Juin
1862
-
Par arrêtés de M. le préfet du Calvados.
- En
date des 23 et 24 juin, sont nommés :
Maire
de la commune de Fresney-le-Vieux, M. Levillain (Victor-Désiré).
Maire
de la commune de Lassy, M. Gouin (Constant-Louis). (l’Ordre
et la Liberté)
Novembre
1866 -
La migration. -
On ne se rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme
depuis ces jours derniers, autant d'oiseaux venant des contrées
septentrionales, surtout des cigognes, des grues et des hérons. On doit
voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les
astronomes comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits
des 12 et 13 de ce mois.
A
cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre
d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du
siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Janvier
1867 -
Le froid.
- la soirée
et une partie de la nuit de samedi à dimanche dernier ont été
marquées par une température exceptionnelle.
Il
est tombé, pendant plusieurs heures consécutives une sorte de pluie
fine et glacée qui a converti nos rues et nos places publiques en une
véritable mer de glace, sur laquelle les mieux aguerris ne parvenaient
que fort difficilement à conserver l'équilibre. Aussi les chutes
ont-elles été nombreuses. Plusieurs d'entre elles ont donné lieu à
des accidents plus ou moins graves.
Janvier
1867 -
Un loup.
- Un loup qui,
depuis quelque temps rôdait aux alentours de Fresney-le-Vieux, enleva
vers la fin novembre une brebis appartenant à M. Levillain, maire de la
commune.
On
avait plus, depuis lors, entendu parler de cet hôte incommode, lorsque
jeudi dernier, on remarqua sur la neige les empreintes de ses pas.
Immédiatement
deux gardes de la forêt, et plusieurs habitants de la commune, se
mirent à la poursuite de l'animal, que l'on ne tarda pas à découvrir,
et que l'on put tuer. ce loup pesait environ quarante kilos et ne
mesurait pas moins d'un mètre 80 centimètres de long.
Janvier
1867 -
Découverte extraordinaire.
- Ces jours
derniers, dans la forêt de Cinglais, (Calvados), des bûcherons étant
occupés à faire des abattis d'arbres ont trouvé, au milieu d'un
buisson touffu et d'une épaisseur extraordinaire le squelette d'un
cheval et de son cavalier, près duquel gisait une longue lance toute
rongée de rouille.
À
la structure de la bête et de l'homme, on a cru reconnaître (car les
Cosaques ont occupé le pays) que c'était un Cosaque et sa monture, et
il y a tout lieu de penser que, comme le buisson est situé au bas
d'une élévation de terrain, ce cavalier aura été blessé en fuyant
et qu'il sera tombé avec son cheval au milieu du buisson, duquel, dans
sa course effrénée et vu l'élévation du terrain qui le
masquait, il n'avait pu se préserver, et que tous les deux avaient
trouvé la mort en cet endroit, ne pouvant en sortir, malgré les
efforts du
cheval.
Juin
1867 -
Un incendie. - Dimanche
dernier, vers quatre heures du soir, un violent incendie s'est déclaré
dans la commune de Fresney-le-Vieux, et a détruit en très peu de temps
environ 400 mètres de bâtiments.
Le
feu a pris naissance sous des hangars remplis de paille et se communiqua
aux bâtiments voisins avec une rapidité effrayante. Aux premiers cris
d'alarme, la population qui, presque tout entière, se trouvait à
l'église, pour la communion des enfants, se porta vers le lieu du
sinistre, là, sous la direction du maire, après de grands efforts on
parvint à se rendre maître du feu et à sauver de la destruction une
grande partie des mobiliers. Le maire d'Espins avec les pompiers de la
commune, ceux de Cesny-Bois-Halbout et une grande quantité d'habitants
des communes voisines sont accourus au secours des incendiés.
La
perte, en grande partie assurée, peut être appréciée à la somme de
15 000 francs.
Décembre
1875
-
Fait divers. -
Rondinet,
sa femme, un roulier, sa voiture et ses deux chevaux s'étaient rendus
à Fresnay pour y charger du bois.
Au
retour, on s'arrête aux cabarets du chemin avec les amis que l'on
rencontre.
Mme
Rondinet trouvant sans doute que la dernière station se prolongeait un
peu trop, reprit seule le chemin de sa demeure.
A
la tournée de la route, une forme se présente et s'écrie :
-
Halte-là, no n'passe pas ! …..
Mme
Rondinet tombe en pamoison, la vision la relève en disant :
-
N'ayez pas poux... et embrachez-mé... j'sieux un ami d'Rondinet
d'aveucque qui qu'vo v'nez d'trinqui.
Mme
Rondinet s'apaise d'abord, puis de nouveau se met à crier à la garde !
Pris
de peur à son tour, l'homme se sauve à travers champs, pendant que
Madame Rondinet va raconter à son mari « que no z'a voulu
l'assassiner et que no l'y a pris ses boucles d'oreilles... mais rein
qu'cha ».
Le
lendemain, la gendarmerie se mettait sur pied pour faire une enquête.
On se rend au lieu indiqué et on retrouve les boucles d'oreille.
Tout
s'explique et s'arrange, car l'assaillant a déclaré... sur
l'honneur... qu'il n'avait pas voulu faire autre chose qu'une niche à
Madame Rondinet.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85
locaux, appartenant
à 73
communes, ont été
appropriés ou réparés
dans le Calvados -
Arrondissement de
Falaise :
Saint-Omer, école mixte ;
Saint-Martin-de-Mieux, école
de garçons ; Fontaine-le-Pin,
école mixte ;
Fresné-le-Vieux, école
mixte.
Janvier
1889 -
Morts accidentelles.
-
Le sieur Désiré Langlois, 44 ans, ouvrier puisatier, à
Fresné-le-Vieux, s'est tué en tombant au fond d'un puits qu'il
creusait dans une propriété
appartenant à Mme veuve Godard. IL résulte des renseignements
recueillis que la mort est purement
accidentelle. Cet homme se faisait remonter du puits, qui a 37 mètres
de profondeur, par sa femme et un nommé Louis Poulard, qui travaillait
avec lui. Arrivé à deux mètres, la corde s'est rompue et le
malheureux est retombé. Dans cette chute, il a, eu les deux jambes et
la colonne vertébrale brisées, la mort a dû être instantanée, car
on ne l'a pas entendu crier.
Juin
1890 -
Étrange histoire. -
Il
y a quelque temps, la dame Lesueur, marchande de journaux à
Fresney-le-Vieux, en traversant le bois de Moutiers-en-Cinglais, vers la
fin du jour, a été arrêtée par quatre individus dont l'un était
masqué. Ils lui ont demandé sa bourse. Sur sa réponse qu'elle ne la
donnerait pas, celui qui était masqué dit : « C'est la mère
Lesueur, laissons-la aller, ce n'est pas à elle que nous avons
affaire ». Et ils la laissèrent s'en aller tranquillement sans
lui prendre sa bourse.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1891 -
Tentative d’assassinat. -
Samedi, une tentative d'assassinat a été commise à
Fresney-le-Vieux, canton de Bretteville-sur-Laize. La victime, un nommé
Chardine, âgé de 72 ans, a reçu sur la tête cinq coups de houe et de
bâton qui ont occasionné des blessures et une forte hémorragie qui
laissent peu d'espoir de le sauver. Ou ne connaît pas l'auteur du crime
et le mobile.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1891 -
Qui a fait le coup. -
Il y a quelques
jours, le sieur Célestin Chardine, journalier à Fresné-le-Vieux,
avait été trouvé à demi mort. Une houe déposée près de lui
indiquait que c'est avec
cet instrument qu'il avait été frappé, mais par qui ?
Chardine,
avait accusé successivement plusieurs personnes, mais l'enquête n'a pu
établir leur culpabilité. Chardine vient de mourir et l'autopsie a
démontré qu'il était mort des coups de houe qu'il avait reçus.
L'enquête se poursuit. Espérons qu'elle parviendra à découvrir le
coupable.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1892 -
L’immoralité. -
Le sieur
Pierre Levillain, 28 ans, journalier à Fresney-le-Vieux, s'est rendu
coupable de faits ignobles sur sa propre fille âgée de 7 ans et sur
une autre petite fille de 8 ans. Lorsqu'il a su que les gendarmes
étaient à sa recherche, Leviilain a pris la fuite. On est sur sa
trace. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1897 -
Les assises du Calvados. -
Une
veuve Marie Barette, 69 ans, demeurant à Fresney-le-Vieux, avait
loué une
masure qu'elle possède à Espin à une fille Capitrel,
mère de trois enfants soignés par sa mère.
La
veuve Barette, à la suite de discussions,
voulait faire partir la fille Capitrel et sa smala. La locataire
refusant de partir, la propriétaire avait fait enlever les contrevents
des fenêtres. Cela importait peu à la fille Capitrel qui la plupart du
temps allait coucher dehors. Une nuit, le feu prit à la maison habitée
par la fille Capitrel, alors absente.
C'était
la veuve Barette qui avait mis le feu, aidée de
son neveu
François Pitrou, 35 ans, journalier, à Croisilles. La prévenue
prétend qu'elle avait seulement l'intention de brûler deux bottes de
paille placées sur le toit
pour boucher une ouverture dans le but d'effrayer ses locataires et de
rendre la maison inhabitable. Pitrou, lui oppose un démenti,
en établissant que l'un et l'autre ont coopéré à l’incendie et que
tous deux y avaient intérêt. La veuve Barette pour se débarrasser de
la fille Capitrel et se venger d'elle, Pitrou pour s'assurer la prime
d'assurance dont sa tante reconnaît qu'elle lui avait promis le
bénéfice. La veuve Barette, défendue par Me Delahaye, a été
condamnée à deux ans de prison, et Pitrou, dont l'intelligence est
très bornée, a été acquitté à la suite de la plaidoirie de Me
Hébert. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1899 -
La neige.
- Lundi
la neige a tombé partout dans le département et le froid a été très
vif. Les arbres à fruits ont souffert. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1899 -
Beaucoup de bruit pour rien.
- Comme
tous nos confrères, nous avons annoncé l'arrestation de la dame Maury,
née Rousseau, demeurant à Fresné-le-Vieux, accusée par sa petite
fille de 13 ans de s'être rendue coupable envers elle de traitements
les plus odieux.
Les
gamines de la classe avaient potiné, les commères s'en étaient
mêlées, mais les débats correctionnels, qui ont occupé deux
audiences du tribunal de Falaise ont démontré l'innocence complète de
la dame Maury, qui n'a pas dépassé sur sa fille, d'un caractère très
difficile à cause de son peu d'intelligence, les limites des
corrections permises aux parents.
Sur
la plaidoirie de Me Le
Comte, la femme Maury a donc été acquittée, les accusations portées
contre elle ayant été reconnues injustifiées, les brûlures faites
avec des pincettes rougies au feu, les coups de bâton sur la figure
n'étaient qu'une légende aujourd'hui dissipée jugement
d'acquittement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1901 -
Réduction
de la durée du service militaire.
- Il
est sérieusement question de réduire la durée du service militaire à
deux ans. Cette loi serait précédée d'une autre sur les engagements
et les réengagements des sous-officiers et soldats, afin de former des
cadres avec des soldats ayant cinq ans de service. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1901 -
Toujours l’alcool. -
Le
sieur Louis Poulard était monté sur la margelle du puits communal de
Fresney-le-Vieux, près Bretteville-sur-Laize, pour replacer la corde
qu'il avait été chargé de réparer. Comme il était
ivre, il a perdu l'équilibre et est tombé au fond, se fracturant le
crâne. Le malheureux est mort sur le coup. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1903 - Fièvre aphteuse.
- Par
arrêté du préfet, est déclaré infecté le territoire des communes
de Moulines, Fresney-le-Vieux, Barbery, Tournebu, Cesny-Bois-Halbout,
Acqueville, Espins, Meslay, May, et Clinchamps. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1904 - Mis en liberté.
- Le sieur Adolphe Renouf, propriétaire et adjoint au maire de
Fresney-le-Puceux, près Bretteville-sur-Laize, dont nous avons annoncé
l'arrestation pour coups à sa femme et menaces envers sa famille, vient
d'être remis en liberté sous caution.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1908 -
Attaque
nocturne.
- Le
21 courant, vers 11 heures 30 du soir, M. Raphaël Hamard, boulanger à
Thury-Harcourt, revenait en voiture de Moulines, lorsque sur la route de
la Forge Cambo, à Barbery, dans un endroit désert, sur le territoire
de la commune de Fresney le Vieux, il fut arrêté par trois individus
qui lui barrèrent la route. Pendant que l'un d'eux saisissait
le cheval par la bride,
un autre montait sur le marche-pied de la voiture et le troisième
grimpant par le derrière, portait à M. Hamard un violent coup de poing
au visage. Celui-ci ne perdit pas son sang-froid et tout en menaçant
ses agresseurs de son couteau, il réussit à mettre son attelage au
grand trot et à se débarrasser d'eux.
M.
Hamard, à son arrivée à Harcourt, a porté plainte aussitôt en
donnant aussi bien que possible le signalement de ces malfaiteurs à la
gendarmerie qui a ouvert une enquête. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1915
- Mort
au champ d’honneur.
- Auguste Bassit,
tué d’une balle au cœur. Son ami Marcel Dieulafait lui a rendu les
derniers devoirs.
Juin
1916 -
Le temps qu’il fait.
- Il
a plu le jour de
Saint-Médard, grand
pleurard, mais, Il n'est rien tombé le jour de Saint-Barnabé, pour la
bonne raison que ce saint a été, cette année, rayé de la plupart des
calendriers,
on ne sait trop pourquoi. Les savants expliquent que les
périodes de mauvais temps actuelles sont dues aux immenses champs et
montagnes de glaces détachés, brusquement du pôle par les chaleurs
anormales d'il y a quelques semaines. Le Gulf-Stream a entraîné ces
glaces jusque dans les mers tempérées. L'activité calorique du
soleil, particulièrement intense cette année, a causé ces ruptures,
et les glaces, au lieu de fondre la-haut, ont fondu sur nous. Cela
revient à dire que, s'il fait si froid, c'est
parce que le soleil chauffe trop. Qu'il se calme donc un peu pour qu'où
sue !
Juin
1916 -
On lave son linge en famille.
- Tout
en étant frère et sœur, M. Maury, 53 ans, et Mme Devaux, demeurant à
Fresné-le-Vieux, canton de Bretteville-sur-Laize, ne sont pas cousins.
L'autre jour, Mme Devaux, furieuse de voir une de
ses filles embrasser M. Maury, se précipita sur ce dernier et lui
asséna un violent coup de râteau sur la tête.
M. Maury se dirigea vers la maison de sa sœur, pour avoir une
explication avec son beau-frère. Mais Mme Devaux ne lui en donna pas le
temps, elle parut aussitôt sur le seuil, armée d'un fusil, dont
elle déchargea les deux coups sur son frère. M. Maury, qui avait eu la
présence d'esprit de se coucher, ne fut pas atteint. Plainte a été
portée.
Mai
1923 - Méfait de l’alcool.
- Étant
ivre, Mme Devaux 57 ans, à Fresney-le-Vieux, canton de
Bretteville-sur-Laize, a sans provocation, frappé à coups de ciseaux
son frère. M. Jules Maury, cultivateur, et lui a tranché l'artère
temporale. Heureusement la blessure de M. Maury n'aura pas de
conséquences graves. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après
laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la
maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant
une température torride
que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et
l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir
la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop
fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Août
1932 -
Violent incendie. -
Lundi
dernier, alors que la majeure partie du personnel de M. Léon Catel,
propriétaire-agriculteur à Fresney-le-Vieux, était aux champs, un
domestique, resté au jardin, vit des flammes jaillir de la toiture du
château, et appela ses patrons.
Les
pompiers, aussitôt alertés, arrivèrent rapidement ainsi que de
nombreux habitants, mais déjà toute l'aile ouest du bâtiment était
en feu sur 40 mètres de long, dégageant une chaleur intolérable. Vu
l'importance du sinistre, on fit appel aux pompiers de Caen.
Malheureusement la commune ne faisant pas partie du service départemental
d'incendie, un temps précieux fut perdu en démarches et mauvaises
routes.
En
définitive, nos pompiers durent se borner à protéger l'autre aile du
bâtiment et les communs qui, remplis de fourrage, auraient fourni au
feu un facile aliment. Deux heures après, le sinistre était maîtrisé
: si tout le premier étage du château (classé monument historique
depuis 1930) est détruit, par un hasard providentiel, une chambre au
plafond à caissons ou se trouve une belle cheminée renaissance, en
bois doré, ornée d'une belle peinture, a été préservé. La plus
grande partie du mobilier a été également sauvé.
L'incendie
serait du a une cheminée défectueuse, dans laquelle on avait fait du
feu le matin même. Les dégâts assurés s'élèvent à 200 000 fr. La
population de Fresney-le-Puceux et les pompiers du bourg se sont
courageusement dépenses et il est très regrettable que la commune
n'ait pas fait partie du service départemental, ce qui aurait rendu
l'intervention des pompiers de Caen plus rapide et efficace. Cuisante leçon
à profiter. (Bonhomme Normand)
Juin
1939 -
Les dégâts de l’orage du 7 juin.
- Voici quelles
sont, après une première estimation, le montant des dégâts causés
dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la tornade
du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ;
Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ;
Urville, Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et
Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ; Rouvres,
900 000 fr. ; Maizières, 1 million ; Grainville, 600 000 fr. ;
Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le Bù-sur
-Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ;
Fresnay-le-Vieux, 300 000 fr.
Aucune
estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson,
qui a également beaucoup souffert.
Ajoutons
que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont
été faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville,
10 000 fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1940 -
Un bavard. -
Le général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de
Londres, et qui ne fait plus actuellement partie du gouvernement,
n'avait aucune mission pour faire des communications en public. Il a
été rappelé de Londres et a reçu l'ordre de rentrer en France et de
se tenir aux ordres de ses chefs. Ses déclarations doivent être
regardées comme nulles et non avenues.
Ce
trop grave général et « jusqu'au-boutiste » et il
engageait les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à gagner
l'Angleterre pour continuer la lutte. On assure même que malgré
l'ordre de rentrer au quartier que lui avait donné le maréchal
Pétain, le général de Gaulle est resté en Angleterre. Tout cela est
vraiment bien regrettable.
Juin
1940 -
L'heure allemande. -
On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par
conséquent, le soleil s'y
lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart
d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer
nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions
déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison
que nous lever une heure plus tôt !
Août
1940 -
Déclaration des récoltes.
-
Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité
supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle,
est tenu d'en faire la déclaration à la mairie de sa résidence, avant
le 1er septembre 1940.
La
libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est
interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui
seront fixées dans un arrêté ultérieur.
Juin
1949 -
La mort tragique d'une fillette.
-
A Fresney-le-Vieux, une fillette de 6 ans, la petite Yvette
Vengeons, qui, sortant de l'école, traversait la chaussée, s'est
jetée contre une automobile que conduisait M. Maurice Bourdon,
fromager.
Malgré
ses efforts ce dernier ne put éviter l'enfant. Violemment projetée sur
le sol, la pauvre petite eut le crâne fracturé. Elle a succombé peu
après l'accident. (Source : Le Bonhomme Libre)
|