15 Octobre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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FRESNÉ - la - MÈRE |
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Canton de Falaise |
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Février
1849 -
Cour d’assises du Calvados.
- Audience du 31 -
Présidence de M le
conseiller Démiau de Cronzilhac, en remplacement de M. Regnault,
indisposé, et de M. Le Menuet de la Jugannière, qui avait connu des
affaires de la journée comme membre de la chambre des mises en
accusation. Le
nommé Le Carpentier, âgé de 19 ans ; domestique, né à
Barneville-la-Bertrand, domicilié à Saint-Gatien-des-Bois, était
accusé d'avoir, le 20 août dernier, volontairement porté des coups et
fait des blessures à son père. Déclaré coupable, mais avec admission de circonstances atténuantes, Le Carpentier n'a été condamné qu'à une année d'emprisonnement. —
Le nommé Léonard Lemaître âgé de 20 ans, journalier, né et demeurant
à Fresney-la-Mère, était accusé d'avoir, le 3 juillet dernier, dans
cette commune, commis un viol sur la personne de la veuve Greffet, âgée
de plus de 70 ans et infirme. Le
jury a répondu négativement sur le chef de viol spécifié dans l'acte
d'accusation, mais il a résolu, par l'affirmative, la question
subsidiaire posée d'office par le président comme président des
débats. Voici cette question : l'accusé est-il au moins coupable d'avoir
commis un attentat à la pudeur, consommé ou tenté avec violence, etc... Grâces à l'admission des circonstances atténuantes, Lemaître ne subira que 13 mois d'emprisonnement. (source Journal de Honfleur)
Juin
1860 - Les orages.
- Les
orages qui ont éclaté le 5 et 7 juin courant sur les communes de Noron,
Saint-Martin-de-Mieux, Martigny, Fourneaux, Pierrepont, Rapilly,
Ouilly-le-Basset, les Îles-Bardels, Fresné-la-Mère,
Pertheville et Beaumais, ont causé aux colzas des dégât qui,
quoique peu appréciables en ce moment, paraissent être assez consid Ces colzas heureusement étaient tous ou en majeure partie assurés. Quant aux autres récoltes, elles ne paraissent pas avoir souffert. (Le journal de Falaise)
Février 1866 - La mort qui rode. - Vendredi dernier, au moment de mettre sous presse, nous avons reçu de l'un de nos correspondants la nouvelle que le sieur Drouet, garde barrière du chemin de fer de l'ouest, à Fresney-la-Mère, canton de Falaise, était mort frappé d'apoplexie foudroyante, « au moment où il voulait tuer son porc ». Dans sa précipitation, l'employé chargé de dépouiller la correspondance, a lu « au moment où il voulait tuer son père ». De là les réflexions trop bien senties qu'il a dû faire sur un attentat purement imaginaire. Nous
regrettons qu'un malencontreux hasard ne nous ait pas permis, selon notre
habitude, de contrôler ce travail de la dernière heure, et de relever
une erreur d'autant plus grossière que le sieur Drouet était bien connu,
non seulement comme un des employés les plus actifs du service de la
voie, mais encore comme membre d'une famille fort honorable et jouissant
de l'estime générale. ( Le Bonhomme
Mars
1871
- Accident
de chemin de fer. -
Un accident qui aurait pu avoir des suites plus graves est arrivé
mardi dernier, 21 février, à
la gare de Fresnay-la-Mère (ligne d'Argentan). Le
train de marchandises n° 680, chargé de vivres, de bois, de charbon,
etc., à destination de Paris, venait d'arriver en vue de la gare de
Montabard en gravissant une rampe assez rapide, ainsi que chacun sait. A
ce moment, la locomotive ayant été détachée pour les besoins du
service, et le conducteur d'arrière n'ayant pas eu la précaution de
serrer les freins, les douze ou quatorze wagons, abandonnés à eux-mêmes
et dont la charge totale ne formait pas moins de cent soixante mille
kilos, s'ébranlèrent et descendirent d'abord lentement, puis avec une
grande rapidité la pente qu'ils venaient de remonter. Quand ils furent en
vue de Fresnay-la-Mère, ils avaient atteint une vitesse tellement
vertigineuse, qu'à peine pouvait-on les suivre de l'œil. A
ce moment arrivait en face sur la même voie un train de voyageurs n° 16,
parti à 9 h. 35 du matin, de Caen, à destination d'Argentan, et dans
lequel ne se trouvaient pas moins de trois cents personnes. Un accident
paraissait inévitable, et il n'aurait certes pas été évité sans la
présence d'esprit et le sang-froid de M. Nicollet, le chef de gare de
Fresnay-la-Mère.
Sans
perdre une seconde, cet employé se précipita avec un de ses hommes,
nommé Gervais, à l'aiguille la plus proche, et parvint, non sans péril,
à engager les wagons qui se précipitaient avec la rapidité de la
foudre, dans une voie sans issue, qui servait à garer les voitures vides.
En même temps le train de voyageurs, immédiatement prévenu, reculait à
toute vapeur du côté de Couliboeuf, et s'arrêtait en dehors des signaux
de la gare de Fresnay. De
cette façon, la vie de tant de personnes si sérieusement exposée a pu
être préservée, mais certains corps de bâtiment accessoires et la gare
elle même ont éprouvé de graves dégâts. Les wagons, lancés à toute
vitesse, étant arrivés en effet à bout de voie, ont brisé ses remparts
en granit, et se sont enfoncés dans le quai, labourant le terrain pendant
une espace de 80 mètres. Le bâtiment à usage de lampisterie et de
water-closet a été détruit, quant à la salle d'attente des premières,
contenue dans la gare elle-même, elle a été entièrement démolie. Des
pierres d'une grosseur énorme ont été lancées à des distances
incroyables. Personne heureusement n'a été blessé. Les
dégâts, tant en matériel qu'en bâtiments, ont été évalués à une
centaine de mille francs. On ne saurait accorder trop d'éloges, à M. Nicollet, chef de gare, et à l'aiguilleur Gervais. Leur intrépidité et leur dévouement à l'un et à l'autre, ont empêché cet accident d'avoir les suites horribles qu'on pouvait craindre, et qu'il fallait leur vigilance pour l’éviter.
Décembre 1872 - Café chantant. - Le ministre de l'intérieur vient d'engager les, fonctionnaires et agents auxquels incombent particulièrement la surveillance des cafés concerts, de veiller avec un redoublement de zèle et d'attention, à ce que les chansons obscènes, les saynètes graveleuses et tous les divertissements enfin pouvant porter atteinte à la morale ou à l’ordre public, soient éliminés des programmes.
Janvier
1873 -
Infanticide.
- Un
infanticide a été commis dans la nuit du 3 au 4 de ce mois, à
Fresné-la-Mère, canton de Falaise, par la fille Anne Crespin, âgée de
29 ans, ouvrière gantière. La justice informée de ce crime s'est rendue
sur les lieux et a procédé à d'actives investigations. Après
interrogatoire, la fille Crespin a fini par avouer que son enfant avait
été tué par le Sieur Floribert Macelin, son amant, âgé de 21
ans, journalier à Damblainville, qu'il avait caché le cadavre dans un
vase rempli de cendres, et qu'il avait ensuite déposé ce vase dans une
cabane à lapins.
Janvier 1873 - Infanticide. - Nous nous empressons d'annoncer que le sieur Floribert Macelin, journalier à Damblainville, près Falaise, incarcéré comme étant l'un des auteurs de l'infanticide commis le 3 de ce mois à Fresné-la-Mère, vient d'être relaxé.
Août 1873 - Les présages. - Un immense vol de corbeaux a passé sur Paris, se dirigeant vers le sud-ouest. On eût dit un nuage noir en forme de triangle, fendant l'étendue avec une vitesse de locomotive. C'est signe de grand froid pour l'hiver, quand les vols de corbeaux passent aussi tôt. Pour les personnes superstitieuses, c'est signe de malheur.
Juillet 1874 - Le réchauffement climatique. - La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.
Juillet
1874
-
La comète. - Selon
les prévisions des astronomes, la comète découverte par M. Coggia, de
Marseille, le 17 avril dernier, n'aura tout son éclat que vers le 15
juillet, mais actuellement, grâce à la pureté momentanée de
l'atmosphère, elle brille merveilleusement chaque soir, au-dessous de
l'étoile polaire, comme une étoile de troisième
Octobre 1874 - Éclipse. - Le 10, il y aura une éclipse partielle de soleil, visible dans le Calvados.
Octobre
1874
- Accident. -
Mardi, M.
Chanteaumot fils, ferblantier, rue Guillaume-le-Conquérant à Caen, se
rendait à Fresney-la-Mère, pour poser des gouttières sur le château de
la commune. Une planche mal assujettie ayant basculé, il a été
précipité d'une hauteur de 10 mètres, lorsqu'on l'a relevé, il avait
cessé de vivre. M. Chanteaumot était âgé de 40 ans, c’est un ancien
militaire, très estimé dans son quartier. Il laisse une veuve et trois
orphelins.
Octobre
1877
-
Catastrophe de Montabard. -
Nous complétons
aujourd'hui les renseignements que nous avons publiés dans notre dernier
numéro au sujet du terrible accident arrivé sur la ligne de l'Ouest,
entre Montabard et Fresné-la-Mère. Le train qui a déraillé était
composé de vingt-sept wagons de marchandises à destination de Mézidon,
La machine et quatorze wagons, après avoir broyé trois wagons de
ballast, s'entassèrent les uns sur les autres jusqu'à une hauteur de
deuxième étage. Dans cette rencontre, le mécanicien
Renard, lancé sur les pierres de la voie, présente à la figure et
sur la tête des plaies nombreuses et profondes, plus effrayantes que
dangereuses. Le chauffeur Pierre, qui est tombé sous la locomotive, a eu
la jambe gauche arrachée au-dessous du genou, il présente, en outre, une
fracture de la cuisse droite. Le conducteur Lemonnier, qui a été retiré
de dessous les wagons, a eu l'épaule droite écrasée avec fracture et
luxation à l'extrémité supérieure de l'humérus. Malgré la gravité
de ces blessures, les malades sont dans un
état aussi satisfaisant, que possible, et, à moins de
complications intérieures, leurs jours ne paraissent pas en danger. Renard,
Lemonnier et Pierre Desnos sont mariés, les deux premiers sont pères de
famille. On s'accorde généralement à louer le sang-froid du mécanicien
du train de ballast qui, entendant le train de marchandises arriver, car
il ne pouvait le voir, la voie décrivant une courbe prononcés, fit
vivement accrocher de nouveau au train sa machine qu'il venait de faire
dételer, et commença un mouvement en avant qui lui permit de faire
descendre les trente ouvriers qui se trouvaient sur l'un des wagons et de
se garer lui et son chauffeur. Sans la présence d'esprit de ce
mécanicien, on eût probablement compté de bien nombreuses victimes. Un
bel acte de dévouement doit aussi être signalé. Un ouvrier terrassier,
dont nous regrettons de ne pas connaître le nom, a saisi le
mécanicien Renard, lancé à terre, et l'a retiré en dehors de la voie
au moment où, il allait être mis en pièces par les roues des wagons qui
s'entassaient. Ce brave ouvrier exposait sa vie, il courait même à une
mort certaine, mais il n'a pas hésité. On a retrouvé la jambe du
malheureux Desnos dans les décombres, la bottine et la chaussette qui la
recouvraient en partie étaient intactes, au-dessus le déchirement était
horrible. Une enquête minutieuse se poursuit pour arriver à la
constatation des causes qui ont produit cette affreuse catastrophe.
Aussitôt qu'il nous sera possible de les divulguer sans inconvénient,
nous nous empresserons de le faire.
Août
1884 -
Légion d’Honneur. –
Parmi
les décorés
du 14 Juillet, nous trouvons un enfant de Fresné-la-Mère, M. Letellier,
lieutenant de hussards, 27 ans de service, 2 campagnes.
Novembre
1888 -
Suicide. -
Dans l'étang
de la Roche, situé à Fresné-la-Mère, on a retiré le cadavre du sieur
Ferdinand Josselin, 44 ans, bonnetier à Fourches. De l'enquête, il
résulte que ce malheureux s'est donné volontairement la mort. Depuis le
décès de sa femme, il ne travaillait plus, se livrait à l'intempérance
et se trouvait dans de très mauvaises affaires.
Mai
1890 -
Voies de fait. -
La
semaine dernière, à Fresné-la-Mère, une rixe, causée, dit-on, par une
question de femme, a éclaté entre les nommés Piton et Marie. Ce dernier
a porté plusieurs coups de bâton à Piton qui a eu un bras cassé et de
graves blessures à la tête. Une enquête est ouverte.
Novembre 1893 - Les machines à battre. - Mercredi, à Tilly, le sieur Alfred Litard, cultivateur à Fresné-la-Mère, battait du grain et surveillait la marche de la machine, mise en mouvement par un cheval. Son jeune fils, Alfred Litard, âgé d'une douzaine d'années, plaçait les gerbes sur le tablier de la machine. Tout à coup l'enfant glissa et son pied gauche fut pris et broyé instantanément. Au cri qu'il poussa, son père arrêta la batteuse, mais il était trop tard pour sauver le membre pris. On a dû amputer la jambe. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1894 - Découverte d’un cadavre. - Ces jours derniers à Fresné-la-Mère le sieur Simon, en faisant des fouilles pour la construction d’une remise, a découvert un squelette en état de destruction très avancé, mais dont le crâne était assez bien conservé, les mâchoires portant 27 dents en parfait état. Ce squelette, qui parait être celui d'un homme jeune et fortement constitué, était placé à dents sur le sol, les jambes reposaient sur le tuf en dessous des fondations de la maison du maire, bâtie il y a plus de 30 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1894 - Le squelette de Fresné, ou trop causer cuit. - Un sieur Jean Leboucher, cultivateur à Fresné-la-Mère, ayant perdu un procès contre le sieur Anatole Simon, aubergiste au même lieu, lui en avait gardé rancune. Profitant de la découverte d'un squelette, qu'en creusant les fondations d'une remise sur un terrain acheté par le sieur Simon, près de sa maison, des ouvriers-maçons mirent à jour, il y a deux mois, Leboucher l'accusa d'avoir tué son cousin, Émile Simon, marchand de cuirs, pour lui voler l'argent avec lequel il avait payé la construction de sa maison. C'était, disait Leboucher, le squelette de ce Simon qu'on avait retrouvé. Les gens qui l'avaient vu l'avaient bien reconnu à certaines particularités des dents, malgré les précautions prises par Anatole Simon qui avait fait broyer les os. Leboucher ayant formulé ses accusations dans un café de Falaise, le sieur Anatole Simon le cita en police correctionnelle.
Octobre 1894 - Du danger de boire. - Henri Bisson, âgé d'une vingtaine d'années, domestique chez M. Duclos, propriétaire à Fresné-la-Mère, s'était attardé avec deux camarades de son âge. En moins d'une heure, tous les trois avaient bu. un litre d'eau-de-vie plus on moins falsifiée. A la suite, le malheureux Bisson était tombé ivre-mort et une congestion produite par l'alcool et le froid avait amené la mort. Son père et sa mère, qui habitent Falaise, ont été appelés, mais n'ont plus trouvé qu'un cadavre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1895 - Le déplacement des marché. - Le conseil d'État vient de décider qu'en cas de déplacement d'un marché on doit réduire la contribution foncière imposée aux propriétaires du quartier où il était situé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1895 - Chute grave. - Mercredi, le sieur Victor Mettendorff, entrepreneur de menuiserie à Fresné-la-Mère, surveillait, des ouvriers dans un magasin appartenant au sieur Legrix, grainetier, et prenait des mesures dans le grenier, lorsque, marchant à reculons, il alla se jeter dans un tire-sac ouvert dans un coin. Il tomba sur le premier plancher et se fit de graves contusions. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1895 - Du danger de trop boire. - Le sieur Victor Lemaitre, 85 ans, a été trouvé sans vie sur la route de Fresnè-la-Mère. Ce vieillard vivait d'une rente que lui faisait son gendre. Il buvait assez souvent et a dû tomber aux environs de Morteaux-Couliboeuf, car, à la place où on l'a trouvé, le sol portait l'empreinte des efforts qu'il a inutilement faits pour essayer de se relever. La veille, il avait acheté du tabac. Une personne l'avait ensuite rencontré sur le chemin, il paraissait un peu éméché. Il venait probablement de mourir lorsqu'on l'a trouvé, car le corps était encore chaud. — Le cadavre du sieur Bertot, 36 ans, domestique à Lison, a été trouvé dans un fossé de Cartigny-l'Epinay. On suppose que Bertot était pris de boisson et que, par suite d'un faux pas, il est tombé dans le fossé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1897 -
La chasse entravée. -
Favorisée
par le temps, l'ouverture a été bonne partout. Beaucoup de perdrix,
moins de lièvres et très peu de cailles. —
MM. les maires de Sassy, Morteaux, Pertheville-Ners, Fresné-la-Mère,
Villy, Jort, etc., ont fait publier que la chasse est interdite sur leur
territoire, pour tous les étrangers qui n’auraient pas versé, entre
les mains du maire, une somme, de 10 francs pour le bureau de
bienfaisance. —
D'autres maires interdisent la chasse aux personnes qui n'ont pas pris de
permis à la mairie de la commune. Si tous les maires en faisaient autant,
les pauvres chasseurs, dont les droits sont déjà très restreints, ne
sauraient plus où poser le pied.
A là préfecture du Calvados on a délivré 396 permis de chasse de plus qu'en 1896 et on a entré moins de gibier. A Caen, en 1896, on a déclaré, les deux premiers jours, 215 lièvres ; 4 147 perdrix et 363 cailles. En 1897, 180 lièvres ; 4 536 perdrix, 199 cailles. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1897 - Broyé par un train. - Un surveillant a trouvé, le soir, sur la voie du chemin de fer, à Fresné-la-Mère, le corps mutilé du sieur Ernest Germain, 16 ans, domestique à Crocy. Le côté gauche était broyé et la tête défoncée. Le jeune désespéré, qui s'était jeté volontairement sous le train, a été tué sur le coup. On a retrouvé, sur une certaine longueur de la voie, des traces sanglantes et des funèbres débris du cadavre. A Mézidon, en graissant sa machine, le mécanicien du train passant à Fresné, à 7 heures et demie, a aperçu du sang et un morceau de chemise accroché dans les roues. Le jeune Germain était parti dans la matinée pour faire une course et n'avait pas reparu chez son maître. On attribue son suicide à des chagrins de famille. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1898 - A éclaircir. - Dimanche soir, le sieur Alfred Butant, rentier à Fresné-la-Mère, était dans sa chambre, sa lampe allumée, quand, plusieurs détonations d'une arme à feu retentirent à ses oreilles. On a constaté sur le mur de sa chambre des traces de balles. Un jeune homme, accompagné de plusieurs autres jeunes gens, aurait été vu tirant, avec un revolver des coups de feu dans la direction de la fenêtre du sieur Butant. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1898 - Découverte archéologique. – Dans un champ situé près du cimetière de Fresné-la-Mère, le long du chemin de Fresné à Villy, le sieur Prodhon, cultivateur, a mis à nu un cercueil de pierre parfaitement conservé et renfermant un squelette complet avec des débris de poterie. Non loin de ce sarcophage, on trouva un second cercueil, semblable au premier, mais plus profondément enfoui. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1898 - Tombé d’un arbre. - Le sieur Louvard, veilleur de nuit au chemin de fer, à Fresné-la-Mère, près Falaise, s'est gravement blessé en tombant d'un pommier où il était monté pour en abattre les fruits. Son état est alarmant. Le malheureux, qui est marié et père d'un enfant, avait été tamponné, il y a quelque temps, et n'était pas encore complètement remis. (Source : Le Bonhomme Normand) |
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11. Fresné-la-Mère - La Gare |
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