e classe à Deauville. ( L’Ordre
et la Liberté )
Avril 1880 - Incendie. - Jeudi, à Fourneaux, un incendie s'est manifesté dans le grenier de la maison occupée, par le nommé Emile Caligny. 3 000 Kilogr. de foin qui étaient déposés dans ce grenier ont jeté brûlés. La perte, pour le bâtiment, et pour le fourrage, est évaluée à 1 200 fr.
Novembre 1888 - Tout est bien qui finit de même. - M. Édouard Debons, propriétaire à Fourneaux, près Falaise, qu'on pourrait bien surnommer l'Étourneau du conjungo tant il est versatile dans ses opinions sur madame son épouse, avait fait insérer dans la lanterne falaisienne un article « informant le public qu'il ne répondait pas des dettes que sa femme, née Langevin, pourrait contracter.»
Conclusion
: Monsieur a fait des excuses à madame, et celle-ci a consenti à
pardonner, à condition que son mari ne recommencerait pas. Il a promis et
tout est fini.
Juillet 1891 - Une voiture culbutée. - Les deux petites filles du sieur Émile Caligny, charron à Fourneaux , qui avaient fait leur première communion la veille, reconduisaient, accompagnées de leur mère et de leur frère, une parente, venue de Paris pour assister à la cérémonie. Le chemin vicinal remontant vers l'église, dans lequel venait de s'engager la voiture, surplombe en ce point de plusieurs mètres la grande route et n'est qu'incomplètement protégé par une palissade. Le cheval prit peur et se mit à reculer. Malgré les efforts du fils Caligny qui le conduisait, l’animal amena la voiture jusqu'au bord du précipice où elle culbuta. Le
conducteur et une des petites filles eurent le temps de sauter de la
voiture sans se faire aucun mal. Les autres personnes furent projetées
sur la grande route où la voiture et le cheval vinrent s'abattre. On
s'empressa autour des victimes qui s'étaient évanouies. Par un hasard
providentiel, aucune d'elles n'avait reçu de blessures graves.
Septembre 1896 - Vol d’un bœuf. - Un bœuf a été volé au préjudice du sieur Cauvigny, dans un herbage, sur la petite route de Fourneaux-aux-Loges, près Falaise, par des malfaiteurs restés inconnus. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1897 - Vol d’un bœuf. - Un bœuf de 260 fr. a été volé au sieur Oriot, cultivateur à Mesnil-Hermey, dans un herbage situé entre Fourneaux et les Loges-Saulces. (source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1897 - Mesures contre la rage. - Un nouvel arrêté préfectoral prescrit que, jusqu'au 1e février 1897, tous les chiens circulant sur la voie publique seront muselés solidement ou tenus en laisse, à l'exception seulement des chiens de berger ou de bouvier et des chiens de chasse. (source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1897 - Le tirage au sort. - L'examen des tableaux de recensement de la classe 1896 et le tirage au sort commenceront le 18 janvier 1897. (source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1897 -
Vol d’un bœuf. -
On a
volé, la nuit,
dans un herbage, un bœuf de 400 fr. au sieur Aimé Cauvigny, cultivateur
à Fourneaux, près Falaise. L'animal a été retrouvé à Briouze, chez
un boucher qui l'avait acheté 370 fr. (source : Le Bonhomme
Décembre 1897 - Les voleurs de bestiaux. - Le 29 août et le 6 septembre dernier, deux bœufs étaient volés au sieur Cauvigny, à Fourneaux, près Falaise, et vendus au sieur Macé, boucher à Briouze. Une enquête, longue et minutieuse, fit enfin soupçonner de ces vols Léon Philie dit Sans-Gêne, 41 ans, couvreur à Martigny. Mis en présence de celui-ci, le sieur Macé n'hésita pas à le reconnaître pour son vendeur, Philie du alors avouer ces deux vols et dénonça comme son complice Alphonse Maligne, 54 ans, journalier aux Loges-Saulces. Mais ce dernier déclare n'avoir, participé qu'au premier vol en aidant à sortir le bœuf de l'herbage. Philie, auquel on reproche encore d'avoir volé un bœuf au sieur Oriot, aux Loges-Saulces, a une très mauvaise réputation. Aussi le tribunal de Falaise l'a-t-il, condamné à deux ans de prison. Maligne s'en tire avec quatre mois. (source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Incendies. - D'un appartement au sieur Roger, à Falaise. Pertes, 500 fr.
Assuré. —
De 6O à 70 hectares de vignons à divers propriétaires, à
Fourneaux. —
De 25 000 bourrées de vignons au sieur Leboucher, à Martigny. —
A Sept-Vents, d'un immeuble au sieur Nigaud et occupé par les
époux Guerrier. Pertes pour le propriétaire, assuré, 4 000 fr. ; 500
fr. pour les locataires. —
D'une baraque en bois et d'une salle verte au sieur Edeline, à
Caen. —
D'un bâtiment à la dame Devale, à Sallenelles. Pertes, 6 000 fr.
Assuré. — De 15 mètres de bâtiments à usage d'écuries et de remises au sieur Duval, à Littry. Pertes, 10 000 fr. Assuré. (source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1903 - Mort accidentelle. - Le sieur Lamoureux, éclusier, démolissait un vieux moulin, situé sur la route de Vire à Fourneaux, lorsqu'il a été pris sous un éboulement qui le tua net. Il était âgé de 46 ans et père de cinq enfants en bas-âge. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1903 - Le feu du ciel. - Pendant l'orage qui s'est abattu sur Falaise et les environs, le tonnerre est tombé en pas mal d'endroits. A
Fourneaux, un bœuf appartenant à M. Panard a été tué net. Mais c'est
à Aubigny que l'accident le plus grave s'est produit : un énorme tas de
paille a pris feu et 2 500 bottes d'orge et d'avoine non battues ont été
brûlées. Ce grain appartenait à M. Alain, boucher, et n'était pas
assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1916 - Accident de
travail. -
Pendant
qu'on battait à la machine, chez Mme Heuzé, à Fourneaux, canton de
Falaise, le volant du moteur éclata. Un des domestiques, M. Louis
Duval, 43 ans, fut grièvement blessé à la figure par des
fragments, il lui faudra un mois
Juillet
1918 - A la Cour d’Assises
- Un jeune incendiaire.
- Le
jeune Lainé,
âgé de
16 ans
et demi,
domestique
de ferme,
est accusé
d'incendie
volontaire.
Entré
au service
de M.
Oriot,
cultivateur
et maire
d'Acqueville,
le 16
octobre
1917, il
n'avait
reçu de
ses parents,
vivant
en concubinage,
que de
tristes
exemples.
Il
conçut
du ressentiment
contre
son patron,
auquel
il reprochait
de le
surveiller
et d'avoir
fourni
des renseignements
sur son
compte,
au cours
de l'instance
en déchéance
de
la
puissance
paternelle
intentée
à ses
parents. Le
30 décembre
1917, vers
5 heures
et demie
du matin,
Laine mit
volontairement
le feu,
à l'aide
d'une bougie,
à un
paletot
accroché
à la
porte de
sa chambre.
Il s'assura
que le
feu prenait
bien et
que les
flammes
allaient
se communiquer
à l'immeuble,
puis, laissant
l'incendie
se propager,
il alla
rejoindre
à l'étable
la servante
et la
demoiselle
Oriot.
Quand
celle-ci,
apercevant
la fumée
dans un
corridor,
donna l'alarme,
l'accusé
ne bougea
point.
Les secours
apportés
immédiatement
permirent
de conjurer
le sinistre
et d'éviter
l'incendie
de la
maison
d'habitation.
Toutefois,
le panneau
supérieur
de la
porte de
la chambre
de Lainé
fut brûlé,
ainsi qu'un
pardessus,
deux blouses,
une veste,
quatre
parapluies
et un
grand tapis.
Le sieur
Oriot a
évalué
à 1 120
francs
le préjudice
causé
aux objets
mobiliers.
La compagnie
d'assurances
l'a désintéressé.
Lainé
nia d'abord
être l'auteur
eu crime,
puis il
avoua l'avoir
commis
pour «
se faire
foutre
à la porte »
selon son
expression.
Quelques
jours plus
tard, il
quitta
furtivement
son patron
et, après
avoir vagabondé,
Il se
plaça
à Fourneaux,
chez la
dame veuve
Heuzé,
cultivatrice.
Le
24 mars
1918, en
allant
dans les
champs
soigner
les bestiaux.
Lainé
qui, d’après
ses aveux,
avait arrêté,
le matin
même,
le projet
de faire
« flamber
la montagne »,
mettait
le feu
à des
taillis
d'ajoncs
et de
jeunes
arbres
au bord
du bois
de la
dame Heuzé,
en enflammant
à l'aide
d'allumettes,
dont il
s'était
muni, une
demi botte
de foin
qu'il disposa
au pied
d'un jeune
chêne.
Puis il
pénétra
dans le
bois et,
25 mètres
plus loin,
il alluma
de la
même manière
un second
foyer.
L’incendie,
qui s'étendit
sur deux
hectares
de bois,
bruyères
et ajoncs,
appartenant
à Mme
veuve Heuzé
et aux
sieurs
Duval,
Faisant
et Sorel,
allait
atteindre
les maisons
du bourg
lorsque
le sinistre
put être
conjuré. A
son retour,
Lainé
s'arrêta,
contemplant
le feu
et refusa,
malgré
la demande
de la
dame Cauvigny,
qui l'avait
rencontré,
d'aller
chercher
du secours.
Les dégâts
ont été
évalués
à une
centaine
de francs
par le
propriétaire. Outre
les taillis
et les
ajoncs,
une clôture
et de
l'herbe
ont été
détruits
par l’incendie. L'accusé
a avoué
avoir mis
le feu
par malveillance
et pour
se procurer
une distraction. Tous
les renseignements
recueillis
sur son
compte
font connaître
qu'il jouit
de la
plénitude
de ses
facultés
intellectuelles,
mais sournois
et animé
des plus
mauvais
instincts,
il est
considéré
comme «
capable
de tout
». Il
a été
condamné
par le
tribunal
correctionnel de
Falaise,
le 7
juin 1918,
à 15
jours de
prison
avec sursis,
pour vol
de volailles,
d'eau-de-vie
et d'instruments
aratoires
et d'abus
de confiance
commis
au préjudice
de ses
anciens
patrons.
M.
Lecouffe,
avocat
général,
réclame
une condamnation
contre
le jeune
criminel,
qui dit-il,
a agi
avec un
complet
discernement
et une
intention
mauvaise
certaine.
Me Nous
avons exposé
à nos
lecteurs
dans notre
numéro
d'hier
les faits
reprochés
à Lainé.
Laine a été acquitté comme ayant agi sans discernement et envoyé dans une maison de correction jusqu'à sa majorité.
Juillet
1921 -
Tragiques querelles de ménage.
-
M. Albert Jouenne, 37 ans, cultivateur à Fourneaux, canton de
Falaise, à la suite d'une discussion avec sa femme, à saisi un revolver
et l'a blessée au sein gauche. La pauvre femme a été transportée à
l'hôpital de Falaise, et son meurtrier envoyé à la maison
d'arrêt. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1921 - Tentative de meurtre. - Albert Jouenne, 37 ans, cultivateur à Fourneaux, canton de Falaise, est accusé de tentative de meurtre contre sa femme, âgée de 29 ans. Par suite d'infirmités, cette dernière fait ses besoins au lit. Un soir que Jouenne rentrait vers 11 heures, il pria sa femme, qui ne dormait pas, de se lever pour uriner. Devant son refus persistant Jouenne se mit en colère et prenant un revolver fit feu sur sa femme, qui fut grièvement blessée à la main. Les renseignements recueillis sur l'accusé sont bons. Il a fait campagne et est titulaire de la Croix de guerre. La Cour condamne Jouenne à 5 ans de réclusion. -- Défenseur : Me Le Coq. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1923 - Sous la tempête.
- On
croyait jusqu'ici que les cyclones ne sévissaient que dans les pays
lointains, aux Antilles, au Japon, au diable. Il faut en déchanter, nous
en avons aussi. Une tornade d'une incroyable puissance a passé mardi sur
Falaise et la région, arrachant les arbres enlevant, les hangars et les
cheminées, brisant les toitures, endettant les récoltes et faisant
s'envoler les mulons. Les dégâts sont énormes. Des arbres de quatre
mètres de tour ont été brisés comme fétus de paille. A
Martigny, Noron, des maisons sont endommagées. A Falaise même, l'église
Trinité a été découverte, on la croirait bombardée, la croix du
clocher de l'Hôtel-Dieu a été tordue, le coq arraché, Les toits de la
Mairie et de la Gendarmerie sont à jour. Dans les promenades et, au
Jardin public, la tempête a tout, bouleversé. Aux
Fourneaux, aux Loges, à Martigny, les ravages sont
terribles. Toutes
communications ont été interrompues. La région de Lisieux a été aussi
très éprouvée. A Marolles, il y a eu 700 pommiers d'arrachée et
quantité de toitures enlevées. L'ouragan a duré 3 minutes.
Décembre
1937 -
Aménagement
d’un carrefour dangereux.
- Par arrêté
préfectoral du 8 décembre 1937, une enquête est ouverte, dans la
commune de Fourneaux-le-Val, sur le projet de rectification d'un
croisement, sur le chemin de grande communication n° 44. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1947 - Une brute. - Les gendarmes recherche un individu qui a mutilé à coup de serpe la queue d’une vache appartenant à M. de Jersey, de Fourneaux-le-Val. (source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Des bois flambent. - Le feu s'est déclaré dans les bois de l'Abbaye, à Villers-Canivet, détruisant plusieurs hectares de taillis et de vignons. Après trois heures d'efforts, les pompiers de Falaise se sont rendus maîtres du sinistre. Un
autre incendie à ravagé à Fourneaux-le-Val, un hectare de taillis dans
les bois appartenant à M. Thomé de Beaumais, et à Mme Daulne, de
Fourneaux. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1949 - L'dreit d'passage. - Mme veuve Guillemin de Fourneaux-le-Val, possède un droit de passage le long d'un herbage appartenant à M. Émile Daguin, cultivateur à Mesnil-Vin. Celui-ci
avait clos sa propriété avec des piquets et des fils de ronce
artificielle. Quoique cette clôture ait bien été placée sur le terrain
de M. Daguin, Mme Vve Guillemin l’a enlevée sous prétexte qu'elle la
gênait. Le cultivateur à porté plainte. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Septembre
1949 -
A la santé du patron. -
André L…..., 16 ans, employé chez M. Lepont, à Fourneaux-
le-Val, a dérobé 2 000 francs dans le portefeuille de son employeur.
L'argent lui a servi à régaler des amis de rencontre et à s'offrir
tabac et cigarettes. ( Le Bonhomme Libre ) |
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EN NORMANDIE - Distillerie de cidre |
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