1er Septembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU
CALVADOS |
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FRESNEY - le - PUCEUX |
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Canton de Bretteville-sur-Laize |
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Juillet
1926 -
Installation de M. le Curé.
- Dimanche
dernier
a eu
lieu en
grande
solennité
l'installation
de M.
le Curé
de Fresney-le-Puceux,
l'abbé
Lepaulmier.
Cette cérémonie,
qui coïncidait
avec la
bénédiction
d'une statue
de sainte
Thérèse
de l'Enfant-jésus,
a revêtu
une grande
solennité.
Une
assistance
nombreuse
se pressait
dans l'édifice.
Aux premiers
rangs,
on remarquait
M. le
Maire,
entouré
des membres
du Conseil
municipal
et du
Conseil
paroissial.
La grand'messe
fut
célébrée
par M.
l'abbé
Lepaulmier,
assisté
de MM.
les curés
de Courcy
et de
Saint-Cyr-du-Ronceray.
En un
langage
élevé,
M. le
chanoine
Caval,
curé-doyen
de Saint-Sylvain,
définit
le rôle
du prêtre
et rappela
les devoirs
des fidèles
envers
leur pasteur.
D'excellents
artistes
se sont
fait entendre
pendant
la cérémonie.
Juin
1928 - Les
méfaits de l'orage. -
On sait que des orages d'une rare violence se sont abattus la
semaine dernière sur la région, provoquant à certains endroits de très
sérieux
dégâts. Dans la campagne caennaise, sur la route de
Feuguerolles-sur-Orne à Fresnay-le-Puceux, un infortuné ouvrier a même
trouvé la mort, M. Émile Hallier, 35 ans, de Feuguerolles, se rendait à
son travail aux carrières de grés de Fresnay-le-Puceux lorsque l'orage
éclata. Brusquement, la foudre tomba sur l'arbre sous lequel il avait
cherché un abri. Le malheureux fut tué net. Il laisse une veuve et
4 enfants de 10, 7, 4 et 1 ans qui n'ont plus pour vivre que l'allocation
aux familles nombreuses de 90 francs par mois !
Septembre 1928 - Le drame de l'alcool. - A Fresney-le-Puceux, Lucien Cholet, 28 ans, après avoir chassé toute la journée avec l'amant de sa mère, Pierre Larue, 47 ans, se présentait dans la soirée chez ce dernier pour lui remettre un chien qu'il lui avait prêté. Pris de boisson, Larue chercha querelle au jeune homme et lui interdit l'entrée de la maison. Cholet ayant voulu passer outre, l'ivrogne saisit son fusil et fit feu. Grièvement blessé au bras, Lucien Cholet a été transporté à l'hôpital de Caen, tandis que son agresseur était arrêté.
Subventions
pour la ville de Fresney-le-Puceux.
— Manoir. —
Réfection de la couverture d'une partie du bâtiment d'habitation. —
Remise en place d'une lucarne : 2.000 fr.
Février 1936 - Un cycliste est tué par une voiture. - Vers la fin de l'après-midi. M. Marcel Prieur, chauffeur au service de la maison Paté-Ledésert, confiseurs à Bretteville-sur-Odon, revenait de Thury-Harcourt en automobile, lorsque en voulant dépasser trois piétons, il obliqua à gauche au moment ou arrivait à bicyclette, M. Ludovic Paurette, 34 ans, ouvrier mineur, demeurant à Fresney-le-Puceux. Atteint par l'avant de l'automobile, le cycliste fut violemment projeté à terre et tué sur le coup. Les gendarmes de Bretteville-sur-Laize se sont rendus sur les lieux, où ils furent rejoints par le lieutenant de gendarmerie de Falaise, MM. Le Gall, juge d'instruction, et Largillier, substitut du procureur de la République à Caen, et Panel, expert. La
victime était mariée et père de cinq enfants. Le corps a été ramené
à son domicile dans la soirée. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Novembre 1936 - Un décès suspect. - Hier après-midi, décédait à Fresney-le-Puceux, dans des conditions suspectes, une dame Marie. Le docteur Calmol, de Bretteville-sur-Laize, appelé pour constater le décès, refusa le permis d'inhumer. Le corps portait en effet, des traces de coups portés par le mari de la victime, grand mutilé de guerre, à 90 %. Le
Parquet de Falaise, accompagné du lieutenant de gendarmerie, se rendit
sur les lieux, et ordonna une autopsie qui
a été pratiquée ce matin par M le docteur Cailloué.
(Source : Le
Moniteur
du Calvados)
Novembre 1936 - La mort était due a une congestion. - L'autopsie du cadavre de la femme Marie, dont nous avons annoncé hier le décès survenu dans des conditions qui avaient paru suspectes, a révélé que la mort était due à une congestion provoquée par l'alcool, comme le déclarait le mari, Julien Marie, qui se trouve ainsi mis hors de cause. Quant
aux récentes traces de violences, elles provenaient non de coups, mais de
chutes faites par son épouse qui, dit-il, ne « dessaoulait » pas
depuis quelques jours.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Janvier
1937 -
Arrestation d’un père indigne.
-
Le 5 novembre 1936, Mme Marie,
née Désirée Michelle, mère de sept enfants, décédait à Fresney-le-Puceux.
Le mari, Julien Marie, 43 ans, amputé de guerre, ivrogne invétéré, fut
soupçonné d'avoir causé la mort de sa compagne, mais l'autopsie
établit que la femme Marie avait succombé
à une Quelques
temps après, Marie exerça d'odieuses violences sur sa fille aînée,
âgée de 16 ans, indignée, celle-ci se plaignit à des parents qui
avisèrent la justice. L'enquête ouverte par la gendarmerie de
Bretteville-sur-Laize a abouti à l'arrestation du père indigne. Il a
été écroué à Caen. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1937 - Le feu détruit une meule de paille. - Un incendie a détruit une meule de 2 500 bottes de paille appartenant à M. Auguste Dumont, cultivateur. Celui-ci, qui évalue sa perte à 5 000 francs, est assuré. Toute idée de malveillance est écartée. Il
semble que le sinistre soit dû à l'imprudence d'un fumeur. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1937 - Incendie d’une meule de grains. - M. Célestin Provost, 41 ans, cultivateur à Fresney-le-Puceux, possédait une meule de 1 400 gerbes d'avoine et d'orge qu'il avait fait édifier dans la cour d'une petite ferme inhabitée, appartenant à Mlle Germaine Olive. Cette meule vient d'être détruite par le feu. L'alerte donnée, plusieurs personnes de la commune et les pompiers se rendirent sur les lieux, mais tout secours était inutile. Les sauveteurs ne purent que protéger les bâtiments voisins, en particulier un hangar situé à cinq mètres de la meule en feu et abritant 500 gerbes de blé et 175 gerbes d'orge. Le préjudice de M. Provost est de 8 500 francs. Il y a assurance. Tout
porte à croire que ce sinistre est dû à la malveillance et les
gendarmes de Bretteville-sur-Laize ont ouvert une enquête. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - En
cherchant du muguet, l’insoumis trouve les gendarmes.
- En tournée de surveillance, les gendarmes
de Bretteville-sur-Laize, rencontraient, à Fresney-le-Puceux, un individu
auquel ils demandèrent son identité. Il s'agissait d'un nommé Marcel
Dartois, journalier, domicilié à Caen, rue Eustache-Restout, né à
Prêtreville, le 6 août 1908. Les agents de la loi compulsèrent leurs
carnets de signalement, L'individu y figurait comme insoumis de la classe
1928. «
J'ignorais que j'étais insoumis (!), a déclaré Dartois. je n'ai jamais
reçu ni ordre de convocation ni ordre de route... » Il a été arrêté et conduit à la place de Caen, avant d'être dirigé sur Rouen. Quand les gendarmes l'ont rencontré, Dartois allait cueillir du muguet dans la forêt de Cinglais. Cela ne lui a pas porté bonheur... (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1943 -
Les
feux de genêts,
-
Ces temps derniers, il a été constaté par les Autorités
Allemandes que la population civile omet, lorsqu'elle brûle des genêts
épineux, d'éteindre le feu quand survient la nuit. Il en résulte un
grave danger pour la sécurité de la population. Il est rappelé que les
feux de genêts et de landes ne peuvent être allumés qu'au
cours de la matinée et que, conformément au paragraphe 44 de
l'ordonnance du Militaerbefehlschaber in Frankreich pour la protection des
forces d'occupation du 18 -
Ces temps derniers, il a été constaté par les Autorités
Allemandes que la population civile omet, lorsqu'elle brûle des genêts
épineux, d'éteindre le feu quand survient la nuit. Il en résulte
un grave danger pour la sécurité de la population. Il est rappelé que
les feux de genêts et de landes ne peuvent être allumés qu'au cours de
la matinée et que, conformément au paragraphe 44 de l'ordonnance du
Militaerbefehlschaber in Frankreich pour la protection des forces
d'occupation du 18 - Ces
temps derniers, il a été constaté
Août 1943 - Fait divers. - Trois garnements d'Esson, de 8 et 10 ans, ont brisé des vitraux de l'église de Fresney-le-Puceux à coups de cailloux, causant pour 10.000 fr. de dégâts. Leur coup fait, les petits malfaiteurs n'ont même pas respecté la plaque des morts de la commune ni la statue de Ste Thérèse qu'ils ont souillés. Une sévère correction s'impose.
Décembre 1945 - La mort qui rode. - L’émotion provoquée par la catastrophe d’Asnières-en Bessin est à peine calmée qu’il nous faut aujourd’hui déplorer la mort de huit personnes dont sept enfants, victimes d’un engin abandonné au milieu du village d’Hérouville. Partout dans notre département, des munitions sont ainsi livrées a l’ignorance ou à l’imprudence des passants. Dans un hameau de Fresney-le-Puceux, sur la route qui mène à Laize-la-Ville, on nous signale un dépôt d’obus adossé à une maison ! Une
équipe des spécialistes va, paraît-il, accélérer le déminage en
Normandie. Qu’on se hâte ! Et qu’on ne laisse pas des engins de
guerre à la merci du premier venu ! Nous ignorons pas les
difficultés de l’entreprise et la pauvreté du matériel mis à la
disposition des services intéressés. Mais nous n’avons ni le droit, ni
les moyens de laisser réduire en bouillie tant de précieuses vies
humaines. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Mai 1946 - Mitraillette au poing, un bandit attaque une ferme. - L’autre nuit, les époux Roques, cultivateurs à Fresney-le-Puceux, étaient tirés de leur sommeil par des coups frappés à leur port. Mme Roques ouvrit et se trouva en présence d’un individu masqué, qui, mitraillette au poing, tenta de pénétrer dans la maison. Sans perdre son sang-froid, la fermière appela son mari, redoutant vraisemblablement que ce dernier lui envoie un coup de fusil, le malfaiteur n’insista pas et disparut dans les ténèbres. Il
faut souhaiter que le signalement assez précis que Mme Roques a pu donner
de l’agresseur, permette de l’arrêter rapidement. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1946 -
La mort atroce d’un enfant.
- Profitant
de l’absence momentanée de sa mère, un bambin de Fresney-le-Puceux,
Gérard Gontier, 4 ans, voulut allumer un feu de bois en arrosant ce
dernier de pétrole. Malgré l’intervention rapide des voisins alertés
par ses cris, le bambin fut atteint de si graves brûlures qu’il est
décèdé la lendemain à l’hôpital de Caen. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mai 1948 - Rendez service aux amis. - En 1943, M. Grelée, commerçant à Fresney-le-Puceux, avait fait la connaissance à Cherbourg d'un nommé et Robichon Maurice, gérant d'un bar qui, à cette époque, lui avait rendu un grand service au point de vue du service obligatoire chez Todt. En avril 1946, M. Robichon est venu rendre visite à M. Grelée et quelques jours après ce dernier recevait par lettre la demande de 25 000 francs pour faire face à des ennuis pécuniers. M.
Grelée, confiant, lui envoya un mandat télégraphique de la somme
demandée. Le 6 janvier 1947 seul un remboursement de 1 500 francs a été
effectué. Une correspondance fut échangée et le débiteur déclarait
toujours qu'il payerait. Les dernières lettres de réclamations de M.
Grelée sont revenues aussi s'est il décidé à porter plainte à la
gendarmerie. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars 1950 - Un père indigne. - André Francis, 38 ans, demeurant à Fresney-le-Puceux, a été appréhendé pour avoir depuis 1948, abusé de sa fille alors âgée de 13 ans et demi, en compagnie d'un voisin nommé Fremont. Les
deux individus ont été déférés au Parquet. ( Le Bonhomme Libre ) |
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FRESNEY-LE-PUCEUX - Vue du Bourg |
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