15 Avril 2025 |
UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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FRÉNOUVILLE |
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Canton de Troarn |
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Hier, dans la même commune, le sieur Higuet étant entré dans son écurie au point du jour, pour donner à manger à ses chevaux, s'aperçut que, moins heureux que M. d'Aubigny, il avait perdu dans le même moment les cinq chevaux qu'il possédait. On est en ce moment sur les traces des auteurs de ce vol, et nous apprenons à l'instant que le plus mauvais des chevaux volés a été retrouvé dans la commune d'Emiéville, où il avait été abandonné, parce que probablement il ne pouvait suivre les autres. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Juillet 1854 - Chemin de fer. - On lit, placardé sur les murs de notre ville, un arrêté préfectoral, concernant I'Enquête, pour la section entre Lisieux et Caen, du chemin de fer de Paris à Cherbourg. Cette enquête, qui a été ouverte hier lundi, sera close le 1er Août, elle a lieu dans les communes de Ouézy, Cesny, Airan, Moult, Vimont, Bellengreville, Frénouville, Cagny et Grentheville. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre 1861 - Un accident de la route. - Le 21, vers cinq heures du soir, le nommé Auguste Guibert, âgé de vingt ans, domestique chez M. Lamy, négociant à Caen, rue des Carmes, conduisait une voiture chargée de blé et d'avoine. Étant
arrivé sur le territoire de la commune de Frénouville, deux cabriolets
vinrent à passer au trot, ce qui fit peur aux chevaux de la voiture.
Guibert, qui était monté sur son chargement, voulut descendre, mais il
tomba devant la roue gauche, qui lui passa sur le ventre. Il est mort environ trois heures après cet accident, au milieu d'atroces souffrances. ( L’Ordre et la Liberté )
Novembre
1863 - Par arrêté. -
M. le préfet du Calvados, en date du 13 novembre : Un
congé de six mois est accordé, pour raison de santé, à M. Leclerc,
instituteur public à Cambes. M.
Olivier, élève-maître breveté, est nommé instituteur public à
Cambes. -
M. Lebrun, précédemment instituteur public à Rully, est nommé
aux mêmes fonctions à Frénouville, en remplacement de M.
Lecoispellier, à qui un congé de deux mois est accordé. -
Mlle Tirard, actuellement institutrice adjointe à Landelles, est
nommée institutrice publique à la Chapelle-Engerbold, en remplacement de
Mlle Chonnaux. (l’Ordre et la
Juin 1864 - Par arrêté du 28 mai. - M. le préfet du Calvados a nommé maire de la commune du Vey, M. Lautour, conseiller municipal, en remplacement de M. Lautour père, décédé. Par un deuxième arrêté, en date du 31 du même mois, M. le préfet a nommé maire de la commune de Frénouville, M. Béchet-Peschardière, conseiller municipal, en remplacement de M. Boulin, décédé. Enfin, par un troisième arrêté préfectoral, daté du 2 juin, sont nommés, maire de la commune de Surville, M. Thibout (Louis), conseiller municipal, en remplacement de M. Thibout, décédé. Adjoint de la commune d'Anctoville, M. Plaisance, conseiller municipal, en remplacement de M. Martin, décédé. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre 1866 - La migration. - On ne se rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme depuis ces jours derniers, autant d'oiseaux venant des contrées septentrionales, surtout des cigognes, des grues et des hérons. On doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les astronomes
comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits des 12 et 13
de ce mois. A cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Décembre 1866 - Un secours. - Par décision du 5 décembre, M. le ministre de la justice et des cultes conformément à la proposition de M. le préfet, a bien voulu accorder un secours de 1000 francs à la commune de Frénouville, pour l'aider dans la dépense de construction du clocher de son église.
Mars
1867 -
Le printemps en avance. -
La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les
abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et les
guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin de
l'hiver et le commencement du printemps sont favorables, il y aura une
récolte abondante. L'herbe pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont avec les gras jours.
Mars
1867 -
Un décret. -
Par décret impérial du 23 mars, la commune de Frénouville est
autorisée à emprunter la somme de 5000 francs, remboursable en huit ans,
pour subvenir aux frais de construction d'un clocher à son église.
Août 1871 - Fait divers. - Je connais aux environs de Frénouville, un veuf inconsolable…. comme il y en a tant. Bien
certainement, Grandcolas, (c'est le nom de l'infortuné), aurait suivi sa
chère moitié dans la tombe où elle repose depuis bientôt deux mois, si
l'une de ses voisines ne l'eût Or, dans la soirée du 15 août, comme Grandcolas revenait de chercher sa dose quotidienne de consolation, il fut accosté par Murillo, un cerbère qui se croit quelque autorité sur la trop sensible voisine, et reçut sur les reins une volée de coups de fouet si bien appliqués, que le lendemain il marchait doublé en deux par la douleur. Et
quand quelque malin demandait à Grandcolas ce qu'il avait à marcher
ainsi courbé, il répondait en larmoyant : « Ah ! véyous,
c'est qu'jai tant et tant d'chagrin d'avé perdu ma paure défunte.... que
j'succombe sous le poids d'la
douleur
!
Mai
1879
-
Secours aux communes. -
Le
ministre a accordé à Frénouville, pour réparations de l'église
et du presbytère, 800 fr. ; à Fontenay-le-Pesnel, pour travaux à
l'église, 2 000 fr. ; au Pré-d'Auge, pour restauration à l'église, 2
000 fr. ; à La Lande-Vaumont, pour construction du clocher de l'église,
800 fr. ; à Truttemer-le-Petit, pour reconstruction de l'église. 2 000
fr.
Janvier
1882
- École.
- A Frénouville, il y
a une école mixte, d'un côte les filles, de l'autre les garçons sans
qu'aucune cloison les sépare. Profitant de l'absence momentanée de
l'instituteur, il se serait, au dire d'un de nos confrères, passé des
faits assez scandaleux pour motiver une plainte des parents et
l'intervention de l’autorité supérieure.
Décembre 1882 - Voilà la vérité. - On a fait beaucoup de bruit, à Caen et à Paris, de la suspension de traitement du curé de Frénouville. Nous avons voulu savoir au juste de quoi il retournait, et nous avons chargé notre reporter extraordinaire bajocasse d'aller aux renseignements. S'est-il adressé à Monseigneur lui-même ou à son suisse, nous n'en savons rien. Mais ce qui est certain, c'est qu’il a appris que si le curé de Frénouville est mal avec l'autorité administrative, Monseigneur n'est pas trop content non plus de ce pasteur turbulent, puisqu'il a promis de le déplacer. On dit même qu'à ce sujet, le curé de Frénouville aurait adressé au grand vicaire une lettre assez verte, dont on espère pouvoir sous peu nous envoyer la copie. Voilà la vérité.
Mars
1883 -
Un curé pas facile à raser.
– Nos lecteurs se
rappellent que Mgr
l'Évêque de Bayeux s'était vu forcé de se joindre à la
préfecture pour sévir contre le curé de Frénouville. Mais ce prêtre
avait refusé de se soumettre, et, pour avoir les clefs de l'église,
l'administration a été obligée de le traduire en justice. Menacé des
foudres de l'Église et des verges de Thémis, le desservant a rendu
les clefs, mais, il ne se considère pas comme battu, car il est en route
pour Rome, où il a demandé une entrevue au Pape afin de lui exposer ses
griefs.
Septembre 1891 - ?????. - Est-il vrai que les autorités de Frenouville ont sollicité et obtenu l'affranchissement des impôts au profit du curé ? Si le fait est exact, pourquoi n'agit on pas de la même façon envers l'instituteur, puisqu'ils son salariés de l'État l'un et l'autre.
Ce
malheureux, traîné sur une longueur de 20 mètres, est mort sur le coup.
Il était employé à l'Ouest depuis I884. Il était âgé de 44 ans, il
était marié et a un fils âgé de 15 ans. (source, le Bonhomme Normand)
Mars
1900 - Terrible accident.
- Le
sieur Villon, 52 ans, journalier à Donnay, au service du maire de
Frénouville, a été écrasé, l'après-midi, au passage à niveau de
Frénouville-Cagny, par un train de voyageurs allant de Caen au Mans. Le
train de marchandises 2 409,
venant de Mézidon à Caen, passait à ce moment, la victime, aussitôt le
dernier wagon passé, s'est élancée sur la voie pour la traverser,
malgré les
avertissements réitérés du garde-barrière. Elle
n'a pas vu arriver le train du Mans arrivant à toute vitesse. Saisi par
la machine, le malheureux fut traîné sur une longueur de 50 mètres.
Quand on l'a retiré, son corps n'était plus qu'une bouillie sanglante. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - La mise en route du contingent. - La mise en route des conscrits de la classe de 1900 et des ajournés des classes de 1898 et 1899 aura lieu les 14, 15 et 16 novembre, en trois séries comprenant les dispensée et les jeunes soldats des subdivisions paires et impaires. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - Récompense honorifique. - Une mention honorable à été décernée à la jeune Emma Hotin, de Frénouvllle, pour avoir, le 17 juillet, porté secours à une enfant en danger d'être écrasée par une toiture. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1903 - Affaires de mœurs. - Albéric Catherine, 34 ans, né à Loucelles, journalier à Frénouville, près Caen, convaincu d'avoir abusé de sa petite fille de 8 ans et de sa belle-fille de 13 ans, a été condamné à 6 ans de travaux forcés. — Défenseur : Me Roger. — Achille Cussy, 18 ans, journalier à Friardel, rencontrait, au sortir de l'école, une fillette de 10 ans qu'il connaissait, il l'emmena dans un herbage et se livra sur elle à des actes répréhensibles. En raison de son âge et de ses bons antécédents, Achille Cussy a été acquitté. — Défenseur : Me Méheudin. . (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1903 -
Résultat d’appel. -
Albert Catherine, 34 ans,
journalier et père de famille à Frénouville, près Caen, avait été
condamné, à la session de mai dernier, à six ans de travaux forcés par
la cour d'assises du Calvados pour avoir commis deux attentats à la
pudeur, sans violence, sur la jeune Louise Henry, sa belle -fille, alors
âgée de moins de 13 ans. Catherine s’était pourvu en cassation et,
l'arrêt ayant été cassé, le condamné fut renvoyé devant le jury de
la Manche qui a admis des circonstances atténuantes en sa faveur. Par
suite, Catherine n'a été condamné qu'à trois ans de prison. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
En flagrant délit.
- Un ouvrier carrier
d'Allemagne, Louis Simon, 19 ans, se trouvant sans ouvrage, est entré
chez le sieur Victor Ménard, journalier à Frénouville, Il
s'était déchaussé pour ne pas faire de bruit, et commençait à
fouiller partout lorsque le maître de la maison arriva et le mit dehors.
Puis, voyant comment l'homme était entré chez lui, le sieur Ménard le
poursuivit, l'arrêta et le conduisit lui-même à la gendarmerie de
Moult. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Maire suspendu.
- M.
Leconte, maire de la commune de Fourneville, a été suspendu de ses
fonctions pendant un mois, pour
avoir refusé d'enlever les emblèmes religieux illégalement replacés
dans les locaux scolaires de cette commune. (source,
Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1912
- Sur la Ligne de
Paris-Cherbourg -
Avant-hier, M. Houel, 60 ans, poseur de voie, du service
auxiliaire, a été tamponné vers 11 h. 30 du matin et a eu le
crane fracassé par le train 4.315
au passage à niveau n° 60, près de la gare de Frénouville. Il est mort
presque aussitôt.(
Ouest-Éclair )
Juin
1921 -
Le culte des héros. -
Des plaques où
sont inscrits les noms de 56 soldats morts pour la France, ont été
inaugurées dans l'église Saint-Ouen de Caen, dimanche dernier. Mgr
Lemonnier présidait. La société de trompettes « Le Reveil »
et des chanteurs de la « Schola Saint-Grégoire » prêtaient
leur concours. —
Le même jour, le peilt village de Frénouville, près Caen,
honorait aussi ses héros. MM. Chéron, sénateur ; Blaisot, député ;
Perrot, conseiller de Préfecture ; Olivier, conseiller d'arrondissement,
étaient aux côtés du dévoué maire et conseiller général, M.
Raphaël.
—
Le 20 juin, ce sera le tour du bourg de Troarn. Après la cérémonie
d'inauguration, un banquet aura lieu sous la Halle-aux-Grains. Le Bonhomme
y est aimablement invité et, s'il
n'y est pas en personne, il y sera de tout cœur. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre 1921 - Plus de peur que de mal. - A la suite d'une légère discussion avec son mari, Mme Alphonsine Foussard, 27 ans de Frénouville, canton de Bourguébus, en conçut un gros chagrin et décida de se pendre. En présence de ses trois enfants, elle attacha une corde à la fenêtre de sa chambre et mit son projet à exécution. Ses
enfants affolés coururent avertir un voisin qui s'empressa heureusement,
avant d'aller chercher les gendarmes, de couper la corde. Un quart
d'heure, après Mme Foussard reprenait connaissance.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1922 -
Mort subite. - Venu
pour passer la journée chez ses amis, les époux Saillenfest à
Frénouville, M. Arsène Gauthier, 75 ans, y est mort subitement, succombant
à une congestion. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1924 -
Un voyageur
écrasé
par
l'express
de
Paris
à
Frénouville-Cagny
- Un
accident
mortel
s'est produit
mercredi
soir à
la gare
de Frénouville-Cagny,
vers 19
heures,
un voyageur
paraissant
âgé d'une
soixantaine
d'années,
se présentait
au guichet
de cette
gare. Il
demanda
un billet
pour Caen.
On transporta le malheureux dans la salle d'attente où il ne tarda pas à expirer. Sur lui on trouva des papiers au nom de Marie Louis, 55 ans, domicilié à Ifs. On suppose que là victime, trompée par l'obscurité, était tombée sous les roues d'un wagon en voulant ouvrir une portière.
Novembre
1924 -
Un coups
de
fourche.
-
Mathias
Seramo,
31 ans,
journalier,
sans domicile
fixe, étant
occupé
à un
déchargement
de betteraves
en gare
de Frénouville-Cagny,
s'est pris
de querelle
avec son
contre-maître
Bertholini
qu'il a
frappé
avec sa
fourche.
6 mois
de prison
et 10
ans d'interdiction
de séjour.
Août
1925 -
Incendie à Frénouville.
- Un bois de sapin
situé au lieu dit « Les Patrinottes », commune de
Frénouville, a été détruit par un incendie. Cinq mille pieds ont été
ravagés. L'enquête conduite par la gendarmerie de Moult a établi que le
feu avait été mis par un malfaiteur, qui avait amoncelé des bottes de
paille dans le bois. Les dégâts sont couverts par une
assurance.
Juillet 1927 - Pauvre femme ! - Expulsée de son logement, Mme Ducrocq, ménagère à Frénouville, en avait vainement cherché un autre. Très affectée déjà, elle apprenait brusquement qu'un nourrisson abandonné de ses parents et qu'elle avait recueilli avec l'espoir de l'adopter plus tard, était réclamé par une tante. Désespérée à l'idée de la séparation prochaine, la malheureuse est allée l'autre soir se jeter sous un train, à quatre kilomètres de Moult. Son cadavre, affreusement mutilé, a été découvert peu après.
Juillet 1928 - Coups de couteau. - A la suite d’une discussion, deux polonais, Brzozowski Stanislawo, âgé de 33 ans, ouvrier de fromagerie à Frénouville, et Zdrzalka Jean, 27 ans, domestique à Bellengreville, se sont portés des coups de poing et de pied. A un moment donné, Zdrzalka, sortant un couteau de sa poche, en a porté un coup dans les reins de son antagoniste. Il a été arrêté.
Août
1929 -
Une camionnette happée par un train.
-
Vers 4 h. 10 du matin, M. Martin, garde au passage à niveau n°
60, situé à 5 kilomètres de Caen, sur la ligne Paris Cherbourg, ouvrait
les barrières pour permettre le passage à une camionnette automobile
dans laquelle se trouvait MM. Mayer et Lamy, ce dernier maréchal
Mondeville et propriétaire
de la voiture. Un train de marchandises arrivant au même moment tamponna
la camionnette, qui s'était engagée sur la voie, la jeta contre la
guérite du garde, où Les deux occupants, qui se dégagèrent d'eux-même de sous les débris, ne portaient que des blessures peu graves.
Janvier 1937 - On arrêté à Frénouville l’auteur de nombreux cambriolages. - Ces jours derniers, à deux reprises, M. André Habert, cultivateur à Frénouville, était victime d'un cambrioleur opérant durant la nuit. La première fois, le malfaiteur avait volé du linge, et, la seconde, du lait et de la vaisselle. En compagnie de son gendre, M, Habert guetta le retour du malandrin et le surprit alors qu'il sortait de la cave de la ferme emportant une timbale de cidre. L'individu ,un certain Charles Lagnel, 44 ans, journalier, demeurant au hameau du Poirier, recevait fréquemment des subsides de M. Habert qui par pitié, le nourrissait. Une perquisition effectuée par la gendarmerie au domicile du malfaiteur permit la découverte d'une très grande quantité de linge et d'objets les plus hétéroclites. Interrogé,
Lagnel ne fit aucune difficulté pour reconnaître que l'on se trouvait en
présence du butin qu'il avait fait au cours de plusieurs cambriolages
dont il s'était rendu coupable, en
novembre et décembre, à Frénouville, à Cagny, à Soliers et ailleurs.
Lagnel a été écroué.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Février 1937 - Par désespoir d’amour un journalier se pend. - L'autre jour, vers 13 h., Mme Catherine, ménagère à Frénouville, voyait pénétrer chez elle son fils Roger, âgé de 25 ans, avec lequel elle avait rompu toutes relations depuis un an : « Maman, lui disait le jeune homme qui paraissait légèrement pris de boisson, veux-tu m'embrasser ! Je viens te dire adieu. J'aimais une femme qui s'est mariée, il y a quinze jours, et je ne puis y survivre... ». Mme Catherine tenta de calmer son fils, et, celui-ci parti, demanda à ses deux autres enfants, Edith et Maurice, de ne point le perdre de vue, mais ils n'y réussirent pas. Trois heures plus tard, ils découvraient leur frère pendu à un arbre dans un petit bois situé à proximité d'un chemin rural, au lieu dit « Le Marais de Frénouville ». L'enquête a établi que, la veille, Roger Catherine, décidé à mettre fin à ses jourss, avait dépensé sa paye à faire la fête à Caen. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Un cycliste imprudent est tué prés de Caen.
- Hier,
vers 20 h., M. Antonin Mousset, ingénieur, demeurant à Paris, rue de
Constantine, 24, suivait en automobile la route de Cherbourg à Paris. En
raison de l'obscurité et de la pluie qui lui masquait la visibilité, il
roulait à faible allure. Entre
Frénouville et Bellengreville, M. Mousset n'aperçut pas un cycliste,
circulant sans éclairage dans la même direction que lui, et le renversa. L'automobiliste
stoppa immédiatement et se porta au secours de la victime qu'il releva
inanimée. Il s'agissait d'un journalier de Flers, M. Georges Renouf,
âgé de 28 ans. Passant
à ce moment, un commerçant de Villers-Bocage, M. Marie, chargea le
blessé dans sa voiture et le conduisit à l'hôpital de Caen, cependant
que M. Mousset restait sur place attendant l'arrivée des gendarmes de
Moult qu'il avait fait prévenir. En
traversant Caen, M. Marie avisa le Commissariat de Police du 1er
arrondissement. Lorsque la voiture parvint, à l'Hôtel-Dieu, M. Renouf
avait cessé de vivre. (Source
: Le Moniteur
du Calvados)
Mars 1940 - Une bonne qui promet. - Mme Guilbert, épicière à Frénouville, avait à son service depuis quelque temps une jeune bonne de 15 ans ½, la petite Andrée C..., qui sans lui donne rentière satisfaction, ne laissait pas cependant de montrer quelques dispositions pour le commerce. Ces dispositions, hélas, se manifestèrent surtout à son profit et Mme Guilbert ne tarda pas à constater la disparition de certains objets et de certaines denrées placés dans les rayons de son magasin. N'ayant aucun soupçon tout d'abord, l'épicière s'abstint de porter plainte, mais ayant eu à déplorer un vol de 30 francs dans son tiroir-caisse, elle se décida à alerter les gendarmes de Moult. Ceux-ci, après une rapide enquête, acquirent la conviction que le voleur ne pouvait être que la jeune bonne qu'ils interrogèrent alors longuement. Ils se heurtèrent à des dénégations formelles et durent procéder à une visite minutieuse de la chambre occupée par Andrée C… Sous le matelas ils découvrirent caché un petit colis confectionné contenant tout un assortiment d'épicerie, sans oublier, bien entendu, la petite provision de café et aussi quelques jouets. Le tout était destiné à la famille de la jeune C..., dans laquelle elle devait aller passer quelques jours de congé.
Malheureusement pour la voleuse, Mme Guilbert avait procédé à un nettoyage complet de la chambre avant son arrivée et sur ce point encore elle dut passer des aveux. Elle sera poursuivie.
Septembre 1942 - Pour prendre date. - Dimanche 20 septembre, La commune Frénouville, grande vente aux enchères au profit des prisonniers de guerre de la commune.
Juillet
1944
-
Sur le front de la guerre.
-
De Londres, 21 Juillet. Front
de Normandie. Le territoire libéré a été élargi, hier, grâce à une
série d'attaques menées par les Anglais et les Canadiens. Après
s'être emparés, dans les journées de mercredi et de jeudi, des
localités de Touffréville ; Démouville ; Giberville ;
Colombelles ; Sannerville ; Cagny ; Grentheville ; Louvigny ;
Fleury ; Cormelles et Ifs, le Alliés ont formé un arc de cercle de
Troarn à Bourguébus. On
annonce la libération de Bourguébus et Frénouville. La
même pression pesant sur Troarn s'est accentuée, des combats de rues ont
même commencés dans cette localité. 12 ponts ont été détruits sur
l'Orne. Les
Américains ont atteint la Vire au nord ouest de St-Lô et amélioré
leurs positions au sud de cette ville, ( Liberté de Normandie )
Mars
1945 -
Fatalité ! -
Demeuré à la maison tandis que sa mère faisait des courses,
Andrée L…tin, 13 ans, de Frénouville, voulu mettre du bois dans la
cuisinière. Un engin de guerre qui se trouvait parmi celui-ci explosa
soudain blessant grièvement la fillette qui eut trois doigts
déchiquetés.
Juin 1949 - Une fête carillonnée. - Le dimanche 12 juin, à Frénouville, Mgr Picaud procédera à la bénédiction des nouvelles cloches. Les cérémonies de la journée se dérouleront en présence de nombreuses personnalités françaises et alliés et avec le concours des associations locales et de l'Alerte S.N.C.F. A
10 h., route de Paris réception des personnalités, suivie du dépôt
d'une gerbe au Monument aux Morts ; 10 h. 30, messe solennelle. A 15 h.,
baptême des cloches, vêpres et salut. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1949 - Frénouville a retrouvé ses cloches. - Cruellement dévastée par la guerre, la commune de Frénouville a marqué une nouvelle étape de sa renaissance à l'occasion de la bénédiction de trois nouvelles cloches par Mgr Picaud, évêque de Bayeux. Le
matin, le prélat fut accueilli sur la route nationale par M. Duclos,
maire, entouré des membres de la municipalité ; M. l'abbé Couasnon,
curé de la paroisse et M le chanoine La musique de l'Alerte S.N.C.F., prêta son concours aux manifestations. A travers les rues joliment décorées, le cortège gagna l'église après un arrêt au Monument aux Morts. Pour
la première fois depuis la Libération, une messe fut célébrée dans le
sanctuaire de la paroisse par le R.P. Octave, un enfant de Frénouville,
missionnaire aux îles Hawaii. L'après-midi eut lieu la bénédiction des
cloches présentées par leurs parrains et marraines : Mme Baumy et M.
Léger ; Mme Gille et M. Verdoney ; Mlle Lechipey et M. Plagey.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1949 - Deux ouvriers agricoles blessés par un engin de guerre. - Le 11 Novembre deux jeunes gens de Frénouville, MM. Paul Dubourg et Paul Auvray, qui procédaient dans un champ à l'arrachage de betteraves pour le compte de M. Baumy, cultivateur, ont été victimes de l'explosion d'un engin de guerre. Alertés par un camarade des blessés, les convives d'un banquet d'anciens combattants parmi lesquels MM. Gille, conseiller général ; Duclos, maire ; l'abbé Sirou, curé d'Emiéville, se portèrent à leur secours. Paul Dubourg portait de graves blessures à un bras et à une jambe tandis que Paul Auvray avait été atteint d'éclats au ventre. Ils
ont été transportés à l’hôpital de Caen. ( Le Bonhomme Libre )
Juillet 1950 - Ou est la tombe de ce disparu ? - La famille du Flight-Lieutenant aviateur Australien Kimberley Roberts, D.F.C., commandant un bombardier lourd « Lancaster », disparu pendant une attaque sur Caen dans la nuit du 6 au 7 juin 1944, recherche la tombe de son cher disparu. Adresser
tous renseignements sur l'endroit où elle pourrait se trouver et sur les
circonstances de la mort. M. Duclos Désiré, maire de Frénouville, par
Cagny (Calvados), qui transmettra en Australie. (Le Bonhomme Libre) |
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FRÉNOUVILLE (Calvados) - Fromagerie Martin |
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