UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU
CALVADOS |
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FRESNEY - le - PUCEUX |
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Canton de Bretteville-sur-Laize |
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— Jean Leblond, 61 ans, demeurant seul à Fresney-le-Puceux, se livrait à la boisson. Ces jours derniers, il rentrait plus ivre que d'habitude. Ne le voyant pas reparaître, on a forcé la porte et on a trouvé son cadavre en putréfaction. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1901 - Incendies. - Chez le sieur Lecoeur, ébéniste à Rots. La toiture et une partie de l'immeuble ont été détruites. Assuré. — A Arromanches, dans un bois au sieur d'Arthenay, de Bayeux. Le feu aurait été allumé par une étincelle provenant de la machine du tramway. — D'une maison couverte en chaume, appartenant aux sieurs Michel et Duclos, à Fresney-le-Puceux. Assurés. — A Chênedollé, d'un corps de bâtiment à usage de maison d'habitation, grange et hangar aux sieurs Mottard, Leconte, cultivateurs, et Dumont, charpentier. Pertes, 6 000 fr. Assurés ; et d'un bâtiment à usage d'habitation et d'exploitation, de 25 mètres de longueur, au sieur Gautier. Pertes, 11 500 fr. Assuré. — D'un bâtiment à usage de grange au sieur Florentin Labbé, à Firfol. Pertes, 2 500 fr. Assuré. — D'une meule de blé au sieur Cosnard, propriétaire, à Laize-la-Ville. Pertes, 2 500 fr. Assuré. La malveillance ne serait pas étrangère à cet incendie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1903 - Accident de chasse. - Chaque année, des accidents et des morts tragiques sont causés par la chasse. Nous ne sommes encore qu'au début et déjà la liste funèbre est commencée. Au près de Tours (Indre-et-Loire), M. Richard Nicolini, descendant direct du fameux ténor qui fut le mari de la Patti, a tué son propre fils, âgé de 14 ans, et, dans l'Ain, un industriel, croyant tirer un lièvre, a tué un jeune homme de 17 ans, derrière une haie. Plus
près de nous, à Bretteville-sur-Laize, M. Sallé, cultivateur à Barbey,
a envoyé la charge de son fusil dans le bas-ventre de M. Marie,
propriétaire de la scierie de Fresney-le-Puceux, en tirant imprudemment
sur une perdrix. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Morts bizarres.
- Deux
enfants de Fresney-le-Puceux, près Bretteville-sur-Laize, âgés
seulement de quelques mois et dont les parents demeurent presque côte à
côte, sont morts en même temps et de la même façon. On ne sait à quoi
attribuer cette fin singulière. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1903 - Braconnier incorrigible.
- Le nommé François Carabœufs, âgé de 45 ans,
journalier à Fresney-le-Puceux, près Bretteville-sur-Laize, est un
chasseur endurci. Seulement, comme il
chasse sans permis et à l'aide d'engins prohibés, il est pincé à
chaque instant par les gendarmes qui lui ont dressé jusqu'à six
procès-verbaux en
Décembre
1903 - Adjoint arrêté.
- La
gendarmerie de Bretteville-sur-Laize a procédé à l'arrestation du sieur
Adolphe Renouf, adjoint au maire de Fresney-le-Puceux. Il est inculpé de
sévices graves sur sa femme et de menaces de mort à des membres de sa
famille. Le sieur Renouf a été appréhendé sur la voie publique ; il
avait un couteau ouvert dans sa poche et il en a menacé les gendarmes qui
l'emmenaient. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1904 - Arrestation de l'adjoint.
- Les gendarmes de Bretteville-sur-Laize se sont rendus vendredi
matin a Fresney-le-Puceux pour y procéder à l'arrestation de M. Adolphe
Renouf, adjoint au maire, inculpé de sévices graves contre sa femme et
de menaces de mort adressées à plusieurs membres de sa famille. M.
Renouf a été appréhendé sur la voie publique. Il a été trouvé
porteur d'un couteau qu'il tenait tout ouvert dans une de ses poches de
son pantalon. " ce couteau, a-t-il dit au brigadier la gendarmerie,
je comptais m'en servir contre vous, mais vous ne m'en avez pas laisser le
temps". - M. Renouf a été conduit à la prison de
Falaise.
Mai 1904 - Sous les roues. - Le sieur Arthur Langlois, employé chez M. Lependry, marchand de charbon à Deauville, faisait ses livraisons en voiture, lorsque les guides se rompirent. Le cheval s'emballa, Langlois tomba en voulant rattraper un bout de guide qui pendait et les roues lui passèrent sur le corps. Il a plusieurs côtes cassées et des blessures sérieuses aune jambe. —
Le sieur Marie, directeur de la scierie mécanique de Fresney-le-Puceux,
canton de Bretteville-sur-Laize, se promenait en voiture avec sa famille
et venait de descendre, laissant Mme Marie conduire seule. Le cheval
recula sur le talus et la conductrice, jetée à terre, passa sous la
roue. Elle est grièvement blessée aux jambes et aux épaules.
(Source :
Le Bonhomme
Normand)
Juin 1904 - La dentelle. – On essaie toujours de ressusciter la dentelle morte. On va s'occuper de la faire réapprendre aux enfants dans six départements, dont le nôtre. Chez nous, les écoles désignées sont celles de Fresney-le-Puceux, Luc-sur-Mer, Rots, Ste-Honorine-du-Fay et Sassy. Des maîtresses spéciales enseigneront aux fillettes à manier les bloquets. Deux maisons importantes ont promis des fournitures et se sont engagé a donner du travail aux futures ouvrières. C'est
très bien, mais les dames se décideront-elles à reporter la dentelle à
la main ? Sans cela, il n'y a rien de fait. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Incendies. - D'un grenier à la veuve Françoise, aubergiste à Saint-Martin-les-Besaces. Pertes, 400 fr. Assuré. — De 4 000 gerbes d'avoine, de 12 000 bottes de paille et d'une machine à battre au sieur Gouget, cultivateur à Fresney-le-Puceux. pertes, 11 240 fr. Assuré,
— A Sainte-Marie-Outre-l'Eau, de deux maisons aux sieurs Caret, journalier, et Levionnais, carrier. Pertes, 8 000 fr. Assuré. —
Dans la chaufferie de la
scierie mécanique du sieur Féry, à Vire. Pertes, 1 000 francs. Assuré.
(
Le Bonhomme Normand )
Septembre 1913 - Le tramway de Falaise culbute. - Un nouvel accident s'est produit sur la ligne des chemins de fer du Calvados, de Caen à Falaise, sur laquelle ils sont hélas fréquent. Cette fois, on peut dire que c'est un véritable miracle qu'il n'y ait eu ni morts ni blessés, grièvement du moins. L'accident s'est produit dimanche soir, à 7 heures 45, à l'entrée du garage de Fresney-le-Puceux, à 15 kilomètres de Caen. Le train 106, piloté par le mécanicien Chevalier, assisté du chauffeur Donatien, a abordé à vive allure une aiguille entre le garage Caillouet et celui des carrières de Ouilly. La moitié du train dérailla et la machine et une voiture de troisième classe culbutèrent dans un impressionnant cliquetis de bois et des vitres brisées. L'affolement parmi les 50 voyageurs fut indescriptible, d'autant plus que la nuit était déjà profonde. Par bonheur, alors qu'on pouvait parfaitement déplorer une catastrophe comme celle de Merville, peut-être plus sinistre encore, il y eut personne de grièvement blessé. Quatre ou cinq voyageurs eurent les jambes, les mains et la figure quelque peu contusionnées par des éclats de bois. On téléphone à à Caen, qui dépêcha un train arrivant de la mer, lequel il arriva à 10 heures et demie du soir sur le lieu de l'accident. Les voyageurs durent être rapatriés a Caen à minuit. Une enquête, qui devra être d'autant plus sévères que certaines accusations sont formulées, paraît-il, espérons-le, les responsabilités de chacun.
Mai 1914 - Un gamin s'est noyé - Tandis que sa mère était occupée à son ménage, le jeune Louis Legentil, âgé de 30 mois, s'amusait dans la cour, où passe la rivière la Laize. A un moment, la maman n'entendant plus son enfant, fut inquiète et courut à la rivière. Sur l'eau émergeait le chapeau du bambin. Affolée, la. mère appela. Un voisin, M. Georges Lemière, propriétaire, qui accourut. A 15 mètres de la demeure des époux Legentil, il retira de l'eau le cadavre du bébé.
Mai
1916 -
Incendie. - M. Victor Alphonse, propriétaire à Callouët, en
Fresney-le-Puceux, était chez lui lorsqu’il remarqua, lors du passage
du tramway de Caen à Falaise, que la machine lançait une épaisse
fumée mélangée d’étincelles qui venaient retomber dans sa cour et
sur les bâtiments. Bientôt il vit que le feu s’était communiqué à
un bâtiment récemment construit, servant de hangar et couvert en
chaume. Malgré les prompts secours des voisins, tout a été consumé en peu de temps et un bâtiment contigu a été endommagé. Le hangar brûlé se trouve à environ 13 mètres de la voie ferrée , et le vent violent de mercredi emporta les étincelles jusqu’à la toiture de chaume, déterminant cet incendie.
Novembre
1917 -
Arrestation.
-
La gendarmerie
de Bretteville-sur-Laize,
a mis en
état d'arrestation,
le 2 novembre,
en vertu
d'extraits de
jugements, le
nommé Carabœufs
François, 59
ans, journalier
à Fresney-le-Puceux,
condamné
par défaut
les 30
novembre 1916,
30 mars
et 25 mai
1917, par
le Tribunal
de Falaise,
et confirmation
par arrêt
de la
Décembre 1917 - Essence pour les battages. - Les entrepreneurs et cultivateurs qui ne peuvent se procurer dans le commerce l'essence nécessaire à leurs battages, sont informés qu'il peut leur être délivré à la Direction des services agricoles, rue de Bernières, 16, un bon d'essence livrable de suite par la sous-intendance militaire de Caen.
Décembre 1917 - Battues de sangliers. - Dans la région de Trois-Monts, Tournay-sur-Odon, Fresney-le-Puceux et Sainte-Honorine-du-Fay, les gardes-chasse ont abattu sept sangliers dont cinq laies, depuis le commencement de décembre.
Février 1918 - Chasse aux sangliers. - M Louis Gouget, propriétaire à Fresney-le-Puceux a abattu un sanglier pesant 70 kilos, dans 1e champ du Camp-Bérot. C'est le neuvième que M. Gouget tue depuis juillet dernier.
Janvier 1919 - Battues de sangliers. - Grâce à la vigilance des gardes de Fresney-le-Pucenx, Tournay-sur-Odon, Trois-Monts et Ste-Honorine-du-Fay, sept sangliers dont cinq laies, ont été abattus depuis le 1er décembre. Les
agriculteurs sauront gré à ces habiles chasseurs d'avoir débarrassé la
contrée. En leur nom, nous leur adressons toutes nos félicitations pour
cet heureux résultat. (
Source : Le Moniteur du Calvados )
Mars
1920 -
Mauvaise rencontre. - Rue d'Auge, une charrette anglaise conduite par M.
Gouget, de Fresnay-le-Puceux, heurta une autre voiture. Sous le choc, les
brancards de la voiture de M. Gouget furent arrachés et restèrent
accrochés aux harnais du cheval, qui, s'emballant, alla renverser Mme
Colin, employée de gare, route d'Harcourt, qui fut blessée
aux reins. Il faudra à la blessée une quinzaine de jours de soins.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1920 - Les faiseuses d’anges. - L’instruction sur l'affaire d'avortement, dont nous avons parlé et dans laquelle sont impliquée des femmes habitant Bretteville-sur-Laize et Fresney-le-Puceux, est maintenant terminée. On pense que cette affaire viendra aux Assises du mois d'octobre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1920 - Un coup de volant qui revient à cher. - M. Pierre Martin, propriétaire à Caen, de passage à Fresney-le-Puiceux, canton de Brelleville-sur-Laize, a écrasé le chien de M. Gouget, adjoint de cette commune. Cet animal, qui avait obtenu le premier prix au concours de Caen, avait été acheté 3 000 fr. Le
Tribunal de Falaise, relevant contre M. Martin le délit de fuite et la
faute de n'avoir rien fait pour éviter le chien, l'a condamné à 100 fr
d'amende et 3 200 fr. de dommages-intérêts. (Source : Le Bonhomme Normand)
Toutes
les trois ont passé des aveux complets. La femme Guillemette est
condamnée à 5 ans de réclusion ; défenseur Me Denieau ; la
femme Dufresne à 2 ans de prison ; défenseur, Me P.
Adam ; la fille Sicol est acquittée. Défenseur : Me Martin.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1922 -
L’irascible chauffeur.
- Un
Belge, Henri Schellekens, 22 ans, chauffeur d'auto à Fresney-Ie-Puceux,
canton de Bretteville-sur-Laize, est accusé de tentative de meurtre sur
M. Sénéchal, marchand de bois à St-Laurent-de-Condel. Schellekens,
étant en automobile, rencontra entre Mutrécy et Grimbosq, deux voitures
de bois conduites par M. Sénéchal et son domestique. Trouvant que le
marchand de bois ne s'était pas suffisamment rangé, l'accusé arrêta
son auto et chercha chicane aux deux conducteurs. Une querelle s'ensuivit,
au cours de laquelle, Schellckens porta deux coups de couteau à M.
Sénéchal, qui riposta d'un coup de poing. Exaspéré, le Belge, qui est
très violent, courut à son auto et, prenant son revolver, en tira deux
coups dans la direction de M. Sénéchal, qui se sauvait à toutes jambes.
Se tournant après vers le petit domestique, Schellekens le menaçait de
son arme s'il faisait un mouvement. Ensuite, il regagna son auto et fila a
toute allure. L'accusé
est représente comme sournois et capable des pires excès. Il est
condamné à 5 ans de réclusion. — Défenseur : Me L. Tesnières. (Source : Le Bonhomme Normand) Novembre
1922 -
Le temps qu’il fait. -
Après
une superbe période de soleil et de sécheresse à laquelle nous ne
faisions pas plus attention que si elle nous était due, le froid, la
neige, le brouillard et la pluie ont sévi avec intensité. Il a gelé
assez dur déjà et les arbres ont été, en quelques jours, complètement
dépouillés. C'est
Novembre, le triste, que suivra sans doute Décembre, le rigoureux... Mais
courage ! dans six semaines les jours augmenteront. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin 1923 - L’octogénaire irascible. - Plainte été portée à la gendarmerie par Mlle Fersey Andrée, 29 ans, bonne chez M. Marie, à Fresney-le-Puceux, contre le nommé Goujet Juste, 80 ans, journalier, même commune, qui, le secourant, l'a insultée grossièrement sans, motif et lui a porté un coup de fourche qui l'a atteinte au côté droit de la poitrine. La blessure est heureusement sans gravité. Une enquête est ouverte.
Mai
1924
-
Incendie.
- Dans
la nuit
du 2 au
3 mai,
M. Charles
Ledard, qui
revenait d'un
bal, aperçu
dans la
plaine une
meule de
paille que
le feu
dévorait, il
alla prévenir
le
propriétaire,
M.
Louis Cahaigne,
qui accourut
avec son
personnel, mais
tout secours
était inutile,
la meule
comprenant 2.000
gerbes de
grain fut
la proie
des flemmes,
une trépigneuse
à un cheval
qui se
trouvait tout
près fut
également brûlée.
Les dégâts
s'élèveraient à 7.000
francs environ.
On ignore
les causes
du sinistre. |
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FRESNEY-LE-PUCEUX - Le Calvaire |
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